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à Les Jardins Aquatiques - Le Parc https://www.instagram.com/p/CoAGv9DIROJ/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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Dans le parc autour du Temple de Narita se trouve le musée de le calligraphie. Un art japonais où l’artiste vide son esprit pour laisser s’exprimer d’un seul trait son inspiration. Le pinceau écrit une déclaration sur le calligraphe à un moment donné. Je ne peux m’empêcher  de comparer cela aux marques de sumi sur les Sanke ...
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« La maison de thé présente une petite entrée qui oblige les utilisateurs à incliner la tête pour la traverser, ainsi qu’une petite ouverture au sommet permettant à la lumière naturelle d’illuminer l’espace. »
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Le Tinder des Koï , c’est aux Jardins Aquatiques #tinder #koi #shiroutsuri #hariwake #doitsu
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Pêche chez l’unique Marudo
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Notre rituel,la visite quotidienne du soir chez Hirasawa
Yoshiyuki HIRASAWA est un personnage atypique. C’est le boss. Un peu comme Bruce mais pour les Koï. Sa Koï Farm est l’une des plus grande du Japon. On y trouve tout.
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Négocier avec Yoshiyuki est au delà du plaisir. Tout compte. Ce qui a été péché bien sûr. Ce qui va encore être péché. Mais surtout le regard, le comportement non verbal, la synchronisation entre deux ou trois personnes au moment de dire oui ou non et la poignée de main qui signe l’accord.
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Sitôt un deal réglé, ce même monsieur file sélectionner les Koï sortis de l’ikeage du jour. Un bac à droite pour la vente et un bac à gauche pour azukari.
Il a la gentillesse de nous laisser monter avec lui sur le camion pour que nous puissions assister et comprendre sa façon de sélectionner les Koï qui repartent au grossissement car ayant un potentiel de croissance plus fort.
Une fois cette expérience unique à peine terminée, il nous propose de venir voir des koï dans sa nouvelle serre....
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Les installations sont superbes. Les poissons sont exceptionnels. Un bac de Sushui m’a laissé sans voix.
J’en ai même oublié de prendre des photos....
Ils repartent en azukari donc ne sont pas (encore) à vendre.
Demain, soir, comme chaque jour quasiment nous passerons pêcher chez  HIRASAWA pour revivre un moment spécial avec lui et faire quelques bowls que nous ramèneront en France pour le bonheur de chacun !
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Une Koï Farm
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Une Koï Farm au Japon, ça ressemble à quoi?
Nous passons nos journées à visiter des Koï Farm dans la région si jolie de Nagaoka. Je vous propose ce reportage pour un peu plus imager ce qu’est une Koï Farm dans le nord du Japon.
Ce matin nous sommes allé chez un breeder du nom de Yamazaki.
Nous cherchions un mix de Nisaï de bonne qualité avec un prix d’achat satisfaisant.
En arrivant vers la Koï Farm, c’est d’abord la beauté du paysage et l’ambiance générale zen qui règne autour des serres à Koï.
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La Koï Farm est entourée de mudponds aérés avec un sytème d’oxygénation à roue  qui tourne en permanence. ces mudponds sont remplis de Koï.
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Cette ferme a plusieurs serres. Une serre de vente, une serre de tosaï et d’autres endroits toujours un peu secrets.
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Les mudponds sont vidés chaque jours. Les Koï sont transportés par de petits véhicules jusqu’aux bacs de vente.
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Puis dans la serre, c’est la que tout se passe pour nous.
Le choix des koï, leur négociation, la pêche et la paperasse pour l’importation en France.
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Et finalement nous repartons avec énormément de souvenirs, d’images de Koï en tête et surtout le plaisir de la rencontre avec le breeder.
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Premières visites chez les Breeders
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Nous sommes chez Ookuchi, excellent Breeder de la région de Nagaoka. Le Monsieur à bien passé 65 ans. Il ne décroche jamais un sourire avant le deal passé…
Il écrit selon un rituel bien rodé le prix des poissons sur un papier juste après s’être isolé une minute en dehors de la koï Farm.
Une fois le deal acquis, il nous invite à observer des Koï encore plus qualitatives … certainement pour notre prochaine visite.
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Pause déjeuner
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Nous passons de breeder à breeder sans oublier une pause déjeuner. On se remet a peine de la visite chez Daïnichi Koï Farm ...
Ce début de séjour est spectaculaire tant par les splendides couleurs de l’automne que par la qualité des Koï que nous voyons
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Les Jardins Aquatiques au Japon
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Fin de journée sur Nagaoka bercée par la douceur des rayons du soleil d’automne. 
Cette ville a été détruite par les bombardements américains pendant la seconde guerre mondiale. L’ambiance est donc celle des villes reconstruites d’après-guerre. Cela me fait un peu penser à Mannheim en Allemagne. 
C’est assez austère mais incroyablement propre. Tout autour se trouvent les montagnes où sont les mudponds. Les couleurs sont splendides. Deux tiers des massifs sont couverts de feuilles d’automnes rouges, jaunes entremêlées de quelques pointes de vert qui résistent alors même que de la neige est déjà visible sur les hauteurs.  
La beauté des montagnes tranche radicalement avec la ville en vallée. 
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En ville, c’est plein de restaurants. J’ai été faire un tour en arrivant pour ma propre acclimatation, j’avais envie de manger dans chaque restaurant. C’est typique à souhait et ça sent mortellement bon. Je suis passé par un grand centre commercial qui fait office de centre ville et de lieu d’animation de la localité. En arrivant à l’escalator se trouvait un aquarium de 300 litres avec quelques tosaï qui réclamaient à manger ! A côté du bac se trouvait le certificat d’authenticité du breeder ! ça met dans l’ambiance. J’ai filmé une minute avec ma petite caméra...les personnes autour se demandaient pourquoi !
 Le film est visible sur le blog https://lesjardinsaquatiques.org/category/voyage-au-japon/
Ce soir, on dine avec Nico et Patrick accompagné de l’équipe d’Aquarêve, Didier et Steven. Demain matin, les choses sérieuses commencent. 
@+
Nicolas.
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Le bol n’est utile Que parce qu’il est vide.
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Préparer un voyage si lointain n’est pas qu’une affaire de nombre de paires de chaussettes à prendre dans son bagage. L’esprit doit aussi être préparé. Cette sélection de livres devrait me permettre de passer 12 heures de Boeing 777 à m’immerger progressivement dans ce monde qui ne m’est qu’imaginé, le Japon.
Comme dans toute aventure nouvelle, l’excitation vient de la découverte d’une chose inconnue. Malheureusement, mon esprit est déjà bien plein de tellement d’images, de personnes que j’amène avec moi là-bas, qu’il me faut faire un vide pour pouvoir le remplir à nouveau.
Avant cela je dois vous dire à quoi je songe avant le départ.
Nous avons repris, avec mon épouse Lidia, cette belle entreprise que sont Les Jardins Aquatiques depuis avril 2016. Avant cela, les Koï étaient inconnus pour nous (faute avouée est à demi pardonnée dit-on…). Ce n’était pas une inconnue pour l’entreprise et son équipe car depuis 1996 les Jardins Aquatiques vont au Japon sélectionner les Koï. Depuis quelques années cette habitude s’est perdue.
Nous avons donc découvert ce monde incroyable des Koï. Cela vient comme un virus. Une fois que vous l’avez, c’est pour la vie !
Mais au-delà de la beauté des poissons, leur élégance, l’esthétique de leur ballet multicolore dans nos bassins, c’est aussi un monde fantastique de rencontres humaines.
C’est avec cela en tête que je pars au Japon.
Vous savez, ces images qui trottent dans votre tête, ces souvenirs de personnes, de lieux, de discussions qui reviennent de temps en temps à votre esprit. Je pars avec quelques souvenirs qui reviennent régulièrement comme l’équipe fabuleuse du FKS avec qui nous avons construit la première brique de la maison des Koï Show en France. Avec le FCKC évidement. Avec nos amis belges du BKS si dévoués au service de notre passion des Koï. Avec l’ensemble des personnes qui échangent sur les groupes Facebook de Nishikigoï. Avec nombre de bassins de mes clients qui m’ont commandé des koï introuvables. Avec certains passionnés qui font un travail remarquable d’élevage de splendides Koï que je visite régulièrement. Avec mes confrères qui partent aussi là-bas en poursuivant le même but que moi : ramener en France le maximum de poissons de qualité pour le plaisir de nos clients et des Koï Show. Avec l’ensemble des publications depuis Niigata que je regarde chaque jour comme vous sur Facebook. Avec Anthony et toute l’équipe des Jardins.
C’est avec tout cela dans ma tête, en pensant à vous tous que je m’envole samedi matin pour huit jours. Mais je peux vous le dire, le bol est quasiment plein à la veille du départ.
Une des notions fortes de l'esprit nippon, caractérisé par la simplicité et l'austérité, est le principe de mu, le vide, la vacuité.  無
Dans notre monde contemporain, tout semble se mesurer en termes de profits, gains, d'accumulation. Et cette recherche d'accumulation de richesses est finalement devenue un mode de vie et même une forme de pensée.
Les Koï répondent à leur propre symbolique. Ce ne sont pas que des poissons à accumuler.
 Les Koï représentent la force et la persévérance, la force qui permet de surmonter les difficultés de la vie. Ils remontent à contre-courant les rivières et cascades du Japon et d'Asie. Selon la légende chinoise, les carpes reviennent à l’origine du fleuve Jaune.
Le retour à l’origine, le retour aux sources. Le retour à l’origine où il y avait le vide.
Savoir se réinventer, revenir à la source de ce que nous sommes et donc se retrouver neuf comme le soleil qui se lève chaque jour comme un nouveau jour.
 Les japonais considèrent aussi les Koï non seulement pour leur beauté mais aussi pour leur capacité à transformer la perception de l’observateur.
Vous le savez.
Nous regardons et observons méticuleusement l’évolution de nos poissons, de leur body, du fukurin, du pattern. Chaque jour notre perception change. Cela signifie que chaque jour notre vision est nouvelle, réinventée par la beauté des poissons. C’est aussi une qualité forte de savoir changer notre perception des choses.
C’est tout cela que nous apprennent les Koï. Le retour aux sources, au vide.
Ce thème du vide est d’ailleurs un thème de méditation important qui est souvent propice à la cérémonie du thé au Japon.
 Un poème que l’on peut traduire ainsi :
 Le bol n’est utile
Que parce qu’il est vide.
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#jardinzen #koïparc la douceur des couleurs de l’automne
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#Lotus
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Ce matin l’hiver prenait place au Parc
#LesJardinsAquatiques
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