Comment les fantasmes de qomplot défendent le système: Wu Ming 1 à lundisoir
Lundisoir est l'émission hebdomadaire du site de réflexion critique anticapitaliste Lundi Matin. L'invité du 12 septembre était Wu Ming 1, avec Serge Quadruppani et Anne Echenoz, qui ont traduit son livre, et l'écrivain et essayiste Yves Pagès, qui a traité à plusieurs reprises de fantasmes de complots. Vous pouvez regarder l'épisode en streaming vidéo - mais il n'y a pas grand-chose à voir ! - ou l'écouter en podcast audio ou le télécharger. Voici le texte d'introduction.
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La plupart des lectrices et lecteurs de lundimatin connaissent le travail du collectif d’écrivains anonyme et italien Wu Ming. En marge de leur œuvre littéraire, nous avions notamment publié, pendant le confinement et lors des premières mobilisations contre le passe sanitaire, une série d’articles particulièrement éclairants sur le contexte italien et donc forcément, sur le notre [1].
L’origine de Q comme Qomplot, fascinant pavé théorico-politico-journalistico-littéraire de 550 pages est en elle-même une intrigue déconcertante. Au fil des premiers messages diffusés sur les réseaux sociaux par le fameux Q qui déclenchera la vague de délire Qanon et accidentellement l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021, Wu Ming reconnaissent de très nombreuses références à leur roman lui aussi nommé Q et paru en 1999 [2]. Connus et reconnus de l’autre côté des Alpes pour avoir organisé des canulars subversifs gigantesques et piégé des pelletés de journalistes, la question s’est immédiatement retrouvée sur toutes les lèvres : le phénomène Qanon est-il une œuvre et une blague de Wu Ming qui auraient dégénérées ? [3]
Greatly enjoying graffiti photographed by Yves Pagès
Image ID: Tant qu'il y aura de l'argent, il n'y en aura jamais assez pour tout le monde (as long as there's money, there will never be enough for everyone). Lyon, France.
Image ID: gifle un contrôleur (slap a ticket collector). Rennes, France
Image ID: Je dépense donc je suis (I spend therefore I am). Location unknown.
Le 7 octobre 2021 paraîtra mon premier livre – Vide sanitaire – aux éditions Verticales. Déjà cette perspective me remue grandement, l’image choisie en couverture en témoigne – comme une trouée, remous d’air et de fumée dans la pièce aveugle. Ce n’est pas comme si je n’avais pas accompli ce trajet. Depuis le temps que je couvais ce récit. J’ai donc attendu que la résidence d’écrivain s’achève pour me mettre à écrire « pour de bon », n’étant plus dans l’obligation de rendre public ce qui pouvait me travailler alors. Pour cela, il a fallu l’étincelle produite par une rencontre fortuite avec le tandem d’éditeurs Yves Pagès et Jeanne Guyon, rencontre qui a eu lieu un soir d’été, devant la galerie Poggi, à Paris, au sortir d’une conversation entre Jean-Max Colard et Gregory Buchert – autour de son livre Malakoff paru le 16 mars 2020. Lors de celle-ci, entre autres choses, ont été évoquées la mélancolie de l’exposition et la tentation d’arrêter l’art. Aussi le galeriste, connaissant mon parcours biscornu, m’a-t’il donné la parole. J’ai alors évoqué mes années pompes funèbres auxquelles je ne cesse de revenir depuis mon départ de L’Autre Rive, tout en avouant n’avoir pas encore trouvé la forme littéraire pour accueillir ce récit. Après quelques petits pas devant la porte de la galerie, Yves Pagès est venu me parler ; très vite, le courant est passé entre nous, j’ai compris ce qu’il attendait de moi, il m’a remis au travail illico, a su trouver les mots. Dix jours plus tard, il m’a écrit un mail qui n’a fait que confirmer ce que j’avais senti lors de notre bref échange. Son message, je le sais presque par cœur, tellement il a agi comme un détonateur.
Cher François Durif,
Nous avons discuté sur le trottoir à la sortie de la rencontre avec Gregory Buchert.
On avait évoqué un hypothétique réagencement/remembrement/réactivation de notes prises au cours de tes activités funéraires, mises en regard avec une pratique artistique et sa propre crise. Tout cela, je voulais juste te dire que ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd.
À une prochaine ici ou là (sans date)
Yves
Un an après, je suis allé déposer moi-même les épreuves corrigées au comptoir de Gallimard, et il m’a rejoint au café L’Espérance à l’angle de la rue de Beaune et de la rue de l’Université.
Quelle histoire ! Si on m’avait dit qu’un jour…Tout cela me rend de l’énergie, pas mécontent que cette sortie ait lieu à l’âge que j’ai aujourd’hui – aucune envie de passer à côté. Le sentiment de me redresser. À l’injonction de rester vertical, je réponds avec entrain.
Tout arrive et tout arrive en même temps, disait l’ami Robert Filliou, lui qui tenait tant à réhabiliter les Génies de Café et ne cherchait pas à rentabiliser son talent.
Après tout, l’art est ce que les artistes en font, et nous tous écrivons, peignons, composons, aimons, jouons, etc., parce nous savons le faire. Ce que je veux dire c’est que nous ne sommes pas seuls. Nos buts sont fondamentalement ceux de tout le monde. Les défaites de tout le monde sont aussi les nôtres. Pour moi, celui qui au moins m’aide à vaincre le pire est mon ami, s’il le désire.
Aussi y-a-t-il de l’amitié à travailler avec des éditeurs comme Jeanne Guyon et Yves Pagès. Rien que le fait de savoir que des gens comme eux existent et ont la possibilité de manœuvrer dans le monde de l’édition, me rend heureux. Je ne sais pas si cela existe dans le monde de l’art.
Pour celles et ceux qui sont à Paris dans les semaines à venir, plusieurs événements accompagneront la sortie du livre. Le premier se déroulera le jeudi 14 octobre à 20h au Générateur - 16, rue Charles Frérot à Gentilly : lecture-performance suivie d’une séance de signature-dédicace.
https://legenerateur.com/spectacle/vide-sanitaire/
Et le samedi 16 octobre, rendez-vous à 11h au Générateur pour une virée en hétérotopie, au cimetière de Gentilly et ses abords :
https://legenerateur.com/spectacle/promenades-durif-2/
Disclaimer : There is no green screen or post-production involved in this video
Behind the scenes : vimeo.com/244240335
PASSAGE is an artistic short movie involving elements of dance and new technologies. The first of its kind, it has been shot with a special mixed reality technique developed specifically by THEORIZ studio. In this movie, we follow the journey of two individuals uploading their minds in surreal worlds and getting lost in the layers.
PASSAGE was shot during the summer of 2017
Premiered in nov 2017
Ran for two years in film festival with
- 18 official nominations
- 4 Awards
Released on the web in may 2020
passage-mixedreality.com
theoriz.com
--
Creative Direction
David-Alexandre Chanel
Technique Direction
Jonathan Richer
Dancers
Oob - Exocé Kasongo
Félicia Dotse
Art Direction
Julien Rivoire
Mathieu Courbier
Film Direction
Simon Pierrat
Camera operator
Joris Fleurot
Camera assistant
Pierre-Marie Charbonnier
R&D Direction
David-Alexandre Chanel
Tech lead
Benjamin Kuperberg
Creative engineers
Félix Cote
Alex Bourgeois
Olivier Meyer
Lighting
Rodolphe Martin
Stylism
Mathieu Courbier
Makeup
Aude Jeanneau
Editing
Simon Pierrat
Color grading
Baptiste Noyé
Music
PMGN - Thomas Blanc
Thanks to
Gwendoline Jacquemin
Maëva Moreau
Juliette Planche
Camille Roy
Denis Kuperberg
Fabrice Bounin
Paul Pagès
Julien Dragon
Alban Delacourt
Yoshi
Yves Richer
Sophie Rossi
Arnaud Douchet
Dominique Lassarat
Tom Duchêne
Baptise Moizard
Pôle Pixel
This video was shot using a new mixed reality technology developped by THEORIZ Studio.
Shot in Studio Pagès
Video equipment provided by Compose it Prod
Crane provided by Locacine
Lighting equipment provided by Fa musique and Transpalux
Beamers provided by Panasonic, Alabama-media and Les grands Ateliers
Computers, performer tracking technology, Beamers provided by THEORIZ Studio
Partners
Fa Musique
Transpalux
Panasonic
Alabama-media
Studio Pagès
Lumières & associé
Locaciné
Les grands Ateliers
Compose it Prod
Lumières numériques
Je me souviens avoir lu Le Chameau sauvage de Philippe Jaenada en 2005. Philippe Jaenada est depuis devenu mon auteur vivant préféré. Je me souviens que j'aime lire et relire les romans de Philippe Jaenada.
Je me souviens que j'aime aussi lire et relire les livres de Romain Gary qui est, quant à lui, mon auteur mort préféré. Je me souviens toutefois avoir moins aimé Les Racines du ciel pour lequel Romain Gary a obtenu le prix Goncourt en 1956.
Je me souviens que Romain Gary est le seul écrivain à avoir obtenu deux fois le prix Goncourt ; la seconde fois pour La Vie devant soi, sous le pseudonyme d'Émile Ajar, en 1975.
Je me souviens avoir lu Chien blanc du même Romain Gary, livre évoquant la lutte pour les droits civiques aux États-Unis, au moment de l'élection de Barack Obama en 2008.
Je me souviens avoir eu envie de lire certains livres pour leur titre : La vie est brève et le désir sans fin, Même les cow-girls ont du vague à l'âme, Le Ravissement de Britney Spears...
Je me souviens que parfois à ne se baser que sur le titre du livre, on peut être déçu ; lire Les gens heureux lisent et boivent du café n'était vraiment pas une bonne idée.
Je me souviens avoir été très mal à l'aise à la lecture d'American psycho de Bret Easton Ellis au point de n'avoir pas pu finir le roman. Ça ne m'a pas empêchée toutefois de lire d'autres livres de Bret Easton Ellis.
Je me souviens qu'il m'arrive parfois de lire quelques lignes qui parlent d'un voyage en train lorsque je suis dans le train.
Je me souviens avoir découvert le mot palindrome à l'adolescence dans un livre de la collection Teenager de chez Arlequin, livre oubliable dont j'ai d'ailleurs oublié le titre.
Je me souviens qu'à la lecture de certains livres, j'ai envie de tout garder, de recopier presque chaque phrase dans mes carnets de citations.
Je me souviens avoir lu Je me souviens de Georges Perec, I remember de Joe Brainard (dont Perec s'est inspiré), Je me souviens de l'imperméable rouge que je portais l'été de mes vingt ans de Linda Flem, mais aussi Je ne me souviens pas de Mathieu Lindon et Souviens-moi de Yves Pagès.
Graffitivre tenait à signaler à ses abonné-e-s la parution du livre “Tiens, ils ont repeint” de notre copaing auteur/éditeur, Yves Pagès, aux éditions de la Découverte. Dans ce précieux bouquin, le lecteur trouvera la transcription de plus de quatre milles graffiti de France et de Navarre, écrits de la fin des années 1960 à aujourd’hui. Entre détournements politiques et poésie hasardeuse, ça promet du lol à tous les étages, c’est moi qui vous le dit!
Dispo dès le 25 octobre dans les bonnes librairies. Cours l’acheter.
Disclaimer : There is no green screen or post-production involved in this video PASSAGE is an artistic short movie involving elements of dance and new technologies. The first of its kind, it has been shot with a special mixed reality technique developed specifically by THEORIZ studio. In this movie, we follow the journey of two individuals uploading their minds in surreal worlds and getting lost in the layers. Behind the scenes : https://bit.ly/2Z7f1pX https://bit.ly/2T97VNL https://bit.ly/3fQa6Q5 -- Creative Direction David-Alexandre Chanel Technique Direction Jonathan Richer Dancers Oob - Exocé Kasongo Félicia Dotse Art Direction Julien Rivoire Mathieu Courbier Film Direction Simon Pierrat Camera operator Joris Fleurot Camera assistant Pierre-Marie Charbonnier R&D Direction David-Alexandre Chanel Tech lead Benjamin Kuperberg Creative engineers Félix Cote Alex Bourgeois Olivier Meyer Lighting Rodolphe Martin Stylism Mathieu Courbier Makeup Aude Jeanneau Editing Simon Pierrat Color grading Baptiste Noyé Music PMGN - Thomas Blanc Thanks to Gwendoline Jacquemin Maëva Moreau Juliette Planche Camille Roy Denis Kuperberg Fabrice Bounin Paul Pagès Julien Dragon Alban Delacourt Yoshi Yves Richer Sophie Rossi Arnaud Douchet Dominique Lassarat Tom Duchêne Baptise Moizard Pôle Pixel This video was shot using a new mixed reality technology developped by THEORIZ Studio. Shot in Studio Pagès Video equipment provided by Compose it Prod Crane provided by Locacine Lighting equipment provided by Fa musique and Transpalux Beamers provided by Panasonic, Alabama-media and Les grands Ateliers Computers, performer tracking technology, Beamers provided by THEORIZ Studio Partners Fa Musique Transpalux Panasonic Alabama-media Studio Pagès Lumières & associé Locaciné Les grands Ateliers Compose it Prod Lumières numériques THEORIZ Studio CNC-RIAM
Disclaimer : There is no green screen or post-production involved in this video PASSAGE is an artistic short movie involving elements of dance and new technologies. The first of its kind, it has been shot with a special mixed reality technique developed specifically by THEORIZ studio. In this movie, we follow the journey of two individuals uploading their minds in surreal worlds and getting lost in the layers. Behind the scenes : https://vimeo.com/244240335 www.passage-mixedreality.com www.theoriz.com -- Creative Direction David-Alexandre Chanel Technique Direction Jonathan Richer Dancers Oob - Exocé Kasongo Félicia Dotse Art Direction Julien Rivoire Mathieu Courbier Film Direction Simon Pierrat Camera operator Joris Fleurot Camera assistant Pierre-Marie Charbonnier R&D Direction David-Alexandre Chanel Tech lead Benjamin Kuperberg Creative engineers Félix Cote Alex Bourgeois Olivier Meyer Lighting Rodolphe Martin Stylism Mathieu Courbier Makeup Aude Jeanneau Editing Simon Pierrat Color grading Baptiste Noyé Music PMGN - Thomas Blanc Thanks to Gwendoline Jacquemin Maëva Moreau Juliette Planche Camille Roy Denis Kuperberg Fabrice Bounin Paul Pagès Julien Dragon Alban Delacourt Yoshi Yves Richer Sophie Rossi Arnaud Douchet Dominique Lassarat Tom Duchêne Baptise Moizard Pôle Pixel This video was shot using a new mixed reality technology developped by THEORIZ Studio. Shot in Studio Pagès Video equipment provided by Compose it Prod Crane provided by Locacine Lighting equipment provided by Fa musique and Transpalux Beamers provided by Panasonic, Alabama-media and Les grands Ateliers Computers, performer tracking technology, Beamers provided by THEORIZ Studio Partners Fa Musique Transpalux Panasonic Alabama-media Studio Pagès Lumières & associé Locaciné Les grands Ateliers Compose it Prod Lumières numériques THEORIZ Studio CNC-RIAM
Disclaimer : There is no green screen or post-production involved in this video PASSAGE is an artistic short movie involving elements of dance and new technologies. The first of its kind, it has been shot with a special mixed reality technique developed specifically by THEORIZ studio. In this movie, we follow the journey of two individuals uploading their minds in surreal worlds and getting lost in the layers. Behind the scenes : https://vimeo.com/244240335 www.passage-mixedreality.com www.theoriz.com -- Creative Direction David-Alexandre Chanel Technique Direction Jonathan Richer Dancers Oob - Exocé Kasongo Félicia Dotse Art Direction Julien Rivoire Mathieu Courbier Film Direction Simon Pierrat Camera operator Joris Fleurot Camera assistant Pierre-Marie Charbonnier R&D Direction David-Alexandre Chanel Tech lead Benjamin Kuperberg Creative engineers Félix Cote Alex Bourgeois Olivier Meyer Lighting Rodolphe Martin Stylism Mathieu Courbier Makeup Aude Jeanneau Editing Simon Pierrat Color grading Baptiste Noyé Music PMGN - Thomas Blanc Thanks to Gwendoline Jacquemin Maëva Moreau Juliette Planche Camille Roy Denis Kuperberg Fabrice Bounin Paul Pagès Julien Dragon Alban Delacourt Yoshi Yves Richer Sophie Rossi Arnaud Douchet Dominique Lassarat Tom Duchêne Baptise Moizard Pôle Pixel This video was shot using a new mixed reality technology developped by THEORIZ Studio. Shot in Studio Pagès Video equipment provided by Compose it Prod Crane provided by Locacine Lighting equipment provided by Fa musique and Transpalux Beamers provided by Panasonic, Alabama-media and Les grands Ateliers Computers, performer tracking technology, Beamers provided by THEORIZ Studio Partners Fa Musique Transpalux Panasonic Alabama-media Studio Pagès Lumières & associé Locaciné Les grands Ateliers Compose it Prod Lumières numériques THEORIZ Studio CNC-RIAM
Disclaimer : There is no green screen or post-production involved in this video PASSAGE is an artistic short movie involving elements of dance and new technologies. The first of its kind, it has been shot with a special mixed reality technique developed specifically by THEORIZ studio. In this movie, we follow the journey of two individuals uploading their minds in surreal worlds and getting lost in the layers. Behind the scenes : https://ift.tt/2yOtxID https://ift.tt/2T1l8s7 www.theoriz.com -- Creative Direction David-Alexandre Chanel Technique Direction Jonathan Richer Dancers Oob - Exocé Kasongo Félicia Dotse Art Direction Julien Rivoire Mathieu Courbier Film Direction Simon Pierrat Camera operator Joris Fleurot Camera assistant Pierre-Marie Charbonnier R&D Direction David-Alexandre Chanel Tech lead Benjamin Kuperberg Creative engineers Félix Cote Alex Bourgeois Olivier Meyer Lighting Rodolphe Martin Stylism Mathieu Courbier Makeup Aude Jeanneau Editing Simon Pierrat Color grading Baptiste Noyé Music PMGN - Thomas Blanc Thanks to Gwendoline Jacquemin Maëva Moreau Juliette Planche Camille Roy Denis Kuperberg Fabrice Bounin Paul Pagès Julien Dragon Alban Delacourt Yoshi Yves Richer Sophie Rossi Arnaud Douchet Dominique Lassarat Tom Duchêne Baptise Moizard Pôle Pixel This video was shot using a new mixed reality technology developped by THEORIZ Studio. Shot in Studio Pagès Video equipment provided by Compose it Prod Crane provided by Locacine Lighting equipment provided by Fa musique and Transpalux Beamers provided by Panasonic, Alabama-media and Les grands Ateliers Computers, performer tracking technology, Beamers provided by THEORIZ Studio Partners Fa Musique Transpalux Panasonic Alabama-media Studio Pagès Lumières & associé Locaciné Les grands Ateliers Compose it Prod Lumières numériques THEORIZ Studio CNC-RIAM
PASSAGE Trailer, the first mixed reality short movie by THEORIZ Studio.
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Jonathan Richer
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Oob - Exocé Kasongo
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David-Alexandre Chanel
Tech lead
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Creative engineers
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Alex Bourgeois
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Stylism
Mathieu Courbier
Makeup
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Simon Pierrat
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Yves Pagès : "Le jour où Christophe Claro m'a quitté"
Yves Pagès : “Le jour où Christophe Claro m’a quitté”
[ad_1] Chaque semaine, un éditeur raconte sa rupture avec un auteur .. Aujourd’hui c’est au tour d’Yves Pagès, de raconter le jour ou l’auteur Christophe Claro a quitté les éditions Actes Sud. #YvesPagès #littérature #éditions #éditionsActesSud #ChristopheClaro Yves Pagès : “Le jour où Christophe Claro m’a quitté” Chaque semaine, un éditeur raconte sa rupture avec l’un de ses auteurs. Cette…
Après une difficile période d’évocation du stress, des violences, du harcèlement, puis du burnout, notre regard sur le travail s’est subitement renversé : désormais foin des approches doloristes en termes de risques psychosociaux, mais plutôt la conviction de tendre ensemble vers la qualité de vie au travail, tant pour préserver la santé mentale des salariés ou agents, que pour la performance de l’entreprise.
Du gagnant/gagnant donc, pour notre plus grand bien. En ce début de siècle numérique, l’organisation se rêve agile, réactive, souple,… et les collaborateurs sont invités à afficher leur appartenance, voire leur fierté d’être intégrés dans une communauté ouverte et bienveillante. Beau projet plein de promesses, de belles perspectives, rien que du bonheur !
Soit, mais osons tout de même interroger le sort des collectifs, aspect décisif de la vie « au et du » travail.
Certes, la question n’est pas nouvelle et des théoriciens d’origines diverses ont analysés la dynamique, les prérequis ou le fonctionnement de la coopération. Mais cette mise à plat des déterminants des liens reste souvent silencieuse sur les pratiques qui les détruisent, sur la part qui incombe à l’organisation dans ce délitement.
Pourtant, la vie de l’entreprise ou de l’administration reste à la merci d’un événement grave, susceptible d’interrompre brutalement son développement. L’expérience de la prévention des risques suffit à s’en convaincre : un suicide, un accident mortel, marque durablement – et parfois définitivement – la confiance.
Or malgré l’invocation affirmée de la recherche de QVT (Qualité de Vie au Travail), les personnels – et en premier lieu ceux de la fonction publique hospitalière – nous témoignent ostensiblement, bruyamment, de ce qu’ils vivent, de ce qu’ils supportent. Le malaise est si évident que des plans d’urgence s’efforcent prioritairement d’entendre la douleur des soignants, de raviver leur flamme, menacée de s’éteindre définitivement.
Je voudrais dans cette brève contribution souligner ou rappeler quelques éléments structurants, qui altèrent sensiblement la capacité et la qualité des collectifs de travail, et finissent par menacer parfois la cohérence, l’effectuation du service lui-même :
L’approche gestionnaire colonise la pensée. Il est plus que jamais question de prescription des tâches – conçue et déterminée loin des lieux d’effectuation du travail – par ceux que Marie Anne Dujarier nomme des planneurs: toujours moins de place pour la saisie et l’interprétation collective de l’activité face aux protocoles figés.
La mesure est souvent devenue la source unique de légitimité dans l’échange sur le travail entre personnel et dirigeants. Les ratios, les quotas, la durée d’un acte, laminent les métiers humains de service en les standardisant. De fait, la reconnaissance du problème dépend de l’existence d’indicateurs pour en témoigner.
On reparle de la fin du travail dans le débat politique, alors même que jamais sans doute la subjectivité du salarié ou de l’agent n’a été autant sollicitée. Travailler exige toujours plus d’investissement, de dépendance et de disponibilité. De fait, « L’emprise de l’organisation » (Pagès, Gaulejac, Bonetti, & Descendre ; 1979) se transforme en se renforçant constamment.
La mise en concurrence entre services, entre salariés ou agents au sein de la même organisation ne surprend plus. Elle devient explicite jusque dans l’administration. Sous prétexte de stimulation, il s’agit parfois d’exacerber les rivalités, en laissant croire que toute transaction – matérielle ou relationnelle – au sein de la communauté de travail doit être perçue comme une marchandise.
Le numérique, rebat les cartes en matière de ressources, d’appui sur les pairs, de pérennité des liens. Le recours à l’expertise ou à l’expérience des collègues évoluent face aux blogs ou autres usages d’internet qui déploient d’autres communautés que de travail. La coopération ne va plus de soi dans nombre d’environnements professionnels.
C’est notamment pour ces raisons que la prise en compte des questions humaines est antinomique d’une approche essentiellement rationnelle, gestionnaire, qui relève certes d’une tentative de maîtrise, mais se révèle toujours rétive aux interrogations de fond.
Ainsi par exemple, il est désespérant de constater ce que deviennent les démarches de prévention des RPS (Risques Psycho Sociaux), traitées parfois exclusivement à partir d’indicateurs, alors qu’elles promettaient pourtant de nouvelles et réelles interrogations sur le vivre ensemble.
La vitalité du collectif n’est pas seulement un impératif pour les salariés ou agents (la réalisation d’une belle œuvre commune), c’est également une condition de développement pour l’organisation : sans cohérence, envie partagée et respect des différences, il est très délicat pour l’entreprise ou le service d’aborder le changement et de faire face aux aléas.
N’hésitez-pas à laisser vos commentaires… Yves GRASSET vous répondra avec plaisir !!!
Yves GRASSET (Docteur en Sociologie (Ph.D), expert en ingénierie sociale)
http://www.managersante.com
Nous remercions vivement Yves GRASSET (Docteur en Sociologie (Ph.D), expert en ingénierie sociale), pour partager son expertise professionnelle en proposant cette Rubrique mensuelle « Recherche & Management », pour nos fidèles lecteurs de http://www.managersante.com
Il est également auteur dans plusieurs références bibliographiques :
Coordonnateur de l’ouvrage collectif “Risques psychosociaux au travail ; vraies questions, bonnes réponses“, Liaisons, 2011 (2° édition),
Auteur de “Nourrir le collectif ; sortir de l’individualisation pour sauver le travailNourrir le collectif ; sortir de l’individualisation pour sauver le travail“ L’Harmattan, 2017 (vient de paraître), collection “Clinique et changement social“
A PARAÎTRE EN 2018 : Auteur des notices “Violences au travail” et “Collectifs de travail” , dans le “Dictionnaire de sociologie clinique” à paraître chez Erès (2018).
Le “collectif” pour objectif… Dépasser l’approche gestionnaire pour revitaliser les relations humaines au travail N°1, Mars 2017 Après une difficile période d’évocation du stress, des violences, du harcèlement, puis du burnout, notre regard sur le travail s’est subitement renversé : désormais foin des approches doloristes en termes de risques psychosociaux, mais plutôt la conviction de tendre ensemble vers la qualité de vie au travail, tant pour préserver la santé mentale des salariés ou agents, que pour la performance de l’entreprise.