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#Ann Swan Personnel
nwaonyeke · 2 years
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reseau-actu · 5 years
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« Le Monde » consacre une série d’articles à l’affaire américano-russe qui menace le président américain. A la manœuvre : le procureur spécial Robert Mueller, chargé d’enquêter sur d’éventuelles ingérences russes dans la campagne présidentielle de 2016.
Il n’a jamais été très bavard et n’aime guère évoquer sa personne ou son travail. Les séances photos l’ont toujours ennuyé. Depuis sa nomination, il y a dix-neuf mois, au poste de procureur spécial chargé d’enquêter sur l’ingérence russe dans la campagne présidentielle américaine de 2016 et la possible collusion avec les équipes de Donald Trump, son obsession de la discrétion a même empiré : Robert Mueller n’a tenu aucune conférence de presse, ni accordé d’interview ; ses apparitions publiques ont été quasi inexistantes, et l’adresse du bureau qu’il occupe avec ses enquêteurs, à Washington, a su rester secrète. Son porte-parole, lui, s’est même vu affubler dans les coulisses de la capitale du surnom de « Mr. No Comment ».
Robert Mueller aurait pourtant bien des choses à raconter, lui qui a bousculé Trump, jeté une ombre sur la légitimité de son élection et mis le doigt sur la vulnérabilité des institutions nationales. Méthodique, il a déclenché 192 poursuites pénales, inculpé trente-quatre personnes, dont vingt-sept ressortissants russes. Parmi eux, Evgueni Prigojine, petite frappe convertie à l’oligarchie et à la restauration, devenu suffisamment proche du Kremlin pour être surnommé le « cuistot de Poutine ». Douze autres sont des officiers des services secrets du FSB, l’ex-KGB, ou du GRU, le renseignement militaire.
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Sur le versant américain, quatre membres de l’équipe de campagne du président suspecté d’entretenir des liens douteux avec Moscou ont été inculpés par Robert Mueller : Michael Flynn, l’ex-conseiller à la sécurité nationale de Trump ; George Papadopoulos, un conseiller pour les affaires étrangères ; Paul Manafort, le directeur de campagne de mai à août 2016, ainsi que son ex-associé Rick Gates, l’autre cheville ouvrière de la campagne.
Tous les quatre ont décidé de plaider coupable, à l’instar de Michael Cohen, l’avocat personnel du président. Le « pitbull de Trump », comme on l’appelait jadis, a choisi de coopérer avec la justice sur deux dossiers, dont un pour avoir menti à des commissions d’enquête du Congrès sur les projets d’affaires de M. Trump à Moscou. Il vient d’être condamné à trois ans de prison. Un sixième homme, Samuel Patten, lobbyiste installé à Washington, a lui aussi plaidé coupable après avoir admis avoir fait transiter de l’argent en provenance de Russie et d’Ukraine pour la cérémonie d’investiture du président.
Droit dans ses bottes
Et voici que d’autres noms circulent… Des dizaines de contacts entre des Russes – une galaxie d’oligarques, de diplomates, d’anciens officiers ou des intermédiaires de l’ombre – et des proches de Trump ont été révélés et disséqués, certaines transactions financières du magnat de l’immobilier et de sa Trump Organization épluchées. L’élargissement des enquêtes est, paraît-il, envisagé, voire une possible procédure visant le président en personne pour faits d’obstruction à la justice.
Il se dit que les équipes du procureur spécial Mueller ont intensifié leurs activités ces derniers temps et qu’elles auraient de nouveau interrogé une douzaine de témoins. Des dépositions ont été enregistrées, en toute discrétion, devant un grand jury d’une cour fédérale à Washington. Idem en Virginie. Du travail d’orfèvre, assurent les spécialistes.
Sans avoir consenti le moindre mot public, Robert Mueller a donc réussi à jeter une lumière crue sur une histoire devenue, au fil des mois, aussi vertigineuse que fascinante, une affaire dont nul ne saurait prédire aujourd’hui l’issue. Le silence semble être sa seule stratégie contre un président éruptif, qui n’a de cesse de tweeter et de tonner contre ce qu’il considère être une enquête « bidon », menée par un propagateur de « fake news ».
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Lorsque les deux hommes se sont rencontrés la première fois, mi-mai 2017, à la Maison Blanche, le nouveau président était pourtant allé jusqu’à dire à l’un de ses collaborateurs qu’il semblait apprécier cet ancien directeur du FBI. Ce jour-là, l’entretien avait duré une trentaine de minutes. Le président venait de limoger James Comey, le successeur de Mueller à la tête de l’agence fédérale, et voulait son avis. La conversation fut polie et directe. Mueller refusa d’entrée l’idée d’envisager de reprendre le poste. Son ton, son côté distant et droit dans ses bottes eurent l’heur de plaire à son hôte.
A peine deux jours plus tard, le 17 mai, Robert Mueller est officiellement désigné par le substitut du procureur général, Rod Rosenstein, pour enquêter sur l’« affaire russe ». Surpris de n’avoir pas été mis dans la confidence, Donald Trump demande alors à l’un de ses conseillers : « Ce gars n’était-il pas ici il y a peu de temps au sujet du poste du FBI ? »
Morale familiale stricte
Le communiqué de la Maison Blanche, rendu public le soir même, est mesuré. Il indique que le président s’attend « à ce que cette affaire soit conclue rapidement » et qu’il continuera à se battre « pour les gens et les sujets qui importent le plus au pays ».
A peine douze heures plus tard, et cette fois sans ses conseillers autour de lui, M. Trump exprime sur Twitter un autre son de cloche. Rejetant toute collusion avec les Russes, il qualifie l’enquête de M. Mueller de « chasse aux sorcières, la plus grande jamais entreprise dans l’histoire du pays ». L’intéressé se contente de répondre à cette charge de manière lapidaire avant de se mettre au travail : « J’accepte cette responsabilité et l’accomplirai avec le meilleur de mes compétences. » Et puis, plus rien.
Pour comprendre cette opposition de style et de méthode, il faut revenir des années en arrière, retracer le parcours de ce procureur singulier issu d’une famille aisée, profondément influencé, tout comme Donald Trump, par la figure paternelle et formé, lui aussi, dans les meilleurs établissements privés pour garçons de la Côte est, avant de devenir ce « patricien de la chose publique », selon la formule de Garrett Graff, l’un des rares journalistes à l’avoir côtoyé avant sa nomination. L’envers exact, en somme, du roi de la télé-réalité et de l’immobilier de luxe devenu président.
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Robert Swan Mueller III – son patronyme complet – a tout du grand bourgeois de l’establishment : sa naissance, il y a soixante-quatorze ans, fut annoncée dans le carnet du New York Times. Premier et seul garçon d’une fratrie de cinq enfants, il grandit dans un quartier cossu de la banlieue de Philadelphie (Pennsylvanie). Son père est un ancien capitaine de frégate chasseuse de sous-marins nazis, devenu par la suite cadre du géant de la chimie DuPont. Il astreint sa progéniture à un code moral strict. « Le mensonge était la pire faute. La seule chose à ne pas faire devant nos parents était de ne pas se cantonner à la vérité », confiera son fils, quelques années plus tard.
A l’adolescence, le jeune Robert est envoyé dans la prestigieuse école préparatoire St. Paul’s, à Concord (New Hampshire). Avec son physique d’athlète et sa mâchoire d’airain, il joue au hockey sur gazon aux côtés du futur sénateur démocrate et secrétaire d’Etat John Kerry.
En 1966, il opte pour Princeton, la même université que son père. Sur ce campus, la guerre du Vietnam est au centre des discussions. L’institution vacille, comme d’autres, et devient un lieu de mobilisation pacifiste. Mueller, lui, n’adhère pas. Il est davantage marqué par un étudiant du nom de David Hackett. Le jeune homme suit des entraînements chez les marines et collectionne les distinctions. « Il faisait du sport avec nous, rappellera M. Mueller dans un discours, en 2013, au siège du FBI. Il n’était pas nécessairement le meilleur, mais il était un leader naturel et déterminé. »
Un héros du Vietnam
Le 30 avril 1967, Hackett meurt dans une embuscade au Vietnam. « Certains diront que la vie des marines et la mort de David auraient dû nous pousser à ne pas suivre son chemin, ajouta-t-il lors de la même allocution. Au contraire, beaucoup d’entre nous voyaient David comme la personne que nous voulions être, avant même son décès. Il était un modèle, et nombre de ses amis et camarades de classe ont rejoint les marines à cause de lui, comme je l’ai fait moi-même. »
Sitôt engagé, Robert Mueller commence par suivre un entraînement de plusieurs mois à partir de novembre 1967. La période est charnière. Au Vietnam, le front bascule. L’offensive du Têt, en janvier 1968, surprend toute l’Amérique. Le président Lyndon Johnson annonce qu’il ne se représentera pas. Et devant des millions de téléspectateurs, le présentateur vedette Walter Cronkite déclare, sur CBS, que la guerre ne pourra pas être gagnée. C’est pourtant là, au début de 1968, en plein chaos politique, au moment où les villes s’embrasent après l’assassinat de Martin Luther King et où le mouvement antiguerre est à son apogée, que M. Mueller intègre l’école des Rangers, à Fort Benning (Géorgie).
Cette année 1968 est la plus meurtrière de la guerre. C’est aussi le moment choisi par le jeune Donald Trump, un diplôme de l’université de Pennsylvanie en poche, pour intégrer l’entreprise de son père, spécialisée dans la location de logements. Le futur président vient d’être réformé après avoir obtenu trois reports d’incorporation successifs. Il bénéficiera d’une cinquième exemption un peu plus tard.
De son côté, l’officier Mueller débarque au Vietnam en novembre. Il a 24 ans, il vient de se marier avec Ann, jeune femme rencontrée au lycée à 17 ans, et le voilà à une dizaine de kilomètres de la ligne de front. Affecté à une unité d’infanterie, il s’y distingue à la tête d’une quarantaine d’hommes et atteint le grade de capitaine.
« Il voulait absolument tout savoir aussi vite que possible sur le terrain, les embûches, les actions passées, tout, se souviendra VJ Maranto, un ancien caporal de la compagnie. Mueller n’était centré que sur la mission, la mission, la mission. » Ses hommes l’apprécient, ses supérieurs louent son calme et son sens du leadership. Dans la troupe court la légende qu’il dort peu. Il passe pour être réservé et méfiant, déjà, envers la simulation et les faux-semblants.
A la poursuite des malfrats
Le 22 avril 1969, quand une balle d’un AK-47 traverse sa cuisse, il maintient sa position jusqu’à ce que ses hommes soient à l’abri. Ce fait d’arme lui vaut une décoration, la deuxième depuis son déploiement. « Je me considère comme extrêmement chanceux d’être sorti vivant du Vietnam, dira-t-il. Et peut-être parce que j’ai survécu à cette guerre, je me suis toujours senti contraint de servir et d’apporter quelque chose à mon tour à la société. »
Cette expérience marque pour lui un tournant décisif. « Il ne parlera jamais des horreurs de la guerre et de ce qu’il y a fait », a rappelé son vieil ami Thomas Wilner, avocat à Washington. D’après un autre comparse, cité par le New York Times, c’est au Vietnam que « le Mueller affable, bon gars et bon athlète » a acquis « cette charpente et cette ossature en fer forgé qu’il a aujourd’hui ».
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De retour aux Etats-Unis, il décide de terminer son cursus juridique à l’université de Virginie. Devenu procureur au ministère de la justice, il gravit les échelons. « J’ai toujours voulu travailler dans la fonction publique », lâchera-t-il un jour. Au cours des deux décennies à venir, Robert Mueller passe le plus clair de son temps à coffrer des malfrats d’un bout à l’autre du pays. Il s’installe à San Francisco, rejoint ensuite Boston puis Washington, où il dirige la division criminelle au département (ministère) de la justice en tant que procureur général adjoint, nommé par George Bush père.
L’époque est palpitante. Il s’agit aussi bien de superviser l’inculpation du dictateur panaméen, Manuel Noriega, que les investigations sur l’attentat de Lockerbie, en Ecosse (270 morts lors de l’explosion d’un Boeing de la compagnie Pan Am). Il poursuit également le patron de la pègre John Gotti dans un procès retentissant en 1990. Hasard du calendrier, quelques mois auparavant, Donald Trump, qui avait commencé dans les années 1980 à monter un empire du jeu à Atlantic City (New Jersey), achète un cheval de course (500 000 dollars) à un associé du chef mafieux.
Electrochoc à San Francisco
En 1995, Robert Mueller fait une entorse à ses principes et s’écarte un temps du parcours prévu. Le voici qui s’engage, moyennant un salaire annuel de 400 000 dollars, dans un cabinet d’avocats d’affaires réputé de Boston. Un choix qu’il regrettera. « Il n’a pas supporté de vendre ses services à des gens qui pouvaient se révéler coupables, glisse Thomas Wilner. Et n’a pas hésité une seconde à quitter ce job lucratif. »
Un jour, Robert Mueller appelle le procureur du district, l’attorney général Eric H. Holder, et lui demande un poste. Non pas une affectation de premier plan, ni un titre quelconque, mais un retour sur le terrain, à Washington. Il se dit sidéré par le taux d’homicides dans cette ville, devenue la capitale nationale du crime. Holder lui confie la section homicides. Mueller y est à son aise. Il aime se frotter aux enquêtes, se rendre sur les scènes de crimes, interroger les témoins, collaborer avec les patrouilles de police. « J’aime tout dans les enquêtes, expliquera-t-il.J’adore les preuves médico-légales, les empreintes, les douilles de balles, et tout le reste. »
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En 1998, il monte encore d’un échelon et devient procureur à San Francisco pour le district nord-californien. A bien y regarder, il n’a pourtant pas le profil idéal. D’ordinaire, ce type de poste revient aux avocats liés d’une manière ou d’une autre au pouvoir en place.
Or M. Mueller est inscrit de longue date au Parti républicain, en plus d’avoir été nommé par George H. W. Bush au département de la justice. Un double handicap à l’heure où le démocrate Bill Clinton occupe la Maison Blanche. Mais cela n’empêche pas Robert Mueller d’être nommé, avec le soutien de magistrats démocrates. Un ancien juge confiera par la suite : « Je suis démocrate, il est républicain. Mais il est un républicain d’un genre différent, le genre dont on se souvient. »
Une fois installé, Robert Mueller exige la démission de toutes les équipes dirigeantes et leur demande par courriel de postuler aux « places désormais vacantes ». Aux voix critiques, il rétorque qu’on ne peut obliger les gens à faire des choses qu’ils sont incapables de faire et qu’il est préférable de les changer rapidement de place afin de constituer les meilleures équipes. Une méthode de management apprise au Vietnam, laisse-t-il entendre. Si rude soit-il, l’électrochoc produit son effet. « Il ne cherchait pas à être aimé, affirmera Cristina Arguedas, avocate pénaliste basée à San Francisco. Il s’en fiche au plus haut point ! »
Le FBI dans la tourmente
Le 4 septembre 2001, c’est l’apogée. Nommé par George W. Bush, il prête serment en tant que directeur du FBI. On le voit aux côtés du président, le regard noir, dans ce costume sombre qu’il semble n’avoir jamais quitté depuis, sa chemise blanche – jamais bleue –, le col boutonné, retourné. Les hommages et les éloges pleuvent. Pour le Time, il est le « Top Gun du FBI ». La semaine suivante, à New York, deux avions détournés par des terroristes se jettent sur les tours jumelles. Commence alors, pour Robert Mueller, une autre vie. Pendant près de douze ans, sous administration républicaine puis démocrate, il mène l’agence à travers une des périodes les plus difficiles de son histoire. L’ancien marine parvient à transformer une institution obnubilée, depuis sa création, par la menace intérieure en une organisation de renseignement globale de lutte contre le terrorisme. Une révolution, certes lente et sans coup d’éclat, mais diablement efficace.
« C’est comme cela qu’il a su survivre, parce qu’il a toujours fait profil bas », John Pistole, son ancien adjoint au FBI, désormais directeur de l’université Anderson, dans l’Indiana
Il évite d’attirer l’attention du public à presque chaque occasion. Il ne voyage pas avec une cohorte d’assistants, n’accorde que très rarement, déjà, des interviews. Il renvoie l’image d’un travailleur acharné, installé au bureau bien avant le lever du soleil jusque tard dans la nuit, week-ends compris.
Ses réunions durent quinze minutes, sans pause-café ni discussion badine. Le patron est du genre impatient, et fonctionne au rythme de deux briefings quotidiens. « C’est comme cela qu’il a su survivre, parce qu’il a toujours fait profil bas, affirme John Pistole, son ancien adjoint au FBI, désormais directeur de l’université Anderson, dans l’Indiana. La seule chose qui semblait le faire sortir de ses gonds était l’impréparation d’un collaborateur. Robert était hors de lui lorsque quelqu’un venait au briefing sans avoir fait son job, ou pire, faisait semblant d’avoir préparé quelque chose. »
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Avec une constance peu commune, Mueller refuse toute dérogation aux règles d’interrogatoires inscrites dans la loi. Même les pressions exercées par l’équipe Bush n’ont pas de prise sur lui, comme en atteste un épisode rocambolesque du 4 mars 2004. Cette nuit-là, le patron du FBI se rend, toutes sirènes hurlantes, en compagnie de James Comey, alors adjoint du procureur général John Ashcroft, au service des soins intensifs de l’hôpital de Washington où ce dernier est hospitalisé. Les deux hommes ont été prévenus que le conseiller de la Maison Blanche d’alors, Alberto Gonzales, et le chef de cabinet du président, Andrew Card, sont en route vers l’hôpital afin de persuader M. Ashcroft, pourtant alité, de réintroduire le programme d’écoutes nationales que le département de la justice vient de qualifier d’illégales. Mueller et Comey gagnent la course. Le procureur général, qui est capable de lever sa tête et de parler, refuse de signer le texte apporté par les visiteurs venus de la Maison Blanche.
La méthode du nœud coulant
En 2011, le président démocrate Barack Obama demande, à titre exceptionnel, une prolongation du mandat de Robert Mueller à la tête du FBI. Depuis les années 1970, la règle veut qu’un tel mandat n’excède pas dix ans. Mais le « cas Mueller » est particulier : le Sénat approuve cette décision à l’unanimité, 100 voix sur 100. « Il est apolitique, ajoute John Pistole. Il suit les règles de la loi tout comme les indices et les preuves, où qu’elles mènent, et ce quelles que soient les conséquences politiques. »
Lorsqu’il apprend que des agents de la CIA enferment des prisonniers dans des cercueils, les enchaînent à des murs et les gardent parfois éveillés pendant plusieurs jours, il ordonne à ses agents de ne pas recourir à de telles pratiques. Certains défenseurs des droits de l’homme louent son attitude, tout en critiquant son côté hypocrite : après tout, « son » FBI n’a-t-il pas le pouvoir d’enquêter sur les tortures en milieu carcéral ? « Pourquoi n’avez-vous pas pris des mesures plus fermes pour mettre un terme aux techniques d’interrogatoire ? », demanda le représentant démocrate de Floride, Robert Wexler, en 2008. « Il n’y a pas de base légale pour enquêter », répondit M. Mueller. Comprendre : son rôle n’est pas de remettre en question l’esprit de la loi.
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Depuis sa nomination comme procureur spécial, Robert Mueller n’a pas changé, assurent ses proches. Mêmes méthodes, mêmes principes vertueux. « Il est le même gars qu’il a toujours été, estime Marilyn Hall Patel, une juge à la retraite de San Francisco. Sérieux, mesuré, circonspect. » Pour John Pistole, son passé de procureur est à ce point enraciné en lui que « le facteur déterminant pour lui est : quel est le précédent ? » Or, peu de « précédents » existent pour l’affaire qui l’occupe désormais, le « Russiagate ». Un demi-siècle de soubresauts politico-juridiques américains rappelle qu’un président en fonctions ne peut être mis en examen. Seul le Congrès, avec la procédure d’impeachment, a la capacité de le poursuivre. Le département de la justice, auquel M. Mueller est rattaché, n’a pas cette possibilité.
Les dix-neuf derniers mois ont montré que celui-ci n’a pas l’intention de franchir les lignes. A l’inverse du remuant procureur indépendant Kenneth Starr dans sa charge contre Bill Clinton, impliqué autrefois dans l’affaire de la stagiaire de la Maison Blanche, Monica Lewinsky, Robert Mueller ne cherchera pas à pousser une nouvelle théorie légale ni à provoquer d’éclat médiatique. Bien au contraire. L’homme préfère procéder par étapes, façon nœud coulant.
Une équipe d’experts
Ainsi a-t-il attendu patiemment dix mois avant d’obtenir une partie des réponses écrites de Donald Trump à une liste de plus d’une quarantaine de questions concoctées dès le début de l’enquête. Il n’a pas cherché à forcer la main, ni obligé Trump à se soumettre à un interrogatoire que l’avocat du président Rudy Giuliani avait d’emblée réfuté, craignant ouvertement que Mueller accuse son client de parjure. Même quand l’enquête a établi avec moult détails les efforts russes pour influencer les élections de 2016, Robert Mueller a laissé le procureur général adjoint, Rod Rosenstein, en faire l’annonce. Pas une fois, la Maison Blanche n’a réussi à réfuter ses dires autrement que par l’outrance verbale de son hôte.
Les enquêteurs qu’il a rassemblés autour de lui comptent parmi les meilleurs de la place, qu’il s’agisse d’experts en fraude fiscale, en nouvelles technologies ou en grand banditisme. Sans compter seize avocats, parmi lesquels Greg Andres, spécialiste renommé de l’anticorruption, et Michael Dreeben, un autre ponte du droit pénal. Au moins une fois, une équipe s’est rendue à Londres pour s’entretenir avec Christopher Steele, l’ex-espion britannique auteur du rapport « fuité », en janvier 2017, sur l’existence d’une vidéo à caractère sexuel impliquant Donald Trump dans un hôtel moscovite.
De leurs côtés, Michael Flynn et Paul Manafort – les deux anciens collaborateurs du président – attendent leur condamnation dans les mois à venir. A plus court terme, on évoque une prochaine inculpation de Roger Stone, vieux complice de Donald Trump, pour avoir joué le rôle d’intermédiaire entre le candidat républicain et WikiLeaks. Le nom du gendre du président, Jared Kushner, circule aussi, comme celui d’Ivanka Trump, sa fille.
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Pour l’heure, aucune annonce n’est prévue, aucune date de clôture de l’enquête n’est évoquée par son porte-parole. La chose sur laquelle les observateurs s’accordent est le faible nombre de pages du rapport final que doit rendre le procureur spécial.
D’après les nouvelles régulations imposées par le département de la justice, Robert Mueller est soumis à l’obligation de produire un texte court, un résumé confidentiel de son enquête, au procureur général. Mais quelle qu’en soit la teneur, le moment sera « dévastateur » pour le président, affirme Alan Dershowitz, célèbre juriste de Washington et fréquent défenseur de Donald Trump. Certes, le ministère de la justice pourrait envisager de classer le rapport sans suite. Mais il se verrait alors contesté par le Congrès, qui exigerait une possible audition du procureur spécial Mueller. Une onde de choc autrement plus ravageuse, et politiquement meurtrière, pour le président.
Pour Robert Mueller, « l’après » sera peut-être moins spectaculaire. Sa réticence ontologique à entrer sur le ring politique le poussera certainement à laisser aux autres le soin de mener les batailles juridiques. Lui aura fait son travail, en son âme et conscience. A ses yeux, tout le reste ne sera que bruit.
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19 Times Celebrities Went Totally Off the Rails in the Public Eye
Being a personality is hard-handed. Not that we’re luminaries( at least , not according to anyone but ourselves ), but it’s pretty easy to imagine that being a fame is hard-bitten, considering how often they tend to lose it. The constant investigation, the demanding hours, the paparazzi always in your aspect — all that stres could make any acceptable person snap. Advertisement div > Honestly, it’s amazing that some personalities have even conserved the apparition of normalcy div > We don’t blame them, but we’ll likewise never tire of watching their epic meltdowns. If “youve been” find yourself wishing to be in the public eye, these 19 celebs are now to remind you that being prominent is not all parties and private jets. 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Advertisement div > div > Vanilla Ice destroyed an MTV set with a baseball bat, which is probably a very close he’s ever come to earning street cred div > While on the deep-seated of” The MTV Lame 25″ in April of 1999, Vanilla Ice’s” Ice Ice Baby” music video was dubbed the ninth bad of all time, and Vanilla Ice didn’t take the bulletin well. The ” rapper ” attacked the list with a baseball bat, startling( and maybe scarring) the emcees in the process. Who would have anticipated Vanilla Ice would so easily lose his cool? Advertisement div > div > Christian Bale had his eyeline blocked on pitch, and he didn’t furnish any probability of saving div > While filming “Terminator Salvation” in July of 2008, the film’s head of photography accidentally accompanied into Christian Bale’s eyeline during a shot, leading to an expletive-laden tirade from the actor. Forget Batman and American Psycho em >— angry Christian Bale is the person we should really fear. We know celebs have a complicated affair with cameras, but this next one certainly makes the cake. Advertisement div > div > Bjork coaches reporters an important exercise: don’t photo Bjork at international airports div > At New Zealand’s Auckland International Airport in January of 2008, Bjork affected a photographer by rending his shirt from behind after the photographer snagged a few photographs of her. A similar happen happened in Bangkok’s airport in 1996, when Bjork secreted her delirium on another reporter with repeated slaps to the face. Swans may look cute, but recollect, they attack when photographed. Advertisement div > div > Britney Spears shaved her honcho and attacked a automobile with an umbrella, throwing the internet food for nearly forever div > In February of 2007, Britney Spears infamously took her umbrella to a photographer’s car while sporting a reduced psyche, an accident that she subsequently claimed was ” method acting .” On her website, Britney wrote,” I was cooking my courage for a role in a movie where the spouse never plays his part, so they swap places accidentally .” Seems legit. Advertisement div > div > Amanda Bynes played with shoot and scorched any lurking indecisions we had about her wellbeing div > In July of 2013, after a fibre of comical action, Amanda Bynes started a fervour with a canister of gasoline in the driveway of an older stranger, an accident that led to burned gasps, a gasoline-soaked Pomeranian, and a psychiatric hold. We’re pretty sure this case is too strange for even Judge Trudy to handle. Advertisement div > div > Bill O’Reilly completely lost with his staff off-air, returning us another catchphrase for the ages div > While working at Inside Edition , Bill O’Reilly experienced technical impediments with the teleprompter before going on aura, and to describe his reaction as displeased would be a egregious understatement. The video that circulated after the facts of the case registers Bill’s rant against his personnel, as well as his eventual decision to just” make love live .” You do you, Billy. Advertisement div > div > Anne Heche paid a see to strangers in Fresno and claimed to be God div > Shortly after announcing her separation from Ellen DeGeneres in August of 2000, Anne Heche strayed to a agricultural residence near Fresno — wearing precisely a bra, short-changes, and shoes — and announced that she God and would take everyone up to sky in her spaceship. Breakups are hard, but has become a fame might just be harder. Now extend share this with the biggest divas you know! Advertisement Read more: http :// twentytwowords.com/ times-celebrities-went-totally-off-the-rails-in-the-public-eye / http://dailybuzznetwork.com/index.php/2018/07/05/19-times-celebrities-went-totally-off-the-rails-in-the-public-eye/
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takebackthedream · 6 years
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7 Questions About the Syria Airstrikes That Aren’t Being Asked by Richard Eskow
“Mission accomplished,” says the President. What, exactly, was the mission? And what exactly was accomplished?
Donald Trump is being mocked for using this phrase in a tweet to praise what he claims was a “perfectly executed” airstrike against chemical weapons facilities in Syria. This recalls George W. Bush’s egregious evocation of the phrase in 2003 to claim an early end to the U.S. entanglement in Iraq, which is still ongoing fifteen years later.
History made a fool of Bush for that proclamation, which was printed on a banner behind the President as he delivered his speech proclaiming an end to the Iraqi conflict on the deck of an aircraft carrier.
But Bush’s foolish and lethal incursion to Iraq had the backing of virtually the entire national-security establishment. So did Donald Trump’s bombing attack on Syria, as did the bombing attack he ordered last year.
The Costs of Intervention
U.S. media, for the most part, reinforce the idea that intervention by our military is the preferred solution to global conflicts. Some of the same reporters who now mock Trump for saying “Mission Accomplished” cheered on Bush’s invasion of Iraq. They remember Bush’s errors, but not their own.
The media’s job, we are told, is to ask skeptical questions about the people in power. That didn’t happen much in the runup to the invasion of Iraq, and it’s not happening now. Here are the questions that should be asked – not just on the eve of a bombing attack, but every day we continue our disastrous and drifting military intervention in the Middle East.
Why couldn’t the military wait for inspectors to do their jobs?
Inspectors from the Organisation for the Prohibition of Chemical Weapons, an international non-proliferation organization, were scheduled to arrive in Douma, Syria on Saturday, April 15 to begin investigating the reported chemical attack on civilians there. The airstrikes took place on Friday, April 14.
This is a disturbing echo of the 2003 Iraq invasion. There, too, the United States was unwilling to wait for international inspectors to discover the facts before beginning the attack. Fifteen years on, we know that didn’t work out very well. Why couldn’t the bombing of Syria wait for inspectors to do their work?
How do we know we’re being told the truth?
“We are confident that we have crippled Syria’s chemical weapons program,” said U.N. Ambassador Nikki Haley. That statement was echoed by military leaders. But a report from Agence France Presse suggests that one destroyed building, described by attacking forces as a chemical-weapons facility, was actually a pharmaceutical and research facility specializing in food testing and antivenoms for scorpion and snake bites.
“If there were chemical weapons, we would not be able to stand here,” said someone who identified himself as an engineer who worked at the facility.
Given our country’s long history of public deception from military and civilian officials, why aren’t we demanding independent confirmation of the airstrikes’ effectiveness?
Have strikes like these ever really “punished” a country’s leader – or “sent them a message,” for that matter?
We keep hearing the cliché that airstrikes like these are meant to “punish” leaders like Assad. This time was no different. And yet, it’s unlikely that Assad personally suffered as a result of this attack.
So who, really, are we punishing?
Then there’s this comment, from Defense Secretary James Mattis: “Together we have sent a clear message to Assad and his murderous lieutenants that they should not perpetrate another chemical weapons attack.”
That was also the presumed purpose of Trump’s last missile attack on Syria, less than a year ago. Trump supporters claimed that attack sent a forceful “message,” too – to Assad, to Putin, the Chinese, and others. “With just one strike that message was sent to all these people,” claimed former Trump advisor Sebastian Gorka.
The situation in Syria did not perceptibly change after that attack. And the day after this latest airstrike, Assad launched a new round of airstrikes of his own.
These airstrikes seem more performative than tactical – warfare as theater, but with real lives at stake. There must be better ways to send a message.
Why isn’t the full range of U.S. activity in Syria getting more coverage?
Thanks to widespread under-reporting of U.S. involvement in Syria, commentators can complain about “years of unmasterly inactivity by the democracies” with a straight face, wrongly blaming that nation’s disasters on a failure to intervene.
In a paragraph that was subsequently deleted from its website, the Washington Post wrote that the latest airstrikes “capped nearly a week of debate in which Pentagon leaders voiced concerns that an attack could pull the United States into Syria’s civil war.” As of this writing, that language can still be found in syndicated versions of the article.
We were pulled into that civil war a long time ago.  The United States has more than 2,000 troops in Syria, a fact that was not immediately revealed to the American people. That figure is understated, although the Pentagon will not say by how much, since it excludes troops on classified missions and some Special Forces personnel.
Before Trump raised the troop count, the CIA was spending $1 billion per year supporting anti-government militias under President Obama.  That hasn’t prevented a rash of commentary complaining about U.S. “inaction” in Syria before Trump took office. It didn’t prevent additional chaos and death, either – and probably made the situation worse.
Where are the advocates for a smarter national security policy?
There’s been very little real debate inside the national security establishment about the wisdom of these strikes, and what debate there has been has focused on the margins. Anne-Marie Slaughter, a senior State Department official under Secretary Hillary Clinton in the Obama administration, tweeted:
I believe that the U.S., U.K, & France did the right thing by striking Syria over chemical weapons. It will not stop the war nor save the Syrian people from many other horrors. It is illegal under international law. But it at least draws a line somewhere & says enough.
In other words: This attack will not achieve any tactical goals or save any lives. And it is illegal – just as chemical weapons attacks are illegal – under international law. It’s illegal under U.S. law, too, which is the primary focus of Democratic criticism.
But, says Slaughter, the amorphous goals of “drawing a line” and “saying enough” make it worthwhile, for reasons that are never articulated.
Michèle Flournoy, who served as Under Secretary of Defense under President Obama and was considered a leading Defense Secretary prospect in a Hillary Clinton Administration, said:
What Trump got right: upheld the international norm against [chemical weapon] use, built international support for and participation in the strikes, sought to minimize collateral damage — Syrian, Russian, Iranian.
What Trump got wrong: continuing to use taunting, name-calling tweets as his primary form of (un)presidential communication; failing to seriously consult Congress before deciding to launch the strikes; after more than a year in office, still no coherent Syria strategy.
How can a country uphold international norms by violating international law?
If Trump lacks a coherent Syria policy, he has company. Obama’s policy toward Syria shifted and drifted. Hillary Clinton backed Trump’s last round of airstrikes and proposed a “no-fly” policy for Syria that could have quickly escalated into open confrontation with Russia.
The country deserves a rational alternative to Trump’s impulsivity and John Bolton’s extreme bellicosity and bigotry. When it comes to foreign policy, we need a real opposition party. What will it take to develop one?
“Take On” Russia? Really?
Commentators have been pushing Trump to take aggressive military action in Syria, despite the potential for military conflict with nuclear-armed Russia. MSNBC’s Dana Bash accused Trump of “an inexplicable lack of resolve regarding Russia” – leaving the audience to make its own inferences – adding, “We have not been willing to take them on.”
In the same segment, reported by FAIR’s Adam Johnson, Bash complained that “the U.S. hasn’t done “a very good job pushing Russia out of the way,” adding that “we’ve let Russia have too free a hand, in my view, in the skies over Syria.”  Her colleague Andrea Mitchell responded that “the criticism is that the president is reluctant to go after Russia.”
The Drum Beats On
“Mission accomplished.”
This drumbeat of political pressure has forced Trump’s hand. He has now directed missiles against Syria, twice. Both attacks carried the risk of military confrontation with the world’s other nuclear superpower.
That risk is greater than most people realize, as historian and military strategist Maj. Danny Sjursen explained in our recent conversation.
Trump has now adopted a more aggressive military posture against Russia than Barack Obama. Whatever his personal involvement with the Russian government turns out to have been, it is in nobody’s best interests to heighten tensions between two nuclear superpowers.
The national security establishment has been promoting a confrontational approach, but they’ve been unable to explain how that would lead to a better outcome for the US or the world – just as they’ve been unable to explain how unilateral military intervention can lead to a good outcome in Syria.
Did the airstrikes make Trump “presidential”?
“Amid distraction and dysfunction,” wrote Mike Allen and Jonathan Swan for Axios, “Trump looked and acted like a traditional commander-in-chief last night.”
The constitutional phrase, “Commander in Chief,” was originally understood to underscore the fact that the military is under civilian control. It has devolved into a title that confers a quasi-military rank on the president.  That’s getting it backwards. The fetishization of all things military is one of the reasons we can’t have a balanced debate about military intervention.
Besides, saying that an act of war makes Trump “presidential” – that’s so 2017!
Here’s a suggestion: In 1963, John F. Kennedy rejected his generals’ advice to strike Soviet installations during the Cuban missile crisis.
Rejecting reckless calls to military action: Now that’s a “presidential” act worth bringing back.
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jamesaldana624-blog · 6 years
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Instruction
An ambulatory surgery center (ASC) is actually a healthcare center that provides services for delivering surgical procedure as well as ache control. The facility is impressive, it is actually extremely lucrative at approximately 20% ability, the capabilities are actually infinite, the spaces are huge, there are plenty of Treatments and also ors spaces, the DISADVANTAGE is actually quite lavish for an ASC because this belonged to a medical center at one time but the facility is actually embeded neutral. Proprietors and also supervisors from surgery centers and also office based surgical procedure strategies primary problem in staying on par with the constant modifications in the regulatory atmosphere. You should examine the investment financier's tactical reasoning, negotiations potentials and also knowledges in the surgery center space. An ASC has the exact same surgical and safety tools as well as personnel you 'd locate in a medical center medical set. 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