Je me suis toujours demandé si ce que je fait auras un sens … Si je suis bien a ma place, au bon endroit, avec les bonnes personnes. Je me demande souvent encore combien de temps mon corps va supporter ce que je lui demande, si je suis plus performant lorsque je ne mange pas de viande, ou comment la peur peut elle paralysé mon cerveau?
Mais bon souvent je me demande aussi pourquoi les gens ont peur des araignées, comment les abeilles nous voient , est ce que les arbres se sentent protégé sous leurs écorces et pourquoi la grande ours ne descend jamais sous l’horizon.
Je me demande ce qui donne la légitimité de la répétition. J’ai entendu récemment que la répétition tenais sa valeur du choix. Si je comprend bien, je répète parce que j’estime que ce que je fait peut valoir quelque chose. Sans doute
J’ai 24 ans, c’est encore jeune ! Je vis dans ma caravane, aime lire joué de la musique et aller en montagne. Ce que je fais dans la vie ? C’est pas très important… on accorde beaucoup trop d’importance à ce que les gens font dans leur vie. Ma vie est fait de mouvement ! Comme la votre, et je suis fait de carbone, comme vous. J’ai passé plus d’heure à m’entrainer sur chaque mouvement qu’à discuter avec mes soeurs, ou a regarder mourir le monde. Boris Vian a écrit « Je voudrais pas crever sans savoir si la lune sous son faut air de tune à un coté pointu, si le soleil est froid, si les quatre saisons ne sont vraiment que quatre ». Moi je voudrais pas crever.
Bon ... j’ai mis deux semaine à me demander pourquoi tenir un blog ou un journal de confinement, je n’y voyais pas l’utilité, et surtout j’ai eu l’impression que je perdais mon temps. En revanche, plus j’avance dans le temps, plus je me questionne ... Ma grande question du moment, c’est vais-je pouvoir continuer à pensé école ? Je trouve mon rythme et ma liberté, et j’ai du mal de me dire que je vais retourné à cette place d’élève, juger par des notes...
J’y pense et je ne veux pas. Je ne me sens pas créatif ici, mais je me sens apaisé, dans le fait d’avoir presque fini l’école, je me sens grandir ici, redevenir adulte. À médité ...
La réunion à bien lieu. Plus nous nous réunissons plus je me rend compte des différences que nous avons. Je me rend compte de mes forces et de mes faiblesses, je me dit qu’en acrobatie nos aptitudes sont irréversibles et difficile à changer. Je ne serais jamais à l’aise dans ce qui me demandera de la force ou un dynamisme très spécial. Mais ma force se trouvera ailleurs heureusement.
Bonne nouvelle je peux bosser le cork dans l’herbe, le confinement peut durer ! J’ai tout ce qu’il me faut :)
Le rendez vous deviens journalier. Tous les jours à 15h, nous nous retrouvons pour bouger ensemble. Le groupe s’agrandi Lucie nous rejoins et dessine ce que nous l’inspirons. Je trouves ces dessins magnifiques et il retransmettent bien l’ambiance de ces réunions. Conviviales, bienveillantes et d’un grande richesse.
De la course encore et toujours ! Ça me vide la tête de me l’emplis de rage, de haine et de hargne ! Quelle est cette sensation d’avoir été pris pour un con ? Je me pose ces question à partir du 6ème kilomètre... Y a-t-il un liens ?
Finalement je retrouve Lilian pour une belle petite séance d’acrobatie et les soucis s’envolent. Il m’aide beaucoup, c’est vraiment une très belle personne pleine d’amour ! Je lui en vole toujours un peu !