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#photos: auxane beau
wewillpunkyou · 6 years
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Concert: PVRIS à L’Elysée Montmartre (Paris - 18 novembre 2017)
                 Le 18 novembre dernier, PVRIS étaient de retour à l’Elysée Montmartre pour une nouvelle date parisienne. Le groupe était accompagné de VUKOVI et, une fois n’est pas coutume dans cette scène, les femmes étaient au chant et à l’honneur pendant tout le concert.
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                 Le set des français de MERGE ayant débuté trop tôt pour que nous puissions être présentes, le premier set auquel nous avons assisté était donc celui de VUKOVI. ET nous sommes tombées amoureuses. Le groupe évolue dans un univers bien à lui entre couleurs primaires et paillettes. Malgré le son un peu saturé, comme souvent à l’Elysée Montmartre, Janine Shilstone (chant) a su nous emmener avec elle et ne plus nous lâcher. C’est une incroyable front-woman dont l’énergie ne semble jamais s’éteindre.
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                 La setlist de VUKOVI est établie de manière intelligente. Sept chansons, toutes extraites de leur premier album éponyme y sont présentes et donnent une bonne idée de l’opus (qui est top soit dit en passant !). Le groupe est LA super découverte de la soirée et nous avons hâte de voir ce qu’ils ont en réserve pour les années à venir.
 [Setlist complète: La Di Da, And He Lost His Mind, Animal, Colour Me In, I'm Wired, Target Practice, Boy George.]
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                    PVRIS sont ensuite montés sur scène. Leur set s’ouvre sur Heaven, premier single de leur second album All We Know Of Heaven, All We Need Of Hell, avec Lynn Gunn au piano. C’est une bonne introduction à la seconde ère du groupe. La chanson, douce, met en valeur la voix de la chanteuse de façon très agréable. « Do you ever wonder who took the light from our life? The life from our eyes? »
                   Très vite, cependant, le son de l’Elysée Montmartre apporte un retour forcé à la réalité. Difficile de savoir si Lynn chante faux ou si quelqu’un a déréglé tout le matériel pour rigoler. La saturation est à la limite du supportable et nous a empêché de profiter du concert comme nous aurions aimé le faire. Sur les titres les plus doux, comme Holy ou encore Same Soul, la justesse de sa voix est particulièrement difficile à apprécier, mais nous retrouvons un certain plaisir à écouter lors des passages plus rauques.  
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                   Néanmoins, nous avons pu passer de très bons moments sur certaines chansons (surtout celles du premier album que nous connaissions mieux). My House et Saint Patrick, notamment, figurent parmi les préférées des fans et cela s’entend. Le public reprend les paroles avec entrain, nous permettant d’oublier, l’espace d’un instant, les réserves que nous avions à l’égard du concert quelques minutes auparavant.
                   Nous n’avons pas été aussi impressionnées que prévu par les performances vocales de la chanteuse. Nous avons eu l’impression qu’une très grande fatigue pesait sur ses épaules. Cependant, force est de constater qu’elle est une musicienne complète. Durant tout le spectacle, elle saute d’un instrument à l’autre avec aisance, entre batterie, guitare, et piano. Mention spéciale pour le très beau duo de batterie qu’elle effectue avec Justin Nace. On sent bien que c’est le métier de Justin et non celui de Lynn, mais l’association des deux fait que nous passons tout de même un super moment.
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                   Le concert se termine avec No Mercy en rappel, notre chanson préférée du second album. Tous les fans reprennent le refrain et donnent ainsi une toute nouvelle dimension au titre. C’est l’une des chansons qui bouge le plus de l’album et c’est en dansant et en sautillant que notre concert se termine, finalement, sur une très bonne note.
                   Aux vues des conversations que nous avons eu à la sortie avec certains fans du groupe, le concert de PVRIS à l’Elysée Montmartre était très décevant de la part du groupe. Nous avons, en ce qui nous concerne, passé un bon moment mais n’avons pas été rassasiées. Il est vrai que leurs précédents concerts dans la capitale étaient plus entrainants. Nous attendions plus d’énergie, plus de justesse et peut être plus d’ambiance. La salle de concert y est sans aucun doute pour beaucoup mais il est difficile de la blâmer pour tout… Nous espérons revoir PVRIS pour une nouvelle édition de PVRIS in Paris dans un futur proche et, surtout, dans de meilleures conditions.
  [Setlist complète: Heaven, St. Patrick, Smoke, Half, Holy, You and I, Same Soul (Stripped Version), What's Wrong, Winter, Separate, Anyone Else, My House. Encore: No Mercy.]
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wewillpunkyou · 6 years
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Concert : Trash Boat à la Mécanique Ondulatoire (16 octobre 2017)
           Pour leur cinquième venue dans la capitale française, les anglais de Trash Boat se sont arrêtés à la Mécanique Ondulatoire. Après avoir ouvert pour ROAM et As it Is quelques années plus tôt, et plus récemment pour Beartooth et The Wonder Years l’année précédente, ils nous ont cette fois-ci offert un set complet en tête d’affiche que nous attendions avec impatience. Retrouvez notre interview avec Tobi ici en version originale, et ici en français.
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           Un concert comme ceux-là, c’est toujours une bonne partie de rigolade. Après avoir discuté avec Tobi Duncan (le chanteur) du futur du groupe, des tournées, du deuxième album à venir et d’autres discutions autour de leur musique, nous avons pu assister à un concert intime, pas complet, mais dont l’énergie du public présent a suffit à rendre le tout super vivant. Bien que nous regrettions l’absence de Broadside et de Like Pacific, groupe américain pour le premier et canadien pour le deuxième ayant ouvert les shows pour la tournée anglaise, nous nous sommes installées dans la salle dès l’ouverture des portes pour découvrir sur scène les groupes programmés sur la tournée européenne, et plus particulièrement sur la date française : Dess et WSTR. Sans vivre le meilleur moment de notre vie, nous avons tout de même passé un agréable moment en leur compagnie. Dess, un petit groupe français énergique, nous ont présentés des titres français dont nous tenons à souligner l’importance : nous adorons voir des petits groupes locaux chanter dans notre belle langue ! WSTR, quant à eux, ont interprété quelques chansons dont certaines de leur premier album, Red, Green or Inbetween, et bien que peu original et très générique musicalement parlant, leur set reste appréciable en live. Nous les retrouverons en première partie d’As It Is lors de leur concert à venir, le 5 mars prochain au Backstage by the Mill ! Et d’ailleurs, gardez un œil ouvert sur les réseaux sociaux de WWPY! pour avoir une chance de gagner vos places pour le concert !
           Les premières parties ayant terminé de chauffer la salle, nous attendons maintenant Trash Boat, composé de Tobi Duncan au micro, d’Oakley Moffatt à la batterie, de Dann Bostock et Ryan Hyslop aux guitares et de James Grayson à la basse. Autant préciser tout de suite que le groupe occupe une place très importante dans nos cœurs ; c’est ainsi un véritable challenge que de rester objectives sur cet article. Nous avons eu la chance de voir le groupe bien grandir ces dernières années ; passer de salles vides à des salles moins vides, mettre le feu sur scène aux festivals de Reading et de Slam Dunk ; et de finalement pouvoir les voir évoluer sur leur propre tournée, ça nous fait vraiment chaud au cœur ! Tobi sait que sa voix a gagné en puissance et qu’elle est meilleure aujourd’hui, qu’il a progressé grâce aux nombreuses tournées que Trash Boat a réalisées. « Je suis un bien meilleur chanteur maintenant que je ne l’étais il y a un an et demi, parce que on a joué tellement de concerts et j’ai chanté tous les jours, je me suis discipliné en tournée, ce que je ne fais pas quand je suis chez moi. Quand on était en Amérique on a joué quelque chose comme cinquante concerts sur huit semaines et j’ai chanté presque tous les jours, c’est un bon entrainement et maintenant ma voix est plus affinée ; donc [pour le prochain album] ça va être super. » Même si le son de la Mécanique Ondulatoire laissait un peu à désirer, nous l’avons ressenti dès les premières notes de Tring Quarry. Ce choix de chanson pour l’ouverture est logique. Dernier single en date, la chanson ouvre le concert en toute légèreté ; la foule saute au rythme des guitares et les sourires s’étirent tout naturellement. Le set se poursuit avec deux titres extraits des vieux EPs de Trash Boat. Perspective et Boneless plaisent aux fans de la première heure et permettent aux nouveaux arrivés de découvrir le groupe dans un son quelque peu plus brouillon, moins travaillé mais qui rend son charme souterrain aux musiciens.
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           S’il fallait se mettre d’accord sur le moment phare du spectacle, ce serait pour nous l’intensité et la puissance qui se ressent à l’écoute du titre Catharsis. Sur l’album studio comme en concert, c’est réellement la perle qui se démarque du reste. Emouvante, brutale, Catharsis reflète et résume l’album Nothing I Write You Can Change What You’ve Been Through à la perfection. Tobi nous dit : « Catharsis, je l’ai écrite après avoir écrit la majorité des chansons et les paroles étaient en quelque sorte un mélange de ce que reflètent tous les thèmes abordés sur l’album. Catharsis exprime ce que l’album veut dire pour moi. L’album est ma catharsis, et est cathartique pour d’autres personnes ; donc je résumais simplement mes sentiments, comment je m’identifie au contenu et à quel point écrire cet album a été cathartique pour moi. » Sans aucun doute, nous affirmons que cette chanson est cathartique pour nous aussi. Les émotions qu’elle dégage frappent là où ça fait réfléchir et ça fait un peu mal. Pourtant, ça soulage. On s’époumone ensemble « Cautious and optimistic ! Life fucks me up sometimes but I don’t want to miss it. I’m still wading through this bull shit and I meant it when I said it ‘life will eat you if you let it’ ». C’est le reflet parfait d’un album qui se veut optimiste tout en exprimant clairement que le fond est touché. Les paroles « Cautious and optimistic » nous font rebondir sur les propos du chanteur au sujet de la pochette de l’album ; « J’avais une idée pour le nom de l’album, je voulais l’appeler ‘Cautiously Optimistic’. On ne l’a pas fait au final parce que ça ne sonne pas vraiment bien. Mais, ce sont des mots qui ont traversé mon esprit de nombreuses fois. Et avoir les doigts croisés ça représente l’optimisme, qui fond avec la flamme, tu vois ce que je veux dire ? Tu restes optimiste même quand tout s’effondre. »
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             Le concert se poursuit avec d’autres chansons abordant des thèmes encore plus sombres et tout aussi personnels les uns que les autres: la douloureuse How Selfish I Seem, écrite la veille de son enregistrement. Une autre ancienne : Gnarmalade. Un des singles : Eleven. Et puis Brave Face, qui touche à la famille et qui appuie sur les cordes sensibles de l’absence paternelle. Puis vient l’heure de se dire au revoir. Trash Boat s’attaquent à leur dernier morceau : Strangers. C’est l’un de ses morceaux où se succèdent toujours sur scène des personnes différentes, pour avoir la chance d’hurler aux côtés des musiciens la partie originellement chantée par Dan Campbell ; « But you and I keep spinning in the same waaaay! ». On a déjà vu plusieurs starlettes partager le micro avec Tobi ! Parmi elles, Patty Walters, qui nous a d’ailleurs déjà confié que les accords étaient trop aigus pour lui ; Soupy en personne, et même un jour le père de Ryan. Une légende. Tobi nous dit qu’il a même invité sa mère sur scène, à New-York, mais qu’elle s’est défilée au dernier moment. Cette fois-çi, c’est tout logiquement le chanteur de WSTR qui grimpe sur scène et s’empare du micro pour terminer le concert sur une belle note. Bref, Trash Boat en live c’est une ambiance saine et rassurante, où on accorde une importance phare au fait d’être soi-même.
  [Setlist complète : Tring Quarry, Perspective, Boneless, Second Wind, Pangea, Catharsis, Things we leave Behind, Guise Of A Mother, How Selfish I Seem, Gnarmalade, Eleven, You Know, You Know, You Know, Brave Face, Strangers.]
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wewillpunkyou · 7 years
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Concert : Anna Of The North au Pop Up du Label (20 octobre 2017)
           C’est sur la minuscule scène du Pop Up du Label qu’Anna of the North, composé de la norvégienne Anna Lotterud et du néo-zélandais Brady Daniell-Smith, viennent nous présenter leur premier album, Lovers. On est vendredi soir et alors que j’arrive dans la salle vers 20h30, il y fait déjà tellement chaud que je suis obligée de retirer les milles et unes couches de vêtements infligées par ce mois d’octobre glacial. Je me rappelle alors que j’ai oublié de prévenir Anna que le Pop Up du Label était un véritable four. En effet, j’ai eu l’occasion de la rencontrer dans l’après-midi même dans le cadre d’une interview. J’y ai découvert une Anna presque timide, enroulée dans ses pulls et ses écharpes, bien loin de l’image que je me faisais de la chanteuse. Vous pouvez retrouver l’intégralité de l’interview en version originale ici et sa retranscription en français ici. 
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             Sur papier, on pourrait presque croire qu’Anna of The North est ENCORE un autre groupe d’électropop / d’indie pop composé d’une chanteuse (qui plus est norvégienne, on sait tous à quel point la pop scandinave séduit en ce moment) et d’un gars derrière les machines, qui produit les instrus. Mais non : ce n’est absolument pas l’image qu’Anna souhaite renvoyer. Elle l’affirme haut et fort : Anna of The North n’est juste pas un groupe de pop comme les autres. Quand je lui demande si elle se sent intégrée dans la scène pop, elle me répond qu’elle ne met « pas vraiment Anna of The North dans une case. ». En effet, s’il y a bien une chose qu’Anna ne veut pas, c’est de renvoyer cette image toute lisse de la parfaite artiste pop « je ne veux pas être une princesse de la pop », me dit-elle. Anna of The North, c’est donc une balance entre un esthétique contrôlé et un côté plus brut. Anna n’a pas peur de montrer ses défauts et d’être elle-même à 100% : « J’adore quand quelque chose ne va pas comme prévu car c’est ainsi que l’on peut se rendre compte qu’on est juste des humains. (…) Je ne veux pas me dire « parce que je fais de la pop, je dois me mettre en maillot de bain », c’est cool d’être soi-même et d’avoir des défauts. ». Cependant, pour l’ex graphiste, créer un univers visuel a toujours eu une place importante dans son processus artistique : « On n’a jamais eu de réunion pour décider ce que l’on allait faire. C’est juste arrivé. Mais je crois que pour moi, ça a toujours été très important de tout faire avec style. ».
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             Pas de première partie pour Anna of The North ce soir. La scène est déjà prête, et du deuxième rang j’aperçois un instrument un peu bizarre, sur la gauche, en forme de spirale qui pique ma curiosité. Les baffes passent des chansons de Banks, Dagny, Sigrid et autres artistes pop dans l’optique de nous faire patienter un peu. D’ailleurs, quand je fais remarquer à Anna qu’elle n’a jamais collaboré avec ce genre de chanteuses, elle confie : « Je pense qu’il y aura plus de collaborations sur le prochain album. » Histoire à suivre de très près, donc !
             Ce n’est qu’à 21h30 que le groupe monte sur scène (ou plutôt se fraie un passage parmi la foule pour y accéder). Ils débutent avec Oslo, sortie courant 2017, qui ne figure pas dans l’album. Anna porte un ensemble oversized rouge. Ce qui me frappe immédiatement, c’est sa présence sur scène. Dès la première chanson, je reconnais à peine la jeune femme que j’ai rencontré en interview plus tôt dans la journée. Elle chante, danse, traverse la scène, communique et implique son public, qu’elle regarde droit dans les yeux. Elle semble sincèrement heureuse d’être là. Je note particulièrement Money, ma chanson préférée de l’album qui parle d'une relation amoureuse intéressée (« open your eyes my love, she's not the one for you, just wants one thing from you, your money ») dont la version live ne m’a absolument pas déçue.
             Lorsqu’elle interprète Lovers, la norvégienne descend même dans la foule pour s’y mêler. Elle nous demande de danser avec elle et de l’accompagner en chantant les paroles, ce que son public parisien prend grand plaisir à faire. Il faut avouer que le Pop Up du Label offre aux artistes une proximité avec leur public plutôt inédite.
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             Alors que le concert se termine avec Fire sur les coups de 22h15 , personne n’a réellement envie que ce soit la fin… Et encore moins Anna et Brady, qui se lancent dans une version acoustique absolument phénoménale de Baby. Avec comme seul accompagnement la guitare électrique du néo-zélandais, nous avons la possibilité d’entendre mieux la voix d’Anna, qui, comme en version studio, avait semblé plutôt secondaire tout au long du concert, un peu enfouie sous la musique. Le concert prend un tout autre tournant, Brady accompagne Anna au chant alors qu’elle nous demande de reprendre en cœur les « don’t fight it, baby hold tight » et on assiste à un renouveau de leur single, version reggae, totalement improvisé.
             Je comprends alors pourquoi Anna avait insisté dans l’après-midi sur le fait qu’elle n’aimait pas mettre Anna of The North dans la case « pop ». En effet, et ils l’ont bien prouvé ce soir, Anna of The North n’est pas du tout juste un autre groupe pop comme les autres et si Anna n’est pas une princesse de la scène pop, elle était définitivement la reine de la scène du Pop Up en ce vendredi soir.
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wewillpunkyou · 6 years
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Festival : Galaxy Camp à l’Essigfabrik (Cologne - le 19 mai 2018)
Pas d’édition du Longlive Rockfest à Lyon cette année, alors pour consoler mon cœur et recevoir ma dose de festival pop punk annuelle pré-été, je me suis rendue à Cologne avec quelques bons copains, ce samedi 19 mai, pour la première édition du Galaxy Camp festival ! Au programme de la journée : huit groupes se succédant dès 17h sur la scène de l’Essigfabrik. L’Allemagne est réputée pour savoir comment échauffer les foules et s'amuser en concert et croyez-moi, ils ont rendu hommage à leur réputation. 
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C’est Stand Atlantic qui ouvrent les festivités, une petite heure après l’ouverture des portes et devant un public déjà bien excité, qui frétille d’impatience et prêt à se déchainer. Les australiens de Stand Atlantic ont ouvert la tournée de ROAM en Europe lors de leur précédent passage, mais ne se sont pas arrêtés à Paris. C’est ainsi la première fois que je les voyais en live et je dois reconnaître que c’était une agréable surprise ! Dès la première chanson, Coffee At Midnight, il se passe quelque chose dans le public qui me donne envie de déménager immédiatement et de ne faire que des concerts en Allemagne. Les fans donnent tout ce qu’ils ont et semblent vraiment heureux d’être là, de partager ce moment et d’échanger. Avec huit groupes programmés on aurait pu s’attendre à ce que chacun ne regarde que ceux qui les intéressent. Pourtant, ceux qui ne semblent pas connaître le groupe participent avec plaisir en hochant la tête, en rattrapant les crowdsurfers, en s'élançant dans les circle pits et en tapant des mains en rythme lorsque les musiciens montrent l’exemple sur scène. La réponse du public réchauffe vraiment le cœur et le groupe a l’air de s’éclater !
Woes sont les prochains sur scène. Ils débarquent d’Écosse, donc d’un peu moins loin que les premiers mais semblent pourtant plus étrangers au public. Je ne les connaissais pas du tout moi-même mais ils semblent déterminés à se faire entendre et à conquérir les foules. Quelques jours après la sortie de leur dernier EP Self Help, faisant suite au premier EP Woes, ils se donnent à 110% d’énergie sur scène. Quitte à en faire un peu trop même parfois, mais au moins ils s’amusent bien et ça se voit. Be Alone est le titre que je vous conseille d’écouter car c’est celui qui m’a le plus plu lors de ma réécoute du groupe !
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À 18h10, c’est finalement au tour de Broadside d’envahir l’espace. Ça fait déjà quelques mois que j’attends avec impatience de les découvrir en live et je dois dire que ça valait largement le coup d’attendre. La sortie de leur deuxième album Paradise en 2017 a été l’un des moments phares de mon année musicale, et particulièrement Laps Around A Picture Frame, qui figurait dans mon top 10 de chansons préférées de l’année dernière. C’est une chanson qui me tient énormément à cœur, de part ses paroles évidemment, mais aussi car elle offre une alternance parfaite entre les voix des 3 chanteurs sur scène, Dorian Cooke, Oliver Baxxter et Pat Diaz. Une nouvelle partie chantée par Oliver vient s’ajouter en guise d’introduction à la chanson, et dans le public, on sent que les fans les suivent de près car plusieurs voix chantent en cœur cette partie non officielle. Là encore, c’est un set un peu court que Broadside nous offrent, mais tous leurs plus gros succès figurent sur la setlist et la foule suit bien. Ils terminent par Coffee Talk, issue de leur premier album Old Bones, avant de laisser la place à Can’t Swim. 
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Il s’est passé près d’une année et demie depuis que j’ai découvert Can’t Swim en première partie de la tournée européenne de Boston Manor, et beaucoup de choses ont changées depuis. Les américains ont modifiée leur formation : l’ancien batteur Danny Rico est désormais placé comme troisième guitare au devant de la scène, et c’est une femme, Andrea Morgan qui a repris sa place à la batterie. La voix de Chris LoPorto est l’une de mes préférées sur terre, grave, entrainante, originale et elle apporte une touche vraiment plaisante à l’ambiance générale. Signés chez Pure Noise Records, ils ont connu un succès rapide et presque instantané qui leur a permis de sortir un album très vite. Fail You Again est une petite merveille que je vous conseille à tous. Et si vous avez l’occasion de voir les américains en live, n’hésitez pas ! C’est franchement beau, musicalement prenant et accessible. Sans aucun doute l’une de mes performance favorite de cette journée de festival.
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Avec un petit quart d’heure de récupération seulement entre chaque set, et à cause de la chaleur étouffante régnant à l’intérieur de la salle, nous avons choisi de rester dehors pendant le set de WSTR. Leur musique était cependant agréable à écouter de l'extérieur et les quelques personnes sorties prendre l’air à la fin, dégoulinantes de sueur, me laissent penser que leur set était tout aussi amusant et énergétique que ceux des autres groupes présents ce soir. À nouveau prêts à crier, mosher, slamer et autres rigolades, mon petit groupe et moi-même nous sommes redirigés vers la scène de l’Essigfabrik pour admirer Trash Boat, l’un des sets que j’attendais le plus. Trash Boat est l’un de mes groupes préférés et je les défendrai toujours corps et âme sans beaucoup d’objectivité, mais honnêtement ? C’était D-I-N-G-U-E. Tobi Duncan et sa bande ont déchainé la foule et ça me redonne beaucoup, beaucoup d’espoir pour leur futur. S’ils ne remplissent pas vraiment les salles à Paris et ne semblent pas toujours convaincre la totalité du public, à Cologne, c’est tout le contraire. Ils dégagent une énergie folle, tout le monde hurle les paroles, et même celles de leur nouvelle chanson, Shade, sortie à peine une semaine plus tôt. Catharsis est toujours présente sur leur setlist, même pour un petit set de festival et ça me convient totalement. Ils enchaînent les chansons issues du premier album Nothing I Write You Can Change What You’ve Through avant de terminer, comme à leur habitude, par Strangers, lors de laquelle un invité surprise fait toujours apparition sur scène pour chanter avec le groupe la partie originale de Dan Campbell. Cette fois-ci, c’est Dorian Cooke, guitariste et deuxième voix de Broadside, qui se précipite sur scène et ça fonctionne bien !  Tobi se jette dans le public pour finir la chanson, et le groupe repart en me laissant absolument émerveillée. Ces quelques minutes m’ont donné vraiment très, très, (très!!!) envie de découvrir le nouvel album dès que possible. Ce deuxième opus, Crown Shyness, sera disponible le 20 juillet !
Après une nouvelle petite pause de 20 minutes passée à l’extérieur à débattre du meilleur set de la journée jusqu’à présent, nous sommes de retour dans la salle, cette fois-ci devant Knuckle Puck. Les américains ont un peu plus de temps que les autres, 40 minutes, pour nous présenter quelques chansons de leur incroyable discographie. Sans surprise, on retrouve des chansons issues de leur dernière sortie, Shapeshifter, ainsi que de leur premier album Copacetic, mais aussi plusieurs morceaux provenant de vieux EP. Entre plusieurs jolis discours sur l’importance d’être unis pour un monde meilleur et quelques mots obscènes adressés à Donald Trump, Knuckle Puck enchaînent ainsi plusieurs titres particulièrement émouvant. J’offre ma mention spéciale à But Why Would You Care?, très adaptée à la présentation live. Untitled est également l’une de mes favorite mais l’énorme partie instrumentale qui habite la version studio est écourtée en live et c’est bien dommage. Le seul mauvais point à retenir de ce concert, c’est l’affreux petit bonhomme du staff qui a passé la totalité du concert à pousser tous les crowdsurfers de scène dès qu’ils y posaient les pieds, sans leur laisser le temps d'atterrir correctement et de regarder où ils pouvaient sauter sans se blesser et sans gêner. En dehors de ça, c’était une performance qui mérite un bon gros 10/10 et qui contribue à amplifier mon amour pour les groupes de la scène, leurs paroles, leurs douces mélodies et à fortifier les liens de cette jolie communauté.
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Puis enfin, sur les coups de 22h, la tête d’affiche State Champs fait son apparition. Le public allemand ne déçoit définitivement pas. State Champs ouvrent avec All You Are Is History, puis enchainent leurs tubes que la foule connaît sur le bout des doigts. Là encore, même leurs toutes nouvelles chansons sont reprises par les fans et donnent envie de découvrir le reste de l’album. Dead and Gone, est la première nouvelle interprétée, puis c’est Crystal Ball que le groupe performe ensuite. Ce titre, précédé d’une introduction parlée d’une petite minute, permet aux gens de souffler un peu avant de se défouler à nouveau sur l’un des titres le plus apprécié des américains : Remedy ! La chaleur continue d’augmenter dans la petite salle de concert mais les fans ne faiblissent pas. Après une cinquantaine de minute de show, la journée touche à sa fin et State Champs quittent la scène avec deux dernières merveilles : Critical, et pour se quitter en beauté, Secrets.
Cette journée de festival était ainsi la parfaite occasion de s’échauffer pour la semaine qui nous attend chez We Will Punk You!; car on se fait plaisir en mai ! On vous parlera tout bientôt du concert de State Champs/Knuckle Puck/Stand Atlantic à la Maroquinerie le 23/05, puis de celui de Trash Boat/Can’t Swim/Broadside au Backstage by the Mill le 24/05 parallèlement à celui de Sleeping With Sirens/Chapel/Chase Atlantic ce même jour à la Machine du Moulin Rouge.
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wewillpunkyou · 6 years
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Concert : As It Is + WSTR + Courage My Love + Grayscale au Backstage By The Mill (Paris - 05 mars 2018)
    Déjà de retour ! Après avoir ouvert les concerts sur la tournée européenne de Neck Deep à Paris et Toulouse en fin d’année dernière, ceux de State Champs plus tôt en 2017, et après un passage fructueux au Longlive Rockfest à Lyon, As It Is nous ont fait le plaisir de revenir sur la scène parisienne en 2018 et ont choisi le Backstage pour présenter le set du Okay era tour. Les anglais ne nous ont jamais déçues et cette fois ci n’était pas une exception. Accompagnés de WSTR et de Courage My Love, ils ont également offert à Grayscale l’opportunité de se produire en Europe pour la première fois.
C’est environ vers 19h que le concert commence. Tout droit venus de Philadelphie, les américains de Grayscale nous ont laissé une forte impression pour leur première fois à Paris. Nous les attendions avec impatience de notre côté de l’Atlantique (wink à leur chanson Atlantic) et ils nous ont confiés être agréablement surpris par la réponse des fans ici. Ayant déjà tourné en Amérique avec As It Is auparavant, il paraît normal qu’ils aient déjà récupéré certains de leurs fans. Avec quatre groupes à l’affiche, il était compliqué d’accorder plus de 25 minutes au premier groupe sur scène. C’est donc un set de six petites chansons qu’ils nous ont présenté, dont cinq d’entre elles sont extraites de leur premier album Adornment, dont nous vous parlons plus en détails ici. Dès leur arrivée sur scène, les quelques fans arrivés à l’heure pour ne pas les rater se mettent à chanter les premières lignes de Mum: “I saw you in my sleep last night, chasing after me, riding my first bike!” et l’ambiance s’échauffe rapidement. Le groupe enchaîne avec le premier single d’Adornment, Atlantic, que plus de monde semble connaître; et sur cette piste, le rythme de la batterie qui nous donnait déjà envie d’air drum sur la version studio est encore plus satisfaisant à écouter en live. Collin Walsh, le chanteur, s’empare d’un drapeau français offert par une fan et le pose sur son pieds de micro avant d'entamer Beautiful Things, l’une des plus chansons les émouvantes d’un point de vue aussi bien matériel qu’artistique. Et ce, notamment à la fin où quelques personnes reprennent doucement en choeur les dernières lignes de la chanson; “If only I could change the world you view, and all along, the devil’s dealt cards to you, cast you out into ocean blue”. On espérait un peu voir Grayscale interpréter Come Undone, deuxième piste d’Adornment dans laquelle Patty Walters, frontman d’As It Is fait son apparition. Ce ne sera malheureusement pas le cas, probablement à cause du gros rhume de Patty, puisqu’ils l’ont chantée sur la majorité des autres dates de la tournée.. C’est sur Fever Dream que le groupe termine son set, et le sourire aux lèvres, ils quittent la scène en nous donnant envie de les revoir très vite.
[Setlist complète: Mum, Atlantic, Let It Rain, Beautiful Things, Palette, Fever Dream.]
     Courage My Love sont les prochains sur scène. CML, c’est deux jumelles: une femme à la batterie, une femme à la guitare et un bassiste complètement barré. Ouvrant leur set sur Animal Heart, les canadiens nous ont fait danser et sauter sans pause pendant les trente minutes qui leur étaient consacrées. Même sans connaître, c’est entraînant et persuasif. Les voix séductrices des deux chanteuses, Mercedes et Phoenix, nous poussent à répéter en rythme les quelques paroles que nous arrivons à reprendre; “Can you feeeel my aaaaanimal heart!”. Dans les aigus, le son de la salle sature un peu par moment mais ce n’est rien qui nous empêche de continuer à profiter. Ils enchainent avec Love Hurts, qui donne particulièrement envie de se défouler aussi. Nous reconnaissons quelques autres titres, Need Someone, et puis Stereo pour la fin; ce qui nous donne envie de nous pencher un peu plus sur le groupe à l’avenir.
[Setlist incomplète: Animal Heart, Love Hurts, Need Someone, Stereo.]
    Grosse tournée donc, pour le Okay tour d’As Is It, puisqu’avant leur passage, un troisième groupe se presse sur scène. Ce sont cette fois-ci les anglais de WSTR (à prononcer Waster) qui prennent possession de l’espace. Plus rythmé, plus agressif, le set des anglais nous plonge dès l’ouverture dans une ambiance  pop-punk, qui, bien que très générique, suffit à faire hocher les têtes dans le public. Rapidement, l’ambiance se transforme un peu et les premiers circle pits de la soirée apparaissent. Trois ou quatre chansons plus tard, c’est même un wall of death qui s'érige au centre du backstage malgré quelques premiers rangs de fans bien accrochés à la scène. Il faut admettre que nous avons été surpris par la tournure du set. Les ayant vu quelques mois plus tôt ouvrir les festivités pour le concert de Trash Boat à la Mécanique Ondulatoire, nous en avions gardé une impression très bof, voire plutôt mauvaise. Ce coup ci, c’était plutôt agréable et nous en sommes sorties moins hostiles à l’idée d’aller redécouvrir leur musique en studio. Comme quoi, une salle, une ambiance, un état d’esprit… il en faut peu pour permettre la réconciliation.
[Setlist complète: Featherweight, Footprints, Fair Weather, Gobshite, Nail The Casket, South Drive, Graveyard Shift, Eastbound & Down, Lonely Smiles.]
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     As It Is arrivent enfin sur scène aux alentours de 21h15, sous les hurlements habituels de fans qui leur sont réservés. Dans le public, beaucoup de visages familiers que nous avions déjà croisés lors de leurs précédentes venues, preuve que les anglais ont une fanbase bien ancrée. D’ailleurs, ça se ressent bien dès le début et ce, jusqu’à la dernière chanson interprétée. Le groupe commence avec Hey Rachel, puis enchaîne avec deux autres chansons de leur album okay.: Patchwork Love et Pretty Little Distance.
 “We’re gonna sing two old songs if it’s okay with you” s’exclame Patty avec son habituelle voix théâtrale et son accent anglais prononcé. Avec l’approbation vive du public, c’est donc l’agréable mélodie de Concrete puis de Cheap Shots & Setbacks qui nous glisse dans les oreilles avant qu’As It Is se lancent dans leur duo terrible. Nous vous en parlions déjà lors de leur dernier passage en France avec Neck Deep, le duo terrible, c’est l'enchaînement déchirant No Way Out / Soap. Plus d’un an après la sortie de l’album, ce sont toujours nos deux préférées à la fois en live et en studio. Un circle pit se forme pour No Way Out et tiendra près de toute la chanson sans faiblir; puis Ben et Patty se donnent la réplique sur Soap avec la même intensité qu’à l’habitude. Le frontman s’écroule au sol à la fin de son couplet “You're a craving that I can't forget, some days I'd rather die than let this end“, et cela fait toujours son petit effet: la foule hurle dramatiquement.
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Patty nous annonce très vite au début du set qu’il est tombé malade, et cela s’entend assez dans sa voix car chanter avec le nez bouché, ce n’est pas si simple. Pour cette raison, le set sera bien écourté. Ce sont donc seize chansons qui seront interprétées ce soir là au lieu des dix-neuf prévues initialement dans le set européen. Bitter Broken Me, Often et Still Remembering ont ainsi été écartées. C’est pour autant sans grande importance puisque la bonne humeur reste présente tout le long du set, entre les anciennes chansons et celles du deuxième album. Les voir en tête d’affiche permet d’assister à un set plus long et donc d’apprécier sur scène des chansons moins populaires, abandonnées depuis longtemps ou mises de côté au profit des singles lors des premières parties ou festivals. On compte par exemple, Winter’s Weather, Speak Soft, Curtains Close ou encore Austen, très jolie chanson écrite par Ben au sujet de son grand-père.
 As It Is ont la particularité de rendre l’espace sûr et rassurant pour les personnes qui le partagent avec eux. En leur présence, on se sent en sécurité, comme si une épaisse couche de protection venait nous recouvrir la peau. Juste avant la performance d’Until I Return, les instruments se calment et Patty prend la parole pour tenir un discours émouvant. Après sa classique blague “Oh c’est rigolo! On joue à Paris et on est pas sur un bateau pour une fois!” (Cf. les concerts au Petit Bain, au Batofar, etc.), le chanteur retrouve un ton plus sérieux pour parler d’okay. et de la nouvelle ère à venir. Le groupe a hâte de nous présenter leur troisième opus mais ils savent aussi à quel point leur deuxième album est important pour les fans et à quel point ça fait du bien de parler de santé mentale avec eux dans ce si bel esprit de communauté. Nous en avions parlé avec Ben et Patty, dans une interview au Longlive Rockfest que vous pouvez retrouver ici. Pour l’heure, les copains d’As It Is sont reconnaissants et remplis de gratitude envers leurs fans pour la réponse incroyable qu’ils ont reçu avec okay.. C’est donc avec beaucoup de sincérité qu’ils interprètent la chanson et l’émotion se ressent bien lorsque tout le monde chante en coeur le joli refrain plein d’espoir “You can't keep me sane when I'm out of sight, I still lose my way from time to time. You can't keep me sane when I'm out of sight,I promise I'll fight but I can't promise that I'll be fine”.
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 “This will be our last song”, nous prévient Patty au moment où les premières notes de Can’t Save Myself résonnent. Mais c’est sans compter sur le rappel, qui arrive seulement quelques minutes plus tard. As It Is terminent avec Okay (chanson au même titre que l’album) qu’ils avaient pour habitude de chanter en ouverture des concerts. Puis c’est finalement avec la célèbre Dial Tones qu’ils clôturent la soirée. Comme souvent dans nos petites salles parisiennes, la foule s’emballe et commence à grimper sur la scène, envahissant l'espace des musiciens pour terminer la chanson avec eux et finir sur une bonne note. C’est toujours un plaisir de voir les anglais dans la capitale et nous avons vraiment hâte de voir ce qu’ils nous réservent avec leur troisième album !
[Setlist complète: Hey Rachel, Patchwork Love, Pretty Little Distance, Concrete, Cheap Shots & Setbacks, No Way Out, Soap, Speak Soft, Sorry, Winter's Weather, Curtains Close, Until I Return, Austen, Can't Save Myself. Encore: Okay, Dial Tones.]
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