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#le gamin au vélo
rwpohl · 7 months
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l'enfant, luc dardenne, jean-pierre dardenne 2005 (trailer)
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ekman · 3 months
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Hier, j’ai parcouru Paris en voiture. Quelle catastrophe. Travaux innombrables, trous béants, chicanes étroites, caméras fliqueuses, vélos anarchiques, trotinettes sans freins, bus seuls au monde, bobos vindicatifs, livreurs azimutés, coursiers suicidaires, SDF en grappes, campements erratiques, engeances répugnantes... D’arrondissements en quartiers, le Paris qui fut n’est plus. Un esprit avisé me dira : “vous auriez pu dire la même chose au XIXème siècle, lorsque Haussmann... etc.” Mais non ! Bien sûr que non ! Il ne s’agit pas d’évolution, ni même de révolution, mais de destruction totale, d’annihilation identitaire. Ce qui faisait Paris, sa vie, son quotidien et sa renommée – n’est plus. Sa beauté est fanée, sa langue n’est plus parlée, ses jurons sont muets, jusqu’à ses odeurs, même mauvaises, qui se sont évaporées. Sa population a été auschwitzée par la marée africaine, exilée, effacée, supprimée. Plus de sperme fécond ni d’ovules gouailleurs. Plus de Parisiens le mégot collé à la lèvre, de Parisienne élégante, de gamins rieurs, de landaus insouciants, de jardins publics tranquilles et parfumés, L’enfantement de Paris pour Paris a cessé. Paris, c’est le portrait de Dorian Gray de la France, cette France qui s’enlaidit et s’envulgarise à chaque minute qui passe. Cette France dépossédée d’elle-même, cette France qui ne sait plus, qui n’en puis mais, condamnée à l’impuissance par une république corrompue, complice d’une oligarchie chemsexée, déjantée, vampiresque. Baisée et rebaisée par des sauvages et des barbares. Une France confetti, une France Netflix, la France “Emily in Paris” made in USA, la France-province made in Ursula. Tout se rejoint, se recoupe, se complète. Bientôt les crétin.e.s assexué.e.s commanderont leur bouffe en wolof et négocieront une autorisation de découvert en berbère. Le méchant tour sera joué. Et Paris sera Alger, Yamoussoukro, Islamabad et Davos enfin réunies.
J.-M. M.
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des-paroles · 4 months
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(La gentillesse, suite sans fin)
Ce soir je vais seule au théâtre voir écouter entendre rire de : Thomas joue ses perruques; un spectacle intelligent et hilarant.
Ça me fait un bien fou, d'autant plus que si j'y vais seule cette fois-ci, c'est parce que mon compagnon fait sa déprime de noël (j'oublie tous les ans)(juste 15 jours après notre pacs, sympa)(il ne parle plus)(et visiblement ne souhaite pas que je lui parle)(j'ai d'autres tours dans mon sac : je me casse)
Bref, heureusement, Thomas et ses perruques m'ont remis du baume au coeur. En sortant du théâtre je vais au super petit marché associatif de noël pour y manger des châtaignes grillées, je papote par ci par là et tombe sur des jeunes en lycée pro, qui on fabriqué des lampes superbes avec de la récup de matériel de vélo. Le gamin(14 ans) m'explique le projet, fier de lui, d'eux. Je lui dis : c'est très beau. Il me répond : vous aussi, vous êtes belle, madame, vous êtes très belle. Oh la mignonnerie de gentillesse !!!
Ça a fait ma soirée, merci Thomas, merci jeune homme 💙
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wittylittle · 6 months
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3 gars. 2 papillons. 1 arrêt.
Vous ai-je dit comment je trouve le polyamour fascinant?
Mercredi dernier, je suis allée voir l’expo Pussy Riot au MACM avec un adorable américain. On a bu dans 3 bars, je lui ai fait visiter la ville. On s’est embrassés timidement et je suis rentrée, souriante.
Vendredi dernier j’allais jouer au pool avec Grande barbe. Ça faisait plusieurs très longs audios qu’on s’échangeait. Il était fasciné par mon intérêt pour le dollification et c’était la première fois que je rencontrais quelqu’un qui était vraiment excité à l’idée de jouer à la poupée avec moi.
Il ne boit pas. À jeun, on a parlé beaucoup, on ne s’est pas embrassé mais on a convenu de se revoir.
Lundi je suis allée au cimetière avec la Licorne américaine. Puis je lui ai fait découvrir le smoked meat. On a bu des cocktails, il m’a demandé si je voulais aller ailleurs ou peut être aller chez lui « to make out ». Il était gêné d’être aussi direct. C’était notre 2e date, je pouvais bien pousser l’exploration plus loin. On a acheté des bouteilles à la SAQ. Je l’ai questionné sur ses kinks. On a frenché beaucoup. Il m’a dit qu’il aimait attendre la 3e date ou plus pour baiser. C’est drôle parce que j’aime ça aussi, le tease, faire monter la passion. On est allés dans son lit. On a frotté nos organes génitaux. C’était génial. Tellement kinky soft et challengeant.
Le lendemain il m’a fait remplir le tableau bdsm des intérêts et limites. Il m’a envoyé sa version avec ses kinks. On est très excités par nos points communs. Je le revois vendredi prochain, je suis en train de traiter nos datas, pour voir sur quels boutons on pourra appuyer.
Mardi matin Grande barbe m’a laissé un audio poli et honnête pour me dire qu’il avait eu une belle soirée mais qu’il n’avait pas assez de points en commun avec moi pour continuer de me voir. Que même si nos kinks communs étaient terriblement excitants, il avait besoin de connecter sur d’autres sujets, comme la politique, les jeux de société et le canot. J’ai respecté son opinion et lui ai souhaité bonne chance.
J’étais quand même contente, ça me laissait plus de place pour les autres, et j’aimais pas tant sa barbe.
Ce soir, j’ai rencontré le Papa à vélo pour la première fois. Il m’avait demandé d’avance si on pouvait s’embrasser dès notre rencontre, pour casser la glace. J’ai trouvé ça tellement hot. « Je suis game ». Il était nerveux. Je l’ai vite mis en confiance. On est allés au musée. On a mangé du gâteau au fromage. Je l’ai trainé dans mon spot secret au centre ville où on a frenché comme deux amoureux aux yeux pétillants pendant des heures. Des gamins. Une sensation réciproque de tomber en amour. On était tellement bien à se serrer dans nos bras en se regardant dans les yeux. Rire. Se regarder. Frencher. Se raconter des secrets gênants sur nos vies. Il est tellement beau. Il me trouve tellement belle.
En quittant cet endroit après trop d’intensité pour un débutant du dating, il me lance « peut être que c’est trop tôt pour dire ça, mais je pense que je vais avoir besoin de temps pour processer ce qu’on vient de vivre. Si je t’écris tout de suite je vais négliger ma famille, ma blonde, prend le pas mal si je ne t’écris pas tout de suite. Je ne me suis jamais senti comme ça pendant une date c’est trop hot, j’ai l’impression d’être high »
Comprenant trop bien ce qu’il vit dans sa tête, je l’ai rassuré. J’ai dit que je comprenais et que j’attendrais qu’il me texte quand il sera prêt.
De l’amour je te dis. Je l’ai senti, lui aussi, mais il a peur.
3 gars en couple. 3 niveaux d’expertise. Dans les trois cas je suis ouverte. J’ai parlé des trois gars au Patron. Et il est bien correct avec ça.
(Je pourrais développer tellement plus la dessus… je vais tenter d’être plus assidue mais tout ça me rend tellement heureuse.)
Jadoooooorre les dates. J’adore rencontrer des garçons. J’en veux plus.
BRB
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filmparaden · 6 months
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Trouble Every Day (Claire Denis, 2001)
Wings Of Desire (Wim Wenders, 1987)
Sympathy For The Devil (Jean-Luc Godard, 1968)
Dekalog (Krzysztof Kieslowski, 1989)
Russian Ark (Aleksandr Sokurov, 2002)
Tale Of Tales (Yuriy Norshteyn, 1979)
Time Regained (Raoul Ruiz, 1999)
Aguirre, der Zorn Gottes (Werner Herzog, 1972)
Grey Gardens (Albert & David Maysles, Ellen Hovde, Muffie Meyer; 1975)
One From The Heart (Francis Ford Coppola, 1981)
Man With A Movie Camera (Dziga Vertov, 1929)
Dogville (Lars von Trier, 2003)
Sombre (Philippe Grandrieux, 1998)
Cul-de-sac (Roman Polanski, 1966)
Brown Bunny (Vincent Gallo, 2003)
Le feu follet (Louis Malle, 1963)
The Swimmer (Frank Perry, 1968)
A Special Day (Ettore Scola, 1977)
La maman et la putain (Jean Eustache, 1973)
The Battle Of Algiers (Gillo Pontecorvo, 1966)
The Big Lebowski (Joel & Ethan Coen, 1998)
Touch Of Evil (Orson Welles, 1958)
Playtime (Jacques Tati, 1967)
The Long Goodbye (Robert Altman, 1973)
Goodbye, Dragon Inn (Tsai Ming-liang, 2003)
Rashomon (Akira Kurosawa, 1950)
Eternal Sunshine Of The Spotless Mind (Michel Gondry, 2004)
A Summer's Tale (Eric Rohmer,1996)
The Turin Horse (Béla Tarr, Ágnes Hranitzky; 2011)
Baby Doll (Elia Kazan, 1956)
Daisies (Vera Chytilová, 1966)
Unsere Afrikareise (Peter Kubelka, 1966)
Thérèse (Alain Cavalier, 1986)
La jetée (Chris Marker, 1962)
Le gamin au vélo (Jean-Pierre & Luc Dardenne, 2011)
Les 400 coups (François Truffaut, 1959)
The Piano (Jane Campion, 1993)
I'm Not There (Todd Haynes, 2007)
Killer Of Sheep (Charles Burnett, 1978)
The Piano Teacher (Michael Haneke, 2001)
Dead Man (Jim Jarmusch, 1995)
The Women (George Cukor, 1939)
Pickpocket (Robert Bresson, 1959)
Paper Moon (Peter Bogdanovich, 1973)
Don't Look Back (D.A. Pennebaker, 1967)
Little Fugitive (Ray Ashley, Morris Engel, Ruth Orkin; 1953)
Midnight Cowboy (John Schlesinger, 1969)
The Night Of The Hunter (Charles Laughton, 1955)
The Ice Storm (Ang Lee, 1997)
Man On The Moon (Milos Forman, 1999)
Eyes Wide Shut (Stanley Kubrick, 1999)
Enter The Void (Gaspar Noé, 2009)
Snatch (Guy Ritchie, 2000)
The New Land (Jan Troell, 1972) 
Los olvidados (Luis Buñuel, 1950)
Border Radio (Allison Anders, Dean Lent, Kurt Voss; 1987)
Vertigo (Alfred Hitchcock, 1958)
The Adventures Of Prince Achmed (Lotte Reiniger, 1926)
Les triplettes de Belleville (Sylvain Chomet, 2003)
Brief Encounter (David Lean, 1945)
Gare du Nord (Jean Rouch, 1965; segment of Paris vu par... )
Vagabond (Agnès Varda, 1985)
Slap Shot (George Roy Hill, 1977)
Le sang d'un poète (Jean Cocteau, 1932)
Breathless (Jim McBride, 1983)
Stop Making Sense (Jonathan Demme, 1984)
Upstream Color (Shane Carruth, 2013)
Saturday Night And Sunday Morning (Karel Reisz, 1960)
Gadjo dilo (Tony Gatlif, 1997)
Rebel Without A Cause (Nicholas Ray, 1955)
A.K.A. Serial Killer (Masao Adachi, 1969)
The King Of Comedy (Martin Scorsese, 1982)
The Hours (Stephen Daldry, 2002)
In A Lonely Place (Nicholas Ray, 1950)
The Honeymoon Killers (Leonard Kastle, 1969)
Meshes Of The Afternoon (Maya Deren, 1943)
When We Were Kings (Leon Gast, 1996)
Broadway Danny Rose (Woody Allen, 1984)
A Woman Under The Influence (John Cassavetes, 1974)
To The Wonder (Terrence Malick, 2012)
Beavis And Butt-head Do America (Mike Judge, 1996)
Araya (Margot Benacerraf, 1959)
Kes (Ken Loach, 1969)
Skammen (Ingmar Bergman, 1968)
Duel (Steven Spielberg, 1971)
The Bridges Of Madison County (Clint Eastwood, 1995)
The Man Who Fell To Earth (Nicolas Roeg, 1976)
Roma città aperta (Roberto Rossellini, 1945)
Diva (Jean-Jacques Beineix, 1981)
Limite (Mario Peixoto, 1931)
The Fountain (Darren Aronofsky, 2006)
La cérémonie (Claude Chabrol, 1995)
The Draughtman's Contract (Peter Greenaway, 1982)
Amour fou (Jessica Hausner, 2014)
Happiness (Todd Solondz, 1998)
Hausu (Nobuhiko Obayashi, 1977)
Before The Devil Knows You're Dead (Sidney Lumet, 2007)
Gomorra (Matteo Garrone, 2008)
The Full Monty (Peter Cattaneo, 1997)
Låt den rätte komma in (Tomas Alfredson, 2008)
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valavelo · 6 months
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J27 ~ Jour de pluie à Lisboa
Aujourd'hui c'est journée de repos. Je laisse mon vélo à la guest house pour me déplacer à pied.
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Promenade dans le Parque Eduardo VII jusqu'au monument célébrant le 25 de Abril, la révolution des œillets et le renversement de la dictature. Destruction et reconstruction c'est aussi un peu le symbole de Lisboa.
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Le temps gris du matin laisse place à la pluie. Qu'à cela ne tienne, j'en profite pour me réfugier à la Cinemateca portuguesa. Quelques projections de courts métrages expérimentaux, un espace d'exposition avec caméras et projecteurs, des boîtes de bobines partout… Je suis comme un gamin devant un Kinétoscope qui fonctionne pour de vrai !
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Je finis par me perdre dans la librairie. Cette dernière est pleine de pépites qui semblent attendre là depuis des décennies. Je discute un petit moment avec le libraire passionné et repars avec un peu de lecture et un DVD en cadeau.
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Le nuit commence à tomber. Je poursuis ma journée cinoche au São Jorge, un cinéma d'art et d'essai dans lequel à lieu en ce moment le festival de cinéma français de Lisbonne ! La Grande salle est vraiment très grande (plus de 800 places avec balcon). L'écran à l'air tout petit. Je vais voir "Un homme heureux", une comédie avec Fabrice Luchini en maire de Boulogne sur mer (ça rapproche vachement de la maison!). Le film y va franchement avec les gros sabots sur les questions de transidentité. Autant dire que je reste sur ma faim. Je me laisse tenter par un deuxième film: "La Petite". Parce que Guillaume Nicloux et parce que Maud Wyler. C'est encore avec Lucchini (décidément!) mais c'est beaucoup plus convaincant et touchant.
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La pluie a (à peu près) cessé. Je fais une petite balade touristique nocturne dans le centre.
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Oui, le cinéma m'avait manqué. J'ai pu étancher ma soif à Lisboa.
🎶Attention aux oreilles sensibles. En ce moment c'est l'intégration des nouveaux étudiants des universités lisbo��tes. On les appelle les Praxe. Ils sont facilement identifiables, enveloppés dans leur cape toute noire. Ce soir j'assiste à une sorte de rite de passage à mi-chemin entre le baptême et la cérémonie d'exorcisme. Des centaines de bizuts hurlent leur allégeance à leur association universitaire, après quoi, ils sont aspergés d'eau. Tout ça finit dans la fontaine de la Praça Dom Pedro IV. On se demande même s'il ne vont pas réussir à la vider !
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arnaud-cendrin · 2 years
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Chamoun
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Cette année-là, dès le début du mois de juin, une canicule effroyable s’abattit sur l’Orléanais. Le blé devint jaune et craquelé, la terre se fit dure comme de la roche. Les animaux de la forêt disparurent. Les rues se vidèrent de toute présence humaine. Et un œil unique se dressa, gigantesque et monstrueux, au milieu du bleu métallique du ciel.            
Ce fut d’abord une femme de quarante ans qui rentrait chez elle par les sentiers. On la retrouva dans le fossé, son vélo renversé à côté d’elle, sa jupe relevée, sa culotte arrachée. On l’avait violée et étranglée – dans cet ordre. Quatre jours plus tard, dans les environs de Lorris, une autre femme, vingt-sept ans, qui était descendue de sa voiture pour ramasser des champignons sous un chêne, subit le même sort, sauf que cette fois on lui fracassa le crâne à coups de pierre. La psychose s’empara du département. Six jours encore, et ce fut le tour d’une gamine de quinze ans, dont le viol fut d’après l’autopsie particulièrement atroce, avant qu’elle ne finisse elle aussi assassinée par strangulation, alors qu’elle revenait de l’école en longeant la Loire du côté de Chécy.
Vers dix heures du matin, un coup léger frappé à la porte arracha Michel Chamoun à un sommeil alcoolisé. Un instant désorienté, son cœur fit un bond de dix ans et il fut de nouveau à Beyrouth, et l’on venait le relever de son tour de garde, en haut d’un immeuble en ruine, alors qu’au dehors s’abattaient les roquettes du Hezbollah. Il enfila un peignoir, ouvrit la porte, et de nouveau le même sentiment d’irréalité l’envahit: sur le seuil se trouvait une fille arabe, en tenue de sport et queue de cheval. Ses yeux en amande, qui adoucissaient un visage où trônait un nez un peu trop busqué, le fixaient avec une intensité où il crut voir un mélange de peur et de fascination. Avant même qu’elle ouvre la bouche, Chamoun avait déjà deviné deux choses : la première, c’est que ce n’était pas une Libanaise mais une Maghrébine ; la seconde, que c’était un flic en civil. Alors il se rappela qu’il était en France, loin de la guerre, loin des bébés arrachés au couteau du ventre de leur mère et cloués aux portes des maisons.
- Lieutenant Chamoun ?
- Qui le demande ?
- Je suis le sergent Ayoub, dit-elle en tendant une main légèrement molle qu’il finit néanmoins par serrer. Je viens de la part du commissaire Grandet. Il n’arrivait pas à vous joindre.
- Qu’est-ce qu’il veut ?
- Il voudrait vous parler. Il vous invite à dîner demain soir.
Elle lui tendit un morceau de feuille quadrillée où était inscrit au stylo-bille, de l’écriture nerveuse et serrée de Grandet, le nom du restaurant : Le Sénéchal, suivi d’une adresse quelque part dans Orléans.
En même temps qu’il lisait, Chamoun, du coin de l’œil, observa une nouvelle fois cette fille qui soumettait visiblement son corps à un entrainement très régulier, si on en jugeait par cette poitrine opulente et ferme qui pointait sous un t-shirt d’un blanc immaculé, et qu’il voyait se soulever légèrement à chacune de ses inspirations.
Soudain, par jeu, il utilisa l’arabe pour lui demander quel était son prénom. Sur le visage de la beurette se dessina une mimique de surprise, puis elle sembla réfléchir quelques secondes. Chamoun comprit qu’elle devait d’abord traduire mentalement ses paroles en français afin d’en saisir le sens.
- Samira, Lieutenant, finit-elle par répondre en le gratifiant d’un grand sourire qui éclaira son visage.
Il fit le geste de consulter sa montre et constata qu’elle n’était pas à son poignet.
- Quel jour sommes-nous ? Mercredi ?
- Non, c’est lundi, lieutenant, répondit-elle, l’air surpris une nouvelle fois.
- Ah, oui. Très bien. Bon, et bien, dites au commissaire que je viendrais. Bonne journée, sergent.
- Bonne journée.                                      
Elle s’en alla, mais lui resta dans l’encadrure de la porte. Elle se retourna et vit qu’il la regardait, et de quelle façon il la regardait. Pendant une demi-seconde, il lui sembla voir s’esquisser un sourire sur ses lèvres.  Puis elle partit pour de bon.
Il referma la porte et alla ouvrir la fenêtre. L’air brulant le frappa avec d’autant plus de violence que cela faisait quatre jours qu’il n’était pas sorti de sa chambre climatisée.
Il alluma une cigarette et contempla la Loire qui passait, trente mètres plus bas. Il vit Samira sortir et traverser la rue jusqu’au pont qui enjambait le fleuve et qui menait à Poilly, et, plus loin, vers les forêts de la Sologne. Elle avait la démarche joyeuse de quelqu’un qui vient de s’acquitter d’une corvée pénible. Elle monta côté passager dans une voiture de police garée en double file qui démarra aussitôt. Il ne put voir qui était le conducteur. Le véhicule prit la route qui longeait le fleuve et disparut.
Son regard se déplaça encore un peu plus haut sur la gauche, vers le château. Il avait dû être une forteresse imprenable, jadis, dressé sur son monticule, prêt à jeter ses cavaliers et à faire tirer ses archers face aux envahisseurs. Puis les envahisseurs avaient disparu au fur et à mesure que s’imposaient la civilisation, la rationalité, l’administration, le christianisme, la royauté puis la république. La forteresse s’était affaissée en château de plaisance, les pointus s’étaient arrondis, les archers avaient troqué leur carquois contre le boulier du commerçant. Une ville avait poussé, une ville à l’écart de l’histoire, presque oubliée de Dieu et des hommes, une sous-préfecture paressant sur les bords de Loire comme une loutre repue et bedonnante.
Alors la banlieue était arrivée, venue du Nord, et s’était jetée sur sa proie.
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lesdamesmures · 1 month
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Scène 4 "Une femme mure sur la plage"
Scène 4 
Je me réjouissais de lui avoir laissé mon numéro, espérant qu'elle ferait appel à mes services, je savais maintenant que je pourrai la retrouver et que naturellement je viendrai lui tenir compagnie lors de ses baignades matinales. Je restais debout un moment, le regard tourné vers elle jusqu'à ce qu'elle disparaisse en haut de la dune. Elle ne s'était pas retournée après ce petit signe de la main montrant qu'elle n'était pas indifférente à ma compagnie. Elle était douce et j'étais réellement sous son charme de femme mure, elle était touchante et fragile quand elle parlait de ses journées dans cette maison vide où elle revivait des souvenirs disparus à jamais. Je n'avais pas osé l'interroger plus sur la disparition de ses parents mais je l'écoutais en la regardant quand elle évoquait ses journées et ses souvenirs, elle semblait s'attacher à moi et en confiance pour se confier alors qu'on ne se connaissaient que depuis 2 jours.
J'avais repris mes affaires, remonté la dune à mon tour et déambulé dans les alentours en espérant la recroiser sans vraiment y croire et finalement j'avais retrouvé la maison familiale où mes parents s'activaient déjà dans le jardin. Et quelle réjouissance quand ils m'annonçaient qu'ils avaient reçu un coup de fil d'amis qui passaient leur vacances pas très loin et allaient partir le lendemain pour quelques jours. J'allais pouvoir profiter d'un moment tranquille même s'ils me laissaient vivre ma vie sans trop de contraintes. Depuis cette rencontre avec Julie je prenais sur moi pour leur paraitre présent mais mon esprit était ailleurs et j'étais heureux à l'idée de pouvoir me laisser porter par mes pensées qui étaient exclusivement tournée vers Julie, cette femme mure sur la plage.
J'avais passé un moment avec mes parents pour les aider dans le jardin, on avait déjeuné dans le jardin  après un apéro au soleil, on avait discuté de choses et d'autres je me sentais enjoué et léger, porté par ce que je vivais et l'enthousiasme d'être seul pendant quelques jours.
Après le déjeuner j'avais passé un moment dans ma chambre à rêvasser, penser à Julie en l'imaginant, seule dans la maison de ses parents à ranger, trier et s'attarder sur ses souvenirs. Je me demandais si elle portait toujours sa tunique orange dont la transparence laissait deviner ses formes matures, si elle était toujours en maillot dessous ou en lingerie ou peut-être même nue ? petit à petit ces questionnements provoquait un effet dans mon bas ventre et à nouveau je finissais par caresser mon sexe en fermant les yeux.
Après avoir éjaculé je réalisais que depuis maintenant presque une semaine je me caressais tous les jours, voir plusieurs fois par jour en pensant à Julie, elle qui vivait un moment particulier et douloureux je ressentais une forme de culpabilité chaque fois que j'avais éjaculé.
Elle me redevenait inaccessible, mes espoirs d'aller plus loin avec cette femme retombaient dès lors que je voyais les choses sous un autre angle "elle a 30 ans de plus que moi, je suis un gamin pour elle, j'ai l'âge de son plus jeune fils, elle vit une période douloureuse et compliquée ...", mon enthousiasme retombait en même temps que mon ardeur, je me sentais morveux tout à coup. Pour chasser ces pensées négatives je pris mon vélo et partait faire une balade le long de la cote pour prendre l'air et m'aérer le cerveau
J'avais roulé jusqu'aux plages désertes à quelques kilomètres de la maison, je sentais le soleil estival chauffer ma peau. Je m'arrêtais prêt des blockhaus, bancales et ensablés depuis la seconde guerre mondiale. Il n'y avait personne à part quelques surfeurs au loin qui profitaient des vagues loin des plages touristiques. Je laissais mon vélo et hésitait à me baigner pour me rafraichir, je sorti mon portable en le regardant machinalement, j'avais reçu un sms d'un numéro inconnu et le lisant mon coeur se mit à battre la chamade 
"bonjour Titouan ! j'ai besoin de me changer les idées et voulait profiter de la fin d'après-midi pour me baigner. Demain matin j'ai un rdv matinal je ne pourrai pas venir alors si tu veux te baigner avec moi vers 19h je serai contente que tu me rejoignes - Julie"
Je ressenti un immense sentiment de fierté en lisant son message et aussitôt j'abandonnais l'idée d'aller me rafraichir, je regardais l'heure, il était 16h30, j'avais le temps et levait les yeux vers l'horizon, réfléchissant à quoi répondre alors que j'avais commencé à écrire " bonjour Julie ! ...". Je pris mon temps et après quelques minutes ma réponse contenait ce message 
"Avec plaisir Julie, vous avez raison de vous changer les idées, j'imagine que vos journées sont difficiles et je me sens flatté de vous accompagner dans vos moments de détente. A tt à l'heure pour notre bain quotidien et un moment avec vous. Titouan".
Je restais encore un moment sur ma plage déserte, regardant frénétiquement mon portable toutes les 30 secondes pour relire son message et vérifier si elle avait répondu même si mon message ne demandait de réponse particulière
Au bout d'une bonne 1/2h je repris mon vélo, il était plus de 17h et j'avais encore le temps avant de retrouver Julie même si je savais qu'elle n'allait pas quitter mon esprit jusqu'à 19h et même au delà, j'en étais certain d'autant plus que j'allais être seul pendant plusieurs jours. Comme si je voulais que mes pensées ne soient perturbées par aucun parasite extérieur.
Au fond de moi je trouvais ça puéril mais j'avais envie de vivre pleinement ces moments et cet amour qui n'était malgré tout que platonique.
Je ne sais pas ce que Julie pouvait ressentir, certains détails m'interrogeaient. Pourquoi cette femme de plus de 50 ans s'intéresse t'elle à un jeune comme moi, au point de lui donner rdv pour un bain et se changer les idées ? est-elle attirée par les jeunes ? a t'elle déjà eu une relation inter générationnelle ? est-ce ce genre de femme qu'on appelle une cougar ? Pourtant elle n'avait pas l'air d'être une femme de ce genre, ni une femme légère profitant d'aventures sans lendemain, elle paraissait classe, soignée, élégante et distante, voire inaccessible, pas le genre à se faire draguer sur la plage. 
Je m'embrouillais avec toutes ces interrogations mais j'étais heureux et relisais à nouveau son message pour y trouver un sens autre que le simple fait d'aller se baigner juste pour se changer les idées et avoir une compagnie qui devait lui manquer dans ce moment particulier pour elle ... rien de plus me dis-je finalement. Je regrettais malgré tout qu'elle ne puisse pas venir demain matin juste au moment ou j'allais être seul mais qu'est-ce que ca changeait au fond ? je n'allais pas lui dire que j'étais seul pendant quelques jours et qu'on pouvait en profiter, j'en rigolais sur mon vélo en imaginant lui dire ça !
Au moment d'arriver, mes parents partaient faire des courses pour acheter un cadeau à leurs amis et ne pas me laisser le frigo vide. La gentillesse et l'attention des parents est sécurisante et précieuse. J'étais loin de leurs préoccupations et je ne sais comment ils auraient réagi s'ils savaient ce qui occupait mon esprit, ni les fantasmes que je cultivais sur les femmes mures depuis des années maintenant et pourtant jamais je n'avais eu la moindre relation intime avec une femme qui avait l'âge d'être ma mère ou plus raisonnablement d'une tatie qui alimente les fantasmes d'un ado.
Je regardais l'heure tout en surveillant mon portable, j'enregistrais le numéro de Julie dans mes contacts quand un nouveau sms arriva
"merci pour ta gentillesse Titouan, je ne suis pas très drôle pour ton âge, je ne me sens pas très en forme et tristounette aujourd'hui, j'apprécie que tu acceptes de me consacrer un moment pour me changer les idées - Julie"
Il était presque 18h, son message me laissa une sensation d'intimité et de complicité que j'avais envie de cultiver. A nouveau en lisant le message de Julie, mon sexe se mit à réagir comme s'il s'adressait à lui. Je me sentais presque honteux de cette réaction pourtant si agréable. Je répondis presque aussitôt à son message :
"merci à vous Julie pour votre message, je me sens flatté et fier de savoir que vous pensez à moi quand vous avez besoin de vous changer les idées et j'essayerai de vous rendre ce moment agréable. A tt de suite sur notre plage pour un moment de détente. Titouan"
J'hésitais à appuyer sur envoyer et relu mon message 4 ou 5 fois avant de l'envoyer, me disant qu'il était peut-être trop intime ou maladroit et déplacé, que je dévoilais des sentiments qu'elle ne pourrait comprendre ou qu'elle était loin d'imaginer ce que je pouvais ressentir mais une fois parti à travers les réseaux pour rejoindre sa messagerie, je jetais presque mon portable comme si je jetais une bouteille à la mer et filait sous la douche pour laver ma transpiration et purifier mon corps.
Une fois sous la douche, mon sexe était en érection à nouveau, je ne pu m'empêcher de me caresser  en imaginant cette femme mure aux formes généreuses et naturelles se changer les idées au point de se donner à mes envies
J'osai à peine regarder mon portable une fois sorti de la douche, craignant je ne sais quoi mais après avoir un jeté un oeil rapide j'étais presque rassuré de ne pas avoir eu de réaction de sa part. Il était temps que je me prépare à retrouver Julie sur notre plage en espérant qu'il n'y ai pas trop de monde dans ce lieu qui devenait notre jardin secret.
A suivre ... (Scène 5 le 24 mars 2024 à 6h00)
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graminhani · 3 months
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Le Gamin au Vélo (França, 2011): 😀 [2012]
Cyril, 11 anos, foi abandonado de forma inescrupulosa pelo pai. Agora terá de suportar sua dor.
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les-k-mioneurs-2023 · 9 months
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17 août 2023
OLALA !
Olala aujourd’hui on part ! Oui on doit penser à la remontée… et moi j’ai envie de la vivre comme des vacances… Alors on range, on réarrange … Vous me croirez ou non mais il n’a jamais fait si chaud, si lourd. Petites tensions humaines… personne ne veut partir évidemment… ils essaient tous de gagner du temps… Seb aussi tente de m’amadouer à un jour de plus et ça m’énerve… une fois de plus c’est moi qui impose et qui tire tout le monde… mais je sais que partir est difficile qu’on va de nouveau avoir un jour ou deux de transition… je sais que rouler des journées entières c’est fatiguant et que les enfants en sortent de mauvaise humeur… et demain personne ne voudra plus qu’aujourd’hui … quand il faut affronter il faut affronter… Alors on range … mais on va quand/même encore à la rivière et quand même on cuisine on mange on papote… on a passé ici un merveilleux moment de vie. On s’est tous plu, on a trouvé nos rythmes, on s’est déposés… Et Partir en temps et en heure, pour ça on est vraiment pas doués…
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Olala, bon, on y est. Vous me croirez ou non mais le ciel s’est mis à gronder et est descendu d’un étage. Comme pour accompagner mon âme et mon cœur. On s’est dit au revoir et j’ai versé de grosses larmes de crocodile. Les enfants m’ont regardé décontenancés. « Je vous souhaite d’avoir une amie que vous aimez tellement qu’à chaque retrouvaille vous pleurerez de joie et qu’à chaque au-revoir vous pleurerez de cette émotion forte de toute la joie et la beauté partagée ». La vie a réservé à Caro et Niccoòlo des années très difficiles, violentes; et là, je me retourne vers eux et les laisse dans une nouvelle étape de vie qu’ils se sont choisis et qui me semble magnifique, douce et chaleureuse… cela valait bien quelques vrais sanglots non ?
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Olala… grosses courses, ravitaillement. Saint Sepulchre. Vous me croirez ou non mais le ciel est lourd, couvert et se déverse sur nous, l’air est suffoquant, les tournesols cramés sont courbés vers le sol.
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Ils essaient encore « et si on retournait chez eux pour laisser passer l’orage ? » Marguerite dit « Non, maman a assez pleuré » ! Hors de question évidemment, on avance. L’idée était de ne pas aller loin, de se retrouver à nous 6. Mais tout-le-monde tout d’un coup pousse pour rouler… alors on roule, tentant maladroitement de laisser quelque-chose derrière nous.
Olala… 19h30… Seb on doit s’arrêter manger … j’ai pas la force de tout déballer faut trouver une pizzeria… 20h…Seb n’aime pas l’idée… je n’aime pas qu’il n’aime pas l’idée… bref on s’engueule… on trouve une pizzeria… on mange sur la place devant… dans la réalité d’un quartier pauvre et sale d’une ville écrasée de chaleur et de désarroi… des gamins tournent à vélo sur une place qui est leur seule réalité de tout l’été, un papa tente de calmer un bébé sur un minuscule balcon surplombant le ventilateur d’un Conad grillagé pour la nuit, une africaine en pyjama hurle dans son téléphone…
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Olala… on roule pour trouver où se poser. L’envie est de se mettre sur une colline Toscane et de prendre un p’tit déjeuner face à cette beauté une dernière fois avant de partir pour le Lac Majeur ou lac de Côme… les collines sont époustouflantes. Mais on ne trouve pas. Trop pentu. Trop proche d’une maison. Trop. Trop. Trop. La nuit tombe d’un coup. Il fait fort noir. On galère. On finit par trouver un chemin qui donne sur une ruine et un champ. Pas moyen de trouver du plat dans le champ. La tension monte chez les filles qui sont fatiguées. On se colle à la ruine dans les hautes herbes. Ouf on est posé ça va aller. 21h30. En deux temps trois mouvements, les garçons sont dans leur tente. Mais je m’engueule avec eux car je les oblige à redescendre pour se laver les mains. La ville m’a dégoûtée je n’arrive pas à lâcher prise. Affrontement, éclat. Dans le camion les filles s’engueulent. Marguerite tourne comme un lion enragé, Toinette épuisée pleure et crie. Affrontement, éclat. Je prends Toinette dans mon lit, Seb va dormir avec Marguerite. OK les filles, on est posées ça va aller. Vous me croirez ou non mais on est proche des 40 degrés, pas d’air, on se sent mal. Le K-mion fait des bonds et secousses car les garçons font je sais pas quoi dans leur tente. Seb se fâche, ils expliquent qu’il y a des moustiques, ils se calment, on entend des fous rires nerveux. Olala… Vous me croirez ou non, mais j’ai la sensation de milliers de petites bêtes sur mon corps, je me gratte, me tourne me retourne me gratte. J’essaie de me calmer de me contenir, surtout que je sens Toinette de plus en plus nerveuse aussi. Je deviens dingue, d’un bond j’allume la lumière et vois des moustiques.
Vous me croirez ou non, il y en a des centaines. Je me mets à les tuer,
Seb s’énerve « Mais putain arrête de taper ! »
« Mais Seb il y a des centaines de moustiques »
« on bouge alors mais arrête de taper »
et là Toinette dit « Maman, on a pas d’autre choix, on bouge ».
et là Seb crie « Les garçons on bouge ! » et sans un mot de plus tout-le-monde bondit, remballe, referme en quelques minutes.
Vous me croirez ou non, mais il y avait des milliers de moustiques minuscules qui passent à travers les moustiquaires, on les a respiré, avalé, j’en ai eu dans les yeux et Marguerite a hurlé que ça rentrait dans ses oreilles.
Putana Eva ! je préfère m’attaquer à une armée de zombies, un banc de requins, un grouillement de serpents et même … même à une horde de rats…
je pense que nous avons vécu un traumatisme cataclysmique ! 23h.
Olala… Bref ! on aurait pu s’arrêter en bas de la colline, mais les enfants ont demandé qu’on roule le plus possible… trop de nervosité… faut décharger, avancer… jusqu’au nord de Parme. 2h du matin je n’en peux plus. On doit s’arrêter. On est dans les zones industrielles. Pas moyen de s’éloigner et Seb fatigue ce qui me stress. STOP. Le parking qu’on trouve est éloigné de l’autoroute (trop dangereux), il y a un cimetière, deux camions, des poubelles de tri. C’est pourri mais ça nous semble plus ou moins en sécurité. Je voudrais que les garçons dorment avec nous dans la benne, mais ils ne voient pas pourquoi et m’envoient à la gare… Seb valide… je n’ai pris que des mauvaises décisions aujourd’hui, je ne lutte plus… mais je ne dors pas, à l’affût du moindre bruit.
Olala. Vous me croirez ou non, mais la journée s’arrête là … Demain est un autre jour.
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plumedepoete · 10 months
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Le Défilé - Charly
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Le Défilé Le défilé de la fraternité Que je vais maintenant vous présenter Apparaît nettement plus classique Loin des élucubrations chroniques Qui ont gêné sa popularité Durant ces quatre dernières années Première fanfare Marmelade d’orange Les femmes enceintes ordre inédit Ouvrent le cortège et c’est réussi Des broderies jolies ornent leurs habits Girons aux motifs géométriques Hélices et spirales concentriques Des beaux choux ou des roses bariolées Ou des fenêtres avec des bébés Les vieux sportifs ont des muscles saillants Ils Marchent avec leurs genoux bruyants Leurs mentons et leurs mamelons altiers Cachent la nostalgie de leurs lauriers Leur peau montre ses pétales froissées Leurs joues ont fondu à force de souffler Certains en habits de Mathusalem Semblent rescapés des jeux d’Athènes Le Char des champions du repassage Se compose à chaque étage D’une grande planche à repasser Et d’un repasseur en train d’œuvrer Tout le linge chiffonné se cache Dans un bidon à gueule de vache Les fers font le tango et la valse Au lisse le pli laisse sa place Chaque habit à nouveau apprêté Sur un cintre retrouve sa fierté Deuxième fanfare Je t’attrape et je te mange Les amoureux montrent leur variété Main dans la main ou marchant à côté Enlacés ou en train à s’embrasser Passionnément bavards tendrement muets Ils font parfois naître des jalousies Certains les soupçonnent d’hypocrisie A d’autres ils font retrouver la foi Alors l’espoir fait éclater leur joie Les routards à vélo nous accrochent Avec l’art de placer les sacoches Ils vont au monde en légèreté Fins cerceaux caressant l’immensité Leurs yeux ont des couleurs un peu passées A force de voir toutes ces contrées Dans leurs regards pourrait-on discerner Les visions de leurs calmes odyssées Villes surpeuplées déserts de pierres Oliviers hordes de phacochères Les promeneurs de chiens mer démontée Séparés seraient la tranquillité Masser des maîtres et des maîtresses Et leurs clébards au bout de leurs laisses Déclenche en ordre imprévisible Coïts surprise et humeurs hostiles Des habits de gala trouent leurs mailles Les toutous ont les poils en bataille Troisième fanfare Car de ramassage Les astronautes plus ailleurs qu’ici En visio sont dans d’autres galaxies Spacieux chars de la manifestation Avec images en trois dimensions Humbles hommes à taille humaine En missions de tâches quotidiennes Calculs d’espace astronomique Farces en apesanteur cosmique Les bagarreurs de bar c’est délicat Le moindre prétexte un pugilat Sponsorisés par leurs apéritifs Cicatrices des orteils jusqu’aux tifs Tête basse la foule prudente Evite les provocations fréquentes En tous cas hommes femmes jeunes vieux Finissent par se cogner entre eux Quatrième fanfare Vifs sous ombrage Les saints des jardiniers de potagers Pyramides de primeurs bariolées Les salades couronnent les navets Les betteraves sous les choux frisés Sur les tomates en haut les poivrons Poireaux dressés au-dessus des oignons Les auteurs d’images émotives Jouent avec des écrans qui se suivent Leurs visions répliquent aux émotions Par imitation ou contradiction Confrontés à un public endormi Sommeil d’ange ou joyeuse orgie Devant une foule très énervée Dragon cramoisi ou sac de navets Les petits enfants et leurs grands-parents Ensemble vont se balader souvent Tendres complices anciens et gamins Roulent en poussette sur le chemin Les plus vieux comme les plus petits Sont collants en mangeant des sucreries Les plus jeunes comme les plus âgés Rigolent en se piquant leurs jouets Cinquième fanfare Les joyeux compresseurs Les bricoleurs arborent leurs outils A la taille sur le côté aussi Ils ont l’air de présenter les armes Perceuses et scies à grandes lames Ils montrent des circuits électriques Enormes insectes sympathiques Quatre hommes sandwichs décorateurs Exposent crépis et papiers à fleur De loin on dirait un bateau-vapeur Les hommes sur le pont et des odeurs Les faiseurs de conserves sur chariot Joyeux se démènent et avec brio Du long équeutage des haricots A la stérilisation des bocaux Pâtés et fruits au sirop s’entassent Belle mesure du temps qui passe Un ballet classique qui court la rue Ceci semblerait laid et incongru Un corps de ballet scène mouvante Entoure des étoiles filantes Au centre les virtuoses bondissent Ou feuilles au vent d’automne glissent Sixième fanfare Octave déménageur Les porcs attelés une nouveauté Cochons tirant des chars pour rigoler Des gros verrats sont attachés par trois A des voitures légères sans toit Des truies fleuries sont assemblées par huit A des diligences qui vont pas vite Les porcelets mis par dix vont bouger Des baignoires où on est allongé A force d’être mangés les cochons Deviennent amers tristes saucissons Par les coche cochons inspirée L’humanité rendra aux porcs la gaité Estivants de plage bien équipés Parasols chapeaux ray-bans sur le nez Serviettes rabanes tongs sandales Glacières bouées et jeux de balles Ils montrent l’humaine diversité Toisons viriles ou peaux satinées Bedons dodus ou côtes avec os Blancs de Norvège ou noirs de Lagos Les maillots soulignent la nudité Coquins il faut souvent les rajuster Et ça continue… Crée par Charly, déposé en 2023 Read the full article
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lalignedujour · 1 year
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Le vieux du bon coin avait besoin de parler. J'aurais pu écourter, mais ça va, ça m'a pris cinq minutes et il aura pas à aller au bistrot aujourd'hui. Il m'a dit qu'il irait à la manif demain. Deux jours sans bistrot.
Je reprends la route. Ça fait longtemps que je suis pas tombé.e à vélo. Ce regard de détresse figée juste avant le choc. Cette tête terrorisée, aujourd'hui, cette tête est pleine de morceaux de chanteuses québécoises.
Je baisse le volume au feu rouge, comme je l'aurais peut-être fait avec un auto-radio. Des gens traversent. La ville est pleine de gens à ken.
Les flocons sont de plus en plus nombreux, ils foncent sur moi (on pourrait dire qu'ils fondent sur moi). On dirait une scène de cauchemar dans un film. Je reste calme, j'avance mes sourcils comme un héros américain.
Et dans la côte, j'ai trouvé un personnage pour me parodier sur scène : Bisounours survivaliste. C'est pas un curseur entre les deux, c'est les deux. Il fait des stocks dans des caisses spéciales, en vrac, en bio et commerce équitable. Ses gamines montent et démontent des fusils d'assaut en école Montessori. Il a des places dans son bunker pour des personnes précaires. Et si on tente de lui voler ses pilules d'iode, il peut pointer son arme sur quelqu'un en lui demandant ses pronoms :
-Si tu bouges… attends, c'est quoi tes pronoms ?
-Euh… iel/ille (?)
-Ok, si tu bouges, t'es mort·e.
Et devant son portail ultra-sécurisé aux couleurs arc-en-ciel, il a un Manifesto qui se termine par :
Venez en paix, vous serez accueilli·es
Venez hostile, vous serez "accueilli·es"
Je cherche une co-autrice pour écrire ce spectacle. J'étais avant avec un co-auteur CisHet. Il a écrit une blague qui n'est passée auprès de la communauté LGBT+, et j'ai dû le cancel. Je peux vous dire qu'il est mort dans la profession (et mort tout court d'ailleurs, je l'ai enterré avant-hier en forêt domaniale de Meudon).
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carolemm · 2 years
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Dégustation de ce « Coeur-Naufrage » de Delphine Bertholon qui nous laisse dériver avec plaisir en compagnie de Lyla avec un y.
Elle a 34 ans et une vie qui ne lui ressemble pas, jusqu’au moment où un message la renvoie 17 ans plus tôt sur les côtes landaises.
On y retrouve quelques sujets de prédilection de l’auteur comme : la mère abusive, les accidents de vie et surtout l’amour sous toutes ses formes.
On est bercé tout au long du livre par une playlist omniprésente : Bach, the cardingans, Radiohead et même Pigalle « dans la salle du bar tabac »…
Je n’en dirais pas plus car, vous le savez, je n’aime pas déflorer mais j’ai adoré ce roman chorale.
« La routine, je m’en rends compte est ce qui nous reste lorsqu’on a tout perdu. »
« Mon appartement, mon café-du-coin, mon téléphone, ma supérette, mon bus préféré. Ma copine plus-folle-que-moi, mon amant mal aimant, mon médecin généraliste, ma pharmacie de quartier, mon éditeur.
Une vie de petits cailloux, dans la chaussure.
Une vie boiteuse. »
« Je suis tombée amoureuse », dis-je à mes amis, trémolos dans la voix. « Que veux-tu, je ne l'ai pas fait exprès... La vie est mal fichue. »
« J'aimais la gymnastique car j'avais l'impression de maîtriser mon corps, et mon corps dans l'espace. Par cette sensation, j'appartenais à l'univers, comme un fragment d'étoile. »
« Il n'avait pas vraiment changé, il s'était juste amplifié. »
« il a l'air d'un petit garçon, un petit garçon avec des rides. »
« L'absence de choix est une abomination, et ce, même si l'existence est une suite de non-choix.
On aimerait croire le contraire mais, en vérité, on passe son temps à jongler entre la peste et le choléra. »
« Quand même les chiens ont pitié de vous, il convient de se poser des questions. »
« Je me suis demandé comment on pouvait rire à proximité de ce trou béant, puant, plein de vase et de misère. Ils m'évoquaient ces gentilles familles qui, sur la route des vacances, décident de pique-niquer sur une aire d'autoroute dépourvue de verdure, entre des sanitaires bétonnés et des camions-citernes. Je me suis remémoré ces images de la purge vues au journal télévisé, les canettes par milliers, les bouteilles bri-sées, les cuvettes de chiottes, les caddies, les vélos désossés, les rats, les scooters, les poissons crevés, les bottes de conserve, même des morceaux de tentes, tristes vestiges du campement des Enfants de Don Quichotte. Quinze années de saloperies amoncelées sous la surface... Il était loin, L'Hôtel du Nord, le décor de cinoche et de bal musette. »
« Je remarque à quel point « les gens bien » jugent la vie des autres. À quel point les toujours célibataires de leur bande originelle sont devenus à leurs yeux des moins que rien, égoïstes ratés, gamins indécrottables. Mais ces gens oublient qu'ils ont seulement eu de la chance. Tous pensent avoir construit leur existence selon un plan infaillible, architectes matrimoniaux et bâtisseurs de temples en briques Ikea. C'est du flan. »
« La réalité est ce que l'on ressent ; tout le reste n'est que psychanalyse. »
« Ma vie est un film hanté, parce que j'ai renoncé à le mettre en scène. Je suis une réalisatrice sans courage. »
« Je suis, oxymore vivant, une fontaine qui ne pleure pas. »
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albertinefloyd · 2 years
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Mardi 16 août 2022.
Du coup, je suis retournée à la salle. Objectif : 4 jours par semaine. Cette fois j'ai fait des abdos aussi, j'en peux plus de cette bedaine toute flasque qui pend comme un tablier quand je me penche en avant.
Bordel j'ai réussi à en faire 25. Je me répète, mais il y a encore 5 minutes, je pouvais littéralement en taper 1000 sans sourciller. À la boxe, je n'esquivais jamais : j'encaissais tout dans mes abdos en béton armé. J'y mettais un point d'honneur, je me disais que ça forgeait le caractère. Ça faisait beaucoup râler mon prof, et il avait bien raison putain, qu'est ce que j'avais dans le crâne, du sable ?!
Je baisse la tête, honteuse, et j'enfourche un vélo stationnaire en essayant de ne pas trop dévisager toutes ces filles aux jambes fuselées qui font des squats toute la journée. On dirait des mannequins pour Décathlon. Comment font elles pour rester si bien coiffées, si bien maquillées, et surtout, pour avoir une telle allure avec des pompes multicolores que même les années 90 auraient reniées ?
J'ai une dégaine pas possible, au sport, je crois que c'est génétique. Déjà au collège on avait l'impression que je me sappais avec le pyjama de ma grand-mère. Toutes les gamines étaient là avec leurs leggings et débardeurs supers cool, et moi j'avais le jogging usé en coton épais, le truc parfait pour regarder les dessins animés le mercredi matin devant un bol de Frosties. 20 ans après, j'en suis au même stade.
Oh j'ai bien essayé d'avoir du style avec le temps, de dévaliser le rayon Pink de Victoria's Secret, d'aller chez Lululemon... Rien à faire, je me retrouve toujours en pyjama à la salle. Rendu là c'est plus une blague, c'est une malédiction. Un peu comme ces rêves où on se lève devant la classe et on s'aperçoit qu'on a pas mis de pantalon. Mais en vrai.
40 minutes aujourd'hui, et quand je sors on dirait que j'ai passé deux heures dans un sauna. Je suis couleur écrevisse sur tout le visage, sauf le contour des lèvres qui est blanc comme la craie, c'est d'un ridicule à mourir. Heureusement j'habite juste en face.
Et au moment de sortir je croise une femme de mon âge. Short moulant et brassière, le nombril à l'air. Elle aussi a eu un bébé cette année, si j'en crois ses vergetures et la flasquitude de sa bedaine. Pire : quelques poils bien noirs et bien visibles entourent son nombril.
Casque vissé sur les oreilles, elle me dépasse sans me calculer et entre dans la salle de sport.
Je souris.
Montréal est vraiment une ville merveilleuse.
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mathloveslola · 2 years
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Rêve du 6 aout
Les Chassery sont à Marseille/Aix. Ils veulent nous voir tous. Pablo râle car il a du travail et selon lui aurez chose à faire de son temps libre. Lola est au Portugal chez sa maman. Milan et moi sommes plus diplomates et on veut bien aller sur Aix les voir. Le soir vers 18h, en rentrant du boulot on se croise vers Sadi Carnot en vélo, alors pour se dire bonjour on lève un peu la roue de devant et on se dit "Marignane". Un jour on finit à 17h et on croise Pablo qui râle encore qu'il préfère jouer à l'ordinateur.
Finalement nous sommes dans un train hyper neuf, les valises sont sur le toit sur des rails spécifiques du train. On s'arrête en plein milieu du Far west. J'ai un coup de flip pour la valise mais elle est bien là. Elle est rose fushia.
On arrive dans une immense maison, très archi, je n'arrive pas à savoir si c'est la Villa de Catherine et Chris ou si c'est une villa de "co-working". On se baigne dans des piscines bassins hyper bizarrement désignées et je me retrouve à surveiller des gamins parce que leur parent sont pas la. Une se noie un peu mais on la sort de l'eau et elle reprend vite ses esprits.
On a des chambres attribuées qui peuvent être assez vieillottes. La votre est magnifique. On se dit au revoir car vous partez un jour avant nous. Il est midi. Normalement vous étiez supposé nous ramener en voiture et avec Pab on se dit que c'était une connerie de rester car il y a rien à faire en plus. On va se faire une sorte de mc Donald hors de prix car on a faim ...
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samsdei · 4 years
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Thomas Doret
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