Tumgik
jefcaro · 7 years
Text
Parler aux frontières – David Antin
Tumblr media
Traduit de l’anglais (américain) avec Camille Pageard. Bruxelles, Vies Parallèles, mai 2017
Nous sommes en avril 1972. Cela fait déjà quelque temps que David Antin, linguiste, critique d’art, traducteur, est invité par des musées, des galeries d’art, des universités, à donner des conférences sur des sujets très divers. Ce soir-là, au Olloma College, dans la lointaine banlieue de Los Angeles, il doit parler à des étudiants en art de ce que signifie encore « faire de l’art » à cette époque. Avant de se lancer dans son entreprise, il appuie sur le bouton « REC » de l’enregistreur récemment acheté. Le lendemain, sur la old highway 395, dans la voiture qui les ramène vers  leur domicile de Solana Beach, au nord de San Diego, David Antin et son épouse, Eleanor, écoutent l’enregistrement. Après un temps Eleanor s’exclame : « Mais c’est un poème ! ». Le talk poem était né.
Le procédé est bien balisé : invité à donner une conférence sur divers sujets, sans notes, il se place face au public. Sur la table, un dictaphone. Tout du long, sans interruption aucune, environ une heure durant, il monologue. Une fois enregistré, le talk poem est inscrit sur la page par Antin lui-même. Sans marge fixe, sans ponctuation, sans majuscule. Les respirations qu’il entend sont reproduites par des espaces entre les mots. Entre monologue et méditation, rares et courts silences et reprises, entre évocations érudites et souvenirs personnels, farces parfois potaches et subtilités conceptuelles, imperturbablement, un fil se déroule. D’où, peu à peu, émerge une idée renouvelée du problème posé au départ.
Ainsi, dans Parler aux frontières, le talk poem qui donne son titre au recueil, est-il question, en vrac, de guerre, de traduction, du Mur des Lamentations, du voyage d’un anthropologue en Australie, d’une mère qui a possiblement décidé de vivre par terre, d’une tante hémophile ou d’un ancien fumeur de joints aux cheveux longs devenu US Marine. Mais par-delà ces tours et détours, ou plutôt grâce à eux et à l’émotion et l’érudition qui les traversent, c’est bien de questionner les frontières qu’il s’agit. Celles des états, des langues, des corps. Et de les questionner, non pas d’un ailleurs surplombant son sujet, mais précisément du lieu même de ce qui pose question. Car parler aux frontières c’est s’adresser à elles, les questionner, engager un dialogue avec elles, mais aussi parler à partir d’elles, auteur et lecteur placés sur l’intersection même des différents lieux qu’elles instituent.
Entre anthropologie, philosophie, esthétique ou performance, entre littéralité et oralité, David Antin nous rappelle que la poésie est un acte de survie, un acte urgent.
Site de l’éditeur
0 notes
jefcaro · 7 years
Text
Essais choisis sur l’art et la littérature 1966-2005 – David Antin
Tumblr media
Traduit de l’anglais (américain) avec Camille Pageard, Bruxelles, Bat / <o>future<o>, mai 2017
Une sélection d'articles sur l'art et la littérature par le poète et critique américain. Ces textes, pour la plupart inédits en français, offrent un point de vue aussi personnel que précis sur l'art et la culture de la seconde moitié du XXe siècle aux États-Unis.
Après la traduction de l'ensemble des recueils de poèmes parlés (talk poems) de David Antin, le pan critique de l'œuvre de l'auteur est aujourd'hui accessible en français grâce à la publication de cette sélection d'articles critiques sur l'art et la littérature initialement publiés dans des catalogues ou des revues telles que Artforum, Art News, boundary 2 ou Kulchur. Organisé autour de deux sections, une sur l'art et une sur la littérature, ce recueil permet de saisir la perméabilité des questionnements qui ont animé David Antin tout au long de sa carrière. Si plusieurs textes s'articulent autour d'études monographiques (Andy Warhol, Alex Katz, Robert Morris, Allan Kaprow, Marcel Duchamp, Mark Rothko, George Brecht ou Ludwig Wittgenstein, etc.), d'autres proposent des lectures problématiques de l'apport de Wittgenstein dans l'art et la poésie américaine, des caractéristiques spécifiques à l'art vidéo ou d'une poésie américaine postmoderne au début des années 1970. D'autres articles reviennent aussi sur les grandes étapes de l'œuvre de David Antin, qu'il s'agisse de sa réalisation de skypoems ou de la publication de la revue some/thing.
La forme de certains textes, le ton de l'écriture de David Antin, ainsi que les constants aller-et-retours entre l'espace de la critique artistique et celui de la critique littéraire offrent un point de vue aussi personnel que précis sur l'art et la culture de la seconde moitié du XXe siècle aux États-Unis. L'ensemble illustre parfaitement l'engagement du poète et du critique d'art auprès des artistes et des auteurs qu'il choisit d'aborder.
Poète, critique d'art, linguiste et performance artist américain, David Antin (1932-2016) a improvisé, depuis 1971, à l'invitation de musées ou d'universités, des talk poems qui entrelacent le récit, la conférence, l'anecdote, le monologue, la méditation et le dialogue philosophique. On a dit de lui qu'il était « un mélange de Mark Twain et de Gertrude Stein », « un croisement de Lenny Bruce et de Ludwig Wittgenstein ». Par des digressions en cascade, au gré de réflexions sur le contexte immédiat, sur l'art, les institutions, la société, la mémoire, ou le langage, un discours se construit, se déploie, dérive et s'observe, tandis qu'Antin parcourt imperceptiblement son motif.
Site de l’éditeur
1 note · View note
jefcaro · 7 years
Text
L’eau se mêle à la boue dans un bassin à ciel ouvert – Keith Basso
Tumblr media
Traduit de l’anglais (américain), Zones Sensibles, avril 2016.
Fabrications humaines par excellence, les lieux sont ce que l’on en fait – ils sont tout ce qu’on les tient pour être –, et leurs voix désincarnées, immanentes bien qu’inaudibles, ne sont que celles de ceux qui se parlent à eux-mêmes en silence. Que font les peuples avec les lieux qu’ils habitent ? Cette question est aussi lointaine que les peuples et les lieux eux-mêmes, aussi lointaine que l’attachement des êtres humains envers certains endroits de la planète. Aussi lointaine, peut-être, que la notion de foyer (“notre terre” par opposition à “la leur”), aussi lointaine qu’un profond sentiment d’appartenance géographique », écrit Keih Basso dans l’introduction de L’eau se mêle à la boue dans un bassin à ciel ouvert, son premier ouvrage traduit en français. « Dans l’époque turbulente qui est la nôtre, marquée par le déracinement des populations et l’ampleur des diasporas, il devient de plus en plus difficile de se raccrocher à des lieux (et de prendre pleinement conscience de ce qu’ils ont à nous offrir), et je crains que cela soit considéré partout comme un privilège et un don dans les années à venir. Les Indiens d’Amérique, qui furent les premiers à peupler ce continent et les premiers à en être chassés, ne le comprennent déjà que trop bien. Puissions-nous apprendre de leur expérience », ajoute-t-il. En s’inspirant, comme Tim Ingold (dans Marcher avec les dragons) mais avec une toute autre approche, d’écrits comme ceux de Martin Heidegger (« Bâtir habiter penser ») et de Jean-Paul Sartre, Nelson Goodman, Cormac McCarthy ou encore Niels Bohr, Keith Basso offre dans cet ouvrage de magnifiques réflexions sur les liens entre l’environnement, l’incarnation des lieux et le langage.
Presse : “Ce que raconte le paysage à l’Apache”, Anne Both, Le Monde des Livres, 23.06.2016
1 note · View note
jefcaro · 7 years
Text
Utopia – Bernadette Mayer
Tumblr media
Traduit de l’anglais (américain), édité par <o>future<o>, publié par BAT, 2016.
Ensemble de textes qui définit l'utopie comme un vaste ensemble d'expérimentations, de genres et de propositions théoriques existant uniquement dans le langage, Utopia s'offre comme une synthèse des utopies historiques et un instantané de la scène poétique des années 1970-1980. L'utopie de Bernadette Mayer est ponctuée d'un voyage dans le temps, d'un séjour dans une communauté, d'un court passage sur un îlot  rocheux flottant dans les airs et transportant des poètes marxistes  autoritaires, d'une prison pour les propriétaires et de sexe en  lévitation. Dans ce livre publié par United Artists Books en 1984, l'auteure nous parle autant de politique que de rapports à la   propriété ou d'amour libre, tout en interrogeant la littérature   utopique classique et contemporaine. Sa forme particulière est  d'abord celle du style caractéristique de Bernadette Mayer, avec le flux poétique déjà présent dans Studying Hunger (1975) et Memory (1976), mais aussi celle d'une volonté d'écriture collective.  Chacun des chapitres du livre est composé d'un texte principal  accompagné de notes rédigées aussi bien par Mayer que par d'autres  poètes, argumentant contre elle, affirmant une affinité de pensée  ou proposant leur propre vision utopique et poétique. On y croise  Charles Bernstein, Joe Brainard, Rochelle Kraut, Lewis Warsh, Anne  Waldman, Hannah Weiner, Diane Ward ou Greg Masters, tous membres de  la même « New York School ». Utopia agit  donc comme une forme d'instantané de la scène poétique des  années 1970-1980. Le lecteur découvrira aussi Mayer convoquer et  pasticher les figures tutélaires du genre, de Thomas More à André  Breton en passant par Charles Fourier, Samuel R. Delany, Buckminster  Fuller, Doris Lessing, Platon ou encore Jonathan Swift. Écrivaine d'avant-garde associée aux poètes de la New York School, Bernadette Mayer est née en 1945 à Brooklyn, New York, où elle vit toujours. Elle obtient en 1967 un B.A. de la New School for Social Research, et commence peu de temps après à y enseigner à temps partiel. De 1967 à 1969, elle publie avec l'artiste Vito Acconci la revue expérimentale 0 to 9, où se mêlent des textes d'écrivains et des œuvres d'artistes visuels conceptuels basées sur l'utilisation du langage. On y rencontre alors les noms des poètes contemporains (Ted Berrigan, Clark Coolidge, Hannah Weiner, Aram Saroyan) et historiques (Novalis, Gertrude Stein, Guillaume Apollinaire), associés à des artistes, chorégraphes et musiciens prédominants tels que Robert Smithson, Dan Graham, Morton Feldman ou Sol LeWitt. En 1967, elle fonde aussi avec Lewis Warsh la maison d'édition United Artists Books, et publie un grand nombre d'écrivains influents tels que Robert Creeley, Anne Waldman, Hannah Weiner, James Schuyler, Ted Berrigan et Alice Notley, ainsi que certains de ses propres livres comme The Golden Books of Words en 1978 ou Utopia en 1984. Connue pour son usage innovant du langage, Mayer accède à la notoriété avec son exposition « Memory », qui combinait photographies et narration. Au cours du mois de juillet 1971, Mayer prend chaque jour une pellicule de photos et enregistre ses pensées. Ces matériaux serviront de base à l'exposition, puis au livre éponyme qui sera publié en 1975. Au cours des années 1980, Mayer fut directrice du Poetry Project de la St. Mark's Church à New York où elle dirigeait aussi des ateliers d'écriture (dont les instructions ont été publiées dans la revue L=A=N=G=U=A=G=E et traduites en français en 1997 par Un Bureau sur l'Atlantique). Elle fut aussi à l'initiative de la Poetry Project's Reading Series, projet qui continue encore aujourd'hui sous d'autres auspices. La position de Mayer dans cette institution et la réception de son œuvre ont fait d'elle une figure centrale de la communauté d'artistes et d'écrivains qui se rassemblait alors dans le Lower East Side à New York. En tant qu'écrivain, Mayer est le plus souvent associée à la New York School, dénomination qui se réfère à une « école » de poésie, mais aussi à des compositeurs, peintres, artistes visuels, artistes conceptuels et chorégraphes. L'usage par Mayer de méthodes de composition telles que la « chance operation » (opérations aléatoires), le collage et le cut-up l'identifie comme une artiste poursuivant des but similaires à ceux d'artistes comme John Cage, Jackson Mac Low ou Frank O'Hara – figures centrales de la New York School – tout autant qu'aux figures plus contemporaines associées à la revue L=A=N=G=U=A=G=E. L'œuvre de Mayer est toutefois aussi influencée de manière significative par des figures modernistes telles que James Joyce, Gertrude Stein et les écrits dadaïstes ou par des auteurs classiques qui l'ont par exemple menée à une traduction informelle du poète romain Catulle.
0 notes
jefcaro · 7 years
Text
Les Protagonistes – une proposition de François Aubart
Tumblr media
Les Protagonistes est un ensemble de traductions et de textes édité par François Aubart en écho à deux projets: le cycle de discussions Laissez-vous séduire par le sex appeal de l’inorganique du 26 septembre 2015 au 25 février 2016 au Centre d'art contemporain Passerelle à Brest et l'exposition De toi à la surface, du 21 janvier au 10 avril 2016 au Plateau—Frac Île-de-France à Paris. Publié par <o>future<o>, avril 2016.
Traductions de l’anglais vers le français :
Barbara Bloom, “L’espace entre les lignes” Judith Hopf, “Contrat entre les hommes et les ordinateurs” Bérénice Reynaud, “Une passion en trois actes : Stuart Sherman en lutte avec l’ange... et avec ses démons”
Traduction du français vers l’anglais
François Aubart, “You Lamp! You Towel! You Plate!” Vanessa Desclaux, “Attending to Forms of Drunkenness” Camille Pageard, “To Cease or Continue”
0 notes
jefcaro · 8 years
Text
Chadebec – Intrus Sympathiques
Tumblr media
Dirigé par Olivier Lebrun et Urs Lehni, Zurich, Rollo Press, 2016
Traduction du français vers l’anglais : Camille Pageard, “Régimes visuels de la prévention”.
1 note · View note
jefcaro · 9 years
Text
La Loi normale des erreurs – Raphaël Denis
Tumblr media
Catalogue monographique de l’artiste Raphaël Denis, Paris, Galerie Sator, octobre 2015. Édition bilingue.
 Traduction du français vers l’anglais.  
 Textes de Vincent Sator (préface) et Pauline Vidal, entretien de Raphaël Denis avec Julie Crenn.
0 notes
jefcaro · 9 years
Text
Le dédale et le labyrinthe – Tim Ingold
Intuitive Notebook #2, revue du Laboratoire des intuitions, édité par Thierry Mouillé, Annecy, ESAAA éditions, juillet 2015.
Tumblr media
“Pour l’enfant sur le chemin de l’école, la rue constitue un labyrinthe. À l’instar du scribe, du copiste ou du paysagiste, qui ont les yeux au bout de leurs doigts, il suit les tours et détours, avec une curiosité constante, sans toutefois disposer d’une vue d’ensemble ni entrevoir une arrivée. Le défi consiste à ne pas perdre son chemin, et il lui faut pour cela faire usage de toutes ses facultés mentales. Se remémorant avec bonheur son enfance berlinoise au tournant du xxe siècle, Walter Benjamin décrit avec force détails le fil d’Ariane qu’il suivait dans les environs du Tiergarten, au milieu des ponts, des parterres de fleurs, des socles des statues (lesquels, plus proches de son regard, attiraient davantage son attention que les personnages qu’ils portaient) et des kiosques dissimulés dans les buissons. Dans ce lieu, déclare-t-il, Benjamin éprouva pour la première fois une émotion dont il n’apprendrait le nom que plus tard dans sa vie : l’amour.”
0 notes
jefcaro · 9 years
Text
Comment la raison faillit perdre l’esprit
Tumblr media
Traduit de l’américain, Bruxelles, Zones Sensibles, 2015
Aux États-Unis, au plus fort de la Guerre froide, un nouveau projet visant à redéfinir la rationalité suscita l’intérêt d’intellectuels brillants, de politiciens influents, de fondations fortunées et des hauts cercles de l’armée. En s’appuyant sur les sciences humaines (psychologie, sociologie, sciences politiques ou économiques), ces différents acteurs s’engagèrent dans une campagne intellectuelle visant à comprendre ce que la « rationalité » devrait être et de quelle manière elle pourrait être investie. Quand la raison faillit perdre l’esprit remet en scène ceux qui jouèrent un rôle clef dans ce programme (Herbert Simon, Oskar Morgenstern, Herman Kahn, Anatol Rapoport, Thomas Schelling et bien d’autres encore), ainsi que les institutions qui les appuyèrent – la RAND Corporation, le Center for Advanced Study in the Behavioral Sciences, la Cowles Commission for Research and Economics, le Council on Foreign Relations. Ces  décideurs exploitèrent cette vision de la rationalité (optimisation, rationalité algorithmique et mécanique) dans leur quête de compréhension de phénomènes aussi divers que l’économie des transactions, l’évolution biologique, les élections politiques, les relations internationales ou la stratégie militaire. En plongeant le lecteur dans le climat intellectuel de la Guerre froide, cet ouvrage expose ce qu’être « rationnel » signifiait dans un monde au bord du précipice nucléaire.
0 notes
jefcaro · 9 years
Text
Le Batteur
Tumblr media
Traduit de l'américain.
The Drummer / Le Batteur » (castillo/corrales today #7), by Portland-based writer and musician Sara Jaffe, formerly from Erase Erata, is a novella about coming of age as a member of an indie rock band struggling with the clichéd touring lifestyle that inevitably goes with it. When “our bands can’t be your life”.
Edited and designed by castillo/corrales, published on the occasion of “L’Époque, les humeurs, les valeurs, l’attention”, 16e Prix Fondation d’entreprise Ricard, 10 Sept. – 31 Oct. 2014. With Marie Angeletti, Camille Blatrix, Jean-Alain Corre, Audrey Cottin, Hendrik Hegray, and Mélanie Matranga.
PDF disponible en ligne ici.
0 notes
jefcaro · 9 years
Text
Le Classisme
Tumblr media
  De Joe Scanlan, d'après Edward Said – texte traduit dans le cadre de "L'appropriationniste (contre et avec)", une exposition thématique programmée par François Aubart à la Villa du Parc.
Publié par Bat éditions Version publiée disponible sur http://f-u-t-u-r-e.org/. Soit en ligne (http://tinyurl.com/pgygmac), soit sur papier (http://tinyurl.com/nu7g2vp).
0 notes
jefcaro · 10 years
Text
The House of Dust : Hannah B. Higgins & Benjamin H.D. Buchloh
Tumblr media
Publication dans le cadre de l’exposition Une lettre arrive toujours à DestinationS, au centre de culture contemporaine de la Panacée, Montepellier, septembre 2014.
Traductions de l’anglais vers le français : Hannah B. Higgins : “Introduction à The House of Dust d’Alison Knowles” Benjamin H.D. Buchloh : “Le livre du futur : The House of Dust d’Alison Knowles”
0 notes
jefcaro · 10 years
Text
Welcome to PAP, Public Access Poetry
Tumblr media
Article coécrit avec Camille Pageard, 2014
 "<o> f-u-t-u-r-e <o> is conceived by Bat (François Aubart, Jérôme Dupeyrat, Charles Mazé, Camille Pageard, and Coline Sunier) with Benjamin Seror.<o> future <o> continues the activities of △⋔☼ with online and printed publications."
ʘʘ
Link below
http://f-u-t-u-r-e.org/r/26_Jean-Francois-Caro-et-Camille-Pageard_Welcome_to_PAP_FR.md
1 note · View note
jefcaro · 10 years
Text
Re : vers une histoire mineure des expositions et des performances
Tumblr media
Fabien Pinaroli (éd.), Lyon, It éditions, 2014
Design : Will Holder
Traduit de l'anglais (textes de Kiff Bamford, C.S. Leigh, Jacqueline Rose)
Re: vers une histoire mineure des expositions et des performances est une collection d’essais textuels et visuels basée sur l’exposition Celebration of the Body organisée en 1976 par Ingrid et IainBaxter (N.E. Thing Co.) à Windsor, Canada, et sa réactivation en 2012 en trois actes, à Lyon, Saint-Fons et Londres, par Fabien Pinaroli et al.
Le volet londonien de ce projet a consisté en deux journées d’étude intitulées Re:Towards ‘Minor’ Histories of Exhibitions and Performances. Dans une série de conférences-performances, vingt et un artistes et commissaires ont expérimenté différentes stratégies de reprise. Parmi elles, la re-publication, le catalogue pirate, l’enquête juridique, la ré-animation ou le souvenir assisté par enregistrement vidéo.
Re: vers une histoire mineure des expositions et des performances assure le passage de la performance à la publication – du live au livre, ces deux mots ne se différenciant que par un R, le R de Re:
Avec les contributions de Jean-Philippe Antoine, Pierre Bal-Blanc, Kiff Bamford, Lucas Bouissou, Olivier Bosson, Mathieu Copeland, Christophe Domino, Will Holder, Adam Lauder, Ju Hyun Lee & Ludovic Burel, CS Leigh, MoM (Museum of Museum), Warren Neidich, Émilie Parendeau, Fabien Pinaroli, Adrien Sina.
http://www.readit.fr/index.php?/catalogue/re-vers-une-histoire-mineure/
0 notes
jefcaro · 10 years
Text
SLOB #4 : KINÉSIQUE DE LA PAGE – AVIGAIL MOSS
Tumblr media
Traduit de l'anglais (américain)
The Social Life of the Book # 4
Édité par Castillo/Corrales & Will Holder, Paris, 2014.
Design : Will Holder
L’étude s’appuie sur le jeu des contrastes : alignées horizontalement, quatre images en noir et blanc nous montrent des hommes, jeunes ou d’âge moyen, adoptant des variations de la même pose. Ils se tiennent assis, le dos en arrière, un genou relevé,dans une pose décontractée.Trois d’entre eux sont assis sur un banc, apparemment dans un lieu public. Les deux autres clichés sont tirés de numéros du magazine Der Spiegel datant respectivement de 1972 et 1973.Sur le premier, un homme chevelu – un membre du groupe de krautrock Can – fixe l’objectif en plissant les yeux, le genou relevé, plein d’assurance. Le second cliché est un portrait de William D. Ruckelshaus – alors directeur du FBI –, le pied posé sur un bureau comme pour marquer son territoire, dévoilant au passage une mince cheville qui dépasse de son pantalon.En dessous de cette rangée sont disposées huit photographies de femmes, toutes plus âgées que leurs homologues masculins, qui elles aussi déclinent toutes une même pose. Assises bien droites, un pied croisé derrière l’autre, les jambes serrées, elle discutent avec quelqu’un ou fouillent dans leur sac à main...
(http://castillocorrales.fr/?p=5213)
0 notes
jefcaro · 10 years
Text
BEHDJAT SADR — TRACES
Tumblr media
Ouvrage dirigé par Morad Montazami et Narmine Sadeg Préface de Fabrice Hergott, texte de Morad Montazami, conversation entre Narmine Sadeg et Behdjat Sadr Paris, Zaman Books, 2014
Traduit de l'anglais vers le français et du français vers l'anglais Behdjat Sadr (1924-2009) est la peintre abstraite des traces paradoxales, mêlant la nature la plus foisonnante et le monde industriel le plus tranchant dans ses œuvres qui parcourent la seconde moitié du XXe siècle. Pionnière de la peinture moderne en Iran – elle fut l’une des premières artistes de son pays à se déployer sur la scène internationale des biennales dès la fin des années 1950 –, elle offre un témoignage singulier de la modernité cosmopolite qui prend forme entre Téhéran, Rome et Paris, villes où elle étudia, travailla et exposa. Behdjat Sadr incarne par-dessus tout, à l’image des couches de peinture multiformes qu’elle faisait jaillir et déborder, une extraordinaire fusion de l’œuvre et de la vie, élargissant notre vision de l’abstraction picturale et des limites entre la nature régnante et la nature intime. Cet ouvrage est le premier du genre à explorer tant l’héritage artistique laissé par Behdjat Sadr que l’atmosphère intellectuelle des différentes époques traversées par son œuvre. Aussi se situe-t-il entre la monographie ou le livre d’art « classique » et le carnet de route de ses voyages dans l’histoire et la géographie.
Les œuvres de Behdjat Sadr seront présentées dans le cadre de l'exposition Unedited History – Iran 1964-2014, au Musée d'art moderne de la Ville de Paris du 16 mai au 24 août 2014.
0 notes
jefcaro · 10 years
Text
GHOST NATURE
Catalogue d'exposition (bilingue), Chicago, Green Lantern Press, 2014.
Traduit de l'américain avec Sophian Bourire.
Tumblr media
Projections animalières et Ghost Nature sont deux expositions collectives autour de l'étrangeté du monde naturel. Dans son livre La Pensée Écologique (Harvard University Press, 2010), Timothy Morton, philosophe contemporain, postule que « la nature en tant que telle » n'existe plus comme entité distincte. Les humains étant totalement intégrés à son « maillage », le désir Romantique de communier avec un paysage en dehors du cadre de l'humanité s'avère désormais impossible. Pourtant, il reste le désir atavique de le faire. C'est un bug. Le fourmillement d'un membre fantôme. Un désir jamais assouvi mais qui rend fou. Les œuvres des artistes, Sebastian Alvarez, Art Orienté objet (Marion Laval-Jeantet et Benoît Mangin), Jeremy Bolen, Irina Botea, Agnes Meyer-Brandis, Robert Burnier, Marcus Coates, Assaf Evron, Carrie Gundersdorf, Institute of Critical Zoologists, Jenny Kendler, Devin King, Stephen Lapthisophon, Milan Metthey, Rebecca Mir, Heidi Norton, Akosua Adoma Owusu, Tessa Siddle, et Xaviera Simmons sont des installations, des performances et des projections qui explorent une dynamique déclinée entre les sphères humaines et non-humaines. Les œuvres de Rebecca Mir, Long Distance Relationship with the Ocean: Rock + Two Letters, et de Milan Metthey, Love Ducking Experiments, caractérisent la manière dont toutes ces œuvres révèlent un désir Romantique de reconnaissance et de réciprocité de la part de corps non-humains. L'œuvre de AOo présente des documents sur leur transfusion de sang de cheval à un être humain ; celle d’Agnes Meyer-Brandi décrit son travail avec des oies en voie de disparition, auxquelles elle a appris à s'adapter à des conditions pseudo-lunaires. Assaf Evron nous montre une traduction à la manière d'un scarabée, d'un algorithme généré par ordinateur. Stephen Lapthisophon, pour sa part, installe des pommes de terre. Au lieu de faire face à l'environnement d'une institution à travers une pratique engagée sur le plan social, Ghost Nature nous révèle un environnement plus général, omniscient, et cherche ainsi, à travers des œuvres d'art individuelles, à mettre en évidence les éternelles attentes hiérarchiques qui ont jusqu'à présent façonné le monde occidental.
Commissaire : Caroline Picard
http://www.ensa-bourges.fr/index.php/fr/galerie-la-box/programmation-2013-2014/projet-curatorial-2013-14
http://press.thegreenlantern.org/
0 notes