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#ils ont modifié mon emploi du temps
jezatalks · 2 years
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Dans un mois, j'en aurais terminé avec la station.
Plus que 17 jours de boulot à tenir.
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bienvenuechezmoi · 3 years
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Le mont Olympe du pauvre
Le roman nationale c'est ce qui tiens un peuple, une communauté autour d'une identité. C'est une histoire, une mythologie, une religion (oui oui pour nous aussi les athées). Pour la France, c'est une peuble qui se rebelle (toute mesure gardé, car la rébellion c'est De Gaule), qui est indépendant et qui a une très forte culture. C'est vital pour un peuple d'avoir quelque chose qui les unis. Des chercheurs te l'expliqueront mieux que moi. Tu ne peux d'ailleurs pas supprimer un roman nationale ou si tu essayes tu t'embarques dans une crise identitaire nationale qui fera des dégâts.
Ça c'est le roman national.
Je ne pense pas être folle en disant qu'il y a un roman estudiantin. Une histoire, une mythologie de la vie étudiante qui permet de garder espoir à ce moment de la vie. Il est comme le roman national mais il ne concerne qu'une seule partie du pays. Cette communauté spécial ce sont les étudiantes.
C'est quoi le roman estudiantin ?
Le roman estudiantin selon moi c'est : faire des longues études pour avoir un travail bien payé, c'est la méritocratie. C'est l'espoir que c'est le moment de notre vie où on peut changer notre destiné. Mais ce roman n'est pas tout rose comme dans chaque histoire il a des péripéties qui, d'ailleurs permettent de forgé l'identité, car cette communauté ce comprend et se reconnaît dans cette souffrance. Ces down ce sont la précarité, les boulots pourris, des études difficiles tout ça dans un temps assez long (5ans quand c'est la merde c'est très long). Ton 9m2 trop cher est pourri mais ça passe parce que tu n'y ai que pour dormir. Pour supporter ces difficultés le roman estudiantin te raconte aussi les côté positifs. Par exemple, ton 9m2 trop cher est pourri mais ça passe parce que tu n'y ai que pour dormir. Le récit dit qu'être étudiants c'est aussi se faire pleins de potes, faire des grosses soirées pour décompresser, être en galère mais le partager avec ses potes ce qui fera des bons souvenirs pour plus tard. Et entre le début et la fin des études il y a ce break de 6 mois / 1 an d'Erasmus et là c'est que du kiff.
Si je résume le roman estudiantin c'est : des difficultés et de la précarité, de l'espoir, des sorties et une pause Erasmus au milieu. C'est ce que l'on nous a vendu.
Well, well, well
Qu'est ce qui reste du récit étudiant depuis un an ? Qu'est ce qui reste des points positifs de l'histoire avec laquelle on nous a biberonné ?
Pas de rencontres. Pas d'ami.e.s. Pas de bars. Pas de soirées. Toujours un appartement trop cher pour de la merde mais obligé d'y être H24. Pas de petits boulots donc pas d'argents. Plus de précarité. Moins d'espoir dans ton futur métier. Une méritocratie qui ne marche pas (bon ça ce n'est pas à cause du Covid).
Ils/elles ont beau raconter que les étudiants ne sont pas les plus à plaindre. Certes on n'a pas perdu notre emploi alors qu'on a deux enfants à charge et un emprunt à rembourser. Mais tu ne sais pas ce qu'est capable une population qui n'a plus son histoire, son récit, sa mythologie, sa religion. Tu ne sais pas ce qui est en train de se tramer pour les années futurs. Tu ne vois sans doute pas la fracture générationnelle enormissime qui est en train de se produire. La rage, la haine, la peur, l'injustice. On change de paradigme. On le verra dans 10 ans peut être. Tu ne sais pas quel nouveau roman cette crise du récit estudiantin va amener. A mon avis une fois que tous les étudiants covid seront sortie des études ça va péter des bulles en politique.
Cette crise du récit estudiantin a déjà ou va fragiliser le roman national. Il va y avoir du changement. Le roman national en sera modifié peut être plus violemment que d'habitude. Le changement sera plus rapide donc plus violent. Les années à venir risquent d'être un peu plus compliqué. Hâte de voir la nouvelle fracture identitaire qui en découlera.
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lesecumeurs · 3 years
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“Actuellement, je ne pense plus aux concerts, cela ne me manque même pas.”
Luc est la première personne à avoir envoyé une lettre de candidature pour figurer parmi les Ecumeurs. Avec un argument massue : un document Excel sur lequel ce complétiste averti a répertorié depuis 1999 tous les concerts auxquels il a assisté. Mélange parfait de folie et de rigueur : il était digne de figurer parmi ses pairs. Quand j’ai recontacté Luc il y a quelques semaines pour lui proposer d’apporter son grain de sel à cette nouvelle série de billets, je ne pensais pas que l’expression serait aussi bien adaptée. 
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Salut Philippe,
Superbe initiative que cette réanimation des Ecumeurs à la lecture des évènements récents. Nous avions tous besoin d’en parler en vrai. Déjà, le pitch est parfait : et toi, comment ça va ? Cela me rappelle celui de ce film de Rouch/Morin, 1961 : c’est quoi le bonheur ? Longtemps pour moi, tout s’est confondu. Les concerts rythmaient ma vie, constituaient ma passion principale, ma raison d’être (écouter de la musique, voir les copains, boire des coups), le squelette de mon existence. De mon emploi du temps en tout cas, c’est certain. Et 2020 a tout bouleversé. Ces douze derniers mois, j’ai beaucoup changé et relativisé plein de choses.
La première période de ma vie de concerts s’est achevée le 11 mars 2020, à FGO Barbara, avec Jawhar, dans une ambiance de fin du monde. Cette impression étrange d’être présentement et possiblement en train de déconner grave. Qu’il ne faudrait pas être là, que c’est à la limite du sérieux : sans masque, un verre à la main, au milieu d’inconnus, dans une période où tout commence à devenir hors de contrôle. Et ce sentiment aussi désagréable que persistant qu’il s’agissait là du dernier évènement du genre avant très longtemps.
J’ai revu cinq concerts depuis juin dernier. Deux devant le théâtre de Montreuil dont surtout le premier, sorte de pseudo revisitation de Las Ondas Marteles pour lequel j’ai assisté aux balances au hasard d’une balade. Une relecture de « Gambling Bar Room Blues » de Jimmy Rodgers a accroché mon oreille au loin. J’ai tout de suite voulu connaître la suite et suis revenu quelques heures plus tard voir le concert. Et de me retrouver dans le même état, de me revoir à 20 ans à mon arrivée à Paris : cette fascination du live, cette liberté absolue de voir la musique jouée devant moi. Une expérience formidable, comme une révélation – une renaissance serait plus exacte pour le coup –. 
Autre ambiance quelques semaines plus tard, dans un terrain vague du côté des Murs à Pêches, toujours à domicile. La soirée de clôture de la brasserie La Montreuilloise avait été le prétexte d’une série de concerts suivie d’un DJ set reggae/ska, sorte de reconnexion insouciante, sans masques, sous les étoiles dans la chaleur suffocante de l’été. Pour le quatrième, l’occasion m’a été donnée de voir mes favoris de Arlt pour la quinzième fois, sur le rooftop de Petit Bain, en septembre, version duo. Comme une impression de retrouver des membres de sa famille proche, perdus de vue après une séparation impromptue. Assez amusant de voir que le confinement (enfin le premier maintenant) avait largement été mis à profit par Sing Sing pour écrire ce cinquième album, que l’on a maintenant plus que jamais hâte de découvrir. Enfin en octobre, j’ai assisté à la présentation du nouveau projet de la Novia (Au Seuil Du Vent) avec l’immense Jacques Puech en ouverture. On aurait presque pu se croire dans le monde d’avant : la Marbrerie configurée assise, tables rondes et chaises autour, en mode distancié, ni plus ni moins que comme les soirs de faible affluence. Bref, de ce 8 octobre dernier 2020 date la dernière mise à jour de mon fichier Excel. Je vais d’ailleurs être dans l’obligation de neutraliser l’année 2020 – voire davantage d’ailleurs – pour ne pas altérer mes précieuses statistiques.
Retour dans le rétroviseur maintenant, voilà un an. L’éloignement de Paris durant deux mois m’a permis d’effectuer un sevrage en douceur. Où j’étais, même en temps normal, ma frénésie de concerts n’aurait jamais pu être assouvie, la question ne se posait de toute façon pas. Comme mis devant le fait accompli. Pourtant la musique était, durant cette période trouble, omniprésente. Entêtante même, en boucle. Elle n’avait pas quitté ma vie, juste sa transposition scénique mise entre parenthèses. Et puis il n’a fini par rester que les émotions. Lesquelles ont fini par prendre le dessus. Débordantes.
J’ai finalement mis à profit cette période pour me reconnecter à moi-même. Et arrêter de me nourrir de la créativité des autres pour me forcer à développer la mienne, de façon bien involontaire mais comme si un espace s’était libéré. Evidemment pas une créativité musicale – j’en serais bien incapable – mais dans un tout autre domaine : la cuisine. Et ce n’est pas les stories de Jason Williamson de Sleaford Mods sur Instagram qui me contrediront ! Ce que je retiens aussi, c’est que ces circonstances m’ont laissé du temps. Du temps pour prendre du recul sur plein de choses. Sur ce que je voulais vraiment. Sur une vie sentimentale en plein chamboulement et renouvellement. Sur le fait de réfléchir à ce dont j’avais envie : maintenant et dans l’absolu.
Alors oui, cela paraît étrange à avouer, mais cette pause a été salvatrice. Il y aura un avant et un après cette crise sanitaire. Actuellement, je ne pense plus aux concerts, cela ne me manque même pas. J’irais même jusqu’à dire que je me sens plus libre sans. Mais bien-sûr, quand tout ce bordel sera derrière nous, je retournerai voir des concerts. Probablement, très au-delà de la norme communément répandue. Mais pas avec la même intensité qu’auparavant. Encore une fois, j’ai changé. La paternité avait déjà modifié mon investissement mais c’est désormais un profond changement de paradigme auquel je fais face. Que j’ai accepté et maintenant dépassé.
Pour revenir au questionnement de départ : oui ça va bien. Vraiment très bien en fait bizarrement.
Mais j’ai aussi immensément hâte que les concerts reprennent, on ne va pas se mentir.
Photo : Benoit Grimalt, 2014.
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valsenocturnex · 4 years
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яυℓєѕ
Épilogue : Je ne compte pas déballer un pavé pour expliciter ma personnalité ou mes règles. Je compte les énumérer par plusieurs petits points afin que ça soit beaucoup plus facile pour vous de comprendre et que ça rentre dans vos petites têtes, sachant que la plus part des rôles-playeurs ont une aversion pour la lecture assez prononcée. Pourquoi dis-je cela ? Car je tombe sur des multitudes de blogs qui expriment leur petite crises de nerfs suite au non respect de leur règle. Je vous laisse donc découvrir les points que vous devrez respecter si vous voulez qu'un jeu entre nous sois possible. Premièrement : J'ai commencer les rpg en 2007 et je fait du second degrés depuis 2008, ce qui inclus donc que je suis pas nouvelle dans ce domaine et que je n'ai aucune leçons à recevoir de personne est-ce clair ? Ensuite, je vais vous apprendre un point vital, je ne suis pas une machin à écrire, surprenant non ? , donc, ne vous attendez pas à avoir une réponse de ma part dans les prochaines minutes, surtout si ça concerne des pavés, je préfère répondre lentement et surement pour préserver la qualité de mon jeu Deuxièmement : Pour les jeux, je demande de l'originalité, vos saluts ? Autant vous en servir pour nettoyer votre derrière, je ne veux pas de votre torchon, je demande un minimum de 5 lignes, j'estime que ce n'est pas la mer à boire et que si vous faite parti de ce jeu, prouvez-le, vous avez un cerveau, servez-vous-en. Troisièmement : J'adore les drames, les meurtres, la violence et l'action, les rebondissements, les jeux hors du commun, les idées innovantes, autant vous prévenir que les personnes qui arrivent à m'offrir ce type de jeu sera dans mon estime et la hauteur de mes espérance. Autre précision : Vous n'êtes pas dans la peau de mon personnage, aussi, si je vois que vous prenez la place de mon personnage ne serais-ce que part un mot, vous entendrez parler du pays. Donc vous serez charmant d'évitez ce genre de situation : “ Elle décida de mettre un coup de pied dans le ventre de Sophia qui s'écroula au sol en rampant afin d'avoir une chance de s'enfuir.” Les intrigues se jouent à deux, si je suis seule à faire tenir le jeu autant y mettre fin. Quatrièmement : Les fautes d'orthographes font partie des erreurs humaines, donc, j'estime que je n'ai pas à vous les reprocher, mais en revanche, je n'ai pas à recevoir non plus vos gueulante en ce qui concerne les miennes. Le langage d'adolescent en mal de vivre comme “ WESH ou SV ” est proscris. Nous sommes dans un jeu de littérature, alors veillez tenir un langage correct et faite honneur à la langue française. Merci. Cinquièmement : En ce qui concerne mes personnages, certains ont des jeux séparés, sauf la plus part qui sont réservés, aussi, je ne suis pas une agence meetic, je ne suis pas la pour satisfaire vos hormones en folie, donc n'attendez-pas à avoir des lemons comme si il en pleuvait, d'accord ou des hommes parce que vous êtes en mal d'amour ok? Aussi j'aimerai parler de la fidélité/infidélité, je ne joue pas avec des personnes qui tolèrent l'infidélité, pourquoi ? Beaucoup de créatrices et de vos proches connaissent l'infidélité dans la vrai vie, comme moi je la connais, ce n'est pas pour l'imposer dans ce jeu et rappeler des souffrance à des personnes. Si ça vous plait de tromper vos conjoints c'est pas mon problèmes,donc allez faire vos pxtes ailleurs si vous êtes dans ce cas. Sixièmement : Je ne suis pas méchante, simplement méfiante, cependant, j'adore discuter avec les créatrices de ce jeu.Tous mes personnages sont modifiés à ma façon sur beaucoup de choses, je ne tolérerai pas le plagiat que se soit de mes personnages ou de mes habillages, j’estime que si vous avez besoin d’aide, de conseils ou d’habillages, demandez-moi, je suis en collocation design avec missxsd, demandez nous, ont ne mange personne. Septièmement : Je vais poster petit à petit les biographies de chacun de mes personnages, afin de simplifier mon multi, ce qui mettra beaucoup de temps, mais comme je l'ai préciser, je ne suis pas une machine à écrire, je suis une personne, une humaine, pas un super héro de bande dessinée créer pour être à votre rescousse d'accord ? Dernièrement : Je me présente, je m'appelle Letty et j'ai 24 ans, j’habite à présent au Portugal, et je cherche un emploi. J’ai pas mal de surnom et je ne donne plus mon vrai prénom, je suis une geek et une otaku par excellence, écrivaine, lectrice, dessinatrice, graphiste,j'ai un style bien à moi et un caractère assez trempé, je suis très franche et honnête, j'ouvre facilement ma bouche et j'ai des soucis de santé qui prennent beaucoup de mon temps et de mon attention, pour mes horaires de connexion, elles varient entre ma motivation et mon temps libre, mais je me débrouille comme je peut pour être présente au maximum. Aussi des fois le soir je ne serai pas là parce que je sors ou que je suis avec mon homme et mes animaux (enfants)! J'ai une personnalité méfiante et assez froide dans les débuts, mais quand je commence à connaître des créatrices, je suis moins froide et plus abordable. Je ne donne plus mes autre réseaux pour diverses raison, rien ne vous empêche de demander cependant. Je pense avoir fait le tour, mais je vais vous mettre la liste de mes coups de coeurs qui auront toujours la priorité : Corrupcion, Torettos, rivervxns, saveursauvages, blameitonme, missxsd, dragnirbxtch, wakeup-now, victorious, gometxsd, edomxsd, december21, deadcalm,haciend, sombresurvivant, selenexcorvinus, ellepleut,tadouceurmetue, alceste, closetoheaven, areutonystank, unbelievable-sd,maytheforce,dynastietales, tvdxdiaries, tom-est-obsede ! Je précise qu’il n’y a pas d’ordre, je vous aime tous autant les un que les autres ! ♥
Si vous avez lu jusqu’au bout, que vous êtes en accord avec ma façon de jouer et que, vraiment, mes personnages vous intéresse, alors je vous invite à m’ajouter.
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eglise22 · 3 years
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Le respect de la Création par la démarche « Église verte »
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Des groupes de chrétiens ont voulu aller au-delà d'une simple lecture de l'Encyclique Laudato Si et mettre en pratique leurs convictions. Elise Barreaud et Philippe Giron témoignent de la démarche « Église verte » engagée au sein de la paroisse Bonne Nouvelle de Lannion.
Elise Barreaud et Philippe Giron
Qu'entend-t-on par Eglise verte ?
Il s'agit d'un Label créé par le Conseil des Evêques de France, la Fédération Protestante, l'Église orthodoxe et divers partenaires comme le CCFD, le Secours Catholique. Ce label s'adresse aux communautés chrétiennes (paroisses, mouvements, monastères, établissements chrétiens) qui veulent s'engager pour le soin à la Création, à la planète.Nous croyons que Dieu se révèle par son œuvre et qu'il l'a confiée aux hommes qui doivent la cultiver et la garder. La vie sur terre est une bénédiction et montre l'amour de Dieu. Agir pour la préserver est une façon d'aimer son prochain et d'agir pour la justice. La crise écologique nous engage à entendre le cri de la terre et à choisir des modes de vie qui préparent l'émergence d'une création nouvelle maintenant et au-delà. Nous avons conscience que c'est en nous convertissant ensemble que nous arriverons à bâtir ce monde plus juste et écologique nécessaire à la survie de l'humanité.
Ce label demande-t-il une démarche longue, compliquée ?
Non, il faut d'abord s'inscrire à l'organisme référent national pour être labellisé. La première démarche consiste à remplir un questionnaire d'éco-diagnostic (autour de 80 questions) sur cinq thèmes : les célébrations et la catéchèse, les bâtiments, le terrain, l'engagement local et global et enfin les modes de vie. L'analyse de ce questionnaire au niveau national permet de situer le niveau auquel se trouve la communauté (voir les exemples de questions et 6 niveaux en hors-texte).
Puis chaque année, ce questionnaire est à nouveau rempli, ce qui permet de voir les points qui ont progressé et de resituer le niveau de la communauté. Ce n'est surtout pas une course à la performance pour améliorer son classement. Cet outil pédagogique permet une véritable conversion écologique et rend plus visible les efforts des acteurs chrétiens. Chaque paroisse trouve ainsi, à son propre rythme, son parcours de conversion, par une amélioration continue de ses pratiques.
Quels ont été le déclic, la motivation qui vous ont poussés à vous engager ?
On y avait tous plus ou moins pensé, à titre personnel, chacun selon ses propres convictions. L'idée a été lancée en EAP puis un groupe s'est mis en place, en 2018, dans la paroisse Bonne Nouvelle de Lannion, sous la responsabilité d'Élise. Nous sommes maintenant 5 personnes provenant d'horizons différents et nous essayons de fédérer d'autres paroissiens en fonction des actions que nous lançons. Nous avons actuellement atteint le deuxième niveau « lys des champs ».
Comment avez-vous démarré ?
Nous n'avons pas ciblé des actions précises au départ, nous avons agi dans toutes les directions. Parfois les choses sont compliquées et des résistances apparaissent, il faut changer certaines vieilles habitudes qui ont toujours existé.C'est par exemple le cas de la kermesse paroissiale. Nous avons voulu revoir, pour la pêche à la ligne, la pratique d'achat de petits lots en plastique (importés de l'étranger et parfois fabriqués dans des conditions indignes) car nous la considérons comme contraire au respect des droits humains. Nous avons voulu revoir la pratique d'achat de denrées alimentaires en grande surface pour privilégier les acteurs locaux. Ces messages n'ont pas été compris par certains et parfois mal perçus car nous allions contre les habitudes.
D'autres actions se sont mieux déroulées ?
Oui, des messages assez forts ont été transmis dans les homélies lors des célébrations. Des actions ont été engagées au niveau de la catéchèse. Nous avons travaillé sur les modes de vie, les habitudes de consommation avec pour objectif de consommer « local » en achetant chez des producteurs que nous connaissons. Nous avons organisé, fin juin, une marche de prière vers l'Île Renote avec des lectures de textes, des méditations … Plus de 120 personnes y ont participé.Au sein de la paroisse, plus de déplacements se font maintenant en covoiturage. Dans le bulletin paroissial, nous avons tous les mois une page qui donne des conseils pratiques, des recettes pour mieux consommer.Localement, à Lannion, nous avons pris part à la manifestation de soutien aux salariés de Nokia qui vont perdre leur emploi, avec des pancartes Laudato ‘Si. Nous avons réussi à déplacer des personnes qui n'avaient jamais manifesté.
Comment ont réagi les paroissiens ?
La prise de conscience de la nécessité de préserver la planète est progressive. Il n'y a pas eu de levée de boucliers. Il reste encore des résistances liées aux habitudes anciennes et à la routine. Ce mois-ci, nous réaliserons l'éco-diagnostic pour la troisième année. Nous invitons les paroissiens à nous accompagner dans cette réalisation.
Quel bilan aujourd'hui ?
« Cent fois sur le métier, il faut remettre l'ouvrage ». La sensibilisation à l'écologie prend du temps. Et la mise en place d'actions concrètes encore davantage. Nous avons maintenant un outil d'écologie intégrale. Utilisons-le pleinement dans la paroisse pour se mettre dans les pas du pape François et de Laudato Si.Le nouveau projet de catéchèse à destination des collégiens va proposer très bientôt des ateliers autour de l'écologie et de la solidarité. Si les jeunes en expriment le souhait, nous entrerons avec eux dans la démarche « Pollen », le label d'Église verte adapté à leur âge. Globalement, le bilan est largement positif. Depuis deux ans, nous avons ouvert beaucoup de portes sur des thèmes liés à l'écologie. Il faudra accepter d'en refermer certaines notamment quand nous n'avons pas l'expertise. C'est, par exemple, le cas de l'énergie dans les bâtiments. Un thème qui mérite qu'on s'y intéresse mais qui nécessite beaucoup de connaissances. A l'avenir, nous devrons cibler davantage nos thèmes et agir sur des objectifs atteignables, en procédant par étapes.
Avez-vous eu des demandes d'infos ou d'aide de la part d'autres communautés ?
Jusqu'à présent, chaque communauté a travaillé seule. Nous avons eu des demandes d'information des paroisses de Perros-Guirec, de Plestin-les-Grèves et de Corlay, de la radio RCF-Côtes d'Armor, de la communauté des Filles du St Esprit, du conseil missionnaire diocésain.
Cette démarche en paroisse a-t-elle modifié votre comportement à titre personnel ?
Elise : J'avais déjà des convictions personnelles sur ces sujets liés à l'écologie. La démarche m'a permis de les raccrocher à la Foi. Il y a une cohérence entre l'écologie et la Foi. Je fais des choses à titre personnel et j'étais tiraillée en tant que chrétienne quand j'observais qu'au niveau de la paroisse, nous avions des pratiques différentes, pas toujours en adéquation avec l'écologie. Philippe : J'étais sensibilisé à l'écologie notamment à certaines pratiques comme le tri, économiser les ressources… La démarche « Eglise Verte » a conforté mes convictions et apporté de la cohérence dans mon vécu quotidien.
Quels messages pouvez-vous adresser à nos lecteurs ?
N'ayez pas peur, engagez-vous dans cette démarche. Chacun, à son niveau, peut y trouver son parcours de conversion vers l'écologie. Les actions engagées ne sont pas des contraintes, elles peuvent être, au contraire, sources de joie et nouvelles manières de vivre ensemble.
Quelques exemples parmi les 80 questions de l'éco-diagnostic
La célébration de certains dimanches est-elle particulièrement dédiée au respect de la Création ?
Le thème de la Création est-il abordé dans les homélies, la catéchèse, l'animation jeunesse ?
La communauté a-t-elle mis en place un suivi des consommations d'énergie, des moyens pour les réduire ?
Réduisons-nous notre consommation de papier, là où c'est possible ? utilisons-nous du papier recyclé ?
Les déchets biodégradables sont-ils compostés ?
Notre communauté organise-t-elle des événements permettant à des citoyens de parler d'écologie avec des responsables politiques ou associatifs ?
Notre communauté organise-t-elle ou soutient-elle le covoiturage, l'autopartage ?
Les membres de la communauté sont-ils incités à s'interroger sur leur empreinte écologique personnelle ?
Notre communauté encourage-t-elle ses membres à utiliser des aliments de production locale, biologique, respectueuse des animaux et issus du commerce équitable ?
L'éco-diagnostic permet de progresser selon plusieurs niveaux :
1- Niveau de label en cours de validation 2- Graine de sénevé 3- Lys des champs 4- Cep de vigne 5- Figuier 6- Cèdre du Liban
Voir en ligne : Église verte
via Communauté pastorale du Littoral Ouest https://ift.tt/2GH07jn
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reseau-actu · 4 years
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Le sénateur Kelly Loeffler est le deuxième sénateur qui s'est débarrassé de ses avoirs en raison de la détérioration du marché boursier.
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Le plus récent membre du Sénat a vendu pour sept chiffres d'actions dans les jours et les semaines qui ont suivi une réunion privée de tous les sénateurs sur le nouveau coronavirus qui a ensuite martelé les actions américaines.
Le sénateur Kelly Loeffler (R-GA) a signalé la première vente d'actions détenues conjointement par elle et son mari le 24 janvier, le jour même où son comité, le comité sénatorial de la santé, a organisé une séance d' information privée réunissant tous les sénateurs de la part de fonctionnaires de l'administration. , y compris le directeur du CDC et Anthony Fauci, le chef de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses, sur le coronavirus. 
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"Appréciez le briefing d'aujourd'hui des plus hauts responsables de la santé du président sur la nouvelle épidémie de coronavirus", a-t- elle tweeté à ce sujet à l'époque.
Cette première transaction a été une vente d'actions de la société Resideo Technologies d'une valeur comprise entre 50 001 $ et 100 000 $. Le cours de l'action de l'entreprise a chuté de plus de la moitié depuis lors, et le Dow Jones Industrial Average a perdu environ 10 000 points, perdant environ un tiers de sa valeur.
C'était la première des 29 transactions boursières que Loeffler et son mari ont effectuées jusqu'à la mi-février, toutes sauf deux étant des ventes. L'un des deux achats de Loeffler concernait des actions d'une valeur comprise entre 100000 $ et 250000 $ chez Citrix, une société de technologie qui propose des logiciels de télétravail et qui a vu une petite augmentation de son cours boursier depuis que Loeffler a racheté à la suite des turbulences du marché induites par les coronavirus.
Le bureau de Loeffler n'a pas répondu à une demande de commentaires de The Daily Beast sur les transactions et si elles ont été incitées ou informées par des informations partagées lors de ce briefing de fin janvier. Il est illégal pour les membres du Congrès d'échanger des informations non publiques glanées dans le cadre de leurs fonctions officielles. 
Tard jeudi soir, elle a fait une déclaration, tweetant: «Il s'agit d'une attaque ridicule et sans fondement. Je ne prends pas de décisions d'investissement pour mon portefeuille. Les décisions d'investissement sont prises par plusieurs conseillers tiers à l'insu de mon ou de mon mari ou de sa participation.
«Comme confirmé dans le rapport de transaction périodique au Sénat Ethique, j'ai été informé de ces achats et ventes le 16 février 2020 - trois semaines après qu'ils ont été effectués.»
Dans les semaines qui ont suivi sa vague de transactions boursières, Loeffler a cherché à minimiser les menaces de santé publique et financières posées par le coronavirus. 
"Les démocrates ont induit le peuple américain en danger et intentionnellement sur la préparation du #Coronavirus", a-t- elle tweeté le 28 février . "Voici la vérité: @realDonaldTrump et son administration font un excellent travail pour garder les Américains en bonne santé et en sécurité."
"Préoccupé par le #coronavirus?" elle a tweeté le 10 mars. «Rappelez-vous ceci: le consommateur est fort, l'économie est forte, et les emplois sont en croissance, ce qui nous place dans la meilleure position économique pour lutter contre # COVID19 et assurer la sécurité des Américains.»
Loeffler est le deuxième sénateur connu à avoir vendu d'importantes actions entre ce briefing du 24 janvier et la chute spectaculaire des indices boursiers au cours de la semaine dernière. Le Center for Responsive Politics a rapporté jeudi que le sénateur Richard Burr (R-NC), qui préside le comité sénatorial du renseignement, a vendu entre 500 000 $ et 1,5 million $ en stock en février, peu de temps avant que les marchés ne se replient - et avant que Burr ne prévienne en privé des ravages. ce coronavirus était sur le point de causer des dégâts.
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Fox News grilles le sénateur Kelly Loeffler sur sa décharge de stock
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Tucker Carlson: Burr doit expliquer ou démissionner en raison du dumping de stock
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Trump propose de lutter contre le coronavirus avec des réductions d'impôt
Burr s'est déchaîné jeudi à la radio publique nationale à propos de son rapport révélant ces commentaires privés dans une série de tweets qui ne mentionnaient pas ses transactions boursières. Burr était l'un des trois sénateurs qui ont voté contre une loi interdisant en 2012 le soi-disant délit d'initié du Congrès.
En l'occurrence, Burr et Loeffler étaient assis côte à côte sur le parquet du Sénat lors du procès de destitution de la chambre en janvier.
Loeffler a pris ses fonctions le 6 janvier après avoir été nommé au siège vacant par le sénateur Johnny Isakson, qui prend sa retraite. Entre cette date et le 23 janvier, elle n'a signalé aucune transaction boursière sur des comptes qui lui appartenaient individuellement ou conjointement avec son mari.
Entre le 24 janvier et le 14 février, en revanche, Loeffler a déclaré avoir vendu des actions détenues conjointement avec son mari d'une valeur comprise entre 1 275 000 $ et 3 100 000 $, selon les rapports de transaction déposés auprès des responsables de l'éthique du Sénat. Le 14 février, elle a également acheté l'action Citrix et 100 000 $ à 250 000 $ supplémentaires dans la société de technologie Oracle, qui a vu son cours de l'action baisser de plus de 18% depuis lors.
Les 15 actions que Loeffler a déclaré avoir vendues ont perdu plus d'un tiers de leur valeur, en moyenne, depuis qu'elle a déclaré les décharger. Elle a initialement signalé bon nombre des transactions comme des ventes d'actions appartenant à son mari. La semaine dernière, elle a modifié le dossier pour noter que la plupart d'entre eux appartenaient conjointement.
L'étendue complète du portefeuille de Loeffler et de ses avoirs particuliers n'est pas encore connue. Les sénateurs sont tenus de divulguer régulièrement ces informations, mais en janvier, elle a demandé une prolongation aux responsables de l'éthique du Sénat. Un compte rendu complet de ses finances ne sera pas rendu public avant mai.
Lorsque Loeffler a pris ses fonctions, elle est immédiatement devenue le membre le plus riche du Congrès. La femme d'affaires d'Atlanta, dont le mari est le président-directeur général de la Bourse de New York, a une fortune estimée à 500 millions de dollars.
Depuis le début de son mandat, elle a fait l'objet d'un examen minutieux des conflits d'intérêts potentiels. Sa position au sein d'un sous-comité sénatorial qui supervise les marchés à terme "donne à Kelly Loeffler une position directe dans la supervision des entreprises financières de son mari", a déclaré Craig Holman, lobbyiste du groupe d'éthique Public Citizen, au Atlanta Journal Constitution en février. «Je trouve tout à fait irresponsable que le Sénat choisisse de confier Loeffler à ce comité, compte tenu de ses conflits d'intérêts.» 
Contrairement à d'autres sénateurs, les finances de Loeffler sont directement liées à son sort électoral. Elle s'est engagée à dépenser 20 millions de dollars dans sa tentative de conserver son siège lorsqu'elle affrontera les électeurs pour la première fois en novembre.
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meriemestiti · 5 years
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Banlieue : en périphérie du grand débat
Par Nicolas Laplume et Mérième Stiti.
Aussi inattendu qu’insaisissable, le mouvement des gilets jaunes cristallise la colère d’une France qui se sent déconsidérée voire méprisée par le pouvoir politique. Proches de ces revendications mais pourtant à l’écart des ronds-points, les banlieues restent silencieuses. À Toulouse, sur l’immense place de la Reynerie circulent sans se croiser les jeunes et les personnes âgées. Boucherie, boulangerie, épicerie générale se succèdent ainsi que la mairie du quartier. Dans le cadre du Grand débat national, l’espace municipal occupe une place centrale dans la participation des citoyens. Sans surprise pour les résidents, l’engouement démocratique tant attendu par le gouvernement est en berne dans leur banlieue où s’expriment surtout déception et résignation. Latifa s’agite, pochette en main remplie d’une myriade de papiers administratifs. « Dans les quartiers on a une parole silencieuse » fulmine-t-elle. Il y a trois ans Latifa était au chômage : « J’ai écrit une lettre à la mairie de Toulouse et au président Macron pour leur évoquer ma situation et je n’ai eu aucune réponse ! Je compte pour du beurre. » Celle qui a vu se succéder quatre présidents à la tête du pays, n’a plus rien à attendre de la politique de la ville : « Je n’ai plus envie de voter, les réformes de Macron m’ont déçue. » Même constat pour Hugo en recherche d’emploi : « Le Grand débat est une perte de temps, c’est seulement pour nous endormir. »
Un dispositif mal adapté aux banlieues 
Cramponnés à un scooter, deux jeunes hommes zigzaguent entre le square et les tours de béton. Aux abords du marché, Nasser n’habite plus le quartier depuis quarante ans mais continue d’y faire ses courses. « Le Grand débat c’est du vent, ici les habitants ont peur de prendre la parole, ils craignent de ne pas savoir s’exprimer » précise le retraité. Dans le quartier, les résidents ignorent l’existence du dispositif des cahiers de doléances. « On ne va pas se le cacher, ici il n’y a pas beaucoup de participation » confie un agent de la municipalité. Dans le cadre de la consultation nationale, les mairies se limitent à un rôle de « facilitateur » par la mise à disposition des locaux. Elles ne peuvent pas initier les débats. Même constat auprès des centres sociaux du quartier qui assurent avant tout une mission de “veille sociale”. Les professionnels du centre social de la Reynerie constatent surtout « des problèmes d’alimentation et d’apprentissage de la langue française chez les habitants ». Des problématiques loin des thèmes suggérés dans le Grand débat. 
Des problématiques éloignées du débat
« Croyez-vous que les gens d’ici s’y intéressent vraiment ? » lance Malik, un riverain du quartier. Ici, l’abstention au premier tour des dernières élections présidentielles a dépassé les 40 %. Cette méfiance vis-à-vis de la politique traduit un malaise profond dans ces zones où les problèmes d’insécurité, de chômage, de logement ou d’insertion sociale sont plus préoccupants qu’ailleurs. « Le Grand débat ? J’en ai vaguement entendu parler à la télé mais je ne peux pas vous en dire plus… » Hafida, habitante de la Reynerie n’y a pas encore participé. Pourtant, cette mère de famille en a gros sur le cœur. « Je vais bientôt partir d’ici. Je paye trop de taxes pour mon logement et je ne me sens plus en sécurité le soir. Je vais me rapprocher de mon travail. »
Les associations en dernier recours
Beaucoup n’ont pas la chance d’avoir un emploi comme Hafida. « Ceux qui ne travaillent pas sont encore moins intéressés par ce débat » explique-telle. Près d’une épicerie de rue, Latifa, parle avec des grands gestes pour évacuer sa frustration : « Je me désintéresse de tout ça car aujourd’hui il faut que je pense plus à moi… » Cette résignation, on la retrouve partout, entre les tours HLM, le bitume, les contres commerciaux abandonnés, les marchés de rue et les logements sociaux qui façonnent le paysage des quartiers prioritaires. Mais il  y a encore des citoyens, des associations qui, avec leur bonne volonté, tentent d’améliorer le quotidien de ces oubliés et de contrer l’exclusion à travers des initiatives citoyennes. Malika Baadoud, directrice de l’association L’école et Nous dans le quartier du Mirail fait partie de ces personnes qui n’ont pas baissé les bras. « Dans notre zone, rien n’avait été mis en place » déplore-t-elle. Suite à la demande de plusieurs citoyens, elle a décidé d’organiser, conjointement avec le maire du quartier, une réunion dans le cadre du Grand débat. «  Nous avions déjà un cahier de doléances, mais ce n’était certainement pas suffisant pour répondre aux problématiques des habitants. » Pour Malika, les moyens mis en place pour favoriser la consultation nationale ne sont pas suffisants dans les banlieues : « Ce n’est pas adapté aux quartiers populaires. Ce n’est clairement pas dans l’habitude des riverains de faire ce type de démarches. » Dans ces zones périphériques, le Grand débat peine à mobiliser ceux qui n’ont plus la force de se battre, ceux qui ont perdu la volonté, comme Hafida, Nasser, Latifa, Hugo ou Malik. 
*Les noms ont été modifiés. 
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Publication dans le cadre du magazine d’école : http://www.ejt.fr/sites/default/files//production/2019/fichier/ejth0005_hd300rvb.pdf
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franchisepostale · 4 years
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Témoignage d’un sous-traitant du colis à la poste
La crise sanitaire a depuis début mars modifié profondément les organisations de travail des postier·e·s•cependant, ce sont aussi, pendant cette crise des centaines voire des milliers de sous-traitants·e·s qui ont aussi affronté les risques tous les jours au travail. Nous avons décidé de donner la parole à des camarades communistes libertaires qui ont travaillé soit comme sous traitant dans des boites prestataires, soit à des facteurs/trices en Intérim.
Premier témoignage celui de S. travaillant dans une boite de sous-traitance du colis.  
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J’ai commencé un travail dans une entreprise de logistique et de transport qui a une activité spécifique de sous-traitance (tri de colis) pour la poste. En règle générale, les pics de production surviennent pendant la période de Noël, de novembre à février, mais cette année la crise sanitaire et le confinement ont augmenté considérablement le nombre de colis ce qui a entraîné la sous-traitance d’une partie de ses colis par La Poste. Cette dernière, pourtant distributeur numéro 1 du colis sur le territoire, n’a pas les structures nécessaires pour assurer l’entièreté du tri de ses colis.
Mesure sanitaire, le minimum, bien loin du nécessaire :
Lorsque nous rentrons dans l’entreprise, la procédure est simple : une prise de température, du gel hydroalcoolique, des gants et des masques sont distribués à chaque employé (1 pour le matin, 1 pour l’après-midi). Sur la ligne de tri, il n’y a pas de gel hydroalcoolique à disposition. Cela serait pourtant nécessaire : un masque porté pendant 3 h tout en travaillant physiquement ça pique, ça gratte, on est obligé de le toucher. Nous manipulions des milliers de colis par jour, mais la direction ne nous donne pas les moyens de nous laver les mains lorsque nous avons besoin d’enlever, ou de toucher nos masques.
Une autre mesure a été prise, les horaires sont aussi décalés pour éviter que trop de personnes se croisent à l’embauche. Mais ça ne règle pas le problème de la pause où nous n’avons pas de masques alors que notre salle de pause est trop petite pour appliquer les distances de sécurité sanitaire. On n’est pas loin des conditions reprochées à Amazon au début du confinement. Quand on voit ce qui se passe actuellement dans certains abattoirs, la prise de température à l’entrée de l’entrepôt est un petit stress quotidien. Quelle réaction auront les collègues si le thermomètre affiche rouge ? Comment réagira la direction ? Combien de personnes ai-je pu contaminer ? Des pensées qui trottent en permanence dans votre esprit.
 Condition de travail, une entreprise très peu regardante :
Sur l’activité de tri de colis, il n’y a que des intérimaires y compris pour assurer l’encadrement. Les contrats sont à la semaine ou à la journée, certains restent 1 ou 2 jours et s’en vont, d’autres sont là depuis plusieurs semaines, mais il y a des nouveaux intérimaires tous les jours. Rien de mieux pour décrire les conditions de travail que de décrire mon premier jour.
J’arrive en tant que flasheur : on me forme en 10 min seulement pour m’expliquer comment positionner l’outil de travail sur mon bras et quels sont les différents codes-barres que j’aurais à flasher sur les colis. Le reste je l’apprendrais sur le tas par moi-même. Au bout d’une demi-journée, je change de poste et je passe à l’injection, cela consiste à mettre les colis sur la ligne de tri. Là non plus, aucune formation : effectivement à première vue ça n’a pas l’air très compliqué. Mais sept mille colis plus tard, on se demande quand va-t-on nous apprendre les gestes et postures qui nous permettraient de ne pas avoir mal au dos au bout d’une seule journée de travail. On commence aussi à se poser des questions : combien de kilos a-t-on pu porter dans la journée ? Combien de temps va-t-on tenir ? Comment éviter les risques pour notre dos, nos bras, notre santé ? , etc…  On pense aussi aux collègues qui passent leur journée à charger et décharger des camions.
Il ne faut pas longtemps dans cette boîte pour entendre parler les collègues qui sont là depuis un moment, de cet intérimaire dont personne ne connaissait le nom qui est parti précipitamment avec des doigts brisés entre deux CP (Chariot contenant des Colis), ou d’autres intérimaires qui avaient été renvoyés sur-le-champ après avoir répondu à la direction. Car la direction est en mode Big Brother. Pour nous surveiller, il y a un vigile et des caméras de surveillance au cas où on partirait avec un colis sous le bras (qu’ils disent).
L’entreprise est payée au colis : concrètement, plus les intérimaires sont productifs, plus l’entreprise gagne de l’argent. De plus, l’entreprise n’étant pas une spécialiste du tri de colis, elle est donc très peu équipée contrairement à ce que l’on peut voir dans une PFC (Plate Forme Colis) de la Poste. La plupart des opérations se font à la main : déchargement et chargement des camions, injection des colis, flashage des colis, un tapis roulant pour aller au poste de triage qui est, lui aussi, fait à la main. Pour augmenter la production, il faut donc que les différents postes aillent plus vite. Très vite, les objectifs sont donnés ce qui donne lieu, qu’on le veuille ou non, à une concurrence qui s’installe entre intérimaires.
Les consignes sont données : les injecteurs ne doivent jamais laisser le flasheur sans colis. On ne discute pas, on flashe. L’encadrement regarde les chiffres, ajuste, distribue les bons points, mais pas les primes. Pire, elle essaye de motiver les ouvriers·e·s par des challenges absurdes : « il ne reste plus que 30 min on fait des bons chiffres aujourd’hui et si vous battiez un nouveau record ? ». Pourtant il n’y a pas de prime au colis, d’ailleurs il n’y a pas de prime du tout dans cette boîte. Un collègue me disait : « Ça fait deux ans que je bosse en intérim, une boîte aussi radine je n’ai jamais vu ça ». Nous n’avons aucun intérêt à travailler plus vite. Si nous le faisons, c’est sous la pression de l’encadrement, par peur de ne pas être reconduit.
Et pour vos colis la sous-traitance ça donne quoi ?
Cette recherche du profit amène d’autres conséquences notamment sur la qualité de notre travail. Avec les cadences imposées, tous les colis « fragiles » comme l’électronique ne sont pas traités avec soin. Il nous est arrivé plusieurs fois que l’encadrement nous demande de remettre les colis fragiles ou lourds sur la ligne malgré les risques évidents de dégâts matériels. Pour les colis endommagés il y a des règles : « s’il y a un trou, mais qu’on n’arrive pas à passer la main dedans on ne répare pas, si le colis a déjà été réparé par La Poste, mais rouvert, on ne le répare pas non plus. » Prendre soin des colis c’est un rythme de travail qui baisse, un cauchemar pour nos employeurs.
Privatisation et sous-traitance : une aberration logistique.
Dans le processus de privatisation de la Poste, la sous-traitance, les filiales, la « concurrence » sont autant d’aberrations qui rendent certains processus de tri de colis complètement absurde. Sur mon lieu de travail, il y a souvent des colis égarés qui ont des étiquettes de Chronopost, Colis Privé ou encore DPD. Nous devons donc les mettre de côté pour les renvoyer à l’envoyeur, pour qu’ils soient une nouvelle fois chargés, déchargés puis triés entre les différentes filiales de La Poste ou Adrexo (pour Colis Privé), puis chargés, déchargés et retriés dans l’entrepôt des filiales puis distribués chez l’usager·e. : c’est plusieurs centaines de colis par jour que nous devons mettre de coté. Autre exemple aberrant, les colis triés sur mon lieu de travail sont chargés à la PFC la plus proche puis déchargés dans l’entrepôt, triés et pour une partie des colis qui seront livrés dans la région réexpédiées dans cette même PFC.
Pendant le confinement et encore maintenant, il y a eu de nombreuses batailles pour que les collègues aient des conditions de travail irréprochables, mais aussi des demandes des collègues pour que les particuliers arrêtent de commander en ligne ou se limitent aux colis essentiels. Au-delà de la difficile définition de ce qui est essentiel, je pense, surtout que ce qu’il nous faut c’est des conditions de travail qui respectant notre santé quitte à ce que les colis mettent plus de temps à « voyager ». Pour cela, il faudrait des investissements massifs pour que la Poste puisse stocker et distribuer les colis, car on a que trop vu les images ou littéralement les colis débordent. Il nous faut nous battre dès maintenant pour des meilleures conditions de travail et cela passe par la formation et la requalification des emplois intérimaires actuels en CDI pour mettre fin à la précarité des travailleurs·euse·s intérimaires qui sont obligés d’accepter de travailler malgré des conditions sanitaires déplorables.
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PANDORA Samuel Kéchichian
PANDORA
Samuel Kéchichian :
Jeune hétéromane, sociopathe, enfant gâté, pouri, bercé par l’illusion de souffrance et rongé par la jalousie maladive de l’inconsistance. Il s'inventa une identité pour assouvir son caprice de notoriété dans la plus grande irresponsabilité, celle du laissé pour compte des difficultés, qui devint bourreau et tortionnaire pour se faire remarquer et  considérer. Âmes chétive et instable, ne connaissant aucune limite à sa colère de circonstance, qui alla par naïveté jusqu'à lui faire commettre un crime contre l'humanité, par manque de centres d’intérêts éclairés, comme l’instruction.
Orphelin dans l'âme, sans réel éducation, n’ayant jamais connu la culture du non, ormis par la suffisance qu’il reprodusit à merveille. Dans d’étranges circonstances, il décida de s’imposer à une nouvelle famille qu’il allait voler pour devenir la mascotte d’une communauté arogante de décérébrés, symbole et éloges des maladies mentales psychosomatiques et post-traumatiques des familles où la précarisation, est l'absence de conviction ou de l’URL Wikipedia, de l’Internaute, revendiquant le plus en étant le moins ; n’utilisant internet que pour s’humilier encore d’avantage en manifestant au monde leur manque d'éducation et pauvreté de sentiments évolués, comme l'amour la compassion et la générosité désintéressée, vouant un culte à la médiocrité intentionnel en affichant leur stupides bassesses sur le média social.
Ne supportant pas qu’un personne puisse être mieux que lui, il se donna le droit, à la l’imfame cruauté en faisant tout pour lui nuire, s’imposant à ses pensées, l’empêchant de dormir, marquant de l’ingérence jusque dans son intimité, comme un enfant puérile, inconscient voulant se disculper par une proximité enfantine, contrainte et obligée du jouet qu’il convoitait. Non comptant d’avoir violé la vie de sa victime, l'âme de l’humanité, usurpé ses souvenirs, son histoire, en jetant aux arènes son identité.  Summum de la provocation et de l’insolence, il s’imposa lui et ses connaissances limites caractérielles, à elle, comme un schizophrene tantôt tyrannique tantôt charmeur, mendiant l’affectivite et l’attention. Inconscient, jonglant de médiocrités pour se rendre dispensable, évoluant dans des mondes parallèles celui de l’enfant délaissé, abandonné et celui du psychopathe sans compassion qui fait souffrir, maintenant son emprise sans relâche par la peur de faillir, compensant ses manques de qualités et compétances par une méchanceté de tous les excès insensible.
Marionnette de ses aspirations, enfant roi,  à la fois la risée et la la victime consommée, nourrissant le bûcher virtuel de sa vanité et de la colomnie, il y sacrifia son âmes et son humanité, pour assouvir la soif de satires d’une assemblée aux vies éteintes, aux sentiments stériles en éternelle errance psychologique, aux vides affectifs désespérés, arrachant sa valeurs par la souffrance d'autrui, substituant son identité par la méprise, salissant l’innocence de ceux qui sont en droit de la mérité par l’honteuse ignominie.
Addict de sa propre déchéance, il divertissait les foules par le sacrifice d’un être humain, pour une gloire éphémère, chaque minutes intatiable et chaque minutes à renouveler par la monstruosité.
Programmeur acharné de son autodestruction, il monnaya son âmes pour l’illusion, dans l’hystérie toujours grandissante de sa déraison. Il avait développé une sorte de plaisir particulier et malsain, au pouvoir sur la souffrance d’un être humain, un sadisme prononcé pour l’acte de violer, de jouer avec la vie, de prendre ce qu’il convoitait, d’infliger la violence à distance, sans jamais se montrer, envahit par ce qui s’appelle vulgairement lâcheté.
Abandonné de l’âmes qu’il avait soldée au diable, il fut englouti par la peur, l’indignité, la pussilanimité cruel, pour ne devenir plus que néant par ses rituelles de demances. Dépandant à l’extrême de son vice, comme un parasite tributaire de son hôte, il s’exposa à l’abîme de sa dissociation du réel.
Contraignant sa proie à fuir, la poussant dans ses dernières ressources, toujours plus dans les extrêmités, lui imposant l’urgence, elle glissa comme du sable entre ses doigts livides et frêles d’impuissance. Son esprit, limite, inculte d’illettré, détruit par la faiblesse, n’avait jamais envisagé, l’hypothèse qu’elle puisse opter pour sa mise en danger, en choisissant de se mettre, d'elle même, là, où il voulait inconsciemment l’y pousser, hors de sa portée. Où, tout les violants possessifs présomptueux envoie par désirs passionnels les personnes qu'il ont agressées, en confondant amour et propriété dans un processus de haine.
Elle était capable de braver le froid, la pauvreté, l’incertain, gravir les montagnes, traverser des contrées désertiques, franchir les océans, s’exposer à la maladie, à la faiblesse, de mettre sa vie en jeu dans l'espérance de préservé son intégrité, pour se soustraire à lui, lui qui ne savait que se cacher et se dissimuler à l’abri du monde, des émotions dans sa prison de pêchés dorées d’insensibilités.
Du jour au lendemain sont monde s’effondra, sans proie, il ne devint plus rien. Les calomieurs privés de torpeurs, lui tournèrent le dos, lui demandèrent des comptes. L’intérêt qu’ils lui portèrent se transforma en mépris. Il avait été celui qui animait leur cruauté, insoufflait leurs plus bas instincts, les avaient confrontés aux plus honteuses perversions, leurs avaient fait miroiter le reflet austère de leurs âmes, fait parcourir les tréfonds de leurs inhumanités . Ce qui devait être sans risque, les avaient fait tout risquer, leur avait appris qu’ils étaient capables du pire même en présence de l’innocence, surtout en présence de l’innocence. Innocence qu’il ne pouvait supporté ailleurs pour l'avoir perdue à jamais. Comment allait-il maintenant affronter leurs sentiments de culpabilité constant et croire encore à l’espérance en sachant qu'ils avaient fait fuir par orgueil et vanité, quelqu’un qui ne pensait qu’à partager, à généreusement donner ce qu’il avait durement acquis dans la difficulté, par la pugnacité de ses idéaux ? Quelqu’un qui alors qu’il tendait la main, recherchant de l'aide, ils avaient voulu crusifier et torturer parce qu’il leurs ressemblait trop ou pas assez. La boîte de pandore était ouverte, l’avenir dessiner dans le miroir et l’apparence reflétée. Plus rien ne serait jamais comme avant. Le subconscient était devenu conscient, d’avoir par xénophobie et ostracisme, choisi le fascisme de festivité, à la chaleur de l’humanité. Mal ultime fait à une personne représentant l’ensemble de tous, la diversité, la culturalié, la lutte pour l’intégrité, ce que les nazis avaient fait subir aux déshérités bohèmes, hébreux avant de les brûler, leurs enlevant progressivement toute dignité humaine et toute liberté par le rejet magnifié.
Il se vit incapable de sortir pour affronter la réalité modifiée qu’il avait engendrée, incapable de sortir sous peine d'être jugé, jugé responsable, responsable d’inavouables attrocités. Incapable de sortir pour vivre, trouver un emploi, une relation, pour commencer là, où il avait échoué, l’indulgence et la compassion. Il vivait alors ce qu’il avait voulu infliger : La ségrégation, la répulsion et la cruauté qui cette fois était tout à fait justifiée. Il avait nargué la destinée, et la destinée c'était vengée. Plus de fêtes artificielles, plus de réjouissances sincères, plus de plaisirs, plus de rencontres, plus d’insatisfactions, plus de passions ou du moins leurs conceptions, pour ne les avoir jamais vraiment connues ou simplement soumises à appréciations.
Les visages, les yeux le reconnaissaient, lui celui qui avait monnayer l’innocence et l’humanité par facilité et convenance.
La culpabilité serait à jamais son domicile, à lui, l’être vile.
Les jours passérent et il les resentaient l’engloutir peu à peu connscient que son temps était révolu. Il rêvait de rédemption, mais la rédemption exigeait le pardon.
Il renonça definitement à la vie condamné à éré parce qu’il n’avait jamais su se pardonné.
Je n’avais droit à aucune commodité, aucun confort, jusque dans mon lit, tout ce que je voyais, ressentais, pensais, il le polluait de l’insignifiance de sa présence parce qu’il ne pouvait apprécier, supporter. Il allait jusqu’à m’imposer la médiocrité de ses rêves mythomane de personnes n’ayant jamais vécu, redéfinissant à lui seul, la définition de puérilite. La non existance sacrifiait sa vie pour detruire celle d’un hôte...
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universallyladybear · 5 years
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marinelevel · 5 years
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Road Trip – Angleterre Du 28 Juillet au 10 Août 2018
Tous les liens en rouge mènent à différents sites ou pages où vous trouverez toutes informations supplémentaires concernant les prix, horaires etc… Pour voir les images en plus gros, cliquez dessus 😉
Voici la carte de notre road trip, pour avoir une meilleure vue d’ensemble sur nos 1415 kms parcourus : https://www.tripline.net/trip/Road_Trip_Anglais-24351514702410148D76FF682EA1402C
Jour 1 – 28 Juillet
Arrivées à Londres en matinée, nous avons dû modifier notre emploi du temps en dernière minute pour pouvoir nous rendre au Comic Con le dimanche finalement. L’après-midi a été dédiée à la visite d’Hampton Court Palace (22,70£).
Nous avons pris le train (9,4£), puis le bus pour à peu près 45 minutes de trajet. Pour ma part j’ai été plutôt déçue de ce château. L’architecture est magnifique, la partie Henri VIII m’a beaucoup plu. Nous avons pu voir une petite pièce de théâtre réalisée dans la grande salle. Un peu longue, mais bien faite. Le reste des pièces étaient sympas, mais sur des personnes qu’on ne connaissait pas, donc moins intéressant. Déçue également des jardins, la vue aurait pu être belle, mais obstruée par des sapins. Et un grand canal un peu vaseux… coup de cœur néanmoins pour la belle roseraie.
  Logement : Londres : LSE Vacations, campus étudiant dont je parle ici : Londres – Bons Plans
Jour 2 – 29 Juillet
Matinée rapide à Londres pour profiter du Comic Con en coup de vent. En effet, quelques jours avant notre départ, Aidan Turner, alias Ross Poldark avait été annoncé ! Nous ne pouvions rater ca, alors nous avons sauté sur l’occasion, modifié nos places et planning pour faire notre photo ! J’ai même pu passer rapidement sur un des décors de la série Sherlock, installé pour promouvoir l’escape game.
  A peine le temps de dire ouf, nous voici de retour à l’hôtel pour récupérer nos bagages et foncer vers Heathrow pour récupérer notre voiture. Une fois celle-ci chargée, direction Windsor Castle ! (21,20£). Pour éviter les soucis, nous avions acheté notre billet sur internet, j’avais craqué lors du mariage de Harry et Meghan ! La visite était vraiment bien, entre la chapelle où a eu le lieu le mariage, et les salles à l’intérieur, c’était vraiment intéressant ! Nous avons pu ensuite faire un petit tour rapide dans le centre ville, malheureusement étant dimanche, les boutiques fermaient plus tôt, donc nous sommes rendus dans notre logement. Mais juste avant, nous avons eu le temps de nous poser dans un petit salon de thé en face du château, histoire de boire un thé et un scone ! Nous avions peur de ne pas trouver de quoi manger. Normalement on s’arrête dans des supérettes pour nous acheter notre repas, mais là impossible. Heureusement en arrivant sur place, on s’est rendus compte que notre logement est au-dessus d’un pub, donc nous avons mangé sur place !
  Logement : Winchester : Wykeham Arms : L’hôtel nous a surprises. Coincé dans une petite ruelle, l’apparence extérieure était authentique. Le pub en bas était garni de pleins d’objets, ce qui le rendait atypique. Notre chambre était très confortable, bien équipée ! Aucun regret, l’endroit était incroyable !
    Jour 3 – 30 Juillet
Pour bien commencer la journée, visite d’Highclere Castle. Pour cette visite, j’avais essayé de prendre mes billets en ligne, mais malheureusement le site affichait complet, et après un échange rapide sur Twitter on m’a prévenue que certaines places restaient dispos en achat sur place. Nous sommes donc arrivées tôt, des places étaient encore dispos (23£). Pour les fans de Downton Abbey ce lieu vous plaira à coup sûr ! On se balade dans la bibliothèque, le salon, on peut admirer les différentes chambres,… c’est vraiment génial ! Petit bémol pour l’expo Egypte au sous-sol, qui ne m’a pas vraiment plu et qui était un peu creepy. Jardins agréables !
  Nous avons continué notre journée avec la visite de Stonehenge. Ici déception. Prix normal des places (17,5£), et vu le monde sur place pour l’achat des billets nous avons pris le pass “Overseas Visitor Pass – 9 days” d’English Heritage pour 57£ soit 28,5£ par personne et nous avons pu visiter Hadrien’s Wall avec aussi d’autres lieux de visite. La place nous donne accès aux pierres, au bus qui nous emmène jusqu’à elles, à l’audioguide, et à quelques expos au niveau de l’entrée. Malgré le côté spectaculaire de l’endroit (comment ont-ils fait pour amener des pierres de ce poids ?!) et le côté inexplicable, le prix m’a semblé un peu excessif. Nous avons pu nous poser sur place pour manger après nous avoir pris une averse !
  Logement : Salisbury : Cricket Field House : Après cette riche journée, nous avons rapatriées notre logement avec grand plaisir. Situé près d’un terrain de cricket et facile d’accès, nous avons été gentiment accueillis par nos hôtes qui nous ont prêtés des couverts et assiettes pour notre repas du soir. Nous étions au calme, nos chambres étaient spacieuses, c’était génial !
  Jour 4 – 31 Juillet
Départ de notre logement après un chouette petit déjeuner, nous voilà parties pour Bath. Après avoir tourné quelques fois dans le centre-ville, nous arrivons par trouver une place dans un parking pas trop loin pour laisser notre voiture. Nous avions pris l’option parking à notre logement, mais les chambres étant disponibles qu’en début d’après-midi, nous voulions avoir le temps de visiter un peu. Nous avons surtout marché, vu la cathédrale, le fameux Pulteney Bridge,… pas grand-chose de plus que mon précédent voyage à Bath dont vous pouvez trouver le récap ici : Voyage – Bath
Ici deux choses de différentes, nous avons testé le tea time B Bakery. Sympa, moins bien que la version de Londres. Et surtout la visite des Roman Baths de nuit qui était magnifique !
  Logement : Bath : Henrietta House : Nous avons trouvé ce chouette hôtel pas trop cher dans une rue proche de Pulteney Bridge. Installé dans une chouette maison d’époque avec ascenseur et un petit déjeuner copieux. Les chambres sont petites mais hautes de plafond. Pour une nuit ça nous allait très bien. Le personnel était adorable, ils nous ont aidé avec nos valises, nous avons pu profiter du parking, un peu compliqué d’accès (une rue à double sens très étroite et une place tout aussi étroite).
  Jour 5 – 1er Aoüt
Pour les prochains jours, il y a eu quelques changements de programme. En effet, vous avions prévu notre voyage bien à l’avance pour gérer au mieux nos logements, mais nous avons modifié notre programme ici et là. Prises dans notre amour de Poldark suite à la rencontre avec Aidan Turner et à la diffusion de la saison 4 nous décidons d’ajouter quelques lieux de tournage au voyage.
Le premier est Great Chalfield Manor (10£ Manor & Gardens) qui représente Killewarren, la maison des Penvenen. Ici pas de visite, seulement un arrêt pour prendre des photos de la maison.
  Nous avons continué vers Lacock (13,4£ abbaye & village). Ce village, qui semble figé dans le temps accueille pas mal de tournages comme Harry Potter dans l’abbaye, ou même Downton Abbey ou Pride and Prejudice dans une rue du centre-ville. Vous trouverez un parking, ainsi que des petites boutiques et lieux de restauration. J’ai beaucoup aimé ce côté très authentique et ancien qui touche le village tout entier.
  Nous avons terminé notre périple de la journée par Castle Combe. Pour ma part passage obligé, car ils ont tourné Stardust là-bas, un de mes films préférés. Si vous aimez les villages authentiques, figés dans le temps, les vieilles pierres, vous allez adorer les Cotswolds, ce qui a été mon cas ! Vous pouvez vous garer dans un parking (gratuit) en périphérie du village et descendre à pied. Une grande rue, 1 hôtel, 1 pub et c’est tout ! Mais ce n’est pas pour rien que le village a été nommé village le plus beau de Grande-Bretagne.
  Logement : Oxford : Cotswold House : Ici, voiture oblige, nous avons un peu galéré à trouver un hôtel les parkings dans les grandes villes pouvant être assez chers. Ici, coup de chance, une maison réaménagée en différentes chambres, avec quelques places de parking devant, et pas loin, un arrêt de bus qui vous dépose dans le centre en 10 minutes. La chambre était simple mais vieillotte et pas très bien insonorisée, on entendait les voisins du dessus et la route… pour le prix, on attendait mieux, mais ça nous arrangeait le plus avec la voiture.
  Jour 6 – 2 Août
Après un repas de « fête » dans notre chambre, nous voici réveillée tôt pour Oxford. Je vous explique, nous avions comme objectif de visiter Christ Church (10£) mais avant de partir nous nous sommes rendus compte que le 1er août était complet en ligne, mais il était indiqué que quelques places étaient toujours en vente sur place, nous avons donc décalé notre visite au lendemain pour être sûres d’avoir une place. Nous avons donc visité Christ Church le matin. C’est ici qu’a été tourné certaines scènes du premier Harry Potter (les escaliers et la grande salle) ainsi que la Boussole d’Or (la cour). Après une rapide visite à pied de la ville, nous avons pris notre repas, et rejoins notre voiture pour la suite du périple.
  Retour dans les Cotswolds, plus précisément dans le joli village de Bibury pour y voir « Arlington Row ». La ville a servi de tournage pour Stardust ainsi que le journal de Bridget Jones. On a un peu galéré à trouver une place, car le lieu est assez touristique et les places sont rares mais nous avons réussi ! Le village est magnifique, traversé par la rivière, j’ai tout simplement adoré ! Petite promenade très sympa !
Nous nous sommes ensuite dirigées vers Chavenage House (10£). Ici, la maison sert de lieu de tournage pour différents projets : Tess d’Urberville, mais surtout Poldark, la maison représente Trenwith ! La maison n’est pas souvent ouverte, alors mieux vaut se renseigner bien en avance sur leur site pour avoir les horaires. Il faut savoir que les propriétaires ouvrent la maison au public de temps en temps et font eux-mêmes les visites guidées de la maison. Il y a même possibilité de profiter d’un tea time après la visite. Nous avons beaucoup aimé, et les guides rendent les visites très conviviales.
  Logement : Cheltenham : Glenfall Farm Bed and Breakfast : Après quelques déboires pour arriver jusqu’à notre logement (routes en travaux), nous arrivons dans une maison très sympathique, perdue dans les bois pour passer notre nuit. Nous avons eu un accueil très chaleureux par le couple, et nous étions les seuls guests cette nuit là ! Nous avons pu profiter de leur beau jardin en fin de journée, et d’un savoureux petit déjeuner avant de partir. La chambre était confortable.
  Jour 7 – 3 Août
Ce 3 août, c’était direction Stratford-Upon-Avon, la ville natale de ce cher William Shakespeare. Journée symbolique pour moi, car j’avais déjà visité la ville lors de ma première visite en Angleterre. Rassurez vous pas grand-chose n’avait changé de mon souvenir… soit 11 ans avant ! Nous avons pu nous garer tout près du centre ville, et nous avons acheté à la Shakespeare’s Birthplace le ticket The Full Story (20,25£) qui permettait de visiter les cinq lieux dans la ville. Nous en avons visité 3 : Shakespeare’s Birthplace, Shakespeare’s New Place & Hall’s Croft. Les lieux sont sublimes, il y a des explications tout au long des visites, vous pouvez poser vos questions aux personnes sur place sans aucun problème, et il y avait même des déclamations théâtrales dans la cour de la Shakespeare’s Birthplace. C’était génial ! Après une promenade dans la ville, et nos visites, nous en avons profité pour nous installer dans une glacerie du centre ville qui semblait assez bondée : Hooray’s Gelato. J’ai pu mangé une super coupe de glace avec chantilly… et les goûts dispos étaient tops !
  Logement : Kniveton : chez l’habitant : Ici moins de détails pour cette nuit, car après avoir repris la route, nous avons pu loger chez une amie qui vit en Angleterre. Nous avons passé une agréable soirée à manger dans un pub, et le lendemain, mon amie nous a accompagnés pour notre visite. Elle habite dans une jolie ferme perdue dans la campagne, et la nuit a été excellente !
Jour 8 – 4 Août
Nouvelle journée, nouvelles visites, et ici pas des moindres, celle de Chatsworth House. Pour celles qui ne connaissent pas, le château a surtout servi comme lieu de tournage pour Pemberley pour Orgueil et Préjugés de 2005. Nous avons pris le ticket visite Château et Jardins (21£), j’ai aussi profité de l’audioguide en français pour avoir le maximum d’infos lors de notre visite, et rien à dire c’était assez complet ! L’intérieur est absolument sublime et bien entretenu ! Nous avons pu profiter à la fin de la boutique, où se trouve par ailleurs le fameux buste de Darcy que l’on voit dans le film… Nous nous sommes restaurées en terrasse dans les jardins en attendant d’embarquer dans le train visite des jardins (4,5£). Un régal pour les yeux.
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Après avoir laissé mon amie, nous avons décidé de visiter Bakewell.  En effet la ville est célèbre pour sa fameuse Bakewell Tart et son pudding. Nous avons visité la ville à pied, qui est fort mignonne, et nous nous sommes posées à la terrasse d’un tea time où Séverine a pu goûter à la fameuse tarte. Un centre ville vraiment sympa avec sa petite rivière, surtout que le parking était grand et tout près.
  Logement : Ashton-under-Lyne : The Broadoak Hotel : Après une longue journée de marche et de visite, c’est avec un grand plaisir que nous nous sommes dirigées vers notre logement du soir. De l’extérieur, un pub, où il a été assez compliqué de se garer vu le monde présent, et la petite taille du parking. Après avoir galéré, nous avons pu rejoindre notre chambre à l’étage. Pour la chambre, rien à dire, elle était grande avec tout le nécessaire. Nous avons dû manger sur place car ils n’acceptaient pas de nourriture extérieure (nous avons laissé la nôtre dans leur frigo). Le repas était bon, mais nous avons remarqué rapidement qu’une fête était en cours, et qu’elle était bruyante. En effet, notre chambre était juste au-dessus de la salle, donc on entendait la musique (qui a coupé à minuit) mais nous entendions le va et vient des participants dans les couloirs donc la nuit a été courte.
  Jour 9 – 5 Août
La journée que j’attendais impatiemment arrive enfin ! En effet, après pas mal de recherches sur le net, j’avais découvert le partage d’un lien, d’une fameuse bibliothèque où on peut dormir dedans ! Ni une ni deux, réservation faite ! La bibliothèque se trouvant au Pays de Galles, pas loin de la frontière, nous avions l’idée de nous rapprocher de la ville, de visiter quelque chose dans les environs et de revenir. Ici c’était un peu galère, on était partantes pour aller au bord de mer. Impossible de trouver quelque chose pour s’en approcher, et le détroit était un peu sec donc pas possible. Nous nous sommes donc dirigées vers Chester où nous avons arpenté le joli centre-ville, tout en colombage d’époque et sa fameuse horloge. C’était sympa et ça nous a occupées surtout.
  Nous avons fini par nous replier vers la bibliothèque pour récupérer notre chambre.
Nous avons pu visiter la bibliothèque et ses différentes salles, qui sont magnifiques. Elle accueille pas mal de séminaires sur la religion, la bibliothèque ayant une grosse quantité de livres à ce propos. Il y a une salle de jeu, c’est calme, vous pouvez profiter du jardin, il y a aussi un coin pour manger enfin c’est vraiment coupé du monde.
  Logement Bibliothèque : Hawarden : Gladstone’s Library : Comme nous étions arrivées tôt, j’en ai profité pour faire une lessive vu qu’on avait moyen d’accéder à une machine à laver à notre étage, pour nous poser, et récupérer de la petite nuit qu’on avait eu avant. Nous avons tranquillement pris une douche, et on a mangé dans notre chambre. On a bien dormi c’était très paisible, et les lits étaient bien moelleux. Le lendemain, nous avons pu tester leur petit déj’ qui était fort sympa, et bon !
    Jour 10 – 6 Août
Ce jour-ci, pas mal de route m’attendait. En effet, nous partions ce matin de notre super logement dans la bibliothèque au Pays de Galles, et devions nous rendre beaucoup plus haut à Carlisle. Nous avions donc décidé de faire un arrêt dans la ville de Lancaster, pour faire une pause, manger et visiter un peu. Finalement déçue par la ville, qui a un centre-ville sympathique mais sans plus. Nous avons flâné autour du château ainsi que de leur église. Nous n’avons pas visité le château mais fais quelques photos. Après un repas bien mérité nous avons repris la route.
  Pour rendre notre voyage en voiture plus intéressant, et vu que nous passions vers le Lake District, nous avons rejoint la petite ville de Windermere, qui se trouve au milieu de celui-ci. Le paysage était vraiment romantique, nous n’avions pas un super temps, et il y avait comme de la brume, qui donnait une atmosphère particulière aux lacs. Nous en avons profité, enfin beaucoup Séverine vu que j’étais occupée à conduire, des photos du paysage, mais en tout cas, nous nous sommes régalées !
  Logement : Carlisle : Crown Hotel Wetheral : J’ai beaucoup apprécié cet hôtel ! Il ne payait pas de mine, planqué à l’écart dans la campagne, et bah nous avons eu le droit à une belle chambre au rez de chaussée qui donnait sur le parking. Mais on était au calme. J’ai pu profiter pendant une bonne heure de la piscine et des autres équipements : jacuzzi, sauna,… et rien à dire ça faisait du bien ! Il y avait même une salle de sport en libre accès ! Par ailleurs, le petit déjeuner le lendemain matin, dont la salle se trouvait à quelques pas de notre chambre suite à des travaux. C’était une bonne nuit !
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Jour 11 – 7 Août
Petit changement dans notre programme ! Comme nous étions tout près de la frontière écossaise, nous avons décidé de nous rendre à Gretna Green. Pour l’anecdote, ce petit village était très prisé pour les mariages, car en effet, se situant à deux pas après la frontière, on pouvait s’y marier sans le consentement des parents, avec juste des témoins. Beaucoup de couples se sont donc mariés ici… Nous avons visité du musée de Gretna Green (4,20£) qui parle du mariage justement, et pouvez y voir la célèbre enclume, où sont encore célébré des mariages ! Il paraît qu’elle apporte du bonheur en amour… Pour tout le reste autour, c’est surtout des boutiques où vous pouvez acheter tout produit en lien avec l’Ecosse en passant des kilts, écharpes en tartan, et j’en passe… On a eu le droit à tout le folklore avec la cornemuse, le temps humide,…
  Nous avons regagné l’Angleterre pour nous diriger vers Housesteads Roman Fort. C’est la partie la mieux conservée du Hadrien’s Wall. L’entrée était comprise dans notre pass sinon 7,8£. Prévoyez de bonnes chaussures et de quoi vous couvrir, car quand nous y sommes allés il y avait du vent, et c’était humide, et comme il faut pas mal marcher pour y parvenir, il faut venir équiper ! Le domaine n’était pas beaucoup étendu, il reste des vestiges en bon état mais pas énormément. Nous avons profité de la vue, pris quelques photos. Il y a aussi non loin une petite maison où vous pouvez lire quelques explications. Après notre superbe épopée, nous avons repris tranquillement la route vers Durham, où se trouvait notre logement pour la nuit.
  Logement : Durham : The Townhouse : Nous avons découvert notre joli logement situé tout près du centre-ville, avec un parking payant juste en face. Surprise pour nous, car le bâtiment était très joli de l’extérieur et l’intérieur avait un style très à part que j’ai beaucoup aimé. Seul « hic » pour nous en arrivant, notre logement se trouvait tout en haut de l’immeuble et nous avons dû gravir toutes les marches avec nos grosses valises, c’était laborieux ! Mais nous avions une chambre cosy, bien décorée. Après quelques courses, nous avons mangé dans la chambre et plus bougé jusqu’au lendemain matin, où nous avons savouré notre petit déjeuner !
  Jour 12 – 8 Août
Ce jour-ci, départ pour une nouvelle visite de château avec Castle Howard. Nous avons payé notre ticket 18,95£. C’est un très beau château de style baroque, avec un lac jusqu’à côté. Les salles étaient vraiment sublimes, et nous avons appris lors de notre visite que le château avait servi à pas mal d’adaptations de films ou séries comme « La mort s’invite à Pemberley », ou même la série « Victoria ». Il y a avait une mini exposition sur Brideshead Revisited à l’étage ainsi qu’une exposition sur le rôle du château et de sa famille durant la guerre. Après une rapide balade dans les jardins et autour du lac, nous avons pu déjeuner au restaurant du château qui proposait pas mal de plats faits maison à des prix tout à fait raisonnables ! Chose atypique sur lequel nous sommes tombées durant notre promenade des jardins : une capsule temporelle ! Elle y a été enterrée en 1982 par George Howard avec des objets de l’époque et elle ne doit pas être ouverte avant 3982 !
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Nous nous sommes ensuite dirigées vers la ville de York, ville que j’attendais de visiter impatiemment ! On m’en avait beaucoup parlé et son influence dans l’œuvre d’Harry Potter m’a beaucoup donné envie de voir la ville. J’étais sûre d’apprécier York, qui est exactement le type de ville que j’adore avec ce côté ancien, historique, avec un centre-ville atypique, où l’on peut flâner, se promener, se poser dans un pub ou boire un thé… Et bah je n’ai pas été déçue !
Nous avons pu rapidement rejoindre notre logement pour y déposer nos affaires et surtout garer notre voiture. Nous avons eu le droit à une petite place en arrière-cour mais qui nous permettait d’économiser quelques pounds. Après avoir déposé nos valises, nous nous sommes dirigées vers le centre-ville directement à pied, nous avons dû mettre à peu près 10 minutes. Nous avons pu admirer la cathédrale, et n’avons pas fait la visite car un poil trop cher pour nous. Et nous en avons profité pour découvrir le centre-ville. Plein de petites rues escarpées, typiques avec ces maisons à poutres apparentes,… et avons fini notre visite par les célèbres Shambles. En effet, JK Rowling se serait inspirée de cette rue pour créer le chemin de Traverse… et au vu de la fameuse rue, on y croit ! Pas mal de boutiques Harry Potter sont arrivées sur la rue, et nous avons profité un moment thé au premier étage d’une des maisons et bien sûr, on a profité de la vue !
  Nous avons fait quelques courses et nous nous sommes dirigées vers notre logement pour un repos bien mérité !
Logement : York : Hedley House Hotel : Notre hôtel se trouvait tout près du centre-ville et nous avons pu profiter d’une place de parking. Notre chambre était à l’étage, et on avait de la place. Simple et parfait. Nous avons été très bien accueillis par nos hôtes qui étaient sympas. Et comme d’habitude, nous avons profité le lendemain d’un super petit déjeuner avant de reprendre la route.
  Jour 13 – 9 Août
Dernier jour de notre long périple avant de rejoindre Birmingham. Cette journée visites de châteaux. Comme York était un peu loin, nous avons eu un peu de route avant d’atteindre Hardwick Hall (13,95£). C’est un manoir de l’époque élisabéthaine, construit pour Bess of Hardwick, qui était la plus riche héritière d’Angleterre après la reine Elisabeth. Les salles sont hautes de plafond, il y a pas mal de tapisseries sur les murs, avec une longue galerie au premier étage. La maison est aussi pourvue d’un très beau jardin, et il y a même plus loin les ruines d’un château plus ancien. Nous avons ajouté ce château à la liste car il a servi comme lieu de tournage pour les scènes extérieures du manoir Malefoy, dans le 5ème film.
  Nous avons ensuite repris la route vers Althorp House. Le château était un peu plus loin que Hardwick si bien que le temps de faire la route et d’arriver sur place, il n’était pas possible pour nous d’y accéder. Nous avons pu l’admirer de loin… Ce château est connu comme étant la demeure historique des Spencer, et propriété actuelle du frère de Diana. Nous sommes reparties bredouille, mais il est fort possible qu’on y retourne cet été pour enfin aller à l’intérieur !
Après quelques photos, nous nous sommes rendus à notre logement, dans un petit village non loin du château.
Logement : East Heddon : The Red Lion Hotel : Nous avions craqué en cours de route pour un « Red Lion ». En effet, beaucoup de B&B ou d’hôtels en Angleterre s’appellent Red Lion donc cela aurait été dommage de ne pas loger dans un. Ici une grande maison qui ne paye pas de mine, nous avions une petite chambre à l’étage, qui donnait sur la rue, avec une belle banquette en bord de fenêtre. Comme l’hôtel faisait aussi restaurant en bas, nous avons pu dîner sur place. La salle était pleine ! Bon, le temps dehors était à l’orage et si nos plats étaient bons, nos desserts étaient… singuliers… Nous n’avons pas vraiment eu ce qui était prévu et c’était assez bizarre en bouche. J’ai eu une mousse au chocolat à l’orange au goût très fort. Mais on a bien rigolé c’était le principal. Le lendemain, rebelote, petit déjeuner à l’hôtel avant de partir, nous devions être les seules à loger ce soir-là.
  Jour 14 – 10 Août
Dernier chargement de voiture en direction de notre destination finale : Birmingham
En effet, nous n’étions pas loin de la ville, et c’est ici que devait se dérouler la convention Highlanders 3. Nous avons donc profité de la voiture pour faire quelques courses pour le weekend, avant de déposer Séverine et les bagages directement à l’hôtel, pour que je puisse déposer tranquillement la voiture à l’aéroport pas très loin.
  Ma chronique de mon Road Trip anglais est arrivée ! Venez découvrir mes 1415 kms de parcours, chargés en visites et en châteaux ! Road Trip - Angleterre Du 28 Juillet au 10 Août 2018
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aspargusplumosus · 6 years
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Planter le décor
Je vais tenter de vous raconter ici des bribes de la vie d’encadrante en insertion (ETPS) en espaces-verts. J’ai l’habitude de dire que je fais du travail social et du paysage... en même temps ! En fait on est aussi un peu psy, un peu mécano, un brin couturière et un chouilla infirmier... Parfois il faut se retenir face à l’émotion de l’autre, d’autres fois on ne peut qu’éclater de rire devant certaines situations !
Pour commencer à planter (le décor), il faut vous expliquer ce qu’est un chantier d’insertion. C’est une association -dans mon cas- qui aide les personnes éloignées de l’emploi. Un peu comme Pôle Emploi, me direz-vous ? Oui, un peu, mais pour arriver chez nous il faut avoir suffisamment galéré : être au chômage depuis longtemps -ou n’avoir jamais travaillé, ça fonctionne aussi- et si possible, avoir d’autres soucis : pas de permis de conduire, une addiction quelconque, ou un handicap par exemple .
Notre particularité est aussi d’embaucher ces personnes, tout en les accompagnant vers un emploi plus durable. Les salariés polyvalents ont donc un salaire, un contrat de travail, mais aussi des objectifs “d’accompagnement vers l’emploi”.
Ce sont des hommes et des femmes de 18 à 59 ans et mon travail consiste à les encadrer sur des chantiers d’espaces-verts, leur apprendre les gestes, les règles de sécurité, mais aussi les accompagner pour faire en sorte que leurs soucis ne les empêchent plus de travailler. Je suis donc sur le terrain avec eux, et ma collègue “ASP” (Accompagnatrice socio-professionnelle) les rencontre régulièrement pour les aider à progresser sur ce “chemin vers l’emploi”.
Les salariés polyvalents dans l’équipe espaces-verts ne sont pas forcément paysagistes et n’en feront pas forcément leur métier non plus. C’est un support pour apprendre toutes sortes de compétences qui devraient les rendre employables. Ces personnes venues de tous azimuts restent en moyenne un an dans le chantier d’insertion.
Je vais m’arrêter là pour le contexte, car l’insertion est un microcosme tellement complexe que je pourrais en écrire des feuilles.
Je précise seulement que les prénoms ont tous été modifiés, et que les traits d’humour que je peux faire ici sont liés à un besoin de prendre du recul face à la souffrance des gens, mais en aucun cas à de l’irrespect.
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utopiedujour · 6 years
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Une économie plus redistributive est-elle possible ? à la Sorbonne, le 31 mars 2018
Retranscription de Une économie plus redistributive est-elle possible ? à la Sorbonne, le 31 mars 2018, le 17 août 2018
Paul Jorion – En français, ça a été appelé Fuck work !. Le chercheur, qui s’appelle James Livingston, aurait voulu qu’on l’appelle comme ça en américain. Bien sûr, on ne peut pas. Il souligne que dans les années 60 déjà, on s’est réuni aux États-Unis, et c’était à l’initiative de Nixon – c’était un peu inattendu, le président Nixon- et on a commencé à réfléchir au fait qu’on voyait, à l’horizon qui se profilait, le fait qu’il faudrait dissocier la question des revenus de celle du travail effectué par les personnes. Et donc, on est dans les années 60 – donc c’est il y a très longtemps, c’est il y a plus de 50 ans – et malheureusement, je dirais, cette approche un peu visionnaire, on en avait déjà déjà vu quelque chose, et depuis on l’a mise entre parenthèses.
On a vu disparaître les sténo-dactylos – entièrement – avec l’apparition du traitement de texte. On voit disparaître les comptables. Les postes de comptables disparaissent parce que, voilà, il y a des logiciels qui font ça beaucoup mieux et beaucoup plus vite. Moi, j’ai vu ça moi-même dans la finance. J’ai encore vu des gens calculer le prix d’une obligation avec une règle à calculer – ça prenait 20 minutes – et j’ai fait partie des gens qui ont mis en place les premiers logiciels qui permettaient en une fraction de seconde que ces choses se fassent. Malheureusement, nous ne réfléchissons pas assez vite, nous ne voyons pas ce qui est en train de se passer. On vous citera des rapports qui disent que finalement, il y aura peut-être moins de boulots qui vont disparaître que ce qui est calculé par certains, c’est-à-dire de 60 %, de 70 %, à l’échéance d’une trentaine d’années.
Et il faudrait insister, sans doute, sur le fait que la plupart de ces boulots qui vont disparaître, ce n’était pas de l’intelligence artificielle, c’est de l’informatique de type classique. Les traitements de texte, ce n’était pas de l’intelligence artificielle, c’était du simple calcul, c’était collecter des bases de données, des dictionnaires… Et je dirais, 90 % de ce qui disparaît maintenant, ce n’est pas de l’intelligence artificielle.
Maylis Besserie – Alors qu’est-ce que c’est, l’intelligence artificielle ? On va revenir sur cette question. Il y a plusieurs formes d’intelligence artificielle. Quand on fait allusion justement à l’histoire de la technique, comment est-ce que vous, Catherine Simon, vous la présenteriez ?
[passage supprimé]
PJ – Ce qu’un chien ferait ou un chimpanzé, ça serait intelligent. Ce dont on s’est aperçu récemment, c’est qu’on avait cherché assez longtemps dans la perspective, je dirais, de calculs de plus en plus compliqués, de théories mathématiques qu’on allait appliquer, on allait utiliser des logiques formelles – qui étaient des sortes de stylisation mathématique de la manière dont nous raisonnons – et nous nous sommes aperçus, assez récemment finalement, qu’une des techniques que nous avions mise en place, c’est-à-dire celle qui mime d’une certaine manière le fonctionnement, pas simplement du cerveau humain mais celui des mammifères en général, que c’est une bonne technique, effectivement, de classification, que nous sommes épatés de la manière dont ça peut nous remplacer.
MB – Mais sur la question de la concurrence, justement. La concurrence, alors, à quel niveau ? Peut-être pas d’un point de vue d’un risque éventuel d’une intelligence artificielle destructrice en soi, mais du point de vue des emplois, mais aussi de la réorganisation du travail, parce qu’il n’y a pas que la question de la destruction de l’emploi ?
PJ Mais voilà, oui ! Il faut bien dire que, si nous sommes allés dans cette direction et que nous sommes arrivés à des résultats comme nous avons maintenant, c’est parce que nous l’avons voulu. C’est parce que nous nous intéressons aux outils depuis très longtemps, en tant qu’espèce, que nous avons créé des machines. Et puis, nous sommes des génies : nous avons inventé cet ordinateur. Eh bien, d’une certaine manière, il y a un double processus où la machine commence à faire des choses comme nous les faisons, et en même temps, nous nous rendons compte – et ça c’est quelque chose dont on parle moins – qu’en fait l’image extrêmement, comme je dirais, un peu mégalomane de notre propre intelligence est en train de tomber, parce qu’on s’aperçoit qu’on peut le faire assez facilement – finalement, on peut dire ça, assez facilement – par une machine.
C’était mon maître Lacan, le psychanalyste, qui disait que ce qui nous fait penser souvent qu’un comportement est humain et intelligent, a priori humain, ce sont souvent des effets de ratage. Parce qu’ils sont attendrissant, parce qu’il y a des effets d’inconscient qui nous font dire : « Ah oui, c’est tellement malin ! » L’enfant qui vient avec un dessin qui représente quelque chose de telle ou telle manière, ou le bon mot d’un enfant, etc, c’est de l’ordre du ratage, il faut bien le dire, ce n’est pas de la réussite absolue.
Et donc, deux choses. La machine est de plus en plus forte, et nous nous rendons compte, parfois, comme ce champion de Go qui… Il faut voir son visage sur la vidéo : Il est convaincu, parce que tout le monde lui a dit, que la machine – c’était encore des articles qui dataient de deux ans auparavant – que le Go… « Les échecs, oui bien entendu, la machine va pouvoir faire ça, mais le Go c’est intuitif, et donc la machine ne va pas pouvoir le faire » , et on découvre que la machine peut le faire. Celui qui a gagné, avec un logiciel, un combat de joueurs de poker, il est là, on l’interviewe après, il dit : « Je n’ai jamais écrit de bluff dans le système » , et la machine a découvert le bluff toute seule. Voilà.
[passage supprimé]
PJ – … l’écran parce qu’il regarde par ailleurs, mais vous voyez, un être humain et Baxter. Il mettait des objets dans une boîte. Il le faisait très très bien, comme une machine, et il y avait l’être humain à côté. Et on nous disait bien, c’est écrit en-dessous, et on nous le disait : « Le robot collabore avec l’être humain », à côté de ça. Et puis, deux ans plus tard, il y a eu un communiqué de la firme disant : « Baxter va deux fois plus vite, on a trouvé le moyen de le faire aller deux fois plus vite, on a modifié les algorithmes ». Et vous voyez maintenant Baxter, et vous comprenez tout de suite pourquoi il va deux fois plus vite, c’est parce qu’il fait des choses avec ses deux bras indépendamment – ce que nous ne savons pas faire : il faut que nous cordonnions les deux côtés, [les deux] bras pour faire des choses en même temps. Il fait les deux choses avec des bras indépendamment. Mais ce que les gens qui ont fait la vidéo ont oublié, c’est que le message était qu’il allait faire des choses en collaborant avec des êtres humains, alors qu’avec ces deux bras fonctionnant de manière indépendante, il est absolument imprévisible, il ne faut surtout pas mettre un être humain à côté de lui – ce serait la mort de l’être humain rapidement.
Il faut bien se dire que cette idée de collaboration entre la machine et nous, ce sont des stades intermédiaires, ce sont des transitions pour la plupart des choses. Regardez maintenant ces grandes chaînes d’assemblage dans les usines automobiles, vous voyez un ou deux êtres humains et il y a des centaines de postes qui sont là où il y avait des êtres humains auparavant, et maintenant, se sont simplement des gens qui font la maintenance qui sont là, ce ne sont plus des gens qui travaillent à proprement parler. Il faudra que nous nous habituions à ça et il faudra que nous pensions au fait que le travail disparaît et qu’il faut que nous nous organisions entièrement autour de cette idée-là.
[passage supprimé]
PJ – … Sur le fait qu’il va falloir dissocier les revenus du travail qui est effectué,qu’il faut réfléchir à ça. Alors, il y a une perspective que tout le monde connaît parce qu’on en entend parler, c’est la perspective du revenu universel de base, ce serait de distribuer la richesse, d’une certaine manière, à tout le monde.Personnellement je ne suis pas en faveur de ça parce que ça coûte une fortune de donner de l’argent à des gens qui n’en n’ont pas véritablement besoin, et en plus il y a un aspect environnemental, c’est-à-dire que la tentation pour, je ne sais pas, les sommes qu’on reçoit et dont on a pas besoin, de la dépenser dans une perspective consumériste, à des choses qui ne servent à rien et qui va encore détruire la nature autour de nous davantage.
MB – Il y a aussi la perspective de taxer les robots, c’est une piste qui est régulièrement explorée…
PJ – Je ne l’ai pas appelée la « taxe robot », je l’ai appelée la « taxe Sismondi ». Et pourquoi ? Parce qu’il y avait ce socialiste de la première heure, Jean de Sismondi qui avait fait la réflexion suivante, c’était à l’époque du luddisme justement, au moment où des gens cassaient des machines. Ça s’est passé dans un contexte un peu plus compliqué que celui qu’on raconte mais ça n’a pas d’importance. Il a dit la chose suivante : « Il est vrai que la machinisation – le remplacement de l’homme par la machine -, la mécanisation, c’est un processus historique ; il n’y a pas de raison qu’il y ait des gens qui en bénéficient et d’autres qui en soient les victimes. » Et il dit – il pensait surtout aux métiers à tisser Jacquard qui étaient automatisés – : « La personne, dans nos sociétés, qui est remplacée par une machine, est une victime du processus et ne recevra jamais une partie de la richesse qui est créée par la machine ». Alors, qu’est-ce qu’il proposait à la place ? Qu’une rente soit perçue sur le travail de cette machine, qui permettrait à la personne remplacée par la machine de continuer à vivre, puisque c’est un progrès pour l’humanité dans son ensemble. Alors, on a appelé ça ensuite : « taxe robot », c’est pour aller vite et c’est une image qu’on voit bien, mais il s’agirait aussi bien des logiciels, de n’importe quel type de mécanisation.
MB – Il faut expliquer ce que l’on taxe. Alors, c’est la taxation sur la valeur ajoutée ?
PJ – Oui, c’est la valeur ajoutée, mais c’est très très simple : si une personne est remplacée par un robot, on ne peut pas dire qu’on attaque le robot en le taxant, puisqu’on attaquait déjà la personne en la taxant : on impose les gens. Pourquoi ne pas imposer la machine qui remplace l’être humain de la même manière que l’on imposait l’être humain ?
Alors, on nous dit : « Mais ce n’est pas possible, etc. » En fait, ce n’est pas possible simplement parce que, effectivement, d’un point de vue comptable, une machine, un logiciel, n’est pas considéré comme l’équivalent d’un être humain, c’est simplement un coût pour l’entreprise. Mais pourquoi est-ce que j’ai proposé cette taxe robot ? C’était pour financer, non pas le revenu universel, mais pour financer l’extension de la gratuité. Nous avons connu la gratuité dans le domaine de l’éducation, nous avons connu la gratuité dans le domaine de la maladie, de l’invalidité, ce sont des domaines que l’on peut étendre encore davantage. C’est une vieille idée, c’est une idée lancée pour la première fois dans notre culture par Robespierre : la gratuité pour l’indispensable, que nous avons tous, en fait, le droit de vivre, et qu’on n’a pas le droit de priver un être humain de la capacité de vivre, et qu’il faudrait utiliser une redistribution de la richesse. Alors, comme vous le savez, dans la situation dans laquelle on est, où huit êtres humains ont les mêmes ressources que la moitié de l’humanité – 3,7 milliards – il y a moyen de distribuer ça beaucoup mieux.
MB – Comment on transfère, quel était le système envisagé justement ?
[passage supprimé]
PJ – C’était en décembre de l’année dernière, ça a été fait par une équipe de l’University College en Angleterre, et ils ont comparé ce qu’ils appellent le revenu universel de base avec les services universels de base. Les services universels de base, c’est une extension de la gratuité au logement sous sa forme la plus élémentaire, aux vêtements, à la nourriture sous la forme de tickets-restaurant ou des choses de cet ordre-là. Ils ont fait un calcul en Angleterre, un calcul qui est très détaillé : ça coûte 6 fois moins cher, la gratuité sur l’indispensable – et l’indispensable, évidemment, il faut le redéfinir régulièrement parce que la connectivité maintenant, avoir accès à un téléphone, ça fait partie de l’indispensable même si ce n’était pas le cas il y a 100 ans – ça coûte 6 fois moins cher. Ça représente 2 points de produit intérieur brut, de PIB. 2 % de PIB c’est à la portée d’absolument tous les États. 6 fois plus, le revenu universel, 12%, ce n’est pas possible. La gratuité pour l’indispensable, c’est faisable, et dans l’état actuel des choses. Et la taxe « robot », que j’appelle taxe Sismondi, c’est une possibilité de le faire.
[passage supprimé]
PJ – On avait pris l’habitude de penser que la croissance, c’était le fait que les salaires allaient augmenter, que tout le monde allait aller mieux, etc, et on s’aperçoit maintenant que la croissance, en fait, c’est essentiellement les versements qui doivent être faits à ceux qui ont prêté l’argent qui ne se trouvait pas au bon endroit, c’est-à-dire des dividendes pour les actionnaires et des versements de flux d’intérêt pour les autres. C’est la découverte que nous avons faite depuis 2008. On peut nous dire : « La croissance repart », ou « Elle ne repart pas », ça ne fait aucune différence pour la plupart d’entre nous parce que c’est un système qui fonctionne en circuit fermé, où les produits de la croissance sont simplement… Les gens s’endettent de plus en plus, et donc ils doivent hypothéquer l’avenir, payer des intérêts sur des choses qui doivent être acquises.
MB – Alors, sur la question de l’intelligence artificielle dans cette révolution ?
PJ – Eh bien, il faut penser que la technique et l’intelligence artificielle et l’informatique, c’est effectivement un progrès extraordinaire pour nous. Nous n’avons aucune preuve qu’ailleurs dans l’univers des gens soient arrivés à faire ce que nous avons fait. Nous avons tendance à dénigrer un petit peu ça. On appelle ce que nous faisons, on l’appelle : « artificiel », comme si ce n’était pas de bonne qualité, parce qu’on pense peut-être à la soie artificielle d’autrefois, au nylon, mais nous avons inventé le moyen d’améliorer notre vie de manière tout à fait considérable. La prolongation de la vie, c’est la technologie qui permet de le faire. D’une certaine manière, le fait qu’il y ait moins de guerres quand même, c’est quand même lié aussi à un certain type de richesse qui est liée à la technologie.
Mais le danger, c’est que nous sommes dans un système qui, avec le profit de la technologie, alimente simplement la concentration de la richesse, et ce sont des facteurs de guerre et on arrive, on le sait, à des concentrations de la richesse dans le monde qui sont comparables maintenant à ce qu’on avait en 1914. Il faudrait quand même, je dirais, être un peu naïf pour croire qu’il n’y a pas un rapport entre le massacre qui a été nécessaire apparemment – deux millions de personnes sur la surface de la terre – et le fait qu’on arrivait plus à redistribuer la richesse. Il faut qu’on prenne absolument, et au niveau européen en particulier, le taureau par les cornes et qu’on s’attaque à cette question là. Or on va tout à fait dans l’autre sens, on supprime d’une certaine manière l’imposition sur les grandes fortunes. Regardez ce qui se passe aux États-Unis où, simplement, M. Trump accélère encore le processus de concentration de la richesse. Il y a un chiffre qui a été donné, qui est un chiffre exact : l’année passée, 82 % de la croissance et aller au 1% les plus riches de l’humanité. À quoi sert de faire de la croissance si c’est pour ça ?
[passage supprimé]
PJ – Quand un produit est inventé, il suffit qu’il existe une demande du marché, c’est-à-dire qu’il y ait quelqu’un prêt quelque part à l’acheter, et si c’est un nombre de personnes [suffisant], à moins qu’il y ait un comité d’éthique tout spécialement sur cette question, le produit va se répandre. Et ça, il s’agit encore du civil. Parce que, nous le savons, pour des raisons de défense qui sont parfois aussi des raisons offensives, les décisions qui sont prises du côté du militaire sont tout à fait d’un autre ordre encore. C’est au niveau de l’intérêt général, mais d’un autre type d’intérêt général que celui du marché, que les choses vont être décidées.
Quand moi j’ai fait de l’intelligence artificielle, au bout de quelques années, on nous a rassemblés un jour, et on nous a dit : « Il faut qu’on vous explique quelque chose, il n’y a plus d’argent ». Alors on travaillait en principe pour British Telecom et on a dit : « Pourquoi est-ce qu’il n’y a plus d’argent ? — Parce que, en réalité, on ne vous l’avait pas dit mais c’était des budgets militaires ». Alors on a dit : « Pourquoi est-ce qu’on ne nous l’a pas dit ? » On nous a répondu : « Parce que vous ne seriez pas là, vous ne seriez pas venu, vous seriez partis ! » On était à la fin de la guerre froide, tout à coup les budgets militaires étaient réduits de manière drastique parce que ça paraissait moins nécessaire.
Le militaire, la défense – voyez le film sur ce thème-là, Robocop – ont d’autres exigences que nous. Même si nous mettons en place une utopie qui serait la nôtre, il y aura encore d’autres types de considérations qui feraient passer les choses à l’avant-plan. J’étais dans une réunion, c’était l’été dernier, avec Mme Buzyn à ma droite, ministre de la Santé. Elle m’a dit : « Sous mon ministère, l’homme augmenté n’aura pas lieu. » Mais vu la discussion qu’il y avait lieu jusque là, j’ai dit : « Madame la Ministre, est-ce que vous êtes sûre que le soldat augmenté n’aura pas lieu ? » Là, la réponse n’était pas aussi évidente.
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montrealjobsx · 4 years
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Comment la COVID-19 a redéfini nos emplois?
Les plus alarmistes disent que nous vivrons dans un climat économique austère, les plus optimistes disent que ça va bien aller et que tout rentrera dans l’ordre dans quelques semaines. Quoi qu’il en soit, nos vies ont été bousculées par la crise de la COVID-19, nos emplois et notre économie aussi.
Ceci dit, la réouverture des commerces est imminente. Pour certains, la reprise des activités se fera dès cette semaine. Pour d’autres, surtout ceux qui peuvent faire du télétravail, il faudra encore attendre.
Même si la crise actuelle n’est pas encore finie, il faut penser à ce qui va suivre: au déconfinement. En tant que société, nous nous comportons déjà autrement. Nous commençons à avoir des réflexes de distanciation physique et à mettre en place toutes les autres précautions liées à cette maladie.
Face à la reprise graduelle des activités, tous les propriétaires de commerces devront revoir l’aménagement de leurs boutiques et veiller au respect des consignes sanitaires par leurs clients et leurs employés. Les firmes qui possèdent des bureaux devront elles aussi s’adapter à ces nouvelles règles.
Ainsi, nos habitudes seront modifiées, notre rapport au travail aussi. Ce qui nous pousse à nous poser la question: de quelle manière la crise du Coronavirus a-t-elle redéfini nos emplois?
1/ Amener le travail chez nous
Pour de nombreuses entreprises, le choix semble avoir été fait de retenir encore les travailleurs à leurs domiciles et privilégier le télétravail tant que possible. Pour cela, il a fallu s’adapter et offrir le matériel nécessaire. Assurer le confort des employés chez eux, c’est une autre paire de manches.
Ainsi, cette crise sanitaire a redéfini l’exercice de nos métiers. Certains n’auraient jamais envisagé travailler de la maison à temps plein.
Réunions, phases de concentration, appels téléphoniques et autres impératifs du travail de bureau se sont déplacés à la maison, au milieu de nos salons, dans nos sous-sols ou ailleurs dans notre intimité. Chacun de nous vit cette intrusion à sa manière, sans savoir combien de temps cela va durer.
Ce qui est sûr, c’est qu’après cette crise, le télétravail explosera puisque les entreprises se sont montrées capables de survivre avec ce mode de travail. C’est la plus grande marque de redéfinition de nombreux emplois: nous pouvons les exercer partout et tout le temps.
Vous avez surement eu à vous adapter à ce nouveau quotidien: retravailler la cohésion avec votre équipe et aménager un espace de travail le plus ergonomique possible. C’est en soi une redéfinition de votre emploi.
2/ Changer d’activité temporairement
La pénurie de masques et autre matériel de protection contre le virus a engendré une mobilisation sans précédent de l’industrie. Ainsi, des usines de textile se retrouvent à fabriquer des masques de protection, d’autres des visières et des blouses…
C’est difficile de s’imaginer toute la logistique qu’il a fallu mettre en place pour arriver à cela.
Autre forme de changement d’activité, celle engendrée par le Programme de Travail partagé. Il s’agit de réduire le nombre d’heures de travail de certains employés ou de partager ce temps entre plusieurs employés. Des prestations d’assurance-emploi sont versées aux employés qui acceptent cet accord.
Sans compter que cette pandémie va certainement accélérer l’automatisation de nombreuses tâches et travaux. Toutes ces opérations devraient être par la suite contrôlées par des employés qui seront chez eux.
3/ Aller au front
La pandémie a engendré des pertes considérables pour de nombreux entrepreneurs et commerçants. Certes, il y a des secteurs plus touchés que d’autres comme le tourisme, l’hôtellerie, la restauration, etc.
D’autres travailleurs se retrouvent malheureusement mis à pied temporairement. Cette situation unique en son genre a engendré des changements d’activité pour de nombreux employés.
Durant cette crise, nous avons pris conscience de la pénurie de main-d’oeuvre dans certains secteurs comme celui de la santé ou de l’agriculture. Les différents appels du gouvernement ont mobilisé des milliers de personnes qui se sont retrouvées dans les champs ou dans un établissement de santé.
Ainsi, ce changement d’activité temporaire va engendrer une redéfinition du sens du travail. Beaucoup se poseront les questions: est-ce que mon travail m’apporte la satisfaction nécessaire? À quoi sert mon travail dans la société?
Si votre emploi a été impacté par la pandémie, n’hésitez pas à lire les conseils adaptés à la crise sanitaire fournis par Jobillico.
Quel impact sur la santé mentale?
Tous ces changements d’habitude, ces ajustements et ces concessions que nous faisons face à cette crise ne sont pas sans conséquences sur notre santé mentale. Même si notre capacité de résilience est différente, nous ne pouvons pas dire que cette situation ne nous a pas affectés.
Les impacts peuvent être nombreux. En effet, nous sommes sortis de notre zone de confort et la nouveauté apportée par le confinement tend à disparaître. Si l’isolement social se poursuit dans les deux prochains mois, 22% des Canadiens affirment qu’ils souffriront d’une détresse psychologique liée à la pandémie.
C’est pour cette raison que les RH ne cessent de redoubler d’initiatives pour garder les employés en forme et maintenir la cohésion d’équipe. Nous avons tous besoin d’éprouver un sentiment d’appartenance au travail.
Le conseil que nous pouvons vous donner est le suivant: parlez-vous, stimulez votre cerveau au maximum et faîtes de l’exercice. Cette situation finira bien par s’améliorer. Un retour à la normale n’est pas une option. En gros, ça va bien aller, quand? On ne le sait pas vraiment. Tout vient à point (à) qui sait attendre.
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love-the-lord-blog1 · 6 years
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Pourquoi Dieu accomplit-Il une nouvelle œuvre à chaque ère ? Pour quelles raisons exactement une nouvelle ère arrive-t-elle ?
   La réponse issue de la parole de Dieu :
   Extrait de « La vérité sur l’œuvre à l’ère de la Rédemption », La Parole apparaît dans la chair
   L’œuvre de Dieu continue à progresser, et, bien que le but de Son œuvre reste immuable, les moyens qu’Il utilise pour travailler changent constamment, et donc changent également ceux qui suivent Dieu. Plus Dieu travaille, mieux l’homme en vient à connaître Dieu et le tempérament de l’homme change conformément à Son œuvre…
   En son temps, Jésus a déclaré que le travail de l’Éternel avait pris du retard dans l’ère de la Grâce, tout comme Je dis aujourd’hui que le travail de Jésus a pris du retard. S’il n’y avait eu que l’ère de la Loi, et non l’ère de la Grâce, Jésus ne pourrait pas avoir été crucifié et ne pourrait pas avoir racheté l’humanité entière. S’il n’y avait eu que l’ère de la Loi, l’humanité aurait-elle pu éventuellement progresser jusqu’à ce jour ? L’histoire progresse. L’histoire n’est-elle pas la loi naturelle de l’œuvre de Dieu ? Cela n’est-il pas une description de Sa gestion de l’homme dans l’univers entier ? L’histoire progresse, ainsi que l’œuvre de Dieu, et la volonté de Dieu change continuellement. Il serait peu pratique pour Dieu de S’en tenir à une seule étape de travail pendant six mille ans, car tout homme sait qu’Il est toujours nouveau, et jamais vieux. Il ne pouvait pas en rester à un travail semblable à la crucifixion, et une fois, deux fois, trois fois… être cloué sur la croix. Cela est la perception d’un homme absurde. Dieu ne fait pas le même travail. Son travail change constamment et est toujours nouveau, tout comme Je vous dis de nouvelles paroles quotidiennement et fais un nouveau travail. Cela est le travail que Je fais, dont la clé se trouve dans les mots « nouveau » et « merveilleux ». « Dieu est immuable et Dieu sera toujours Dieu. » En effet, cette parole est vraie. L’essence de Dieu ne change pas, Dieu est toujours Dieu et Il ne pourrait jamais devenir Satan, mais cela ne prouve pas que Son œuvre soit aussi constante et invariable que Son essence. Tu déclares que Dieu est ainsi, mais alors comment peux-tu expliquer que Dieu est toujours nouveau, et jamais vieux ? L’œuvre de Dieu se répand continuellement, change constamment et la volonté de Dieu se manifeste et se révèle à l’homme continuellement. À mesure que l’homme expérimente le travail de Dieu, son tempérament change continuellement et sa connaissance change continuellement. D’où vient ce changement, alors ? Ne vient-il pas du travail en perpétuel changement de Dieu ? Si le tempérament de l’homme peut changer, pourquoi l’homme ne peut-il pas permettre que Mon travail et Mes paroles changent continuellement aussi ? Est-ce que Je dois être soumise aux restrictions de l’homme ? N’as-tu pas tout simplement recours maintenant au sophisme ?
   Extrait de « Comment l’homme qui a défini Dieu dans ses conceptions peut-il recevoir les révélations de Dieu ? », La Parole apparaît dans la chair
  Le Saint-Esprit travaille en fonction de l’ère, pas seulement à volonté ou conformément à des règles établies. L’ère a changé et une nouvelle ère doit apporter un nouveau travail. Cela est vrai pour toutes les étapes de travail et donc Son travail ne se répète jamais. À l’ère de la Grâce, une grande partie du travail de Jésus était de guérir les malades, de chasser les démons et d’imposer les mains pour prier pour l’homme et le bénir. Cependant, continuer à faire la même chose ne servirait à rien aujourd’hui. Le Saint-Esprit a travaillé de cette façon en ce temps-là, car c’était l’ère de la Grâce, et il a été accordé à l’homme suffisamment de grâce pour qu’il en profite. L’homme n’avait aucun prix à payer et pouvait recevoir la grâce tant qu’il avait la foi. Tous furent traités très aimablement. Maintenant, l’ère a changé, et l’œuvre de Dieu a encore progressé. Par Son châtiment et Son jugement, la rébellion de l’homme et les choses impures de sein de l’homme seront chassées. Comme c’était l’étape de la rédemption, Dieu a dû faire ce travail, accordant aux hommes assez de grâce pour que les hommes en profitent, pour qu’Il puisse racheter les hommes du péché et par la grâce pardonner aux hommes leurs péchés. Cette étape est faite pour révéler les iniquités au sein de l’homme par le châtiment, le jugement, la correction verbale, ainsi que par la discipline et la révélation des paroles, de sorte qu’ils puissent ensuite être sauvés. Ce travail est plus en profondeur que la rédemption. Dans l’ère de la Grâce, l’homme a suffisamment tiré profit de la grâce et a déjà expérimenté cette grâce, et donc, ce temps de profit de la grâce est terminé. Ce travail est maintenant dépassé et ne doit plus être fait. Maintenant, l’homme est sauvé par le jugement de la parole. Après que l’homme est jugé, châtié et raffiné, son tempérament se trouve modifié. N’est-ce pas à cause des paroles que J’ai dites ? Chaque étape de travail est faite en conformité avec le progrès de l’humanité tout entière et avec l’ère. Tout le travail a une signification ; il est fait pour le salut final, afin que l’humanité ait une bonne destination, et pour que les hommes soient divisés en fonction de leur genre à la fin.
    Extrait de « Le mystère de l’incarnation (4)  », La Parole apparaît dans la chair
   Dieu Lui-même vient pour commencer une ère et Dieu Lui-même vient mener l’ère à sa fin. L’homme est incapable de commencer une ère et de conclure une ère. Si Jésus n’a pas mené le travail de l’Éternel à sa fin, alors cela prouve qu’Il était simplement un homme et ne représentait pas Dieu. La preuve que ce fut une nouvelle ère et que Jésus était Dieu Lui-même est que Jésus est venu et a conclu le travail de l’Éternel, faisant suite à l’œuvre de l’Éternel et en commençant Son propre travail, un nouveau travail. Ils ont fait deux étapes distinctes de travail. Une étape a été réalisée dans le temple et l’autre a été réalisée à l’extérieur du temple. Une étape était de mener la vie de l’homme conformément à la loi, et l’autre était d’offrir un sacrifice d’expiation. Ces deux étapes de travail étaient incontestablement différentes ; c’est la division de la nouvelle et de l’ancienne ère, et ce n’est pas une erreur de dire que ce sont deux ères ! L’emplacement de leur travail était différent, le contenu de leur travail était différent et l’objectif de leur travail était différent. Ainsi, elles peuvent être divisées en deux ères : le Nouveau et l’Ancien Testament, c’est-à-dire la nouvelle et l’ancienne ère. Quand Jésus est venu, Il n’est pas entré dans le temple, ce qui prouve que l’ère de l’Éternel avait pris fin. Il n’est pas entré dans le temple parce que le travail de l’Éternel dans le temple était terminé et n’avait pas besoin d’être fait à nouveau, et donc, le faire à nouveau aurait été une répétition. Il a pu mener l’œuvre de Dieu à son zénith seulement en quittant le temple, en commençant un nouveau travail et en ouvrant une nouvelle voie à l’extérieur du temple. S’Il n’était pas sorti du temple pour faire Son travail, l’œuvre de Dieu n’aurait jamais pu progresser au-delà du temple et il n’y aurait jamais eu de nouveaux changements. Et donc, quand Jésus est venu, Il n’est pas entré dans le temple et n’a pas fait Son travail dans le temple. Il a fait Son travail à l’extérieur du temple et a réalisé Son travail librement accompagné des disciples. Que Dieu quittât le temple pour faire Son œuvre signifie que Dieu avait un nouveau plan. Son travail devait être fait en dehors du temple et ce devait être un nouveau travail libéré de toute contrainte dans sa mise en œuvre. L’arrivée de Jésus a mené à sa fin le travail de l’Éternel pendant l’ère de l’Ancien Testament. Bien qu’elles aient eu deux noms différents, les deux étapes de travail ont été réalisées par un seul Esprit et le travail de la seconde étape a continué celui de la première. Comme le nom était différent et le contenu du travail était différent, l’ère était différente. Lorsque l’Éternel est venu, ce fut l’ère de l’Éternel et quand Jésus est venu, ce fut l’ère de Jésus. Et donc, chaque fois que Dieu vient, Il a un nom, Il représente une ère, Il ouvre un nouveau chemin et sur chaque nouveau chemin, Il prend un nouveau nom, ce qui montre que Dieu est toujours nouveau, et jamais vieux, et que Son travail progresse toujours. L’histoire avance toujours et le travail de Dieu avance toujours. Pour que Son plan de gestion de six mille ans arrive à sa fin, il doit continuer à progresser. Chaque jour, Il doit faire un nouveau travail, chaque année, Il doit faire un nouveau travail ; Il doit ouvrir de nouvelles voies, doit commencer de nouvelles ères, commencer un travail nouveau et plus grand, et porter de nouveaux noms et faire un nouveau travail. L’Esprit de Dieu fait toujours un nouveau travail et ne s’accroche pas aux anciennes méthodes et aux anciens règlements. Son travail aussi ne cesse jamais et se réalise tout le temps.
    Extrait de « La vision de l’œuvre de Dieu (3) », La Parole apparaît dans la chair
   Source : l'Église de Dieu Tout-Puissant
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reseau-actu · 4 years
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L'épidémiologiste Larry Brilliant, qui a mis en garde contre une pandémie en 2006, dit que nous pouvons battre le nouveau coronavirus, mais d'abord, nous avons besoin de beaucoup plus de tests.
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Larry Brilliant dit qu'il n'a pas de boule de cristal. Mais il y a 14 ans, Brilliant, l'épidémiologiste qui a aidé à éradiquer la variole, a parlé à un auditoire TED et a décrit à quoi ressemblerait la prochaine pandémie. À l'époque, cela semblait presque trop horrible pour être pris au sérieux. "Un milliard de personnes tomberaient malades", a-t-il dit. "Jusqu'à 165 millions de personnes mourraient. Il y aurait une récession et une dépression mondiales, et le coût de 1 à 3 billions de dollars pour notre économie serait bien pire pour tout le monde que simplement 100 millions de personnes meurent, car tellement plus de personnes perdraient leur emploi et leurs prestations de soins de santé, que les conséquences sont presque impensables. »
Maintenant, l'impensable est là, et Brilliant, le président du conseil d'administration de Ending Pandemics, partage son expertise avec ceux qui sont en première ligne. Nous sommes loin de 100 millions de décès dus au nouveau coronavirus, mais il a bouleversé notre monde. Brilliant essaie de ne pas trop dire «je te l'ai dit». Mais il ne nous le dire, non seulement dans les discussions et les écrits, mais comme le conseiller technique principal pour le film d'horreur pandémie Contagion , maintenant un haut flux sélection pour le confinées à la maison. En plus de travailler avec l'Organisation mondiale de la santé pour mettre fin à la variole, Brilliant, qui a maintenant 75 ans, a combattu la grippe, la polio et la cécité; une fois dirigé l'aile sans but lucratif de Google, Google.org; cofondateur du système de conférence The Well; et a voyagé avec les Grateful Dead.
Nous avons parlé par téléphone mardi. À l'époque, la réponse du président Donald Trump à la crise avait commencé à passer de «pas de soucis du tout» à enfin prendre des mesures plus importantes pour endiguer la pandémie. Brilliant vit dans l'un des six comtés de la région de la baie où les résidents ont reçu l'ordre de se loger sur place. Lorsque nous avons commencé la conversation, il venait de décrocher le téléphone avec quelqu'un qu'il a décrit comme un haut fonctionnaire du gouvernement, qui a demandé à Brilliant "Comment diable en sommes-nous arrivés là?" Je voulais savoir comment nous allons obtenir sortir d'ici. La conversation a été modifiée et condensée.
Steven Levy: J'étais dans la salle en 2006 lorsque vous avez prononcé cette conférence TED. Votre souhait était «Aidez-moi à arrêter les pandémies». Vous n'avez pas réalisé votre souhait, n'est-ce pas?
Larry Brilliant : Non, je n'ai pas du tout réalisé ce souhait, même si les systèmes que j'ai demandés ont certainement été créés et sont utilisés. C'est très drôle parce que nous avons fait un film, Contagion ...
Nous regardons tous ce film maintenant.
Les gens disent que Contagion est prémonitoire. Nous venons de voir la science. Toute la communauté épidémiologique avertit tout le monde depuis 10 ou 15 ans qu'il ne s'agissait pas de savoir si nous allions avoir une pandémie comme celle-ci. C'était simplement quand. C'est vraiment difficile d'amener les gens à écouter. Je veux dire, Trump a expulsé l'amiral du Conseil de sécurité nationale, qui était la seule personne à ce niveau responsable de la défense contre la pandémie. Avec lui est allé toute sa descendance d'employés, de personnel et de relations. Et puis Trump a supprimé le financement [d'alerte rapide] pour les pays du monde entier.
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Je vous ai entendu parler de l'importance qu'il s'agit d'un virus «nouveau» .
Cela ne signifie pas un virus fictif. Ce n'est pas comme un roman ou une nouvelle.
Dommage.
Cela signifie que c'est nouveau. Qu'aucun être humain au monde n'est immunisé parce qu'il l'a déjà eu. Cela signifie qu'il est capable d'infecter 7,8 milliards de nos frères et sœurs.
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Puisqu'il est nouveau, nous en apprenons encore. Croyez-vous que si quelqu'un l'obtient et se rétablit, cette personne jouit par la suite d'une immunité?
Je ne vois donc rien dans ce virus, même s'il est nouveau, [qui contredit cela]. Il y a des cas où les gens pensent qu'ils l'ont à nouveau récupéré, [mais] cela est plus susceptible d'être un échec de test qu'une véritable réinfection. Mais il y aura des dizaines de millions d'entre nous ou des centaines de millions ou plus qui attraperont ce virus avant qu'il ne soit fini, et avec un grand nombre comme ça, presque tout ce que vous demandez "Est-ce que cela se produit?" peut arriver. Cela ne veut pas dire qu'il est de santé publique ou d'importance épidémiologique.
Est-ce la pire épidémie que vous ayez jamais vue?
C'est la pandémie la plus dangereuse de notre vie.
On nous demande certainement de faire des choses qui ne se sont jamais produites de mon vivant: rester dans la maison, rester à 6 pieds des autres, ne pas aller aux réunions de groupe. Avons-nous les bons conseils?
Eh bien, lorsque vous m'atteignez, je fais semblant d'être dans une retraite de méditation, mais je suis en fait en semi-quarantaine dans le comté de Marin. Oui, c'est un très bon conseil. Mais avons-nous reçu de bons conseils du président des États-Unis pendant les 12 premières semaines? Non. Tout ce que nous avons obtenu, ce sont des mensonges. Dire que c'est faux, en disant que c'est un canular démocrate. Il y a encore aujourd'hui des gens qui croient cela, à leur détriment. S'exprimant en tant que responsable de la santé publique, c'est l'acte le plus irresponsable d'un élu que j'aie jamais vu de ma vie. Mais ce que vous entendez maintenant [pour s'isoler, fermer des écoles, annuler des événements] est juste. Est-ce que ça va nous protéger complètement? Est-ce que ça va rendre le monde sûr pour toujours? Non, c'est une bonne chose parce que nous voulons étendre la maladie au fil du temps.
Aplatissez la courbe.
En le ralentissant ou en l'aplatissant, nous n'allons pas diminuer le nombre total de cas, nous allons reporter de nombreux cas jusqu'à ce que nous obtenions un vaccin - ce que nous ferons, car il n'y a rien dans la virologie de ce vaccin qui me fait peur de ne pas recevoir de vaccin dans 12 à 18 mois. Finalement, nous arriverons à la bague en or de l'épidémiologiste.
Qu'est-ce que c'est?
Cela signifie, A, qu'une assez grande quantité d'entre nous a attrapé la maladie et est devenue immunisée. Et B, nous avons un vaccin. La combinaison de A plus B est suffisante pour créer une immunité collective, qui est d'environ 70 ou 80%.
J'espère que nous aurons un antiviral pour Covid-19 qui est curatif, mais en plus prophylactique. C'est certainement non prouvé et c'est certainement controversé, et certainement beaucoup de gens ne seront pas d'accord avec moi. Mais j'offre comme preuve deux articles en 2005, un dans Nature et un dans Science . Ils ont tous deux fait une modélisation mathématique avec la grippe, pour voir si la saturation avec seulement du Tamiflu d'une zone autour d'un cas de grippe pourrait arrêter l'épidémie. Et dans les deux cas, cela a fonctionné. J'offre également comme preuve le fait qu'à un moment donné, nous pensions que le VIH / sida était incurable et passible de la peine de mort. Ensuite, de merveilleux scientifiques ont découvert des médicaments antiviraux, et nous avons appris que certains de ces médicaments peuvent être administrés avant l'exposition et prévenir la maladie. En raison de l'intérêt intense à conquérir [Covid-19], nous mettrons le poids scientifique et l'argent et les ressources derrière la recherche d'antiviraux qui ont des caractéristiques prophylactiques ou préventives qui peuvent être utilisées en plus des [vaccins].
Quand pourrons-nous quitter la maison et retourner au travail?
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J'ai un très bon rétrospect-oscope, mais ce qui est nécessaire en ce moment en tant que prospecto-scope. S'il s'agissait d'un match de tennis, je dirais que le virus avantage en ce moment. Mais il y a vraiment de bonnes nouvelles de la Corée du Sud - ils avaient moins de 100 cas aujourd'hui. La Chine a importé plus de caisses qu'aujourd'hui par transmission continue depuis Wuhan. Le modèle chinois sera très difficile à suivre pour nous. Nous n'allons pas enfermer les gens dans leurs appartements, les embarquer. Mais le modèle sud-coréen est celui que nous pourrions suivre. Malheureusement, cela nécessite de faire le nombre proportionnel de tests qu'ils ont fait - ils ont bien fait plus d'un quart de million de tests. En fait, au moment où la Corée du Sud avait fait 200 000 tests, nous en avions probablement fait moins de 1 000.
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Plus: comment éviter de l'attraper? Covid-19 est-il plus mortel que la grippe? Nos Know-It-Alls internes répondent à vos questions.
Par Sara Harrison
Maintenant que nous avons raté l'occasion d'effectuer des tests précoces, est-il trop tard pour que les tests fassent une différence?
Absolument pas. Les tests feraient une différence mesurable. Nous devrions faire un échantillon de probabilité aléatoire du processus stochastique du pays pour savoir où diable est vraiment le virus. Parce que nous ne savons pas. Peut-être que le Mississippi ne rapporte aucun cas parce qu'il ne regarde pas. Comment le sauraient-ils? Le Zimbabwe ne rapporte aucun cas parce qu'il n'a pas de capacité de test, pas parce qu'il n'a pas le virus. Nous avons besoin de quelque chose qui ressemble à un test de grossesse à domicile, que vous pouvez faire à la maison.
Si vous étiez président pendant une journée, que diriez-vous dans le briefing quotidien?
Je commencerais la conférence de presse en disant: "Mesdames et messieurs, permettez-moi de vous présenter Ron Klain - il était le tsar Ebola [sous le président Barack Obama], et maintenant je l'ai rappelé et je l'ai fait czar Covid. Tout sera centralisé sous une seule personne qui a le respect de la communauté de la santé publique et de la communauté politique. " Nous sommes un pays divisé en ce moment. À l'heure actuelle, Tony Fauci [directeur de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses] est le plus proche de nous.
Es tu effrayé?
Je fais partie du groupe d'âge qui a un taux de mortalité de un sur sept si je l'obtiens. Si vous n'êtes pas inquiet, vous ne faites pas attention. Mais je n'ai pas peur. Je suis fermement convaincu que les mesures que nous prenons allongeront le temps nécessaire au virus pour faire le tour. Je pense qu'à son tour, cela augmentera la probabilité d'avoir un vaccin ou d'avoir un antiviral prophylactique à temps pour couper, réduire ou tronquer la propagation. Tout le monde doit se rappeler: ce n'est pas une apocalypse zombie. Ce n'est pas un événement d'extinction de masse.
Faut-il porter des masques?
Le masque N95 lui-même est extrêmement merveilleux. Les pores du masque ont une largeur de trois microns. Le virus mesure un micron de large. Il y a donc des gens qui disent, eh bien, ça ne marchera pas. Mais vous essayez d'avoir trois gros joueurs de football qui se précipitent pour déjeuner par une porte à l'heure du déjeuner - ils ne vont pas passer. Dans les dernières données que j'ai vues, le masque offrait une protection 5x. C'est vraiment bon. Mais nous devons continuer de faire fonctionner les hôpitaux et nous devons permettre aux professionnels de la santé de venir travailler et d'être en sécurité. Les masques doivent donc aller là où ils sont le plus nécessaires: pour prendre soin des patients.
Comment saurons-nous que nous aurons traversé cela?
Le monde ne commencera pas à paraître normal tant que trois choses ne se seront pas produites. Premièrement, nous déterminons si la distribution de ce virus ressemble à un iceberg, qui est un septième au-dessus de l'eau, ou à une pyramide, où nous voyons tout. Si nous ne voyons actuellement qu'un septième de la maladie réelle parce que nous ne faisons pas assez de tests et que nous sommes simplement aveugles, alors nous sommes dans un monde de souffrance. Deuxièmement, nous avons un traitement qui fonctionne, un vaccin ou un antiviral. Et trois, peut-être le plus important, nous commençons à voir un grand nombre de personnes - en particulier des infirmières, des prestataires de soins à domicile, des médecins, des policiers, des pompiers et des enseignants qui ont eu la maladie - sont immunisés, et nous les avons testés pour savoir que ils ne sont plus contagieux. Et nous avons un système qui les identifie, soit un bracelet de concert ou une carte avec leur photo et une sorte de tampon dessus. Ensuite, nous pouvons être à l'aise de renvoyer nos enfants à l'école, car nous savons que l'enseignant n'est pas contagieux.
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Et au lieu de dire «non, vous ne pouvez rendre visite à personne dans une maison de soins infirmiers», nous avons un groupe de personnes certifiées qui travaillent avec des personnes âgées et vulnérables, et des infirmières qui peuvent retourner dans les hôpitaux et des dentistes qui peuvent ouvrir votre bouche et regardez dans votre bouche et ne pas vous donner le virus. Lorsque ces trois choses se produisent, c'est à ce moment que la normalité revient.
Y a-t-il un côté plus brillant à cela?
Eh bien, je suis un scientifique, mais je suis aussi une personne de foi. Et je ne peux jamais regarder quelque chose sans me poser la question de savoir s'il n'y a pas une puissance supérieure qui, d'une certaine manière, nous aidera à être la meilleure version de nous-mêmes que nous pourrions être? Je pensais que nous verrions l'équivalent de rues vides dans l'arène civique, mais la quantité d'engagement civique est plus grande que je n'en ai jamais vue. Mais je vois de jeunes enfants, des milléniaux, qui se portent volontaires pour aller faire l'épicerie chez des personnes âgées confinées à la maison. Je vois un afflux incroyable d'infirmières, d'infirmières héroïques, qui viennent et travaillent beaucoup plus d'heures qu'auparavant, des médecins qui vont sans crainte à l'hôpital pour travailler. Je n'ai jamais vu le genre de bénévolat que je vois.
Je ne veux pas prétendre que c'est un exercice qui vaut la peine d'être fait pour arriver à cet état. C'est une période vraiment sans précédent et difficile qui va nous mettre à l'épreuve. Lorsque nous passerons à travers, peut-être comme la Seconde Guerre mondiale, cela nous amènera à réexaminer ce qui a causé la division fractionnaire que nous avons dans ce pays. Le virus est un infecteur d'égalité des chances. Et c'est probablement la façon dont nous serions meilleurs si nous nous voyions de cette façon, ce qui est beaucoup plus semblable que différent.
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