Tumgik
uneminutegraph-blog · 5 years
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Ressources graphiques et typographiques
http://indexgrafik.fr/
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uneminutegraph-blog · 5 years
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Méthode du commentaire d’œuvres
4 points sont évalués :
Qualité du travail de recherche et de contextualisation
Qualités critiques (critique historique ; critique de la bibliographie ; point de vue personnel)
Problématique et démonstration
Qualités de rédaction
L’étudiant est donc prié de soigner la rédaction de son texte : orthographe, grammaire, français, place de la ponctuation, concordance des temps, syntaxe. Le texte doit comporter une problématique claire : avant d’écrire, demandez-vous ce que vous voulez dire de l’oeuvre, ce qui est important pour la comprendre - et ce qui vous intrigue, voire vous agace. Le plan doit découler de la problématique choisie, et répondre à votre questionnement grâce à vos recherches sur le contexte, les intérêts de l’artiste, ce qui se fait ou ne se fait pas à son époque, etc. Une problématique qui s’adapterait à n’importe quelle oeuvre ne convient pas !
Le commentaire doit être à la fois visuel et historique : il s’agit d’expliquer le sens de l’oeuvre et cette oeuvre en particulier - qui ne doit pas être un prétexte pour parler de l’artiste seulement. On pourra expliquer les conditions dans lesquelles l’oeuvre a été réalisée, les choix plastiques qui ont été faits, dans quelle mesure ils se différencient ou non de ce qui se fait à l’époque. L’ambition est de nous faire comprendre non seulement pourquoi et comment l’artiste a réalisé cette oeuvre telle qu’il-elle l’a faite, mais aussi quelles ont été les conditions de son exposition, sa réception. Qu’est-ce qui se fait, autour de l’artiste, à l’époque où il réalise son oeuvre ? est-il "à la mode" ? en rupture ? S’il semble s’opposer à un courant, comment s’y oppose-t-il et quels sont les indices, dans l’oeuvre, qui en témoignent ? Demandez-vous également quelle conception de son métier une telle oeuvre dénote, et quelle relation elle propose entre l’artiste et son public.
Les considérations esthétiques, philosophiques, littéraires, sociologiques, économiques, sont les bienvenues dans la mesure où elles permettent de comprendre l’objet décrit.
Les commentaires sont à rendre à la date demandée en cours, en version électronique WORD commentable. Aucun texte ne sera accepté après cette date. Le pillage sur internet est sanctionné.
L’article doit comprendre :
- des illustrations clairement légendées (auteur (dates), titre de l’oeuvre, date de l’oeuvre, medium, dimensions, lieu de conservation).
Exemple : André Fougeron (1913-1998),Parisiennes au marché, 1947-1948, huile sur toile, 130x195 cm, Saint-Étienne, musée d’Art moderne.
- une problématique claire
- un plan clair
- des notes de bas de page, chaque citation devant être correctement référencée, en donnant le nom de l’auteur, le titre, la ville, l’éditeur, la date et la page de l’ouvrage dans lequel vous avez trouvé cette citation (ou l’adresse de la page web, avec date de consultation)
- quelques pièges à éviter :
les anachronismes
le prophétisme (non, les expressionnistes n’avaient pas prévu la guerre de 1914)
l’angélisme (un artiste affirme parfois des choses qu’il ne fait pas...)
les citations accumulées de spécialistes : c’est votre avis qui m’intéresse, le résultat de vos lectures.
... et le blabla théorique ! Il pousse, trop souvent, à oublier de regarder ce dont on est sensé parler...
Quelques conventions typographiques
en France, les appels de note de bas de page se placent en fin de citation ou de phrase, avant la ponctuation (par exemple : «  je vais vous montrer comment on place l’appel de note²  ». On remarquera que ces conventions ne sont pas du tout les mêmes que pour les articles de langue anglaise ou allemande.
espace insécable entre les guillemets et les mots qui entrent à l’intérieur
espace insécable entre p. et le chiffre de la page (p. 4) (en anglais, pas d’espace).
ne pas oublier les points à la fin des notes de bas de page...
Comment écrire une note de bas de page ?
Pour un livre : Prénom Nom de l’auteur, Titre du livre en italiques, dates, pages 189-190. En règle générale, ne pas oublier les virgules (pas des points) qui caractérisent une bibliographie "à la française".
Pour un article : Prénom Nom de l’auteur, «  titre de l’article entre guillemets français », Titre de la revue en italiques, date, pages 189-190. Par exemple : Julius Meier-Graefe, «  Von Poussin bis zu Maurice Denis », Monde de l’Art, VIII, p. 130-136.
Pour un site internet : http://www.adresse-complete-du-site.com/nom_du_fichier, consulté à la date du 8 avril 2008.
Comment rédiger une bibliographie ?
Les références doivent être complètes : par exemple : Sophie Monneret, L’Impressionnisme et son époque, Dictionnaire international, Paris, Robert Laffont, 1987, 2 volumes ; c’est à dire : Prénom Nom de l’auteur, Titre de l’ouvrage en italiques, Lieu de publication, Nom de l’éditeur, date de publication en chiffres, nombre de volumes s’il y en a plusieurs.
Evidemment, pas de références qu’on n’ait pas lues...
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uneminutegraph-blog · 5 years
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Les Prouns
les PROUNS sont des oeuvres artistiques appelées et réalisés par Lazar Lissitzky (projets pour l’affirmation du nouveau) entre les années 1920  - 1923. Ses oeuvres ont pour but d’honorer  le renouveau sociétal russe.
L. Lessitky représente dans ses oeuvres des volumes qui possèdent un haut et un bas mais planent sur un fond blanc. Il s'inspire du style malevitchien suprématiste pictural dit de planéité absolue pour développer son propre style suprématiste architecturale.
Il veut à travers son travail de manière métaphorique faire hommage à un nouveau style de vie du système politique russe. Il transpose donc cette idée en trois dimensions et réalise par extension des immeubles, des habitations, des pavillons, des centres sportifs,etc.
Basé sur un axe axonométrique, il constitue des formes horizontales et verticales de manière non conforme aux lois géométriques, les formes et objet semblent flotter dans l’air.
José Blachere 
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uneminutegraph-blog · 5 years
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Eugène Grasset (1845-1917)
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Eugène Grasset, né à Lausanne le 25 mai 1845 et mort le 23 octobre 1917 à Sceaux, est un graveur, affichiste et décorateur et architecte français d'origine suisse, représentatif de l'Art nouveau.
Né d'un père décorateur et sculpteur, Eugène Grasset étudie le dessin avec François Bocion, puis l'architecture au Polytechnicum de Zurich, à partir de 1861.
À la fin de ses études, en 1866, il visite l'Égypte, dont on retrouve l'inspiration dans ses œuvres ultérieures. Il est aussi un admirateur de l'art du Japon, qui influence nombre de ses œuvres à partir de 1871.
En 1869 et 1870, il travaille comme peintre et sculpteur à la décoration du théâtre de Lausanne, puis s'installe à Paris en 1871 et fournit des modèles pour des fabriques de fournitures, de tapisseries, de céramiques et de joaillerie, où il acquiert vite une bonne réputation.
Il découvre les travaux de Viollet-le-Duc qui exercent sur lui une grande influence.
En 1880, il dessine le mobilier de Charles Gillot, conservé au musée des arts décoratifs de Paris, que l'ébéniste Fulgraff réalise sous la surveillance de Grasset. Il s'agit d'un buffet pour la salle à manger, en chêne et en noyer sculptés, orné d'animaux fantastiques et de personnages de l'art populaire, d'un lit (aujourd'hui disparu) ainsi qu'une cheminée monumentale. En 1905, il réalise pour Marcelle Seure, la fille de Charles Gillot, une salle à manger en noyer composée d'une grande table, un buffet, six chaises, une desserte et deux consoles d'applique.
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À partir de 1877, il réalise des illustrations pour des ouvrages comme :
-              Les Fêtes chrétiennes (1880, pour l'abbé Drioux)
-              Les Quatre Fils Aymon (1883)
-              Le Petit Nab (1883)
-              La Plante et ses applications ornementales (1896)
-              Nouveau Larousse illustré (1897)
-              Le Procurateur de Judée(1900, éd. Édouard Pelletan)
-              L'Almanach du Bibliophile pour l’année 1901 (Édouard Pelletan)
-              Méthode de composition ornementale (1905)
-              Larousse pour tous (1910).
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Nouveau Larousse illustré en 6 volumes, Eugène Grasset, 1890
LOCATELLI Gianni
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uneminutegraph-blog · 5 years
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Leonetto Cappiello (1875-1942)
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Cappiello, peintre, illustrateur, caricaturiste et affichiste italien, il est connu pour avoir innové dans l’art de la caricature, puis, pour avoir inventé «l’affiche moderne».
Immigrant italien, il a choisit de vivre en France. à l’époque Paris était la capitale mondiale des Arts. «Paris, la ville où l’on pense le plus, où l’on travaille le plus…».
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Nos actrices, portraits synthétiques, édité par La Revue blanche (1898)
Ses premiers pas dans la caricature
La beauté de Paris lui offrait une inspiration inépuisable. Séduit par le charme indéfinissable et spirituel des parisiennes, il se passionnait à l’écrire dans des dessins synthétiques. En 1881, la caricature se libère, la loi sur la liberté de la presse lui offre un espace d’expression quotidien par le biais de la publicité. Il commence sa carrière comme dessinateur humoriste, il collabore à de nombreux journaux, dont Le Rire, Le Sourire, L’Assiette au beurre, Le Cri de Paris. Un an plus tard, en 1899, il obtient un énorme succès en publiant un album, Nos actrices, portraits synthétiques, édité par La Revue blanche. Marcel Prévost fait la préface et reçoit un accueil inoubliable de la critique. Henri Letellier (directeur du Journal) engagea une collaboration régulière tous les dimanches.
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Affiche Frou-Frou, le journal Frou-Frou (1899)
Un grand affichiste
Sa carrière d’affichiste commence l’année suivante, sa première affiche est pour le journal Frou-Frou (1899) et cela lui amène de nombreuses commandes et se poursuit jusqu’aux années 1930, les plus célèbres étant : Cachou Lajaunie (1900), Chocolat Klaus (1905), Thermogène (1909), Cinzano (1910), Bouillon Kub (1911), Papier à cigarettes JOB (1912), Papier à cigarettes le Nil (1912) et la célèbre campagne Je ne fume que le Nil, Parapluie Revel (1922), Savourez la Savora (1930), Chaussures Bally (1931), Bouillon Kub (1931), Dubonnet (1932).
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Affiche Cinzano (1910)
Un style qui parle un clin d’oeil
Son style graphique, à partir des années 1910, s’épure, jusqu’à parfois ne laisser apparaître qu’un concept et la marque (comme dans la série Bouillon Kub), le procédé employé dans ses croquis : le trait unifié, élargi tour à tour ou sinueux, serpentin ou persifleur, quelque chose comme la grimace expressive d’une figure amusante, le relief ingénieux d’une étincelante parodie. Ces affiches accrocheuses parlent immédiatement à l’œil et à l’esprit du spectateur qui associe ainsi le dessin à une marque. Mieux que quiconque, il prouve qu’un dessin vaut souvent mieux qu’un long texte. Une technique qui fait encore la force de la publicité moderne.
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Portrait d’Yvette Guilbert, Musée Carnavalet - Histoire de Paris (1899) Plâtre polychrome / Hauteur: 34 cm
La caricature sous une autre forme
Cappiello est également connu pour ses statuettes caricaturales, de glaise ou de plâtre, telles celles de Réjane et d’Yvette Guilbert, ainsi que pour ses illustrations de livres, comme La Princesse de Babylone de Voltaire et Le Poète assassiné d’Apollinaire, et pour ses portraits, dont ceux de Henri de Régnier et de son beau-frère Paul Adam.
Sources :
https://cappiello.fr
https://fr.wikipedia.org/wiki/Leonetto_Cappiello
https://culturebox.francetvinfo.fr/arts/peinture/de-la-caricature-a-l-affiche-histoire-des-idees-dessinees-de-1850-a-1918-248545
http://www.janinetissot.fdaf.org/jt_cappellio.html
Nicolas G.
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uneminutegraph-blog · 5 years
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Références sur le japonisme :
http://ccfjt.com/meiji150eme/vagues-de-renouveau-estampes-japonaises-modernes-1900-1960/
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uneminutegraph-blog · 5 years
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Théophile Alexandre Steinlen, Lait pur stérilisé de la Vingeane, la petite fille aux chats, 1894-1895.
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uneminutegraph-blog · 5 years
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Giovanni Mario Mataloni
L’artiste Giovanni Mario Mataloni (1869-1944) est un illustre qui réalisa des oeuvres dans le style art nouveau. Il est à la fois peintre, typographe, affichiste et lithographe. Il rejoints le groupe « In arte libertas » (la liberté dans l’art), fondé en 1886 en Italie, s’opposant à l’art officiel, avec des artistes comme Leonetto Cappiello ou Giuseppe Boano, qui travaillèrent en France.
Entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle, ce mouvement artistique est à contre courant d’une industrialisation à outrance dans de nombreux pays européens. Mataloni veut mettre au goût du jour l’artisanat et réalise avec ses congénères des objets du quotidien (des bâtiments, des livres, des affiches,... . Ce mouvement se caractérise par des formes voluptueuses, beaucoup de couleurs, d’ornementations inspirés des arbres, des fleurs, des insectes, des animaux, et qui introduisent du sensible dans le décor quotidien, il occupe tout l'espace disponible pour susciter un sentiment de bien être.
G. Mateloni mets en scène des femmes dites sculpturales et imposantes comme la Junon de la mythologie ). Il emploi dans ses oeuvres des allégories et illustre ses affiches de motifs et de typographie sophistiqués.
José Blachere.
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La lampe incandescente à pétrole (1896).
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uneminutegraph-blog · 5 years
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THÉOPHILE ALEXANDRE STEINLEN
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Théophile Alexandre Steinlen naît en 1859 à Lausanne, artiste anarchiste, peintre, graveur, illustrateur, affichiste et sculpteur suisse Il suit des études de lettres à l’académie de Lausanne.
En 1878, il part vivre à Paris où il gagne d’abord sa vie comme dessinateur industriel.
En 1883, il s’installe à Montmartre, quartier des artistes, où il fera connaissance et se liera d’amitié avec des artistes comme Toulouse-Lautrec, Aristide Bruant, Vallotton ou Alphonse Allais. Steinlen collabore dans cette période comme dessinateur et illustrateur aux journaux «Le Chat noir» et «Le Mirliton». Sa première exposition a lieu en 1884, à la Bodinière. C’est en 1885 qu’il dessine la première de ses célèbres affiches : une affiche pour l’Hôtel de Paris à Trouville sur Mer.
S’ensuivent des affiches pour la Compagnie française, le cabaret «Le Chat noir» et bien d’autres. En 1911, il fonde avec Forain et Léandre le journal Les Humoristes et réalise également des illustrations pour des livres.
À partir de 1893, il expose ses œuvres au Salon des indépendants, plus tard régulièrement aussi au Salon des humoristes. Sa conviction politique l’amène à dessiner de nombreuses affiches contre la Première Guerre mondiale. Il décéda en 1923 à Paris.
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Tournée du Chat noir 1896 ​THÉOPHILE ALEXANDRE STEINLEN Lithographie (62X40cm)
Tournée du Chat noir est réalisée en 1896 pour promouvoir le cabaret parisien Le Chat noir, à Montmartre. Elle mentionne notamment Rodolphe Salis, propriétaire et exploitant du cabaret. Elle a été reproduite sur de nombreux supports, notamment en posters et cartes postales, et des exemplaires originaux sont conservés dans de nombreux musées.
Cette lithographie en couleur de 40 centimètres de large et 62 centimètres de haut représente un chat noir sur fond jaune et rouge. La tête du chat est entourée d’une auréole rouge Un élément décoratif qui n’est pas anodin, car il transforme la bête hirsute en animal sacré et l’érige en icône gothico-byzantine. Le chat, fier et revêche, pose ainsi en majesté comme un saint. Dans l’auréole on peut voir inscrite la devise «Montjoye Montmartre», parodiant un cri de guerre médiéval.
L’affiche est composé d’aplats de couleurs tranchées et réduites au noir et au rouge, formes épurées. La masse sombre du félin se détache sur la feuille, à la fois compacte et subtilement esquissée grâce à quelques traits caractéristiques, griffes, queue, moustaches et yeux. Cette façon d’aller à l’essentiel, sans détail inutile, est en vogue.
La typographie : Le caractère tarabiscoté de l’écriture est nouveau pour l’époque. Des lettres qui s’entremêlent, un aspect pas vraiment net, la queue du chat qui brouille la lecture. Un style typique de l’époque, que l’on retrouve également chez Toulouse-Lautrec, Pierre Bonnard, ou encore Jules Chéret, autre grand affichiste du moment.
Angèle
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uneminutegraph-blog · 5 years
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ALPHONS MUCHA
Dans le Paris de la Belle Epoque (période mêlant insouciance, renouveau et perfectionnement dans le domaine de l’impression avec notamment une amélioration de la lithographie),  Alphons MUCHA (1860 - 1939) devient un artiste majeur dans le domaine de l’affiche et du mouvement Art Nouveau.
D’origine tchèque, il connaît une renommée internationale pour son travail d’affichiste mais aussi en tant qu’illustrateur, peintre, architecte d’intérieur et décorateur. Recalé des beaux arts de Prague, on lui suggère de “choisir une autre profession où il sera plus utile”. Il émigre en 1879 à Vienne puis à Paris, en 1894,  pour continuer ses études. Les compositions allégoriques de Lefebvre et les grandes peintures historiques de Laurens ont probablement influencé son style. Ses qualités techniques et artistiques finissent par être reconnues et il est embauché par la première grande maison d’édition Parisienne “Armand COLIN”. 
Il est encore inconnu du grand public et évolue difficilement dans le monde des illustrateurs . Mais, à la veille de Noël , Mucha effectue un remplacement chez l’imprimeur Lemercier , qui reçoit une commande urgente de Sarah Bernhardt . Elle souhaite 4000 affiches pour sa nouvelle pièce de théâtre “Gismonda” qui doit se jouer le 4 janvier 1895. Tous les artistes de Lemercier étant en vacances, l’imprimeur lui confie cette tâche . L’originalité de son travail séduit l’actrice à tel point qu’elle lui offre un contrat de 6 ans .
Au centre de l’affiche, la tragédienne apparaît, divine, vêtue du costume de Gismonda. Sa pose est tirée du dernier acte du drame, lorsqu’elle participe, palme à la main, à la procession des Rameaux. La femme idéalisée et magnifiée tient ici une place de choix. L’espace peu profond donne l’impression de pousser la figure féminine vers le spectateur. Avec cette composition, Mucha élabore un nouveau style d’affiche théâtrale et surprend le public à plusieurs égards. Tout d’abord, son format , étroit et tout en hauteur , permet de représenter le modèle en grandeur nature. Puis, par la douceur des tons pastels ainsi que les dorés, les bronzes et les argentés qui contrastent eux aussi avec les couleurs dont usent habituellement les grands affichistes de l’époque. Enfin, le lourd et somptueux vêtement de l’actrice est orné d’une multitude de motifs dorés, de bijoux fastueux qui témoignent, tout comme la mosaïque en arrière-plan et l’attitude hiératique de la comédienne, de l’inspiration byzantine de l’artiste. Souci du détail et raffinement extrême, le style Mucha naît avec cette “Gismonda”. 
En 1901, il reçoit la légion d’honneur pour sa contribution à l’exposition universelle de Paris et est élu membre de l’académie tchèque des sciences et des arts. Il se rend aussi régulièrement aux USA où il gagne sa vie en enseignant dans des écoles d’arts à New York, à Chicago et Philadelphie. 
Il meurt à Prague en 1939.
A l’inverse de ses contemporains Jules Chéret et Toulouse-Lautrec qui utilisaient des tons criards, Alphons Mucha a su séduire à travers la douceur de ses couleurs et de ses formes, et de ce fait, révolutionner l’art de l’affiche.
Alice et Julien
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uneminutegraph-blog · 5 years
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AUBREY BEARDSLEY
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Aubrey Beardsley (1872-1898) à Brighton, Graveur et dessinateur britannique. Ses compositions, traitent de sujets d’inspiration morbide, fantastique et érotique, elles traduisent une forte influence de l’art japonais. Son travail est caractérisé par un graphisme très stylisé. À son époque Beardsley est considéré comme l’un des illustrateurs les plus novateurs d’Angleterre. Il fait paraître ses créations dans des revues, illustre de nombreux ouvrages et réalise également des affiches. Malgré une courte carrière, son style exerça une influence importante sur les développements de l’Art nouveau.
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La jupe de paon (1893) Audrey Beardsley Ligne imprimée en noir sur vélin japonais - Victorian and Albert Museum, Londres
Cette illustration montre le protagoniste enveloppé dans un long vêtement fluide brodé de motifs rappelant les plumes de paon. En effet, un paon plane à gauche pendant que Salomé menace de façon menaçante le jeune homme si amoureux d’elle, comme s’il était censé le séduire et le dévorer. Les jambes de l’homme, visibles sous sa cape, rendent son sexe. Cette image apparaît dans le livre à côté d’un texte apparemment sans rapport: les soldats discutent du bruit émis par une salle de banquet; tandis que le jeune homme décrit la beauté de Salomé.
Dans plusieurs de ses illustrations pour Salomé, Beardsley défie les concepts victoriens de la sexualité et des rôles de genre. Mais la notion moderne de «nouvelle femme» est peut-être plus évidente dans La jupe de paon . Contrairement à la notion victorienne de la femme passive et subordonnée, Beardsley décrit ici Salomé comme une possédée, une charge sexuelle et, ce qui est encore plus terrible, une dominante. Le titre du dessin et le décor du paon peuvent faire référence au dialogue dans les pages suivantes dans lesquelles Hérode offre à Salomé un cadeau de paons. En dépit de cela, le rendu de Beardsley est très certainement influencé par Peacock Room de James Abbott McNeill Whistler ., que l’artiste a tellement admiré. Indicatif de maturité de son style de Beardsley, cette image parle à la fascination pour l’esthétique japonaise de l’artiste - un intérêt qu’il partage avec Whistler et d’ autres la fin du 19 e peintres -century. Cette caractéristique, associée à des lignes fluides et arabesques, à une stricte bidimensionnalité et à des motifs décoratifs, fait de La jupe en paon un superbe exemple de l’Art nouveau ancien.
Angèle
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uneminutegraph-blog · 5 years
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Victor Horta (1861–1947)
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Architecte et deviendra le chef de file incontesté des architectes Art nouveau en Belgique avec un but précis : créer une œuvre personnelle dans laquelle se retrouverait le rationalisme constructif, architectural et social.
Son histoire
Il naît au sein d’une famille dont le père artisan cordonnier (Pierre Horta) exerçait son métier avec une telle supériorité que pour lui il était un art. Plus tard, il s’inscrit en dessin d’architecture à l’académie royale des beaux-arts de Gand et part travailler en 1878 chez l’architecte d’intérieur décorateur Jules Dubuysson à Montmartre. Il suivra par la suite des cours à l’Académie des Beaux-Arts tout en travaillant dans l’atelier de l’architecte Alphonse Balat. Dans son testament, Horta ressent encore le besoin d’affirmer sa dette à l’égard de son maître. C’est grâce à Balat que le jeune homme reçoit la commande en 1889 d’un petit édifice destiné à abriter la sculpture monumentale de Jef Lambeaux.
Il affirme dans ses Mémoires qu’il a été choisi pour « sa manière esthétique » (Mémoires, p.43) et pas pour ses idées politiques « quoi qu’elles correspondaient ».
Lancement de sa carrière
Sa carrière prend son essor après avoir fait la rencontre d’Eugène Autrique et Emile Tassel au sein de la loge maçonnique des Amis Philanthropes, lui confiant la construction d’un petit hôtel de maître (266 chaussée de Haecht à Schaerbeek et 6 rue Paul Emile Janson à Bruxelles). Le bouche à oreille fera qu’un ami de Tassel, l’ingénieur Charles Lefébure (secrétaire d’Ernest Solvay) qu’Horta sera introduit en 1894 auprès de la famille Solvay. Lui confiant un monument à Alfred Solvay dans la cour de l’usine à Couillet et le tombeau familial au cimetière d’Ixelles, en succèdera la transformation du château de La Hulpe, la construction d’un bel hôtel de maître (224 avenue Louise) (1894), suivi d’un château à Chambley-Bussières (en Lorraine française) en 1897 pour le baron Henry de Wangen (gendre de Solvay). En 1894, la ville de Bruxelles, hors de toute procédure de concours, commande à Horta un jardin d’enfants dans les Marolles (40 rue Saint-Ghislain).
L’architecte avait donné des cours à la Section d’Art dans l’ancienne Maison du Peuple (rue de Bavière) et fréquentait amicalement des intellectuels du parti comme Max Hallet, Léon Furnémont (pour qui il construira) ou Emile Vandervelde (qui jouera un rôle important plus tard dans la commande du Palais des Beaux-Arts).
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Hôtel Tassel (Bruxelles, 1892)
La reconnaissance
C’est sans doûte l’hôtel Tassel qui lui valu une reconnaissance quasi immédiate pour son audace novatrice, tant de la part d’architectes que du grand public, il faut attendre l’exposition de La Libre Esthétique en 1897 à Bruxelles pour qu’un large public découvre ses qualités de créateur de mobilier et de décorateur : il montre au sein du salon un tapis de laine créé pour Anna Boch, des vitraux et un buffet pour l’hôtel Van Eetvelde, une table de salle à manger et des chaises et un lustre extensible pour l’hôtel Solvay.
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Max Hallet (346 avenue Louise, 1902)
L’évolution de son oeuvre
Son art évolue très vite et, au tournant du siècle, il abandonne l’usage démonstratif de structures métalliques : les hôtels Aubecq (520 avenue Louise, 1899), Roger (459 avenue Louise, 1901), Dubois (80 avenue Brugmann, 1901) et Max Hallet (346 avenue Louise, 1902) se distinguent par la beauté du travail de la pierre. Il n’abandonne pas pour autant les structures métalliques en façade pour les grands magasins où elles sont d’une utilité absolue pour ouvrir le plus largement possible les bâtiments vers la rue.
Nicolas G.
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uneminutegraph-blog · 5 years
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WILLIAM BRADLEY
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uneminutegraph-blog · 5 years
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LE JAPONISME 1900
1880 - 1900
Le japonisme est l’influence de la civilisation et de l’art japonais sur les artistes et écrivains, premièrement français, puis occidentaux, entre les années 1860 et 1900. L’art qui résulta de cette influence, notamment en réaction au classicisme et qui initie de nouveaux choix esthétiques (lignes courbes, éléments naturels), est qualifié de Japonesque.
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Courverture du Paris Illustré, 1886, HAYASHI TADAMASA
Cette couverture de magazine n’est qu’un exemple de l’influence, dans les arts graphique comme dans d’autres domaines, du style Japonais de cette époque. 
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Comme principaux protagonistes de ce mouvement nous pouvons évoquer des artistes viennois comme Josef Hoffmann et Koloman Möser qui avant les années 1900 furent les principaux diffuseur de ce style, tout deux membre de la Sécession viennoise et plus tard en 1903 de la Wiener Werkstätte (Atelier viennois), avec leur célèbre logo-monogramme “WW”. 
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Le monogramme étant encore une forme d’influence de l’art japonais dans les années 1890 s’imposant en Europe. Les artistes Viennois en font alors un exercice de recherche d’équilibre au travers d’une géométrie architecturé, à la rythmique et aux proportions toujours juste. 
L’influence de l’art Japonais aux XIXe siècle en Europe
Arthur DA SILVA & Myriam OGUINENA & Margaux BANDEL
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uneminutegraph-blog · 5 years
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Les progrès scientifiques & techniques : la révolution industrielle
Dès la fin du XVIIIe siècle, l'Europe connaît un vérifiable bouleversement. Les nombreuses guerres entraînent un développement certain de la technologie.
Ces avancées permettent en conséquence de refonder un système économique vieillissant. On voit ainsi apparaître de nouvelles usines et de nouveaux moyens de production, et l'émergence d'une classe aisée (que l'on nomme les bourgeois). Un nouveau régime économique et social dans lequel les capitaux, les sources de revenus, les moyens de production et d'échange n'appartiennent pas à ceux qui les mettent en œuvre par leur propre travail, mais aux investisseurs (la classe sociale dite des « bourgeois »).
Le capitalisme a été notamment théorisé et expliqué (dans un aspect technique, social, et fonctionnel) par l'allemand Karl Marx, philosophe et théoricien de l'économie politique, dans son œuvre « Das Kapital ». Seul le 1er livre fut publié par K.Marx, ce dernier lui ayant pris 20 ans de rédaction. Les livres 2 et 3 ont été publiés par son camarade Friedrich Engels à partir des notes de son ami.
La révolution industrielle présente en Grande Bretagne, et les conditions de travail imposées aux ouvriers vont donner l'idée à Marx d'expliquer le capitalisme. Il cherche à démontrer la nature réelle de celui-ci, et de mettre l'accent sur les contradictions interne du système capitaliste, avec ses possibles dérives et dangers.
De l'évolution de la société, la mutation technologique et économique, va également émerger une nouvelle classe ouvrière (généralement présenté comme celle des « exploitées »). Rapidement, cette dernière va se politiser et mener le combat du socialisme, afin de légiférer sur des droits nouveaux. Le mot « socialisme » entre dans le langage courant vers 1820. Le socialisme est l'idée politique de la société qui rendrait justice et répondrait aux revendications des ouvriers, et de toute la population qui subit l'émergence et le développement du capitalisme.
Cette classe ouvrière prend de l'ampleur et une force certaine. Des syndicats sont fondés, des partis politiques sont crées. L'importance de cette classe n'est pas à prendre à la légère. D'elle découlera une multitude d’événements qui marquerons l’Europe entière pour les années à venir, jusqu’à aujourd'hui.
Les résultats de cette révolution industrielle sont visibles partout. La croissance est florissante, la production décuplée, la mécanisation transforme le paysage urbain et la population part en ville dans l'espoir d'un avenir plus radieux. Cette mécanisation est au départ vue comme très positive, elle remplace le travail pénible au champ et à la manufacture. C'est également, en ville, le passage d'un système dit « domestic » au système « factory ». De manière très simple, le passage de la manufacture à l'usine.
Les progrès scientifique et technologiques influent directement dans le domaine de la production. En terme d'imprimerie, de nouvelles presses voient le jour, sont plus performantes, et permettent d'obtenir de meilleurs rendements. L'imagerie d’Épinal est un parfait exemple de la mutation de l'imprimerie suite à la révolution industrielle.
Ottmar Mergenthaler, inventeur allemand, participe au progrès technique avec la linotype. Il s'agit d'une machinerie similaire à l'imprimerie, mais révolutionnaire par son fonctionnement. De manière synthétique, il est possible de présenter la linotype comme un appareil précurseur de la machine à écrire. Par un système automatique, suivant un fonctionnement binaire, la linotype range les différentes matrices et permet d'éviter les fautes, entre autre quand le typographe range et cale les différentes matrices. Jean-Baptiste Klein William Christophel
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Jules Chéret - Pionnier de l’affiche publicitaire moderne
Jules Chéret est un peintre, affichiste et lithographe français considéré comme l’un des pionniers de l’art de l’affiche moderne vers la fin du XIXe siècle et jusqu’au début du XXe siècle. Il suit dès le plus jeune âge une formation aux Arts Décoratifs et aux Beaux-Arts, et fut l’apprenti d’un lithographe. Son père était également typographe. Il entreprend des voyages en Italie et en Angleterre, où il va découvrir les œuvres de l’artiste peintre (Joseph Mallord) William Turner. Il travaillera avec le parfumeur Eugène Rimmel, pour le quel il réalisera des étiquettes de produits de beauté. De retour à Paris, il fonde par la suite sa propre imprimerie, avec laquelle il connaîtra une importante période de création, et produira des centaines d’affiches et illustrations avec ses collaborateurs et élèves René Péan, Lucien Lefèvre, Lucien Baylac et Georges Meunier. Ce sont les premières affiches à caractère commercial.
Les réalisations de Chéret mettent toujours en scène des femmes élégantes et dynamiques, figures de la parisienne d’époques sous toutes les apparences. On se situe dans les débuts de l’Art Nouveau. Ce mouvement (en peinture) privilégie les arabesques aux lignes droites  ; la femme est ainsi souvent représentée, avec une palette de couleurs riche. Jules Chéret reçois plusieurs discernements pour son travail, dont la Médaille d’or à l’exposition Universelle à la Bodinière, et est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur pour son entreprise.
Le personnage féminin de Chéret, mis souvent en scène de manière érotique (pour l’époque) a vocation à être un outil publicitaire, qui plaît et attire le regard. Cela donne une image élégante à la maison qui est le sujet de l’affiche (souvent des cabarets, ou distilleurs d’alcools et liqueurs), qui va y être identifié. Le nom de l’artiste joue également, qui va être approprié par la marque du fait de son renom (la réalisation est signée). On retrouve ainsi dans ces premières affiches commerciales les codes publicitaires actuels, avec notamment l’utilisation de la femme et de son physique (représentation parfaite, courbes), mais également de la figure publicitaire (ici l’artiste lui même). Jules Chéret est pour cela considéré comme un pionnier, ayant fortement influencé de nombreux artistes, et étant à l’origine de l’affiche moderne promotionnelle. William Christophel Jean-Baptiste Klein
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uneminutegraph-blog · 5 years
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OTTO ECKMANN
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SA VIE
Peintre, illustrateur et typographe allemand, Otto Eckman s’empare du mouvement Jugendstil, l’équivalent de l’Art nouveau en France. Après avoir étudié à l'école des arts appliqués de Hambourg, puis à celle de Nuremberg, l’artiste fréquenta l'Académie des beaux-arts de Munich. Véritable passionné, Eckmann arrêta la peinture et vendit ses œuvres pour pouvoir se consacrer aux arts appliqués.
À partir de 1895, il commença à travailler pour quelques grandes revues, et illustra les premières de couvertures de Jugend et Pan. Otto s’est vu attribuer plusieurs fonctions; en 1897 par exemple, il créa l'aménagement du cabinet privé du dernier grand-duc Ernest-Louis de Hesseil, mais a notamment conçu le logo pour la maison d’édition S. Fischer Verlag (encore active à ce jour).
Non seulement illustrateur et peintre, Eckmann est également typographe, et créa deux polices de caractères : la Eckmann-Schrift en 1900 et la Fette Eckmann en 1902.
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Par ailleurs, l’artiste est également designer et conçoit bijoux, objets, meubles, et vêtements pour femme durant toute sa vie.
Otto Eckmann décèdera en 1902 à la suite d’une tuberculose.
SON STYLE, SON MOUVEMENT
Né en janvier 1896, le magazine Jugend est l’instigateur du mouvement Art Nouveau en Allemagne. Nommé le Jugenstil, ce mouvement est influencé par les français et les britannique. C’est un mouvement qui s’intéresse aux formes de lettres médiévales en restant étroitement lié à l’art académique traditionnel.
Dans le magazine Jugend, l’Art Nouveau figurait sur chacune des pages. La première de couverture notamment, créé en collaboration avec Otto Eckmann en avril 1896, symbolise parfaitement les idéologies du mouvement. Revue contenant majoritairement des textes satiriques et critiques, il tend à devenir nationaliste durant la Première Guerre Mondiale.
LE JUGEND, MAGAZINE DE L’ART NOUVEAU
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Jugend - 1896 Couverture du magazine hebdomadaire Jugend n°14 format 23 x 30,5 cm
Cette première de couverture fût réalisée par Otto Eckmann, en 1896, pour le 14e numéro du magazine Jugend. Il représente une belle et jeune fille est entourée d’Iris oranges portant une couronne de fleurs blanches dans les cheveux. Totalement imprégné du mouvement du Jugendstil, cette illustration combine l’Art Nouveau, le style floral et l’inspiration japonaise.
Lou-Ann Bondier, Charles Vieille & Romane Colin.
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