Tumgik
worldwriting · 10 months
Text
du crépuscule à l’aube
Un corps qui se prend pour une aiguille
Une tête qui va en sens inverse
Couché en plein jour, ne contemple plus les heures
3 notes · View notes
worldwriting · 10 months
Text
Lui
Caché à l’orée de mes sens, je sens qu’il m’observe.
Patiemment, il guette son heure. Il sait qu’elle viendra.
Il en a l’habitude.
Si la patience est mère de toutes vertus, pourquoi le vice n’en est pas une?
Lassé de me voir détourner le regard, le voilà qui me frôle.
Frisson.
Mes entrailles se tordent . Une nuée d’insectes voraces se déchainent dans mon ventre. Les papillons ont laissé place à autre chose de plus cruel. Moustiques sanguinaires, ils viennent puiser dans la moindre de mes résistances. Ils m’affaiblissent.
Le voilà qui attaque mes pensées. Ses doigts tissent des pensées que je ne contrôle pas. Je tourne en boucle.
Je ne suis qu’un cobaye piégé dans une roue. Un rongeur pris dans un cycle infernal
Ménage.
Couture.
Cuisine.
Cinéma.
MCCC; La formule est presque parfaite.
presque.
1 note · View note
worldwriting · 10 months
Text
Porte close
Toc toc.
La branche contre la fenêtre.
Un sursaut. Plus rien.
Le loup s’en est allé et les petits cochons ont déserté. Plus de croqueuse de pommes ni même de diamant. Rien.
Juste le silence. Lassé de patienter sur le pas de la porte le vampire lui aussi s’en allé. Alors depuis la porte est close.
Une clé dans la main pèse son poids. Celui des non-dits, celui de la tristesse.
Lentement alors que les fenêtres grandes ouvertes lui apportent les bruits de la fête, il s’est fané.
Bien sur qu’il connait ton histoire. Elle n’a pas changé. Il en connait les moindres détails. Il connait tes cycles infernaux, tes états de trans. Il connait tout ça car tu le lui as rapporté. Chaque fois tu le claironnais sans poser l’unique question qu’il voulait entendre. Il t’a écouté patiemment, attendant de parler à son tour.
L’attente.
Toujours.
Alors un jour il a décidé de se taire pour de bon et il a fermé la porte.
Un autre jours, plus tard que le précédent, il a décidé de guérir toujours silencieusement.  il a décidé que plus rien n’était à attendre hormis de lui même.
Alors ce soir, en écoutant le silence, il pose cette question que seul lui verra : mais toi... Comment vas-tu?
1 note · View note
worldwriting · 10 months
Text
Sans toi
premier jour sans toi,
ou j’ai décidé sciemment de me passer de toi. La première croix sur un calendrier, la première marque gravée sur le mur à côté de tant d’autres. Des îlots de bonnes volontés qui n’ont finalement abouti qu’à un archipel d’espoir balayé par des vents trop violents et des dépressions cinglantes.
Premières heures ou je cherche un échappatoire, des subterfuges, un substitut. Dans cette course contre la montre, chaque heure qui passent et une victoire de plus.
Premières minutes sans toi qui n’en finissent plus, à me battre contre les démons qui veulent me trainer dans la fange et me rappeler à toi. Des premières batailles dans lesquelles on se lance à corps perdus mais la première d’une longue série qui demandent de l’endurance.
Mais surtout les premières secondes ou j’ai senti ce poids s’alléger et ou j’ai sourit à l’idée qu’un jour je le sais, je me passerai de toi.
1 note · View note
worldwriting · 11 months
Text
Ce soir
Ce soir, j’ai peur de m’endormir, 
Dans ton souffle qui serait le dernier.
Alors je veille. Gardien silencieux de tes songes.
A la lueur de tes nuits agitées, ton visage reflète des mondes infinis et tes murmures, les secrets qu’ils renferment.
Comme j’aimerai pouvoir découvrir les richesses de ce coeur, mais la nuit, Cerbère fantasque n’est guère partageuse.
 je traverse les heures jusqu’à l’aube pour m’endormir épuisé, le sourire aux lèvres car je sais qu’à mon réveil tu seras là.
Un jour de plus, une nuit de moins.
2 notes · View notes
worldwriting · 1 year
Text
Dans le creux
Et puis un jour vous toucher le fond : moralement, physiquement, financièrement.  Mais ça, vous refusez de le voir, alors vous enfoncez toutes les portes ouvertes de la déchéance avec une seule idée en tête : vous dire que vous êtes au-dessus de tout ça. Parce que vous, vous maitrisez les choses. Vous êtes là à regarder les autres sombrer petit à petit et vous vous accrochez à votre radeau dans la tempête parce que vous êtes certains que vous résisterez à tout peut être mieux que les autres. Vous vous dites ça sans prétention, plutôt comme une conviction pour aller toujours plus loin, toujours plus bas. Vous en avez affronté des choses : La mort, la maladie, la solitude… Alors vous vous sentez fort de vos expériences. Se sont vos blessures qui vous ont forgé… Mais à quel point et surtout jusqu’à où ? Vous aviez raison sur quelque chose vous êtes fort mais fort pour vous bercer dans l’illusion que seul face à cette montée des eaux qui vous emporte vous survivrez. On ne survit jamais seul et si vous ne saisissez pas cette main tendue vous disparaitrez à nouveau sous les eaux mais peut être que cette fois-ci ça sera définitif. Peut être que cette fois-ci votre barque ne supportera plus votre poids car le bois se fait vieux et pourri sous cette eau salée qui le dévore petit à petit et même vous ! Regardez-vous dans le reflet de cette eau : Vous êtes fatigué de vous battre contre ces marées qui vous emportent, contre ces tempêtes qui font rage à l’intérieur de vous-même comme à l’extérieur. Vous êtes lassé de ne plus résister aux courants qui vous emportent loin, très loin de vos rêves. Vous n’êtes pas Ulysse et peut être que jamais vous ne rentrerez chez vous après un long voyage. Mais vous avez le devoir de redresser la barre et d’essayer. Tout bon marin le sait : Le calme revient toujours après la tempête.
3 notes · View notes
worldwriting · 1 year
Text
Le tango des accros
L’histoire que je vais vous raconter n’est pas un conte de fée,
et pourtant c’est à minuit que la transformation se fait.
Le tic tac des secondes qui s’engrainent de moins en moins vite
contrebalance le beat d’un cardiaque qui s’excite.
Vous savez qu’arrive l’heure de s’ambiancer et que la vraie danse va commencer.
Celle de l’homme et de la bête, celle qui oppose la raison et l’addiction.
Votre esprit tourne à mille à l’heure.
C’est cadencé au rythme des argumentations que vous avez avec votre autre. Le prince de vos nuits blanche, le seigneur de vos folies. Vous le sentez déployer ses ailes et vous embrassez dans l’obscurité de son oubli.
Soudain tout vacille.
Le frisson que vous attendiez se transforme en spasme quand il comprends ce que vous lui refuser.
C’est un cri dans la nuit de souffrance et d’agonie.
Celle de cette faim qui nous tort l’esprit.
La douleur dans ces doigts que l’on a trop serré,
l’estomac retourné de n’avoir pas tapé.
Demain sera un jour meilleur,
quand hier sera ailleurs.
Mais en attendant.... En attendant que le jour se lève
J’ai des mots plein la tête
Mais c’est silence radio
j’ai en moi ce monstre qui guète
pour faire de moi son gigolo Pour un demain meilleur, il est souvent question d’ailleurs, mais comment s’échapper quand notre corps et sa prison. 
Demain sera un jour meilleur mais en attendant soi fort, montres toi à la hauteur...
1 note · View note
worldwriting · 1 year
Text
Échec et Math’ censuré !
Que s’est-il passé ce soir là? Je me souviens des cris, de la fumée et je me revois fondre en moi même avec la certitude que tout cela n’était pas pour moi.  Je me souviens de ces trois corps et de ce couperet. Je me souviens de la fuite, des marches et .... Plus rien. J’écoute leurs récits, j’écoute ce qu’ils disent et ce qu’ils taisent avec alors l’intime déception de celui qui a bu pour oublier. M’as tu souris comme j’aurai aimé que tu le fasses? M’as-tu regardé voir aimé le temps d’un couplet ? Si non, pourquoi m’avoir cherché? Peut être qu’en essayant de me souvenir de cette soirée là, celle ou tout à commencé...
Et si finalement la vie n’était qu’un jeu? Un truc dans lequel on se lance à corps perdu sans vraiment en connaître les règles mais avec l’assurance que rien ne peut nous arriver... Car après tout ce n’est rien que ça : un jeu !
On s’amuse à jeter quelques dès dans une attitude désinvolte en s’avançant de quelques cases, on déploie nos ressources sur différents plateaux et différentes parties...
Quelles sont les règles déjà ?
Et si, au moment ou je l’ai vu traverser la foule la partie avait déjà commencé?
Je me suis jeté dans la bataille à corps perdu sans trop d’espoir, ni sur ma réussi, ni mon échec.
J’ai traversé cette foule de pions noir et blanc avec comme seul objectif :  l’atteindre !
Je me déplacais pas après case, case après pas. L’énergie des quatre cavaliers m’animait d’une fougueux et d’une passion sans pareil.
Quels étaient les enjeux déjà? Pari d’ami? Mon âme au diable?
Chaque note semblait traduire ma signature en bas de page, mes mouvements étaient autant d’acquiescement : Les dès étaient jetés ; mon destin scellé.
Savez-vous ce que c’est de perdre mentalement l’équilibre?
Si c’était une formule ce serait : énergie grisante du à la vitesse de nos émotions - ( trauma + appréhension + peur + timidité ) = perte d’équilibre.
C’est un sentiment  aussi fort qu’un tsunami plongeant sur une allumette : Radical !
Mais ou avais-je la tête? Moi ? l’aborder? Non sérieusement... Redescend ! Enfin Descend de ta scelle et rebrousse chemin !
Pris de panique me voilà qui recule dans un mutisme assourdissant.
Mes pensées rugissent et mes émotions se rebellent.
Si mon premier coup était téméraire, les prochains seront réfléchis. Je calculais mes déplacements, prévoyais les siens. J’envisageais d’utiliser mon frère, cette vigie inflexible du haut de sa tour pour effectuer un roque.
“Anne ! Ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?”
Silence radio. Temps mort.
Douche froide. Mon esprit en ébullition n’avait pas préparé ce twist.
Perdu dans mes pensées et dans l’agitation principale je n’avais pas remarqué que mon adversaire quittait la table.
Je me souviens l’avoir cherché. Je bousculais mes règles et je disparaissais dans l’ombre pour voir sans être vu. En vain.
Je me souviens avoir écrit dans un langage poétique que mes yeux avides l’avaient recherché et que le destin que je commençais à intéresser me prévoyait quelques surprises.
Si les jeux nous apprennent quelque chose c’est que rien n’est perdu tant que la partie continue et qu’il n’y a pas qu’à Destin que la roue tourne.
“Excuses-moi...”
Véritable magicien, voilà qu’une Quinte flush s’abat devant moi.
Poker face ! Si la victoire est à lui, je demande une revanche !
“Attends ! ....”
D’autres jeux, d’autres parties et des stratégies qui se mettent à croitre.
C’est un jeu de questions /réponses. La règle est simple : Vous remplacez la devinette d’un mot par la construction d’une phrase et vous prenez un émoji en récompense.
Le but ? attraper le meilleur émoji en évitant la boule noir.
Échec critique : La boule noir.
L’insupportable règle m’achève et devant l’assurance de ce joueur, je triche avec moi même et m’en impose des nouvelles.
Je reprends ma mise, dresse des paravents : Les règles changent et je vais les dicter !
Il ne me fallut que trois manches pour céder. Je crois que je n’étais pas de tailles. ALEA JACTA EST ! avait crié César et la bonne fortune ne m’avait pas sourit.
Je plaide coupable : J’ai triché avec nous car me mentir à moi même me semblait plus simple que de suivre tes règles et pourtant il ne s’est pas passé une nuit sans que je ne le regrette
Croyait moi, il n’y a pas pire que la position d’un fou qui réalise qu’il se trouve coincé entre un cavalier, une reine et son roi.
1 note · View note
worldwriting · 1 year
Photo
Tumblr media
🕛Intemporels 🕖 Nous ne sommes que des battements de cils dans l'histoire, Une ombre passagère. Nos souvenirs, bulles de savon Éclatent au fond d'un verre. Alors comment remonter vers toi ? Arrêtons-nous le temps d'un croquis, d'une esquisse ou d'un flash et laisses moi t'ouvrir une fenêtre sur l'éternité. Quelque soit l'espace ou temps les le futur t'admirer (à Musée d'Orsay) https://www.instagram.com/p/CpSSfC-t8Xz/?igshid=NGJjMDIxMWI=
0 notes
worldwriting · 1 year
Text
L’état des choses
Ne pas vouloir
Ne pas pouvoir
Ne pas y arriver
Avoir beau tout essayer,
Prendre une décision loin de toi
Et sans toi...
Effet de rupture.
Ma préférence à moi... A nous. Quelle Maléfique !
Et ce moment d’exstase- E.
Sur le beat du pîano et de la harpe, la boulette qu’elle m’envoie c’est comme un boy like you. Ça tabasse, Ça swing mais bébé la chanson est terminée !
Une débauche de sentiments qui me ramène à toi : “La nuit. Paris. Les premiers accords commencent et je pense à toi.“ - Fragment numéro 3
Paris, la nuit... Mais ce soir Morphée, je m’en vais te trouver.                                                                
0 notes
worldwriting · 1 year
Text
La goutte de trop
Connaissez vous la théorie sur la relativité de la goutte d'eau qui fait déborder le vase. D'abord il y a le temps, réduit à la vitesse de chute de la goutte. Sans ce facteur hautement relatif aussi léger qu'une brise, elle tomberait droit. Une chute rapide et sans surprise… Mais la brise portée par le vent, "la pensée", la pousse et lui fait décrire une courbe. On appelle ça la créativité. Processus disruptif qui fait dévier une trajectoire visant à lutter contre une forme d'entropie qui voudrait qu'elle s'écrase trop vite et trop tôt. C'est contre-nature, c'est répugnant. Une anomalie.
C'est une série de rire, autant d'éclats que les facettes d'un diamant. L'alliage des éléments, celui de l'air et de l'eau, cette friction presque polie comme le bruit abrupte des glaçons que l'on pile.
C'est l'émotion de se sentir parmi les siens. Entouré. Compris. Accepté.
Puis vient l'impact, l'explosion de saveurs qui réveille les papilles et les souvenirs. Tout ce qui est enfoui en vous refait surface comme un film en super 8 mais ce n'est pas la mort, ni même la petite, car c'est les yeux grands ouvert que l'on se met à rêver.
Alors on sort prendre l'air sous une ville qui elle aussi porte sa plus belle parure, resplendissante de miles feu.
CA prend aux tripes et ça remonte : Muladhara, Svadhishthana, manipura; anahata, vishuddha, ajna, sahasrara !
L’épiphanie. Une connexion. Celle avec vous même. C'est un immense robinet que l'on ouvre. Un dix de coupe et les mots qui reviennent par centaine tambourinant dans votre tête jusqu'à rayonner. C'est philosophal et philosophique mais en vrai ça n'en reste pas moins alchimique car ce soir plus que jamais on se sent vivant. A tout jamais.
Il existe des gouttes en quantité et certaines de qualitées qui ensorcellent des vases et même si c'était celle de trop on ne s'en passerait pas.
0 notes
worldwriting · 2 years
Text
Mon pôle
Deux aimants aux charges différentes. Polarité inverse.
Des opposés qui s’attirent. C’est physique. Spirituel. Sa présence c'est mon cœur qui frissonne et nos corps qui battent à l'unisson dans le rythme effréné des nuits parisiennes. C'est le beat qui bat la mesure. Alors pourquoi fuir ? Fuir par peur une première fois, je t’aime et recommencer une seconde, un peu. Une troisième par peur du changement, beaucoup et une quatrième pour le changement apporté. A la folie.
Autant de raisons que de pétales que l'on arrache aux fleurs de l'amour mais maintenant que le cœur est à nu, vous comprenez que ni les murs que vous dresserez, ni la distance ne pourront résister à la physique d’un cœur.
Il est des lois parmi les hommes qui leurs échappent et sur lesquelles le temps n’a pas d’emprise. Des lois qui se comptent en souvenirs et en éclats de rire. En alliage et en alliances qui déchirent les nuits les plus silencieuses mais qui se paient en larmes versées, en pilules avalées ou jusqu’à ce que la mort les séparent.
Il est des lois internes qui déboussolent et qui font d’un cœur ou d’un âme le nord de votre aiguille et vers qui, inlassablement vos pas vous mèneront. Une lumière dans les ténèbres.
Ce soir alors les mots me viennent je retrouve un chemin perdu depuis longtemps. Un chemin qui me mène vers le nord. Qui me mène à toi.
0 notes
worldwriting · 2 years
Text
Dépiédestabilisé
Ebranlé, je vascile. Mon esprit enclin aux tragédies prend le relais de ta voix dans un mimétisme si parfait que j’en viens presque à confondre le fantasme de la réalité. Après tout je connais la suite aussi bien que si je l’avais vécu... Peut-être bien. Il m’aura suffit d’un silence à la plus usuelle des questions pour fragiliser un peu plus l’édifice.
Un message, une réponse une sonnerie.... Chaque mot qui résonnent se répercutent contre la structure, l’émiettant toujours et encore. Inlassablement.
Dans un dernier élan de désespoir je me décide à agir. j’envoie valser les gens de trop et colmate les fissures. Si je ne le fait pas qui me sauvera?
Tomber de haut, de très haut et se blesser si profondèment que l’égo n’y a pas survécu.  J’ai été dépiédestabilisé, C’est comme être fusillé en plein cœur d’une balle qui ne vous laissera ni tout à fait en vie, ni tout à fait mort. En tant qu’individu vous n’existez plus. Vous êtes, mais n’êtes plus qu’un parmi tant autre. Une pièce du puzzle mais plus la dernière en somme.
Dans votre tête qu’on vient de faire tomber résonne sur des airs de requiem :
“Dépiedestabiliser : verbe intransitif
1. Faire tomber une personne de son piédestale d’une façon si surprenante qu’elle en est déstabiliser.
2. Rabaisser une personne pour lui éviter tout sentiment d’exclusivité
0 notes
worldwriting · 2 years
Text
Fiction
SIlence, moteur, action :
et coupez !
6: 27
Je tape tellement que les mots s‘assomment et devant ma page blanche l’envie de te voir persiste.
S’il faut mourir plus vite et moins bête alors faisons le.
Remontons dans le temps pour réécrire le scénario, pour nous aimer comme avant, d’une douleur si vive qu’elle en est merveilleuse.
Trahissons notre sagesse acquise pour le plaisir de nos beaux yeux, celui de se regarder sans rien dire et de sourire.
Tu me manques à en crever et chaque jour qui passe et un jour de trop.
Question : SI tu pouvais remonter dans le temps pour corriger quelque chose, mais que d’une part ca effacerait ton ancienne version et que de l’autre tu doives tout raconter à la  personne concernée. Lui apprendre les erreurs communes, sans quoi ça ne pourra fonctionner. Le  ferais-tu?
0 notes
worldwriting · 2 years
Text
FRAGMENT N*8 C'est ton ? Vous êtes ? frisson
Il est des moments que l'on chéri.
Il y en a qu'on provoque.
On se fout des conséquences car de toute façon on les aura oublié.
Il y a des moments comme celui que je décris qui nous font réaliser à quel point on s'est trompé. A quel point on s'enfonce jour après jour dans une vie
0 notes
worldwriting · 2 years
Text
FRAGMENT N*7
Après toi, place à la haine.
                             L                   
                            E                   
                            V                    
                            I                    
                            D                   
                            E
Le néant et ce silence qui me désespère.
Encore une fois la machine se met en marche pour toi. Les mots jaillissent comme par magie quant-il me faut parler de toi. Source intarissable d'émotions ou se livrent mes plus grandes batailles.
Je décrasse ma prose sur quelques brouillons qui ne verront jamais le jour. Rien ne prend forme. Seule l'envie meurtrière de te faire du mal. J'aimerai serrer ta gorge comme la mienne ce soir et te faire pleurer autant de larmes que celles que je verse.
Fondue au noir.
Rideau.
Alors que le clou du spectacle fait vrombir la salle d'un rugissement d’applaudissement, je me retrouve muet.
déçu.
Le show, sensat' pour le commun des mortels, me laisse sans voix. Pour moi qui connait chacun de tes tours, chacune de tes astuces je reste là, sans voix c'est une véritable surprise.
tu m'as eu.
0 notes
worldwriting · 2 years
Text
FRAGMENT N*6
Ta main.
Ton souffle dans mon cou et nos corps qui se serrent.
Nos doigts qui s'entrelacent.
La fatigue me gagne et encore une nuit où je pense à toi.
Je n'ose pas me retourner de peur d'y voir ton absence.
La vague de draps sur mon corps m'alourdi. Je sens que je sombre dans cette petite mort. Mon radeau fait naufrage.
0 notes