Tumgik
#je suis une femme car je parle français. c'est la seule bonne raison si on est honnête.
judasvibe · 8 months
Note
Lmao bi women who call themselves “femme” are like if a straight woman called herself a “femme” like??? We could just say masculine and feminine especially since most bisexuals default to heteronormativity anyway…. But anyway….
i wish we could retire that word from the lexicon for everyone
there is nothing special or sacred about being feminine while (exclusively or not) into women, as opposed to being feminine while het...this is just the radblr approved version of 'queering' gender roles
plus, i think at this point even masculine and feminine need to be retired or at least put on a high shelf for a bit. people will call a woman in a t shirt and jeans from the women's sections gnc/masc because shes not wearing a skintight sheer dress and dragqueen amounts of makeup
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profenscene · 3 years
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Dimanche 18 juillet
Je me dois, en ce beau jour de vacances d'été, de t'avouer l'un de mes secrets les plus honteux : la raison de ma présence sur internet n'est pas de répandre joie et bonne humeur auprès de mon lectorat. Ce n'est pas non plus de partager mon expérience dans le but que d'autres enseignants puissent en profiter.
Non.
Je suis sur internet pour devenir une starlette du web, engranger des abonnés, et devenir pour un nombre croissant de personnes un sujet d'admiration et d'interrogations ardentes comme, par exemple, que met-il sur ses pâtes (du gruyère et du beurre, foin de ces afféteries gnan gnan que sont le pesto et la ciboulette).
Et donc, pour atteindre cet objectif, il me faut à présent, comme toute bonne semi-célébrité (et future femme de médecin) être canceled. Que signifie cet anglicisme barbare ? Que je dois brutalement prendre une position qui fera de moi le mouton noir des gens qui me lisent, et que l'on cherchera à "annuler" mon influence toute relative sur internet. Encore une fois, je ne peux que vous conseiller la merveilleuse vidéo de Natalie Wynn sur la cancel culture, en plus elle est sous-titrée en français et promis, vous serez quelqu'un de mieux après l'avoir vue.
Adieu donc, public chéri, c'était chouette, mais il faut désormais passer aux choses sérieuses.
Enfin sérieuses c'est un bien grand mot.
CHAPITRE 1 : LA POMME DE DISCORDE
(Préambule : si un novice de l'Education Nationale passe par là, déjà, je l'invite à fuir très vite, et s'il insiste pour rester, je lui fournis deux expressions nécessaires pour comprendre cette grande rigolade.
Certifié : enseignant ayant obtenu le concours du CAPES. Emploi du temps : 18h de cours par semaine.
Agrégé : enseignant ayant obtenu le concours de l'agrégation, considéré comme plus sélectif que le CAPES. Emploi du temps : 15h de cours par semaine, touche un salaire plus élevé qu'un titulaire du CAPES. En théorie, davantage destiné au lycée, mais peut tout à fait enseigner en collège.)
Tout commence il y a deux ou trois jours, soit une éternité et demie dans la temporalité des réseaux sociaux. Un tout jeune collègue, que nous appellerons Pâris, écrit ce message, depuis supprimé :
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Autant dire que le tweet ne plaît pas à tout le monde. Pâris se prend, via des réponses et des subtweets, un discours à base de "Mais dis donc petit jean-foutre, pour qui tu te prends avec ton agrégation de te croire au-dessus de la plupart de tes collègues et dispensé des règles qui s'appliquent à tous les agents de la fonction publique ?"
Légèrement dépassé par une notoriété qu'il n'avait pas vu venir, notre agrégé passe rapidement son compte en privé. Mais bien entendu, l'affaire ne concerne plus que lui.
Certains agrégés demandent en effet pourquoi tout le monde s'offusque lorsque l'on établit une différence entre certifiés et agrégés, tandis que certains certifiés demandent pourquoi les agrégés sont incapables de lire les statuts qui indiquent que l'enseignement en lycée n'est pas un droit ? Histoire de simplifier la choses, d'autres agrégés expliquent qu'enseigner en collège les a énormément aidé, et des certifiés se demandent s'il n'y aurait pas un peu de jalousie parmi les leurs.
Bref, accroche-toi Marty, nous avons voyagé dans le temps, et nous nous retrouvons à nouveau dans le grand débat agrégé / certifié.
CHAPITRE 2 : LA GUERRE DE TROIE
Le débat CAPES vs agrégation n'est pas nouveau. Même si je n'en n'ai jamais été témoin, nombre de collègues m'ont rapporté, dans de grands lycées, l'existence de salles des profs séparées selon les statuts. Je pense que l'un des - nombreux - problèmes provient d'un flou dans le statut des agrégé, flou dont notre bon vieux ministère a le secret. Le statut en question précise que les agrégés enseignent exceptionnellement en collège, mais avant tout dans les lycées et les classes préparatoires (source). En théorie, un agrégé, notamment un agrégé ayant effectué son parcours en ligne droite (sans jamais s'arrêter d'étudier) s'attendra davantage à être nommé pour faire cours à des premières plutôt qu'à des cinquièmes. Le souci étant que la théorie, c'est bien joli, mais les faits, c'est là. D'après des statistiques de 2017 (qui sont les seules fiables dont je dispose), 16% des agrégés enseignent en collège. Ce qui est peu, mais pas négligeable.
L'entrée dans l'enseignement est souvent un moment de vertige profond. Parce qu'on entre dans la vie active, que l'on est nommé dans un endroit dans lequel on n'a aucune attache, parce que lorsque le premier jour de classe, Yanis vous crache dans les cheveux, ça fait bizarre. Et donc, il ne me paraît pas qu'un collègue nouveau dans le métier (ou pas nouveau en fait), se fende d'un tweet maladroit dans lequel il exprime son cas personnel, en oubliant qu'il parle devant des gens qui en ont marné tout autant, si ce n'est plus que lui, et dont il semble nier la légitimité. Il ne s'agit bien sûr que de mon interprétation. Mais en vrai, je pense que ce tweet représente l'interrogation d'une tétrachiée d'entrants dans le métier. A savoir : "Mais comment est-ce que je vais faire pour être prof ?" C'est en tout cas la question que je me suis posée un nombre incalculable de fois, lors de mes premières années, d'heures de cours compliquées en formations pédagogiques souvent désastreuses.
L'agrégation brandie est peut-être du mépris pour les collégiens. Peut-être un bouclier. Je n'en sais rien, mais Twitter n'étant pas environnement à laisser le bénéfice du doute (comme le montrera très probablement l'accueil réservé à ce billet), il était évident qu'on allait interpréter ce fameux tweet comme une attaque envers la légitimité d'une catégorie de profs.
CHAPITRE 3 : LA-HAUT SUR L'OLYMPE
La légitimité, le mot est lâché. Et non, je n'accepterai pas l'argument "Gna gna gna, les profs qui pignent tout le temps qu'on ne les aime pas." Depuis que j'enseigne, et particulièrement ces dernières années depuis l'entrée en fonction d'un certain ministre, le discours ambiant semble être, tous en chœur que "Les profs ils travaillent que 18 heures par semaine, ils sont toujours en vacances, ils se plaignent et ils donnent pas de bonnes notes à Marie-Ludivine." (liste non-exhaustive). Passer des semaines / mois / années à se battre contre ces clichés peut finir par fatiguer, exaspérer, même. Et lorsqu'on lit les paroles d'un collègue qui semble vouloir rejoindre le camp des oppresseurs, qui se placerait au-dessus de nous, l'envie est forte de le rappeler à l'ordre. Peut-être de l'humilier un peu. Pour lui rappeler que nous sommes dans la même galère, qu'il y a intérêt à ce que nous faisions corps, et que si ça n'est pas possible, autant qu'il quitte le navire. Je ne pense pas que cette méthode soit efficace. Je crois aux vertus de l'explication, en permanence. Je crains que le fait de secouer un collègue un peu prétentieux ou un twittos maladroit est contre-productif. Car il se mettra alors sur la défensive et sa rupture avec cette union des enseignants que je crois nécessaire de créer, surtout en ce moment, sera consommée. Mais il est de notoriété publique que je suis un traître vendu au patronat, je ne développerai donc pas cet argument plus avant.
"Mais Samovar, il y aussi des agrégés qui ne se plaignent pas d'enseigner au collège, des certifiés qui font des étincelles au lycée, des contractuels et des vacataires qui font de leur mieux partout où ils passent."
En effet. Et j'en connais, et c'est tout à leur honneur. C'est même génial qu'ils puissent s'éclater et apporter à leurs élèves. Elle est là, notre légitimité. Dans le boulot que nous effectuons. Parce qu'en fin de compte, je pense que chacun d'entre nous sait parfaitement. S'il bosse correctement ou s'il est en difficulté. C'est là que se trouve notre légitimité. Et s'il se trouve que j'ai mal interprété ce tweet, s'il est une marque de mépris envers les enseignants de collège... Mais en gros qu'est-ce qu'on en a à foutre. Il n'a rien pigé, tant en tant que prof, qu'agrégé et que personne.
Par contre, qu'une agrégée estime qu'elle est davantage apte à préparer des élèves au bac qu'un certifié... C'est son droit le plus strict. Du moment qu'elle est capable de le prouver à ses élèves, lors de ses cours.
CHAPITRE 4 : LA COLÈRE D'ACHILLE ET DES AUTRES
"Assez" va finir par crier une foule exaspérée, "assez de cet argumentaire débile, quand est-ce que tu finis et qu'on peut te lyncher ?"
J'ai presque fini, promis. Juste un dernier truc.
Poussé par un démon pervers, je me suis fendu ce matin d'un tweet troll. J'ai écrit, je cite :
"Bonjour les certifiés, bonjour les agrégés."
J'ai reçu nombre de réponses rigolardes ou ironiques, de gens qui avaient saisi la référence à ce tweet.
J'ai aussi reçu un nombre de messages privés furieux (et pour le coup, premier degré), me demandant pourquoi je ne citais pas les vacataires, les contractuels, les profs des écoles, les CPE et j'en passe. L'idée n'est bien entendu pas de prendre qui que ce soit pour un con (en tout cas pas parmi mes collègues) : mais cette mini-expérience confirme qu'il y a quelque chose de profondément viscéral dans cette défense de notre statut, quel que soit la fonction que l'on occupe dans la grande machine de l'éducation.
Et pour conclure encore une fois en manuel de développement personnel : cette mini-affaire a oscillé entre la rigolade et la grosse colère. Mais j'ignore si elle apportera quoi que ce soit de plus à la réflexion sur notre métier. Certains agrégés ne risquent-ils pas de se sentir éléments indésirables du corps professoral ? Certains certifiés n'auront-ils pas l'impression qu'on continue à les déclasser ? De jeunes profs ne penseront-ils pas qu'un faux pas sur le Twitter prof risque de vous vouer à un supplice de la planche virtuel ? A la fin des fins avons-nous corrigé quoi que ce soit ? A la fin des fins, ce long et indigeste soliloque aura-t-il apporté quoi que ce soit de nouveau sur cette histoire ?
En tout cas, merci au trois derniers qui sont restés, les tomates trop mûres se trouvent sur votre gauche, bonne soirée à vous !
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claudehenrion · 4 years
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La révélation chrétienne - (suite ) : croire, ou démontrer ?
 Il a fallu attendre le début du XXIe siècle pour que les progrès en matière de connaissance de l’ADN dite mitochondriale amènent “la science” à l'affirmation (à ce jour ! Restons prudents !) que nous descendrions bien tous d’une seule femme originelle”, une “Mère absolue de l'humanité”, si l'on peut dire, que ses “découvreurs” ont baptisée “Eve”… comme la Bible le suggère depuis 30 ou 40 siècles. Mais qui dit “Mère unique” suppose la présence d'un homme, pas trop loin. Sans doute était-ce celui qu'on appelait “Adam” si longtemps, et que d'autres tiennent à désigner par “homo sapiens” (’’Homo’’, c’est souvent vrai… Mais ‘’sapiens’’?). Et si c'était le même ? Qu'est-ce qu'on gagnerait comme temps !
  Parallèlement à cette découverte étonnante, une équipe de chercheurs, aidés par la puissance des ordinateurs, aurait prouvé (?) que toutes les langues auraient une même origine, une langue- source, unique, dont l’évolution a suivi des chemins que, après une année de “Philologie” (alors nécessaire, pour la Licence de Lettres) en Sorbonne, je ne saurais expliquer.  Cependant, outre le fait absolument sans intérêt que cette théorie convient à ma vision du monde, elle donne un sens à l'image de la ’’glossolalie’’ de la Pentecôte, cet instant où des hommes de toute origine seraient arrivés à s'entendre les uns les autres, belle parabole de ce qu'aurait pu être la Terre si les hommes n'avaient pas pensé qu'à bâtir une “tour de Babel” ou… celle de l'ONU, pleine d'hommes qui se parlent en “anglais d'aéroport”… et (donc !) ne se comprennent pas. Regrets éternels !
  Résumons : un premier homme, peut-être un peu simiesque, à la démarche peu élégante… Une seule femme, “Mère absolue” de l’humanité (pas très “pin up’' sans doute, mais bon ! Il n'avait pas vraiment le choix !)… Et aussi une seule ‘’langue’’, rudimentaire, mais commune… Il y a seulement 10 ans, pas un ’'savant” n'aurait osé émettre une seule de ces idées, qui sont maintenant des “hypothèses de travail privilégiées”, en voie de devenir des théories…
  La science a fait de grands progrès, en quelques années, mais pas au point que ses grands prêtres aient le courage de reconnaître les excès commis dans la mise à l'écart de toute forme de connaissance intuitive et narrative, différentes de celle, déductive, qu'ils considèrent la seule fréquentable. Cependant, devant l'effondrement en cours de toutes nos pauvres certitudes défoncées les unes après les autres par le réel, n'est-il pas grand temps de nous demander si l’une des clés du futur ne se trouverait pas dans une convergence (sinon une harmonie) entre ces deux façons d'envisager ‘‘la connaissance’’ que sont la science et la religion ? 
  Un sectarisme, porteur de malheur et non de “Lumières”, a artificiellement érigé une ségrégation entre elles, comme si “le savoir” d'un temps (= ce que les hommes croient dur comme fer aujourd'hui mais qui sera réputé faux demain) pouvait être qualifié de “science”, juste parce qu'il existe… et comme si l'éthique, l'émotion, l'esthétique, le Beau, le Bon ou l'amour (en gros, tout ce qui est vraiment important !)…  pouvaient se soumettre au critère positiviste de reproductibilité…. La situation actuelle, sur notre planète, est trop éloignée du succès, de la paix, de la concorde ou du bonheur des hommes pour qu'il ne soit pas prudent d'explorer des avenues qui ont été jusque là négligées  par système…
  Prenons un exemple, qui était le plus “parlant” peut-être, encore récemment : l'écologie. La Bible (encore elle !) raconte, dès son tout début, que Dieu institue clairement l'homme comme ’’le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages, et de toutes les bestioles qui vont et viennent sur la terre’’, ce qu'il est effectivement devenu, de fait, pour le mieux ou le pire. Mais il ne s'arrête pas là : “Il mit l’homme dans le jardin d’Éden pour qu’il le travaille et le garde”. Le message est clair : il en est responsable, mais pas pour le polluer, pas pour l'exploiter au delà de toute sagesse, pas pour le négliger, pas pour tout saloper… mais “pour qu'il le travaille et le garde’‘ : un bon maître n'abuse pas de ses biens, et ne les détruit pas, il les fait fructifier. C’est la vraie écologie.
  Et l'écologie ne peut donc, ni ne doit être l'instrument de la néo-révolution communiste qui cache son nom, dont rêvent ceux qui avancent badigeonnés en vert ! Protéger la nature, oh ! Que oui ! Pour ’'la garder et la travailler”, pas pour  la pervertir en une arme contre l'homme, ce qu'elle est devenue sous la pression d'idéocrates dont le seul programme n'est pas de sauver la Terre ni quoi que ce soit, mais de la rendre invivable à l'Homme… A persister à soutenir des utopies dystopiques, on accélère considérablement “le risque que la Science n'engendre des monstres”. (le mot est de Paul Feyerabend, le grand philosophe des sciences). Mort début 1994, il n'a pas pu assister à l'immense débâcle de l'intelligence qu'est l'actuelle “pandémie” de l'un des monstres qu'il prévoyait, fruit indirect de tous nos abandons et de toutes nos constructions aberrantes dans tant de domaines, toile de fond contre laquelle, habitués, ‘‘shootés’’, nous ne nous révoltons même plus !
  Au moment où nous découvrons que “nous avions tout faux”, que nos certitudes reposaient sur des idées le plus souvent absurdes, jamais testées avant emploi, jamais vérifiées (contrairement au traitement par la “Chloroquine” !), et au moment où les leaders qui nous ont mis dans l'impasse ne parlent que  d'un “monde de demain” où chacun projette les mêmes fantasmes (en français : les mêmes conneries) qui sont responsables de l'échec patent de nos succès indéniables, il est temps d'admettre la principale raison de cet échec : nous avons tourné le dos à tout ce qui est simple, évident, qui a démontré être viable, vrai, porteur et prometteur, au profit de mots creux et souvent pervers et de la soumission à de fausses évidences dévoyées… Mais où est le ‘’plan ‘’B’’ ?
  Un espoir vient de naître : et si la crise que nous vivons amenait une redéfinition des rapports entre l’Homme et la Nature, le Beau, le Vrai, le Bon… J'ajoute : et le Divin, seul moyen de retrouver une harmonie entre l'aridité morale de l'homme moderne et son besoin ontologique de “quelque chose de plus grand que lui” (déité, idéologie, notion, concept, logos, morale, objectif…). Nous vivons un moment de notre histoire où l'évolution des mœurs (que sociologues, journalistes et politiciens ont saccagées), la permissivité (qui rend “ma liberté insensible aux limites de la tienne”), et la croyance dystopique que c'est être libres que se dire libérés, nous ont fait croire que la durée de la vie pourrait remplacer l'éternité, et que la santé (notre seul espoir et notre terreur) pourrait être… un substitut au bonheur, comme si une condition pouvait être ‘’un but final’’ !
  Foutaises, que toutes ces promesses qui ne correspondent à rien ! En adhérant, même un peu, à ces “normes” modernistes, nous nous préparons des lendemains terribles et des crises de plus en plus insurmontables, puisque nous n'aurons plus en nous ni les ressources, ni les outils, ni les références, ni le “thesaurus” où aller chercher des réponses à ces nouveaux défis : tout le monde se rend compte que l'enfermement de tous et la destruction de l'économie devant le premier virus venu ne sont pas des réponses sensées    Que ferons-nous, si un véritable drame, immense, nous tombe sur la tête ? Il y a eu, à ce jour, 25 000 morts par “covid19”, dont chacun a été souligné cent fois. Je ne dis pas que chaque cas ne soit pas terrible, à titre individuel, familial et même social. Mais pas au point que nos 150 000 morts annuels par cancer ou les 3 millions d'enfants qui, à travers le monde, meurent de faim chaque année ne ‘’passent à la trappe’’ ! Pas au point d'entraîner un sur-chômage qui, on doit le redouter, va se traduire en suicides… ou en morts lentes, par désespoir
  Pour que “le jour d'après” ne soit pas que “le monde d'hier, mais en pire” (car les dangereux  incapables sont dans les “starting blocks”, prêts à nous entraîner à nouveau dans leurs rêves fous, qui sont autant de cauchemars)  il est vital de remettre à jour nos “fondamentaux” et de retrouver les “vérités éternelles” et “l'homme véritable”… Et en ce qui me concerne (puisque c'était la question posée), il s'agit à peu de choses près des grandes lignes de l'inspiration chrétienne. Je puis me tromper… bien que les alternatives dont on parle ne se définissent que “contre toute bonne idée” et sont “en marche” vers notre néantisation. Je suis et reste donc résolument “croyant”, mais j'hésite tout de même entre  le “Credo quia absurdum” attribué à Tertulien (= je crois parce que c'est dingue), et le “Credo ut intelligam” de Saint Augustin (= je crois... pour mieux comprendre).  Pardon d'avoir été si long : le sujet  (et la question posée) étaient complexes !
H-Cl
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myvictories · 6 years
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La fibromyalgie par Déborah : “Je suis malade mais je ne me réduis pas à la maladie, ma vie est bien plus riche. Je suis forte de mes faiblesses et de mes douleurs.”
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On peut être malade et heureux ! Tel est le message que nous envoie aujourd’hui Déborah. Atteinte de fibromyalgie et enceinte de son deuxième enfant, elle raconte dans son blog son quotidien de maman douloureuse chronique.
Positive et décidée, Déborah ne s’est jamais laissée dépasser par maladie. Dès le début, elle a mis toute son énergie en oeuvre pour poser le diagnostic et souhaite aujourd’hui sensibiliser sur cette pathologie. 
“Ma vie n'est pas fichue, elle est différente et tout aussi riche. Le cheminement que j'ai commencé à entreprendre me permet de voir bien des choses différemment et je peux assurer, en toute honnêteté, que la fibromyalgie m'a aidée à grandir.”
Bonjour, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? 
Je suis Déborah, une femme de 37 ans qui vit avec la fibromyalgie depuis maintenant 4 ans. Je suis aussi une femme amoureuse qui vit avec un homme génial. Je suis aussi maman comblée d’un petit garçon de 6 ans qui va devenir grand frère sous quelques mois. Je suis aussi une formatrice de français en centre de formation pour des apprentis qui souhaitent intégrer le monde du paysage. Bref, je suis malade mais ça ne m’empêche pas de tenter de vivre pleinement tous les autres pans de ma vie en y puisant des bulles de douceur et de bonheur qui m’aident à traverser les moments difficiles qu’impose la pathologie.
Vous avez une fibromyalgie, diagnostiquée en 2015, pouvez-vous nous raconter votre parcours avec la maladie ? 
Durant près de quinze ans, j’ai vécu avec la douleur à cause d’une hernie discale en L5-S1 qui entretenait une sciatique très invalidante au niveau de ma jambe gauche. J’étais amenée à utiliser assez fréquemment un fauteuil roulant manuel tant la marche m’était difficile. Après mon accouchement, j’ai subi une intervention chirurgicale pour mettre fin à des épisodes récurrents de souffrance physique. L’opération s’est très bien passée. Seulement, quelques mois après, les douleurs sont réapparues doucement mais sûrement, sournoisement. J’ai subi divers examens qui se sont tous révélés normaux. Aucun signe clinique explique mon état et, pourtant, j'ai mal et, cette fois-ci, ce n'est plus seulement à la jambe gauche. En effet, la douleur se propage doucement mais sûrement pour finir par toucher les membres inférieurs et les membres supérieurs. Je recommence à prendre des traitements médicamenteux. Mais rien y fait. 
En plus des douleurs, je constate une hyperesthésie générale sur l'ensemble de mon corps. Tout contact tactile devient une vraie souffrance. Je retrouve à nouveau mon fauteuil roulant. Je ne peux plus marcher, mon périmètre de marche n'est plus que de quelques petits mètres que j'assure avec beaucoup de difficultés. 
Au hasard des discussions, on me parle de la fibromyalgie. Je décide alors de faire quelques recherches sur internet pour en savoir plus car, pour l'instant, je souffre et personne ne sait me dire la raison de mes douleurs. A force de recherches, à force d'échanges avec des patients ou des proches de patients, je finis par me dire que je souffre certainement de fibromyalgie. De fait, je finis par en toucher un mot à la médecin généraliste qui me suit mais elle préfère ne pas me croire, elle se justifie en disant que j'ai trop peu de points douloureux pour envisager que je puisse souffrir d'un tel syndrome. Seulement, moralement, je n'en pouvais plus d'être dans cette incertitude. Je ne parvenais plus à gérer cette errance médicale, à accepter que les médecins et spécialistes que je rencontrais me disent que mes douleurs étaient imaginaires ("c'est dans votre tête" me disaient-ils) alors j'ai pris le taureau par les cornes. 
En effet, de peur de sombrer dans la dépression, j'ai préféré me battre avec mes petits moyens et bouger pour avoir le fin mot de l'histoire, pour avoir un diagnostic qui valide réellement l'existence de ces douleurs terribles qui m'empoisonnaient la vie. Aussi, j'ai pris directement rendez-vous avec un rhumatologue et je lui ai expliqué ce que je vivais. J'ai eu droit à la palpation des 18 points de Yunus (je ne connaissais pas) et il s'est avéré que j'étais en souffrance pour 16 d'entre eux donc il y avait bien assez de points douloureux pour poser le diagnostic de la fibromyalgie. Au sortir de la consultation, je pleurais de soulagement en me disant que ma souffrance n'était pas imaginaire, que mes douleurs étaient bien réelles et que cela était lié à une "maladie", une vraie maladie. Finalement, j'ai eu de la "chance" car mon errance médicale ne s'est pas éternisée et j'ai obtenu mon diagnostic grosso modo un an après l'arrivée des douleurs, en fin 2015. En même temps, j'ai tout fait pour que ça ne perdure pas trop longtemps car si je n'avais pas pris rendez-vous chez le rhumatologue, je serais peut-être encore aujourd'hui à vivre avec des douleurs sans comprendre pourquoi. Toute seule, comme une grande encore, je suis allée à l'hôpital situé près de chez moi pour demander à intégrer le centre antidouleur tout en expliquant que je n'avais pas d'ordonnance car ma généraliste ne me soutenait pas. J'ai été acceptée et je suis maintenant suivie là-bas où l'on me propose des séances de sophrologie, des séances de magnétothérapie, des séances d'acupuncture mais aussi un suivi psychologique.
Comment vivez-vous aujourd'hui avec la fibromyalgie ? 
Depuis janvier 2017, je suis en arrêt de travail. J'ai initié un dossier auprès de la MDPH pour faire reconnaître mon handicap. A l'heure actuelle, je suis reconnue en tant que travailleur handicapé avec un taux d'incapacité égal ou supérieur à 80%. Je perçois l'AAH, Allocation Adultes Handicapés. J'ai obtenu également la carte de stationnement. Au niveau de la CPAM, j'ai obtenu une ALD qui me permet d'avoir la possibilité de bénéficier de trajets en ambulance pour me rendre à mes rendez-vous médicaux. Mais, bien entendu, il ne s'agit pas d'une ALD à 100% pour la simple et bonne raison que la fibromyalgie n'est pas encore reconnue officiellement en France.
Vivre avec la fibromyalgie est un long apprentissage. En fait, la fibromyalgie est arrivée chez moi suite à un choc traumatique, l'opération chirurgicale ou plutôt l'absence de douleurs... mon corps n'était pas habitué puisque ça faisait plusieurs années qu'il était en souffrance à cause d'une hernie discale. Du coup, faire sans douleur du jour au lendemain s'est révélé être traumatisant. Mais, pour autant, je crois bien que j'avais tout de même un terrain favorable pour diverses raisons. En effet, j'ai lu bien souvent qu'il peut exister certaines prédispositions. En me renseignant sur la pathologie, je me suis dit plusieurs fois que ce que je pensais être une particularité chez moi depuis que j'étais petite se révèle être aujourd'hui un des symptômes de la fibromyalgie : une hypersensibilité aux odeurs par exemple. En tous les cas, par acquis de conscience, j'ai consulté un autre rhumatologue pour valider le diagnostic quelques années après. Et, selon ce dernier, spécialiste en fibromyalgie intervenant dans une cure thermale, je suis bien atteinte de la pathologie. Au début, en tant que douloureux chronique qui se découvre, j'ai demandé à ma généraliste de quoi soulager les douleurs. J'ai eu droit à des morphiniques, à un cocktail détonnant composé d'un anti-épileptique très fortement dosé accompagné d'antalgiques de niveau 2 pris à la dose maximale. Mais, finalement, je n'avais aucune amélioration et je ne supportais plus les effets indésirables de ces traitements médicamenteux. Je me sentais totalement shootée. Je ne me reconnaissais plus. En plus d'être une loque humaine du fait des douleurs invalidantes inhérentes à la pathologie, je me sentais sous camisole chimique avec tous ces produits pharmaceutiques aussi dangereux les uns que les autres pour ma santé mentale. Bref, j'ai décidé de me sevrer avec l'aide de ma généraliste. L'idée était alors de me tourner vers les médecines alternatives plus naturelles. En tant que douloureux chronique, après plusieurs mois de souffrance non stop, on se rend compte au fur et à mesure de notre avancement dans la maladie qu'on ne peut pas indéfiniment compter sur les traitements médicamenteux car ils n'ont aucune prise sur nos douleurs. De fait, j'ai appris à cheminer vers la méditation, la relaxation, la cohérence cardiaque, la sophrologie, l'hypnothérapie... j'ai conçu petit à petit une boîte à outils qui se révèle être salvatrice au moment des poussées algiques. 
Au début, perdue, je m'obligeais à tout faire mais je me suis vite aperçue que tout n'était pas adapté à la patiente que je suis et qu'il me fallait faire des choix de manière à ne pas m'épuiser. Aussi, aujourd'hui, j'ai éprouvé plusieurs alternatives, j'ai appris ce qui pouvait ou non me convenir et j'utilise mes outils au feeling, à l'envie, au besoin. Rien de fixe. En effet, un jour, la méditation sera ma soupape de sécurité alors qu'elle sera tout à fait inefficace un autre jour. Donc, autant m'écouter car mon corps sait ce dont il a besoin. Je tiens à préciser également qu'il est tout à fait envisageable aussi qu'un outil convienne à un certain moment mais qu'il ne soit plus adapté à un autre. A savoir que j'ai testé l'hypnothérapie qui m'a beaucoup aidée mais une fois que mon corps s'y était habitué, ça n'avait pas plus d'efficacité. L'ostéopathie, pareil. De fait, j'essaie de varier autant que possible les outils que j'ai à disposition pour ne pas créer d'habitudes qui, à la longue, se révéleraient tout à fait inadaptées car trop utilisées. 
Tout ça pour dire qu'au fur et à mesure, j'apprends petit à petit à vivre avec la fibromyalgie. Je l'apprivoise jour après jour. Bien entendu, ça ne se fait pas du jour au lendemain et cela m'a demandé beaucoup d'investissement personnel pour apprendre d'elle (des recherches sur internet, des échanges avec d'autres malades, des lectures ...) et apprendre de moi (comment mon corps réagit et vit avec la maladie). Le dernier rhumatologue que j'ai consulté m'a dit explicitement que j'en connaissais plus sur la pathologie que beaucoup de ses collègues (et j'ai envie de dire que beaucoup de généralistes qui ne sont pas forcément encore très au clair avec ce syndrome). Mais, ces connaissances me sont indispensables justement pour échanger avec les intervenants du corps médical. J'ai été bien trop souvent pas assez considérée dans ma souffrance que je me suis fait un point d'honneur à savoir de quoi je parlais pour leur expliquer mes maux, pour être prise enfin au sérieux. 
En parlant de cheminement, il m'était aussi indispensable de prendre conscience que ma vie ne serait jamais plus ce qu'elle était, que je fasse le deuil de ma vie d'avant. Dorénavant, je ne suis plus celle qui se définissait par l'hyperactivité et le "faire" à outrance. Aujourd'hui, je suis une personne qui apprend à vivre au mieux avec la douleur chronique qui présuppose des jours où l'on peut faire les choses (à un rythme tout à fait différent) et d'autres où la souffrance est telle qu'on est cloué au lit. Aujourd'hui, je me dois de prêter attention à tout ou presque pour m'adapter au mieux à cette meilleure ennemie qui ne me quitte pas : je ne m'habille plus comme j'aime, je privilégie des vêtements qui ne font pas souffrir ma peau et qui sont pratiques à mettre même quand j'ai des difficultés extrêmes à bouger mes membres. Aujourd'hui, quand je vais au restaurant, je pense à emmener des boules kiès. Aujourd'hui, j'envisage chacune de mes tâches comme des actions à décomposer de manière à pouvoir les faire en plusieurs fois sans me sentir en échec. Aujourd'hui, je prends soin de moi et je suis tout à fait disposée à dire "non" à quelqu'un pour me dire "oui" à moi, pour me préserver et pour m'éviter les poussées douloureuses qui arrivent irrémédiablement quand je vais au-delà de mes propres limites. Du coup, je suis contrainte d'écouter mon corps. Avant, je ne savais pas le faire et je m'interdisais de le faire car il y avait toujours autre chose de plus important à faire. Maintenant, au contraire, ça devient une obligation car en prêtant attention à mon corps, j'entends les signaux qu'il m'envoie et je peux agir en conséquence. Si je me lève et que je sens que les douleurs et la fatigue prendront de la place, je préfère me mettre au repos et passer du temps à lire sur le canapé. Dans ces cas-là, il ne sert à rien d'aller au-delà et de lutter contre la maladie, on doit se plier à ce nouveau rythme. Par contre, les rares journées où je me sens en forme, j'essaie d'en profiter un maximum car, clairement, la vie est tout aussi agréable mais encore faut-il l'apprécier avec ses hauts et ses bas. Ma vie n'est pas fichue, elle est différente et tout aussi riche. Le cheminement que j'ai commencé à entreprendre me permet de voir bien des choses différemment et je peux assurer, en toute honnêteté, que la fibromyalgie m'a aidée à grandir.
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Vous tenez un blog "Grandir avec lui et la fibromyalgie" pour partager vos expériences en matière d'éducation positive ainsi que votre quotidien de mère, et de parent atteint d'une maladie chronique. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ce blog ? 
A ce sujet, pour en apprendre plus sur la pathologie mais aussi pour rompre la solitude qu'elle impose inéluctablement, j'ai décidé de créer un blog, Grandir avec lui et avec la fibromyalgie, associé à une page sur Facebook. L'idée était pour moi de communiquer sur mon quotidien de maman fibromyalgique, de sensibiliser les gens à la pathologie si méconnue mais aussi d'échanger. Depuis peu, j'ai également créé un groupe associé à cette page Facebook. Celui ci, Fibromyalgie : des mots sur les maux, pour « Gai-Rire » ensemble, a pour vocation de permettre des échanges plus interactifs dans un espace qui se veut bienveillant et positif. La maladie ne nous définit pas, nous ne nous réduisons pas seulement à des douleurs chroniques et à une fatigue invalidante... nous sommes tellement plus que ça... Les 3/4 de l'année je suis en fauteuil roulant. La douleur liée au contact de mes pieds avec le sol est juste intolérable. Dans ces cas-là, les gens voient que je suis handicapée car le fauteuil est là pour leur rappeler. Je surprends alors des regards bienveillants mais, parfois, une indifférence presque blessante. Dès lors que le temps devient un peu plus ensoleillé, il m'est alors envisageable de marcher (parfois avec l'aide d'une canne selon mon état de fatigue). Là, par contre, je fais avec mon handicap invisible et, clairement, ce n'est pas toujours facile. On donne à voir une personne qui semble en parfaite santé et, pourtant, la fibromyalgie est un monstre qui nous ronge de l'intérieur. De fait, on doit faire assez régulièrement avec le regard de l'autre, regard qui n'est pas toujours très bienveillant. D'où l'intérêt, à mes yeux, de communiquer et de sensibiliser au maximum sur la fibromyalgie mais aussi sur d'autres maladies qui présupposent des handicaps invisibles.
Comment gérez-vous le fait d'avoir un enfant avec les difficultés de la maladie ?
Une maman fibromyalgique, une maman avant tout ! La maladie est apparue alors que mon fils était encore très jeune. J’ai appris à être maman tout en apprenant à être une maman atteinte de fibromyalgie. Pour être honnête, j’ai culpabilisé bien souvent en ne me sentant pas à la hauteur car je peux pas assurer toutes les activités auprès de mon petit bonhomme. J’ai été contrainte de lui expliquer très vite mes difficultés avec des mots adaptés, je l’ai mis au courant de la maladie en précisant clairement que celle-ci n’était pas mortelle de façon à ne pas lui permettre d’échafauder des scénarios alarmants me concernant car il manquait d’informations. Par ailleurs, il sait pertinemment qu’il peut me poser des questions au sujet de la maladie à n’importe quel moment, je lui répondrai. Le dialogue est ouvert à ce sujet. Mon fils a 6 ans et il est capable d’expliquer à des tierces personnes ce qu’est la fibromyalgie et quelles sont les difficultés auxquelles je me heurte. Du fait de la pathologie, je me suis donnée pour mission de rendre mon fils autonome le plus rapidement possible en toute bienveillance. Je me souviens, par exemple, avoir affiché des dessins explicites qui serve de guide pour faire sa douche tout seul comme un grand. A la maison, il y a aussi une échelle de la douleur affichée au mur pour que mon enfant puisse prendre conscience de ce que je traverse tel ou tel jour en termes de souffrance (mais aussi de fatigue). On crée ensemble des outils pour vivre au mieux avec la pathologie, dans le respect des besoins de chacun. A l’heure actuelle, je ne culpabilise plus. Je sais qu’être une maman douloureuse chronique m’a permis de sensibiliser mon fils à diverses choses que je n’aurais jamais approché sans la maladie. Mon bonhomme comprend l’utilité d’écouter son corps, de gérer ses émotions, de se reposer pour se ressourcer ... Je l’ai sensibilisé aussi au yoga, à la méditation, à la relaxation ...Ce que je pensais être une faiblesse se révèle être une force dont il saura s’accaparer au moment voulu de sa vie d’adulte. Et, aujourd’hui, je suis heureuse d’offrir la chance à mon fils d’être un grand frère. Je suis enceinte d’une petite fille. La fibromyalgie n’a pas entamé notre projet de vie et je compte bien rendre mes deux enfants heureux.
Quels sont vos prochains projets et défis ? Où en êtes-vous dans ces défis ? 
En termes de défis, le fait de vivre une seconde grossesse, malgré la fibromyalgie, est une véritable victoire. 
En termes d’espoirs, j’aimerais véritablement acheter un fauteuil roulant manuel actif avec une aide à la propulsion qui me permette de gagner en autonomie car celui que j’utilise pour le moment n’est vraiment pas adapté à mes besoins. Malheureusement, cet achat se révèle très coûteux. Pour m’aider à financer cet appareillage, j’ai créé une cagnotte dont j’ai parlé sur mon blog, sur ma page Facebook, sur mon compte Twitter, sur mon compte Instagram. L’idée n’est pas forcément de me faire payer intégralement le fauteuil mais tout au moins d’être aidée pour ne pas avoir débourser une somme que je ne peux pas assumer seule. Il faut savoir que, malheureusement, tous les soins de médecine douce sont déjà très coûteux et qu’en arrêt de travail, mon budget est déjà bien entamé pour pouvoir me permettre une telle « folie ». 
J’aimerais aussi vraiment que la fibromyalgie sorte de l'ombre, qu'elle soit reconnue comme une maladie à part entière, maladie qui génère des symptômes divers et variés très invalidants. J'aimerais que nous soyons reconnus dans notre souffrance, dans notre combat du quotidien pour continuer à vivre malgré une douleur chronique, parfois très intense, et une fatigue pathologique. J'aimerais qu'on arrête de voir les fibromyalgiques comme des pestiférés affabulateurs, des malades imaginaires qui se complaisent dans la fainéantise. Ce n'est pas de gaité de coeur que nous vivons reclus chez nous tant nous souffrons des stimulations sensorielles, que nous déambulons en fauteuil roulant, que nous ne pouvons pas aller travailler ... c'est loin d'être une situation agréable pour nous. Mais, nous devons faire avec. J'aimerais aussi que les médecins soient mieux formés pour dépister la fibromyalgie et que notre accompagnement médical soit de meilleure qualité. J'aimerais qu'une solution soit trouvée pour nous soulager et pour que nous puissions reprendre une vie un tant soit peu normale.
Pour finir, avez-vous un message à faire passer ? 
La fibromyalgie est réellement une pathologie difficile à vivre au quotidien mais je pense qu’il est indispensable de garder espoir, d’avancer à notre rythme pour vivre au mieux avec celle-ci. On perd beaucoup d’énergie en luttant contre la maladie, autant garder nos forces pour profiter pleinement de ce que la vie peut nous offrir. Je suis malade mais je ne me réduis pas à la maladie, ma vie est bien plus riche. Je suis forte de mes faiblesses et de mes douleurs. J’ai l’intention de faire de la fibromyalgie ma meilleure ennemie, je l’apprivoise et j’apprends à vivre avec cette colocataire qui prend, parfois, beaucoup de place mais je n’oublie pas pour autant de prendre mes aises de manière à être le plus confortable possible.
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mabulle · 6 years
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2017 avec mes mots
Bonjour à toutes et à tous,
 Je refais surface après de longs mois de silence pour vous offrir en cette fin d’année une petite rétrospective de 2017 qui nous permettra de clore cette année et de nous préparer à accueillir 2018 avec toutes les promesses que l’avenir peut offrir. J’ai dû repousser cette chronique pour multiples raisons, et notamment car après m’y être collée à deux précédentes reprises, les paragraphes sauvegardés furent malencontreusement effacés, sans trace, à cause de problèmes avec mon Outlook. D’ailleurs, tout mon carnet de contacts a disparu et c’est un à un que je le regarnis en espérant ne pas oublier aucun de mes fidèles lecteurs. Ceci étant dit, commençons, le décompte vers le 1er janvier s’essoufflant rapidement.
 J’ai donc choisi, en ce 30 décembre 2017, de vous transmettre à tous mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année qui débutera dans quelques heures et pour se faire, j’ai choisi de concocter une liste de faits qui auront marqués ou pas cette dernière année. J’ai potassé un peu le sujet et en ai fait ressortir quelques événements, ayant parfois décidé d’éclipser ceux qui auront entretenus la une fréquemment pour mentionner quelques-uns passés inaperçus à travers les attentats planétaires, les conneries de Trump, la loupe scrutant les moindres pets de Macron, et les déchainements météorologiques de notre chère Gaïa. Alors calez-vous dans vos fauteuils, un, deux, trois, c’est parti :
 Sur la planète politique, la chaise musicale fut un jeu fort apprécié avec cependant des surprises de taille;
Dans l’hexagone, alors que le téléroman sur la famille Fillon (« Il y a une seule chose qui m'empêcherait d'être candidat, c'est si mon honneur était atteint, si j'étais mis en examen» - François Fillon - 26 janvier) pétait des scores à l’audimat (plus que The Voice ou Kholanta), suivi avec assiduité par des millions de français, ces derniers ont eu droit à une campagne présidentielle pleine de rebondissements, avec notamment l’effondrement de tous les partis politiques traditionnels ou presque, l’émergence de nouvelles structures et surtout un nouveau président à qui est désormais associé tout un langage émergeant, et une politique le Macronisme! Quelques mois auparavant, il était quasi inconnu et sa peau ne valait pas cher, dénigré par tous les politiques pour après suscité leur convoitise jouant les courtisans pour une place à la tablée du nouveau président. On se serait cru à l’époque du Roi Soleil.  Même ma fifille Sierra et moi avons rempli nos devoirs de citoyens français à l’étranger (pour la toute première fois) en participant aux scrutins du premier tour de l’élection, défiant une file d’un kilomètre pour le privilège de déposer notre petit papier dans l’urne. Cette élection a suscité en engouement fou parmi les français expats, les bureaux des circonscriptions étrangères en faisant foi. Par contre, j’avoue ne pas avoir contribué au second tour trop découragée par les 3 heures de queue du premier.
Aux États-Unis, on peut difficilement passer outre compte tenu du rôle planétaire de ce pays, l’investiture du 45ème président avait lieu avec pour tête d’affiche Trump qui disait le 16 juin dernier «  Je serai le meilleur président du travail que Dieu ait jamais créé » . J’ai cherché des qualificatifs, mais aucun n’était assez représentatifs à mon sens pour représenter le dégoût que cet homme inspire au monde entier. En un an, à lui seul il a détruit des mesures patiemment mises en place sur des décennies, en un coup de crayon. Je ne ferai pas analyse de sa politique, chacun en sait un peu pour se faire une idée. Et je ne lui accorderai pas non plus trop de place dans ma chronique, son égo étant déjà propulsé dans la stratosphère!
Chez nous, Ô Canada, ben, j’ai du mal à trouver quelque chose à dire sur notre Justin national à part qu’il est tellement chou…. Qu’il se présente bien, que tout le monde il est gentil et tout le monde il est beau, et que dire de sa femme… sont-tu mignons tous les deux, à se faire des mamours, quel beau couple…Sarcasme!
Et puis au Québec, encore moins à noter, faut dire qu’avec le nom qu’il a notre Premier, Couillard, j’entends déjà les quolibets, on se calme, il dirige tout de même la province et franchement, c’est d’une platitude, même pas drôle, fait même pas rire!
Si on rétrécit encore le spectre, à Montréal, nous avons changé de maire (Coderre) pour la première mairesse de la métropole (Valérie Plante, nouvelle tête inconnue). Selon plusieurs, je devrais classer cette nouvelle dans les bonnes nouvelles de l’année.
L’Iran aussi passait aux urnes; 1 636 candidats, dont 137 femmes, s'étaient inscrits pour cette élection mais le Conseil des gardiens de la Constitution — contrôlé par les religieux conservateurs — n’a approuvé la candidature d’aucune des femmes qui s’étaient inscrites.(info fournies par Wikipédia)
Le vainqueur Hassan Rohani :  https://fr.wikipedia.org/wiki/Hassan_Rohani. Il y a encore du chemin à parcourir pour une amélioration de la condition des femmes dans ce pays.
 En contrepartie, Katrín Jakobsdóttir, 41 ans, est le nouveau Premier ministre d’Islande. Féministe, écologiste et anti-guerre http://www.bonnes-nouvelles.be/site/actualites-_islande_a_une_nouvelle_premi_re_ministre_une_femme_de_41_ans_f_ministe_cologiste_et_anti_guerre_-305-999-305-2389-fr.html. Rafraichissant!
 La Corée du Sud choisissait également un nouveau chef en mai en la personne de Moon Jae-In, ainsi que l’Inde, La Birmanie, Haïti, Équateur, Chili et de nombreux états africains dont le Somaliland en nov. 2017, https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lection_pr%C3%A9sidentielle_somalilandaise_de_2017. Je suis à peu près sûre qu’aucun de vous ne connait cet état, et pour cause, il n’est pas encore reconnu par la communauté internationale. Bon, la liste des élections est loin d’être exhaustive, juste un aperçu…
 Et puis, il y a eu tous ces attentats qui ont à maintes reprises bousculé notre bien-être et notre sentiment de sécurité mais nous ont aussi attristé par leur horreur, et les cibles atteintes innocents aléatoires placés là au mauvais moment, à la mauvaise heure, Manchester, Barcelone, Marseille, des dizaines en Syrie et à travers de nombreux pays musulmans, tel que celui de la Mosquée en Égypte, laissant 305 morts sur le carreau, nous avons eu nous aussi dans la ville de Québec un attentat laissant plusieurs morts dans une mosquée, et cet acte odieux fut commis par un québécois « pur laine » ayant pris en grippe la communauté musulmane, l’ignorance et la bêtise ne sont pas l’apanage d’un seul groupe ethnique ou religieux. Je ne m’étendrai pas sur le sujet, mais ce fut aussi ça 2017!
 Notre chère Terre était elle aussi en colère et nous a punis en nous faisant subir une panoplie de catastrophes naturelles d’envergure,
ouragans Harvey, Irma, qui ne fut pas douce, Maria, destructions de Saint Martin entre autres,séisme au Mexique(250 morts), inondations au Vietnam en Inde et ailleurs, incendies en Californie, au Portugal, coulée de boue en Colombie(290 morts), la liste est interminable….les coûts(pertes) de tous ces événements ont été évalués à la modique somme de 306 milliards de dollars US. Mes amis Danielle et Jack, que je salue affectueusement au passage, auront connu l’ampleur de ces drames, leur île de prédilection, La Dominique ayant été la victime qualifiée d’oubliée par France24.com. Photos ci-dessous
Grâce à leur empathie, générosité, gentillesse et autres qualités qui les caractérisent, eux et leurs 2 enfants ont mis sur pied une campagne de donation sur le net pour répondre à quelques besoins de gens sur place et se sont envolés cet automne avec des équipements variés pour aider.
 De nombreuses personnes nous ont aussi quitté cette année; sur le plan personnel, André, frère de Jean-Louis mon père, a tiré sa révérence et nous pensons fort à lui et à ses proches. La fin de cette année est une occasion supplémentaire de se rappeler les bons moments passés en compagnie de ces chers défunts, et souvent le vide laissé fait place à la tristesse car ils nous manquent, le temps atténue les douleurs sans toutefois les dissimuler complètement.
Parmi les célébrités de tout acabit voici une courte sélection de ceux qui se sont éclipsés physiquement mais dont l’œuvre ou les gestes continueront de marquer le conscient et l’inconscient collectifs :
Trisha brown danseuse et chorégraphe  américaine de créations modernes et contemporaines; Al Jarreau , chanteur et musicien de jazz; Fats Domino; Chuck Berry pionnier du rock n roll, Tom Petty musicien rock américain, Roger Moore, Hugh Heffner bâtisseur de l’empire Playboy, le malheureusement célèbre Charles Manson pour ses meurtres et sa vision apocalyptique Helter Skelter inspiré par son interprétation très personnelle de cette chanson des Beatles parue dans l’album blanc en 1968; Simone Veil, femme politique française qui lutta pour la condition féminine et à qui nous femmes en France devons la dépénalisation de l’IVG en 1974, une véritable avancée! Et pourtant son départ fut moins visible que celui de Johnny! Max Gallo, écrivain et homme politique français, Jeanne Moreau, Mireille Darc, Jean D’Ormesson, écrivain, philosophe, académicien français qui décéda malheureusement le même jour que Jean-Philippe Smet, ironie du sort à l’homme qui estimait que— citant en exemple les décès quasi-simultanés, en 1963, d'Édith Piaf et de Jean Cocteau — qu'il est préférable pour un écrivain de ne pas mourir en même temps qu'une vedette de la chanson, sous peine de voir sa disparition éclipsée. Je pense que la portée de son œuvre ira bien au-delà de celle de monsieur Halliday.
Et la roue de la vie tourne encore…
 Bon assez pour les mauvaises nouvelles, vous devez vous dire :  Eh ben, pas rigolote la Pascale, tu parles de vœux de fin d’année, pessimisme à son comble…
Mais non, je voulais juste garder le meilleur pour la fin. Il y a eu aussi des bonnes nouvelles, c’est juste qu’elles n’ont pas nécessairement fait les manchettes, vous savez le bonheur ennuie, c’est pas pour rien que l’on dit que les gens heureux n’ont pas d’histoire, notre cerveau reptilien alimenté par nos instincts les plus bas n’est pas totalement comblé par une dose quotidienne de bonne nouvelle mais ça se travaille….et personnellement j’y travaille fort. Je vous préviens d’ores et déjà que j’ai dû écumer de nombreuses sources médiatiques pour les faire ressortir :
Montréal a fêté son 375 ème anniversaire pour la modique somme de 1 023 524 138,00 $, toute l’année les montréalais ont pu se régaler de nombreuses activités mises en place, certaines extravagantes, la plupart ludiques i.e. :défilés des géants, quelques-unes tapageuses( pas au sens littéral du terme pour une fois, car c’est..électrique donc sans bruit, si ce n’est celui fait par la presse et les habitants de l’arrondissement où s’est tenu l’événement qui a paralysé tout un secteur névralgique de la ville pour une semaine entière) comme la formule électrique qui a fait suer tous les montréalais. Les festivités se termineront demain avec le dernier coup d’éclat dans le Vieux Port, animations, concerts, feux d’artifice et autres trucs qui je l’espère attireront une foule record en dépit des -25degrés auquel nous sommes confrontés depuis 4 jours. Le Canada aura fêté ses 150 ans , la Loi constitutionnelle ayant pris forme en 1867. Ce sera passé un peu inaperçu, surtout au Québec, ah les guéguerres…
À travers le monde, déchéance en novembre de Mugabe après 30 ans au pouvoir https://fr.wikipedia.org/wiki/Coup_d%27%C3%89tat_de_2017_au_Zimbabwe, si c’est pas beau ça, d’accord il s’est accroché au pouvoir jusqu’à ses 90 ans comme une moule à son rocher, mais quand même!
Affaire Weinstein et sa déferlante donnant naissance au mouvement planétaire #metoo et #dénoncetonporc, entrainant la chute de nombreuses icônes du showbiz, de la politique et de toutes les sphères de la société. Messieurs gare à vous, en souhaitant que cette fois le message passe vraiment….On peut espérer…
Libération des 80 lycéennes nigériennes après 3 ans de captivité par Boko Haram, elles vont devoir désormais se reconstruire après ce qu’elles ont vécu.
Fin de la guerre en Syrie malgré l’instabilité qui règne encore, une grosse ombre toutefois, le fait que la communauté internationale se voit obligée d’endosser Bachar Al Assad, en dépit des crimes qu’il a commis , commet et commettra encore.
Effondrement du "califat" du groupe État islamique (EI) au terme d'offensives anti-djihadistes d'envergure, mais l'Irak et la Syrie restent confrontés à de périlleux défis avec des villes en ruine et une menace extrémiste persistante. À lire https://www.rtbf.be/info/monde/detail_2017-annee-de-l-effondrement-du-califat-de-l-ei?id=9792791
Et puis, il y a eu toutes ces initiatives citoyennes en réponse aux divers catastrophes qui parviennent toutefois à nous redonner à tous foi en l’humanité, il ne faut pas les oublier, elle viennent en contrepoids aux malheurs de la vie.
 Au niveau des avancées scientifiques http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1073168/retrospective-science-2017 parmi certaine des nouvelles à lire via ce lien: 
Découverte au Canada d’un vaccin contre Ébola. Et pourtant on en a pas beaucoup entendu parlé, serait-ce par hasard car ce virus touche principalement les populations sur le continent africain, juste comme ça….
Fusion de deux étoiles à neutrons: Deuxième présence des ondes gravitationnelles dans une rétrospective. L’année dernière, leur détection avait été annoncée. Cette année, des astrophysiciens les ont observées pour la première fois lors de la fusion de deux étoiles à neutrons. Cette découverte nous permet d’avancer un tout petit peu plus sur la connaissance de la création de notre univers en nous révélant de nouveaux indices.  
Découvertes de nanoparticules d’or qui peuvent détruire des virus, et puis découvertes de plusieurs exo-planètes et puis il y eut quantité de nouvelles découvertes mais un peu trop pointues pour moi d’en parler…je ne m’y risquerai donc pas.
 Vous connaissez tous plus au moins mon goût pour la musique, je ne pourrai vivre sans, mais mes choix peuvent en faire siller plusieurs, je n’y connais rien en chanson francophone, ou presque rien et la musique classique ne fait pas trop partie de mon répertoire traditionnel quoique je puisse en apprécier la beauté mais voici tout de même quelques artistes et leurs albums ayant alimenté la scène musicale de cette année :
Father John Misty et son album Pure Comedy avec le titre : Ballad of a dying man and pour votre plaisir d’écoute : https://www.youtube.com/watch?v=QVaafph6HSQ
Utopia de Bjork, un univers musical bien particulier et des vidéos envoutantes que je vous invite à découvrir : https://www.youtube.com/watch?v=Sqbv7cCM5AI (utopia) ou https://www.youtube.com/watch?v=6VrqR_GfvzE (arisen my senses) très particulier, mise en garde- le visuel bien que magnifique est assez évocateur et peut dégouter un peu.
Alt J Relaxer et le titre Adeline https://www.youtube.com/watch?v=1XwU8H6e8Ts for a good listening buzz.
Charlotte Gainsbourg et son album Rest mi- français mi- anglais, pas mal, un univers cotonneux https://www.youtube.com/watch?v=DTR3IPJwGcA.
Mac De Marco and this Old dog https://www.youtube.com/watch?v=-fKLy0uKL3Y sympa
Et tant d’autres, Beck, the Barr Brothers, Arcade Fire et j’attends impatiemment le prochain de mon chouchou Patrick Watson. Désolée encore pour les francophiles de la chanson, je ne maitrise pas bien ce domaine.
 Bon partie comme ça, vous attendez peut-être que je passe aussi en revue les films, les sorties littéraires mais je vais arrêter là pour faire une retours succinct sur une rétrospective plus perso. Je vais juste en dresser une liste car je ne veux pas devenir redondante :
Je vais bien dans ma tête, mon esprit et mon corps.
Après une opération en mai pour enlever une deuxième masse dont nous ne connaitrons jamais la source sinon que c’est lié à un cancer gastro intestinal, j’ai passé une batterie de nouveaux tests tous revenus négatifs, je suis désormais suivies par trois médecins, une en chirurgie onco-gynéco, une en oncologie tout court et un en chirurgie hépato -biliaire. De quoi remplir mon agenda de rendez-vous hebdomadaires au cas où je m’ennuierai.
Au cours de l’année, j’ai eu le bonheur et la chance de faire 3 voyages, 2 en France et un à Cuba
J’ai mis ma maison en vente, trouvé un acheteur et finalement gardé ma maison que j’ai depuis redécorée pour refléter mes goûts esthétiques sans compromis.
Depuis le 20 décembre je suis redevenue officiellement célibataire après 32 ans en tant que femme mariée, tournant définitivement la page d’un chapitre qui avait peut-être duré trop longtemps…
Je vis depuis fin mai avec mon plus jeune fils, Erwan, qui a réintégré les pénates après un séjour d’un an et demi avec son père en Guyane. Il aura 20 ans demain!!
Je poursuis la confection de mes plats traiteurs et n’ai pas eu encore trop le temps de m’y consacrer suffisamment pour passer à la vitesse supérieure. Et je continue à faire des traductions au profit de la Fédération des acéricoles du Québec, là encore, je dois trouver de nouvelles sources de contrats et vais m’y mettre cet hiver. J’ai postulé à plusieurs postes extérieurs et pour la première fois pense avoir été affecté par mon âge qui aura joué un rôle en ma défaveur, il est un fait incontestable que les femmes dans la cinquantaine sont moins en demande que les trentenaires (sur tous les plans…).
 Tout ceci étant dit, 2015 aura été l’année pour encaisser les coups, 2016 la prise de mesures pour y faire face, 2017 l’année où les dossiers avancent et se finalisent et 2018, une année que j’accueille bras ouverts vers l’avenir, je repars sur de solides bases, mon passé étant désormais derrière moi.
Marcel Pagnol a dit : La raison pour laquelle tant de gens trouvent qu'il est si difficile d'être heureux c'est qu'ils s'imaginent toujours le passé meilleur qu'il ne l'était, le présent pire qu'il n'est vraiment et le futur plus compliqué qu'il ne le sera. Conscience de l’instant présent. Pour ma part j’ai choisi d’être heureuse, même si des jours je lutte pour apercevoir cette bordure argenté autour du gros nuage, et je vous invite encore à la voir vous aussi.
 Je souhaite à toutes et à tous une année 2018 remplie de santé, de paix, de sérénité, de joies et d’amour. Et le bonheur suivra..
 Je vous aime tous et non je ne vis pas au Pays des Bisounours, c’est juste que…
 Joyeuse année 2018
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La beauté de l’âme, la beauté de Dieu, la beauté des hommes.
Grâce à Cheyenne Carron
Cheyenne Carron est une remarquable artiste et cinéaste française qui depuis 2001 travaille vaillamment hors du système marchand du cinéma français et international, parvenant à écrire, produire et réaliser des films magnifiques et nombreux comme on en témoigne son site officiel.   Je viens de voir sur Dailymotion L’Apôtre, un film de 2014 que je vous propose de découvrir ( en deux parties). L'action de ce film se situe en France et raconte la conversion d’un jeune musulman au Christ. Si l'énoncé du sujet de ce film suffit à indiquer l'audace et le courage de cette cinéaste, sa vision vous montrera son intelligence, sa délicatesse, son talent et sa charité véritable. Des qualités qui pour nous sont celles de toute oeuvre d'art authentique, c'est-à-dire celles d'oeuvres susceptibles de ressusciter la vie et l'amour chez ceux qui ont des yeux pour voir, des oreilles pour entendre, un esprit pour comprendre et un coeur pour aimer.  
<iframe frameborder="0" width="560" height="315" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x326nwt" allowfullscreen></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x326nwt_l-apotre-film-chretien-en-francais-part-1-2_shortfilms" target="_blank">L’Apôtre « Film Chrétien en français (part 1-2)</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/Worship-fever" target="_blank">Worship-fever</a></i>
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Interview de la réalisatrice à propos de L'Apôtre
Qu’est-ce qui vous a inspiré le projet de ce film,  L’Apôtre ? Il a eu plusieurs sources d’inspiration. La première, c’est un drame que j’ai vécu à l’âge de 19 ans. La sœur du prêtre de mon village a été tuée. Etranglée par le fils de ses voisins. Je connaissais cette femme, elle était d’une bonté rare. Après le meurtre, le prêtre, a dit qu’il souhaitait rester vivre auprès de parents dont le fils avait tué sa sœur, car sa présence les aidait à vivre. C’était une famille Musulmane d’origine Marocaine. Ces paroles, et ces actes m’ont profondément marquée. Cet acte de Charité si beau est, dans le film, le point de départ du désir de conversion de mon héros, Akim. Touché par ce message, il décide d’aller vers son chemin de la conversion.   Ensuite, ma deuxième source d’inspiration, m’est venue d’un ami, converti de l’Islam qui fréquente la même église que moi. Il m’a raconté ses luttes, ses souffrances, son parcours m’a touchée, alors je m’en suis inspirée.   Et pour finir, je suis Catéchumène, et cette période d’écriture correspond à la période de ma préparation au baptême.
Le rôle principal «Akim» est incarné par un comédien de culture arabo musulmane... Lorsque j’ai choisi mes comédiens, j’ai avant tout choisi des comédiens de grand talent. Fayçal Safi est un comédien qui dégage une grande vérité, son jeu est sobre, il est lumineux. Il est exactement ce que je cherchais. Il se trouve qu’il est Musulman, ce qui rend encore plus fort pour moi le message de tolérance que je voulais faire passer dans le film. Le film regroupe des comédiens Athées, Musulmans, Catholiques, convertis, et Juifs, ensemble nous avons fait un film qui parle du désir de croire en Dieu et de la tolérance.
Les parents, le frère Youssef, et la sœur Hafsa sont aussi incarnés par des acteurs incroyables… J’ai eu beaucoup de chance de rencontrer Salah, Norah, Brahim, Touffik, Sarah, Yannick, et les autres... Tous ont une vérité, et une qualité de jeu rare. Ils ont tous parfaitement compris leurs personnages, et les ont servis avec beaucoup d’humilité et de générosité.
Y a-t-il eu des désaccords entre vous, sur le scénario, les personnages, et ce qu’ils devaient défendre? Il m’est arrivé lors des castings d’avoir affaire à des comédiens frileux ou inquiets par le sujet. Alors je n’ai pas donné suite. Je ne voulais pas de comédiens qui s’engagent à moitié. Lorsque je fais un film, je mets ma peau sur la table, et j’attends la même chose de mes comédiens.  
Est-ce que ça n’a pas été difficile de convaincre des personnes de religions différentes, unis autour d’un sujet qui parle d’une conversion au Christianisme. Les comédiens sont des artistes avant tout. Ouverts sur le monde. Je pense qu’ils avaient tous conscience que d’endosser ces rôles, c’était précisément là qu’on faisait passer un message de tolérance.  
Dans le film, les parents semblent finalement plus éloignés de la religion que leurs propres enfants. Je trouvais intéressant que les parents soient plus détachés de la religion que leurs enfants, car ça reflète une réalité. Le retour du désir religieux et au sacré, dans la jeunesse Française est une belle chose. Moi, je fais partie de cette jeunesse-là. Si cette quête est faite dans le respect des autres, alors cette foi partagée peut vraiment nous tirer vers le haut. Ensemble, avec nos différences, on peut se mettre d’accord sur des valeurs qui nous unissent. La foi peut unir les croyants d’où qu’ils viennent.
C’est un défi de s’attaquer à un sujet pareil… Et ça ne m’a pas valu que des mains tendues !.... j’ai eu beaucoup de résistance pour les autorisations de tournage entre autres. Et bizarrement j’ai senti que les Chrétiens étaient plus craintifs, que des Musulmans eux-mêmes.
Comment expliquez-vous cela ? La peur d’être polémique, peur de déranger, peur de faire du scandale, peur d’être taxé d’Islamophobe. Peut-être aussi la peur de représailles. Enfin, la peur dans toutes ses formes…
Et vous ? Moi, je n’ai pas peur. Je croyais en mon sujet et je savais ce que j’allais en faire : un film sur la tolérance inter-religieuse. Alors je n’avais aucune raison d’avoir peur. Et puis ce film est dédié à cette femme si bonne que j’ai connue dans ma jeunesse, alors pour moi cet hommage pèse bien plus lourd dans la balance que ma petite peur.
Quels types de défis doit-on relever lorsqu’on s’attaque à ce type de projet ? Le principal défi était pour moi de parler de la beauté de la religion Catholique, sans dénigrer l’Islam. Et l’ultime défi était de faire un film de bonne qualité avec un budget très, très faible, ce n’était franchement pas simple. Ce qui m’oblige, comme à chaque fois, à m’occuper des costumes, des négos avec les agents, des repérages, de la recherche des fournisseurs et tout le reste…
C’est un exploit… Mais c’est le dernier.
Le dernier film ? Le dernier fait sans argent, parce-que je me sens trop vieille pour continuer comme ça. Faire des films sans argent, convaincre une centaine de personnes de vous aider, il faut pour ça que le film soit une question de vie ou de mort. Et j’ai eu beaucoup de chance que des techniciens me suivent en étant en participation sur les recettes du film, sans eux, je n’aurais pas pu le faire.  
Les institutions qui financent le cinéma Français ne vous soutiennent pas ? Mes films n’ont jamais reçu d’aide du CNC, ni de régions, je les ai faits chacun à moins de 50 000 euros. Ce film était le dernier que je faisais sans argent. A l’avenir, je ferai traduire mes prochains scénarios en anglais, et j’irai chercher de l’argent en Allemagne, en Angleterre, en Russie, en Amérique, n’importe où, où on voudra de mon cinéma.  
Comment avez-vous financé votre film ? Début 2013, je venais d’avoir le refus du CNC pour l’aide à la réécriture. J’étais très triste, parce qu’après m’avoir refusé l’aide pour La Fille Publique, je pensais que cette fois, ils me donneraient leur soutien. Un jour, en marchant dans la rue, j’ai vu sur un kiosque à journaux, la couverture du magazine Challenge, avec le classement des personnes les plus riches de France. J’ai acheté le magazine, j’ai pris les dix premiers sur la liste. Et j’ai écrit la même lettre à tous. Dans la lettre, en trois lignes j’expliquais que j’avais besoin d’un peu d’argent pour faire un film. Je leur ai envoyé le DVD de mon dernier film, ma petite filmographie, et la lettre. Et un jour, j’ai eu la belle surprise de recevoir un courrier de l’un d’eux. Huit mois après, j’avais l’argent.
Qui est cette personne ? Il donnera son identité s’il en a envie. La seule chose que je peux vous dire, c’est qu’on ne s’est jamais rencontrés, il n’a jamais lu le scénario, on a échangé plusieurs mails sur le projet, puis il m’a fait confiance. C’est franchement un type très cool.  
Sur le générique de début, un panneau affiche que tous les propos tenus dans le film n’engagent que votre responsabilité… J’ai conscience que le sujet du film est sensible. En tant que chef de ce projet, je me dois de protéger mes troupes.
Il y a un joli poème sur le générique de fin. Un poème dédié à Madeleine… Lorsque je vivais à Paris, j’allais souvent me promener dans un cimetière à côté de chez moi. Un jour, j’ai vu ces trois lignes sur une tombe : Ta bouche dort, Tes yeux brillent, Nous ne t’oublions pas. En les lisant, j’ai pleuré, alors que je ne connaissais même pas le mort... des années plus tard, ces trois lignes je ne les avais pas oubliés. Trois lignes simples et humbles, comme l’était Madeleine, la sœur de mon prêtre qui a été assassinée.  
Est-ce que ce film a pour but d’évangéliser ? Mon but était de rendre hommage au prêtre de mon village et à sa sœur, et à faire passer un message de paix entre Chrétiens et Musulmans. Mais si mon film touche le cœur des gens et leur donne envie de découvrir le Christ, alors c’est une grâce, mais je ne crois pas que j’y serais pour grand-chose… La grâce vient d’en haut.
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Un autre entretien accordé par Cheyenne Caron à Liberté politique
Liberté politique. — Vous êtes réalisatrice de cinéma, quand et comment vous avez fait ce choix de vie ? Pourquoi avoir choisi le cinéma plutôt qu’un autre art ? À l’âge de seize ans, la DDASS m’a retirée de ma famille d’accueil, j’ai vécu d’abord en foyer, puis seule dans un studio. Je n’allais jamais en cours, et je louais beaucoup de cassettes VHS dans un vidéo-club. Je regardais jusqu’à six films par jour, surtout des films classiques en noir et blanc. C’était mon refuge. Puis, à mes 18 ans, lorsque j’ai dû choisir un métier, ma seule passion était le cinéma. Alors je suis allée à Paris, sans argent et sans relation, et je me suis battue pour faire mes films…
Quel regard rétrospectif portez-vous sur votre enfance ? Mon enfance a été un va-et-vient dans le chaos et dans l’amour. Ma mère (adoptive) m’a aimée de manière absolue, et ma génitrice m’a haïe de manière absolue dès ma naissance. Petite, j’ai connu des souffrances terribles, mais j’ai aussi rencontré le soutien indéfectible de Dieu à travers le regard de ma mère. Je dois dire qu’à l’âge de vingt ans, j’avais vu tout ce qu’on peut voir de l’humain. J’avais affronté la mythologie que la vie m’avait réservée et j’étais prête à affronter le monde et imposer mon univers à travers le cinéma.
Où avez-vous trouvé les racines qui vous manquaient ? Comment expliquez-vous la grande fécondité de votre œuvre ? Être un enfant maltraité et abandonné peut donner une force insoupçonnable. Grâce à cet abandon, tout commençait : il n’y a rien derrière et donc devant moi tout est devenu possible. Ensuite, grâce à ma famille, j’ai baigné dans une tradition de France profonde dès mon plus jeune âge. Je me souviens qu’enfant, chez mes grands-parents, je dormais dans un vieux lit creusé par les générations. J’ai eu les deux forces : celle de me sentir libre de tout héritage et celle de choisir l’héritage d’une famille modeste, catholique et française.
Quelle est la réalité la plus fondamentale que vous cherchez à montrer dans vos films ? La beauté. La beauté de l’âme, la beauté de Dieu, la beauté des hommes.
Pouvez-vous nous raconter l'histoire de votre conversion ? Ce serait bien trop long. Ma conversion a commencé avec l'amour que ma mère m'a porté. Un amour patient, parfois sacrificiel. Ma mère a été la première personne qui m'a montré le chemin de Dieu. Puis, vers l'âge de sept ans, j'ai rencontré Dieu dans mon cœur. Il m'a beaucoup aidé et soutenu, et m'a permis de m'en sortir dans la vie. Finalement l'histoire de ma conversion s'étale sur de nombreuses années. Dieu est patient.
Y a-t-il un lien entre votre conversion personnelle et la conversion que vous racontez dans L'Apôtre ? Oui. Deux personnes ont compté dans la vie pour me faire connaître Dieu : ma mère et le prêtre de mon village. Lorsque j'ai eu dix-neuf ans, la sœur de mon prêtre a été tuée par un musulman. Ce prêtre a tendu la main à la famille du tueur. A dix-neuf ans, j'ai assisté à l'immense beauté du geste de ce petit curé de campagne, et cela m'a touché au cœur, j'ai mesuré à quel point rien n'égale la beauté et la grandeur du catholicisme. Bien des années plus tard, j'ai fait le film L'Apôtre en mémoire de ce prêtre et de sa sœur, et pour que la France entière connaisse ce curé et ne l'oublie jamais.
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claudehenrion · 7 years
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Le rêve brisé…
 En cette veille de vacances scolaires, et conformément au “cahier de charges” suivi depuis la naissance de ce Blog, je vais interrompre notre dialogue pour deux bonnes semaines. La reprise tombant le 21 février, imaginons le nombre de tempêtes qui peuvent arriver d'ici-là, au rythme actuel de “n + 1” par jour ! Cette élection présidentielle de mai 2017 se met à ressembler à ce qu'est devenue la France après cinq dramatiques années de hollandisme : n'importe quoi !
   Aucun des outils que j'utilise d'habitude pour tenter de prévoir un futur aussi proche que possible de “ce qui va arriver vraiment” ne permettait entrevoir les péripéties et les rebondissements qui nous tombent sur la tête… et rien ne me permet de deviner quoi que ce soit… Le plus prudent serait donc de se taire, mais comme la France entière ne parle que de ça, il n'est pas possible de faire semblant de regarder ailleurs : la seule utilité d'un blog est, justement, de ne pas se taire ! Je me jette donc à l'eau, mais en demandant l'indulgence du monde entier !
   Résumons l'affaire. Un homme politique qui est à peu près sûr de rentrer bientôt à l'Elysée se fait surprendre avec la main tout entière dans le pot de confiture, le plus étonnant étant qu'il ne s’était apparemment pas rendu compte lui-même de ce qu'il faisait, qui peut se résumer en quatre volets, très différents les uns des autres :
1- Les attachés parlementaires : c'est l'écume des vagues, les blancs d’œufs battus en neige. Une somme est attribuée à chaque parlementaire et lui est versée qu'il ait ou non des attachés ou des collaborateurs. Ce n'est donc plus du tout de l'argent public mais une forme particulière de rémunération… dont il peut bien faire ce qu'il veut, y compris rien, ou en donner une partie à sa femme ou à ses enfants.   Savoir s'il est moral d'employer les siens est d'une autre nature : il vaut mieux éviter de le faire, mais ce n'est pas illégal, et je persiste à trouver ‘’hors sujet’’ de savoir ce que “Pénélope” a fait, ou a dit ne pas avoir fait... il y a 5 ou 10 ans ! 
2- Les conférences rémunérées et les avis donnés à des entreprises : que lève la main le chef d'entreprise qui n'a assisté 10, 20 ou 50 fois à des conférences où un ministre, député, sénateur ou grand serviteur de l'Etat prenait la parole (souvent moyennant “participation” à ses frais inexistants !)... et que celui qui n'a pas été, obligé ou pas, quémander une aide, une autorisation, une permission… ou une subvention auprès d'un ministre fasse de même : nous aurons une jolie forêt de bras levés, d'honneur ou déshonorants, et bien malin qui pourra faire le tri !
3- Les comptes bancaires : l'existence d'un compte commun et/ou de plusieurs comptes est de simple bon sens : je ne me sers que d'un seul compte, mais ma banque en a créés d'autres, selon les besoins… ou bien : au décès de mes parents, j'ai cru bon d'isoler telles ou telles sommes dans des comptes séparés et temporaires… mais je considère n'avoir qu'un seul compte : ‘’le principal’’.
4- Les revenus extérieurs de Madame : là, je suis plus gêné pour avoir un avis, ne connaissant pas le fond du dossier, et là, il pourrait y avoir matière à ce que la Justice se prononce. Mais en toute sérénité, sans ébruiter chaque mot dit (certains journalistes semblent être vraiment bien renseignés sur “ce qui se dit dans le cabinet du juge”). Une enquête apaisée et complète serait la bienvenue…
5- Sur le fond : si François Fillon semble bien avoir tiré sur la ficelle, en étant imprudent et approximatif, où commence la “justice” et où, la chasse à l'homme ?        D'un côté, on se souvient de l'apostrophe lancée par Jules César lors de la répudiation de son épouse Pompéia “La femme de César ne doit pas être soupçonnée”.  ’‘La morale ni ne se discute, ni ne se découpe en rondelles’’ apprenaient les écoliers de ma génération, jolies sentences copiées à la craie sur le tableau noir par des instituteurs qui étaient dignes de toute admiration…                      Mais l'autre versant de la morale, tout aussi exigeant et aussi peu négociable, pose deux questions  : “qui est à la base de ces fuites” et “à qui profite le crime’' ?      Si la justice répondait en même temps et avec le même zèle à ces deux versants d'une seule et même affaire, elle sortirait… blanchie de toutes les accusations de partialité qu'elle semble mériter depuis que l'idéologie y aurait remplacé la sérénité.    Car quand Fillon crie au complot, hausser les épaules ne suffit pas : il faut démontrer qu'il a tort, si l'on veut être un tant soit peu crédible, Monsieur le Foll.
    Il ne sera pas facile de stopper la vague de mails d'indignation qui voient, dans l'élimination du seul homme politique qui affichait sa foi, les agissements d'officines para ou iso-gouvernementales dont les membres, au nom de serments et d'engagements plus ou moins cabalistiques ou ésotériques, seraient prêts à tout pour le remplacer par un membre de leurs groupes… quitte à sacrifier à l’affreuse ‘’Taqqyia’’ islamiste (le mensonge sacré) : ‘’Mais où peut-il voir un complot ?’’.
   Car les conséquences sont graves : les gens qui en ont assez de vivre dans le passé s'accordent à dire que les idéologies de gauche ont fait leur temps et qu'il est temps de ’'passer à des choses sérieuses”. Les observateurs honnêtes (il y en a) sont d'accord aussi pour dire que cette élection est celle de la dernière chance,      Non que notre pays doive disparaître : les Grecs nous rassurent (si l'on peut dire !) sur ce point : un pays ne disparaît pas. Il sombre, il souffre, il s'enfonce, il est ridicule (le nôtre) ou pitoyable (le leur), mais il surnage... ''mal an, mal an'’.
   La situation est donc facile à résumer : un candidat avait pris la mesure des maladies qui détruisent notre chère France, et même, au prix du mécontentement de ceux qui tiennent à garder les yeux grand fermés, il assumait avec courage les mesures inévitables qui seules peuvent nous donner une petite chance de rester ce que nous rêvons de redevenir : ce que nous étions ! Or il est prudent de lui conseiller de se retirer à Sablé-sur-Sarthe avant que le mal ne soit devenu inguérissable : qu'il ait tort ou raison, que tombe un non-lieu ou pas… la logique voudrait que “ce coup-ci, c'est cuit pour lui” ! Personnellement, je le regrette très fort, mais ce n'est pas le sujet. Pour mon pays, je le déplore plus encore… et c'est un vrai sujet, c'est un vrai drame ! En cas de défaite (désormais envisageable !) d'une vraie droite-de-Droite (= ni honteuse de ses idéaux, ni contaminée par l'absence d'idéal des survivants d'une gauche sans espoir), le prix à payer serait énorme pour la France, réduite à un non-choix entre les fausses solutions de Marine le Pen et l'absence totale de solutions d'Emmanuel Macron. Les vrais problèmes attendront : le monde, après tout, n'aura qu'à se soumettre à leur dangereuse nullité ! Pour les français, le rêve est brisé, le gâchis reste !
   Nous nous retrouverons le mardi 20 février, si Dieu le veut, date “à reporter sur vos agendas”, selon la formule consacrée. D'ici-là, si le ciel ne nous est pas tombé sur la tête, nous pleurerons devant un paysage nouveau mais désespérant… ou nous nous réjouirons, sous un ciel définitivement éclairci… et rempli d’espoirs.      Bonnes vacances à tous. A très bientôt, pour de nouvelles histoires à commenter !
H-Cl.
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