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#psittacisme
malibuzz · 3 months
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Le psittacisme inquiétant du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga dans l’émission " Mali Kura Taa sira" : Assimi doit trancher, il y va de l'intérêt supérieur du Mali et des Maliens !
Soit il fait confiance à son PM, Choguel Kokalla Maiga auquel cas, il doit lui laisser la main pour réellement coordonner l’action gouvernementale, impulser une dynamique nouvelle avec une vision réaliste et claire, mais surtout avec une équipe renouvelée aux compétences avérées. Soit il confie l’attelage et l’animation d’une nouvelle équipe à une autre personne, aux compétences insoupçonnées,…
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Si vous voulez piger là où commence l’aliénation, ouvrez vos esgourdes, faites cas des expressions à la mode, par exemple le terme "lunaire" employé à tort et à travers, objet d’un psittacisme effréné. Le langage avant de signifier quelque chose signifie d’abord pour quelqu’un.
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pierre-hector · 2 months
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La gnose contemporaine, par Christian Lagrave
Christian Lagrave nous présente un panorama historique (non exhaustif) des auteurs gnostiques, des mouvements et enchevêtrements gnostiques dont par exemple le New Age est issu, des concepts et termes gnostiques repris aujourd'hui par nombre d'influenceurs des réseaux sociaux via les chaînes de coaching, de développement personnel et autres, par psittacisme et par ignorance.
‣ Chaîne Youtube « Alesxandre Lebreton », « Les dangers de la Gnose contemporaine, par Christian Lagrave (gnosticisme) », pub. 4 oct. 2017, https://www.youtube.com/watch?v=Ncgzy4GF5Mk (cons. 25 avr. 2024).
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lpdhmm · 2 years
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Prométhée perdu dans la contemplation du feu // Une femme portant de l'eau à Prométhée. [PENSÉES ÉPARSES] - 01 - Part.1
Par quelle amère dérision Prométhée se débattant retrouve à chaque tintement De ses fers, en radieux rayons Le Feu qui l'a perdu ? Un codex eût mieux représenté la connaissance : une tablette de cire l'enseignement : un python la clairvoyance. Pourtant Prométhée porte le feu. Je me plaît à penser que le feu n'est pas le savoir - mais la quête de savoir. Il fallait au moins un phénomène qui englobe indifféremment la lampe, le foyer et l’incendie comme image de la curiosité : car le savoir, dans son principe et son contenu, se reconnaît à la fascination qu’il inspire. Le Faerie Queene de Spenser fait de Méduse le visage de la curiosité, irrépressible et indissociable de sa peine ; qui veut en vérifier la laideur est pétrifié. La beauté de la Gorgone ne sera ironiquement jamais aussi envoûtante que sa laideur, captivant le curieux comme la flamme le papillon. La fascination que je décris repose sur l’association de l’attraction et de la répulsion ; « Il faut en effet que l’horrible Méduse soit excellemment belle pour que sa vue suscite la stupeur. […] À la fois agent et patient de la métamorphose, belle devenue horrible sans cesser d’être belle, plus belle encore d’être horrible ».
Le paradoxe n’a pas manqué de travailler les sociétés humaines.
Il est amusant de voir que la curiosité – indifféremment  dans les sphères intellectuelles et les imaginaires collectifs – est associée à l’élévation, à la dégradation, à la transgression. Évidente depuis la Renaissance, la valorisation européenne du savoir comme vecteur du progrès scientifique et humain, du renouveau technologique plonge ses racine dans un héritage académique antique et médiéval profondément ancrées. Pourtant, la curiosité en elle-même à longtemps été culpabilisée en Occident : impliquant une séparation ou une limite entre différentes quête de savoir dont l’utilité et la légitimité diffère. Ainsi la rigoureuse méthode scientifique dont Alhazen posa les bases donna aux modernes la perception de la curiosité comme hygiène de la science, la dialectique devant faire le tri des idées et des méthodes dans un exercice sain de la raison. Première grande aventure académique de la chrétienté, l’université de Paris est ainsi contemporaine de St Thomas d’Aquin qui dissocie appétence pour les enseignements légitimes, reconnus par amour du savoir pour lui-même et le bien qu’il amène, de la « curiosité »  : assimilée souvent à un savoir passif accumulé par psittacisme ou pour être étalé, à un intérêt douteux pour l’interdit et le morbide, des ruses et astuces apprises en vue de nuire. Dans cette même logique, ses travaux décrivent la libido sciendi comme une concupiscence qui rappelle et dépasse l’appétence de la chair et du pouvoir en inspirant des passions créatrices et destructrices traditionnellement associée à Dieu – l’en dépossédant de fait. Toute encadrée et institutionnalisée qu’elle soit, la curiosité demeure liée au crime. Qu’il s’agisse du vol de Prométhée, du mensonge d’Adam et Eve, de la tromperie de Tantale, le voyeurisme de Gygès ou de la désobéissance de Pandore, on y retrouve la vantardise, le sensationnalisme, le machiavélisme, l’impétuosité, la perversion, la prétention de s’élever au delà de sa condition. Le crime est ici à interpréter comme transgression, liée souvent à la  remise en question lieux communs et des autorités, fussent t-elles politiques, religieuses, intellectuelles – le Prométhée d’Eschyle se révolte contre un Zeus despotique et lésé ; et nous n’ignorons pas le choc produit par les nouvelles idées – héliocentrisme, découverte de la perspective, invention de la poudre et du fusil, maîtrise de électricité… . La culpabilisation de la curiosité se base sur plusieurs transgressions : Partant de l’irrévérence du curieux cherchant lui-même ses réponses loin des sentiers battus, on retrouve vite le blâme d’un intérêt douteux, ou qui s’accomplit par des moyens moralement répréhensibles. Nous touchons avec ce dernier point à l’approche morale de la curiosité : la quête de savoir justifie t-elle qu’on emploie tous les moyens ? Pensons par exemples qu’il était illégal pour les plasticiens de la Renaissance d’examiner des cadavres dans leurs études anatomiques – pratique fréquente pourtant -. Plus récemment : beaucoup d’information sur les limites du corps humains aujourd’hui largement utilisées en médecine furent découvertes lors des massacres des Chinois qui accompagnèrent l’expansion nippone de 36-45. On comprend alors que les mythes distinguent si peu la curiosité de la peine qu’elle cause – qu’elle soit une punition indépendante ou une corollaire naturelle du délit. Je suis frappée par la proximité dans les mythes entre acquisition du savoir et dégradation. Adam et Eve chassés de l’Éden, Pandore délivrant les maux de ce monde, Prométhée dont le vol fait régresser le genre humain de l’âge d’or à l’âge de fer. Dans les cas cité, la marche de l’Humanité s’accompagne d’un avilissement moral. La nostalgie des âges d’or et paradis perdus étant ancienne, je suis plutôt portée à croire qu’il s’agit d’une valorisation de l’innocence - littérale – qu’induirait l’ignorance, similaire à ce que théorisera des siècles plus tard Rousseau. Ou alors, mais de façon similaire, la rudesse des modes de vie les plus reculés étaient censés garantir la valeur des Hommes – courage et sens du sacrifie pour le groupe, tempérance et contrôle de soi, solidarité dans la communauté notamment – sans quoi ni l’individu ni la chefferie n’auraient pu survivre. A l’inverse, le confort contemporain aurait amolli, voire abâtardi le genre humain se détournant vers les petits plaisirs futiles et bas que lui permette la facilité.  Notons pour nuancer et appuyer la chose que le Prométhée Enchaîné d’Eschyle, qui fait du personnage éponyme un héros double portant le savoir aux Hommes et la sagesse aux dieux, s’inscrit dans un contexte d’essor scientifique et d’optimisme pour l’avenir. L’ambivalence de la quête de savoir tiens aussi au risque qu’il représente. Risque pour les intellectuels et chercheurs déjà : l’intimidation suscitée par les problèmes restés longtemps insolubles est le symptôme le plus apparent d’une peur de l’impensable. La découverte d’un savoir pouvant exposer les failles d’un paradigme, d’un schéma de pensée où se fonderait le raisonnement entier du sujet. Comprenez : Il ne s’agit pas tant de la pression exercée par des institutions, autorités extérieures ou une peur d’être incompris et désapprouvés par ses pairs, mais par une peur individuelle, culturelle et instinctive du chercheur qui contemple la potentielle réfutation des axiomes de sa pensée et de sa civilisation. Ainsi par exemple, le Xvème siècle rejette sans nuance l’athéisme : les théologues ne peuvent simplement pas concevoir qu’on puisse ne pas croire en une quelconque entité divine, et le mot « athée »,s’il existe, n’est rattachée à aucun sens ni aucune figure précise. Ainsi Ulysse sera qualifié d’athée ; or il ne réfute pas l’existence des dieux grecs, mais affirment qu’ils ne méritent pas qu’on les adore et que l’Homme se suffit. Les docteurs du siècle suivant en revanche, s’ils la désapprouvent, admettent l’existence d’une croyance en la non-existence de Dieu. C’est donc le risque de défaire un système apparemment complet, cohérent, stable, confortable surtout, sans être capable de le rebâtir derrière. La déférence ou du moins le respect inspirés par les intellectuels et les grandes figures ayant façonnée cette civilisation n’est pas sans influence.
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leecouchette · 3 years
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La pensée paresseuse consiste à se laisser embarquer : on récite, on arrête de penser. On se conforme à des gens qu'on apprécie pour ne pas les blesser, puis [hop] on se lance dans le langage des perroquets, on répète des slogans [psittacisme]. Cela consiste à répéter des textes entiers en lesquels on croit sans les avoir analysés.
Boris Cyrulnik, conférence 2021 : pourquoi dire non, langage totalitaire et résistance
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dipl-dolm-blog · 7 years
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Sans compréhension il ne peut y avoir interprétation, il n'y a que psittacisme.
Seleskovitch, Danica/Lederer, Marianne (2014) Interpréter pour traduire. p. 313.
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kotkotkoten · 7 years
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psittacisme
psittacisme \psi.ta.sism\ masculin
(Didactique) Disposition d’esprit qui consiste à répéter les paroles d’autrui à la façon des perroquets.
(Par extension) Action consistant, pour des élèves, à se borner à plaquer dans leurs devoirs, des citations en grand nombre et parfois sans rapport avec l'idée développée ou le sujet proposé.
(Médecine) Trouble de langage, proche de l'écholalie et de la stéréotypie, qui consiste à répéter des phrases sans les comprendre ni chercher à les comprendre.
[…], il appartient à l'homme d'établir discursivement l'existence (An sit) de l'objet de sa foi et de chercher à parvenir à l'intelligence des termes qui l'expriment, s'il veut éviter de tomber dans un pur psittacisme, de réduire la révélation à un flatus vocis, à une simple verborum prolatio. — (Louis Rougier, Histoire d'une faillite philosophique: la Scolastique, 1925, éd.1966)
[…]: bien qu'ils ne soient pas des perroquets, ses élèves valent ceux des autres collègues. Le psittacisme serait-il à ce point recommandable ? puisqu'à l'examen du Certificat ses candidats ne se montrent nullement ignares. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
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psittacismee · 4 years
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que diras-tu à mes funérailles, alors que tu seras mon meurtrier ?
psittacisme
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helshades · 7 years
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Question du jour ! Quel est ton mot préféré? Question pour le moins étrange mais je suis certaine qu'une linguiste émérite comme toi doit avoir ses favoris.
La question est loin d’être étrange, mais tout près d’être démoniaque. Je serais bien incapable de me trouver un seul favori, de fait. Après, des chouchous… J’en ai tout plein ! Je suis fascinée par la capacité du français à fournir des mots particulièrement évocateurs :
Tintinnabuler, susurrer, ronronner
Caresse, glissant, oindre
Ridicule, andouille, rocambolesque
Ivresse, nuage, plume
Flore, effleurer, effrangé
Porcelaine, céramique, déliquescent
Myrtille, libellule, amaryllis
Melliflu, éphéméride, iridescent
Thaumaturge, sophistiqué, or
Glauque, dégueulasse, regimber
Cuniculiculture, ailurophobe, faune
Embrouillamini, gribouillis, comprenette
Nycthémère, vespéral, crépuscule
Amarante, smaragdin, purpurin
Désuet, coquetterie, écornifler
Coquecigrue, armoise, jusquiame
Grandiloquent, loquace, évanescent
Impavide, irascible, obséquieux
Mortifère, pouacre, pusillanime
Thuriféraire, sycophante, truchement
Primesautier, outrecuidance, psittacisme
Libidineux, reluquer, malandrin
(Je m’arrête en plein milieu parce qu’il y en a tellement.)
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malibuzz · 3 months
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Le psittacisme inquiétant du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga dans l’émission " Mali Kura Taa sira" : Assimi doit trancher, il y va de l'intérêt supérieur du Mali et des Maliens !
Soit il fait confiance à son PM, Choguel Kokalla Maiga auquel cas, il doit lui laisser la main pour réellement coordonner l’action gouvernementale, impulser une dynamique nouvelle avec une vision réaliste et claire, mais surtout avec une équipe renouvelée aux compétences avérées. Soit il confie l’attelage et l’animation d’une nouvelle équipe à une autre personne, aux compétences insoupçonnées,…
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Petit résumé pour les hypnotisés du réchauffisme climatique qui s’adonnent au psittacisme: ce sont les mêmes qui ont obligé à la guenille faciale pour lutter contre un virus respiratoire…
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salimsellami · 5 years
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Parlons (Inter) Net
Eh bien, BFMTV n’est pas eh bien une télé eh bien d’information
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Les « journalistes » de BFMTV plantés dans la rue avec un micro, face à la caméra, doivent-ils, pour être titularisés, prononcer un maximum de « eh bien ! » en un minimum de temps ?
En vérité, ces perruches et perroquets apprennent le métier les uns chez les autres, vautrés dans un mou psittacisme qui nous impose cette « circul…
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La couleur sans nom
On aimerait tous que ça change sans vouloir nous avouer qu’en fait on ne veut surtout pas que ça change.
Comme un air de déjà vu…
Alors du coup, les hommes politiques — dont le boulot, intrinsèquement, est de nous caresser dans le sens du poil pendant la période des promesses qui n’engagent que ceux qui y croient — nous vendent du changement à la criée et se vautrent dans le psittacisme systématique une fois aux manettes.
On a toujours envie que ça change, mais dans le bon sens, c’est à dire en mieux. Et donc, majoritairement, nous organisons nos vies dans le plus parfait conservatisme : on cherche un boulot pérenne, des amis pour la vie, un amour qui dure toujours, une maison bâtie pour traverser le temps et les générations. Et ensuite, on s’y fait bien, bien chier.
Je me souviens d’un ami qui m’avait dit au sujet de sa séparation que ce qui l’abattait le plus, c’est que ce n’était pas prévu au programme, que lui, ce qu’il voulait, c’était qu’ils vieillissent ensemble. Ce qui m’avait frappée à ce moment-là — en dehors du fait que la précarité de l’existence finit toujours par inviter ses gros sabots boueux sur le tapis de notre petit salon bourgeois — c’est qu’en fait, cet ami aspirait sans le savoir, à seulement la moitié théorique de sa vie, à déjà vivre dans l’endroit où il comptait mourir, à déjà connaitre le dernier visage sur lequel il poserait ses yeux.
Sauf qu’en vrai (et cela vaut pour l’écrasante majorité d’entre nous), il mourra très probablement dans l’austérité froide d’un lit d’hôpital, le regard perdu sur le mur de sa chambre peinte de cette couleur sans nom qui unifie tous les mouroirs de la planète.
Un jour, quelque part, quelqu’un a commis une énorme erreur de casting : il n’a pas embauché le bon gars. Et ce quelque part, ce devait être une usine de colorants à peinture. Pas un mauvais type, pas un fainéant ou un bras cassé, non, juste un gars pas adapté. Et il s’est trouvé que ce devait être le responsable du nuancier. Celui qui mélange les pigments pour créer de nouvelles couleurs. Pas franchement incompétent, juste un terrible gout de chiottes. Ensuite, la chaine de commandement qui ruissèle jusqu’à l’obscur petit revendeur, payé au pourcentage, qui se retrouve sur les bras avec des mètres cubes d’une couleur tellement indéfinissable que le regard s’y noie et un urgent besoin de refourguer ce stock impossible. Grand moment de solitude. Jusqu’au moment où il a eu un trait de génie, le petit revendeur : c’est fourguer toute sa cam’ invendable à moitié prix à tous les hôpitaux du monde.
Il a dû se faire des couilles en or, le petit revendeur.
Depuis ce moment improbable, des millions de gens à travers le monde patientent dans des couloirs sonores et mornes, sur des lits étroits et froids, le regard perdu sur des murs couleur gueule de bois. Parce que si la gueule de bois devait avoir une couleur, ce serait bien celle-là. De circonstance.
L’autre face du changement
La vie, c’est le changement, de toute manière, qu’on le veuille ou non. Ce sont les surprises, les retournements, les coups du sort et les coups de pot, des ruptures, plus ou moins soudaines, plus ou moins insondables, le plus souvent irréparables. Même quand il ne se passe rien, il se passe quelque chose. Il suffit d’être un peu attentif devant son miroir et on voit bien que ça bouge.
Mais on a toujours ce manque, là, en train de nous ronger le foie ou de nous jouer avec la glotte. Cette parfaite insatisfaction latente. Le seul truc qui nous mobilise, c’est le désir, c’est l’envie, c’est l’expectative. Être plus grand, plus beau, plus riche, plus installé, avoir le job qui va bien, être aimé en retour, avoir cette maison, ce mode de vie, ce type de loisirs. Et puis on y arrive… ou pas. Mais dans tous les cas, c’est l’insatisfaction qui guette.
Des fois, je me dis qu’avoir atteint ses objectifs, c’est peut-être encore ce qui peut nous arriver de pire. Parce qu’on a cavalé comme des fous pendant tout ce temps, déployé une énergie phénoménale, accepté des compromis pleins d’amertumes, et puis d’un seul coup, c’est bon, on y est. Et là, j’ai comme l’impression qu’à de très rares exceptions, nous ne sommes pas vraiment câblés pour apprécier pleinement le fait d’être juste arrivés. Un peu comme si le moteur avait calé et qu’il ne restait plus qu’une inertie sans fin et sans frottements. Sauf que rien n’est sans fin et que le changement finit toujours par nous rattraper.
Changer de perspective
Personnellement, je suis très à l’abri de la satisfaction et de la vacuité de l’existence du parvenu. Comme beaucoup de mes concitoyens, je n’aime pas vraiment la vie que je mène, j’aspire à autre chose, mais en même temps, quand bien même j’aurais en main les leviers du changement (ce qui n’est pas le cas, je vous rassure tout de suite), je ne suis pas certaine de les empoigner fermement et avec une joie sauvage. Il y a certes plein de choses que j’aimerais changer, comme mon statut social, mon compte en banque, mon lieu de vie, mais en même temps, il y a d’autres choses auxquelles je ne renoncerais pour rien au monde : les gens que j’aime et avec lesquels je partage tout ou partie de mon existence, une certaine forme d’indépendance d’esprit, une certaine stabilité d’existence.
Selon les standards de mon pays et de mon époque, j’ai complètement raté ma vie et je suis à un âge où je suis déjà passée en pertes et profits. Je dirais qu’il s’agit-là du gros de moteur de changement. D’un autre côté, selon les standards de l’ensemble de mon espèce, cette petite vie pas si glorieuse ici et maintenant est probablement dans les 5 % des plus réussies de tous les temps. Tous mes besoins vitaux sont garantis jusqu’à présent, même si la précarité grandissante qui est infligée à notre société tend à obscurcir quelque peu les perspectives de maintenir cette félicité physiologique jusqu’au terme de mon existence. Vie affective, vie sociale, vie intellectuelle… rien dont je peux me plaindre.
C’est lors de la guerre civile en Yougoslavie que j’ai compris que le changement n’était pas forcément désirable en soi et que la vie, ce n’était pas forcément l’œuvre de « Monsieur Plus ». Je ne me souviens plus où j’avais raconté mon effroi de découvrir comment, en si peu de temps, la vie de ces gens si semblables à nous, avait pu basculer aussi brutalement dans l’horreur. Un jour, tu te fais chier dans ta petite vie bien tranquille et bien étriquée et une poignée de jours plus tard, tu as tout perdu, toutes ces choses qui t’ennuyaient tant et que tu ne retrouveras plus, et tu ne dois ta survie qu’au fait d’avoir su bricoler une recharge à briquets avec une bonbonne de gaz, devenu le bien le plus précieux à 300 km à la ronde.
Plus près de nous, il y a les Syriens (et les autres errants déracinés de la guerre) dont beaucoup — avant ! — devaient bien avoir envie de la grosse voiture ou de la grande maison du voisin et cultiver ainsi leur amertume et leur désir de changement. Aujourd’hui, je pense que si on leur proposait de revenir à leur vie d’avant, même à moitié moins bien, ils penseraient que ce serait là bien plus qu’un changement, ce serait une bénédiction.
Prends garde à ce que tu souhaites, ton vœu pourrait bien être exaucé…
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alterinfo-blog · 5 years
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Macron président de la république des clowns et des stagiaires LREM
Macron président de la république des clowns et des stagiaires LREM
Les clowns LREM et la république des stagiaires ont invité la jeune adepte du psittacisme manipulée, Greta Thunberg, à faire son cirque à l’Assemblée Nationale aux mains des LREM.
Cette marionnette adepte du réchauffisme climatique parlera dans le vide devant les clowns de la république des stagiaires de Macron, dans une salle du Palais Bourbon. La jeune adepte du psittacisme réchauffiste vient…
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78682homes · 5 years
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Bruno Frappat, les « gilets jaunes » et le RIC 78682 homes
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Bruno Frappat, les « gilets jaunes » et le RIC
En ce temps où le bon sens n’est pas la chose la mieux partagée, il faut féliciter Bruno Frappat d’avoir résisté au psittacisme médiatique, qui a fait assaut de complaisance à l’égard du mouvement des gilets jaunes et de ses dérives, en canonisant notamment la dernière mode qu’est la revendication du RIC… Il est peut-être nécessaire d’exprimer cette approbation car des propos aussi iconoclastes par rapport au conformisme médiatique vont sans doute lui valoir une…
homms2013
#Informationsanté
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psittacismee · 4 years
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j'ai peur de te plaire, que tu m'aimes finalement trop et que ça me soit fatal.
psittacisme
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