Tumgik
infewords · 4 years
Text
C'était beau et fort. 
Prise au dépourvu de cette intensité qui a jailli en moi, sans même avoir le temps de l'a comprendre, de l'apprivoiser. 
Les moments les plus forts sont peut être ceux qui nous échappent, ceux qui, le temps d'un clignement de paupières, sont déjà relégués au passé alors que la sensation de ce doux moment continuera de nous accompagner dans le présent.
3 notes · View notes
infewords · 4 years
Text
Jour 30. Anniversaire du confinement.
Ça semble toujours aussi compliqué de devoir s’ajuster avec les humeurs des uns et des autres. Et cela peut être si rapide qu’un d’entre nous flingue la bonne humeur de l’autre.
Aujourd’hui, je me sens en joie, j’ai envie de rire, de générer la bonne humeur sous ce toit. What a feeling. 
Mon intention du jour : générer la joie, la simplicité de la bonne humeur à travers les rires, les sourires, à mes colocs. 
0 notes
infewords · 4 years
Text
Shivoham ~ Edo & Jo
Un poids sur le coeur, des ruminations, un mal être latent qui se réveille et me pèse sur le chakra du coeur. Cela me conduit à écrire. Cela m’a conduite à faire une méditation pour alléger, accepter cet état et accueillir la lumière et la sérénité en moi. Je vois déjà les effets en moi, je me sens plus allégée, les pensées font moins mal et sont peut être moins dysfonctionnelles.
J’ai des reste d’hier soir, peut-être d’avoir déçue M. D’être trop directive, qu’elle me compare à N, ça passe moyen. Je me sentais déjà pas très bien par rapport à ma réaction et puis, c’est ambivalent, elle demande des réponses, elle parle de son histoire et moi je devrais m’adapter à ce qu’elle veut entendre. L’amitié est très ingrate parfois. 
Et aujourd’hui, je sentais très bien que ça n’allait pas fort du côté de A. Le fait qu’elle me le confirme et qu’elle ne sache même pas se justifier, je me sens juste rejetée pour aucune raison et avec un mur devant moi. A partir du moment où elle me l’a confirmé, je me suis sentie comme quand j’étais avec mon ex, lorsque nous étions dans une dispute ou quelque chose qui allait se casser, attendre désespérément les texto pour voir l’issu de l’histoire. Je réalise que ça me renvoie totalement à ça : remettre en l’autre l’issu de l’histoire.
Mais moi, objectivement, par rapport à A, est-ce que j’ai fait, dit quelque chose de travers ? Ou pas fait ? Je ne crois pas. Moi aussi j’ai eu mes priorités ces derniers temps. Elle n’hésite pas à me mettre en second quand il y a besoin. 
Ce qui me vient à l’esprit là, ce sont les 4 accords Toltèques. Toujours aussi dur d’être impeccable et le plus authentique possible en fonction de soi et des autres, de pouvoir l’appliquer tous les jours, s’en rappeler sans que nos émotions, nos expériences, nos jalousies, nos envies, prennent le dessus.
Que ta parole soit impeccable N’en fais pas une affaire personnelle Ne fais pas de suppositions Fais toujours de ton mieux  
0 notes
infewords · 4 years
Text
Je reviens de chez A. Ca m’a fait plaisir de l’a retrouver, de discuter, partager, avec elle. Et les sujets qui devaient être abordés ont été abordés. Du coup, ça me laisse dans une mood moitié contente, moitié “dans mes pensées”, un peu comme vidée de tout ce que j’ai dis.
Je me sentais un peu perdue par rapport à mon histoire ces derniers temps. Les deux dernières séances ont été très éprouvantes, et donc là, c’est comme si tout était “presque” clair avec une certaine fragilité, et que j’en faisais l’état des lieux. 
Alors les choses sont telles qu’elles sont :
La colère contre ma mère, mon envie de “libérée ma parole” au près de mes amies mais aussi, partager mon histoire avec des gens qui ont vécu des situations similaires, qui connaissent les conséquence, une envie de m’en sortir, une envie (toujours la même), d’aller de l’avant, de rencontrer des hommes, de ne plus avoir peur, de marcher avec mon histoire, une acceptation que je me sens loin de ma famille, une colère contre ma cousine qui ne me comprends pas, et une colère en général des gens qui savent et qui ne me soutiennent pas. 
Et puis, il y a ce mot que je peux poser, ce sentiment de ne pas me sentir légitime de me l’attribuer, comme si je mentais, cette peur de jugement mais finalement... Les réponses peuvent se trouver en une seule situation : celle du cris, celle de cette petite fille qui a vécu en même temps, la trahison d’un frère, l’humiliation à cause de celui-ci, le sentiment d’être pour “toujours” son objet, ce sentiment que je devais demander avant de pouvoir faire des choses et de ce fait, ne pas écouter ni mes désirs, ni mes envies. Et enfin, cette petite fille qui se retrouve livrée seule, à ne pas pouvoir faire confiance ni à un frère, ni à des adultes qui ne me viennent pas en aide, ce qui rend mon intérieur et la représentation que j’en fais, menaçant, insécure. D’où mon besoin irrépressible de devoir me sentir en confiance avec l’autre pour que je puisse lâcher le contrôle. 
J’en suis là, les choses sont immuables, elles sont comprises, elles continuent de s’intégrer en moi. Maintenant, qu’est ce que je fais ? Comment je change ? Comment je romps avec ces peurs qui appartiennent à cette petite fille ? 
0 notes
infewords · 5 years
Photo
Tumblr media Tumblr media
“Right now, there’s sorrow, pain. Don’t kill it and with it the joy you’ve felt.”
Call Me by Your Name (2017) dir. Luca Guadagnino
6K notes · View notes
infewords · 5 years
Text
Ce n’est pas parce que j’ai traversé des traumas, que je ne peux pas être heureuse.
Ce n’est pas parce que mon passé me rattrape aujourd’hui, que je ne peux pas me libérer et vivre le bonheur. 
Sufjan Stevens - 
0 notes
infewords · 5 years
Text
Calgary - Bon Iver
Les dimanches soirs sont un merveilleux moments mêlés de mélancolie pour certains, de sérénité et de joie d’avoir passé un agréable weekend, pour d’autres.
Pour ma part, ça fait un petit moment que je ne suis pas revenue sur moi. La fac me prend beaucoup de temps, les cours durent la journée entière ; arrivée à la coloc, il m’est difficile d’avoir du temps seule étant donné que la maison grouille d’énergie.
Mais ce soir, il y a une semaine, j’ai réalisé et j’ai pris conscience du trauma que j’ai vécu il y a presque 17 ans maintenant. J’ai beau avoir travaillé sur ça ces trois dernières années, ma dernière séance chez la psy a eu l’effet d’une bombe. J’aurais voulu crier, pleurer, taper et me hurler que c’est injuste, que je refuse d’avoir cette histoire là. Mais je me rends bien compte que justement, c’est mon histoire, quelle me constitue de quelque manière que ce soit. Mon travail d’aujourd’hui et des prochains mois sera de comprendre en quoi ces événements m’ont façonné. 
Je ne sais pas bien à quoi m’attendre, ni combien de temps je mettrais à lever le voile sur mes problématiques, la manière dont je vis mon lien aux autres. D’ailleurs, n’y a t-il que cet événement qui régit la manière dont je vis le lien à l’autre ?
Je crois que j’ai le désir de vouloir être claire avec moi même. Qu’est ce qui se joue, qu’est ce qui se reproduit. Paradoxalement, je ne veux pas tomber dans une sorte d’expertise de moi même, je veux laisser du lâcher prise, ne pas tomber dans l’analyse dès que je rencontre une personne. 
Je me rends compte que je n’aurais jamais cessé de parler de l’autre, de ce qui me lie au relationnel. L’humain n’est-il pas un être sociable qui, pour sa survie, doit être aux côtés des autres ?
Je reste encore dans le flou. Je crois que j’ai encore besoin de temps pour intérioriser ce mot, cet événement. Il ne m’est pas encore totalement légitime. Il y a de la honte aussi. 
Mon objectif est de pouvoir être complètement, authentiquement, sereine avec mon passé, avec ce qu’il s’est passé. Dans mon futur, je souhaiterai pouvoir regarder en arrière, sourire à cette petite fille et lui dire de ne pas s’en faire, parce qu’aujourd’hui, tout est OK. Être libérée de ces chaines, de ces schémas répétitifs. Ne pas transporter en moi un passé honteux, dire ma vérité à moi même, ne pas me préoccuper des personnes qui ne comprendront pas. On ne peut pas, tout comme je ne peux pas le demander. Pouvoir me dire que c’est arrivé, que ça m’a construit et déconstruit d’une certaine manière mais qu’aujoud’hui, je vis parfaitement sereinement et ne me sens pas de trop, objet, illégitime, d’être auprès de celui que j’aimerais. 
Mon désir d’amour est toujours ardent et passionnant en moi. Mon désir de Vie. Mon désir de toi, Amour. 
0 notes
infewords · 5 years
Text
How can I put this ?
Symptômes : boule dans le ventre.
M m’a appelé. Elle est étonnée de mon “manque d’empathie”. Such a joke. Et elle a déblatérez sur les trois dernières minutes, sans me laisser la place pour répondre. Le discours était persécutant, elle a pu se décrire comme “manipulatrice, méchante, monstre” disant que nous pensions ça d’elle. Quand je lui renvoie que je n’ai pas écrit ou dit ces mots, elle répond que c’est ce qu’on lui fait vivre, qu’on l’a prend pour une conne, qu’on est dans la paranoïa et que nous ne faisons que des interprétations à ce qu’elle dit et ne fait pas. Dit qu’elle doit toujours répéter les mêmes choses, qu’elle doit nous “courir après” pour avoir des réponses.
Finalement, dans son discours, si j’essaie de prendre du recul, j’ai senti de l’agressivité, de la persécution mais surtout une personne blessée qui pense qu’on se fou d’elle, à qui on ne demande pas des nouvelles, de savoir comment elle va. J’ai l’impression que le fond du problème est là et l’a concerne personnellement : sentir que des personnes “proches” ne demande pas comment elle va, ce qu’il se passe dans sa vie, ça peut lui être insupportable. Ce qui pourrait revenir à supposer qu’elle a une profonde problématique de sentiment abandonnique et de rejet.
La mise à distance peut lui être très pénible et ce, qu’importe le lien relationnel avec la personne. Je dis ça parce que, avec M, je n’ai pas du tout l’habitude de me confier, nous ne parlions pas au quotidien, mais elle me le reproche quand même. Avec ma coloc, c’est différent, elles ont pu être très proches. Et cet éloignement l’a confronté à un vide peut être ? Une non considération de notre part ? Peut être que pour elle, lorsqu’il n’y a pas de communication, elle l’associe avec du rejet, une distance que l’autre prend avec elle. Ce ne doit pas être concevable dans sa notion “d’amitié” deux semaines sans nouvelles. 
L’histoire a dégénérée au delà du compréhensible. On est nous aussi partis vite dans l’interprétation mais je pense que nous avons été assez conciliant, respectueux et bienveillant au contraire de ce qu’elle pense.
A titre personnel, je n’ai pas de colère. Après cet appel, j’ai surtout de la tristesse et de l’empathie pour M. Vraiment. Je peux le sentir dans mon corps mais également dans mes pensées : ce n’est plus de la rumination, mais une réelle préoccupation. J’aimerai lui partager que malgré la dispute, j’ai une image positive d’elle, que je garde de bons souvenirs et que je suis reconnaissante de m’avoir accueillie chez elle. C’est tout ce que je voudrais qu’elle sache. 
Sa douleur, elle ne peut la nommer, ni la conscientiser. Elle est juste projeter.
0 notes
infewords · 5 years
Text
Défis ou intuition du jour : conscientiser, verbaliser ce qui peut remonter en moi dans une journée. Mes émotions, mes pensées, mes envies, mes besoins, mes rêves, mes visions...
Réveil 8h, me prépare pour la visite d’appartement avec la bande originale de “On connait la chanson” ce qui me met de bonne humeur. Je pense que je dois quand même prendre mon billet retour. Émotion : pas envie. Pas envie de bouger d’ici, de cette ville, de cette vie, de cette dynamique.
Je me sens fatiguée, je n’ai pas assez dormi, j’ai les yeux petits et gonflés mais mon humeur est bonne !
Je pars avec M et on rejoint H devant la visite de l’appart : l’appartement bourgeois de RÊVE. Ça me fait exactement penser à l’appartement dans le film Five où il sont 5 potes de l’enfer dans un appart de fou. C’est celui que l’on visite, parquet, plafond haut, vu sur le fleuve, un endroit spacieux, cocooning... Bref, je m’imagine vivre là-bas et en même temps, une partie de moi me dit que je n’y vivrai pas. Cela dépend des stages... Envie : passer autant de vacances que je peux dans cet appart, venir les retrouver, espérer qu’il y aurait toujours une place pour moi.
On repars. On va directement à l’agence pour faire passer le dossier. M est excitée comme une puce, H, lui, content et serein. On se projette, ils se projettent. La marche est un peu longue jusqu’au centre ville, mal au dos et aux pieds, je traîne aha Me sens élégante tout de même dans ma nouvelle combinaison dans la rue. Je fatigue vraiment, je suis à 4 pas derrière.
Sur le chemin du retour “JE VEUX VIVRE LA DEDANS DANS CE PALACE”.
Ma vision pour mes prochains mois : faire mon premier semestre à T comme prévu et revenir sur Lyon, continuer mon aventure avec mon amoureux, mes deux amours de coloc dans cet appartement dinguissime. Avec ma vie sociale épanoui,continuer à explorer mes capacités, à évoluer, me questionner. Apprendre et travailler au sein de mon stage dans les TCA mais aussi auprès des enfants. Avoir une vie sereine, vivante et des fois stressante, c’est inévitable. Me sentir épauler, accompagner. Ma vision est là. Je suis impatiente qu’elle commence.
J’appelle mes parents pour une question de garant pour H. Ma mère est réticente par rapport à l’histoire avec N. Je comprends totalement. J’espère qu’ils accepteront mais en même temps, je veux qu’ils soient totalement à l’aise avec cette idée et ce soutien là qu’ils amèneraient. Si j’avais pu être garante, je me serais portée sans problème, avec un soupçon d’hésitation mais je pense pouvoir faire confiance en H. J’attends donc leur retour, c’est ok.
Moi je pense encore à la fac, j’ai du mal à m’investir dans le futur, à anticiper mon départ, mes allers retours si il doit y en avoir. Émotion/pensée, je me sens un peu coincée dans cette situation d’administration, surtout qu’on est le weekend et que je ne peux attendre que lundi pour avoir des réponses. J’ai un peu de mal à comprendre le sens à tout ça: que la vie (et MERCI) m’ait proposée de prolonger le stage un peu plus pour que de l’autre côté sa bloque. Enfin, je vais devoir défendre cette envie et je suis prête. C’est juste que niveau timing, j’ai l’impression qu’on est dans le rush. 
Besoin : besoin de réponse dans le court terme pour les TCA mais aussi dans le long terme pour un stage en général !
Je retourne au présent: je vais faire un tour au marché.
“C’est si agréable de faire son marché!”
14h10. On rentre du restau. Tout avait bien commencé, on a commandé nos plats, dans la bonne humeur, un restau que je voulais faire depuis un moment. Avec eux. Entre nous. Et il a fallu que le sujet du nouveau colo fasse tout basculer. Émotion : gênée, très en colère et nœud dans la gorge. Je ne me suis pas sentie écouté par M. Merde, quand je dis “on peut passer à autre chose?” c’est quoi qui n’est pas clair ? Parmi les choses qui me braquent, ce sujet là en fait parti “il est très bien pour toi ce mec! T’auras plus de chance si il vient habiter chez nous” “il est mignon franchement !” “Oh et quand ils viendront manger à la maison “J vient avec JJ ?” “. Oh, stop en fait. C’est lourd. Ca me gêne. Mon sourire était forcé, j’avais plus faim et j’avais juste envie de partir ou de crier ma colère ce qui aurait totalement cassé l’ambiance.
Et oui, ce sujet me gêne, surtout quand les autres s’en amuse et surtout quand je dis stop au bout de la troisième fois et que ça marche pas. Elle n’a même pas écouté B quand elle a dit “Non mais on arrête, on arrête, c’est pas cool, elle va se fermer”. Merci. Et oui, je me sens complètement fermé maintenant. En colère, toujours. Et j’ai envie de redescendre, parce que je veux pas que ça saccage mon humeur pour le reste de l’après-midi. J’entends tout à fait que c’est moi aussi qui suis sensible sur ce sujet mais quand je dis “stop” je suis dans la légitimité de vouloir que ça s’arrête non ? Quand la principale concernée du sujet ne rigole plus, n’est plus dans la blague, on le voit, on arrête ? Je sais pas, ça m’a parut très long. Je suis en colère contre M et contre moi et que ça ne parte pas, que ça ne “glisse” pas. J’atteinds ma limite plus rapidement que prévu sur certain sujet. Il en fait partis. 
16h06. J’ai dormi un peu et j’ai regardé un épisode de The Sinner. Émotion : je me sens un peu plus calme, je n’ai plus trop de colère voire plus mais lorsque je pense à M, j’ai une vague qui vient. La chose qui me reste à faire est de lui en parler je pense pour que je puisse passer à autre chose. J’ai l’impression qu’elle a bien insister pour m’accompagner au marché et là me propose d’aller manger une glace : j’ai plus l’impression que ça ressemble à un comportement de culpabilité. Un peu insistante, envahissante ? Bref, je vas aller faire un tour avec elle et je verrais bien si elle aborde le sujet. 
L’histoire du stage et de la fac reste dans un coin de ma tête, mon billet retour aussi. Faudrait que je lâche prise. Ok, jusqu’à lundi, j’essaie de ne plus y penser. Je laisse faire puisque je n’ai aucun pouvoir donc autant me concentrer sur autre chose. 
Sur le chemin pour  aller dans le vieux quartier, je saisi l’occasion en parlant avec M de lui dire que ce midi, j’avais été très en colère. Que je ne m’était pas sentie écouté. J’ai exposé mes émotions d’une manière assez rapide et peut-être que j’aurais apprécié un peu plus qu’un “oh je suis vraiment désolée”. Cela étant dit, je n’y ai plus du tout pensé par la suite de l’après-midi. J’imagine que c’est réglé. Je suis allée jusqu’au bout : ressenti, identifier ma colère et verbaliser.
J’ai trouvé le bol en remplacement pour MB, il y avait un monde fou dans les rues ! J’ai mal aux pieds et fatiguée.
En remontant, je décide de quitter M pour aller me recueillir dans l’église. J’adore. Je m’assoie. Émotion: apaisée. Entre ces murs, je me receuille, mes pensées sont comme en suspension, je respire, mon esprit est clair et je développe quasi automatiquement, sans forcer, une vision. Dans mon chemin de vision, je portais un gros sac lourd, je le posais quelque fois pour profiter de la vie. Les couleurs étaient très douces, pastel. Je marchais sur ce chemin, avec un sourire que je ne voyais pas mais que je pouvais sentir en moi. Ce chemin était très apaisant : c’est celui que je prenais. Aucunes distractions aux alentours qui aurait pu me détourner. Au fur et à mesure que je marchais, je n’ai plus voulu de ce sac. Alors je l’ai libéré. Puis, j’ai commencé à trouver des pierres sur ma route, chaque pierre répondant à une de mes problématiques. Une première avec une enfant seule, je lui ai alors donné de l’amour. Une seconde avec un sentiment de vouloir de l’amour alors j’ai levé la tête, et il était là. Mon amoureux. Je me suis relevée, je lui ai pris la main et j’ai continué mon chemin avec lui. J’ai trouvé d’autres pierres, avec lui, mais j’ai transformé ces pierres en des boules d’or, que je déposais sur mon chemin. Je les laissé là où je les avaient trouvé car le problème était résolue. J’ai ramassé une pierre également avec mon inquiétude de stage, je l’ai trouvé et la boule d’or s’est effrité en paillette d’or sur tout mon chemin. La vision a continué mais mon esprit est allée ailleurs, car j’ai eu le sentiment que j’avais fait mon travail jusqu’à maintenant. Je n’avais plus qu’à vivre le reste.
J’ai profondément apprécié ce moment de calme.
Je suis remontée, et j’ai croisé M accompagnée sur un banc de J et G. On a discuté un petit peu. Mais je suis rentrée voir H. Dans des moments comme ça, avec un peu de fatigue, je veux juste être tranquille avec lui, discuter, me poser.
20h05 : émotion : un peu fatiguée physiquement, manque d’énergie mais ça va.
23h42. Point de la soirée. 
Je me suis un peu ennuyée en début de soirée. M faisait son gâteau, H préparait ses affaires. Bee est arrivée ensuite, elle a fait la cuisine pour tout le monde, j’étais dans le salon avec H à repasser.... aha. On a papoter. J’étais bien, tranquille. Puis M est venue dans le salon et.... elle m’a massé les pieds. Le bonheur ! Encore plus détendue.
Nous sommes passés à table, sur le balcon. C’était surement notre dernier dîner sur ce balcon, avec cette vue splendide sur la ville illuminé, tous les quatre. Mais à ce moment là, je ne m’en rendais pas compte. Ce n’est que maintenant que je le réalise. Et ça va. Ce qui est bizarre d’ailleurs... Peut être que mon cœur me dit que ça continue dans quelque mois ? Que ce n’est pas fini ? M m’a dit “tu seras toujours la bienvenue”. Ça me touche. C’est tout ce que je souhaite entendre. Pouvoir me “raccrocher” à ça, me dire qu’à tout moment, je peux venir poser mes valises chez eux, avoir un endroit et reprendre notre vie de colocataires tous les trois. Avec cette famille.
Bref, je suis allée à la douche et entre temps tout le monde est allé dans sa chambre respective. Je me pose dans le canapé, écrit quelques messages et je visionne la fin de Les grosses têtes jouent ce qui me fait beaucoup rire. H débarque dans le salon me dire “Ce n’est pas un au revoir, profite de ta dernière semaine et soit je viens te voir, soit tu reviens”. C’est noté. Tu vas me manquer. Merci pour tout ce que tu m’as apporté, merci pour ta confiance, merci d’avoir partagé cette complicité avec moi, ses soirées, ses rires, merci d’avoir toujours été rieur, à détendre l’atmosphère, merci de m’avoir intégré, de m’avoir montré que ce n’était pas la peine d’avoir des secrets, des tabous, qu’il fallait seulement vivre le moment, ne pas être timide, ne pas réfléchir, y aller. Merci de m’avoir montré cette force. Merci pour cette magnifique rencontre.
Là aussi, j’écris ces lignes mais je ne me rends pas encore compte. Ce n’est pas fini. Je suis là. Et je retournerais auprès d’eux. C’est seulement une pause.
Je continue à regarder la télé mais je vais pas tarder à aller me coucher. 
Finalement, j’ai réussi mon défi. C’est fou tout ce qu’on peut vivre dans une journée. J’ai pu m’en rendre compte car j’ai pris le temps d’écrire toutes les 4h. Mais je ne pourrais pas faire ça tout le temps. Je pense que je ferais ça aussi demain. C’est un bon moyen de se connecter à ce qui se passe, observer ce qui vient. C’est différent que de le faire le soir, parce que la fatigue et la dernière émotion vient teinter le reste de la journée. Là, malgré la fatigue, je peux avoir une certaine rétrospective de ma journée, avec ses hauts et ses bas. Mais finalement, une colère du midi entourée de bonne humeur et de mes loulous. Alors franchement, c’était une belle journée. Merci.
0 notes
infewords · 5 years
Text
Finalement, il y a deux choses. Deux choses que je voudrais comprendre.
Ces rêves. Ces rêves qui, me dérangent, qui sont associé à lui, comme si je ne pourrais retrouver une certaine liberté dans ma sexualité, même celle qui est imaginée. Dégoût, honte. Je voudrais déconstruite cette association. Je ne sais pas comment, mais ça fait bien trop longtemps que je le garde, alors je suis décidée à en parler.
Deuxième chose, cet état. Cet état de déprime à l’intérieur de moi. Ce n’est pas comme si j’avais une raison précise, une tristesse, un événement qui aurait pu me plonger dans cette décharge de pulsion de “mort”. Mais ça m’arrive, ça me frappe là où je m’y attend le moins. Et c’est tout mon esprit, tout mon corps, qui est plongée dans cette masse noire, nébuleuse, collée à moi et en moi. Dans ces journées là, je ne sais absolument pas comment me sortir de là, je n’en ai même pas la force. Ça m’entraîne encore, ça m’attire plus dans le fond, mon cœur s’assombrit d’un voile épais. J’ai ce sentiment que je n’ai plus de chaleur à offrir, à m’offrir. Et il va suffire d’un rien pour que la joie revienne. Je sais, c’est n état complètement réversible. Mais dans ces heures là, ces journées, il n’y a plus de traces de motivation, d’envie, de désir. Je suis dans cette passivité. 
Les larmes montent.
 Finalement, c’est peut-être ce genre de rêves qui me mettent dans cet état. C’est noir, ça me ramène dans mes sombres moments, dans mes sombres souvenirs, mêlées d’incompréhension, d’impuissance, de plaisir interdit, de lien fort que je veux détruire.
0 notes
infewords · 5 years
Text
Alors que je disais que le bonheur des gens m’écoeuraient, surtout quant ils le diffusent....
Je viens de passer deux e x c e l l e n t e s journées. Je suis d’une humeur absolument ravissante. 
Ça a commencé hier, lorsque j’ai vu S dans le métro. Comme pour un au revoir, parce que je sais que je ne le reverrais pas de si tôt. Je ne dois pas y penser trop, à lui, au fait que je ne le reverrait certainement pas, car mon cœur se serrerais. J’ai les yeux qui pétillent et le cœur qui bat la chamade quand je le vois, ça n’a pas changé.
Arrivée à la clinique, je me suis sentie à l’aise en réunion et les entretiens se sont très bien passés. 
Après, le ride du Dr. Non mais ça, c’était si drôle. 
Bref, une humeur joyeuse, légère toute la journée.
Et aujourd’hui, j’ai commencé la journée avec une énergie dinguissime. A pouvoir faire mille chose à la fois et en même temps très concentrée. Ma matinée à la clinique a commencé avec une lettre de remerciement d’une patiente que j’ai suivi seulement deux fois. Elle n’aurait pu m’offrir de meilleur cadeaux. C’est tellement touchant. M, je ne te souhaite que de belles choses sur ta route, que ta reconstruction soit belle et immense. Tu es protégée.
Je me sens bien à la clinique, je n’ai pas envie de l’a quitter. D’ailleurs, un sentiment de confiance m’anime. Mon stage de l’année prochaine sera à Lyon. Peut être pas au même endroit, peut être que je ne trouverai pas mes colocs d’amour, mais je serais à Lyon. Un pressentiment. Quelque chose de plus clair s’est dessiné aujourd’hui. Malgré les refus que j’essuie depuis une semaine. Je garde confiance et sérénité. 
Et cette après-midi....toujours dans mon énergie, à cuisiner, nettoyer, regarder des vidéos drôles, parler avec ma mère, avec mon coloc, recevoir les visites du prochain coloc. Et là, 23h, je voudrais que la nuit ne se couche pas, que se sentiment d’énergie, de confiance, de joie reste encore et encore. Encore une journée. Encore deux jours. Je suis satisfaite. Je me sens bien.
J’ai vraiment pas fait d’effort sur l’écriture. Whatever. Seulement quelques égarés liront (et je les en remercie).
Merci.
0 notes
infewords · 5 years
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
My name is Jessica Davis and I’m a survivor.
3K notes · View notes
infewords · 5 years
Text
                                      Acte psycho-magique terminé.
0 notes
infewords · 5 years
Text
Back in town.
Un post qui n’aura pas vraiment son importance, et celui qui le lira n’y trouvera ni poésie, ni inspiration, ni beauté, ni moche. Je vais décrire là seulement ma journée. Un bilan. Whatever. C’est l’exercice du jour.
La journée a débuté dans une humeur comme “qu’est ce que je vais faire aujourd’hui”, les yeux lourds, titubant, il est déjà tard. Tasse de café devant une vidéo de type “détente” sans grand intérêt. J’enfile une chemise, jean et basket pour rejoindre M au parc, avec les enfants. 
J’y suis en un quart d’heure. L’air frais fait frissonner tout mon corps. “J’aurais du prendre une écharpe”. Je sens l’odeur des roses portait par le vent, je vois les girafes, les daims sur mon passage...Ils sont beaux, élégant, mais quel scandale me dis-je. “Personne ne sait-il insurgé à voir des animaux de la savane en pleine ville?”. 
Je les retrouve. On discute en marchant, dans cet immense parc, parmi les animaux venant du monde entier : des oiseaux, des mammifères, un bout d’Afrique, d’Amérique du Sud et du Nord... Comme c’est agréable ! Et il n’y a personne ! 
Nous repartons vers la maison et nous nous séparons sur le retour. En rentrant, je passe par le marché, les producteurs sont en train de plier les stands mais je suis encore dans les temps pour ce que je voulais me procurer: des aubergines et une tête d’ail. Whatever.
Je cuisine.
Je mange devant le onzième épisode de 13 Reasons Why. Putain, mais qui as tué Bryce Walker ? Et puis, ils ont tout fait pour développer l’empathie pour chacun des personnages c’est dingue.
14h. Ok, je m’y mets. 
Devant mon ordinateur. Tasse de café. J’appelle tout les centres de stages possibles pendant près de deux heures et demis. Je garde mon sourire, mon envie, mais je ne reçois que des réponses négatives. Je me dis que ça va devenir de plus en plus difficile de retourner ici l’année prochaine.”J’aurais du m’y prendre beaucoup plus tôt”. Mais je continue. Je continuerais même après le weekend. Tant que je n’ai pas TOUT fait, je ne m’avoue pas vaincue. Persévérance. Mais sans m’en rendre compte, je suis rentrée dans une humeur morose, de désespoir ? Ok, je dois aller à la poste. Je quitte mon bureau, vais à la poste et je rejoins de nouveau M avec les enfants au parc. Oh. Leurs cris ne me sont pas supportables cette après-midi, l’ambiance n’est pas la même, je n’ai pas la discussion, ma tête est brouillé, je suis un peu... surmenée ? Ah, et cette humeur morose qui ne me quitte pas. Que vais-je faire ce soir ? Puis, je n’ai toujours pas trouvé mon intention du jour... Trop tard.
Je rentre.
18h. Mon humeur s’égaille franchement pour une minute “Qu’il vienne ! Qu’il vienne ! Et que rien ne l’arrête!” Acte psycho magique. C’est drôle, ça m’amuse.
Retour devant mon écran d’ordinateur, je fouille des photos, j’écoute Bobby Bazini (des nouvelles chansons qui me réjouissent le cœur), je continue mon tableau de vision, je créais une annonce qui ne servira finalement à rien, je chante... Mais l’humeur toujours pas ça.
M rentre. On mange ensemble et on parle de M (évidemment, elle nous prend la tête depuis deux semaines). Je n’ai plus de patience, un rien peu réellement m’agacer. Et elle qui ne veut rien entendre ! Ok, elle nous vire de la coloc maintenant. J’ai certainement dit le message de trop. Je culpabilise. M me rassure. “Elle nous poussait dehors depuis le début”. C’est vrai, elle vrille, on ne l’a comprend plus ces derniers jours. Elle harcèle, elle se sent persécuté, elle nous prend de haut, nous parle mal, nous accuse. Fuck off.
Je me fais une tasse de chocolat chaud au lait d’avoine. Délicieux. Un bonbon. Je branche Harry Potter 6 sur la TV : ma cure. Et je continue à regarder des images inspirantes sur Tumblr et je lis des articles. 
On discute avec M. On chante l’amour qu’il vienne ! 
00h Acte magique.
Je suis mieux. Je fini ma journée sur une meilleure note. Une satisfaction d’avoir pu faire un bilan, d’avoir trouvé de belles choses de ma journée mais toujours une angoisse finalement pour ce stage.
Allez, bye.
0 notes
infewords · 8 years
Photo
J’ai appelé la responsable de l’administration toutes les 5 min pendant deux heures et ça sonnait dans le vide.... Ce matin elle me répond ENFIN et accepte mon inscription tardive.
(Jesensquejenesuispasoùboutdemespeines).
Tumblr media
33 notes · View notes
infewords · 8 years
Photo
Quand je me mens à moi même à propos de mes sentiments envers ce gars, que je pense H24 à lui et que je veux plus.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
99K notes · View notes
infewords · 8 years
Text
                                          Just in a horrible mood. 
0 notes