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#10 jours 10 films
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Film drôle à découvrir : « 10 jours encore sans Maman » 
La suite de la comédie familiale « 10 jours sans maman », intitulée « 10 jours encore sans maman », est sortie le 12 avril 2023. Si vous êtes intéressé, une bande-annonce de ce film drôle avec Franck Dubosc est disponible en ligne.
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Crédit photo : Georges Biard via Wikimedia Commons, Attribution-ShareAlike 3.0 Unported (CC BY-SA 3.0)
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cinevoyageuses · 1 year
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🎥 "One day a wise man told me that you were a real miracle. I should have listened to him." Warrior Nun (2020-...)
Episode 1x10 - Revelations 2:10
🎬 The filming location: We take you to the Real Fábrica de Tabacos at the University of Seville. Some small scenes of episode 1x09 - Corinthians 10:4 took place indoors but the biggest takes place outdoors, in the final episode, in the first two courtyards of the main entrance of the building.
🎞️ Warrior Nun is one of our favorites of 2020, so when we saw that the most epic scene of season 1 took place in Seville we jumped at the chance 😁
Did you watch the show? We hope Simon Barry will find it a new home ♥️
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🎥 "Un jour, un homme sage m'a dit que tu étais un véritable miracle. J'aurais dû l'écouter." Warrior Nun (2020-...)
Episode 1x10 - Révélations 2:10
🎬 Le lieu de tournage : On vous emmène à la Real Fábrica de Tabacos à l'Université de Séville. Quelques petites scènes de l'épisode 1x09 - Corinthiens 10:4 se sont déroulées à l'intérieur mais le plus gros se passe en extérieur, dans l'episode final, dans les deux premières cours de l'entrée principale du bâtiment.
🎞️ Warrior Nun est un de nos coups de coeur 2020, alors quand on a vu que la scène la plus épique de la saison 1 s'est déroulée à Séville on a sauté sur l'occasion 😁
Vous avez regardé la série ? On espère que Simon Barry lui trouvera une nouvelle maison ♥️
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nymbruyn · 1 year
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J'ai décidé de faire le 100 heads challenge. :D Alors, il s'agit normalement de dessiner 100 portraits d'après référence car tout l'intérêt est dans l'observation. Alors normalement, il faut le faire en 10 jours mais pour ma part, je vais aller à mon rythme. :)
1- alooors, il faut que je retrouve la référence de cette photo. Je la rajouterai dès que possible.
2- l'acteur Sam Waterston dans la pièce Le Roi Lear.
3- Paul Bettany ( et son furet trop choupi ) dans Inkheart. Alors j'avoue, je n'ai jamais vu ce film. 🤔
4- et Kazuki Kitamura dans Neko Zamurai. C'est ce qu'on est entrain de regarder en ce moment le soir, c'est bien marrant. 😆
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Victor Pelevine a publié un livre satirique divertissant intitulé Transhumanism INC.
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Pour ceux qui ne le connaissent pas, Pelevine est probablement l’écrivain russe vivant le plus important, un Voltaire du XXIe siècle, en quelque sorte. C’est une énigme, car personne ne l’a aperçu au cours des dix dernières années, bien qu’il produise un livre par an, et le publie invariablement au début du mois de septembre. Ses premiers livres ont été traduits et publiés en Occident, surtout pour leur côté antisoviétique. Plus tard, il a attaqué (ou raillé) l’ordre du jour occidental dominant, et on a cessé de le publier en anglais, alors que ses livres sont imprimés à des millions d’exemplaires pour les lecteurs russes politiquement incorrects. Un lecteur de Ron Unz apprécierait ses écrits satiriques. Pelevine s’intéresse à Wikileaks et à l’Afghanistan (The Anti-Aircraft Codes of Al Efesbi), aux droits de l’homme comme prétexte aux bombardements (S.N.U.F.F.), aux rôles des sexes et à la diversité (IPhuck 10), au politiquement correct comme complot du GRU contre la société américaine (The Art of Light Touches), et maintenant il s’en prend au transhumanisme.
L’histoire se déroule dans 300 ans. Les personnes les plus importantes du monde se sont débarrassées de leur corps et ont déplacé leur cerveau pour qu’il soit conservé et entretenu pour toujours par Transhumanism Inc. pendant qu’ils profitent des plaisirs paradisiaques induits par le numérique. Chaque humain a un implant cérébral et se laisse guider par l’IA. Le sale boulot est fait par des esclaves clonés qui sont tous blancs pour se conformer aux idées de BLM. Selon la loi, les esclaves doivent toujours porter un masque sur le visage, quelle que soit la situation épidémiologique. Les esclaves eux-mêmes ne tombent pas malades, mais ils propagent les virus de manière asymptomatique. Il n’y a pratiquement pas de sexe, tel que nous le connaissons: les femmes préfèrent sodomiser leurs partenaires masculins pour se venger du patriarcat. L’agenda vert a gagné ; il n’y a plus de voitures, seulement des chevaux et des calèches à puce. L’électricité est chère et les gens se débrouillent avec des lampes à kérosène.
La Transhumanism Inc. a une filiale, Open Mind, qui s’occupe de l’esprit des gens. Open Mind est un Facebook amélioré auquel vous ne pouvez pas échapper, ou des lunettes intelligentes de Google que vous ne pouvez pas enlever. Lorsque vous regardez une personne ou un bâtiment, ou que vous écoutez une chanson, Open Mind vous suggère la bonne réaction, la bonne évaluation. La fille d’un banquier a l’air charmante, une chanson populaire a l’air populaire, dès lors que les créateurs ont payé la publicité ad hoc. Ainsi, les réactions humaines sont gardées sous contrôle. Ce système coexiste avec la politique locale. Dans le roman, la Russie a un gouvernement quasi communiste-nationaliste qui a également accès à l’implant, mais la grande majorité des réponses est déterminée par le marché, c’est-à-dire par la Transhumanism Inc. Le grand dirigeant russe communiste-nationaliste, un Poutine sous stéroïdes, a également son cerveau stocké, à côté de celui du Cheikh Ahmed, le chef du djihad mondial.
Ce n’est pas très différent de ce que nous avons aujourd’hui. Les gouvernements diffèrent, les partis diffèrent, de Poutine à Modi, de Biden à Merkel, mais les réponses humaines et l’ordre du jour sont assez similaires dans le monde entier, qu’il s’agisse du covid ou du climat, de la privatisation ou du transgenrisme. Là où ils ne sont pas si superposables, ils se rapprochent de cette similitude. Dans le triste monde du transhumanisme, les dirigeants ont succombé à la tentation suprême de vivre éternellement au paradis tout en restant en contact avec leurs pays. Leurs cerveaux (placés dans des bocaux) reposent sur une étagère dans une cave bien protégée à Londres ou dans le Nevada, mais à tout moment, ils peuvent se connecter à leurs assistants (comme dans le film Avatar) et interagir avec des personnes de moindre importance.
(Extrait d’un billet d’Israël Shamir)
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yuleshootureye · 6 months
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I don't think it's fair to say that people only like WFA if they prefer the fanon, idealized versions of Batfam characters.
More rambling about comics and fandom under the cut, but the tldr version is that a) sometimes people want slice-of-life stuff for their favorite characters and b) if I have to put up with Dark and Gritty, unnaturally-prepared, child-slapping Batman, fans of that guy can put up with some light and fluffy manor hijinks like WFA.
Yes, there is an active and vocal portion of DC fandom that wants things from canon that will never happen. Partially that's because fandoms typically always want things from canon that would never happen. Teen Wolf and SPN fans want a coherent narrative that actually addresses the themes and character choices portrayed on the show. CA:TWS fans want to dig their claws into Steve and Bucky's relationship AND the US Military Industrial Complex in a way that the MCU never will. Stranger Things fans want some honest-to-God character development. And part of what I see in DC fandom is similar: what do fans of works where the characters are constantly emotionally and physically stressed want from their fanworks? Hurt/COMFORT and/or curtain!fic, in my experience.
And yes, partially that's because there seems to be a large portion of DC fandom that have not read a significant portion of the comics.* And/or watched the tv show(s). And/or watched the movie(s). And fanon builds on fanon until suddenly Tim Drake is crying because no one has ever hugged him, Cas/Steph/Duke are Sir Not Appearing in this Film, Jason is Gotham's #1 feminist, Dick is a golden retriever in human form, Damain is baby™, and Bruce would NEVER endanger his children by letting them go out and fight crime. But that happens in every fandom, to some extent.
I think it's perhaps more pronounced in DC because it's a comics fandom without any one unifying canon that most people are drawing from. For good or for ill, the Marvel fandom is typically able to circle the wagons around the MCU, with people incorporating various aspects of the 616 or Fraction's Hawkeye or whatever Spider-Man movie's come out most recently. DC doesn't have that. There's 80+ years of comics, including reboots that are supposed to make things less confusing (but YMMV on the effectiveness of that), and characterizations that change with the times; CW live-action TV shows; the Snyder-verse live-action movies; the NON-Snyder-verse live-action movies; the DCAU or Dini-verse/Timm-verse; the DC animated movies that are generally adaptations of comic storylines; the 2005 Teen Titans animated show; the 2010 Young Justice animated show; TITANS; The Batman (the animated show!); The Batman (R. Battinson!); Gotham; Smallville; Lois and Clark; etc, etc, etc.
I came to comics from the DCAU. I watched Smallville far past the point where any reasonable person would have quit. When I first watched 1978's Superman, I was confused that John Kent was dead, because he wasn't in the canons I was most familiar with. It's obviously not a 1:1 comparison, but I do think the question of "what do you want from canon" depends on what canon you're talking about.
And I don't mean to sound like I'm coming down on the side of people who are only familiar with fanon trying to argue they know the characters better than people who've actually consumed canon. But I do think DC being such a broad canon with no unifying property makes it a difficult discussion to have unless you start off by identifying the parameters.
ANYWAY, the point I've been dancing around is that there's enough canon that when someone says "MY Batman would never do that", they might be talking about their fanon or they might be talking about animated show #903 or the Tim Burton movies or whatever. Also, I had to put up with Nolan!Batman being the Batman du jour for like 10 years. It's WAFF WFA Batman's turn to be in the spotlight for a hot minute.
(Also, as greater minds than mine have pointed out, comics are, in general, a collective mythology of the modern era. And if you've ever tried to look up the One True Version of a myth, you'll know it's a frustrating exercise in futility)
*Of course, there's also a question of "what counts as a significant portion of the comics". Someone semi-recently ran a poll of "would you say you've read a lot of comics" and I was torn because I've read a lot, but in fits and spurts over the last 20 years, based on what was available at my local library or bookstore, and with nowhere near the focused attention that others have managed.
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thesummerof79 · 17 days
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Catherine Deneuve gives an extraordinary performance as the bored housewife of a surgeon, who spends her afternoons working in a brothel, in Luis Buñuel’s ‘Belle de Jour’
Release date: April 10, 1968 (USA)
Director: Luis Buñuel
Screenplay: Luis Buñuel
Distributed by: Euro International Film
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artfilmaesthetics · 11 months
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➞ ten favorite films of each decade: 1960s
10. Belle de Jour (1967) dir. Luis Buñuel
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mappingthemoon · 4 months
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Zines Read 2023
Unemployment / Aaron Lake Smith
Behind the Zines #14 / ed. Billy McCall
Zisk #31 / ed. Mike Faloon & Mike Fournier
Zisk #32: Remembering Bob Gibson / ed. Mike Faloon & Mike Fournier
Zisk #33: Bartolo Colon: Hall of Famer? / ed. Mike Faloon & Mike Fournier
Brief Text Descriptions of Everyday Events / Keith Helt
Flotation Device #18 / Keith Helt
Denacola: Menagerie / Dena Zilber
Nothing Spinning #1: Hydrogen / Lindsey Richter
Nothing Spinning #2: Helium / Lindsey Richter
Scenes from the Late Devonian Period / Lindsey Richter
Stoneybrook Looks / Lindsey E. Richter
sixteen years sober and i was thinking about relapsing / enola dismay
A Cookbook Christmas #5 / Peter & Ansley
QRK5 #6 / Ed Tillman
Save the USPS: A small business’s love letter to an essential American institution / Danny Caine
How to Resist Amazon and Why (rev. 2nd ed.) / Danny Caine
The Paruretic #1: The story of a guy who’s pee shy / Mark Cunning
The Paruretic #2: College / Mark Cunning
The Paruretic #3 Vacation / Mark Cunning
The Paruretic #4: The Search for Help / Mark Cunning
The Paruretic #5: Dating
I Could’ve Killed Alex Jones / Mark Cunning
Gut Bucket Research #10 / David Tighe
I Want an Army Out of Caves… #12/Unclassifiables #3 / ed. David Tighe
Unclassifiables #13 / ed. David Tighe
The Secret of the Moon’s Rotation #33 / ed. David Tighe
Behind the Zines #15 / ed. Billy McCall
Brides of the Mystery / Lydian Brambila
zines in libraries: collecting, cataloging, community / Zine Librarians Interest Group ; Joshua Barton, Violet Fox, Anissa Malady, Kelly McElroy, Matthew Moyer, Sarah G. Wenzel
Zine Librarians Code of Ethics Zine / Heidy Berthoud, Joshua Barton, Jeremy Brett, Lisa Darms, Violet Fox, Jenna Freedman, Jennifer LaSuprema Hecker, Lillian Karabaic, Rhonda Kauffman, Kelly McElroy, Milo Miller, Honor Moody, Jude Vachon, Madeline Veitch, Celina Williams, Kelly Wooten
Ornery Cuss / K Ratticus
Against the Logic of the Guillotine / crimethInc.
Bound to Struggle: Where Kink and Radical Politics Meet #1 / ed. simon strikeback
Bound to Struggle: Where Kink and Radical Politics Meet #2 / ed. simon strikeback
Bound to Struggle: Where Kink and Radical Politics Meet #3: Language / ed. simon strikeback
Bound to Struggle: Where Kink and Radical Politics Meet #5: Praxis / ed. simon strikeback
Men I Think Are the Same Man: Men I Have Mistaken For Each Other (and some women) / aggie
Every Thug Is a Lady: Adventures Without Gender / Julia Eff
tear the petals off of you / Julia Eff
People Like Us: David Byrne’s 1986 Cult Film True Stories as a Search for Autistic Connection / Lewis Attilio Franco
Tracing this Body: Transsexuality, pharmaceuticals & capitalism & New Flesh, New Struggles self discovery thru porn & kink / michelle o’brien
Brides of the Mystery / Lydian Brambila & Ariel Ackerly
An Otherworldly Light #1 / R. P. Schneider (ed.), ChatGPT, Stable Diffusion
An Otherworldly Light #2 / R. P. Schneider (ed.), ChatGPT, Stable Diffusion
Welcome to Our Dimension Party (2nd ed.) / Samantha Hensley
Behind the Zines #16: Zines Saved My Life! / ed. Billy McCall
Weirdo du Jour #3: “Line Cook Love” / K Ratticus
Cathode Ray Mission #1: A Horror and Sci-Fi Fanzine / K Ratticus
Cathode Ray Mission #2: A Horror and Sci-Fi Fanzine / K Ratticus
Testimony, v. 1 / ed. Ryan Avery
Postcards from Irving, v. 5 / Tyler
The Desert Sun #51 / Billy
Proof I Exist #42: Five Days in Chicago / Billy McCall
Zisk #34: If Ichiro Journaled Like Henry Rollins / ed. Mike Faloon & Mike Fournier
Selected list of zine distros and other places to find most of these titles:
Antiquated Future
Behind the Zines Distro (Billy McCall)
Bound to Struggle (simon strikeback)
Crapandemic (Julia Eff)
Dena Zilber
Flotation Device (Keith Helt)
Gut Bucket Research (David Tighe)
Honeycraft (Lindsey Richter)
Lydian Brambila
Policymaker (Mike Fournier)
Related Records (Ryan Avery)
SAMSKETCHBOOK (Sam Hensley)
Weirdo du Jour (K Ratticus)
ZineLibraries.info
PS I'm moonmoth on LibraryThing.
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alexar60 · 9 months
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Souvenirs d'autres vies
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Depuis ma plus jeune enfance, la réincarnation m’a toujours fasciné. J’avais 10 ans quand je m’y suis intéressé après avoir vu le film « Audrey Rose » avec Anthony Hopkins. C’était l’histoire d’une fille qui faisait le même cauchemar, celui de mourir brulée vive dans une voiture. Un jour, un homme prend contact avec ses parents et annonce que leur fille était la réincarnation de la sienne morte dans un accident de voiture. Comme il passait dans les dossiers de l’écran, j’avais regardé le débat qui suivit et fut fasciné d’entendre des gens parler de leur vie antérieure. Je me souviens entre autre de l’acteur Jean Le Poulain (pour ceux qui regardaient ‘au théâtre ce soir’).
J’avais une vingtaine d’années lorsqu’un ami proposa qu’on fasse une séance de régression. Nous partîmes rencontrer une de ses connaissances ayant quelques talents. Ce fut intéressant car cela marcha pour mes potes. L’un s’est vu en grognard pendant une bataille, l’autre en paysan vivant près d’un volcan en activité. Quant à moi, le médium (je ne sais pas si on les appelle comme ça) m’a prévenu que ce serait impossible. Parce qu’il sentait un blocage en mon esprit. D’après lui, j’aurais vécu quelque-chose de terrible. Il avait ajouté que je faisais partie de « ceux qui meurent dans la misère et sont reconnu tardivement pour leur œuvre »
Enfin, il me donna conseil pour essayer une pratique seule et régulière. Alors, chaque soir, je me couchais dans les meilleures conditions pour faire des régressions. Je m’allongeai sur le dos dans le noir complet. Je devais me détendre et me concentrer sur une lumière dans mon esprit, puis j’avançais vers cette lumière et je devais ouvrir une porte difficilement visible. En fait je ne me souviens pas l’avoir ouverte une fois.
Je ne sais pas si cela a réellement marché. Par contre, je me réveillais avec de sacrés rêves semblables à des épisodes de vies antérieures.
J’ai souvenir d’être à table dans une taverne. Je bois un verre avec un homme. Il sourit, il porte des cheveux longs et une petite moustache. Je ne sais pas à quelle période exactement, mais je sais que c’est un mousquetaire.
J’ai été quelqu’un sans importance, un bourgeois ou un paysan et j’ai assisté à un combat entre chevaliers en armure. Etait-ce un duel ou un tournoi ? Je ne sais pas. Ils se battaient à pieds et à l’épée.
La dernière expérience qui est apparue date d’il y a une dizaine d’années. J’étais un européen en plein XVIIIe siècle à la recherche d’une jeune femme dans un village japonais. Chose étonnante, car il me semble que le Japon était interdit aux européens durant ce siècle.
Mais celui qui m’a le plus marqué fut le souvenir d’une bataille. J’étais sur un chariot à me défendre lorsque je reçus un coup violent derrière la tête me faisant tomber au sol. Dès lors, je m’envolais et vis mon corps étendu au milieu d’autres. Je me suis senti voler au-dessus d’une forêt et j’ai vu des centaines de personnes courir et fuir la bataille. C’étaient principalement des femmes et des enfants. J’ai vu une jeune femme portant un bébé dans ses bras. En la voyant, je me suis dit qu’elle avait de l’importance pour moi.
Vingt ans plus tard, je rencontrais et sympathisais avec une femme pour qui j’eus un coup de foudre. Durant une discussion, alors que je n’avais jamais parlé de mes pseudos régressions, nous parlâmes de la réincarnation. Elle expliqua qu’une de ses amies avait des dons et lui avait racontée qu’elle était une amazone dans sa première vie. Dans sa seconde vie, elle était mariée avec son âme-sœur qui eut une mort violente. Son amie dit l’avoir vu fuir à travers une forêt en tenant sa fille dans ses bras (qui serait dans sa vie actuelle, une de ses sœurs). Son amie ajouta qu’elle louperait son âme-sœur à chaque fois qu’elle le rencontrera et qu’il finira très pauvre dans cette vie.
Son histoire me fit froid dans le dos. D’abord parce qu’entre elle et moi, l’idylle est impossible. D’ailleurs, nous ne vivons plus dans la même région. Mais aussi parce que la fin de son âme-sœur rappelle ce que m’avait dit le médium. Enfin, tout ceci n’est peut-être qu’une coïncidence, tout comme le nombre de fois que nos chemins se sont croisés. Mais là, c’est un autre sujet.
Après réflexion, j’aurais dû vous raconter que j’étais un homme préhistorique. Un jour, un extra-terrestre nous a appris à faire du feu. Pour le remercier, nous l’avons mangé. C’est pour cela que les extra-terrestres ne veulent plus se montrer. Ils ont peur qu’on recommence.  
Alex@r60 – août 2023
Photo de Philip McKay
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I would love to hear the mods top ten train media we should all be consuming if that's okay.
Well, I am no authority on what train media you "should" consume- anyone who is is probably several decades my senior and a lot more experienced with model railroading- but I can tell you some of my favorites! I'll do five fictional and five nonfictional.
Fictional:
Sunless Skies. this one is kind of cheating, but the main way the player interacts with the spooky, steampunk-y, alt-Victorian skyscape of the Reach is by driving their locomotive. it's also one of my favorite games in general, and I think a lot of people who follow this blog would adore it.
Raising Steam by Terry Pratchett. Its main train was knocked out of this pole in round one, but I'm about three quarters of the way through this book, and it's one of the few I've read that really manages to capture the feeling of steam trains. It is, of course, fantastic in many other ways, but it's a standout piece of train media all the same.
Bullet train (2022). I love dumb action movies and I love shinkansens and I love murderous women in pink. 10/10, shapes and colors the likes of which I've never seen.
the Titfield Thunderbolt (1953). unfortunately this film is from 1953 and also British, but is a great little comedy all the same, and the special effects are very impressive for the era. I especially recommend this one to enjoyers of a certain 70+-year-old massive franchise about a little blue tank engine, because there are similarities in the humor I think they would enjoy.
Tales of Terror from the Tunnel's Mouth by Chris Priestley. this is another horror thing, specifically a children's book. Its framing device is a train trip, and well it doesn't go into like, indulgent detail about the mechanics of it, good use is made of it all the same, and the stories really stuck with me-I remember some clearly and still find them scary, and it's been more than 10 years since I read the book.
non-fictional:
basically anything from Network Nathan, my train vlogger fave du jour. I really like his presentation style and charisma, and I've learned a lot from his content that I probably couldn't have picked up otherwise.
The Train Book: The Definitive Visual History from DK. this is basically a picture book for adults, going from the early age of steam to roughly the 2010s. I like it because it's broad-scope and accessible, both of which are hard to come by in rail literature.
Steaming Eccentrics: Life on the Footplate by Stan Wilson. this has the previously mentioned problem of being British and old, but is still a good account of some delightful (and probably slightly exaggerated) railway shenanigans all the same. I much prefer memoirs to history books, so if you're similar, I'd recommend this one.
Steam Railways Explained - Steam, Oil & Locomotion: Steam, Oil and Locomotion by Stan Yorke. this is a great little explainer of railways, not just locomotives. It's easy-to-read and understand, and doesn't suffer the mind-numbingly dry tone a lot of railway nonfiction does.
tie between the YouTube channels Mid Hants Railway 'The Watercress Line' and Hyce. both are educational channels about steam locomotives/railway operation, and occupy very similar spaces. The former is British, the latter is American, so the engines they work with are very different, so I feel comfortable letting them share spot.
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malice-kingdom · 2 years
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Je vais voir le film dans 10 jour (normalement) et ça m’a motivé à enfin finir une illustration.
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xenosagaepisodeone · 9 months
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I don't see why they just don't bring Jigsaw back Jason X (2001) style. you could have the Saw Victim Du Jour locked in combat with Secret Jigsaw Protege #10, and when you think they're about to win, Secret Jigsaw Protege #10 could go "heh...at your funeral...all they'll talk about is how you never Saw it coming..." and presses a button....a door opens, and out oozes Tobin Bell suspended in this obelisk of flesh and steel Tetsuo the Iron Man style (it wouldn't be Sawcore if he looked like a cyborg imo). the protagonist is dumbfounded until Jigsaw launches an appendage of fleshy steelness at him that quickly constructs a trap made out of Jigsaw's organic material. the audience would be encouraged to think of Jigsaw's resurrection as normal, and it would be framed as just another part of the marvel of modern engineering that consists the average saw trap. no other part of the film would be science fiction. Jigsaw wouldn't engage in actual pvp combat for another 2 movies, and he would have 3 boss forms (final one resembles the room from the first film). refilled my vyvanse prescription btw.
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pauline-lewis · 4 months
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Now I too can say that I've been happy
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J'aime bien, parfois, quand les films se suivent et s'emboîtent d'une manière un peu particulière. Ces dernières semaines, j'ai vu à la suite Past Lives de Celine Song, Nuits blanches de Luchino Visconti et revu Two Lovers de James Gray (je ne sais pas si parfois ça vous arrive de revoir les films et d'avoir l'impression de les redécouvrir sous un jour tout à fait nouveau comme si on vous avait remplacé les yeux, le cœur ou le cerveau — mais en y réfléchissant vous vous rendez compte que ce sont juste quinze ans de vie, de lectures, d'expériences qui ont réarrangé complètement votre manière de regarder).
Trois films, donc, qui racontent à leur manière la solitude, les amours dont on sait qu'elles n'existeront jamais, les cicatrices que laissent le passé sur le cœur et aussi une forme d'incommunicabilité qui rend mélancolique.
Je suis allée voir Past lives sans trop savoir de quoi il en retournait, j'étais intriguée par la hype. J'ai été surprise, donc, des émotions très fortes que le film faisait parfois naître en moi. Il a une façon très juste de raconter ces relations à distance qui se cristallisent autour de conversations qui remplissent cette solitude bizarre qui a pour moi été synonyme de la fin de l'adolescence. Le film retrace donc l'histoire d'une jeune fille qui quitte la Corée avec ses parents alors qu'elle n'a qu'une petite dizaine d'années et qui se retrouve des années plus tard à discuter en ligne puis sur Skype avec son crush de l'époque. Et puis iels arrêtent de se parler, les années passent, chacun rencontre quelqu'un d'autre, vit sa vie. Et, encore dix ans plus tard, le contact est renoué. Celine Song a une manière vraiment très douce de filmer le léger malaise ces retrouvailles, on peut presque voir se balader à côté des deux ami·es le fantôme de celleux qu'iels ont été. À 10 ans, à 20 ans. Elle rend palpable le temps qui passe et ce qu'il nous fait. J'ai adoré que dans l'invisible, dans les silences, flottent les années, les expériences partagées mais aussi tous les instants que l'on a raté de l'autre. Il y a une scène assez magnifique dans laquelle l'héroïne discute avec son mari et ils se demandent ce qu'il se serait passé s'ils ne s'étaient jamais rencontrés. Ils délient, comme ça, par les mots, tout ce qu'ils ont noué ensemble. J'ai moi-même eu cette conversation plusieurs fois, cette conversation qui nous met au bord d'un précipice, qui nous donne un vertige.
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Et puis quelques jours plus tard j'ai découvert Nuits blanches de Visconti et je pense que cela faisait quelques temps que je n'avais pas aimé un film aussi fort. Adapté d'une nouvelle de Dostoïevski, Nuits blanches raconte l'histoire d'un homme très seul, Mario, incarné par Marcello Mastroianni (définitivement l'un de mes acteurs préférés) qui, alors qu'il erre dans les rues de la ville où il vient d'emménager, croise le chemin d'une jeune femme un peu perdue. Tout le film se passe le soir et cultive ce sentiment d'entre-deux : entre la nuit et le jour, entre la fiction et la réalité, entre la vérité et le mensonge. La jeune fille dont Mario est amoureux en aime un autre : celui qui l'a elle-même sortie de la solitude et d'une famille qui contrôle ses moindres faits et gestes (elle raconte dans un rire triste que sa grand-mère aveugle attache sa jupe à la sienne avec une épingle à nourrice). Il lui a promis de revenir la chercher et elle l'attend, fébrile, comme au bord de la folie.
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Comme dans Two Lovers et dans Past Lives, les relations se répondent mais ne semblent jamais parfaitement alignées. Mario se persuade qu'il est amoureux et se jette à corps perdu dans cette relation qui semble pourtant vouée à l'échec, tant le fantôme du précédent amant (qui, en plus, est incarné par Jean Marais, forcément ça en jette) prend de la place entre elleux. Dans une scène vraiment magnifique, Mario aide Natalia à écrire une lettre d'amour pour cet autre homme et il a l'air de penser que ces mots d'affection pourront peut-être, par ricochet, s'adresser à lui. (Il m'est arrivé de conseiller des chansons d'amour à faire écouter à une autre et d'espérer que la même illusion se produirait) Ils se baladent le long du canal, dans la brume, vont danser. Mario veut y croire, espère jusqu'au bout l'absence de ce deuxième homme qui n'a pas de prénom. Rien ne peut lui arriver puisqu'il sait désormais qu'il peut être heureux. Il est beaucoup question dans le film d'un amour idéalisé, rêvé et de la façon dont il se mesure à la réalité. Une femme qui aime un homme dont elle garde un souvenir qui semble vague, un homme qui tombe amoureux d'une image dans la brume. J'ai évidemment adoré le décor fabriqué à Cinecittà qui donne aux éclairages de nuit un aspect parfaitement irréel — je crois que j'aime le cinéma quand il a cette fausseté là et qu'il sait s'en servir et en jouer.
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Je l'ignorais lorsque j'ai vu le film à sa sortie mais Two Lovers de James Gray est aussi fortement inspiré de la même nouvelle de Dostoievski ("J'ai trouvé cette nouvelle très émouvante. Cet homme souffre de toute évidence d'une sorte de trouble psychologique, mais l'histoire se penche avant tout sur son rapport à l'amour."). Quand je l'ai vu la première fois il semblait me dire qu'il existait deux choix dans la vie, l'un de la sagesse et un de l'aventure. La brune, la blonde. Quand je l'ai revu la semaine dernière il me semblait bien plus profond : j'y ai vu les souffrances des un·es et des autres, le poids de la famille contre un certain désir d'émancipation, la possibilité de la fuite, une violence de classe aussi (dans la scène, cruelle, du restaurant). J'y ai vu de nombreux parallèles avec le film de Visconti (Two Lovers aussi se passe surtout de nuit) même cette scène de l'opéra qui se déroule dans Two Lovers presque hors champ (le personnage de Gwyneth Paltrow est invitée par son amant à en écouter en live tandis que celui de Joaquin Phoenix écoute un CD des plus grandes arias chez lui) et qui est celle de la cristallisation émotionnelle dans Nuits Blanches — Natalia y est emmenée avec sa grand-mère par son amant et elle en profite pour se rapprocher de lui. C'est la scène de la véritable naissance du désir, de la signature d'un pacte silencieux. C'est aussi, dans les deux cas, une scène d'éloignement. Il y a quelque chose qui, avec le temps, m'a touchée d'une manière très différente dans le film, peut-être dans une forme d'incommunicabilité. Il m'est apparu qu'il ne s'agissait pas tant d'une question de "choix" de vie que de questionner une vision de l'amour. J'ai été touchée par la manière dont le personnage principal cherche une vérité pourtant impossible à trouver dans le flou des sentiments, dont il pense que l'amour va le réparer. Peut-être, me suis-je dit en le terminant, que tous les films que j'ai aimé dans ma vie mériteraient que je les revois ne serait-ce que pour que j'ai l'occasion de constater ce que le temps leur a fait et a fait à mon regard. Voilà une résolution comme une autre pour 2024 !
(Si vous êtes arrivés jusque là je vous recommande fortement la BO de Past Lives composée par deux membres de Grizzly Bear, Christopher Bear et Daniel Rossen, et qui est sublime ! Elle est partie direct dans ma playlist "musique pour écrire").
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chifourmi · 4 months
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J'ai regardé le film "le cercle des neiges" qui parle du "miracle des Andes", une histoire vraie complètement folle. Je suis en hyperfixation sur cette histoire. TOUT est dingue. Le froid glacial dans lequel les survivants du crash ont vécu, être au milieu de nulle part et invisibles aux yeux des secours, finir par manger les corps des morts pour survivre, l'avalanche qui les a ensevelis sous la neige comme si c'était pas déjà assez compliqué de survivre jusque là, la randonnée de 10 jours qu'ont fait 2 d'entre eux dans la cordillère des Andes pour essayer de trouver du secours, le fait qu'ils aient réussi à trouver quelqu'un au milieu de nulle part!! 72 jours de calvaire. 16 survivants sur 45 passagers au départ. C'est OUF.
(08/01/2024)
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e642 · 4 months
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En 2023 j'ai...
j'ai rencontré une personne, qui au début, n'avait pas vocation à devenir quelqu'un pour moi
j'ai appris à revivre à deux, à faire des concessions, à m'intéresser à l'autre, à ses journées, à aller plus loin que juste ken, me rhabiller et partir
j'ai obtenu une licence en sciences de la vie option maths et physiques appliquées après trois années de galère, de doute et de dégout pour les études, sans mention évidemment
je me suis baignée tous les mois, sans exception, sauf celui de décembre et je le regrette
j'ai arrêté de me mettre caisses sur caisses, en fait, j'ai même arrêté de boire tout court
j'ai pas repris la fumette mais j'ai fait un super space cake, et je me suis toujours dit que ça ne comptait pas comme une reprise si je n'avait fait que manger, elle est loin l'époque des 6 joints par jour
je ne me suis pas coupée, c'est la première année depuis la 5e je crois, soit 10 piges que ça durait presque, j'en pense rien, je souffre toujours de ce manque, et je crois que je ne serais jamais guérie de cette addiction
j'ai eu le code, puis j'ai appris à conduire, plus ou moins bien et sans savoir me garer mais je finirai bien par le passer
j'ai eu une pyélonéphrite qui m'a mise à terre, j'ai cru que mon rein allait éclater mais j'ai eu de la morphine à la fac, quel flex
je n'ai eu aucun master, je n'ai même pas été sur liste d'attente d'une seule fac malgré toutes mes demandes
j'ai dû trouver un plan b, déménager de mon havre de paix et partir dans une grande ville pour prendre en route d'autres études qui me font tout autant galérer mais juste différemment
j'ai assisté au 3e cancer du sein de ma mère, je suis allée la voir à l'hôpital, j'ai essayé de l'aider comme je pouvais en sachant que je en comprendrai pas son mal être
je suis partie une semaine en vacances avec mon mec dans les Cévennes et ça ma fait un bien fou, j'aurais voulu y vivre
je me suis faite tromper et ça m'a beaucoup impactée, ça ne m'a pas fait me questionner sur ma valeur, en revanche, ça m'a fait me questionner sur la valeur des relations et des interactions sociales
j'ai jamais aussi bien fait l'amour et aussi été épanouie sexuellement, une vraie révélation cette année pour ça
j'ai expérimenté une autre sorte de solitude et de fragilité, toutes deux parfaitement meurtrières
j'ai fait très peu d'effort pour maintenir les liens avec les personnes qui sont dans ma vie, à tel point, que je ne crois pas avoir réellement d'amis, juste des gens avec qui je m'entends plus ou moins bien
j'ai fini mon deuil amoureux à tel point que j'ai eu du mal à accepter que je pouvais vraiment penser à personne, que personne ne pouvait me manquer, que je ne regrettais plus rien, que je n'y pensais plus, que j'étais en paix, que c'est comme si ça n'avait jamais existé
j'ai lâché la course et le yoga et ça m'a rendue triste
j'ai vu plus de 100 films, l'écrasante majorité, accompagnée par lui
j'ai régressé, je me suis détestée, j'ai culpabilisé, j'ai pleuré, j'ai mal dormi, j'ai eu du mal, j'ai tremblé, j'ai perdu pied
j'ai pas vomi, une année de plus, yeees
je me suis rendue compte, cette année plus que les autres, qu'il faudrait commencer à sérieusement se bouger le cul si je veux éviter de me bouffer une voiture dans 2 ans
j'ai skié et j'ai détesté ça mais j'ai vu la neige tomber et ça m'a apaisée
je n'ai pas vu de psy
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Écrire comme Nathalie Sarraute
Après avoir suivi la routine d'écriture très casanière de Susan Sontag, il était temps d'écrire dans un hors de soi, de rendre son bureau d'écrivain toujours plus nomade. C'est pourquoi j'ai choisi, pendant une journée, de m'essayer à la routine d'écriture de Nathalie Sarraute.
Selon la BNF,
C’est sans doute au cours de la deuxième guerre mondiale – parce qu’à l’époque il s’agissait des rares lieux chauffés en permanence – que Sarraute conçut le rituel d’écriture qu’elle suivit presque jusqu’à sa mort, à 99 ans. Tous les matins, même le dimanche, elle se rendait à un café, « Le Marceau », avenue Marceau, à cinq minutes à pied de chez elle. Elle s’asseyait toujours à la même table et se faisait servir une tasse de café et un pot d’eau chaude. Elle se munissait de feuilles volantes, de ses cahiers de brouillon et de deux stylos feutres, au cas où l’un d’eux viendrait à lui faire défaut. Le café était tenu par des Libanais et les conversations en arabe, qu’elle ne comprenait pas, lui permettaient paradoxalement de se concentrer. Dans ce brouhaha ambiant, elle pouvait sans déranger murmurer ce qu’elle était en train d’écrire.
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Pour commencer à écrire, je me suis donc rendue dans la matinée dans un café non loin de chez moi, je me suis assise devant une fenêtre et j'ai pris un thé (évidemment). J'avais plusieurs objectifs d'écriture ce matin-là : écrire un peu dans mon journal, faire de l'écriture automatique puis me concentrer sur un appel à textes en anglais. Le tout sur papier, puisque Nathalie Sarraute écrivait sur feuilles.
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J'ai passé une dizaine de minutes sur mon journal, comme un échauffement. Puis, j'ai utilisé une autre de mes méthodes "d'inspiration" pour lancer une session d'écriture automatique : j'ai tiré au hasard une carte dans mon jeu de tarot (j'utilise Le Tarot surréaliste) et noté sa signification. Je suis tombée ce jour-là sur le 10 de bâtons, la suite des bâtons représentant la folie et le 10, selon Massimiliano Filadoro, le Blanc-Seing. J'ai pris quelques notes sur ce que ls significations données m'inspiraient, puis j'ai amorcé un récit.
Finalement, cette histoire m'a semblée parfaite pour intégrer mon recueil de nouvelles en cours d'écriture. J'en ai rédigé une page, puis j'ai échaffaudé un plan narratif assez vague pour me permettre une certaine liberté dans la rédaction. En tout, j'ai passé une heure sur ce début de nouvelle.
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J'ai terminé cette matinée d'écriture en me concentrant sur un appel à textes, celui du tout nouveau magazine littéraire & artistique Nowhere Girl Collective, fondé par Dakota Warren. Le thème de l'appel à textes de novembre est ouroboros, un symbole cyclique qui renvoie à l'auto-manducation, à l'autodestruction et au cycle de la vie. À partir de ce sujet, j'ai rédigé le premier jet d'un poème :
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Ayant rempli tous mes objectifs d'écriture pour la journée, je me suis alors rendue au cinéma pour voir Le Règne animal, réalisé par Thomas Cailley. La question du devenir-animal y rejoint celle du devenir soi et du coming of age, mêlant ainsi réflexion sur l'adolescence et, plus généralement, sur la nature humaine. J'ai beaucoup aimé ce film, très bien réalisé et qui aborde avec justesse la notion de deuil.
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Alors, plutôt Susan Sontag ou Nathalie Sarraute ?
Pour ma part, la routine de Sarraute m'a complétement séduite, et m'a qui plus est permise de trouver un café près de chez moi, parfait pour aller écrire dans un équilibré mélange de bruits ambiants et de silence, de mouvement et de tranquillité. Mes productions m'ont beaucoup plus plues que celles écrites la semaine dernière, dont je me suis très rapidement détachée ; j'ai amorcé une nouvelle qui me plaît bien plus que la précédente et je suis pour l'instant relativement satisfaite du poème écrit pour l'appel à textes.
Sur ce, l'on se retrouvera dans un prochain article.
Littérairement vôtre,
Ève
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