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#il était une fois une rivière
sabert24 · 1 year
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Il était une fois une rivière
#Tozeur
https://plume-de-poete.fr/il-etait-une-fois-une-riviere-saber-lahmidi/
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fieriframes · 11 months
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[What does the endless traveler seek?]
VIII - Euphémie
Je regardais longtemps cette carte qui est apparue après que j’ai cliqué sur le carré mystérieux. C'était un dessin très détaillé. Il y avait plusieurs villes, rivières et montagnes. La carte était placée faiblement en arrière-plan du site et c'était difficile de distinguer les détails. Les villes étaient proches l'une de l'autre et à côté de ce qui semblait être la première ville, je pouvais à peine distinguer quelques symboles. Avec la cartographie Voynich, je l'ai traduit. Le nom de cette ville était Euphémie.
J'ai recherché cet endroit en ligne et trouvé beaucoup et, en même temps, rien de concret. Euphémie, la sainte. Euphémie, l'astéroïde. Pour l'affiner, j'avais besoin des noms des autres villes, mais le reste de la carte sombre était impossible à lire.
Heureusement, j’ai découvert les outils de développement dans le navigateur et j’ai téléchargé la carte. Sur le site web, l'image était affichée avec une faible opacité mais toute seule elle était grande et claire. Je pouvais voir quatorze villes reliées par une route, chacune d'elles étrange d'une certaine manière. En passant d'une ville à l'autre, le paysage changeait, et la route créait une spirale vers le milieu de la carte où se trouvait un grand labyrinthe.
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J'étais fasciné par cette carte du monde, mais mes yeux n'étaient pas coopératifs. J'avais besoin de dormir. Mes rêves étaient vivants et bizarres: J'ai parcouru les rues sinueuses de Euphémie, où les habitants se sont transformés en ombres à la seconde où j'ai essayé de leur parler et se sont fondus dans la nuit.
Je me suis réveillé à 10h du matin et j'ai soudainement réalisé que je n'étais pas sorti de chez moi depuis probablement cinq jours. Je me suis douché, préparé et j'ai fait une promenade dans mon quartier. Dans mes propres pensées, j’ai marché et marché, dans ces rues que je connaissais si bien. Tout à coup, j’ai entendu un grand bruit, suivi d'une femme attrapant mon bras et me tirant vers elle. Elle m’a dit avec colère “Qu'est-ce que vous faites? Vous avez failli vous faire écraser par ce camion !”
Tout ce que je pouvais dire était “désolé”, avant de traverser la rue et de courir dans les toilettes du Café d'Auteur pour reprendre mon souffle et me laver le visage à l'eau froide. Au moment où ma respiration revenait à la normale, j'ai reçu un appel. En regardant mon téléphone pour voir de qui il s'agissait, j'ai remarqué qu'il était 18h. Cela faisait presque 8 heures que j'avais quitté l'appartement.
Moi: Bonjour ?
Christina: Je n'ai rien trouvé.
Moi: Hein ? 
Christina: Ça va ? Ton voix est étrange.
Moi: Oui oui, pas de problème. Quoi de beau ?
Christina: Quoi de beau ? Eh bien, je n'ai trouvé aucun lien entre Leonora Carrington et Italo Calvino. 
Moi: Que veux-tu dire ?
Christina: Je veux dire, ils étaient vivants en même temps, mais pour autant que je sache, leurs chemins ne se sont jamais croisés.
Moi: Mais pourquoi tu me dis ça ?
Christina: Tu m'as demandé d'enquêter sur Carrington et Calvino. Tu ne te souviens pas ? C'était il y a quelques heures à peine.
Moi: Vraiment ? 
Christina: Tu te sens bien ? Où es-tu ?
Moi: En fait, je ne me souviens de rien des dernières heures. Je suis maintenant dans les toilettes du Café d'Auteur, en train de me rafraîchir.
Christina: Café d'Auteur ? Mais cet endroit a fermé il y a des années. Que se passe-t-il ?
J'ai raccroché, quitté le café (qui n'était pas vraiment fermé) et couru chez moi, essayant de ne plus me faire renverser par d'autres voitures. Dès le début, j'avais pris soin de ne pas trop impliquer mes amis dans cette étrange quête. Mais aujourd'hui j'avais demandé à Christina de m'aider pour quelque chose que je pourrais facilement faire moi-même ? Pourquoi n'ai-je aucun souvenir des 8 dernières heures ? Calvino ? C'était trop bizarre. Pour la première fois, j'avais vraiment peur.
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tournevole · 2 months
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金马奖
Une légende chinoise raconte qu'au début de l'apparition du monde tel que nous le connaissons maintenant, le premier soleil est apparu comme par enchantement divin en haut à gauche dans le ciel et n'ayant eu le temps que de suivre le tracé d' un arc de cercle dans le ciel, disparu aussitôt, Privant la terre de lumière, de chaleur, d'un cycle de vie et de mort. Le créateur n'avait pas prévu que le soleil s'effacerai du ciel, furieux il commençait à pester contre le maitre du temps qui était le responsable des poulies , engrenages, rouages et manivelles et qu' avait du connaitre un dysfonctionnement. Shíjiān dàshī, maitre d temps, les mains dans le cambouis, boulons tourne vis entre les dents se démenait pour réparer le mécanisme de la machinerie du soleil.
Les plantes , les arbres, les rivières, les rochers, le lichen, les scarabées, les fourmis, les tigres, les serpents, enfin tout ce qui étaient vivants sur ce royaume réclamait le retour du soleil.
Ma jiang, le petit cheval, accompagné de Huǒ niǎo un bel oiseau décidèrent d'aller chercher le soleil. Ils étaient tout deux téméraires, intrépides et courageux. Leur paquetage bien rempli de divers objets dont ils esperaient se servire pour denicher le soleil ( un compas, une equerre, une cane à peche, un echeveau de fil de soie).
Les 2 aventuriers escaladèrent, la plus haute montagne pour s'approcher au plus près du ciel et de l'endroit ou le soleil était apparu.
Au sommet du monde, ils se penchèrent et ils apperçurent le soleil qui etait coincé
Kogane no uma
La légende dit que lorsque la premiere fois que le soleil est apparu sur l'empire du soleil levant, les premiers êtres vivants à recevoir ses rayons prodiguants lumière, chaleur et beauté furent un cheval et un oiseau.
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Le secret de la rencontre
Lorsque l'adolescente nocturne fut arrivée devant la cabane dont la seule issue sur le dehors était une porte si exiguë que seul un corps glorieux aurait pu se glisser dans son ouverture, elle entendit, dans le silence de l'aube, sangloter à l'intérieur celui qui la pleurait comme on pleure les morts.
Et elle frappe à la porte et la voix demande de l'intérieur: Qui est à la porte? Elle répondit: C'est moi.
Alors il y eut un grand silence, et les arbres eux-mêmes cessèrent leur murmure et ne laissèrent plus fuser les premières notes des oiseaux chanteurs.
Mais la voix ne répondit pas de l'intérieur et la porte exiguë ne s'ouvrit pas...
Alors l'adolescente s'enveloppa du voile de la méditation et, sans une plainte, sans un soupir, elle s'étendit à terre contre la porte.
Et toute la journée et toute la nuit, elle resta étendue, la tête enfoncée dans le voile de la méditation, et elle mûrissait ainsi en son cœur la notion essentielle qui veut que les privilégiés de l'amour meurent d'abord complètement à eux-mêmes avant de se présenter devant l'Amour.
C'est pourquoi, prête désormais à aborder la porte, elle se leva et alla d'abord s'abluer à la rivière puis d'un pas assuré elle revint vers la cabane et heurta la porte.
Et la voix demanda de l'intérieur: Qui est à la porte ? Et l'adolescente, cette fois, répondit: C'est Toi.
Et la porte s'ouvrit d'elle-même...
Et le reste est le mystère des privilégiés de l'Amour.
Légende arabe
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underthe-shadows · 2 days
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EMPIRE DE VESPERIA —
tw : mention de classes sociales, discriminations, politique.
Empire forgé sur les ossements d’un ancien monde, terres sacrées autrefois Seelies, passées aux mains des mortels avant d’être arrachées par les crocs Unseelies. L’Empire de Vesperia était jadis simplement connu comme le Continent de Vesperia. Auparavant appartenant à la Cour Seelie, le continent fut légué aux Humains qui y bâtirent des cités et des royaumes centenaires avant d’être écrasés par la force brute des Unseelies venus de ce qui sont aujourd'hui les Terres Damnées.  
Géographie —
RÉGIONS — Silva, Narakashad, Okeanos, Basarova, Nyumbani, Hanazora. CAPITALE & CITES IMPORTANTES — Kalipur (capitale de l’empire située à Narakashad), Lupercus (Silva), Nephelion (Okeanos), Vranozgrad (Basarova), Marabara (Nyumbani), Kireinaka (Hanazora).
Narakashad — la Cour d’or et d’ombre Située à l’ouest du continent de Vesperia, la région de Narakashad s’élève parmi ses sœurs. Fief de la maison impériale, c’est tout naturellement qu’on y trouve la capitale de l’Empire, à savoir Kalipur. Région au climat tropical, les côtes de la région sont bordées de plages de sables fins et de petits villages, tandis que ses terres possèdent des cités aux merveilles architecturales. Des jungles luxuriantes jalonnent son territoire et de nombreux fleuves et rivières parcourent l’étendue de Narakashad. Pour autant, malgré sa beauté, la région de Narakashad est à l’image de sa capitale. Une terre d’ombre et d’or, où la richesse apparente de ses paysages et de ses habitants n’est parfois qu’un leurre pour mieux vous berner.
Silva — la Cour des arbres Les habitants et les forêts ne semblent faire qu’un, dans la région de Silva. Située au Nord-Est de l’Empire, elle est bordée par les régions de Narakashad et Nyumbani et fait face comme l’une de ses consœurs à la mer des Brumes. Silva se veut à la fois envoutante, mais également dangereuse. Nombreux sont les vestiges des anciennes cours Seelies, qui peuplaient autrefois le continent de Vesperia avant de l’offrir aux mortels. C’est pour cette raison que la majorité des cités et villages de la région tendent à s’y méprendre avec celles du Bois d’Argent. Ici, cependant, il n’est pas question d’habitations à même le sol, mais nichées dans les cimes des arbres. Car les bois de la région sont dangereux pour ceux qui osent poser pied à terre, entrant directement sur les territoires des bêtes qui n’attendent qu’une brebis égarée pour la dévorer. Lupercus, le chef-lieu de la région, est raccordé à toutes les autres villes de la région par des ponts flottants faits de racines et de branches entremêlées.
Okeanos — la Cour orageuse Bordée par la mer des Brumes et située au nord de l’Empire, la Cour orageuse – comme elle est surnommée par les peuples de Vesperia – est montagneuse et tempétueuse. De nombreuses falaises vallonnent la région, peu praticables pour quiconque n’y est pas natif. Le chef-lieu de la région, Nephelion, se trouve au cœur même des Falaises Foudroyantes faisant face aux eaux courroucées de la mer. Considérée comme l’une des rares cités imprenables de l’empire, Nephelion n’est accessible que via des chemins tortueux au cœur des falaises qui mènent tout droit dans les entrailles de la terre. Malgré l’impétuosité de la mer – à l’image de cette région – les habitants d’Okeanos ont su tirer profit de cette dernière et semblent être les rares à avoir su tempérer ses flots et à en retirer les richesses qu’elle abrite.
Basarova — la Cour des cauchemars Basarova est sûrement la région la plus froide de l’Empire. Région montagneuse, elle est également constituée de fjords enneigés. Si Nephelion est considérée comme la cité la plus imprenable de l’empire, Vranozgrad la suit de près. Ce n’est pourtant pas par rapport à son architecture ou ses fortifications, mais bien parce que la région et sa capitale sont entourées d’une aura de mystères et d’ombres. Ici, tout n’est qu’illusions et cauchemars. Les créatures obscures s’éveillent à la lueur des lanternes des voyageurs perdus, et les cauchemars s’éveillent au rythme des illusions engendrées par les Fay. Région considérée comme maudite, c’est ici qu’est principalement vénéré Khurus, l’Evanuri de l’horreur et de la souffrance. Basarova est une terre d’illusions, une cour des cauchemars que la lumière ne semble pas atteindre.
Nyumbani — la Cour du savoir Le climat chaud de Nyumbani est le plus propice à l’agriculture, c’est pourquoi le sobriquet de Cour du savoir est souvent remplacé dans la bouche des vesperiens par le Grenier de l’Empire. Si certains de ses paysages tendent à s’y méprendre avec ceux de Narakashad, les panoramas y sont plus diversifiés. Les jungles luxuriantes laissent place à une savane immense, composée de nombreux cours d’eau auxquels bêtes et habitants paraissent se mêler. Le chef-lieu de la région, Marabara, se trouve au cœur de l’oasis située dans la savane. Les habitants de cette région sont connus pour vivre dans le respect presque sacré de la nature et de ses environs. Iels vivent principalement de l’agriculture et des nombreux vergers éparpillés aux quatre coins de Nyumbani, mais également de la chasse. Peuple de grands savants, l’empire doit de nombreuses créations technologiques aux nyumbanais.
Hanazora — la Cour des fleurs Région à la fois montagneuse et insulaire, où les nuits sont très froides tandis que les journées très chaudes. Hanazora est couverte de montagnes, de pagodes élancées, mais aussi de nombreux cours d’eau au torrent calme. Ses forêts sont couvertes d’arbres millénaires qui fleurissent au rythme des saisons, apportant une ambiance solennelle et chatoyante à la région. On dit des hanazorois qu’ils sont sages et honorables, grâce à leur apparent respect envers leur région et autrui. Le chef-lieu de cette région, Kireinaka, est sûrement le chef-lieu qui inspire le plus de sérénité de tout Vesperia. Nombreux sont les voyageurs qui viennent y séjourner le temps de quelques jours pour s’y ressourcer au cœur de ses temples et de ses sources chaudes.
Terres Libres — Bastion de l’humanité Si les Terres Libres n’appartiennent à proprement parler pas à l’Empire, elles font malgré tout partie du continent de Vesperia. Situées au Sud-Est de Vesperia, les Terres Libres font face à l’ancien continent des Terres Immortelles, considéré comme la mère patrie des Unseelies. Trois cités coexistent au cœur des terres chaudes et jonchées de sables des Terres Libres. Elgarasan, Shemlaran et Irassalan. Ici, les trois espèces vivent sur un pied d’égalité, sous l’œil avisé de la Guilde des Marchands. Si pour autant la mixité apparente de ces terres pouvait être la preuve de la tolérance qui pourrait exister entre les différentes espèces, il n’en est rien en vérité, tant certains aprioris sont ancrés dans le cœur des uns et des autres. La criminalité est à son plus haut taux au sein de cette région, pirates, assassins et criminels trouvant refuge au sein de cette terre d’asile. Mais aux yeux de certains, tel est le prix de la liberté.
Généralités —
Langues — La langue parlée au sein de Vesperia est nommée la langue commune, pour autant, chaque région possède son propre dialecte qui tend malgré tout à disparaître. On parle de l’hanazorois, nyumbanien, basarovais, silvan, okeanien et narakashi (noms donnés autant aux langues qu’aux habitants de ces régions). La langue ancienne est encore toujours parlée par les Unseelies, bien que les nouvelles générations utilisent principalement des mots et locutions connues, plus qu’elles ne le parlent réellement.
Éducation — Les humains de Vesperia doivent aller dans les écoles communes situées dans les différentes cités et villages de leurs régions, de leurs cinq ans à leurs dix-sept ans, moyennant de l’or. Celleux qui ne peuvent se permettre d’envoyer leurs enfants à l’école, les font éduquer généralement par les anciens de leur village ou les envoient dans les temples afin d’être éduqués par les Mères Révérées. Tous les Unseelies font leurs études au sein du Temple d’Astoria, au sein de la capitale de l’empire. Iels y sont scolarisés de leurs dix ans à leurs vingt-cinq ans.
Religion — Les pratiques religieuses spécifiques aux Evanuris sont nombreuses au sein de l’Empire de Vesperia, mais les paroles de la Divine et des membres du clergé sont hautement respectées au sein des différentes régions de l’empire. Les Fay Unseelies sont considérés sur ces terres comme les descendants des Evanuris dont iels tirent leurs pouvoirs. Il est à noter que si toutes les divinités sont représentées dans toutes les régions de l’empire, seule l’Evanuri Ishtari n’y possède aucun temple.
Classes sociales — La société de l’Empire de Vesperia est structurée en groupes hiérarchisés qui forment une pyramide. On trouve à sa base les paysans et à son sommet l’Empereur. L’appartenance à ces groupes est en grande majorité dû à la naissance de l’individu : un enfant de paysan sera un paysan, et un enfant de noble sera un noble. Pour autant, des exceptions existent et selon les règles du Grand Jeu, certains peuvent se voir gravir les échelons de la pyramide sociétale.
On retrouve donc : — L’empereur et la famille impériale. — La Divine et les membres de la Chantrie. (les membres de la religion) — Les nobles (les familles seigneuriales et leurs vassaux, ainsi que les personnes anoblies. principalement unseelies.) — Les roturiers (généralement humains. les membres du peuple, les paysans, artisans et bourgeois)
La bâtardise — Le terme de bâtard·e désigne un individu né hors mariage, ou dans le cas des hybrides d’un parent Fay et d’un parent humain. Celleux ayant au moins un parent noble ne peuvent porter son nom, sauf dans le cas où iel a été reconnu par son parent et accepté par l’Empereur. Le patronyme de celleux qui ne sont pas reconnus est déterminé selon la région d'origine de leurs parents.
— Narakashad : Les bâtard·es portent le patronyme Marathi. — Okeanos : Les bâtard·es portent le patronyme Astrapi. — Silva : Les bâtard·es portent le patronyme Corvi. — Hanazora : Les bâtard·es portent le patronyme Hana. — Basarova : Les bâtard·es portent le patronyme Cosmar. — Nyumbani : Les bâtard·es portent le patronyme Swen.
Politique —
L’Empereur de Vesperia détient les pleins pouvoirs, législatifs, exécutifs et judiciaires. Il est cependant secondé par un conseil de sept personnes, six d’entre elleux nommés les Seigneurs Suzerains, qui se réunissent au minimum deux fois par mois. Si l’Empereur dirige l’empire au sein du palais impérial, les seigneurs suzerains, elleux, dirigent les régions de l’empire. Iels ont pour devoir d’appliquer les lois de l’Empire au sein de leur région et de la diriger sous l’étroite surveillance de l’Empereur. Les seigneurs suzerains sont hautement respectés et sont parfois même considérés comme des rois au sein de leurs terres. Le Commandant de la Garde Impériale participe également aux conseils.
Si sur le papier, tout semble minutieusement agencé, un jeu politique nommé le Grand Jeu est la roue qui fait réellement tourner l’empire. Chaque vesperien de noble naissance est sujet à la manipulation de ses pairs, en tant que pion ou joueur. Si les membres de la Chantrie paraissent être en dehors de ces jeux politiques, il n’en est pas le cas. En vérité, chaque habitant de Vesperia est soumis au Grand Jeu. Le but est de gagner en prestige, en réputation en écrasant celleux qui se mettent en travers de leur route. La règle est simple, ne pas se faire prendre. Les nobles emploient donc généralement des assassins, ou plus souvent encore, des bardes pour atteindre leur but. En découvrant les secrets des uns et des autres, iels s’assurent une possible évolution dans la pyramide sociétale vesperienne, ou aux yeux de l’Empereur. Mais les secrets ne sont pas les seules choses qui permettent de se faire remarquer, c’est pourquoi, pauvres ou riches tendent à s’habiller avec des vêtements hors de prix, du maquillage à la mode et s’engagent dans de nombreuses festivités et réceptions pour obtenir des miettes de pouvoir. Si ce Grand Jeu semble concerner les castes les plus riches, la vérité est que même les roturiers y participent continuellement dans le désir d’obtenir un titre et des terres, ou pour s’affranchir du titre de bétail.
crédit des icons : MEMORY CARD VIII.
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Un prisonnier à l'époque de Louis XIV était condamné à mort et était emprisonné dans l'aile du château. Il ne lui restait qu'une nuit avant son exécution ! Et cette nuit-là, le prisonnier fut surpris de voir la porte de sa cellule s'ouvrir et Louis entra avec ses gardes pour lui dire : " Je te donne une chance, si tu réussis à en profiter, tu pourras t'échapper ! Il y a une sortie dans ta cellule sans surveillance, si tu parviens à la trouver, tu pourras sortir... Et si tu n'y arrives pas, les gardes viendront demain avec le lever du soleil pour t'exécuter... Les gardes quittèrent la cellule avec l'empereur après lui avoir enlevé ses chaînes et les tentatives commencèrent. Il commença à chercher dans l'aile où il était emprisonné et l'espoir se présenta quand il découvrit un couvercle dissimulé sous un tapis usé sur le sol. Dès qu'il l'ouvrit, il trouva un escalier qui descendait dans une cave souterraine, suivi d'un autre escalier qui montait à nouveau. Il continua à monter jusqu'à ce qu'il sente le souffle de l'air extérieur, ce qui éveilla en lui l'espoir, jusqu'à ce qu'il se retrouve finalement dans la tour du château perché si haut que la terre était à peine visible. Il frappa le mur avec son pied et sentit la pierre sur laquelle il posait son pied bouger. Il sauta et commença à tester la pierre, il découvrit qu'il pouvait la bouger et une fois qu'il l'avait déplacée, il trouva une cave étroite à peine assez grande pour ramper. Il commença à ramper jusqu'à ce qu'il entende le bruit de l'eau et sente l'espoir que le château donne sur une rivière mais finalement il trouva une fenêtre fermée avec du fer à travers laquelle on pouvait voir la rivière... Et ainsi il resta toute la nuit à chercher des signes d'espoir qui se présentaient ici et là, mais tous se solvèrent par un échec... Finalement, la nuit du prisonnier se termina et le soleil se leva à travers la fenêtre. Il aperçut le visage de l'empereur à la porte et lui dit : "Je te vois toujours ici ! " Le prisonnier demanda : "Pourquoi m'as-tu menti, ô empereur ? " L'empereur lui répondit : "J'ai été honnête avec toi ! " Le prisonnier lui demanda : "Je n'ai pas laissé un endroit dans la cellule que je n'ai pas essayé, où est la sortie que tu m'as dit ? " L'empereur lui dit : "La porte de la cellule était ouverte et non fermée ! L'homme se met toujours lui-même dans des difficultés et ne regarde pas ce qui est simple dans sa vie. Notre vie peut être simple avec une pensée simple et difficile lorsque l'homme rend quelque chose difficile dans sa vie.
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Esquel, petite pause bien méritée 😌
Hola todos,
Après le spectacle fabuleux de la Cueva de Las Manos, nous avons mis le cap en direction d’Esquel avec l’idée d’y séjourner 2-3 jours. Nous avons trouvé une cabaña incroyable, si confortable qu’elle nous a même poussé à prolonger le séjour. En tout, nous avons passé 5 jours sur place.
Esquel c’est un petit havre de paix entouré de montagnes avec un paysage très vert. On avait la vague impression de retrouver la Haute-Savoie et nous n’aurions pas été surpris de trouver le Mazot de Charles au détour d’une ruelle.
Durant nos quelques jours sur place nous avons été nous balader dans les environs de la ville, nous avons enfin dégusté la viande Argentine si réputée pour ses saveurs (sans surprise, elle était excellente) et nous avons été au Parque Nacional Los Alceres qui offre de sublimes randonnées au bord d’un lac bordé de montagnes. En bref, un séjour très doux, reposant et qui nous en a mis plein les mirettes une fois de plus.
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Après Esquel nous avons repris la route et nous avons fait une pause d’une nuit à San Carlos de Bariloche. On nous avait décrit la ville comme étant la Suisse de l’Argentine mais, honnêtement, je n’ai pas du tout eu cette impression. Pour accéder au cœur de la ville il faut d’abord traverser un véritable bidonville (ici ils appellent ça « villas ») dans lequel nous avons pu être confronté à la vraie misère que subit le pays depuis la crise économique. Si le centre-ville et la partie plus huppée de la ville servent de cache misère, nous n’avons cependant pas eu l’impression d’être au milieu d’un environnement suisse, plutôt réputé pour sa richesse, ses montres et son chocolat. L’énorme différence entre la partie pauvre et la partie plus riche de la ville nous a néanmoins donné cette petite claque nécessaire, celle qui nous rappelle notre chance d’être deux touristes européens plutôt aisés. La ville est assez sujette aux vols et cela n’a rien d’étonnant, nous nous sentions un peu coupables en déambulant dans les rues touristiques du centre, gavées de gringos venus dépenser leur argent. Nous sommes repartis avec un goût un peu amer en bouche, même si nous avons passé une super soirée en amoureux avant le départ. Point important cependant, nous avons vu notre tout premier Gauchito Gil, une figure sainte pour les argentins. Plusieurs histoires ont fait sa légende mais certains miracles après sa mort l'ont issé au rang de divinité.
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Nous sommes désormais en direction de Mendoza, les températures remontent peu à peu et c’est à nouveau agréable de dormir en tente. Nous avons fait une halte près d’une jolie rivière cette nuit.
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Nous sommes actuellement dans un petit bled perdu appelé Zapla. Charles est tombé un peu malade, il a une vilaine crève, on a donc pris une cabaña pour qu’il puisse se reposer ! Il sera sûrement sur pieds demain, il se sent déjà mieux après une bonne douche chaude.
Je vous tiens au courant de la suite !
Besitos,
Luna
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whencyclopedfr · 2 months
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Royaume de Magadha
Le Magadha était un ancien royaume situé dans les plaines indo-gangétiques de l'est de l'Inde et s'étendait sur ce qui est aujourd'hui l'État moderne du Bihar. À l'apogée de sa puissance, il revendiquait la suzeraineté sur toute la partie orientale du pays (à peu près la superficie de l'Angleterre) et gouvernait depuis sa capitale, Pataliputra (l'actuelle Patna, Bihar). En 326 avant notre ère, alors qu'Alexandre le Grand campait près de la rivière Beas, dans la partie la plus occidentale de l'Inde, son armée se mutina et refusa de marcher plus à l'est. Ils avaient entendu parler du grand royaume de Magadha et étaient troublés par les récits de sa puissance. À contre-cœur, Alexandre fit demi-tour (et mourut en route). Mais ce n'était pas la première fois que la puissance de Magadha forçait des rois à se diriger vers l'ouest. L'une des premières références à Magadha se trouve dans l'épopée du Mahabharata, où l'on voit l'ensemble du clan Yadava abandonner sa terre natale des plaines du Gange pour migrer vers le sud-ouest, en direction du désert et de l'océan, afin d'éviter les batailles incessantes avec son voisin oriental, le Magadha.
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traitor-for-hire · 4 months
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Les Quatre Filles March, chapitre 46
Sous le parapluie
Tandis que Laurie et Amy effectuaient des promenades conjugales sur un tapis de velours tout en ordonnant leur maisonnée, et prévoyaient un futur sans nuage, Mr. Bhaer et Jo appréciaient des promenades d’un autre genre, le long de chemins boueux et de champs détrempés.
« Je fais toujours une promenade en fin d’après-midi, et je ne vois pas pourquoi je devrais y renoncer, simplement parce que j’y rencontre le Professeur quand il repart », se dit Jo, après deux ou trois rencontres ; car, même s’il y avait deux chemins possibles pour aller chez Meg, quel que soit celui qu’elle prenait, elle était sûre de le croiser, à l’aller ou au retour. Il marchait toujours rapidement, et ne semblait jamais la voir avant qu’elle ne soit assez près ; alors il avait cet air, comme si ses yeux de myope avaient échoué à reconnaître la dame en approche jusqu’à cet instant. Puis, si elle allait chez Meg, il avait toujours quelque chose pour les bébés ; si elle était tournée vers la maison, il était simplement venu se promener et voir la rivière, et allait justement revenir, à moins qu’ils ne soient fatigués de ses fréquentes visites.
Dans ces circonstances, que pouvait faire Jo, si ce n’est le saluer poliment, et l’inviter à entrer ? Si elle était fatiguée de ses visites, elle le dissimulait parfaitement, et prenait soin qu’il y ait du café pour le souper, car « Friedrich — je veux dire Mr. Bhaer — n’aime pas le thé. »
Dès la seconde semaine, tout le monde savait parfaitement ce qui se tramait, mais tous essayaient de faire comme s’ils étaient aveugles aux changements de Jo — ils ne lui demandaient jamais pourquoi elle chantait tout en travaillant, recoiffait ses cheveux trois fois par jour, et revenait si rayonnante de ses promenades de l’après-midi ; et personne ne semblait soupçonner le moins du monde que le Professeur Bhaer, tout en parlant philosophie avec le père, donnait à la fille des leçons en amour.
Jo n’était même pas capable de perdre son cœur de manière convenable, mais essayait fermement de réprimer ses sentiments ; et n’y parvenant pas, elle menait une vie passablement agitée. Elle craignait mortellement d’être moquée pour avoir succombé, après ses nombreuses et véhémentes déclarations d’indépendance. Elle craignait tout particulièrement Laurie ; mais grâce à la nouvelle directrice, celui-ci se comportait avec une correction digne de louanges, n’appelait jamais Mr. Bhaer « un vieux bonhomme épatant » en public, ne faisait jamais la moindre allusion à l’apparence améliorée de Jo, ni n’exprimait la moindre surprise en voyant le chapeau du Professeur sur la console du hall des March presque tous les soirs. Mais il jubilait en privé, et attendait avec impatience le moment où il pourrait donner à Jo une plaque gravée d’un ours et d’un écot, comme blason approprié.
Pendant deux semaines, le Professeur vint et s’en fut avec la régularité d’un amant ; puis il ne vint pas pendant trois jours entiers, et ne donna pas signe de vie — ce qui rendit tout le monde grave, et Jo pensive, au début, puis — tant pis pour la romance — très fâchée.
« Dégoûté, j’en suis sûre, et reparti aussi soudainement qu’il était venu. Cela ne me fait rien, bien sûr ; mais j’aurais pensé qu’il serait venu nous faire ses adieux, comme un gentleman », se disait-elle, avec un regard désespéré vers le portail, tandis qu’elle se préparait pour sa promenade coutumière par un triste après-midi.
« Tu ferais mieux de prendre le petit parapluie, ma chérie, on dirait qu’il va pleuvoir », lui dit sa mère, remarquant qu’elle portait son nouveau bonnet, mais n’y faisant pas allusion.
« Oui, Marmee ; veux-tu que je te ramène quelque chose ? Je dois aller en ville et acheter du papier », répondit Jo en tirant sur le nœud sous son menton, devant le miroir, comme une excuse pour ne pas regarder sa mère.
« Oui, je voudrais de la silésienne sergée, des aiguilles numéro neuf, et deux mètres de ruban fin couleur lavande. As-tu mis tes grosses bottes, et quelque chose de chaud sous ton manteau ?
— Je crois, répondit distraitement Jo.
— Si jamais tu croises Mr. Bhaer, ramène-le à la maison pour prendre le thé, j’ai très envie de voir le cher homme », ajouta Mrs. March.
Jo entendit cela, mais ne répondit pas, et se contenta d’embrasser sa mère et de s’éloigner rapidement, en pensant avec un soupçon de gratitude en dépit de son cœur brisé,
« Comme elle est bonne avec moi ! Que font les filles qui n’ont pas leur mère pour les aider quand elles ont des soucis ? »
Les merceries ne se trouvent pas parmi les bureaux, les banques, et les entrepôts de grossistes, où l’on retrouve la plupart des gentlemen ; mais Jo finit dans cette partie de la ville avant même d’avoir fait une seule course, errant comme si elle attendait quelqu’un, examinant les engins d’ingénierie à travers une fenêtre, et les ballots de laine par une autre, avec un intérêt très peu féminin ; trébuchant sur des barils, manquant de se faire étouffer par des ballots qu’on descendait, et bousculée sans cérémonie par des hommes affairés qui avaient l’air de se demander « comment diable était-elle arrivée ici ». Une goutte de pluie sur sa joue fit revenir ses pensées, de ses espoirs déçus à ses rubans ruinés ; car les gouttes continuaient de tomber, et, étant une femme tout autant qu’une amoureuse, elle se dit que, s’il était trop tard pour sauver son cœur, elle pouvait peut-être sauver son bonnet. Maintenant elle se souvenait du petit parapluie qu’elle avait oublié dans son empressement à quitter la maison ; mais les regrets ne servaient à rien, et elle ne pouvait qu’en emprunter un, ou se soumettre à l’averse. Elle leva les yeux vers le ciel menaçant, les baissa vers le nœud écarlate, déjà taché de noir, puis les porta sur la rue boueuse au-devant, enfin elle jeta un long regard en arrière, vers un certain entrepôt sinistre, où était écrit « Hoffman, Swartz & Co. » au-dessus de la porte, et se dit, avec un air plein de reproches,
« C’est bien fait pour moi ! Quelle idée j’ai eu de mettre mes meilleures affaires, et devenir me promener par ici, en espérant voir le Professeur ? Jo, j’ai honte de toi ! Non, tu n’entreras pas demander un parapluie, ou découvrir où il est par ses amis. Tu vas patauger dans la boue, et faire tes courses sous la pluie, et si tu attrapes la mort, et ruines ton bonnet, tu n’auras que ce que tu mérites. Allons ! »
Là-dessus elle se jeta si impétueusement à travers la rue, qu’elle manqua d’un rien de se faire annihiler par un chariot, et se précipita dans les bras d’un vieux et digne gentleman, qui dit, « Je vous demande pardon, M’dame », l’air mortellement offensé. Quelque peu intimidée, Jo remit de l’ordre dans ses vêtements, couvrit ses chers rubans de son mouchoir, et laissant derrière elle la tentation, partit à toute allure, les chevilles de plus en plus humides, et sous les heurts des parapluies. Le fait que l’un d’eux, d’un bleu plutôt délavé, se maintienne au-dessus du bonnet sans protection attira son attention ; et levant la tête, elle vit Mr. Bhaer qui la regardait.
« Je crois connaître la jeune dame folontaire qui va si brafement sous le nez de nombreux chevaux, et marche si vite dans tant de boue. Que faites-fous ici, mon amie ?
— Des courses. »
Mr. Bhaer sourit, en regardant d’un côté l’usine de conserves, et de l’autre la tannerie ; mais il dit seulement, très poli,
« Fous n’afez pas de parapluie ; puis-je fenir aussi, et porter les paquets pour fous ?
— Oui, merci. »
Les joues de Jo étaient aussi rouges que son ruban, et elle se demanda ce qu’il pensait d’elle ; mais peu importait, car l’instant d’après elle s’en allait, bras dessus – bras dessous avec le Professeur, avec l’impression que le soleil était soudain de retour et extraordinairement brillant, que le monde était à nouveau plaisant, et qu’une femme très heureuse piétinait dans la boue ce jour-là.
« Nous pensions que vous étiez parti », dit hâtivement Jo, car elle savait qu’il était en train de la regarder — son bonnet n’était pas assez grand pour dissimuler son visage, et elle craignait qu’il ne trouve la joie qui s’y lisait peu convenable.
« Croyiez-fous que je partirais sans dire au refoir à ceux qui ont été si incroyablement gentils afec moi ? » demanda-t-il, l’air si plein de reproche qu’elle pensa l’avoir insulté avec cette suggestion, et répondit chaleureusement,
« Non, je ne le pensais pas ; je savais que vous étiez pris par vos affaires, mais vous nous avez manqué — à Père et Mère en particulier.
— Et fous ?
— Je suis toujours heureuse de vous voir, sir. »
Dans son anxiété à garder sa voix calme, Jo l’avait rendue plutôt froide, et la monosyllabe glacée à la fin de la phrase sembla refroidir le Professeur, car son sourire disparut, et il dit, gravement,
« Je fous remercie, et je viens encore une fois avant de partir.
— Vous partez vraiment, donc ?
— Je n’ai plus d’affaire ici ; c’est fini.
— Avec succès, j’espère ? » dit Jo, car une amère déception s’était fait sentir dans sa courte réponse.
« Je dois le penser, car une voie s’est ouferte pour moi qui me permettra de gagner mon pain et d’être d’une grande aide à mes Jünglings.
— Racontez-moi, s’il vous plaît ! J’aime à tout savoir sur — sur les garçons, dit Jo avec empressement.
— C’est si gentil, je fous le dis folontiers. Mes amis m’ont trouvé un poste dans une université, où j’enseigne comme chez moi, et gagne suffisamment pour assurer l’avenir de Franz et Emil. Je defrais être reconnaissant pour cela, n’est-ce pas ?
— En effet ! Comme ce sera splendide, que vous fassiez ce que vous aimez, et de pouvoir vous voir souvent, avec les garçons — » s’exclama Jo, en se raccrochant aux garçons comme excuse à la satisfaction qu’elle ne pouvait s’empêcher de trahir.
« Ah ! Mais nous ne nous verrons pas soufent, je le crains ; cet endroit est dans l’Ouest.
— Si loin ! » et Jo abandonna ses jupes à leur sort, comme si ce qui allait advenir de ses vêtements ou d’elle-même n’avait plus d’importance.
Mr. Bhaer pouvait lire plusieurs langages, mais il n’avait pas encore appris à lire les femmes. Il se flattait de plutôt bien connaître Jo, et par conséquent, se trouvait très surpris par les contradictions de sa voix, son visage, ses manières, qu’elle lui avait montrées ce jour-là en rapide succession — car elle était passée par une demi-douzaine d’humeurs différentes en l’espace d’une demi-heure. Quand elle l’avait rencontré elle avait eu l’air surprise, quoiqu’il fût impossible de ne pas penser qu’elle était venue dans ce but. Quand il lui avait offert son bras, elle l’avait pris avec un air qui l’avait empli de joie ; mais quand il lui avait demandé s’il lui manquait, sa réponse avait été si glaciale et formelle que le désespoir l’avait envahi. En apprenant sa bonne fortune elle avait presque battu des mains — n’était-elle heureuse que pour les garçons ? Puis, en entendant sa destination, elle avait dit « Si loin ! » avec une détresse qui l’avait porté aux sommets de l’espoir ; mais l’instant suivant elle l’en fit redescendre en observant, comme complètement absorbée par le sujet,
« Voici où je dois faire mes emplettes, voulez-vous venir ? Ce ne sera pas long. »
Jo était assez fière de ses compétences en matière d’achats, et souhaitait tout particulièrement impressionner son escorte par le soin et la rapidité avec laquelle elle allait conclure ses affaires. Mais, dû à son agitation, tout alla de travers ; elle renversa le présentoir des aiguilles, oublia que la silésienne devait être « sergée » jusqu’après qu’on l’eut coupée, donna la mauvaise somme, et finit par s’embrouiller complètement en demandant le ruban lavande au comptoir des cotonnades. Mr. Bhaer fut témoin de la scène, la regarda rougir et bafouiller ; et, à mesure qu’il l’observait, sa propre confusion semblait s’apaiser, car il commençait à comprendre qu’en certains occasions les femmes, comme les rêves, sont pleines de contradictions.
Quand ils sortirent, il prit le paquet sous son bras avec un air plus joyeux, piétinant dans les flaques d’eau comme par jeu.
« Ne defrions-nous pas faire quelques courses, comme fous dites, pour les bébés, et avoir un festin d’adieu ce soir si je viens pour ma dernière visite à fotre si agréable maison ? » demanda-t-il en s’arrêtant devant une vitrine pleine de fruits et de fleurs.
« Qu’achèterons-nous ? » demanda Jo, ignorant la fin de sa phrase, et humant en entrant le mélange de parfums avec un faux-semblant de ravissement.
« Peufent-ils manger des oranges et des figues ? » demanda Mr. Bhaer, l’air paternel.
« Ils en mangent quand il y en a.
— Aimez-fous les noix ?
— Autant qu’un écureuil.
— Des raisins de Hambourg ; oui, nous boirons pour la patrie afec eux ? »
Jo se renfrogna devant cette extravagance, et demanda pourquoi il n’achetait pas un panier de dattes, un baril de raisins secs et un sac d’amandes, pour finir ? Alors Mr. Bhaer lui confisqua son porte-monnaie et sortit le sien, et compléta les achats en achetant plusieurs livres de raisins, un pot de marguerites roses, et une jolie jarre de miel. Puis, déformant ses poches avec les paquets noueux, et donnant les fleurs à porter à Jo, il rouvrit le vieux parapluie, et ils repartirent.
« Miss Marsch, j’ai une grande faveur à fous demander », commença le Professeur après une promenade humide sur un demi-pâté de maisons.
« Oui, sir », et le cœur de Jo commença à battre si fort qu’elle craignait qu’il l’entende.
« J’ai le courage de le dire malgré la pluie, parce qu’il me reste si peu de temps.
— Oui, sir », et Jo serra manqua d’écraser le petit pot de fleurs en le serrant soudainement.
« Je foudrais acheter une petite robe pour ma Tina, et je suis trop stupide pour aller seul. Voudrez-fous bien me conseiller et m’aider ?
— Oui, sir », et Jo fut soudain aussi calme et froide que si elle venait d’entrer dans un réfrigérateur.
« Peut-être aussi un châle pour la mère de Tina, elle est si pauvre et malade, et son mari est une telle charge — oui, oui, un châle chaud et épais sera un cadeau amical pour la petite mère.
— Je le ferai avec plaisir, Mr. Bhaer. Je saute aux conclusions, et il m’est plus cher à chaque minute », ajouta Jo pour elle-même. Puis, en se secouant mentalement, elle entra dans la boutique avec une énergie qui faisait plaisir à voir.
Mr. Bhaer la laissa faire, et elle choisit une jolie robe pour Tina, puis demanda à voir les châles. Le vendeur, un homme marié, daigna s’intéresser au couple, qui semblait faire des achats pour leur famille.
« Votre dame préférera peut-être ceci ; c’est un article de qualité supérieure, une couleur très demandée, modeste et raffiné », dit-il, en sortant un châle gris bien chaud et en en drapant les épaules de Jo.
« Est-ce que cela vous convient, Mr. Bhaer ? », demanda-t-elle en lui tournant le dos, profondément reconnaissante de cette chance de dissimuler son visage.
« Parfaitement bien, nous allons le prendre », répondit le Professeur. Il paya, tout en souriant pour lui-même, tandis que Jo continuait d’inspecter les comptoirs, en chasseuse de bonnes affaires aguerrie.
« Rentrons-nous à la maison, maintenant ? » demanda-t-il, comme s’il trouvait ces mots très plaisants.
« Oui, il est tard, et je suis si fatiguée. »
La voix de Jo était plus pathétique qu’elle ne le pensait, car maintenant le soleil semblait avoir disparu aussi brusquement qu’il était venu, le monde était à nouveau terne et misérable, et pour la première fois elle se rendait compte qu’elle avait les pieds gelés et mal à la tête, et que son cœur était plus froid encore que les premiers, plus douloureux que la seconde. Mr. Bhaer s’en allait ; il ne se souciait d’elle que comme d’une amie, tout ça n'était qu’une erreur, et plus tôt ce serait fini, mieux ce serait. Avec cette idée en tête, elle héla un omnibus qui approchait avec un geste si vif que les fleurs s’envolèrent du pot, et furent méchamment abîmées.
« Ce n’est pas notre omnibus », dit le Professeur, en faisant signe au véhicule de passer son chemin, et en s’arrêtant pour ramasser les pauvres marguerites.
« Je vous demande pardon, je n’avais pas bien vu le nom. Peu importe, je peux marcher, j’ai l’habitude de piétiner dans la boue », répondit Jo, en cillant furieusement, parce qu’elle aurait préféré mourir que de s’essuyer ouvertement les yeux.
Mr. Bhaer vit les gouttes sur ses joues, bien qu’elle ait la tête tournée ; cette vue sembla l’émouvoir au plus haut point, car il se pencha soudain vers elle et demanda, sur un ton qui signifiait énormément de choses,
« Chère à mon cœur, pourquoi pleurez-vous ? »
Si Jo n’avait pas été une novice dans ce genre de choses elle aurait dit qu’elle ne pleurait pas, qu’elle avait un rhume, ou n’importe quel autre bobard féminin propre à l’occasion ; au lieu de ça cette créature sans dignité répondit avec un sanglot irrépressible,
« Parce que vous vous en allez.
— Ah, mein Gott, c’est si bon ! » s’écria Mr. Bhaer, en parvenant à joindre les mains malgré le parapluie et les paquets. « Jo, je n’ai rien que beaucoup d’amour à fous donner ; je suis venu pour voir si vous en vouliez, et j’ai attendu pour être sûr que j’étais quelque chose de plus qu’un ami. Est-ce le cas ? Pouvez-vous faire une petite place dans fotre cœur pour le vieux Fritz ? » ajouta-t-il tout d’une traite.
« Oh, oui ! » dit Jo, et il fut tout à fait satisfait, car elle posa les deux mains sur son bras, et leva la tête vers lui avec une expression qui montrait clairement combien elle serait heureuse de traverser la vie à ses côtés, même si elle n’avait pas de meilleur abri que le vieux parapluie, tant qu’il était celui qui le tenait.
C’était une demande faite dans l’adversité, car même s’il l’avait souhaité, Mr. Bhaer ne pouvait se mettre à genoux à cause de la boue, il ne pouvait pas non plus lui prendre la main, si ce n’était au sens figuré, car les siennes étaient pleines ; il pouvait encore moins se livrer à de tendres démonstrations en pleine rue, même s’il en était bien près ; aussi le seul moyen qu’il avait d’exprimer sa béatitude était de la regarder, avec une expression qui mettait si bien en valeur son visage qu’il semblait y avoir de petits arcs-en-ciel dans les gouttes qui brillaient dans sa barbe. S’il n’avait pas énormément aimé Jo, je ne pense pas qu’il l’aurait aimée à ce moment-là, car elle était loin d’être séduisante, avec ses jupes dans un état lamentable, ses bottes en caoutchouc qui clapotaient à ses chevilles, et son bonnet ruiné. Heureusement, Mr. Bhaer la voyait comme la plus belle femme au monde, et elle le trouvait plus semblable à Jove que jamais, même si son chapeau à large bord était tout avachi, avec les ruisselets qui tombaient sur ses épaules (car il ne tenait le parapluie qu’au-dessus de Jo), et que tous les doigts de ses gants avaient besoin d’être raccommodés.
Les passants les prirent probablement pour un couple de fous inoffensifs, car ils oublièrent tout à fait d’arrêter un omnibus, et s’en allèrent tranquillement, indifférents à la nuit tombante et au brouillard. Ils se souciaient peu de ce que pensaient les autres, car ils profitaient de cette heure heureuse qui ne vient qu’une fois dans la vie — ce moment magique qui rajeunit le vieux, embellit l’ordinaire, enrichit le pauvre, et donne au cœur humain un avant-goût du paradis. Le Professeur avait l’air d’avoir conquis un royaume, et le monde n’avait plus rien à lui offrir pour son bonheur, tandis que Jo pataugeait à côté de lui avec le sentiment que sa place avait toujours été celle-ci, et se demandant comment elle aurait jamais pu choisir autrement. Bien sûr, elle fut la première à parler — de manière intelligible, je veux dire, car les remarques pleines d’émotions qui avaient suivi son « Oh, oui ! » impétueux n’étaient ni cohérentes ni rapportables.
« Friedrich, pourquoi n’avez-vous —
— Ah, ciel ! Elle me donne le nom que personne ne dit plus depuis que Minna est morte ! » s’exclama le Professeur, en s’arrêtant au milieu d’une flaque pour la regarder avec une gratitude ravie.
« Je vous appelle toujours ainsi en moi-même — j’ai oublié ; mais je ne le ferai plus, à moins que cela ne vous plaise.
— Me plaise ! Cela m’est plus doux que je ne sais le dire. Dis-moi “tu”, aussi, et je pourrai dire que ton langage est presque aussi beau que le mien.
— Est-ce que ce n’est pas un peu sentimental ? » demanda Jo, pensant à part elle que c’était une monosyllabe tout à fait charmante.
« Sentimental ? Oui ; Gott merci, nous autres Allemands croyons au sentiment, et nous conserfons notre jeunesse ainsi. Fotre “vous” anglais est si froid — dis-moi “tu”, chère à mon cœur, cela signifie tant pour moi », plaida Mr. Bhaer, plus comme un étudiant romantique que comme un professeur plein de sérieux.
« Eh bien, alors, pourquoi ne m’as-tu pas dit tout cela plus tôt ?
— Maintenant je dois défoiler tout mon cœur, et je le ferai avec joie, parce que tu en prendras soin ensuite. Vois-tu, ma Jo — ah, ce cher, amusant petit nom ! — j’afais envie de dire quelque chose le jour où l’on s’est quittés à New York ; mais je pensais que le séduisant ami était ton fiancé, et donc je n’ai rien dit. Aurais-tu dit “oui”, alors, si j’afais parlé ?
— Je ne sais pas. Je crains que non, car je n’avais pas de cœur, à ce moment-là.
— Prut ! Ça je ne le crois pas. Il était endormi jusqu’à ce que le prince du conte traverse le bois, et vienne le réveiller. Ah, enfin, “Die erste Liebe ist die beste” ; mais ça je ne devrais pas m’y attendre.
— Oui, le premier amour est le meilleur ; aussi sois content, car je n’en ai jamais eu d’autre. Teddy n’était qu’un garçon, et il a vite dépassé sa petite lubie », dit Jo, anxieuse de corriger l’erreur du Professeur.
« Bien ! Alors je suis heureux, et certain que tu me donnes tout ton cœur. J’ai attendu si longtemps, je suis defenu égoïste, comme tu le verras, Professorin.
— Ça me plaît, s’exclama Jo, ravie de son nouveau nom. Maintenant, dis-moi ce qui t’a amené ici, juste au moment où je le désirais le plus ?
— Ceci », et Mr. Bhaer tira un bout de papier déchiré de la poche de son gilet.
Jo le déplia, et eut soudain l’air confuse, car c’était l’une de ses contributions à un journal qui payait pour des poèmes, ce pour quoi elle avait envoyé une tentative occasionnelle.
« Comment cela a-t-il pu t’amener ? » demanda-t-elle, ne sachant trop ce qu’il voulait dire.
« Je l’ai trouvé par chance ; je l’ai reconnu par les noms et les initiales, et j’y ai trouvé une petite strophe qui semblait m’appeler. Lis et trouve-la ; je fais en sorte que tu ne sois pas mouillée. »
Jo obéit, et parcourut rapidement les lignes qu’elle avait baptisées —
DANS LE GRENIER
Quatre petits coffres bien en rang Ternis par la poussière, usés par le temps Tous décorés et remplis, il y a bien des années Par des enfants aujourd’hui grands Quatre petites clefs, pendues tout à côté Par des rubans fanés, leurs couleurs vives et gaies Quand ils furent attachés, avec une fierté d’enfant Par un jour de pluie, il y a bien des années Quatre petits noms, un sur chaque couvercle, Qu’une main hardie a gravés Et au-dessous gisent, cachées, Les histoires de la joyeuse société Qui jouait ici autrefois, et souvent s’arrêtait Pour entendre le doux refrain Qui au-dessus du toit allait et venait Dans la pluie d’un jour d’été. “Meg” sur le premier, écrit d’une main sûre. Je l’ouvre avec amour, Car rangé ici, avec bien des soins Se trouve un précieux butin, Les témoins d’une vie paisible- Cadeaux à une douce enfant, jeune fille, Une robe de mariée, des billets à une épouse, Un petit chausson, une boucle de bébé. Aucun jouet dans ce premier coffre, Car tous ont été emportés, Pour se joindre dans leur grand âge Aux jeux d’une autre petite Meg. Ah, mère heureuse ! Je sais bien Que tu entends, comme un doux refrain, Des berceuses gentiment murmurées Dans la pluie d’un jour d’été. “Jo” sur le second, griffonné et rayé, Et à l’intérieur un trésor bigarré De poupées sans tête, de cahiers déchirés, Oiseaux et bêtes maintenant muets, Butins ramenés du pays des fées Que seuls foulent les jeunes pieds, Rêves d’un futur jamais réalisé, Souvenirs d’un passé bien aimé, Histoires confuses, poèmes inachevés, Missives d’avril, tristes ou gaies, Mémoires d’une enfant obstinée, Vestiges d’une femme déjà âgée, Une femme dans une maison esseulée, Qui entend, comme un triste refrain- “Sois forte, ma chérie, et l’amour viendra te trouver,” Dans la pluie d’un jour d’été. Ma Beth ! Sur le couvercle portant ton nom Toujours la poussière est chassée, Par les larmes d’yeux aimants, Par des mains vigilantes et zélées. Pour nous, la mort a canonisé une sainte Toujours plus divine qu’humaine Et nous déposons, avec de douces plaintes, Des reliques dans cet autel domestique : La cloche d’argent, si peu agitée, Le petit bonnet qu’elle portait, La belle Catherine, emportée, morte, Par les anges, suspendue au-dessus de la porte. Les chansons qu’elle chantait sans se plaindre Depuis la prison de sa douleur À jamais tendrement mêlées À la pluie d’un jour d’été. Sur le couvercle poli du dernier coffret - Une légende maintenant avérée - Un preux chevalier arbore sur son bouclier “Amy”, en lettres or et bleu. À l’intérieur, filets qui ont retenu ses cheveux, Pantoufles qui ont fini de danser, Fleurs fanées, rangées avec soin, Éventails relégués dans un coin, Joyeuses déclarations enflammées, Babioles qui ont joué leur rôle Dans les espoirs, les craintes, les hontes juvéniles, Le récit d’un cœur de jeune fille Qui apprend maintenant des charmes plus justes et vrais, Et entend, comme un gai refrain Les cloches nuptiales sonner Dans la pluie d’un jour d’été. Quatre petits coffres bien en rang Ternis par la poussière, usés par le temps Quatre femmes qui ont, de joies en infortunes Appris à aimer et à travailler en cet âge doré. Quatre sœurs, pour un temps séparées Aucune égarée, l’une partie plus tôt qu’à son tour, Et par le pouvoir immortel de l’amour, Plus proche et chérie que jamais. Oh, le jour où nos trésors cachés S’offriront à la vue du Père Puissent-ils être riches en heures dorées, En actions embellies par la lumière, Vies dont la musique résonnera longtemps Comme une chanson vous réchauffe le cœur Âmes qui s’élèveront avec joie Après la pluie, un jour d’été.
« C’est un très mauvais poème, mais c’est ce que je ressentais quand je l’ai écrit, un jour où je me sentais très seule et où j’avais pleuré un bon coup sur un sac de chiffons. Je n’aurais jamais pensé qu’il finirait là où il pourrait me trahir », dit Jo en déchirant les strophes que le Professeur avait chéries pendant si longtemps.
« Oublie-le, il a fait son œuvre, et j’en aurai un noufeau quand je lirai le livre brun dans lequel elle garde ses petits secrets », dit Mr. Bhaer avec un sourire en regardant les fragments de papier voler dans le vent. « Oui, ajouta-t-il sincèrement, je le lis, et je pense en moi-même, Elle a un chagrin, elle est seule, un amour véritable lui apporterait du réconfort. J’ai un cœur plein, plein pour elle. Est-ce que je n’irais pas lui dire “Si ce n’est pas une offre médiocre que de donner ce que j’espère recevoir, prends-le, au nom de Gott ?”
— Et tu es venu et as découvert que ce n’était pas médiocre, mais justement la chose précieuse dont j’avais besoin, murmura Jo.
— Je n’ai pas eu le courage de le penser, au début, aussi chaleureux et gentil qu’ait été ton accueil. Mais bientôt j’ai commencé à espérer, et puis j’ai dit, “Elle sera mienne si je dois en mourir” ! » s’exclama Mr. Bhaer avec un air de défi, comme si les murailles de brume qui se refermaient sur eux étaient des obstacles qu’il devait surmonter ou abattre vaillamment.
Jo pensa que c’était splendide, et résolut de se montrer digne de son chevalier, même s’il n’était pas venu en caracolant sur un preux destrier et en tenue d’apparat.
« Qu’est-ce qui t’a retenu si longtemps ? » demanda-t-elle ensuite, car elle trouvait si agréable de poser des questions confidentielles et d’obtenir des réponses délicieuses, qu’elle ne pouvait rester silencieuse.
« Ça n’a pas été facile, mais je n’avais pas le cœur à t’enlefer à ce si heureux foyer avant d’avoir la possibilité de t’en offrir un, après beaucoup de temps, peut-être, et de travail. Comment poufais-je te demander d’abandonner tant de choses pour un paufre fieux, sans autre fortune qu’une petite éducation ?
— Je suis bien aise que tu sois pauvre. Je ne pourrais pas supporter d’avoir un mari riche », dit fermement Jo, avant d’ajouter plus doucement, « Ne crains pas la pauvreté. Je l’ai connue suffisamment longtemps pour perdre toute appréhension et me trouver heureuse de travailler pour ceux que j’aime, et ne dis pas que tu es vieux — quarante ans, c’est la force de l’âge. Je ne pourrais pas m’empêcher de t’aimer même si tu en avais soixante-dix ! »
Le Professeur trouva cela si touchant qu’il aurait bien eu besoin de son mouchoir, s’il avait pu l’atteindre. Comme il ne le pouvait pas, Jo se chargea de lui essuyer les yeux, et dit en riant, avant de lui soutirer un ou deux paquets :
« Je suis peut-être forte-tête, mais personne ne peut dire que je ne remplis pas mon rôle, car le devoir d’une femme est censé être de sécher les larmes et de porter des fardeaux. Je dois porter ma part, Friedrich, et aider à acquérir ce foyer. Tu ferais bien de t’y résoudre, ou je n’accepterai jamais », ajouta-t-elle, résolue, tandis qu’il essayait de lui reprendre sa charge.
« Nous verrons. As-tu la patience d’attendre longtemps, Jo ? Je dois partir et faire mon travail seul. Je dois aider mes garçons, d’abord, parce que même pour toi, je ne romprais pas ma promesse à Minna. Peux-tu me pardonner cela, et être heureuse pendant que nous espérons et attendons ?
— Oui, je sais que j’en suis capable, car nous nous aimons, et cela rend tout le reste facile à endurer. J’ai un devoir, moi aussi, et un travail. Je ne pourrais pas être heureuse si je les négligeais, même pour toi, il n’y a donc nul besoin de se hâter ou d’être impatients. Tu peux faire ta part là-bas dans l’Ouest, je peux faire la mienne ici, et nous pouvons être heureux tous les deux en espérant le meilleur, et laisser le futur à la grâce de Dieu.
— Ah ! Tu m’offres tant d’espoir et de courage, et je n’ai rien à te donner en échange, rien qu’un cœur plein et ces mains vides », s’exclama le Professeur, bouleversé.
Jo n’apprendrait jamais, jamais, à être convenable, car quand il eut dit cela, alors qu’ils se tenaient sur les marches, elle glissa simplement les deux mains dans les siennes en chuchotant tendrement, « Elles ne sont plus vides maintenant », et elle se pencha et embrassa son Friedrich sous le parapluie. C’était terrible, mais elle l’aurait fait même si la bande de moineaux sur la haie avait été des êtres humains, car elle était aux anges et ne se souciait plus de rien, si ce n’est de son bonheur. Bien qu’il n’eût rien d’extraordinaire, le couronnement de leurs deux vies fut ce moment où, quittant la nuit et la tempête et la solitude pour la lumière et la chaleur et la paix du foyer qui les attendait, Jo fit entrer son amoureux avec un joyeux « Bienvenue à la maison ! » avant de refermer la porte.
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davidfakrikian · 1 year
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DVDvision - La Collection Épisode 8
L'histoire de DVDvision vol.1 continue ! Et voici l'épisode 8 de la série, quand le rédac-chef se retrouve à travailler 24h/24 pour sauver le DVD de Crying Freeman, et est trop épuisé pour signer l'édito !
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Numéro 8 - Janvier 2001 - 
116 pages
Editeur : Seven Sept
Directrice de publication : Véronique Poirier 
Rédacteur en chef : David Fakrikian
Rédacteurs principaux : Yannick Dahan, Christophe Lemaire, Stéphane Lacombe, Benjamin Rozovas, Rafik Djoumi, David Martinez, Sandy Gillet, Nicolas Saada, Nicolas Rioult, Guillaume Delbos, Gael Golhen.
Sommaire : Gladiator making of DVD, Films ados, DVD en séries.
DVD : Le Pacte des Loups, Les Rivières Pourpres.
Notes : Ce numéro fut le plus vendu de DVDvision, montant à 34 000 exemplaires. Nous venons alors d'embaucher à temps plein Benjamin Rozovas, qui prend en charge le cahier multimédia, et grâce à ma rencontre avec Nicolas de La Mothe, qui dirige alors les projets à Gaumont Columbia Tri-Star, je signe le dossier de couverture sur Gladiator, qui est une véritable plongée dans les coulisses de l'adaptation d'un blockbuster américain en DVD Zone 2. C'est donc la deuxième fois en 8 numéros qu'un film de Ridley Scott fait notre couverture. Lié au DVD, Le Pacte des Loups, forcément très racoleur, et à la superbe couverture retravaillée par Joel Casano, ce numéro tombe à point. 
Il correspond aussi à une énorme période d'effervescence pendant laquelle je me retrouve à travailler littéralement jour et nuit, ce qui explique que Leonard Haddad signe le très drôle éditorial de ce numéro. Bien que présent quand il l'a rédigé, je n'avais ce soir là plus la force d'écrire, donc je l'ai laissé à mon ordinateur le faire à ma place. 
La raison ? Alors que la date de sortie du Pacte des Loups de Christophe Gans approche, l'odyssée du DVD Crying Freeman, commencée en 1999, sur lequel je donne un coup de main au concepteur Sébastien Prangère (également le monteur du Pacte des Loups) prend une tournure surréaliste.
Au cours de la conception, j'ai décidé de mon propre chef, au vu de l'abondance de matériel, que le collector serait un double DVD-9, alors qu'à l'origine, le produit était budgétisé pour un DVD-10 (double face). Ce qui, en plein milieu du bouclage du magazine, me vaut d'être convoqué en compagnie de Sébastien Prangère dans le bureau de Victor Hadida, qui m'incendie à juste titre, (après tout, c'est son argent que je suis en train de dépenser). Les ventes sont alors estimées à 5000 ex., et faire deux DVD-9 risque de réduire fortement les bénéfices possibles du projet. Je défend mon choix avec une énorme mauvaise foi, argumentant des raisons techniques, et Victor fini par valider à contre-coeur. 
Après avoir reporté la sortie une première fois pour refaire le master en HD, (sur lequel j'ai supervisé l'étalonnage qui ensuite a été approuvé par Christophe), nous ratons la nouvelle date de sortie, quand la compagnie chargée du transfert HD nous livre un DVD master dans lequel il manque environ 40 secondes de film ! Elles étaient pourtant présentes sur la copie interpositive que nous avons remasterisée. Il faut donc tout refaire ! Et pour couronner le tout, malgré nos efforts et nos nuit blanches passées à les aider, la compagnie chargée des menus est incapable de nous livrer un produit fini qui correspond à nos attentes sur le deuxième disque des suppléments.
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Le coffret Crying Freeman de 2001, originellement estimé à 5000 ventes, est monté à 100 000 exemplaires à sa sortie.
Pendant ce temps, une fois les bons de précommande envoyés aux magasins, et après que j'ai organisé une démo de présentation pour la presse avec un avant/après, pendant laquelle tous les journalistes sont devenus fous en voyant la qualité du transfert HD du film, la hype monte. Très, très haut. L'éditeur a commencé à faire imprimer le coffret emballage. Qui passe d'un pressage de 6000 ex, initialement prévu, à 12000. Puis, deux jours après, nous apprenons qu'il y a 18000 précommandes. Nous renvoyons donc au calage le coffret, pour 24000 exemplaires. Mais la semaine suivante, on nous informe qu'il y a 32000 précommandes ! Le coffret va être remis au calage au moins quatre fois, pour un total de 80000 exemplaires, du délire total. Seul problème, si l'emballage est prêt, le DVD ne l'est pas ! 
Alors qu'il a vent des chiffres de précommandes, je devient le meilleur ami de Victor Hadida, qui convoque un meeting au sommet avec son frère Samuel, Christophe Gans et Sébastien Prangère, où nous décidons tous que vu l'attente, il est hors de question de sortir le disque tel qu'il est finalisé par la compagnie d'authoring. Victor va alors empoigner son téléphone, et sauver le projet, en embauchant TOUT le staff d'une autre compagnie d'authoring pour refaire le disque... en une semaine, sous la supervision de Sébastien et moi. Il paie donc littéralement cette société, pour que tous leur travaux en cours s'arretent, et que 100% de leur équipe travaille sur le DVD Crying Freeman 24h/24 ! 
Je me retrouve donc à travailler la journée au journal, et la nuit chez la nouvelle compagnie d'authoring, dormant dans la chambre d'amis de Sébastien Prangère entre 4 heures et 8 heures du matin, avant de reprendre le chemin du journal. En 5 jours, nous reprenons tout à zéro, reconcevant le menu, le disque de suppléments, refaisant tous les graphismes, ajoutant des bonus de dernière minute, et refaisant même deux fois la compression du film, après que Christophe réalise sur son téléviseur qu'une étrange teinte verte a fait virer inexplicablement les couleurs du master. (En vérité, on le découvrira des années plus tard, les tubes cathodiques de cette époque, différents du moniteur HD sur lequel nous avions validé le film, viraient au vert. Ils nécessitaient donc une teinte rouge dominante afin de rééquilibrer l'image, ce qui explique que tous les masters des années 90 à 2005 ont un "red push" donnant sur les écrans d'aujourd'hui une apparence rosée).
Pour passer le temps en attendant que les graphistes nous envoient les nouveaux menus sur internet la nuit, nous jouons à la Dreamcast à SoulCalibur avec Sebastien (et oui, nous sommes encore en 1801) !
Une fois le travail terminé, Sébastien a dormi pendant 4 jours, sans qu'il ait été possible de le joindre au téléphone... Une fois le DVD sorti, il sera regardé comme l'un des meilleurs jamais édité sur le marché, un exemple à suivre, qui atteindra les 100 000 exemplaires de vente au total, en pleine post-effervescence Pacte des Loups, un happy-end inespéré.
Qui a dit que la vie d'un rédac-chef était de tout repos ? Il s'est assurément trompé. 
La citation de ce numéro : "David, mon ami !"  (Victor Hadida - janvier 2001)
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Journal d'un patochimbo.
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En ce beau matin jupiterial, mes vieux amortisseurs s'étirent en grinçant sous quelques rares rayons du soleil Patagonien. La nuit n'a pas été trop fraîche, et je sens déjà mon moteur vrombir avec enthousiasme. Depuis que l'on a resserré mes boulons de batterie, je vis une deuxième jeunesse. Malgré tout, ces satanés humains devraient changer ma batterie, sans quoi nous risquons de nous retrouver bloqués par un jour de froid.
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Après un rangement de ma tente de toit pendant lequel le méchant humain est toujours aussi brusque avec moi (il me marche littéralement dessus sans vergogne), c'est la gentille humaine qui prend mon volant. L'autre humaine occupe toujours un siège passager, je suppose qu'elle a peur de moi, bien qu'elle semble tout à fait aimable. J'ai hâte de savoir quelles aventures nous réserve cette journée!
Premier événement, on me donne à manger ! Je me sens tout à fait repu de Super 93. Je reste cependant perplexe, car pendant mon repas le humains vont en général jeter leurs déchets. Des êtres à la physiologie si différente...
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Quelques kilomètres plus tard, on m'arrête devant une pente digne d'une descente aux enfers. Mes humains ne semblent pas me faire confiance quant à ma capacité à la remonter. C'est vrai que je n'ai que deux roues motrices, et je les remercie de m'épargner cette épreuve en ouvrant ma boîte à gants inopinément.
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Lorsque je les vois partir sans moi, je me questionne sur les intentions de ces humains. Ils semblent se diriger droit vers une zone d'intempéries, au mépris de leur intégrité physique, en abandonnant leur condor (ou pigeon suivant le moment) contre mon pare-brise. Je décide d'attendre sagement leur retour, qui n'interviendra probablement qu'en fin d'après midi. J'ai quelques compagnons d'infortune qui, comme moi, n'ont pas de traction ou de propulsion, et nous nous racontons nos aventures passées.
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Deux heures plus tard, surprise ! Mes humains sont de retour. Ils semblent avoir été découragés par la météo. Il ne perçoivent clairement pas le climat aussi finement que moi, fort de mes 150000 km parcourus. Après quelques discussions, ils décident de repartir vers des cieux plus cléments.
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Prochain arrêt, un bâtiment isolé qui d'après la faible vue que me procurent mes phares était une ancienne école reconvertie en musée. Les humains partent marcher et j'en profite pour observer le magnifique paysage montagnard alentours. Je suis un van chanceux, et l'usine Suzuki dans laquelle on m'a assemblé me semble si loin.
Cette fois, c'est l'humain brutal qui me conduit. Avec lui, je m'attends au pire sur ces routes ardues. Mais là, miracle ! L'asphalte revient : nous avons quitté la partie la plus rude de la Carreterra Austral. Mes pneus roucoulent de plaisir, et mes suspensions respirent. Pour ne rien gâcher , une petite pluie m'offre une douche printanière bienvenue.
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Enfin, nous arrivons tous ensemble au bord d'une rivière; c'est déjà le soir, et je sens que ce sera tout pour aujourd'hui. Mes amis humains mangent des mets bien étranges sur mes sièges et ont des discussions tout aussi obscures à propos de mains peintes en positif et en négatif sur de la roche par d'autres humains des temps jadis. Ils ont cependant l'air content et à l'abri de la pluie, alors je suis un van comblé. Toujours quelques grincements douleureux à l'ouverture de ma tente de toit, puis le calme reposant d'une nuit que j'espère étoilée et dont je peux profiter feux éteints.
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sabert24 · 1 year
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Tozeur souffre toujours de la soif, et lorsque je l'ai visitée récemment, des amis m'ont demandé de transmettre une image poétique pour décrire l'ampleur de la tragédie qui s'y déroule.
https://twitter.com/PlumePoete/status/1674772345683156995?t=B60lG9G9ijULFWKVrsEdxA&s=08
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les-k-mioneurs-2023 · 10 months
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16 août 2023
Quelle merveilleuse journée …
Nous avons réveillé les ados plus tôt que d’habitude histoire de partir en ballade vers 11h… l’idée était de redescendre la rivière pour découvrir un peu l’environnement ! C’était Magnifique ! Magique ! La rivière est vraiment très belle, l’eau est parfaitement claire et propre. Chaque virage renferme une nouvelle image incroyable ! On était un peu hors du temps…
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Bon, il faut savoir qu’ici l’eau est très très froide ! Vraiment très beaucoup immensément froide ! Bref, je n’y vais pas de mon plein gré … à trop se resserrer j’ai peur que mes chairs ne laisse plus de place à mon âme… mais ici pas le choix, pas d’autre passage, j’ai dû y aller… et j’avoue que cela à tant procurer de bonheur à mes 7 compères de me voir tant souffrir que c’était même bon ! Mais chut ne leur dites pas !
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D’ailleurs vous pouvez observer la méthode Marguerite quand elle est frigorifiée… car si la rivière est froide, le soleil tape sévère et chauffe les galets !
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Mais quelle chance on a !
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Et puis nos ventres nous on poussé à remonter et cuisiner… puis on a fait la sieste … et des courses… et relâché le treizième Loir… et pris l’apéro… et cuisiné à nouveau… couscous saucisses au BBQ et bananes au chocolat ! Oh waw! Et puis hop ! Cinéma sur le camion ! On a attaché un drap sur la benne et sorti le projo, le salon, les couvertures… on a d’abord regardé le Palio, la mythique course à cheval sur la place de Sienne, et même deux fois car c’était fou ! Et puis Dragons 2… La soirée s’est fini sous les étoiles filantes à 1h du matin… Oui oui on récupérera à la rentrée ! Mais le bonheur n’attend pas, faut le choper quand il est là et pour ça on est doué !
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kn1dognose · 1 year
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Education et dressage chiots et chiens Tervueren à Corneilla-la-Rivière, Millas dans le 66.
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10 leçons pour éduquer et dresser son Tervueren avec un éducateur canin à Perpignan, Saleilles, Toulouges & Ponteilla.. Appelez le : 06.56.72.29.85
Nos Tarifs  :
Tarifs éducation canine
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Histoire de la race
Le nom de la race, connu sous le nom de Chien de Berger Belge, vient du village de Tervueren, où vivait un éleveur nommé M.F. Korbil. Au début du 20e siècle, il pensait qu'il était possible d'élever des chiens noirs et fauves afin d'uniformiser le Tervueren moderne.
Le Tervueren est un chien vraiment polyvalent. Avant que l'ère industrielle ne s'empare vraiment de la Belgique, ces animaux de compagnie étaient vraiment nécessaires aux gens, et en premier lieu aux agriculteurs. Tout simplement parce qu'il y avait encore pas mal de fermes et qu'elles avaient besoin à la fois d'un gardien fiable des territoires et d'un chien qui pourrait aider à faire paître le bétail dans les pâturages.
Lorsque, néanmoins, en raison du développement de l'industrie, le nombre de fermes a diminué, le tervueren est resté un chien de garde et un compagnon pour les résidents ordinaires qui ne cultivaient pas, de plus, il était toujours en demande dans les parcs à bestiaux.
Actuellement, le Tervueren, en plus des fonctions ci-dessus, est également utilisé comme chien policier, dans les troupes frontalières et autres, dans les opérations de recherche et de sauvetage et comme chien pour handicapés. De plus, la race Tervueren est championne dans les expositions canines en agilité, ainsi que dans les épreuves d'obéissance et de pâturage.
La description
Les Tervuren sont de grands chiens avec une musculature bien proportionnée. La tête est moyennement longue, les yeux sont de taille moyenne, légèrement en amande, brun foncé. Les oreilles sont triangulaires et droites. Les membres sont de longueur moyenne, la queue est duveteuse, plus longue que la moyenne.
Le pelage est court sur la tête, mais déjà long sur le reste du corps, notamment sur le cou et la poitrine, où il forme un collier. La couleur est gris-noir, fauve ou rouge.
Personnalité
Le chien de race Tervueren a un caractère très gentil et ouvert, notamment envers sa famille. C'est vraiment un compagnon idéal et un merveilleux ami pour une personne de tout âge, qui sera toujours heureuse d'aider avec tout ce qui est en son pouvoir. Ces chiens ont un intellect merveilleux, ils comprennent parfaitement une personne, ils sont très vifs d'esprit, ils ressentent toujours la situation dans la maison et, avec la bonne éducation, ils savent toujours ce qui peut et ne peut pas être fait. Grâce à une excellente mémoire, de nombreuses commandes sont mémorisées. De plus, si un chien est bien dressé, il comprend souvent simplement ce qu'on attend de lui et fait tout correctement.
Ils se comportent noblement, raisonnablement et avec retenue, ils ne montrent pas d'agressivité avec les étrangers, mais ils ne sont pas trop amicaux non plus. Du moins, s'il ne s'agit pas d'un ami de la famille que l'animal connaît bien. D'autre part, beaucoup dépend de l'éducation et de la capacité du propriétaire à socialiser son chien le plus efficacement possible. Bien que, généralement, la race perçoive bien le processus d'apprentissage et cherche à plaire au propriétaire.
Cependant, le Tervuren a un niveau d'énergie très élevé, ce qui n'est pas surprenant pour un chien qui a passé des journées à garder des moutons et des vaches dans les alpages. Ici, il est extrêmement important de diriger l'énergie dans la bonne direction, sinon un caractère indépendant peut entraîner des difficultés. Vous devez vous rappeler que les chiens de berger passaient souvent beaucoup de temps loin de leur propriétaire et devaient prendre des décisions indépendantes.
De plus, n'oubliez pas que vous devrez certainement fournir à l'animal le bon niveau d'activité physique, à savoir de longues promenades, des courses, des jeux actifs. Si vous ne pouvez pas fournir un niveau d'activité élevé et que le chien reste seul à la maison pendant la journée et que vous le promenez le matin pendant 5 minutes et le soir pendant 10, cela se terminera par le fait qu'il commencera ronger les meubles, éparpiller des choses et en général, son caractère va se détériorer.
Il faut bien comprendre que le chien a besoin d'une relation étroite avec le propriétaire, et ne convient pas à tout le monde. Il faut vraiment passer beaucoup de temps avec elle. Les Tervuren sont assez sensibles émotionnellement, car ils ressentent intensément le négatif dans leur direction, qui, au fil du temps, s'accumule et porte des fruits.
Les enfants sont bien perçus, ils les aiment par défaut, ils peuvent être une bonne nounou, car ils se sentent responsables d'eux. Comme beaucoup d'autres chiens de berger, ils peuvent parfois mordre les talons des enfants et essayer de les conduire dans la pièce, par exemple le soir. Mais, c'est plutôt plaisant, très positif et apporte toujours le sourire.
Éducation
La race Tervueren a besoin d'une éducation adéquate, qui est nécessaire non seulement pour acquérir des compétences et se souvenir des commandes, mais aussi pour la formation du caractère. Il est important d'être un propriétaire gentil et juste avec un chien, car cette race n'accepte catégoriquement pas les méthodes de communication et les coups brutaux, et ressent très vivement l'injustice. De plus, ils ont généralement une grande sensibilité émotionnelle.
Le négatif s'accumule et brise le caractère du chien, le rendant timide et renfermé, mais ce n'est qu'un côté de la médaille. Après tout, une douleur mentale profondément réprimée peut ensuite éclater, le chien deviendra incontrôlable, causera des problèmes et personne ne pourra dire ce qui deviendra une cause secondaire. Bien que, avec la race Tervuren, cela se produise extrêmement rarement. Au contraire, l'animal se refermera sur lui-même et ignorera simplement souvent le propriétaire. Ils peuvent apprendre de nombreuses commandes différentes, car ce n'est pas en vain qu'ils sont utilisés dans les opérations de recherche et comme assistants pour les personnes handicapées.
Maladies courantes
La race de chien de Tervuren est sujette à certaines maladies, bien qu'il s'agisse généralement d'animaux sains et forts :
dysplasie de la hanche;
malformation de l'articulation de la hanche;
dysplasie du coude;
l'atrophie rétinienne progressive, qui entraîne une perte de vision et la cécité ;
épilepsie.
Eleveur de Tervueren
https://elevageduchampdesmerles.fr
Standard du Berger Belge Tervueren fiche FCI n° 15
Trouver un éducateur canin pour votre Tervueren dans votre région
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lalignedujour · 2 years
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Certains lieux me suivent. Quand j'entends une histoire, les pièces, les rues, les points cardinaux se composent devant moi. Sans le vouloir, sans le savoir. C'est comme les rêves : il y en a qui reviennent, et d'autres inédits.
Ils sont en moi et apparaissent en aléatoire.
Il y a le salon de quand j'étais petit. Immense. Plein de cabanes potentielles, la voix de Bruno Masure qui résonne dans les tubes cathodiques de la télé, le tapis noir aux carrés de couleurs vives qui marque mes tibias tendres, et l'interdiction de jouer avec le téléphone à cadran. C'est là qu'habite Philippe Delerm, il y reçoit ses amis, il tire un rideau pour surveiller son rosier, parfois il monte dans la chambre de mes parents pour tenter de faire une sieste mais le bruit du gravier sous les pneus de la voiture le réveille.
Un appartement loué à la mer avec mon ancienne amoureuse. Un weekend de kiff à deux. Très peu de meubles, pas de linge de maison. Beaucoup de nourriture, beaucoup de sexe. On riait d'autant de gourmandises. C'est là que se passent pour moi toutes les anecdotes de ma sœur. Sauf pour la cuisine parce qu'elle était toute petite. Si elle me parle de cuisine, c'est celle d'un appartement que j'ai visité Boulevard Rochechouart il y a 12 ans. Il y avait pas mal de vaisselle sale et il faisait sombre, mais elle était assez grande pour accueillir une scène. Si elle me donne un autre élément (l'heure, par exemple), ce sera peut-être la cuisine du dernier appartement avec mes parents qui viendra.
Un autre appartement loué à la mer avec mes parents. On commandait à emporter et on mangeait à l'intérieur. Je pense qu'il avait fait moche cette semaine. En fait, je ne suis pas sûr que ce soit à la mer. C'est là que se passent la plupart des scènes de sexe des personnages de Houellebecq.
Une maison dans laquelle on a été deux étés de suite en vacances quand j'étais petit. Une table dans le jardin. La nuit tombait, ça sentait l'herbe encore chaude et la citronnelle. C'est à cette table que la fille de la chanson remonte sa jambe et montre ses Piqûres d'araignées à Vincent Delerm. "Elle dit regarde là, et là". "Elle dit tu vois, je ne mens pas".
Cet appartement dans lequel j'ai passé 15 minutes. J'avais 2 fêtes ce soir-là, mais au lieu de passer d'une fête à l'autre au milieu de la soirée (et de ne profiter vraiment d'aucune des deux), j'ai préféré aller à la première fête avant la fête et profiter de mon pote (qui était la seule personne que je voulais vraiment voir), puis aller à la deuxième fête du début à la fin. Il venait d'emménager, il avait installé un sapin et avait fait imprimer sa tête d'ahuri sur les boules, ça m'a fait rire. C'est là qu'habite aussi Momo de La vie devant soi.
Mon premier appartement de couple est le premier appartement de tous les couples.
Mais la chambre de tous les enfants est en fait la chambre d'un copain chez qui j'ai dormi une seule fois vers 11 ans.
Toutes les scènes sur les aires d'autoroutes se déroulent pour moi sur la même aire d'autoroute.
Le discours de Fabrice Caro se passe chez ma sœur. En attendant Bojangles aussi, mais dans un ancien appartement à elle.
Quand Tesson nous raconte son amour impossible entre les pins des Landes, je les vois entre les pins oui mais près de mon lac en Suède.
Dans la chanson de Volo 17 ans, il se voit ado juger l'adulte qu'il est devenu, qui fait du vélo qui a des enfants. Ça se passe dans l'impasse du lôtissement péri-urbain où j'ai grandi. Alors que je n'y ai pas été ni ado, ni adulte. Je crois que ça symbolise l'âge adulte et le fameux combo maison, couple, voiture, enfants. Je n'avais pas de chien. S'il y a un chien, ça change la donne :
Dans Un soupçon légitime, Zweig décrit deux pavillons Anglais, côte à côte. Derrière, passe une rivière où joue le chien, et où se baladent les jeunes parents. Eh bien, pour moi c'est la Sèvre Nantaise. Les premières pages disent bien que c'est dans la campagne, non loin de Bath. J'aurais beau le relire, ça n'y changera rien : je vois la Sèvre Nantaise, en un point précis des quartiers sud de Nantes.
Si c'est dans la rue, c'est souvent à Berlin (je n'y ai vécu que de l'hiver à l'été). Mais dans L'étranger, c'est une rue de Tanger. Le dimanche qu'il passe à observer les allers et venues en fumant à sa fenêtre, c'est une rue qui descend vers le Détroit. La pente est douce, il y a une marche tous les trois mètres, mais entre les marches, les pavés sont aussi en pente. Ça donne une démarche sur la retenue, bassin en arrière, sauf chez les enfants (qui n'ont pas peur de tomber, et qui ont bien raison). Ce ne sont pas vraiment des pavés, c'est plutôt du béton quadrillé en relief. Le bord des marches est rouge et le reste est gris. En haut, il y a un arrêt de bus, c'est pour ça que les gens descendent la rue par flux discontinus. (Dans le livre, c'est parce qu'ils sortent d'une séance de cinéma.)
La scène de la laverie à Berlin dans Lève-toi et charme de Clément Bénech se passe en revanche dans une laverie à Utrecht. La fille qui lui donne son numéro en cornant les pages de son livre reste néanmoins Allemande.
Dans Par les routes, Sylvain Prudhomme a été vague, ça se passe dans une petite ville du sud-est de la France. C'est probablement Arles, mais je l'ai compris trop tard dans le bouquin. Pour moi, son appartement se trouve à Nice, la maison de son ami est en fait un Airbnb à Allassac, et les rues entre les deux sont à Montpellier.
Et les nouvelles de Marie Causse dans L'odeur de la ville mouillée sont toutes dans ma rue à Paris. La rue Mouton-Duvernet, celle de l'appartement de l'ami chez qui j'allais quand je n'habitais plus Paris. Il a lui même changé plusieurs fois d'appartement depuis. Parquet point de Hongrie parfaitement ciré. Un vieux meuble dans lequel il y avait des objets de guerre de 14 de son arrière-(arrière-?)grand-père. Des lettres, des photos et des médailles. Du coup, c'est aussi depuis cet appartement que parlent les vieux et vieilles quand la radio diffuse des témoignages de la rafle du Vel d'Hiv.
Dans ma dernière maison, j'accueille seulement Lila des Cerfs-Volants. Elle sèche ses vêtements près du poêle et attend que je rentre.
J'ai quitté certains lieux, ils ne m'ont plus quitté.
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Le cargo Dali, qui a provoqué l’effondrement du pont mardi 26 mars 2024 à Baltimore, est un porte-conteneurs récent battant pavillon de Singapour. Construit par les chantiers du coréen Hyundai en 2015, il est long de 300 mètres pour 48 mètres de largeur, 24,8 mètres de hauteur et 15 mètres de tirant d’eau. Il est de taille moyenne pour ce type de navire 95 000 tonneaux de jauge brute. Le navire était parti du port de Baltimore mardi à 1 heure du matin pour une traversée de près d’un mois jusqu’au port de Colombo, au Sri Lanka, selon le site Marine Traffic. Il a heurté le pont à 1 h 28 heure locale
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Inauguré en 1977 après cinq années de construction, le pont Francis Scott Key doit son nom au poète amateur et auteur de l’hymne national américain, « The Star-Spangled Banner ». Également connu sous le nom de Outer Harbour Bridge, il fait une longueur totale de 2,6 km et est situé à 56 m au-dessus de la rivière. Il s’agit d’un pont en treillis continu, c’est-à-dire un pont dont les poutres latérales sont composées de barres métalliques triangulées et assemblées en treillis, une technique de construction apparue aux États-Unis. C’est suite à l’augmentation constante du trafic à Baltimore dans les années 1970, que le maire de l’époque a lancé l’idée de faire construire un pont à quatre voies pour compléter la boucle d’un tronçon majeur de la ville. C'est deux fois deux voies qui fait en effet partie de l’Interstate 695, ce périphérique qui entoure la ville de Baltimore
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