Tumgik
lostinbeijing2018 · 6 years
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串儿
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王府井  wángfǔjǐng 
 Cette rue se trouve dans le district de Dongcheng à Pékin et est l’une des plus grandes rues piétonnes de Chine et la plus grande rue commerciale de la capitale. Elle est utilisée pour des activités commerciales depuis le début de la dynastie Ming. 
Le marché de nuit de Wangfujing propose une sélection de nourriture exotique, dans la “Snack Street”. Insectes frits, scorpions, scorpions, araignées, serpents, étoiles de mer, hippocampes et autres fruits de mer peuvent être dégustés, ainsi que d’autres animaux "bizarres” très peu consommés dans la cuisine occidentale.
 D’autres aliments moins exotiques peuvent également goûtés, tels que les 串chuan’r , brochettes de viande, communément faites d’agneaumais aussi poulet, calamars et légumes.... et des desserts, tels que les Tang hu lu, les brochettes de fruits caramélisés. 
Tous ces plats traditionnels chinois peuvent être dégustés sur place ou être emportés.
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lostinbeijing2018 · 6 years
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石獅 shíshī
Statues de Chien-Lion dans la cité interdite 
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Le “Chien Fu”, aussi connu sous le nom de “Lion chinois”  est emblématique de la culture chinoise.
Il trouve son origine dans le bouddhisme et provient d’inde. Le lion, exterminé en Chine, vivait encore en petite quantité en Inde, sous le nom de « Singh ». Il était alors considéré comme le « Gardien du Bouddha », littéralement « Chen Fo » (Fo étant le terme chinois pour Bouddha ).
Bouddha est souvent représenté assis sur un trône avec un lotus et quatre lions, chacun orienté face à l’un des quatre points cardinaux. Bien avant cela, en Inde, le lion était associé à la royauté en général.
Les lions gardiens des temples ou lions gardiens impériaux, appelés aussi « lions de Bouddha » ou « lions de pierre » (石獅, shíshī ,prononcé ”sheu-sheu”) en Chine, sont souvent représentés à la porte des temples chinois ou des tombes des empereurs.
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Ces animaux mythiques incarnent la protection et sont toujours présentés par paires, une manifestation du yin et du yang , la femelle représentant le yin et le yang mâle.  Le lion masculin a sa patte avant droite sur un type de boule en tissu simplement appelée une " boule brodée " (xiù qiú, 绣球), qui est quelquefois sculptée avec un motif géométrique.  La femelle est essentiellement identique, mais a un petit sous la patte plus proche (gauche) au mâle, représentant le cycle de la vie. 
 Symboliquement, la femelle protège ceux qui habitent à l'intérieur (l'âme vivante à l'intérieur), tandis que le mâle garde la structure (les éléments matériels externes et le corps). 
Parfois, la femme a la bouche fermée et le mâle est ouvert  : cela symbolise l'énonciation du mot sacré "om"...
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Les lions gardiens n’existeraient sûrement pas sans une petite légende !
Une légende populaire nous ramène à l’époque de Li Zicheng, un des chefs de la rébellion paysanne qui mit fin à la dynastie Ming, qui lors de son entrée dans Pékin affronta deux lions, qui lui barrèrent l’accès de la Cité impériale. Il tira deux flèches, et les fauves disparurent, remplacés par deux lions en pierre, gardiens de la ville.
Article co-écrit avec Fleur et Romane (élèves de seconde)
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lostinbeijing2018 · 6 years
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小皇帝  & 黄龙
Les “petits empereurs” &  le dragon jaune...
小皇帝 xiǎo huángdì 
  En Chine, les enfants des villes nés entre les années 1980 et la première décennie des années 2000 font l’expérience d’une situation familiale sans précédent. La politique de l’enfant unique a fait de la Chine le pays de l’enfant-roi. Ces petits empereurs ultra-choyés portent les rêves d’ascension sociale de toute une famille et n’ont pas vraiment le temps de rêvasser.
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( ce petit bout de chou pose très consciencieusement en robe impériale sous le regard attentif de ces parents et grand-parents).
Dans un pays habitué aux familles nombreuses, ils sont seuls pour assumer le rôle de descendant. Cette position les rend particulièrement précieux : seuls représentants de leur génération au sein de leur maison face à des adultes plus nombreux, le vieillissement constituera un fardeau pesant sur les épaules de la nouvelle génération chinoise, qui devra financer les personnes âgées, un modèle résumé par la formule « 4-2-1 » : un jeune travailleur qui aurait tous ses grands-parents devant potentiellement leur venir en aide, ainsi qu’à ses père et mère.
黄龙  Huánglóng
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le Dragon Jaune est l'incarnation zoomorphique de la divinité jaune du centre de l'univers dans la religion chinoise et la mythologie . 
L'Empereur Jaune, personnage mythique de la Chine a été associé à la couleur jaune parce que c'est la couleur de la Terre ( Dì地), la substance matérielle, dans laquelle il s'est incarné. On dit qu’il s'est transformé en Dragon à la fin de sa vie, pour monter au Ciel . 
Puisque les Chinois le considèrent comme leur ancêtre, ils se considèrent parfois comme des «enfants du dragon». Cette légende a également contribué à l'utilisation du dragon chinois comme symbole du pouvoir impérial. 
la couleur jaune est donc dévolue à l'Empereur de Chine, Elle indique le summum de la puissance et la divinité. Seul l'empereur peut régénérer l'ordre cosmique et social, et le dragon est son intermédiaire avec le ciel, les immortels. Cette qualité quasi-divine donnée à la couleur jaune vient peut-être de la légende qui relate qu'un dragon jaune est sorti de l'eau pour s'incliner devant Fu Xi, l'empereur légendaire, et qu'il lui a remis la connaissance de l'écriture.
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L’empereur Tai Zhong  de la dynastie des Tang (626-649).
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Drapeau de la Chine( dit “drapeau du dragon jaune“ ) sous la dernière Dynastie (Qing) 
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Portrait de l' empereur Guangxu (Qing), avec des représentations du dragon jaune brodé sur sa robe.
( article co-écrit avec Max et Mathis, élèves de seconde ) 
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lostinbeijing2018 · 6 years
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拆 chāi
A la veille des Jeux Olympiques de 2008, il ne faisait pas très bon voir apparaître ce signe sur le mur de son habitation ou de sa maison.  Chāi (tch’aille”) qui signifie “démolir” indiquait alors la destruction très prochaine par les autorités officielles du bâtiment concerné. 
Pékin est une ville en perpétuelle mutation, j’ai moi même assisté lors de mes allers-retours en Chine aux changements de visage parfois drastiques de lieux et quartiers entiers. D’une fois sur l’autre, il peut parfois arriver qu’on perde ses repères !
Les élèves n’ont pas été épargné par cette réalité... En l’espace de 15 jours ils ont pu être les témoins du changement brutal d’aspect de la petite ruelle menant à l’école qui nous hébergeait et de l’ensemble du Quartier au nom d’une immense campagne de “mise aux normes” des commerces et des quartiers populaires (visant à “rénover” l’aspect traditionnels des quartier mais aussi très notamment à ruiner et faire repartir chez eux une bonne partie des migrants venus chercher la fortune à Beijing)...
                                                                                           M.DECAM
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Pour en savoir plus à ce sujet :
http://immobilier.lefigaro.fr/article/a-pekin-les-quartiers-traditionnels-sont-demolis-sous-couvert-de-renovation_d5148a56-899f-11e7-ad1e-c78c1c2be55c/
http://www.ina.fr/video/2062416001024
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lostinbeijing2018 · 6 years
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Ce voyage a été plus qu'édifiant pour la plupart d'entre nous mais pour moi celui-ci l'a tout particulièrement été au niveau culturel : le dépaysement total, les petits gestes du quotidien qui peuvent paraître peu important mais qui change la vision de chacun ! J'ai vraiment beaucoup adoré le marché de Beijing ; c'était vraiment très drôle de pouvoir négocier des prix à la limite du possible, cela donnait un air comique au shopping étant donné qu'encore une fois ce n'est pas dans les mœurs françaises. Ce qui me manque, c'est les réveils le matin toujours dans la bonne humeur à rigoler avec les professeurs et les camarades, à donner nos avis sur les différents repas, les nombreux temples grâces auxquels nous avons pu nous cultiver, notamment grâce à la culture de Mr.Grulier Professeur d'histoire et accompagnateur du voyage . L'anecdote marrante c'était sans hésitation les gelées aux fruits (ces bonbons à gober directement au contact des lèvres). On avaient vraiment beaucoup rit par rapport à ça et ceci tout le long du voyage. Ah et il y a ce karaoké où nous avions également fêté l'anniversaire de Margaux et les filles avez mis au défi les garçons de se maquiller ! En tout cas par dessus tout ce voyage m'as permis de créer de fort liens et amitiés que je ne regretterai jamais. Merci beaucoup Mr.Decam et Mr.Grulier pour ce voyage tout bonnement exceptionnel !❤
Anouar 
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lostinbeijing2018 · 6 years
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lostinbeijing2018 · 6 years
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主食  zhǔ shí
En Chine, le terme zhǔshí ( prononcez “D’jou sheu”...) désigne tout une catégorie d’aliments confectionnés en majorité à partir de céréales qui constitue le socle de l’alimentation chinoise. On pourrait d’ailleurs traduire le terme par “aliment de base” ou “nourriture première”. Les chinois font une vraie distinction entre les  主食 et les 菜 cài (”ts’aïe”) les plats en sauce, les plats élaborés, etc... 
Parmi les  主食  les plus répandus vous trouverez du mǐfàn (”mi-fanne”, 米饭, riz cuit)  qui peut être sous forme de chǎofàn (”tch’ao-fanne” ,炒饭, riz frit / riz sauté)  ou bái mǐfàn (”baille mi-fanne” , 白米饭 , riz blanc cuit à la vapeur)  des miàntiáo ( “mienne-t’yao” , 面条 , nouilles de blé) , des mántou (”manne-t’ô”, 馒头, brioche/pain cuit vapeur)  des bāozi (”bao-dzeu” ,包子 , brioche/pain farçis) ou encore les très fameux jiǎozi ( dj’yao-dzeu”,饺子, raviolis chinois) .
Comme vous le voyez le choix est large, mais la liste s’allonge en fonction des spécifités locales... 
Un très bel épisode de “La Chine au Bout de Langue”, parmi les premiers de cette série documentaire sur l’alimentation et la cuisine chinoise (qui a fait fureur en Chine) traite d’ailleurs du sujet et s’intitule “l’histoire des zhǔshí” :
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Pour en Découvrir Plus sur les  主食 :
https://www.youtube.com/watch?v=0TbYvkXiKjQ
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lostinbeijing2018 · 6 years
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故宫 gùgōng
La Cité “pourpre” interdite  (紫禁城), généralement appelé par les Chinois “gùgōng” (故宫, le palais ancien ) est le palais impérial au sein de la Cité impériale de Pékin .
 La Cité est divisée en deux parties : 
La cour extérieure constitue la partie officielle du palais où l’empereur exerçait son pouvoir suprême sur la nation et le lieu où l’on recevait les hautes personnalités pour les cérémonies officielles. ( Pavillon de l’Harmonie Suprême, du Pavillon de l’Harmonie Parfaite, du Pavillon de la Gloire Littéraire et du Pavillon des Prouesses Militaires.)  
La cour intérieure : partie nord considérée comme l’espace privée de la famille royale. Bureau de l’empereur et appartements pour sa famille et ses combines. (Pavillon de la Pureté Céleste, du Pavillon de l’Union et du Pavillon de la Tranquillité Terrestre protégés par les six Pavillons de l’Est et les six Pavillons de l’Ouest.Symbole de pouvoir et de famille royale, la couleur jaune domine la Cité. 
La Cité interdite est entourée des jardins impériaux.
À l'ouest, se trouve le Zhongnanhai, un parc contenant deux lacs autour desquels se trouve, depuis 1949, le siège du gouvernement de la République populaire de Chine et du Parti Communiste Chinois. 
Au nord-ouest se trouve le parc Beihai, un parc très populaire contenant lui aussi un lac. Au nord se trouve le parc Jingshan (la « colline de Charbon »), où s'est pendu en 1644 le dernier empereur Ming, Ming Chongzhen.
Au sud de la Cité interdite s'étend l'immense place Tian'anmen, au centre de laquelle se trouve le mausolée de Mao Zedong.
Quelques Faits à Connaitre :
Son nom “Cité Interdite” vient du fait qu'en tant que résidence des empereurs chinois, de leurs familles et de ceux qui étaient à leur service, son accès était interdit au peuple.
Les toits des bâtiments sont construits avec des tuiles vernissées jaunes, les décorations dans le palais sont peints avec une forte dominance de jaune afin de rappeler la puissance de l’empereur, seule personne habilitée à revêtir cette couleur. Les dragons (symbole de l’empereur) et les phénix (impératrice) y sont omniprésents.
D'une envergure inégalée (72 hectares ! ), il fait partie des palais les plus anciens et les mieux conservés de Chine.  C'est aussi la plus grande collection de constructions en bois au monde.
Il représente le centre du centre du Monde et est affilié cosmiquement à l’étoile Polaire.
La cité compte selon la légende, 9 999 pièces. Chez les Chinois, le chiffre 9 est symbole de longévité, et le nombre 10 000 représente symboliquement l’infini, « une infinité dénombrable ». Les hommes, de ce fait, essayaient ainsi de se rapprocher aussi près que possible de leur idéal de perfection( car seules leurs divinités avaient le droit de construire un palais comprenant 10 000 pièces.)
Puyi, le dernier empereur, y résida jusqu’en 1924 (il en fut expulsé après un coup d’état)
Le 1er octobre 1949,  Mao Zedong y proclame l’avènement de la République populaire de Chine (RPC).
La porte de la Paix Céleste aussi appelée Tian’AnMen (天安门) y abrite depuis un immense portrait de l’ancien Timonier, accessible depuis la place du même nom, C’est la première porte monumentale franchie par les touristes pour se rendre à la Cité Interdite. 
Plus on avance dans la cité plus on pénètre dans l’intimité de l’empereur, la dernière partie, la plus au nord sont les “jardins de l’impératrice”. Derrière le jardin impérial se trouve la porte de la Puissance Divine qui vous permettra de sortir de la Cité.
Une Cité (plus trop) INTERDITE :
De nos jours, la Cité Interdite est devenu un musée ouvert au public, le musée du palais, qui conserve les trésors impériaux de la civilisation chinoise ancienne et de très nombreuses œuvres d'art chinois de première importance : peintures, bronzes, céramiques, instruments de musique, laques, etc.
Les périodes de vacances chinoises sont fortement déconseillées pour la visite de la Cité Interdite. Celle-ci est prise d’assaut par une foule de touristes chinois ce qui empêche de profiter pleinement de la grandeur du lieu et d’apprécier tous ses trésors et son histoire.
Un café à l’enseigne Starbucks a pu s’y établir en 2000, déclenchant plus tard une controverse qui l'amènera finalement à fermer ses portes en 2007.
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lostinbeijing2018 · 6 years
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Un article super sympa qui parle du projet de ce voyage :
 à CONSULTER !!!!
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lostinbeijing2018 · 6 years
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Origins: Le voyage vu par Aloïs  J1: le début de l’aventure
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你好( nĭ hăo), bonjour en chinois, 
nous avons effectué un voyage en Chine du 15 avril au 29 avril soit 2 semaines, à Pékin dans la capitale chinoise.
Nous étions 23 au total à partir, 21 élèves toutes classes confondues, et 2 profs accompagnateurs M. DECAM, notre professeur de Chinois et M. GRULIER, professeur d’histoire-géographie. Nous allons vous raconter notre séjour extraordinaire et partager avec vous les bons moments que nous avons passés.
J1 : le début de l’aventure
13h, Départ pour l’aéroport de Marseille direction Paris, l’embarquement est prévu pour 18h45, nous nous rendons chacun par nos propres moyens à l’aéroport. Pour ma part, c’est la famille de Manon qui s’est gentiment proposé de venir me chercher, sur le passage, nous récupérons également M. DECAM. La voiture est complète, nous recevons un appel comme quoi la famille d’un élève est tombée en panne sur le bord de route, heureusement la mère de Manon a proposé d’échanger sa place contre celle de Thomas qui part avec nous, en attendant la dépanneuse. Une fois arrivés à l’aéroport aux alentours de 15h, nous découvrons les élèves avec leurs familles, et attendons les personnes qui ne sont pas encore arrivées. Puis c’est l’heure des au revoir, des câlins, des bisous… Une fois à l’intérieur de l’aéroport, nous nous installons à la grande table d’un café, et les 2 profs nous distribuent nos passeports, ainsi que la carte d’embarquement. Nous choisissons avec qui nous allons nous mettre dans la chambre à l’école de Beijing. Puis, par groupes de trois, nous allons faire enregistrer nos bagages qui doivent arriver directement à Pékin. Une fois l’enregistrement terminé, nous passons tous ensemble la sécurité pour les bagages cabine et nous attendons pour l’embarquement. Nous décollons vers 19h15 pour arriver à 20h30 à Paris, avec le baptême de l’air pour certains. Une fois arrivés, nous passons la police aux frontières, et nous avons du temps libre pour faire des achats pour ceux qui ont faim ou autres malgré les prix élevés. Puis nous embarquons à 22h25, et décollons à 23h20 : c’est parti pour 10h de vol. Dans l’avion, chacun s’installe par affinités, nous avons à disposition un écran avec multiples fonctions, films, musiques, jeux, séries, suivre la trajectoire de l’avion, etc… Une couverture, des écouteurs, un sac à vomi qui sera utile par la suite. C’est pour moi l’occasion de rattraper les films que je n’ai pas eu le temps de voir au cinéma comme Lalaland qui est juste formidable, Demain tout commence avec Omar Sy qui est très drôle et émouvant, ainsi que Lion. L’équipage nous distribue une mini-carte du menu, avec comme choix cuisine française ou chinoise.
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Nous arrivons à Beijing à 15h20, soit 9h20 heure française, et nous découvrons déjà la pollution qui règne sur la ville. Puis, nous récupérons nos bagages et prenons un bus avec Marina, notre correspondante chinoise, qui doit nous emmener à l’Institut d’éducation de Pékin. Après avoir passé les énormes bouchons, qui nous ont permis de dormir pour certains, nous nous rapprochons du centre : c’est là que nous commençons à voir de plus près la vie pékinoise.
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Puis, nous descendons du bus et nous nous engageons dans la rue Huanghuamen qui nous mène à l’école. Une fois dans l’enceinte de l’école, nous découvrons Wang, un Pékinois qui se présente en chinois/anglais et nous explique qu’il sera notre guide pour les prochains jours.
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Il nous dit que le réseau wifi fonctionne à l’extérieur. Après la distribution des clefs, nous montons dans nos chambres, qui se situent dans un bâtiment de deux étages. Nous découvrons nos logements pour les 2 semaines à venir. Ils sont superbes, on dirait des chambres d’hôtel. Il y a deux lits, on se jette dessus, mais malheureusement, ils sont durs.
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Par la suite, nous allons manger au réfectoire de l’établissement, c’est une grande salle conviviale avec des tables de quatre et un grand buffet sous cloche qui nous attend. Nous prenons des baguettes chinoises, un plateau et nous commençons à nous servir. Après le repas, vers 19h, nous montons tous dans la salle où se situent les machines à laver et aussi, le distributeur d’eau potable, qui donne de l’eau uniquement chaude, car il faut le savoir en Chine l’eau n’est pas potable. D’ailleurs, l’eau chaude est meilleure pour la santé puisqu’elle offre de nombreux bienfaits comme la perte de poids, permet de mieux digérer, elle lutte contre le vieillissement prématuré…. Ensuite, nous avons du temps pour défaire nos valises, nous installer, et prendre une douche. Puis vers 21h, nous descendons tous en bas, nous nous séparons en deux groupes : ceux qui veulent rester se reposer, et ceux qui veulent commencer à découvrir Pékin.
Nous partons donc à cinq avec M. DECAM pour Nanluoguxiang, une rue commerçante à environ cinq minutes à pied de l’école. Sur notre route, nous voyons les toilettes publiques, repérables par leurs fortes odeurs et signalées par des pictogrammes de danger.
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Dans la rue commerçante, nous sommes tout excités, il y a plein de monde, des vitrines éclairées, des lanternes chinoises, des glaces en forme de rose. Nous dégustons des brochettes dans un snack. Une fois celles-ci terminées, nous rentrons à l’école par deux tuc-tuc, petits véhicules à trois ou quatre roues très utilisés en Asie. Cela nous met dans l’ambiance et nous amuse, car ces véhicules passent vraiment n’importe où. Nous nous couchons vers 23h avec déjà plein d’images en tête. Demain, une grande journée nous attend : nous visitons la célèbre grande muraille de Chine. (长城 - Chángchéng)
Chángchéng)
J2-17 Avril
Levés à 6h du matin à cause du décalage horaire, il fait déjà jour. Nous prenons le petit déj à la cantine, puis nous faisons notre toilette. Une fois tous préparés, avec bien sûr des baskets, nous nous rejoignons en bas, pour patienter avec le wifi, qui ne marche pas pour beaucoup, car il faut télécharger un VPN (Virtual Private Network- Réseau privé Virtuel) pour l’utiliser. Cela permet de contourner les restrictions de la Chine, où Facebook, YouTube, Google, etc, sont interdits. Wang distribue à chacun deux onigiris, boulettes de riz, enveloppées d'une algue nori, de forme triangulaire avec en garniture poulet, champignons, ou thon.
Nous partons avec le groupe d’étudiants marseillais, qui sont aussi en voyage scolaire. Après deux heures de bus, nous apercevons des vestiges de la muraille et une affiche des Jeux olympiques d’hiver prévus pour 2022 à Pékin. Une fois arrivés sur le site, vers 10h50, nous faisons une photo de groupe, avec en arrière-plan des arbres fruitiers en fleurs et la muraille. Nous commençons l’ascension jusqu’à la première tour de garde, avec d’abord des centaines de marches. Il faut dire que c’est physique, plus nous montons plus nous prenons conscience de l’envergure titanesque de cette merveille.
Nous avons deux heures de quartier libre pour flâner sur la muraille. Les moins courageux redescendent et les autres montent jusqu’à la quatrième tour de garde, chacune d’entre elles étant espacées d’un kilomètre de distance. Après une éprouvante montée, où il faut bien s’accrocher et avoir prévu de quoi s’hydrater, nous arrivons à la quatrième tour de garde, et admirons d’un côté la suite de la muraille et de l’autre le chemin que nous avons parcouru. Nous contemplons la muraille qui serpente le long des montagnes comme sur les cartes postales et dans les reportages à la télévision. Puis nous redescendons, et regagnons le bus.
Après une bonne sieste dans le bus, nous arrivons au parc olympique à 14h30.
Nous passons la sécurité où des agents contrôlent nos sacs. Nous visitons le stade national qui ressemble à un nid d’oiseau géant, et d’ailleurs porte ce nom-là (鸟巢 niǎochá), la piscine olympique, et les divers bâtiments qui sont le symbole d'un Pékin moderne, traversant les siècles, et d'une Chine puissante. En effet, la Chine est en pleine expansion et cherche à montrer son importance au niveau international. Il était donc capital que Pékin reçoive les JO en 2008. Les infrastructures construites à l'occasion sont toutes démesurées et futuristes, telle est l'image que veut se donner Pékin. De même, pour montrer l'alliance de l'ancien et du moderne dans la capitale, le Nid d'oiseau a été construit sur l'axe médian de Pékin, où tous les principaux monuments historiques se trouvent, dont la Cité Interdite.
Là-bas, de nombreux chinois nous ont pris en photo, sans doute parce qu’ils n’ont pas l’habitude de voir des occidentaux.
Nous repartons à 15h15 et le bus nous dépose dix minutes plus tard au parc de Houhai. Nous visitons le « fire god temple », où nous découvrons les offrandes faites aux divinités et les encens, tandis que d’autres s’adonnent aux machines de sport qui sont disponibles dans la rue, ou jouent avec des Chinois à leur jeu qui consiste à s’envoyer une balle-volant et faire des passes avec. À 16h, nous faisons tous un tour de pédalo sur le lac Shichahai, qui est bordé tout le long par des saules-pleureurs. Nous rentrons une heure plus tard à pieds à l’école qui est juste à dix minutes.
Sur le chemin, certains goûtent le tofu puant, qui est un tofu fermenté. Après avoir pris le temps de nous changer, nous nous rendons au restaurant. Là-bas, les serveuses apportent des carafes d’eau potable chaude, suivies par de multiples plats traditionnels à partager : du bambou, du lotus, du canard laqué, du tofu, des nouilles. Après cet excellent repas, le restaurant nous offre un canard laqué à emporter que nous cédons à
Wang et Marina en guise de remerciements. Ces derniers retournent à l’école.
Pendant ce temps-là, nous retournons au parc Houhai, passant devant les magasins où la musique nous met dans l’ambiance. La vie chinoise est totalement différente de nuit, tout est illuminé. Nous nous baladons le long des rives. Houhai est un quartier très vivant, le centre est peuplé de bars-karaokés à ambiance colorée et de restaurants.
Sur le chemin du retour, un Chinois nous offre deux barquettes de fraises. Pour le remercier, nous prenons la pose avec lui. Nous nous arrêtons aussi dans une épicerie. À l’intérieur, il y a des aliments très étranges qu’on ne trouve pas en France : des pâtes de poules sous vide ou fraîches.  M. GRULIER achète un paquet de gelée aux fruits qu’il nous fait goûter, et qu’il faut gober. Puis, nous allons à la Tour du Tambour et la Tour de la Cloche qui sont l’une en face de l’autre. Nous rejoignons des Chinois qui dansent. Les pas sont les mêmes durant toute la musique. La première tour a été construite en 1272 et atteint 46 mètres de haut. La Tour du tambour servait à donner l'heure aux habitants de Pékin. Elle a été détruite puis reconstruite au XVe siècle. La Tour de la Cloche servait à signaler l'heure de fermeture des portes de la ville, à la tombée de la nuit. Elle fut construite en même temps que la Tour du Tambour, puis disparut après un incendie. Il faudra attendre le XVIIIe siècle pour qu'elle soit reconstruite. Après cette journée chargée en émotions, nous allons nous coucher. Mais avant, pause wifi : Mr. GRULIER informe chaque soir les parents de nos journées bien remplies.
J3-18 Avril
Réveillés à 7h15 par M. GRULIER qui frappe à toutes les portes, c’est le premier jour où nous allons avoir cours de chinois. Les cours débutent à 9h00. Après s’être présentées, les trois professeures de chinois nous font passer un test un par un pour évaluer notre niveau. Nous sommes divisés en trois groupes par niveau, les débutants, les intermédiaires et les avancés. Nous nous choisissons nos prénoms en Chinois. Après ces formidables débuts de chinois, nous allons à la cantine à 12h.
Une heure après, nous partons pour la cité interdite à pied  (故宫- gùgōng- ce qui signifie « l'ancien palais »). Il fait un temps magnifique. Sur le chemin, nous passons devant un cinéma avec les affiches en caractères chinois de films comme La Belle et la Bête ou encore Ghost in the Shell. Après une heure de marche, nous arrivons à la porte du midi qui se situe au sud, et là aussi nous passons la sécurité.
La construction de la Cité interdite a duré quatorze ans et plus d'un million d'ouvriers réduits à l'esclavage y auraient travaillé. Réalisée entre 1406 et 1420, elle brûla en 1421. Entre 1420 et 1911, un total de vingt-quatre empereurs y ont résidé. Avant 1924, année où elle a été ouverte au public, personne d'autre que l'empereur et sa cour n'avaient le droit de s'en approcher ni même de la regarder. Aujourd'hui, la Cité interdite est l'un des sites les plus visités en Chine. Nous avons de la chance, car il fait beau et il y a peu de monde. Après avoir traversé la première porte, nous découvrons des cours de plus en plus grandioses. Nous commençons par la Porte de l'Harmonie Suprême, le Pavillon de l'Harmonie Suprême, le Palais de l’Harmonie du Milieu, le Palais de l’Harmonie Préservée, le Pavillon de la Pureté Céleste, le Palais de l’Union, le Palais de la Tranquillité Terrestre, le jardin impérial, le Palais de la Tranquillité Impériale, la Porte de la Prouesse Divine. La Cité interdite est d'une envergure inégalée.
Elle compte selon la légende, neuf mille neuf cents quatre-vingts dix-neuf pièces, ce chiffre s'expliquant par le fait que, selon la tradition, seules leurs divinités avaient le droit de construire un palais comprenant dix mille pièces. Les hommes, de ce fait, essayaient ainsi de se rapprocher aussi près que possible de leur idéal de perfection. Chez les Chinois, le chiffre 9 est un symbole de longévité, et le nombre 10 000 représente symboliquement une infinité dénombrable. Nous finissons par le jardin impérial de la Cité interdite, c’est ici que la famille impériale partageait toutes sortes de plaisirs comme la dégustation du thé, les échecs ou la méditation. Après cette visite magnifique d’environ deux heures trente, nous montons au parc Jingshan, qui offre une vue imprenable à 360° sur la ville et un panorama sur la Cité interdite. Puis nous redescendons dans le jardin où a lieu le festival des fleurs.
À la sortie du parc, nous retournons à pieds à l’école, puis nous allons manger au réfectoire. Après s’être préparés pour sortir, les jeunes filles ont maquillé les jeunes hommes, car c’est l’anniversaire de Margaux qui fête ses 18 ans et d’Océane. On se rend par le métro à un hôtel qui propose une des activités favorites des Chinois, le karaoké. Nous avons deux salles réservées pour nous. Une soirée dansante et chantante en reprenant de nombreux tubes est prévue. Après un agréable moment passé, nous reprenons le métro pour rentrer à l’école.
J4-19 Avril
Réveil habituel par Mr. GRULIER à 7h10, petit déj, puis les cours. Nous constatons que nous progressons beaucoup plus vite en se rendant dans un pays étranger. L’après-midi, nous partons à 14h en bus avec les Marseillais et Wang, direction le temple du ciel (天壇-Tiān Tán). Le temps est nuageux. L'origine de ce temple remonte à l'ancienne Chine. À l'époque, l'empereur était considéré comme le « fils du Ciel », chargé de faire le lien avec l'autorité céleste pour préserver le bon ordre sur terre. Afin de montrer son respect au Ciel, les cérémonies de sacrifice étaient donc très importantes. Nous commençons par l’autel du ciel, qui est une sorte de « terrasse » de forme circulaire. Pour y accéder, il y a trois cercles concentriques, joints par des escaliers en marbre qui l’entourent, symbolisant les trois étapes de la vie.
C’est au centre de l’autel, sur une pierre ronde que l’empereur montait et conversait avec les dieux. Les Chinois s’y poussent pour y monter et faire une photo. Nous décidons tous de former un cercle main dans la main autour de l’autel pour que Sarah puisse faire une photo à 360°.
Puis nous arrivons au mur de l’écho qui porte bien son nom, avec la demeure du seigneur du ciel. Enfin, nous voyons la salle des prières pour la récolte. C’est l’un des monuments les plus emblématiques de Pékin et de Chine. C’est un pavillon en forme de rotonde, haut de trente-huit mètres. Elle était visitée annuellement par l'empereur lors des cérémonies consacrées au Ciel pour de bonnes récoltes. Nous faisons également une photo de groupe puis une autre photo en cercle avec des retraités chinois.
À 16h30, nous quittons le parc pour Hongqiao Pearl Market, un centre commercial où il faut tout négocier. Mr. GRULIER nous met en garde pour négocier, car il faut diviser les prix environ par cinq. Comme il le dit si bien, nous sommes « des porte-monnaie sur pattes ». C’est le moment idéal pour utiliser nos connaissances de la langue, comme « 多少钱 ? Duōshǎo qián ? Combien ça coûte ? », «  太贵- Tài guì- C’est trop cher ».
Après une heure et demie de quartier libre, et quelques achats, nous mangeons au restaurant juste à côté du centre commercial. Là aussi, les serveurs nous apportent plusieurs spécialités : des nouilles, des jiaozis (ravioli chinois). Nous reprenons le bus pour aller au spectacle de Kung-Fu au Red Theatre. Une fois sur place, à 19h, nous nous installons pour un spectacle d’une heure et demie, de grande qualité. La Légende du Kung-fu retrace l'histoire d'un jeune garçon retrouvé errant en dehors d'un temple ancien. Comme tous les garçons en Chine, il rêve de devenir un maître de Kung-Fu. Le spectacle comporte du Kung-Fu, de la danse, des numéros d’acrobatie et des effets spéciaux. À la fin du spectacle, à 21h45, nous repartons avec le bus, pour aller se coucher à l’école.
J5-20 Avril
Réveil à 7h15, petit-déj, internet, puis cours de 9h à 12h, cantine. L’après-midi, nous partons à 13h30 en bus avec les Marseillais pour le Palais d’été qui se situe à vingt kilomètres environ de l’école, pour y arriver à 14h20. Le palais d'Été de Beijing a été créé en 1750, puis détruit en grande partie au cours de la guerre de 1860. Il a été restauré sur ses fondations d'origine en 1886.
C’est un chef-d'œuvre de l'art des jardins paysagers chinois. Il intègre le paysage naturel des collines et des plans d'eau à des bâtiments tels que des pavillons, salles, palais, temples et ponts, pour en faire un ensemble harmonieux et exceptionnel du point de vue esthétique.
Nous gravissons les centaines de marches de la colline Wanshou de la longévité qui surplombe le lac Kunming et abrite plusieurs palais, dont les célèbres Pavillon des Fragrances Bouddhiques et le Pavillon des Nuages Ordonnés. Là-haut, nous avons un panorama sur tout le lac Kunming, ainsi que le pont de pierre Shiqikong aux dix-sept arches qui relie une des îles du lac nommée Nanhu. Nous redescendons et nous marchons sous la galerie couverte au bord du lac. Cette très longue galerie renferme des centaines de peintures aux couleurs vives, représentant des paysages et des scènes de vie quotidienne.
Ensuite, nous allons voir le bateau de marbre qui semble flotter sur l’eau, et nous rentrons par la rue de Suzhou traversée par un canal d’eau.
Cette rue a été construite par un empereur qui est tombé sous le charme de la ville de Suzhou, située dans le sud de la Chine. Ce dernier avait donc décidé de créer une rue dont les bâtiments ont été inspirés du style architectural de Suzhou. Nous finissons cette magnifique balade vers 17h40 et nous rentrons en bus pour l’école. Repas à l’école. Puis repos pour ce soir. Certains peuvent jouer au basketball dans la cour. C'est aussi l’endroit où nous allons pratiquer du Kung-Fu.
J6-21 Avril
Pas de cours aujourd’hui : nous sommes déjà en week-end le vendredi. Nous partons à pied à 9h30 pour la place Tian’anmen (天安门广场-Tiān'ānmén Guǎngchǎng- littéralement : place de la porte de la Paix céleste) qui se trouve à trois kilomètres environ. Nous repassons devant les remparts de la Cité interdite et les nombreux saules pleureurs qui l’ornent. Après une heure de marche, nous arrivons à la place. Là aussi nos sacs sont fouillés. Il faut dire que cette place est la quatrième plus grande place du monde (440 000 m2), elle doit notamment sa célébrité aux nombreux évènements qui s'y sont déroulés dans l'histoire chinoise, dont des changements de gouvernement. En dehors de Chine, la place est surtout connue pour avoir été le centre des manifestations demandant des réformes politiques et démocratiques et dénonçant la corruption. Traverser la place Tian’anmen nous fait plonger dans l'histoire du pays puisque nous ne pouvons nous empêcher de penser que cette immense place a été le théâtre, d'avril à juin 1989, de mouvements étudiants qui ont fini dans un bain de sang.
Cette place est entourée de monuments qui représentent l’histoire de la Chine :
Avec ainsi, la période impériale présentée avec deux immenses portes : au Nord, la porte de La Paix céleste qui est l'entrée de la Cité interdite. Sur le mur de la porte de la Paix céleste, il y a un portrait de Mao Zedong qui permet de se rappeler, que c’est du balcon de cette porte, que Mao Zedong a proclamé la république populaire de Chine le 1er octobre 1949. Le portrait de Mao Zedong est entouré de deux inscriptions : à gauche : 中华人民共和国万岁 (Pinyin : zhōnghuá rénmín gònghéguó wànsuì, « Longue vie à la république populaire de Chine ») et à droite : 世界人民大团结万岁 (pinyin : shìjiè rénmín dàtuānjié wànsuì, « Longue vie à l'union des peuples de la terre »).
Puis la période communiste est symbolisée par le palais de l'Assemblée du Peuple à l’ouest, le musée national de Chine, musée d'histoire à l’Est, et le monument aux Héros du Peuple au centre de la place. Au centre se trouve le mausolée de Mao Zedong, où est exposé son corps embaumé. Malgré le fait que Mao Zedong voulait être incinéré à sa mort, il en fut décidé autrement peu après son décès : conserver son corps et lui construire un tombeau monumental, le mausolée.
Après la prise de photo de la célèbre porte de La Paix céleste, nous traversons un tunnel surveillé par des militaires et arrivons sur la place qui est gigantesque. Il y a le drapeau chinois, de nombreux bâtiments, ainsi qu’un obélisque. Nous voulons aller visiter le mausolée, mais il est fermé pour restauration. Nous décidons de nous poser pour aller manger, à quelques pas d’ici, au sauveur de l’humanité le géant du fastfood, d’autres chez son concurrent ou encore dans des snacks chinois. Nous nous retrouvons tous à midi et nous avons quartier libre pendant une heure pour visiter une rue commerçante à proximité.
Nous marchons dix minutes pour traverser la place et atteindre le musée national de Chine. M. DECAM nous dit que ce musée est fait pour qu’on se sente petit. Nous traversons la sécurité qui nous interdit les bouteilles d’eau, aérosols, déodorants, briquets, etc. Marina se dévoue pour rester à l’extérieur du musée et garder les effets personnels. L’intérieur du musée est pharaonique. Le plafond se trouve à des dizaines de mètres au-dessus de nous, et chaque personne semble infiniment petite. À notre droite, nous reconnaissons une statue du Général de Gaulle qui a été offerte par la France à la Chine, car il est célébré en Chine comme l'homme d'État occidental qui osa, en pleine guerre froide, reconnaître la Chine populaire, en janvier 1964. L'inauguration de la statue en bronze est venue clôturer les célébrations du cinquantenaire des relations diplomatiques entre la France et la Chine communiste.
Puis nous commençons la visite de ce labyrinthe, avec différentes expositions comme l’art de la sculpture bouddhique, de la Chine antique, les jades de la Chine antique, l’ancienne porcelaine de la Chine antique.
Nous ressortons à 17h avec plus de trois heures passées dans le musée et nous rentrons à pied jusqu’à l’école, bien fatigués de cette journée. C’est la journée où nous avons le plus marché, surtout piétiné avec vingt-cinq mille pas pour dix-huit kilomètres, comme nous l’a spécifié l’application de notre téléphone.
J7-22 Avril
Après la routine de préparation, nous nous rendons à pied à la station de métro et nous nous rendons à un marché, guidés par Manon et Juliette.Nous allons au Tianyi market, c’est un marché peu connu des touristes qui vend tout ce dont vous pourriez avoir besoin : des vêtements, de l'électronique, des cosmétiques, des décorations, des ustensiles de cuisine, des souvenirs, des porte-clefs, des peluches, des jouets, des décors du nouvel an chinois, des fournitures pour l’école.
Là aussi, il faut diviser les prix par cinq, voire plus, et donc négocier. L’entrée de ce marché ressemble à celle d’un parc d’attractions. Il y a beaucoup de couleurs, des palmiers artificiels, ainsi que des animaux tout aussi artificiels, comme des girafes, des éléphants, des zèbres, suivis par une ligne de treize animaux debout, dotés de mains humaines, qui représentent les signes du zodiaque dans une version humanisée. Nous avons deux heures de quartier libre pour faire nos achats. Ensuite, pour ceux qui ont faim, nous prenons des nouilles à emporter.
Puis nous faisons deux groupes, le premier pour ceux qui veulent retourner à Hongqiao Pearl Market pour faire d’autres achats avec M. GRULIER, le second pour aller à 798 (QīJiǔBā), une zone d'art contemporain chinois avec M. DECAM. À 14h15, nous partons de Tianyi market avec quelques Marseillais et deux autres profs pour retourner à la station de métro, puis nous prenons le bus, et arrivons à 15h40 à 798.
Ce centre d'exposition au style architectural unique est situé dans les anciens bâtiments d'une usine militaire désaffectée. Il y a aujourd’hui plusieurs galeries d’art. Les murs sont recouverts de slogans et de graffitis multicolores, des magasins de mode et de design. Nous faisons deux groupes, celui des élèves du lycée de Marseille et leurs profs respectifs, et celui de Bonaparte. Nous fixons un point de rendez-vous à 17h à l’entrée du quartier 798. Après une heure de visite, nous allons donc à l’entrée et attendons l’autre groupe, qui sans nous prévenir était déjà parti devant pour rentrer à l’école.
Nous décidons alors de nous prendre une bonne glace au yaourt dans le quartier d’art et de nous nous dépêcher pour prendre le bus puis le métro. Finalement, nous arrivons à l’heure pour le repas à l’école. Nous sommes bien fatigués des vingt mille pas réalisés au cours de quinze kilomètres.
J8-23 Avril
Aujourd’hui, c’est dimanche, et nous faisons de la calligraphie à 9h. Nous sommes tous réunis dans une salle de cours avec Wang, Marina et une professeure qui va nous initier à la calligraphie. Elle nous distribue des sets ainsi que du papier de riz, des pinceaux et une soucoupe qui contient de l’encre de chine. Après avoir passé la matinée à la calligraphie, l’institutrice décide de choisir les plus beaux caractères peints.
Après le repas de la cantine, nous avons quartier libre, le temps de faire une sieste, jusqu’à 14h, avant de commencer le Kung-Fu qui a lieu dans la cour de l’école. Nous avons la chance d’avoir un maître chinois de Kung-Fu rien que pour nous qui va nous enseigner les arts martiaux chinois. Après une séance d’échauffement, nous prenons en main des bâtons d’environ un mètre cinquante et nous commençons les combats après avoir regardé les démonstrations du maître et de Wang. Après notre entraînement personnalisé, très fascinant, nous nous reposons, et nous allons à la cantine.
J9- 24 Avril
Après la matinée en cours et la cantine, nous partons en bus à 13h30 avec Marina et Wang pour passer l’après-midi au temple des Lamas, communément appelé le temple de Yonghe. Il s’agit d’un temple bouddhiste Tibétain fondé en 1694, sous la dynastie Qing.
Nous prenons des bâtonnets d’encens que des personnes donnent à l’entrée du temple, pour les allumer en multiple de trois, et faire une prière ou un vœu, pour ensuite les mettre dans un brûle-encens. Le Temple des Lamas est composé de grands édifices auxquels on accède par une série de portes.
Nous assistons à une cérémonie religieuse tibétaine. Il y a des moulins à prière tibétain. Nous passons la dernière cour du Temple des Lamas et nous arrivons au pavillon des Dix mille Bonheurs (Wanfu ge) construit en 1750. Cette salle est aussi appelée la Tour du Grand Bouddha. En effet, il y a une immense statue haute de 12 m. Elle est sculptée dans un seul bloc de santal blanc. Il s’agit d’un cadeau du septième Dalaï Lama à l'empereur Qiaonlong.
Nous finissons la visite du temple à 16h40 et avons une demi-heure de quartier libre, pour voir les magasins qui vendent des statues de Bouddha ou goûter une glace aux petits pois. Puis le bus nous ramène à l’école. Avant le repas, quelques-uns d’entre vont au bar qui se trouve dans un hutong, un quartier chinois traditionnel composé de petites ruelles. Il s’agit d’un bar à chats, avec environ une dizaine de félins. La gérante les recueille et essaye de trouver des personnes pour les adopter. Il y a un grand mur en ardoise, recouvert d’inscriptions, de phrases en caractères multicolores, dont certains nous sont familiers, et un accès wifi.
Après le repas du soir, nous faisons deux groupes, ceux qui veulent voir la place Tian’anmen de nuit, et ceux qui veulent rester se reposer. Nous partons à 19h. Après avoir longé la Cité interdite, nous arrivons à 20h à l’entrée de la place.
Les murs rouges sont éclairés : le rouge est la couleur du bonheur. En Chine, le rouge est omniprésent, sur les enseignes, sur les maisons, dans les publicités. Cette couleur a une forte connotation positive en Chine. En effet dans la Chine antique, un animal appelé nian 年, dévorait chaque année un certain nombre de personnes à l’approche du printemps. Cet animal avait peur du rouge, du coup, tous les Chinois à l’approche du nouvel an décoraient leur maison en rouge et naturellement le rouge devint la couleur du bonheur et de la chance. Nous repassons devant la porte de la Paix céleste éclairée. Nous en profitons pour faire une photo de groupe. Là aussi, il faut faire attention aux pickpockets. Nous repassons sous le tunnel qui nous mène sur la place. Nous devons marcher sur les abords de la place, car elle est fermée par des barrières. Le mausolée, l’obélisque, les bâtiments officiels, le musée national de Chine sont également éclairés. Nous faisons les magasins le long de la place. C’est l’occasion de dénicher des souvenirs. Nous contournons la place en passant devant la porte Zhengyang également éclairée (Porte Face au Soleil). Des dizaines de lanternes rouges éclairent une rue touristique. Pour finir, nous allons manger dans un fast-food et nous repartons en métro à 22h.
J10-25 Avril
Le matin, nous avons cours. Nous progressons énormément. Nous découvrons que la rue où nous sommes logés a été en partie transformée. En effet, de nombreuses épiceries sont fermées, d’autres sont détruites, des murs sont démolis, sans doute par le gouvernement chinois pour irrégularité. Beaucoup de chinois sont rassemblés dans la rue, le magasin où nous avions acheté du thé, les jours précédents, se retrouve emmuré par des briques. Un magasin où nous avions acheté des boissons, la veille, est détruit.
En début d’après-midi, nous allons dans une salle de l’école pour apprendre le chant en chinois grâce à l’aide d’une jeune professionnelle. Vers 16h nous faisons deux groupes, le premier avec M. GRULIER, et le second pour aller dans un quartier où se vendent des instruments. Nous partons à 16h en prenant le bus pour deux yuans, ce qui représente vingt-sept centimes d’euros. Sur place, nous entrons dans divers magasins, les vendeurs nous font découvrir et jouent des instruments traditionnels comme le Erhu 二胡, il s’agit d’une sorte de violon chinois à deux cordes qui doivent être frottées par un archet, il est très célèbre en Chine. Le guzheng 古箏 (ou Zheng) est un instrument de musique à cordes pincées traditionnel chinois, il fait partie de la famille des cithares sur tables, d’ailleurs un chinois nous joue la marseillaise avec cet instrument. Il y a le Bangdi 梆笛 qui est une petite flûte ; Sanxian 三弦 qui est aussi une sorte de luth. Il possède trois cordes, un manche assez long et un cadre de bois ovale avec dessus une peau de bête tendue, en général de serpent; Xun 埙 est un instrument très ancien, proche de l’ocarina, c'est une sorte de sifflet en argile, à cinq trous qui est principalement utilisé pour les cérémonies.
En longeant l’avenue, notre prof de Chinois nous fait une démo de djembé avec une Chinoise, des Chinois prennent des vidéos de la figuration. Puis nous traversons la rue et rencontrons une « mama », qui nous invite à jouer du Tanggu 堂鼓, un instrument à percussion. Nous passons devant un salon de coiffure, qui intéresse tout le monde. Certains veulent se faire couper les cheveux donc nous y retournerons dans la soirée. Nous reprenons le bus pour rentrer, et passons dans la rue partiellement détruite qui nous mène à l’école. Après le repas, nous faisons deux groupes, le premier qui va au salon de coiffure et le second qui reste se reposer.
J11-26 Avril
Ce matin en cours, chaque professeur de chinois nous donne un travail à faire qui nous servira à poser des questions à des chinois dans la rue pour nous orienter vers le parc Beihai où nous allons l’après-midi. Après le repas de midi, nous nous réunissons par groupes (établis dans la matinée) et nous partons l’un après l’autre. Nous demandons notre chemin à une personne en chinois pour nous diriger vers la porte est du parc Beihai (北海公园-Běihǎi Gōngyuán). Une fois arrivés devant le parc à 14h, nous attendons les groupes qui ne sont pas encore là, ainsi que les professeurs qui ferment la marche. Le parc Beihai est un des lieux centraux de la vie pékinoise. C'est également un lieu touristique assez fréquenté, de nombreux Chinois aiment à s'y promener et à s’y détendre.
Nous avons pour mission de trouver le prix des bateaux, de prendre en photo le mur aux neuf dragons et de trouver des personnes à interroger pour s’exprimer en chinois. Nous trouvons facilement le prix des bateaux, mais les tarifs varient en fonction des stands. Nous nous dirigeons vers le mur des neufs dragons en passant sous les arbres dans les grandes allées du parc, et nous poursuivons le long du lac où de nombreux pédalos en forme de canard jaune géant s’alignent et rendent le paysage exotique. Le mur aux neuf dragons (九龙壁 - jiǔlóngbì), bâti en 1756, mesure vingt-cinq mètres de long pour environ six mètres de haut et une épaisseur d’environ deux mètres. Il est considéré comme le plus célèbre des murs aux dragons chinois. Après la pause photo, nous tentons de trouver des personnes à interviewer. Nous devons nous présenter, dire que nous sommes des étudiants français, et que nous avons un devoir à rendre. Nous leur demandons si nous pouvons leur poser des questions, s’ils sont pékinois, d’où ils viennent, s’ils viennent souvent ici au parc de Beihai, et nous avons trois autres questions individuelles que chacun peut poser comme : quel âge avez-vous ? Qu’est-ce que vous aimez faire ? Est-ce que vous êtes déjà venu en France ? Bien sûr, nous écrivons leurs réponses sur notre polycopié. Cet exercice permet de s’entraîner, et d’engager des conversations. Après cela, nous nous rejoignons tous à 16h à la porte nord du parc. Nous nous rendons à pieds dans l’avenue commerçante Nanluoguxiang à 16h30. Nous avons une heure et demie de quartier libre, nous pouvons faire des achats ou déguster des glaces. Par la suite, nous rentrons à l’école pour le repas du soir, et après nous faisons un jeu de cartes intitulé Loup-garou à 21h.
J12-27 Avril
Ce matin, c’est notre dernier jour d’école. Après nos trois heures habituelles de cours, Wang nous montre un photomontage qu’il a réalisé. Chaque professeur nous remet des diplômes. Nous remercions chaleureusement nos merveilleux profs qui nous ont fait cours, nous faisons des photos avec eux, échangeons nos WeChat, une sorte de Facebook chinois à multiples fonctions, qui permet de rester en contact. L’après-midi, nous avons cours de Kung-Fu, dans une salle intérieure, car dehors, il fait trop chaud. Nous apprenons la suite de l’enchaînement que nous avons commencé à acquérir la dernière fois. Grâce à Wang et au maître de Kung-Fu, nous avons assimilé les bases de cet art martial. Nos deux coachs nous encouragent à continuer nos efforts une fois retournés en France. Marina revient une dernière fois à l’école pour qu’on puisse lui dire au revoir. Nous retournons à Nanluoguxiang vers 16h. C’est l’occasion de faire les derniers achats pendant nos deux heures de quartier libre, puis nous rentrons et mangeons à la cantine. Ce soir, à 20h, nous partons en bus pour Wangfujing (王府井- Wángfǔjǐng) qui est une des plus célèbres rues commerçantes de la capitale chinoise. Dans cette rue, nous observons de nombreux chinois qui dansent. Certains d’entre nous les rejoignent. Dans ce boulevard, il y a l'église Saint-Joseph de Wangfujing, d’innombrables magasins de luxe, des enseignes internationalement connues, des restaurants, un mall de plusieurs étages. Dans la rue, nous faisons un « mannequin challenge », qui consiste à s’immobiliser dans la rue et à conserver la pose pendant la durée d’une musique spéciale. Des chinois s’arrêtent pour nous filmer et nous prendre en photo. Nous nous engageons dans une rue qui rassemble des spécialités chinoises, des brochettes de scorpion, de larves, de serpents, d’étoiles de mer, d’hippocampes, des boissons fluo, que certains ont goûtées et appréciées, mais qui n’ont pas réussi à tous nous convaincre de tester ces spécialités tant appréciées des Chinois !
C’est l’occasion aussi d’acheter des souvenirs où il faut impérativement négocier les prix. Nous repartons à 22h en bus pour l’école.
J13-28 Avril
Ce matin, nous préparons nos valises qui sont bien remplies. Nous partons en métro vers 10h30 pour Sanlitun (三里屯-Sānlǐtún). C’est un quartier réputé pour ses boutiques d’enseignes internationales. C’est un quartier moderne qui comprend de multiples gratte-ciels poussant comme des arbres.
Nous nous divisons en deux groupes avec un prof pour chaque. Nous allons manger, et nous faisons du lèche-vitrine dans les magasins. Des photographes proposent de prendre en photo certains d’entre nous. Nous visitons deux animaleries où nous allons caresser les chiens et les chats qui sont « kawaii »  (可愛い- mignons). Nous poursuivons avec la visite d’un tatoueur dont la boutique possède un décor original, captivant, avec des chandeliers pourvus de crânes, un mur végétalisé, des bocaux cylindriques en verre contenant des poissons suspendus au plafond. Nous repartons en métro à 16h30 pour arriver une heure après à l’école, où nous allons préparer des jiǎozi 饺子 (raviolis chinois). Le chef nous explique comment aplatir la pâte, et la garnir de farce. Nous savourons nos réalisations qui sont meilleures que d’habitude, sans doute, car ils ont été frits plutôt que cuits à la vapeur. Nous retournons une dernière fois à Nanluoguxiang pour notre dernière sortie ainsi que nos derniers achats et rentrons définitivement à 22h à l’école.
Nous nous rassemblons tous en bas dans la cour pour suivre les instructions du départ de demain. Le cuisinier de l’école vient nous dire au revoir et nous fait une danse pour chasser les mauvais esprits. Il ajoute que nous sommes les bienvenus en Chine si l’on revient. Demain matin, nous nous levons très tôt pour repartir en France.
J14-29 Avril
Levés à 5h00, il fait déjà jour, nous quittons définitivement l’école à 5h40, puis nous prenons le bus en direction de l’aéroport, en passant devant les gratte-ciels. Nous enregistrons les bagages, puis nous embarquons à 8h35 pour décoller une heure plus tard et arriver à Paris en milieu d’après-midi. Nous arrivons à Paris après dix heures de vol. Nous repartons à 18h10 pour Marseille. Nous débarquons dans le sud à 19h30. Nous retrouvons nos familles, nos proches, que nous n’avons pas vus depuis quinze jours.
Merci à toutes les personnes qui ont permis de réaliser ce projet, faire devenir un rêve une réalité.
Merci à :
Nos 2 professeurs accompagnateurs : M. DECAM professeur de Chinois au lycée Bonaparte & M. GRULIER professeur d’histoire-géographie au lycée Bonaparte.
L’institut d’éducation de Pékin et son personnel notamment les enseignants qui nous ont fait progresser, Wang, Marina, le maître de Kung-Fu, les cuisiniers…
Les Kissbankers, car sans leurs dons, nous n’aurions pas pu faire grand-chose.
Mme Chantal BOULEY, proviseure du Lycée Bonaparte en 2017
M. Arnaud CRESPIN, Gestionnaire et agent comptable
Tous les élèves qui ont participé à ce projet et qui se sont investis dans l'apprentissage de la langue chinoise
Ce voyage a été une opportunité extraordinaire de découvrir une autre culture, des gens qui pensent différemment. Nous sommes tous reconnaissants de la chance que nous avons eue de faire ce voyage scolaire.
Aloïs Durand.
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