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#Pas touche le JDD
micmacplanet · 11 months
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Pas touche le JDD
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ambipolis · 3 months
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Lundi 18 mars 2024
Premier round de la campagne pour les élections européennes 
C’est le président de la République qui est venu au Salon de l’agriculture pour inaugurer... le lancement de la campagne pour les élections Européennes et son « cirque médiatique » dénoncé par le Premier ministre Gabriel Attal. 
Il n’a pas attendu la désignation et les premières prises de parole balbutiante de Valérie Hayer, tête de liste de la majorité présidentielle, pour fixer la feuille de route : accuser le RN de tous les maux en le faisant passer selon l’expression de Luc Ferry pour ce qu’il n’est pas et non pour ce qu’il est ; à savoir le complice de Poutine et favorable au Frexit. Un moyen détourné d’éviter de défendre le bilan et de la commission de l’Union européenne.
Acte 2 de la campagne de désinformation : le meeting du RN le dimanche 3 mars à Marseille. Jordan Bardella a accusé Emmanuel Macron d’être « le grand effaceur » parce qu’il aurait effacé la France en Europe. Pas totalement faux, mais un peu exagéré, comme de prétendre que l’Europe attend le RN et va revivre grâce au RN. Propos d’estrade : avec le RN au pouvoir la France protégera ses frontières et la naïveté sera terminée !
On attendait donc après ce jeu de dupes à deux l’acte 3 avec le premier meeting de Valérie Hayer le samedi 9 et surtout le meeting de Marion Maréchal et Eric Zemour le dimanche 10. Rien de particulier pour le meeting du 9 dans le droit fil de la feuille de route du président si ce n’est que Valérie Hayer a affirmé, et donc reconnu, qu’elle faisait partie de la coalition pro-Ursula von der Leyen !
En revanche le meeting de Reconquête au Dôme de Paris - Palais des Sports a permis  à Marion Maréchal, Guillaume Peltier, Nicolas Bay et Eric Zemmour de rappeler que ce n’est pas le PPE duquel font partie les Républicains, la majorité présidentielle, les socialistes et les verts qui permettra un changement de politique sans Ursula von der Leyen, ni la formation à laquelle est rattachée le RN si elle ne s’allie pas avec la formation qui regroupe déjà le parti de Giorgia Meloni, les partis polonais et hongrois, le parti VOX espagnol rejoints par les députés européens de la liste Reconquête ; encore faut-il que la liste Reconquête conduite par Marion Maréchal  dépasse la barre des 5%.
Marion Maréchal y croit en dévoilant le slogan  Marion ! La France fière, en commençant son discours avec un autre slogan Touche pas à ma fille, puis en continuant avec un troisième Ni soumission, ni conversion, en rappelant le slogan d’une association subventionnée par l’Union européenne « La joie est dans le dans le djihad », en finissant par un appel à Marine et Jordan adversaires complémentaires, mais pas ennemis.
Eric Zemmour avait auparavant préparé le terrain en déclarant aux sympathisants LR et RN : « On vous aime. » Son slogan « Ne les laissons pas remplacer l'Europe. Ne les laissons pas assassiner Mozart. » Il a développé les raisons de voter pour la liste conduite par Marion Maréchal.
Il faut lire et relire l’interview d’Eric Zemmour dans le JDD du dimanche 10 avec deux phrases-choc : « Macron ne veut pas faire peur à Poutine, mais aux Français… Macron-Le Pen, c’est le contraire d’un duel : c’est un duo. »
Le président Emmanuel Macron et le Premier ministre Gabriel Attal, à défaut de Valérie Hayer, vont-ils comprendre que la progression des intentions de vote en faveur de Reconquête est le seul moyen de faire baisser significativement le score du RN et qu’ils feraient mieux de s’attaquer aux listes de la Nupes en faveur d’une Europe islamo-gauchiste qui recherche les voix de pro-Hamas.
Ce sont comme toujours les Français qui trancheront.
François BAUDILLON *
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claudehenrion · 3 years
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Des sondages inquiétants... qui rassurent !
  Nous parlions la semaine dernière du sondage fait fin février par le Cevipof (centre de recherche de Sciences Po), par trois centres de réflexion (l'Institut Montaigne, la Fondation Jean Jaurès et la Fondation pour l’innovation politique) et par le Conseil économique et social (CESE), d’après lequel 60% de français sont ''assez ou tout à fait d’accord'' avec le fait qu’il y ait ''trop d’immigrés'' en France (la même question donnait 49% en 2009, 29% en 2015), comme les allemands et les italiens (score à peine plus faible au Royaume-Uni), et 44 % des français sondés (+ 6 points) contre 19 % (- 4 points) pensent qu’il faut ''davantage protéger le pays que l’ouvrir'', sur le plan migratoire (63 %), les ''ni... ni...'' se comptant 34 % (- 3 points en un an).
 Depuis cette date, donc en moins d'un mois et demi, les choses ne se sont pas arrangées. Un sondage JDD-Sud Radio d'avant-hier nous apprend (ou nous confirme, tant le pire est de plus en plus souvent... le plus probable) que 66 % des français disent ''ne plus se sentir chez eux comme avant'' (81 % pour les électeurs du Rassemblement National), que 75 % estiment que ''la France est en déclin'' (c'est 91 %, au RN !). Les sondés déclarent à 78 % que ''la France est un pays de culture chrétienne''... ce qui démontre que tous les efforts des puissants en place pour faire croire le contraire n’ont servi à rien : la vérité reste ''la'' référence, et la France, toujours pleine de bon sens, se rend compte que ses élites (indignes d'elle) se trompent en croyant gagner un peu de paix au prix de l'abandon de l'essentiel...
 Les sondages sur l’immigration continuent imperturbablement à souligner une augmentation régulière d’une majorité de français hostiles aux vagues successives qui esquintent notre société. Sachant que les Gouvernants ferment les yeux et se refusent à tout référendum sur ce sujet pourtant vital, (quand ils ne cèdent pas aux sirènes de ces mouvements démographiques qui détruisent en profondeur et la composition et la structure de la société française), les sondages restent, bien plus que les élections --dont les gens se détournent--, la seule façon de s’exprimer sur ce sujet douloureux. Les électeurs ont compris que notre démocratie n'est plus que ''nominative et déclarative'' : elle est présente dans le discours officiel... mais c'est vraiment l’ultime endroit où on trouve quelque manifestation de son ‘’avoir été’’ ! 
 Ces sondages révèlent que 41% des français expriment de la lassitude, 31% de la morosité, 37% estiment que leur niveau de vie s’est dégradé et 55% estiment que la démocratie ne fonctionne pas bien en France. En détails, 59% éprouvent de la défiance pour le Président, 61% pour le Gouvernement, 57% pour l’Assemblée nationale (NDLR : j'aurais pensé davantage... càd : moins !), et 80% partagent l’idée que le Gouvernement ne se préoccupe pas d’eux. Résultat : 77% des sondés ont des sentiments négatifs vis à vis de la politique. Les partis politiques, puis les réseaux sociaux, les médias, les responsables religieux et les syndicats sont les 5 catégories de population en qui les sondés ont le moins confiance (ce qui devrait permettre de réduire considérablement leur temps d'occupation des médias et des petits écrans : on leur donne beaucoup trop de place, au vu de ce qu’ils sont !)
 De manière plus surprenante dans la situation actuelle, et même si 54% des sondés souhaitent davantage de liberté, 68% disent avoir encore le contrôle de leur avenir et de leurs libertés, ce qui est aux antipodes de toute réalité : on a du mal à comprendre cette réponse. En revanche, 65 % des Français font confiance à leur maire (+2 points), 51 % à leurs conseillers régionaux (+7 points), 50 % à leurs conseillers généraux ou départementaux (+5 points), et la famille à 94%, reste de loin la valeur la plus sûre (confinement, couvre-feu et autres idées technocratiques obligent) : ils ont redécouvert où étaient les structures solides... et où, celles qui font de l’esbroufe.  Mais tout en mettant en doute le niveau pour le moins défaillant de notre démocratie (voir plus haut), 94% des sondés plébiscitent notre système démocratique, même si 47% se disent favorables à un gouvernement d’experts... certains pensant donc une chose et son contraire. Mais bon ! On est en France !
 Au niveau de l'Europe, 56% des européens sondés voudraient que leurs pays soient plus fermés sur le plan migratoire et 62% pensent que l’Islam n’est pas compatible avec les valeurs de la République.... mais, en contradiction avec ce chiffre, 50% des sondés pensent que l’immigration pourrait être une source (?) d’enrichissement culturel (61% au Royaume-Uni)... Allez comprendre ! Plus grave, 53% des sondés estiment qu’ils vivent dans un pays qui n’est qu’un ensemble de communautés qui vivent les unes à côté des autres. Seuls les Italiens estiment (à 53%) être une nation unie, alors que 45% des sondés français ont le sentiment de n’appartenir à aucune communauté. En ce qui concerne l'UE, 45% pensent que l’Union est ‘’une bonne chose’’ et 22%, une mauvaise, et ces chiffres sont une autre source d'étonnement. Un détail croustillant : pour 54% des sondés, le vote est le moyen d’expression le plus efficace, mais 25% préfèrent le boycott, 21% la manifestation, 21% la grève et 10% la désobéissance civile (ce qui est énorme).
 Retour en France : une majorité de 58% des sondés estime que la crise du Covid-19 est mal gérée par les autorités. 49% (contre 48 !) ne font pas confiance au Gouvernement et 42% pensent que la crise sanitaire permet au gouvernement de surveiller et de contrôler les citoyens ! Plus grave encore, 36% des sondés pensent qu’est très probable une collusion entre le ministère de la Santé et des laboratoires pharmaceutiques, sur les vaccins  On comprend que, à la vue de ce sondage, certains ministres aient pu évoquer un risque de chaos post pandémie. Selon une indiscrétion du Canard Enchaîné de ce 24 février, la très gauchisante Marlène Schiappa aurait avoué redouter que ''l’après-Covid va tourner au cataclysme, et la France va plonger dans le chaos. Ce qui fait si peur à notre pétroleuse ministérielle ? ''Les gens qui vont se lâcher'' ! Et le palmipède ''soft-trotskyste'' de préciser qu'elle aurait annoncé des ''comas éthyliques'', des viols, des violences en tout genre, des débordements permanents et une prolifération d'affrontements''.
 Sur le chapitre très actuel des rapports entre la population et les forces de l'ordre, 84% des sondés pensent que c'est la police qui est la cible d’insultes et d’agressions, 83% disent qu’elle n’a pas assez de moyens, 71% reconnaissent qu’elle est efficace, compétente et honnête, et 64% qu’elle traite les gens avec respect, y compris les quelque 21% des sondés qui ont récemment été en contact avec elles (pour un contrôle routier ou un dépôt de plainte, par exemple)... ce qui n’a rien à voir avec tout ce que l’on peut entendre dans la presse main-stream, (comme s’en plaignait il y a peu un responsable policier de ''Touche pas à mon flic''). Et à propos du racisme dans la Police, 67% sondés estiment qu’il n y a ni plus, ni moins de racisme dans la police qu’ailleurs... ce qui permet de remettre à leur place les tenants de toutes les théories du genre ‘’ séparatistes’’ qui, si on en croyait la presse, seraient partagées par une partie importante de la population...
Tout n'est pas foutu : le bon sens est toujours un trait de l'esprit français !
H-Cl.
PS -- Puisque les dates de vacances ont été chamboulées pour permettre aux grands hommes (qui sont parfois des femmes) qui nous dirigent de mesurer leur dépendance à l’impondérable, nous devrions interrompre nos échanges à partir de demain. Lors des deux derniers confinements, de nombreux lecteurs avaient demandé que ces ''billets'' continuent de paraître. Que va-t-on faire, cette fois ?      (1)- On arrête, comme c'est prévu dans le ''cahier des charges '' de ce Blog ?        (2)- On continue, au même rythme (un peu stressant pour moi, mais bon...)          (3)- On ralentit le rythme, pour 2 semaines (les lundi, mercredi, vendredi) ?  
Réponse ''asap'' pour pouvoir accorder nos violons. Et merci d'avance...
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reseau-actu · 5 years
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Dans une interview accordée au JDD , l’animateur a convié le président de la République sur le plateau de son émission hebdomadaire. Vendredi, le débat coanimé avec Marlène Schiappa sur C8 autour des «gilets jaunes» a rassemblé 1,09 million de téléspectateurs, un record d’audience pour le programme.
Cyril Hanouna, chroniqueur politique? Après le succès du grand débat autour des gilets jaunes dans Balance ton post! vendredi soir, l’animateur de 44 ans se verrait bien trouver une place entre Léa Salamé et Jean-Michel Apathie dans le paysage médiatique, à en croire ses déclarations dans le JDD. Dans une interview accordée à nos confrères dimanche, le présentateur de C8 a invité Emmanuel Macron sur le plateau de son émission.
» LIRE AUSSI - Hanouna, casque bleu télévisuel dans le conflit des gilets jaunes
» LIRE AUSSI - Schiappa chez Hanouna: «Une émission où l’on verse des nouilles dans le slip d’un chroniqueur!»
«Je lui lance une invitation dans Balance ton post!, et j’espère avant les européennes», a-t-il déclaré. «Durant la présidentielle, je l’avais aussi interpellé, au culot, près de TF1. J’essaie de me servir de cette accroche pour que les Français puissent lui adresser des messages via mes émissions», a précisé l’animateur de Touche pas à mon poste. «J’ai choisi de mettre la popularité de mes émissions au service des Français. De profiter de leur puissance pour amener sur mon plateau des politiques qui acceptent de dialoguer avec cette France dite des ronds-points», a également ajouté Cyril Hanouna.
«J’ai choisi de mettre la popularité de mes émissions au service des Français. De profiter de leur puissance pour amener sur mon plateau des politiques qui acceptent de dialoguer avec cette France dite des ronds-points»
Cyril Hanouna au JDD
Vendredi soir, il avait présenté une émission spéciale consacrée à un débat autour des «gilets jaunes». Coanimé avec Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’Égalité homme-femme, le programme a été suivi par 1,09 million de téléspectateurs, un record d’audience pour l’émission hebdomadaire.
» LIRE AUSSI - «Grand débat»: Marlène Schiappa et Cyril Hanouna font émerger 7 propositions
«Depuis quelque temps, il y a une défiance, voire violence entre certains Français et les responsables politiques, les médias. On l’a vu partout, le dialogue est totalement rompu. Vendredi, nous avons permis de le renouer», s’est félicité le présentateur, qui promet de «répéter ce dispositif» à l’approche des élections européennes. «Balance ton post! sera l’un des acteurs médiatiques de cette campagne, et je compte en faire l’un des grands rendez-vous de débat du printemps», a-t-il promis.
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azveille · 5 years
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Opinion | La France, malade de son système de santé
La perception est une réalité en politique. À la veille des élections municipales, des régionales et des présidentielles de 2022 en ligne de mire, l’exécutif est obsédé par la perception que le pays a des réformes en cours. (Par Jeannick Tarrière, présidente du comité scientifique du CRAPS)
En pleine contestation sociale des gilets jaunes, en février 2019, Edouard Philippe a écrit à ses ministres pour leur demander, de s’impliquer personnellement dans la mise en œuvre des réformes et particulièrement celles appelées « objets de la vie quotidienne », qui produiront un « effet concret sur la vie des Français ». Il s’agit de montrer aux Français que leur vie quotidienne est en train de changer. Un décret en septembre dernier, est venu adjoindre à chaque ministre, un conseiller « delivery unit » chargé de veiller à la bonne exécution des réformes et à leur traduction dans la vie quotidienne.
La santé touche le quotidien de l’ensemble des français : avoir un médecin traitant, obtenir rapidement un rendez-vous, accéder à un diagnostic, à des soins médicaux spécialisés dans un délai approprié à leurs besoins, assurer le retour ou le maintien à domicile, prévenir. Autant d’attentes qui doivent être satisfaites au même niveau de qualité sur l’ensemble de notre territoire.
Interrogées sur les sujets à prioriser pour les mois qui viennent, 82 % des personnes ont mis la santé comme sujet prioritaire*. Ils sont de plus en plus nombreux à éprouver les failles du système, au quotidien. En France, 20 millions de personnes sont atteintes d’une maladie chronique comme le diabète, l’insuffisance rénale chronique terminale ou une pathologie respiratoire chronique (asthme, BPCO). Le nombre de consultations en ville disponibles de médecins généralistes a baissé de 15 % en 15 ans, alors même que la population vieillissait, que l'accès aux spécialistes est devenu de plus en plus difficile. Les cabinets médicaux comme les services d'urgence ou les établissements médico-sociaux sont saturés.
Les professionnels de santé sont épuisés. Alors que d’ordinaire, ils font preuve d’une résilience remarquable, ils sont en colère et défendent une certaine idée de leur métier. D’une bataille sociale, ils en ont fait une bataille politique celle du soin, qui relayée par l’opinion publique, sera au cœur de l’acte II du quinquennat.
De nouveau, la peur de la rue, oblige le Gouvernement à délivrer dans l’urgence. En 25 ans, 42 titulaires du poste de ministre de la santé se sont succédés et autant de réformes ont été portées par les uns et par les autres. Emmanuel Macron, lui-même, a inscrit à l’agenda de la XV ème législature une vaste réforme systémique de l’organisation du système de santé, qui ne figurait pas dans son programme.
Si Molière réapparaissait, au moment du 400 ème anniversaire de sa naissance, il ne prendrait plus comme objet de satire les médecins mais critiquerait le « galimatias » et le verbiage des « imperium d’autorités dégradées et de personnalités faibles » qui ont inspiré ce champ de réformes.
Le champ de réformes des 20 dernières années a miné la vocation de nos soignants. Il aura fallu attendre la rentrée 2019 pour s’apercevoir que pour soigner, il faut un médecin, des professionnels de santé. Comme disait Montesquieu, “Ce n'est pas les médecins qui nous manquent, c'est la médecine. ”. Le soin n’est pas seulement, un acte technique, c’est le premier acte de solidarité. Dans un contexte qu’il sait inflammable, le Président, déterminé à poursuivre les réformes, cherche à désamorcer les conflits et se prépare à jouer la carte de l’État protecteur.
Le système de santé est un pilier de l’État-providence. Or, justement parce que notre système fait partie de notre patrimoine, nous devons l’adapter aux nécessités de notre temps. À cet égard, Pierre Laroque rappelait fort à propos, qu’aucune organisation de la Sécurité sociale n’est viable si elle ne répond pas aux traditions nationales, si elle ne répond pas aux conditions psychologiques et économiques du pays.
Il est temps d’admettre que sur nos sujets de santé et de Protection sociale, il nous faut réarmer le présent comme dirait Pierre Rosanvallon. L'impuissance naît de l'impensée.
Parce que c’est ce qu’attendent nos concitoyens. Parce que désormais, « la Sécurité sociale fait partie de l’identité de la France et du patrimoine des français. Elle a sa place dans notre Histoire, comme dans notre quotidien. Elle exprime notre génie national » **. Ensuite, parce que c’est ce qu’on attend d’une grande nation et c’est ce que nous devons aussi bien aux patients qu’à celles et ceux qui ont dédié leur vie aux soins de l’autre.
Jeannick Tarrière, Présidente du Comité scientifique du Cercle de Recherche et d’Analyse sur la Protection Sociale
*Sondage IFOP pour le JDD réalisé les 24 et 25 octobre 2019 
**Prononcé du Discours Agnés Buzyn pour les 50 ans de la Sécurité sociale
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equipedefranceinfo · 6 years
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[JDD #6] En marche pour la Coupe du monde
  Samedi 2 juin. Difficile de couper avec le reste du monde quand le reste du monde apprend le départ de Zidane du Real. Il est fort, Zizou. Il a déjà démontré sa capacité à prendre le bon poste au bon moment, il démontre qu'il sait aussi quand le quitter. Dire que tout le monde croyait que c'était Lolo qui était intelligent. Sélectionneur, il a ses chances. Soit on se plante et le poste est à lui, soit on gagne la Coupe du monde et je le lui laisse. S'il en veut encore.
  Le déplacement à Nice s'est passé sans incident, à part quand Mendy a fait disjoncter le portique de sécurité à Roissy. Le personnel n'était pas au bout de ses surprises, il y a eu plusieurs évanouissements quand Benjamin a dû ouvrir sa jambe pour dévoiler l'armature en titane et les servomoteurs. Ils ont fini par le laisser passer, mais ça a été limite parce qu'en plus, son taux de radioactivité dépassait les normes.
  3-1 contre l'Italie sans se forcer ni se blesser, je considère qu'on a rempli le contrat. Mais on est de nouveau revenus sur le terrain totalement apathiques, il faut vraiment interdire à Hugo et Raphaël de prendre la parole à la mi-temps. Les autres les surnomment Lexomil et Xanax: à administrer aux points presse, pas dans le vestiaire. Sinon, je ne sais pas ce qui se passe, mais j'ai trouvé qu'on aurait dû marquer plus. J'ai des envies de 5-2 en ce moment, je ne me reconnais plus.
  Mardi 5 juin. J'appréhendais le déjeuner avec Macron. Il continue à m'accabler de sms m'expliquant comment faire jouer Thauvin (comme si j'avais l'intention de faire jouer Thauvin), après m'avoir gratifié de ses conseils pour la liste des 23. Quand je vois son conseil des ministres, je doute pourtant de son expertise en matière de casting. Hollande, au moins, il n'essayait pas de m'expliquer mon job – il avait plutôt besoin qu'on lui explique le sien.
        J'avais prévenu: quand il vous serre la main, retirez-la tout de suite, sinon il la garde un quart d'heure. On leur avait montré, à la vidéo, sa technique d'immobilisation avec sa main gauche qui serre le bras au-dessus du coude. Eh bien ça n'a pas loupé, Djibril s'est fait prendre dès la 2e minute. L'après-midi à l'entraînement, il vrillait toutes ses touches.
  Les gars étaient contents. Le "président des riches", c'est un peu leur président. Ils ont été plus distants avec madame, on n'aurait pas dû leur dire qu'elle était prof de français. Mais au moment du dessert, le discours présidentiel a suscité le malaise. La disruption, à des footballeurs, ça évoque une blessure, et dans le domaine des phrases creuses et du jargon marketing, leur équipementier est meilleur. Il y a eu un moment de flottement à la fin, quand personne n'a compris qu'il fallait applaudir. Même la salade de fruits était gênée. .
    ÉPISODES PRÉCÉDENTS [JDD #1] Trois messages et un enterrement [JDD #2] Combustion interne [JDD #3&4] Mises en place [JDD #5] Professor X [JDD #6] En marche pour la Coupe du monde
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antikorg · 7 years
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UNEF (JDD) | Npa29
UNEF (JDD) | Npa29
[ad_1]NPA 29, 2017-09-12 15:20:56 Union dans la rue, lutte d’influence en interne. Pour mardi, le mot d’ordre est clair : le syndicat étudiant Unef appelle à manifester avec la CGT. « La réforme du Code du travail touche directement les jeunes et les étudiants. 50% des ­étudiants sont salariés », rappelle Lilâ Le Bas, présidente de l’organisation. En revanche, l’Unef n’appelle pas à manifester le…
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planetoption-blog · 7 years
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Après Volkswagen, Citroën touché par le DieselGate ?
Des tests européens révèlent des anomalies dans le système de dépollution de la C4 Citroën Cactus.
C‘est très contrarié que Christian Chapelle, vice-président du groupe PSA, doit s’envoler ce matin pour Milan (Italie). Objectif : demander des explications sur une étude européenne réalisée en partie dans la ville italienne et qui met en cause l’efficacité du système de dépollution de la Citroën C4 Cactus diesel. Un document qui, pour la première fois depuis l’affaire Volkswagen, met en cause la propreté des moteurs du groupe PSA.
Ce week-end, la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, a annoncé dans « le JDD » qu’après l’ouverture jeudi dernier d’une enquête préliminaire pour « tromperie » contre Renault, notamment pour sa Captur, « il pourrait y avoir d’autres enquêtes » contre des constructeurs « qui dépassent vraiment de beaucoup les normes autorisées ».
A sa demande, 80 modèles ont été passés au crible. La ministre visait-elle Citroën ?
Infographie Citroën Cactus
Des émissions très variables
Cette fois, tout part du Joint Research Center (JRC), un laboratoire scientifique rattaché à la Commission européenne. L’été dernier, il a testé plusieurs voitures afin de mettre au point un dispositif capable de détecter des anomalies, comme la présence d’un logiciel caché, à l’origine du dieselgate. Selon le JRC, en situation réelle de conduite, sur les routes d’Espagne et d’Italie, la Citroën C4 Cactus BlueHDi 100 produit jusqu’à 585 mg de NOx par km. Or, ces oxydes d’azote, particulièrement nocifs pour la santé, ne doivent pas être produits à plus de 80 mg/km pour être labellisés Euro 6. Un label obtenu par la Cactus. D’autres tests, en laboratoire cette fois, ont été réalisés qui confirment l’existence d’une… anomalie. Lorsque la température ambiante est conforme aux normes actuelles des tests sur bancs, la Cactus brille par ses faibles émissions.
Mais dès qu’on sort de la fourchette normative, entre 17 et 23°C, c’est comme si le système de dépollution se déconnectait. Ainsi, à une température de 10°C, les émissions de NOx atteignent 133,8 mg/km. Et à 30°C… 281,9 mg/km ! Plus de trois fois le seuil.
De là à soupçonner l’existence d’un logiciel truqué pour passer les normes d’homologation ? Sollicitée, Ségolène Royal n’a pas réagi. Le groupe PSA se dit très étonné par l’étude, reçue en décembre, et n’a aucune explication. Et d’assurer : « Il n’y a pas dans nos véhicules de logiciels permettant de modifier les résultats d’un test. »
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reseau-actu · 5 years
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Si la mort du maire de Signes émeut une grande partie de l’opinion, on ne peut pas en dire autant des attaques de permanences d’élus LREM. En multiplication constante, ces actes de défiance sont les symptômes d’un malaise dans la démocratie. D’après une enquête l’Ifop/JDD, deux tiers des Français jugent ainsi leurs députés et sénateurs malhonnêtes, trop payés et incompétents. Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l’Ifop et auteur du bel essai L’Archipel français, en analyse les résultats.
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Daoud Boughezala. La dernière enquête de l’Ifop sur le rapport des Français à leurs élus donne des résultats préoccupants. Diagnostiquez-vous une crise de la représentation ?
Jérôme Fourquet.  Clairement. Il y a plusieurs enseignements. Le premier, c’est la défiance très forte qui règne entre les Français et les élus. Voici les critiques dont ils sont affublés : ils gagnent trop d’argent (pour 66 % des Français), ne sont pas compétents (30% sont d’accord avec cette opinion), ni assez proches des préoccupations des citoyens (26%), ni honnêtes (20%). En gros, deux tiers des français trouvent les élus éloignés des préoccupations, malhonnêtes et gagnant trop d’argent. Seuls les maires tirent leur épingle du jeu. 83 % des français ont une bonne opinion des maires, contre 33 % pour les députés et sénateurs, qui ont généralement le même score que les autres élus.
Députés et sénateurs pâtissent-ils des mêmes jugements négatifs, malgré le renouvellement de l’Assemblée nationale peu après l’élection d’Emmanuel Macron ?
En dépit de l’arrivée aux responsabilités de générations politiques nouvelles autour d’En Marche, avec des profils « issus de la société civile » qui ont nettement renouvelé le visage de l’Assemblée, la fracture béante qui sépare ces élus nationaux de leurs mandants s’est creusée. Les nouveaux députés ne sont pas de vieux briscards de la politique, ces parlementaires aux anciennes manières qui avaient aussi été maires, ce qui leur conférait un certain ancrage, une proximité. Au contraire, ce sont d’illustres inconnus auprès de leurs concitoyens, y compris auprès de ceux qui résident dans leurs circonscriptions. C’est dire si la question de la distance est très importante.
A lire aussi : En France, l’homosexualité reste une «maladie» ou une «perversion» pour 63% des musulmans
Quelles sont les conséquences d’un tel climat de défiance ?
Cela peut virer à l’antiparlementarisme. On le voit dans les résultats d’une des questions au sondage, lorsque seulement 47 % des gens condamnent les attaques de permanences, dégradation et vandalisme. 44 % comprennent sans approuver. Enfin, 9 %, ce qui fait à peu près 4 millions de personnes, approuvent ce type d’action. Ces chiffres doivent être mis en regard avec les résultats de la première question : « quelle image avez-vous de vos députés et de vos sénateurs ? » C’est parce qu’on a d’eux une image très dégradée, qu’une partie significative de la population ne condamne pas les attaques dans leurs bureaux ou leurs locaux.
Pourquoi les maires gardent-ils une popularité intacte au milieu d’élus si impopulaires ?
Les maires représentent la proximité et beaucoup de Français ont le sentiment que leur maire ne gagne pas trop d’argent. Dans l’imaginaire collectif, le maire n’est pas Anne Hidalgo ou Jean-Luc Moudenc à Toulouse, mais bien davantage le maire de Signes ou ses confrères et collègues qui gèrent des communes de 50 à 10 000 habitants. Quand la dernière loi sur le non-cumul des mandats s’est appliquée, les députés-maires ont dû choisir entre leur ville et leur circonscription. Beaucoup n’ont pas hésité, décidant de conserver leur mairie. Ce choix ne découlait pas uniquement de considérations tactiques. Quand ils s’expliquaient, beaucoup disaient qu’ils se sentaient utiles. Dans les grandes villes, ils lancent des politiques qui transforment le paysage urbain et/ou le quotidien des administrés : un plan de circulation qui réduit la place de la voiture, un tramway, à la requalification de tel ou tel quartier.
A lire aussi : Voilà ce qui arrive quand on jette un mégot dans la ville d’Anne Hidalgo
Les maires font bel et bien des choses visibles par les électeurs, ce qui n’est pas forcément le cas des députés et des sénateurs. Quant aux maires des petites communes, ce sont de véritables couteaux suisses qui font à la fois office de pompier/assistante sociale/urbaniste voire de garde champêtre dans l’affaire de Signes.
Cela donne à priori raison à Emmanuel Macron, qui s’est appuyé sur les maires au moment des grands débats pour éteindre l’incendie des gilets jaunes.
Macron, sans doute trop tardivement, a en effet découvert l’utilité du corps des maires dans une société « archipelisée ». De nos jours, quels sont, dans cet océan de défiance, les gens qui ont encore une relative confiance de l’opinion ? Et qui, par ailleurs, ont un ancrage dans le terrain, les deux étant liés, et qui peuvent nous faire remonter des choses ? Mais aussi, par leur dévouement, qui sont capables d’aller au contact des Français et de calmer les plus énervés ? Il n’y a pas trente-six personnes à qui s’adresser: ce sont les maires.
Dans quels groupes socio-politiques la défiance anti-élus est-elle plus forte ?
Puisque deux tiers de Français ont une mauvaise image des députés et des sénateurs, aucune catégorie de la population n’est totalement exempte de ce type de pensée. Bien évidemment, cette défiance est maximale à la France Insoumise et au RN, qui ont très peu de députés et qui sont depuis longtemps sur un discours anti-système. C’est un élément intéressant car l’image négative qui peut servir de terreau à un certain antiparlementarisme, n’est pas cantonnée aux électorats des formations les plus contestataires. Clairement, on compte plus de 70 % de mauvaise opinion au sujet des députés et des sénateurs dans l’électorat frontiste et mélenchoniste, mais on atteint quand même près d’un électeur sur deux de Macron et de Fillon. Autrement dit, l’antiparlementarisme touche même les électorats des partis de gouvernement.
A lire aussi : Jérôme Fourquet: « Les cathos pratiquants sont assez rétifs à l’accueil des migrants »
… au risque de cautionner des actes violents ?
Le même schéma se reproduit sur la réponse à la question : « est-ce que vous condamnez, comprenez ou approuvez les violences » : environ 30 % de condamnation chez les mélenchonistes et lepénistes, 70 % chez En Marche, et 62 % chez Fillon. Ces chiffres montrent la proximité entre Macron et Fillon. Cela confirme la bascule de tout un pan de la droite aux européennes en faveur de Macron. Dans cette jonction, on retrouve le réflexe du parti de l’ordre dans le sillon des gilets jaunes, face à la casse des monuments, les agressions contre les forces de l’ordre etc. L’électorat filloniste et macroniste favorise, à côté des réformes libérales, l’élargissement à droite de l’assise du bloc central macronien.
Et les gilets jaunes ?
Ceux qui se disent encore gilets jaunes, ce qui ne concerne plus que 4 ou 5 % de la population, encore gilets jaunes, ceux-là ne sont que 28 % à condamner, 49 % à comprendre sans approuver, mais 23 % à approuver les agressions contre les permanences d’élus ! Cette crise a donc peut-être eu comme conséquence de faire émerger dans « l’archipel français » une petite île qu’on peut appeler « île gilets jaunes », avec des gens qui viennent d’horizons politiques différents, mais qui se caractérisent par un très fort degré de défiance des institutions. Ou par un rapport à l’action violente ou musclée, qui est assez éloignée de la moyenne des autres Français.
Ces derniers soutiens des gilets jaunes, où se situent-ils politiquement ?
Ils viennent du RN, il y aussi des abstentionnistes et des mélanchonistes pour beaucoup. Ils se distinguent de la moyenne sur cette question. Il y a une deuxième catégorie qui rassemble 45 % de la population : « Je n’en suis pas mais je les soutiens ». Eux condamnent à seulement 29 %, comprennent sans approuver à 59 %, et ils approuvent à 12 %. Ils sont au même niveau sur la condamnation, mais ils sont moins nombreux à être dans l’approbation. Et parmi la moitié de la population n’appartenant pas aux gilets jaunes, 68 % condamnent, 29 % comprennent et 3 % approuvent. Une nouvelle segmentation s’opère, si bien que la moitié de la France qui n’a aucune empathie envers les gilets jaunes condamne massivement ce type d’actions. Dans cette partie de la France, on compte une forte représentation de l’électorat macroniste et de la droite classique.
En résumé, trois France se dégagent. Un noyau dur bienveillant et presque participant à ce genre d’actions ; un ventre mou qui n’approuve pas mais ne condamne pas non plus ; et une moitié du pays qui condamne aux deux tiers.
Le paradoxe, c’est que Macron a misé sur les maires pour son grand débat mais ses réformes achèvent la dilution du maire dans les grandes métropoles ou les intercommunalités…
Il faudra voir comment la trajectoire de ce processus déjà lancé sera recadrée. Soit on poursuit l’intercommunalisation mais on recrée, soit on donne des fonctions réelles aux maires des communes fusionnées par exemple. Macron l’a sans doute perçu dès « sa tournée des popotes », et il voit l’émoi dû au décès du maire de Signes. Le président sent bien que s’il avait eu des troupes plus nombreuses parmi les maires et/ou si une partie des maires était moins en tension avec lui, peut-être que la crise des gilets jaunes n’aurait pas pris de telles proportions. A ce moment-là, le pouvoir central s’est retrouvé seul face à la rue, au peuple de la route qui s’est mobilisé sur les ronds-points. Les maires auraient pu faire quelque chose.
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reseau-actu · 6 years
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Les choix du président illustreront l'équilibre politique de la nouvelle équipe, mais aussi le poids du premier ministre.
Qu'il est loin le temps de la constitution de son premier gouvernement. C'était en mai 2017. Édouard Philippe n'était alors qu'une prise de guerre juppéiste. L'ancien maire du Havre n'eut guère son mot à dire sur le casting de l'équipe initiale, piloté par l'Élysée. Pire, il dut batailler pour ne pas se voir imposer son propre directeur de cabinet par Emmanuel Macron, lequel voulait lui adjoindre les services de Nicolas Revel, ex-secrétaire général adjoint de François Hollande. Le nouveau locataire de Matignon enrôla in extremis son ami, Benoît Ribadeau-Dumas.
Depuis, deux réorganisations ministérielles ont eu lieu, où le poids d'Édouard Philippe s'est affirmé, par petites touches: le 21 juin 2017, avec l'entrée du secrétaire d'État à la Transition écologique Sébastien Lecornu, proche de l'ancien maire du Havre. Puis, le 24 novembre 2017, avec le renfort de Delphine Gény-Stephann, une connaissance du premier ministre, qui travailla dans le même bureau à Saint-Gobain que l'actuel conseiller en communication du chef du gouvernement, Charles Hufnagel.
Le chef de l'État devra-t-il davantage prendre en compte les desiderata de son premier ministre et faire entrer certains de ses proches ?
Moins égratigné par le feuilleton Benalla, moins cabossé dans les sondages que le chef de l'État (un écart record de six points s'est établi en faveur d'Édouard Philippe dans le sondage Ifop pour le JDD, du 25 août 2018), jouissant d'une bonne image dans la majorité, le premier ministre a, pour la première fois, une vraie carte à jouer dans un remaniement. Le chef de l'État devra-t-il davantage prendre en compte les desiderata de son premier ministre et faire entrer certains de ses proches? Ou sera-t-il d'abord soucieux d'équilibre politique, en puisant à gauche, pour compenser le départ du plus célèbre des écologistes?
Dès l'annonce du départ de Nicolas Hulot, Édouard Philippe a en tout cas déclaré sans complexe qu'il jouerait à plein son rôle prévu par la Constitution: «J'aurais l'occasion au cours des jours qui viennent de faire des propositions au président de la République […] et lui proposer des suggestions s'agissant de la composition du gouvernement», a-t-il prévenu, devant les caméras.
Les deux têtes de l'exécutif cogitent, en confiance. «Édouard Philippe a complètement intégré le côté étanche de l'entourage d'Emmanuel Macron», glisse un proche du chef de l'État. Leurs directeurs de cabinet respectifs participent à la réflexion. Lundi, le premier ministre a passé une partie de la journée enfermé dans son bureau. Ce mardi, le petit déjeuner de la majorité autour du chef du gouvernement à Matignon, en présence des présidents de groupe parlementaire LaREM et MoDem devait être reporté. «Le premier ministre donnera à Emmanuel Macron son ressenti sur les ministres, pense savoir un proche du président. C'est lui qui leur a fait passer des entretiens d'évaluation, cet été». Ses critiques n'épargnent pas Jacques Mézard (Cohésion des territoires), Annick Girardin (Outre-mer), Stéphane Travert (Agriculture) et Françoise Nyssen (Culture). Emmanuel Macron suivra-t-il ses avis? Un déjeuner au sommet, est calé, ce mardi.
En coulisses, le premier ministre n'a guère goûté les manœuvres de Ségolène Royal pour se rappeler au bon souvenir de l'exécutif. Considéré comme pronucléaire, l'ancien directeur des affaires publiques d'Areva s'est vu reprocher par Nicolas Hulot son tropisme pour l'atome… «L'autre jour, quand Édouard Philippe a défendu le bilan du gouvernement lors de la motion de censure, il n'a pas eu un mot sur l'écologie», se plaignait début août la vedette d'«Ushuaia», à une journaliste de Libération.
Sa discrétion pendant la polémique sur le prélèvement à la source a également fait jaser.
Sa discrétion pendant la polémique sur le prélèvement à la source a également fait jaser. «Il est quand même ahurissant de voir le chef de l'État et son ministre des Comptes publics Gérald Darmanin se renvoyant la balle sur la question du prélèvement à la source, sans que le premier ministre intervienne, note un ancien conseiller de Matignon de l'ère Hollande. C'était à lui de faire la police et de demander des précisions techniques, pas au président.»
C'est d'ailleurs à l'Élysée qu'a lieu, ce mardi à 11 heures 15, une réunion avec Gérald Darmanin pour faire le point sur l'avancement du chantier. Il faudra de solides arguments au locataire de Bercy pour convaincre Emmanuel Macron, qui doute chaque jour davantage de l'intérêt de déclencher une telle réforme pour 38 millions de foyers fiscaux.
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reseau-actu · 6 years
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"Il a toujours, tout au long de sa carrière, informé sa hiérarchie de ses liens familiaux avec les actionnaires de MSC".
"Il n'y a jamais eu dissimulation" de la part d'Alexis Kohler, selon l'Élysée. Dans l'édition du Journal Du Dimanche de ce 12 août, ce dernier a réagi à l'affaire qui touche son secrétaire général depuis ces derniers mois et notamment à la plainte déposée par l'association Anticor pour "prise illégale d'intérêt".
"Il a toujours, tout au long de sa carrière, informé sa hiérarchie de ses liens familiaux avec les actionnaires de MSC. Il n'y a jamais eu dissimulation", affirme-t-on à l'hebdomadaire.
L'association Anticor a déposé mercredi 8 août une plainte complémentaire pour "prise illégale d'intérêt" contre le secrétaire général de l'Elysée, dont Mediapart a révélé qu'il avait approuvé, comme haut-fonctionnaire, des contrats concernant l'armateur MSC, fondé et dirigée par des cousins de sa mère.
Une possible démission de Kohler?
Anticor s'appuie sur des procès-verbaux du conseil de surveillance du "Grand Port maritime du Havre" (GPMH) où Alexis Kohler siégait de 2010 à 2012, comme représentant de l'Agence des participations de l'Etat (APE) aux côtés du maire du Havre, l'actuel Premier ministre Edouard Philippe.
Toutefois, selon l'Élysée, Bruno Bézard et Dominique Comolli, ses deux supérieurs de l'époque à l'APE, "avaient été informés de l'existence de ces liens familiaux". De plus, les décisions sur les chantiers navals étaient prises par la Direction générale du Trésor et non pas par Alexis Kohler.
Quid d'une possible démission du n°2 de l'Élysée en cas de mise en examen, comme le veux la règle appliquée aux ministres, a demandé le JDD à l'Élysée.
"Il n'y a pas de raison que ce qui s'applique à un ministre ne s'applique pas à un collaborateur du président. Mais la question ne se pose pas".
L'association anticorruption avait déposé fin mai une plainte initiale auprès du PNF (parquet national financier) contre le bras droit d'Emmanuel Macron pour "prise illégale d'intérêt", "trafic d'influence" et "corruption passive" après des premières révélations du site d'information. Ces révélations avaient déclenché l'ouverture d'une enquête judiciaire.
Anticor dénonçait alors la présence de M. Kohler comme représentant de l'Etat à partir de 2010 au conseil d'administration de STX France (chantiers navals de Saint-Nazaire), dont MSC était le principal client, sans faire état de ses liens familiaux avec l'armateur, dont il était devenu en octobre 2017 directeur financier de la filiale croisières.
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reseau-actu · 6 years
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« Il ne revient pas à l’État d’organiser le culte musulman »
Le 11 février dernier, dans un entretien accordé au Journal du dimanche (JDD), le président français Emmanuel Macron a déclaré vouloir « poser les jalons de toute l’organisation de l’islam de France » au premier semestre 2018. Le président de la République française a en effet trouvé nécessaire de travailler à « une structuration de l’islam de France et aussi à la manière de l’expliquer » en consultant « des intellectuels, des universitaires et des représentants de toutes religions ».
Emmanuel Macron souhaite refonder les rapports de l’islam avec la République et repenser son organisation. Son objectif principal serait de « réduire l’influence des pays arabes, qui empêche l’islam français de rentrer dans la modernité », selon un conseiller de Macron cité par le JDD.
Au menu : financement des mosquées, formation des imams, réforme du Conseil français du culte musulman. Le président français a également dévoilé sa méthode : « Avancer touche par touche ».
Malgré sa dimension apparemment participative, cette initiative rencontre une forte résistance de la part de certains musulmans français, qui y voient une énième tentative d’ingérence dans leur culte.
Une critique dont le théologien réformiste Mohamed Bajrafil se fait l’un des porte-voix. « Je suis par définition opposé à toute forme d’ingérence dans la gestion d’un culte quelconque, en l’occurrence l’islam », a-t-il déclaré à MEE.
Selon lui, « les affaires du culte doivent rester celles des fidèles. On peut, de l’extérieur, émettre tel ou tel avis, mais c’est aux musulmans de prendre conscience des défis qui sont les leurs, de structurer leur culte et surtout d’éviter de se voir imposer des gens qui ne les représentent pas. »
Le théologien rejette également l’idée d’une « quelconque structure dont viendraient des ordres qu’il faudrait respecter », une structure souvent assimilée à un clergé, notion perçue négativement dans l’islam sunnite. « L’islam est par définition une religion sans clergé. Chercher à imposer une structure pyramidale est une aberration », insiste Mohamed Bajrafil.
Le théologien rappelle en outre que les musulmans sont « des citoyens comme les autres qui ne doivent pas être réduits à la seule dimension religieuse ».
À LIRE : Laïcité en France : les vrais défis de Macron
Une opposition partagée par Mehmet Saygin, juriste spécialisé dans les questions de laïcité et de liberté religieuse, qui explique à MEE qu’« il ne revient pas à l‘État d‘organiser le culte musulman ».
« Il s‘agit d’une inégalité de traitement et d’une discrimination par rapport aux autres cultes et philosophies présents sur le territoire français, puisque l’État français ne prétend pas les organiser, eux », constate-t-il.
Selon lui, cette initiative est même « contraire au principe de séparation des Églises et de l‘État, plus précisément de non-ingérence réciproque entre les Églises et l’État » et « s‘écarte tant du texte que de l’esprit de la loi de 1905 [sur la laïcité] ».
Une prise de position largement partagée sur les réseaux sociaux.
Elle est où là la séparation de l'Etat et des religions ? Le Président de la République n'a pas à travailler "à la structuration de l'islam de France"#laïcitéhttps://t.co/2fykc2MrJl
— Epiphane Piяielly ن (@Epiphane41) 11 février 2018
La non-ingérence de l’État dans le culte est d’autant plus essentielle, toujours selon Mehmet Saygin, qu’elle permet également que « les institutions cultuelles ne s’ingèrent pas dans l’élaboration des lois civiles. Chacun doit donc "se mêler de ses affaires", rester dans sa sphère de compétences », conclut-il.
L’islam a déjà fait l’objet en France de plusieurs tentatives d’organisation successives sous la houlette des différents ministres de l’Intérieur depuis le début des années 1990 : Pierre Joxe, qui a établi en novembre 1989 un bureau des cultes au sein du ministère de l’Intérieur réunissant notamment une commission de six « sages » musulmans, laquelle est devenue le « Conseil de réflexion sur l’islam de France » ; Jean-Pierre Chevènement, actuel président de la Fondation de l’islam de France, qui a proposé en 1997 la création d’une université destinée aux imams ; Nicolas Sarkozy, qui a créé le Conseil français du culte musulman en 2003.
Si la structuration de l’islam en France est critiquée par certains, d’autres voix approuvent la démarche d’Emmanuel Macron. Ainsi de l’islamologue Ghaleb Bencheickh, qui a indiqué dans une interview accordée à France Info que l’initiative du président français était « légitime » et « nécessaire » pour une organisation saine de l’islam en France.
Article complet: Middle East Eye — http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/il-ne-revient-pas-l-tat-d-organiser-le-culte-musulman-1424024880
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equipedefranceinfo · 7 years
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Salary cap et taxe sur les transferts : les impasses de la régulation
  Les transferts de Neymar, Mbappé ou Dembelé ont fait tousser. La limite aurait été franchie, faute de régulation imposée par le haut. Le fair-play financier de l'UEFA (FPF) est apparue fébrile ou insuffisant. Le football n'échappe pas à la réalité de la crise économique qui voit le fossé entre les plus riches et les plus pauvres se creuser irrémédiablement.
  Il est aujourd'hui établi que les résultats des clubs professionnels sont, sauf accident, corrélés à leur puissance économique. La "glorieuse incertitude du résultat", essentielle au spectacle sportif, est aujourd'hui beaucoup trop minée par des championnats nationaux déséquilibrés. C'est ce à quoi le salary cap, défendu entre autres par Aleksander Ceferin, président de l'UEFA, serait censé remédier. Dans une tribune publiée dans le JDD le 4 septembre dernier, l'économiste Pierre Rondeau et l'élu PS Richard Bouigue abondent aussi dans ce sens. 
    Jeune keynésien enthousiaste s'apprêtant à réguler l'économie du football.
  Le salary cap, seulement un garde-fou
L'idée du salary cap est de plafonner la masse salariale des clubs qui disposent ainsi d'un montant total identique à ne pas dépasser et à répartir entre les joueurs. Il ne s'agit pas de défendre l'idée d'une égalité salariale, mais bien de faire que les clubs disputent une compétition avec les mêmes moyens. Le but est de sauver l'intérêt du public pour la compétition en la protégeant de la domination totale d'une seule ou deux équipes, c'est tout.
  Dans l'esprit de Rondeau et Bouigue, le salary cap ne serait pas contraignant pour les clubs. "Il n'y aurait pas de restriction sur le marché, mais simplement un plafond symbolique et une taxe de 5% sur la hauteur du dépassement salarial, que les clubs pourraient très bien payer". Si cette taxe inspirée de la luxury tax de la NBA peut avoir un effet dissuasif, elle n'est pas un obstacle à la spéculation [1].
  Pour comprendre ce que donne une application concrète du salary cap, il faut jeter un œil outre-Atlantique, où il structure en partie l'équilibre sportif de compétitions souvent citées en exemple comme la NBA. Le salary cap sert à y encadrer un marché du travail à haute valeur ajoutée. Il agit, de la même manière que le système de la draft, comme garde-fou pour préserver le suspense du championnat. Le salary cap n'y prend son sens que dans le format de ligue fermée, sans montée ni descente.
  Le spectre de la ligue fermée
Car derrière ces compétitions nord-américaines plus homogènes et plus équilibrées, resserrées autour de trente équipes franchisées, s'impose de fait un modèle beaucoup plus élitiste qu'égalitaire. En tant que compétition majeure dans son sport, tant à l'échelle continentale que mondiale, la NBA vampirise l'essentiel de la richesse liée à la commercialisation du basket-spectacle, avec une occupation intensive de l'espace médiatique (environ 1.300 matches par saison), les autres championnats de basket se contentant des restes.
  Il s'agit certes d'une culture sportive différente de la culture européenne, mais il faut bien comprendre que limiter la masse salariale, donc la puissance de frappe des grosses écuries européennes, ne peut se faire sans les contreparties avantageuses offertes par une ligue fermée. L'assurance de participer chaque saison à une compétition lucrative supprimerait le risque "d'accidents industriels" et sécuriserait davantage les investisseurs, nous dit-on.
  Si, pour le moment, cette hypothèse est officiellement exclue au sommet de l'UEFA, tout comme parmi les membres les plus influents de l'Association européenne des clubs (ECA), le spectre de la ligue fermée repointe régulièrement le bout de son nez. Enfin, un salary cap pourrait avoir comme autre effet pervers de réduire les effectifs et donc de mettre au chômage un certain nombre de joueurs. Ce qui équivaudrait à un plan social dans la logique de n'importe quelle restructuration.
  Taxer les transferts pour limiter les dégâts ?
L'autre chantier principal des partisans de la régulation est de taxer les transferts. Pierre Rondeau et Richard Bouigue émettent ainsi l'idée d'une contribution inspirée de la Taxe Tobin en prélevant 1% de la somme des transactions, appelée "contribution Coubertobin". On tiquera au passage sur la référence au profasciste Coubertin, chantre de l'élitisme, qu'on nous sert à toutes les sauces depuis nos premiers émois sportifs. L'objectif déclaré de cette taxe est de limiter l'inflation sur le marché des transferts, liée à l'explosion de la manne des droits TV.
  Divers courants s'affrontent sur l'efficacité de telles taxes d'inspiration keynésiennes. Mais quel impact cette mesure peut bien avoir sur les inégalités dans le football? Au mieux, on peut imaginer qu'elle ralentirait l'accroissement du fossé entre le cartel de clubs très riches et tous les autres. La marge de manœuvre d'une régulation du marché des transferts est pour le moins limitée, prise en tenaille entre deux menaces: celle d'une scission des clubs les plus dominateurs, qui pourraient considérer leurs intérêts trop menacés, et celle d'un repli protectionniste – option prise de façon drastique par la Chine [2].
  Le numéro d'équilibriste consiste alors à maintenir la "libre circulation" instaurée par l'arrêt Bosman, qui a précipité la dérégulation, provoquant une hausse considérable du nombre de transferts et une segmentation accrue du marché des joueurs, en la justifiant par l'augmentation de la redistribution destinée à la "solidarité". Dans l'idée de Rondeau et Bouigue, cette taxe viendrait alimenter un fond de développement "en faveur de la formation, de la réinsertion et de la protection des sportifs en situation de précarité, au chômage, en dépression (…)".
    Les inégalités sous le tapis
Raffaele Poli, du Centre international d'économie du sport (CIES), plaide pour sa part en faveur d'une meilleure rétribution du travail de formation réalisé par les clubs pour leur permettre "pas forcément de gagner des trophées, mais de travailler sur la formation de manière toujours plus efficace" (lire Raffaele Poli : "Il faut mettre les inégalités au centre du débat politique dans le football"). Une manière d'acter durablement l'ordre social du football à deux vitesses.
  Dans une optique plus solidariste que solidaire, le caractère inégalitaire du football est mis sous le tapis de la division des tâches et de l'interdépendance des clubs formateurs et des grands clubs européens. On touche là à la limite de la régulation qui s'attache à gommer les "excès" sans s'attaquer aux causes qui les produisent. Proposer de réguler le marché des transferts – en épargnant l'édifice capitaliste du football-spectacle qui le sous-tend – promet de ne donner que des résultats superficiels.
  Un football plus égalitaire ne peut émaner que d'un rapport de forces engagé depuis la base de cet édifice, soit la majorité des joueurs et des supporters. Et si tout faire "pour que le sport le plus populaire du monde ne soit pas accaparé par l'idéologie de l'argent et de l'ultralibéralisme" – comme se conclut la tribune du JDD – passait par un autre chemin que celui de la régulation?
  [1] Contrairement à la NFL où c'est strictement interdit, plusieurs franchises NBA dépassent allègrement le salary cap, pariant sur un succès sportif et le retour sur investissement qui va avec. Plus le dépassement est élevé, plus la franchise paye. Par exemple lors de la saison 2015/16, si les Cleveland Cavaliers, champions NBA, durent payer 54 millions de dollars pour avoir dépassé le salary cap de 20 millions, cette taxe fut absorbée par le retour sur investissement réalisé. Notons qu'une repeater tax s'ajoute quand une franchise récidive. [2] Après l'instauration de quotas limitant à trois le nombre de joueurs étrangers pouvant être alignés, le gouvernement chinois a mis en place une taxe à 100% sur tous les transferts de Super Ligue dépassant les 6 millions d'euros (45 millions de yuans). 
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