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#André Barreau
ronnydeschepper · 3 months
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The Bootleg Beatles in zaal Roma (Borgerhout)
Zaterdagavond heb ik een optreden gezien in de Roma van The Bootleg Beatles. Continue reading The Bootleg Beatles in zaal Roma (Borgerhout)
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netalkolemedia · 2 years
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Arrestation de Me Robinson Pierre-Louis : Me Francisco René critique le silence de Me André Michel 
Secrétaire au conseil de l’ordre du barreau de Port-au-Prince, ancien conseiller de l’actuel ministre de la Justice, Me Betho Dorcé, Robinson Pierre-Louis est sous les verrous de la justice pour trafic d’influence dans le dossier du container d’armes saisi par la police à Port de Paix. Dans la foulée, Me Francisco René interpelle le silence de l’un de ses collègues et ami, Me André Michel, allié…
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globmedia · 2 years
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Détention violente d’un avocat  à Bafoussam
Me André Marie Tassa défend un confrère torturé
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Une plainte a été introduite par la victime auprès du commissaire du gouvernement près du tribunal militaire de Bafoussam. La légion de gendarmerie de l’Ouest à Bafoussam a été chargée de mener des enquêtes préliminaires. Et on avance vers l’ouverture d’un procès.
«Je ferai tout ce qui est en mon possible pour que justice soit rendue dans le cadre de ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Télla. C’est grâce à mon intervention près du procureur des tribunaux de Bafoussam que le confrère a été libéré au matin du lundi 30 mai dernier vers 10 heures. Je vais suivre cette affaire jusqu’au bout. Après sa sortie des cellules infectes de la compagnie de gendarmerie de Bafoussam Ier, Me Télla a été conduit dans une formation sanitaire de la place grâce à mon concours. Des soins lui ont été administrés. Ses blessures aux bras causées par des menottes ont été pansées. Les autres traumatismes se sont également calmés. Il est rentré chez lui à Douala. Suite à sa plainte, le commissaire du gouvernement a transmis l’affaire au niveau de la légion de gendarmerie de l’Ouest à Bafoussam. Un certificat médico-légal a été délivré par le médecin traitant. Nous disons non à l’impunité suite aux bavures commises par des hommes en tenue. Nous allons suivre cette affaire jusqu’à ce que justice soit rendue. » Tel est l’engagement de  Me André Marie Tassa. En route pour  Yaoundé où il prendra part le 18 juin 2022 à l’Assemblée élective du barreau des avocats du Cameroun en qualité de candidat au conseil de l’ordre, ce juriste fait savoir que dès le lundi 21 juin prochain, il se mettra en mouvement afin que les auditions des gendarmes indexés comme les présumés auteurs des actes «inhumains et dégradants» contre    Me Jean Claude Télla, avocat interpellé «abusivement»  et torturé dans une cellule de la compagnie de Bafoussam Ier. Une plainte a été introduite par la victime en date du 1er juin dernier au tribunal militaire de Bafoussam pour, entre autres, abus de pouvoir et tortures.
Menotté et jeté en cellule
«Dans la soirée du 29 mai 2022, alors que je me rendais chez ma consœur Me  Tchouandem, sieur NGUEGANG a fait irruption devant moi et a commencé à passer des appels téléphoniques et sur ce, des individus se prévalant être des gendarmes sont arrivés et ont voulu m’embarquer. J’ai demandé à ceux-ci de décliner leur identité et le fondement de mon interpellation. Sur ce, ils m’ont roué de coups de poing et déchiré mes vêtements, puis m'ont transporté à la compagnie de gendarmerie de Bafoussam, où un sous-lieutenant a enlevé les lambeaux d'habit qui restaient encore sur moi, m'a déchaussé et m'a jeté  dans une cellule. Aux environs de 20 heures, ce sous-lieutenant s'est introduit dans ma cellule en compagnie de deux autres gendarmes pour menotter mes mains dans le dos alors que j’implorais que l’on me donne  mon téléphone pour appeler afin d’avoir à manger et à boire. Ils sont entrés avec des chaînes également pour attacher mes pieds. Mais l'un d’eux s'est opposé à ce que je  sois enchaîné», explique Me Jean Claude Télla. Et de poursuivre: «aux environs de 23 heures la gendarmette de garde est venue extraire mes deux autres compagnons de cellule, en me disant que c'est sur l'ordre du commandant de la compagnie. Juste après, alors que j’étais couché à même le sol, elle a versé deux seaux de 15 litres d'eau sur moi. Dans l'impossibilité de me lever avec les mains menottées au dos, j’ai passé la nuit couché dans cette eau souillée jusqu'à l'aube.»
Vers 10 heures le lendemain, alors qu'il réclamait toujours qu'on lui dise pourquoi il était dans cette cellule et qu’on lui  donne à manger et à boire, Maître Tassa  est arrivé. On lui dira vertement que son confrère ne peut sortir de la cellule. C'est alors qu'il s'est rendu au parquet de Bafoussam et immédiatement, il est descendu à ladite unité en compagnie d'autres confrères. Juste quelques minutes avant leur arrivée, le commandant avait extrait Me Télla de la cellule. Le Procureur de la République a sommé le commandant de débarrasser l’avocat prisonnier de ses menottes et de lui restituer ses effets. C'est alors qu'il a constaté la disparition de sa montre et la somme de 27.000 francs. Le plaignant fait savoir que c’est le commandant qui dirigeait cette opération à distance par téléphone et le sous-lieutenant  qui commandait les opérations sur le terrain.
 Cette version des faits est appuyée par Me André Marie Tassa qui tient au respect de l’article 7 du pacte international relatif aux droits civils et politiques qui dispose: «Toute personne privée de sa liberté est traitée avec humanité et avec le respect de la dignité inhérente à la personne humaine». Au-delà d’apporter une assistance morale  à son confrère en détresse, il  s’est déjà constitué pour sa défense. Il confirme les faits rapportés par le prisonnier: «Alerté je suis allé dans ladite unité de gendarmerie et je n'ai pas pu le rencontrer. Le planton qui détient les clés de la cellule n'était pas sur place. Je me suis rendu au Parquet pour voir le Procureur de la République qui, surpris, a appelé le Commandant de Compagnie et ensuite m'a demandé que nous nous rendions aussitôt dans cette unité. Étant à la gendarmerie il a ordonné que les vêtements de Me Tella son téléphone portable lui soit remis, que les menottes soient retirées et que je l'amène à l'Hôpital pour consultation. Nous étions là en compagnie de Me Léopold Kamegni», précise-t-il.
Un tribunal saisi pour statuer sur la légalité de la détention
À en croire Me Tella, le procureur de la République près des tribunaux de Bafoussam est très remonté contre cette bavure et tient à ce que les responsabilités soient établies. Yvan Atangana, commandant de la compagnie de gendarmerie mis en cause se dit non responsable des dérapages commis par des éléments engagés pour l’interpellation et la détention de Me Jean Claude Télla. Manifestement, il n’existe aucun acte écrit indiquant «les instructions» qu’il aurait donné à ces éléments afin que Me Jean Claude Télla soit «abusivement interpellé et torturé». Une seule évidence se dégage au niveau de cette unité de gendarmerie : l’existence d’une plainte contre Me Télla qui devrait la somme de 3000.000 Fcfa (trois millions de francs Cfa) à une tierce personne.   Reste que Me André Marie Tassa entend faire appliquer  les sanctions prévues par les lois camerounaises aux personnes qui seront -après procès-   déclarées responsables de l’humiliation subie par Me Jean Claude Télla. L’article 9 du pacte international relatif aux droits civils et politiques dispose en effet :
1. Tout individu a droit à la liberté et à la sécurité de sa personne. Nul ne peut faire l'objet d'une arrestation ou d'une détention arbitraire. Nul ne peut être privé de sa liberté, si ce n'est pour des motifs et conformément à la procédure prévus par la loi.
2. Tout individu arrêté sera informé, au moment de son arrestation, des raisons de cette arrestation et recevra notification, dans le plus court délai, de toute accusation portée contre lui. (…).
4. Quiconque se trouve privé de sa liberté par arrestation ou détention a le droit d'introduire un recours devant un tribunal afin que celui-ci statue sans délai sur la légalité de sa détention et ordonne sa libération si la détention est illégale.
5. Tout individu victime d'arrestation ou de détention illégale a droit à réparation.
Guy Modeste DZUDIE (JADE)
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amedoss · 4 years
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5 books to promote your personal development
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Each year multiple books of personal growth are published. Everyone finds their account according to their aspirations, their needs or their path. The main themes that characterize these books take a look at self-esteem, time management, solutions to let go, the keys to overcoming your fears and anxiety and the quest for happiness, to name a few. . Here are some suggestions from the most recent news.
1- Between the head and the heart
Sometimes you feel like you are ripe for change, but how do you bring it about? This story suggests ways to make the inner journey necessary to discover yourself, find yourself and finally accept yourself. And leave! By Pascale Dufresne, Béliveau éditeur, 2018.
2- Before, I was overwhelmed!
One of the goals of our existence: to reach the difficult balance between professional life and our personal life. And juggle all of this with stress, fatigue and other everyday hazards. By Carole Pirmez, Marie-Claire éditions, 2018.
3- The 7 energies to overcome your fears
Our fears block us and prevent us from achieving our full potential. To overcome them, we must be active in developing 7 sources of positive energy. Nothing will be impossible! By Dominique Barreau, Eyrolles, 2018.
4- The art of being idle in a crazy world
The modern pace of life pushes us to be always busier, to constantly aim for productivity and to consume without really thinking. Stopping is seen as a sign of weakness. But if it was different. This book is a praise of idleness and pushes us to understand that we would have everything to gain by slowing down a little. By Tom Hodgkinson, The Links That Liberate, 2018.
5- My anti-depression program
Keep depressive impulses or relapses at bay thanks to a book full of activities, games and advice. A book that helps you get better, one small gesture at a time! By Christophe André and Mademoiselle Caroline, Iconoclaste, 2019.
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journaljunkpage · 6 years
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JERSEY
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© André Barreau
Le prieuré de Cayac, à Gradignan, accueille l’exposition « Tissures et textures » consacrée à André Barreau. Fils aîné du ténor Gaston Barreau, élevé par sa grand-mère et sa tante, dans la maison familiale de Bègles, diplômé en 1942 de l’école des beaux-arts de Bordeaux, il se plonge dans l’étude de l’art sacré et des classiques, consacrant ses premiers travaux personnels à la peinture et la sculpture chrétiennes. Son oeuvre est marquée par une profonde réflexion philosophique et artistique, et une exploration constante des différentes techniques.
« Tissures et textures », André Barreau, jusqu’au dimanche 30 septembre, prieuré de Cayac, Gradignan (33170).
www.ville-gradignan.fr
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marienews · 5 years
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LA SONRISA DE LAS MUJERES {NICOLAS BARREAU}
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Sinopsis 
Para Aurélie Bredin, una joven y atractiva cocinera, las casualidades no existen, está segura de ello. Regenta, desde hace algún tiempo, el restaurante de la familia, Le Temps des Cerises, un pequeño local con manteles de cuadraditos blancos y rojos en la calle Princesse, a dos pasos del Boulevard Saint-Germain. En ese restaurante, el padre de Aurélie conquistó el corazón de su futura mujer gracias a su famoso menu d'amour.Y es allí, siempre rodeada del perfume del chocolate y la canela, donde Aurélie ha crecido y ha encontrado consuelo en los momentos difíciles.Pero ahora, después de un desengaño amoroso, ni siquiera su incurable optimismo y la acogedora calidez de la cocina de su infancia consiguen consolarla.Una tarde, más triste que nunca, Aurélie se refugia en una librería. Allí encuentra casualmente una novela titulada La sonrisa de las mujeres. Intrigada, comienza a leerla y descubre un pasaje del libro en el que aparece ella misma y su restaurante. Sorprendida por este regalo inesperado, decide contactar con el autor para darle las gracias. Pero la tarea es todo menos fácil. Cada intento de conocer al escritor —un misterioso y esquivo inglés— es torpedeado por André, el editor que ha publicado la novela. Aurélie no desfallece y cuando finalmente lo consigue, el encuentro será muy distinto de lo que se esperaba. Más romántico y nada casual.Con pluma fresca, ligera y llena de pasión, Nicolas Barreau mezcla amor, un poco de misterio, el encanto de Paris y la sensualidad de la cocina para regalarnos una historia tierna que alimenta y da calor al corazón.
Opinión
Un sábado a la mañana, después de haber recorrido todo el shopping me dirigí a mi lugar favorito: Yenny (La Librería). Este rincón encantador me da la bienvenida con un libro llamado "La Sonrisa de las Mujeres". Cuando lo vi me enamore inmediatamente de la tapa, y luego de la contratapa. La historia tiene como protagonista a Aurélie, una parisina muy dulce con problemas en el ámbito del amor. Mi reacción con el personaje al principio fue de pena por lo que le ocurría,  pero luego al transcurrir la historia fue mostrando unos toques pequeños de fanatismo, con la IDEA que tenia sobre el autor del libro, que ella leyó (todos tuvimos ataques de fanatismo alguna vez jajaja). Luego tenemos un editor llamado André, que podría decir que me identifico bastante con el. Es un hombre muy inteligente y talentoso, solo que comete el error de no creerlo. En toda la historia vemos su lucha por concretar ese sueño anhelado que tiene. También quiero agregar que los personajes secundarios son de lo mas divertidos, acompañan perfectamente a los protagonistas. Como dice la sinopsis es una novela muy fresca y llena de humor. Por ultimo, confieso que no quería terminar tan rápido de leerla.
Otro libro mas a mi colección de Oro.
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dead-molchun · 6 years
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Jean Auguste Dominique Ingres (1780 - 1867) André-Benoît Barreau, dit Taurel, 1819 (29 x 20.4 cm)
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juno7haiti · 3 years
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La position de Me André Michel sur 5 grands dossiers de l'actualité
La position de Me André Michel sur 5 grands dossiers de l'actualité. (@AvokaPepLa) #Juno7 #J7Mar2021
Me André Michel se positionne sur les 5 grands dossiers de l’actualité qui défrayent la chronique. Port-au-Prince , Haïti .- Lors d’une conférence de presse donnée le mardi 9 mars 2021 au local du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) en compagnie de ses collègues du Barreau de Port-au-Prince, Marc Antoine Maisonneuve, Arnel Rémy, Sylvie Jean Marie et Esperenta Etienne constituant…
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aristide-france · 7 years
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Quelques extraits de la France de Vichy - Robert Paxton
" Ce livre a provoqué des débats passionnés, et de nouveaux ouvrages viendront inévitablement supplanter certains de ses chapitres. C'est ce à quoi tout historien doit s'attendre, c'est même ce qu'il doit espérer." "Laval est maintenant devenu un grand personnage de la IIIème république. La combinaison du barreau et de la politique étant lucrative, il se taille un petit empire dans la presse et la radio aux alentours de Lyon et Clermont-Ferrand. Geoffrey Warner nous rappelle que Laval fut "l'un des politiciens français les plus riches de l'entre-deux guerres."" " On ne peut cependant comprendre Laval si l'on ne se rappelle pas qu'il a conservé intacte son assise politique dans la classe ouvrière d'Aubervilliers; il l'entretient par ses manière plébéiennes et l'aide efficace qu'il apporte à ses électeurs. Un homme sans parti, pragmatique, flirtant avec la gauche et avec la droite, faisant tout reposer sur des contacts personnels, voilà Laval." " Comme [Pétain] le dit dans son message radiodiffusé du 17 juin 1940, il faisait "don de sa personne" à la France. Il resta au pouvoir par conscience et non par ambition, ce qui aurait été beaucoup moins dangereux: un simple ambitieux aurait changé de cap plus tard, au lieu d'entraîner par le fond ceux qui adoraient l'icône." "[Le général Doyen] demande que l'Allemagne vienne an aide à la France, qu'elle défende ses colonies et maîtrise la dissidence, et moralement en donnant l'assurance que, dans le traité de paix à venir, l'empire restera français. Le général Huntziger, maintenant ministre de la guerre, expose la même idée au général Brauchitsch, le 16 septembre. 'C'est un fait que la France et l'Allemagne ont conclu un armistice, mais c'est aussi un fait que la France se bat avec l'Allemagne contre l'Angleterre. Cette situation anormale doit être réglée." En soulignant que la France est déterminée à résister aux attaques des Anglais et des gaullistes, Huntziger déclare qu'il faut lui donner les moyens, et non pas seulement les moyens militaires: il faut aussi lui garantir sans ambiguïté que, la paix revenue,l'empire restera français, assouplir la ligne de démarcation et améliorer les conditions économiques. L'aviation française lâche 600 tonnes de bombes sur Gibraltar, au cours de 3 raids (24 et 25 septembre), ce qui apporte du poids aux dires des 2 généraux affirmant que la France est virtuellement en guerre avec la Grande-Bretagne." " Cependant, les antirépublicains de toujours ne furent pas les seuls à s'épanouir; d'autres, et ils furent nombreux, furent heureux d'être délivrés des procédures sclérosées et de l'immobilisme politique. Il avait fallu plus de 200 projets e loi entre 1971 et 1901 pour que l'impôt sur le revenu fût voté le 15 juillet 1914. 24 autres, sur la retraite des vieux travailleurs,  avaient été déposés depuis 1936, dont le dernier adopté le 14 mars 1939, avait été repoussé par le sénat. Il était vraiment plus facile que le maréchal Pétain publiât tout simplement un décret le 14 mars 1941, en disant: "Nous tenons nos promesses, même celles des autres." "La réforme est dans l'air.", écrivait en 1941 Louis Rivière, magistrat à la cour d'Appel de Rouen. "La révolution nationale a fait en un an ce que le régime précédent n'avait pas réussi à faire en plus d'un siècle." notait Nesmes-Desmarets, professeur à la faculté de Droit de Montpellier, à propos du statut des fonctionnaires de 1941, qui était resté bloqué dans l'engrenage politique pendant une génération. "Nous accusions, à juste titre, l'ancien régime de faire obstacle aux réformes., écrivait Georges Ripert, professeur de Droit à Paris. "Cet obstacle a disparu." Pour d'autres choses encore, c'était un enivrant 'ferment de progrès technique", " l'insertion du futur dans la présent", comme le dit Jean Bichelonne, secrétaire d'état à la production industrielle sous Laval et partenaire enthousiaste d'Albert Speer lorsqu'une intégration économique franco-allemande fut envisagée en 1943. Jean Berthelot, ingénieur des chemins de fer et ministre des communications, que des bureaucrates indécrottables avaient empêché de rationaliser les transports parisiens, juste avant la guerre, rappelait en 1968 qu'elle avait été la satisfaction, en 1942, de pouvoir réaliser à sa guise l'unification des transports parisiens, qui procédait d'un simple bon sens technique. Des hauts fonctionnaires, comme André Bisson, qui sera après la libération président de la Cour des comptes, se félicitaient que le budget fût beaucoup plus facile à établir, sans les commissions parlementaires pointilleuses - ce qu'auraient pu aussi penser, mais sans le dire, certains présidents des Etats-Unis. " La révolution nationale n'est pas totalement freinée par ces conflits, car ils ont tous plusieurs points en commun. Encore que ce soit pour des raisons différentes, ils s'attaquent aux mêmes ennemis: l'économie du laisser-faire, le système parlementaire, la société de masse. Ils visent tous à un ordre social élitiste, bien que l'élite ne soit pas la même dans tous les cas. Personne ne met en question le droit sacro-saint à la propriété, et tout le monde croit que l'harmonie de classe vient naturellement quand l'agitation ouvrière est réprimée. On s'accorde à défendre les vertus de l'ordre social qui ne sauraient mieux être tenu que par l'autorité et la hiérarchie dans le pays, ou par la prudence vis-à-vis de l'étranger. Se débarrasser de l'Allemand par la force présente plus de risques que d'espoir. Ces concessions diverses sont donc compatibles à certains égards, mais elles sont inconciliables sur bien des points. C'est pourquoi l'histoire de la révolution nationale est cette de son intégration progressive autour d'une partie des pôles: catholicisme intégral, centralisme à la Napoléon, concentration capitaliste plus poussée, et coercition. Reste à rectifier une erreur d'importance. La révolution nationale n'est pas sortie du cerveau de Hitler. Elle n'a en aucune façon été importée sur "les tanks allemands." Après la guerre, les membres du gouvernement de Vichy ont essayé de se disculper en expliquant que les mesures intérieures leur avaient été imposées par l'Allemagne; bien commode en 1945. Pierre Laval, par exemple, la vedette de l'audience du procès Pétain en 1945, reconnut dans sa déposition que les lois sur les francs-maçons étaient allés trop loin, déclara que l'Allemagne avait exigé des mesures énergiques. Marcel Peyrouton imputa à une pression du Reich la législation antijuive de 1940 et dit que l'Allemagne avait menacé en 1942 de prendre 10000 otages si Vichy ne donnait pas un tour de vis supplémentaire. Cet alibi, utilisé dans tous les procès et mémoires d'après-guerre, fut accepté par l'opinion publique. Les archives de l'occupant l'infirme. A Berlin, diplomates comme militaires, se moquent comme un guigne de la politique intérieure du gouvernement de Vichy, du moment qu'il maintient l'ordre et que les richesses françaises coulent à flot dans la machine de guerre allemande; dans la plupart des projets embryonnaires qu'il forme pour l'après-guerre, la France du reste n'a pas l'honneur d'avoir une place dans l'Europe nouvelle. Le Reich s'en est si peu souciait qu'il déverse des juifs allemands à l'automne 1940. Quelques rares idéologues de l'ambassade de Paris, notamment Abetz et le Dr Fiedrich Grimmn, prennent très au sérieux la création d'une France national-socialiste, mais à l'été 1940 leur service était tout juste ébauché. Je n'ai pu découvrir aucun document allemand ordonnant à Vichy de promulguer des lois antimaçonniques, antijuives ou autres, en 1940, au moment où le gouvernement a élaboré l'essentiel de ses textes législatifs. Le Reich exerce en revanche de fortes pressions indirectes en août 1941 quand les sabotages de la Résistance deviennent de plus en plus nombreux, et en juin 1941 quand Vichy essaie de substituer sa propre législation sur les biens juifs aux décrets en vigueur en zone occupée. Pendant l'été 42, Berlin intervient pour faire appliquer la "solution finale" et obliger de jeunes français à aller travailler dans les usines allemandes. Or la révolution nationale a déjà 2 ans. Au moment où elles sont le plus brutales, les exigences allemandes sont axées sur l'antisémitisme, l'ordre public et l'immense effort que la France doit fournir pour alimenter la machine de guerre du Reich. Pour le reste, Hitler a ignoré ou méprisé la révolution nationale, laquelle nous parle de la France et non de l'Allemagne. Elle exprime les sentiments mêmes du peuple qui aspire au changement, à des réformes et à la vengeance depuis des années, et plus encore depuis la défaite." " Tout ce qu'a fait Vichy s'explique, en un sens, par cette peur de la décadence. Mais surtout, la défaite justifie des mesures radicales destinées à remonter le courant, et permet de les prendre. Les textes législatifs destinés à créer un climat moral nouveau sont d'autant plus simplistes que le diagnostic de la déchéance est naïf. Comme toujours lorsque les nouveaux venus arrivent soudainement au pouvoir, la Révolution nationale a sa cohorte de zélateurs puritains. Ils se trouvent des à Vichy des hommes pour vouloir détruire la culture moderne de masse. La légion française combattante dénonce les méfaits su swing et parvient à empêcher André Gide, ce prophète de l'hédonisme, de faire à Nice, en mai 1941, une conférence sur Henri Michaux. Les chantiers de jeunesse ces camps obligatoires de travail en forêt, prêchent l'austérité à de jeunes citadins blasés autour d'un millier de feux. Vichy promulgue des textes réglementaires sévères contre l'alcoolisme, dont certains sont toujours en vigueur. Les pinardiers, les betteraviers et les bouilleurs de cru ont été intouchables sous la IIIème république. Le privilège des bouilleurs de cru est supprimé le 7 août 1940. Le 24, les apéritifs titrant plus de 16° sont interdits; interdiction également d'en servir à des jeunes gens de moins de 20 ans. Plus tard, on n'a plus le droit d'entrer dans un café si l'on n'a pas 14 ans. La loi se défend certes de viser à la prohibition de l'alcool, mais Le Temps souligne que les Français s'étaient beaucoup mieux portés quand la consommation de boissons fortes était limitée (comme en 1914-1919) et, à son avis, le fait qu'il y eût 1 café pour 20 habitants contre 1 pour 270 en Allemagne, 1 pour 430 en Grande-Bretagne, 1 pour 3000 en Suède, n'est pas étranger à la défaite. " Les compagnons doivent, dit-on, préserver la jeunesse française non seulement des risques du chômage, mais aussi du virus de la dissidence. La jeunesse vaut à Vichy un maroquin. Le ministre de la Jeunesse, de la famille et des Sports est d'abord Jean Ybarnégaray, un Basque fort connu par ses exploits sportifs dont il est très fier, et par sa puissance politique dans les Basses-Pyrénées. C'est le président de l'association nationale de pelote et un excellent fusil dans ses Pyrénées natales. Il a toujours milité dans les ligues fascisantes: d'abord dans les jeunesses patriotes, puis dans les Croix-de-Feu du Colonel de La Rocque, où il arrive au sommet de la hiérarchie, enfin, après 1936, dans le parti social français dont il devient le député le plus célèbre. Après le 6 février 1934, il sillonne le pays en demandant à cor et à cri "un retour au travail, à l'ordre, à l'autorité et à l'honneur", et une réponse à cet "appel à la race" qui est entendu en Italie et en Allemagne, mais pas encore en France. "Le vieux sang gaulois est-il si anémique?". Il est rejoint par Jean Borotra, champion international de tennis et apôtre fervent de la rééducation morale par le sport." " Par exemple, le code de la famille de 1939 prévoyait déjà, dans le cadre du retour à la terre, des prêts pour les jeunes ménages, dont les intérêts et le remboursement décroissaient à mesure que naissaient des enfants; il rompait avec la doctrine napoléonienne devant l'héritage en stipulant que le fils resté à la ferme héritait d'une plus grosse part que ses frères et sœurs  citadins; il renforçait les lois contre l'avortement et revenait à une conception antérieure de l'adoption: l'enfant appartient totalement à sa nouvelle famille et non plus sur l'identité de l'enfant adopté. Les traditionalistes de Vichy sont enchantés de continuer sur cette lancée. La politique de Vichy est, cependant, nettement plus axée sur l'organisation sociale que ne l'avait été le Code de la famille, essentiellement pragmatique, de Daladier. Poussant plus loin les arguments avancés au XIXème siècle par Frédéric Le Play, à savoir que la Révolution de 1789 avait amorcé la décomposition de la famille en instituant l'égalité devant l'héritage et en donnant trop d'importance à l'individu, les théoriciens de Vichy accusent la IIIème République d'avoir créé un climat très défavorable à la famille, avec de nombreux divorces, la prostitution autorisée, l'alcoolisme et la licence effrénée des mœurs. Le remède consiste donc à remplacer l'individualisme républicain par les "véritables" unités organiques de la société, ces composantes de l'ordre naturel biologique et social, la famille par exemple." "Nous en voici venu à la plus grand honte du régime de Vichy: l'antisémitisme. Il est indispensable de montrer que les premières mesures ayant frappé les israélites sont bien le fait du gouvernement français, car dans nul autre domaine on n'a autant insisté sur les pressions de l'Allemagne et la passivité de la France. Il est exact qu'à partir de 1942, le Reich a imposé son programme de déportation et que Vichy s'est alors fait tirer l'oreille. Mais, au début, Berlin se souciait si peu de la politique intérieur de Vichy que la France a servi de dépotoir pour les juifs allemands. Malgré les protestations véhémentes du gouvernement français, 6700 juifs sont expulsés en France de l'Allemagne occidentale les 23 et 24 octobre 1940. De même qu'elle n'était pas comprise dans la grande région économique de l'Europe moyenne, de même la France ne faisait pas encore partie de la région qui devait être purifiée des juifs. En 1940 donc, un antisémitisme purement français peut se donner libre cours. Bien avant que l'Allemagne fasse la moindre pression, le gouvernement de Vichy institue avec le numerus clausus un système d'exclusion. La loi du 3 octobre 1940 interdit aux israélites d'appartenir à des organismes élus, d'occuper des postes de responsabilité dans la fonction publique, la magistrature et l'armée, et d'exercer une activité ayant une influence sur la vie culturelle (enseignants, directeurs, gérants ou rédacteurs de journaux, directeurs de films ou de programmes de radio). La loi du 4 octobre autorise les préfets à interner les Juifs étrangers dans des camps spéciaux ou à les assigner à résidence. La loi Crémieux de 1871, étendant la nationalité française aux Juifs d'Algérie, est abrogée le 7 octobre. Le décret Marchandeau du 21 avril 1939 qui punissait les outrances antisémitiques dans la presse a déjà été rapporté le 27 août. Dès le début, le gouvernement prévoit des peines spéciales pour les israélites et approuve toute attitude hostile à leur égard. Le département de l'Allier, où se trouve Vichy, leur est interdit." " Déterminé à arracher l'aryanisation à l'occupant, Vallat oblige le gouvernement à promulguer la loi du 22 juillet 1941, en faisant valoir que les Allemands lui ont promis de rapporter leurs propres ordonnances en zone occupée. La loi dit noir sur blanc qu'elle vise à "supprimer toute influence israélite dans l'économie. Elle habilite le commissaire général à nommer dans toute affaire ou propriété foncière juive un administrateur provisoire qui remplace la propriétaire à tous égards. Il peut céder les biens à un non-Juif, en déposant le produit de la vente à un compte gouvernemental bloqué, ou alors, s'il ne trouve pas d'acquéreur et si l'entreprise ne présente pas d'intérêt pour l'économie, il peu la liquider. Une partie de ces fonds doit servir à aider " les israélites indigents". C'est ainsi que d'étend à la zone libre le trafic sordide des biens juifs mise en vente forcée, dont s'empare une bande de profiteurs. Les statistiques ne sont pas aussi complètes pour la zone libre que pour la zone occupée, mais on peut citer un exemple éloquent: à Toulouse, sur les 231 affaires commises à des administrateurs, 117 ont été aryanisées." "Par horreur de la guerre, Belin accepte l'armistice et en vieux syndicaliste qui se méfie des partis et cherche à construire une société nouvelle plus sur des associations de travailleurs que sur une politique électorale, il croit que le syndicalisme peut progresser à l'intérieur des corporations. Certes, la CGT deviendra par la suite une force de la Résistance; mais pendant un certain temps, la plupart des syndiqués, semblent décidés à rester sur la position de repli qu"ils ont adoptée pendant la guerre et souscrire au programme de "syndicats libres dans une profession organisée" à l'intérieur du nouveau régime. C'est le moment, il ne faut pas l'oublier, où le régime de Vichy semble le plus hostile au capitalisme libéral débridé. Dans son grand discours du 12 octobre 1940 sur la politique sociale, le maréchal Pétain dénonce le capitalisme, importé de l'étranger, sui s'est "dégradé" pour devenir "asservissement aux puissances d'argent" et il promet un "régime social hiérarchisé" qui "garantira la dignité du travailleur en améliorant ses conditions de vie jusque dans sa vieillesse." Ce discours a été écrit par Gaston Bergery dont le "frontisme" était, juste avant la guerre, un curieux mélange d'antiparlementarisme et d'anticapitalisme, appelant le pays à s'unir contre le communisme et les trusts. Bergery, comme les traditionalistes catholiques, demandait depuis longtemps une révision de la loi de 1867 créant les SA. Jean Le Cour Grandmaison, Xavier Vallat et les dirigeants de la fédération nationale catholique ont proposé, dans un projet de loi de mars 1938, de supprimer les sociétés par actions à responsabilité limitée, tandis que Bergery préférait que le président fût responsable dans la totalité de ses biens de la solvabilité de la firme. Bergery était enclin à limiter le nombre de postes de direction qui pouvaient être réunis en une seule main. Ces divers courants aboutissent à la loi du 17 septembre 1940 qui accroît la responsabilité du président d'une société en cas de faillite et interdit de cumuler plus de 2 postes de direction. Yves Bouthillier aura beau dire après la Libération que c'était cela ou la nationalisation (que personne n'a jamais envisagé à Vichy), il s'agissait bel et bien d'une attaque menée au nom de la morale traditionnelle contre l'irresponsabilité et la corruption que dissimulait, paraît-il, les sociétés anonymes. " Il est difficile de mesurer la popularité d'un régime autoritaire. Tout d'abord, on ne dispose pas de moyens qui reflètent habituellement l'opinion publique: une presse à peu près libre, des élections, des débats parlementaires, une certaine tolérance envers la critique. En outre, les dirigeants faussent les éléments d'évaluation que l'on possède: pour eux, le silence équivaut au soutien, le consentement à l'enthousiasme, la participation à la loyauté. Dans le cas de Vichy, il est d'autant plus mal aisé de se faire une idée de l'adhésion au régime que la Libération fut une explosion de joie quasi-générale et que les Français oublièrent - consciemment ou inconsciemment - avoir eu un état d'esprit tout à fait différent, proche du désespoir, en 1941 et 1942. Si l'on traçait un graphique grossier de l'opinion publique entre 1940 et 1944, on verrait que la quasi totalité de la population était pour Pétain en juin 1940 et pour de Gaulle en août 1944, le point d'intersection de ces 2 courbes, l'une décroissante, l'autre ascendante se situant après l'occupation de la zone libre en juin 1942. Mais les 2 courbes ne seraient pas régulières et il est à la fois possible et nécessaire d'affiner l'analyse. Il faut d'abord distinguer entre les hommes qui participent effectivement au régime et ceux qui lui sont simplement favorables, lesquels se subdivisent à leur tout selon qu'ils sont plus ou moins chaleureux et selon leurs motivations: foi en le maréchal Pétain, peur de la guerre ou du communisme, enthousiasme pour la Révolution Nationale. Même les récalcitrants, ceux qui ne mettent pas en doute la légitimité du régime et ne font as d'opposition active, contribuent au climat d'acquiescement. Tous ces groupes, des tièdes  aux fervents sont des des "collaborateurs" au sens fonctionnel du terme car il créé ce large courant d'opinion qui reconnaissant d'abord la légalité du gouvernement, rend légitime une participation plus active." " "C'est la revanche de Dreyfus!" s'écrie Maurras en s'entendant condamner à la détention perpétuelle par la cour de Justice de Lyon, le 27 janvier 1945. La défaite émis des ondes de choc à travers toute la société, qui avivent de vieux antagonismes remontant au moins à 1789: hiérarchie contre égalité, laïcité contre religion, compétence contre élection, capital contre travail. Ce qui prend une importance majeure à l'été 1940, c'est ce même affrontement entre "ordre" et "révolution" qui dégénéra presque en guerre civile à partir de 1934. Les antirévolutionnaires, anticommunistes avaient alors pris très nettement position et la plupart de ceux qui deviendront les notables de Vichy étaient déjà du bon côté de la barricade. Les conservateurs avaient changé leur fusil d'épaule entre 1934 et 1936. L'ennemi numéro 1 à l'extérieur n'était plus l'Allemagne mais l'Union soviétique, et, à l'intérieur, non plus les pacifistes mais le Front Populaire qui réarmait. En outre, ils devinrent beaucoup plus actifs, le gouvernement n'étant plus capable de défendre leurs intérêts, ils passèrent au militantisme." " Les maurassiens sont nombreux dans l'armée, la fonction publique, les milieux d'affaires et la Résistance. Les services de Renseignements allemands ressentent un malaise devant cette nostalgie de l'époque de Richelieu, et envisagent même de faire arrêter Maurras en 1943. Il n'en reste pas moins, et c'est cela qui compte, que les extrémistes de droite ne sont pas arrivés en bloc au pouvoir à Vichy. Ils ne sont pas les seuls: les députés conservateurs ne prennent pas non plus leur revanche en 1940. En minorité au Parlement depuis 1936, ils ont certes conduit l'attaque contre ce qu'ils appelaient "l'expérience marxiste" de Blum en France; et ont tous voté les pleins pouvoirs à Pétain le 10 juin 1940; ils ne jouent pas cependant à Vichy le rôle que leur aurait valu une moindre oscillation de pendule." " On peut imaginer 2 cas où elle aurait été mieux lotie avec Pétain qu'avec un Gauleiter; ou bien l'occupant aurait pu exiger moins afin de consolider, en retour, un régime collaborationniste, lui étant utile,ou bien, il l'aurait autant pressurée que les autres pays vaincus, mais le gouvernement aurait été mieux à même ou plus désireux qu'un Gauleiter de repousser les demandes excessives du Reich. En comparant sans complaisance les conditions de vie dans les différentes nations occidentales entièrement occupées, on ne voit pas que la France ait eu sensiblement plus d'avantages que les autres, soit qu'il lui ait été concédées par Berlin, soit qu'elle les lui ait arrachées. Tout d'abord, les Français ne se nourrissaient pas mieux. Il est évidemment hasardeux de comparer le nombre des calories par une population ou une autre, car la possibilité de se procurer de la nourriture dépendait dans une large mesure de conditions particulières: lieu d'habitation, ressources pour acheter au marché noir, relations - un cousin à la campagne pouvait être beaucoup plus utile à cet égard qu'un chef de cabinet. Les chiffres moyens ont encore moins de signification dans ce cas que dans la plupart des autres, et les statistiques sont certainement plus fantaisistes s'agissant des paysans français que des exploitants danois de laiterie. Il apparaît toutefois que la France fut le plus mal partagé de tous les pays occidentaux hormis l'Italie (l'exception a d'ailleurs de quoi surprendre compte tenu de la richesse de l'agriculture dans la péninsule). Qui plus est, il semble qu'on y ait mangé moins bien que dans l'Europe de l'est: Roumanie, Bulgarie, Hongrie, protectorat de Bohème-Moravie. On estime que sous l'Occupation les Français avaient tout juste 1500 calorie par jour quand ils pouvaient se ravitailler au marché noir, et moins encore dans les villes où ils n'avaient pas cette ressource. Il va de soi que les Allemands n'ont pas été totalement responsables de cette semi-famine. Avec une production agricole abondante tenue par des petits paysans indépendants et notoirement cachottiers, la France a pâti tout autant d'une mauvaise répartition que d'une pénurie réelle. Le blocus allié et le faible tonnage de la marine marchande n'ont pas non plus arrangé les choses, car elle a été ainsi privée de denrées quelle importait avant la guerre, les huiles de table par exemple. Rien n'indique néanmoins que Vichy ait obtenu des concessions significatives du Reich qui, par sa politique, contribuait à affamer le pays. Etant donné l'article de la convention d'armistice (repris de celui de 1918) disposant que les prisonniers ne seraient pas libérés avant la paix, l'agriculture manquait singulièrement de main-d'oeuvre, si bien que la production restât toujours au-dessous du niveau de 1938; faute de carburant, en effet, il était impossible de remplacer l'homme par la machine. En outre, avec les réquisitions exorbitantes destinées à nourrir l'armée d'occupation et la population allemande, la France a été la source d'approvisionnement la plus importante du Reich. Elle lui a fourni en chiffres absolus et relatifs,  plus de denrées alimentaires que la Pologne elle-même. "Il est exact que la proportion des Juifs exterminés a été plus forte dans les pays complètement occupés - Hollande  Belgique, Norvège et Italie (après 1943) - qu'en France, même si l'on inclut les réfugiés dans le total. Mais le problème n'est pas de savoir s'il y eut en France moins de Juifs déportés qu'il n'y en eut ailleurs; il est de savoir s'il y en eut moins, grâce aux mesures et à l'aide de Vichy, qu'il n'y en aurait eu si le Reich avait fait tout seul la sale besogne. Vue sous cet angle, la responsabilité du régime Pétain est écrasante." " Bien des Français ont eux aussi donné abri à des Israélites, mais le gouvernement n'y fut pour rien. Il s'est au contraire rendu coupable de n'avoir pas prévu, alors qu'il en avait la possibilité, cette évasion massive que le Danemark, entièrement occupé, parvint à réaliser en septembre 1943, quand il fit passer la quasi-totalité des juifs en Suède dans de petits bateaux." " Il faut pour terminer porter une grave accusation morale contre les dirigeants de Vichy. Tout d'abord, ils ont utilisé la défaite de 1940 à des fins étroitement sectaires: ils voulaient se venger du Front Populaire et reconstruire le pays selon des conceptions nouvelles, tout aussi partisanes que les anciennes et servant des intérêts encore plus limités. Cela ne signifie pas qu'ils avaient tramé la catastrophe. Mais ils ont commis la plus élémentaire des fautes politiques: édicter des lois nouvelles, sous l'oeil d'une armée ennemie.
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gauchedecombat · 5 years
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L'antiracisme ne dit pas merci à ces gens pour qui "indigéniste" est une insulte...
L’antiracisme ne dit pas merci à ces gens pour qui “indigéniste” est une insulte…
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Mesdames et Messieurs, merci pour votre contribution tellement actuelle et remarquable à la cause de l’antiracisme.  Votre apport intellectuel est exemplaire, vraiment (on a les noms, on a la liste… 😉
Ces gens ne sont pas dangereux. Ils ne viennent en rien troubler le monde comme il va mal, et confortent les bourgeois blancs et mal-pensants dans leurs détestations communes, rendues si…
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reseau-actu · 3 years
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Pour les 24 intellectuels signataires de cette tribune, les attaques contre les libertés individuelles au prétexte de lutter contre le virus exposent nos sociétés à des maux plus grands qu’une épid��mie imparfaitement maîtrisée. Nos dirigeants ont importé le modèle chinois sans même s’en rendre compte.
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Après avoir persécuté ceux qui ont alerté le public sur une mystérieuse maladie à Wuhan, la dictature chinoise a fini par placer toute la ville en quarantaine le 23 janvier 2020. Le lendemain, la France recensait les premiers cas de covid-19 sur son sol. S’en suivit un étrange débat sur les qualités respectives des dictatures et des démocraties durant une pandémie.
Le 18 février 2020, Olivier Véran saluait la réactivité de la Chine qui a su «mettre en place des mesures de confinement et d’isolement très rapidement». À quel prix? Pour le savoir, il faut lire le témoignage du journaliste Arnault Miguet pour l’hebdomadaire Le 1, qui relate la scène de «cette jeune femme extraite de force de son appartement par des hommes en combinaison blanche». Concédons l’efficacité des dictatures pour imposer la distanciation sociale.
Heureusement, l’autoritarisme sanitaire ne fait pas consensus. Certains avocats de l’État de droit défendent sa préservation au motif qu’il serait tout aussi apte à ralentir une épidémie. Leur plaidoyer est toutefois curieux. Il suggère que nous devrions adopter la dictature si sa supériorité face à un virus était démontrée. Mais peut-on réduire la qualité d’un régime politique à une courbe des contaminations? Ne sommes-nous pas fondés à faire valoir l’existence de plus hauts objectifs?
Après tout, si la lutte contre la covid-19 était le seul critère pertinent, nous devrions tout de suite ouvrir des prisons sanitaires pour isoler les malades brutalement. Bien qu’envisagée, cette option n’a heureusement jamais été appliquée. Car nous considérons les droits de l’homme comme un principe non négociable. Quoique non quantifiable, le mal induit par leur suspension nous semble plus grand qu’une pandémie imparfaitement maîtrisée. La fin ne justifie pas les moyens.
À lire aussi :Olivier Babeau: «Éclipse de la liberté»
Les admirateurs de la république sanitaire de Platon oublient en effet qu’une dictature, aussi efficace soit-elle pour imposer une stricte quarantaine, expose les hommes à d’autres maux. Sont-ils moins tolérables qu’un virus? Dans le cas du «modèle chinois», gageons que les Ouïghours préféreraient être malades et libres qu’être protégés de la Covid dans des camps de travail forcé. C’est en ce sens que le philosophe André Comte-Sponville proclamait qu’il préfère attraper la covid dans la démocratie que de ne pas l’attraper dans une dictature.
De la même manière, il n’est pas sûr que la détresse économique, sociale et psychologique constitue, aux yeux des millions de travailleurs et d’étudiants qui la subissent contre leur gré, une contrepartie acceptable au fait d’échapper au virus. D’autant que la misère tue elle aussi.
La démocratie a donné naissance à un populisme sanitaire à travers lequel nos dirigeants ne cessent de restreindre les libertés individuelles pour conserver leurs chances d’être réélus.
En France, l’INSEE rappelle que les 5% les plus riches vivent en moyenne 13 ans de plus que les 5% les plus pauvres. Mais il est vrai que ces derniers meurent silencieusement. C’est pourquoi peu de gens se demandent si l’ordre sanitaire n’est pas en train d’écourter plus de vies qu’il n’en prolonge.
De ce point de vue, la proposition du philosophe Gaspard Koenig de comparer le nombre d’années de vie sauvées au nombre d’années de vie perdues en raison de l’arrêt de l’économie et de la vie sociale élèverait le niveau du débat.
Même si l’on peut interroger la réduction de l’analyse coûts-bénéfices des mesures sanitaires à une dimension quantitative et non qualitative. Une vie longue et isolée vaut-elle plus qu’une vie socialement épanouie mais raccourcie? Les aînés qui ont supplié leurs enfants et petits-enfants de leur rendre visite pendant les fêtes de fin d’année, en connaissant les risques, répondraient «non» à cette question.
La peur du virus l’a emporté sur la crainte de la servitude. Le monde a cédé devant l’impératif de ne pas prendre le risque d’engorger les hôpitaux. Les dirigeants ont importé - contre leur gré - le modèle chinois. La démocratie a donné naissance à un populisme sanitaire à travers lequel nos dirigeants ne cessent de restreindre les libertés individuelles pour conserver leurs chances d’être réélus.
«Les hommes ont tellement pris l’habitude d’obéir à d’autres hommes que la liberté n’est, pour eux, de n’être soumis qu’à des maîtres choisis par eux-mêmes», écrivait Condorcet. L’élection des dirigeants ne change rien au danger que la relation entre «peur» et «pouvoir» fait peser sur notre société. C’est pourquoi nos régimes recourent à des juges constitutionnels pour prévenir les atteintes aux droits fondamentaux. Mais il semble qu’ils soient en vacances depuis mars 2020.
À lire aussi :«Dans cette crise, le Conseil d’État a avalisé l’infantilisation des Français»
Ainsi, au nom de la réduction du risque de saturation des hôpitaux, nos dirigeants ont pris des mesures qui n’avaient même pas été prises sous la grippe espagnole, qui a décimé 2% de l’humanité. Des policiers ont été mandatés pour empêcher les citoyens de subvenir à leurs besoins; vérifier qu’ils avaient une attestation pour faire leurs courses; réprimer les commerçants qui fournissaient les produits qualifiés de «non essentiels» par d’obscurs bureaucrates; punir les flâneurs et les adeptes de la vie nocturne.
Des peines de prison ont été prononcées contre des individus contrôlés sans attestation. Les partisans de l’autoritarisme sanitaire seraient donc mal avisés d’insister sur les risques que la liberté fait peser sur le collectif. Car tout montre que la servitude lui inflige des maux au moins aussi redoutables.
La liberté a au moins ceci d’avantageux qu’elle permet à ses détenteurs de choisir un peu mieux les risques auxquels ils s’exposent. Elle n’interdit ni la distanciation sociale volontaire de ceux qui peuvent la mettre en œuvre, ni l’autoconfinement des plus fragiles et de ceux qui les côtoient pour motif personnel ou professionnel.
Plus vite la vaccination s’effectuera, plus nombreuses seront les vies sauvées du virus et de l’effondrement de l’économie.
La liberté doit aussi permettre à ceux qui supportent moins l’absence de vie sociale que la pandémie de signer une décharge par laquelle ils renonceraient aux soins hospitaliers. Ainsi, on ne pourrait plus leur reprocher d’imposer une nuisance à ceux qui s’isoleraient en échange de l’assurance d’une prise en charge.
Bien sûr, aborder le virus d’une manière plus décentralisée ne permettra pas plus son éradication que le confinement autoritaire ou le couvre-feu. Cette méthode a un autre but: cesser de ruiner l’existence de ceux qui ont d’autres préoccupations que le virus. Toutefois, son acceptabilité dépend de notre capacité à admettre que l’hypothèse de la saturation des hôpitaux en raison d’une catastrophe naturelle est un moindre mal que l’asphyxie artificielle d’une nation.
Accélérer la campagne de vaccination
En soutenant que les confinements autoritaires font plus de mal que de bien, nous ne signifions pas notre volonté de laisser la pandémie prospérer. Nous ne faisons que rappeler qu’on ne peut lutter contre une maladie à n’importe quel prix. Mais alors que la suspension des libertés constitue une contrepartie trop élevée, il en va autrement de la vaccination, qui semble la solution la plus crédible et la moins coûteuse pour vaincre le virus.
Contrairement à ce que laissaient entendre les discours désinvoltes du gouvernement en décembre dernier, la vitesse de la campagne de vaccination constitue un élément décisif. Plus vite la vaccination s’effectuera, plus nombreuses seront les vies sauvées du virus et de l’effondrement de l’économie.
La remarquable campagne israélienne commence à porter ses fruits, si l’on en croit la baisse du taux d’occupation des hôpitaux par les seniors. C’est pourquoi tous nos efforts doivent se concentrer sur l’augmentation des capacités productives de l’industrie pharmaceutique à l’échelle mondiale.
En ce sens, rejouer la saga des restrictions d’exportation serait criminel. Fragmenter les marchés ne fera que priver les industriels des économies d’échelle dont ils ont besoin pour rentabiliser le renforcement de leurs capacités productives. Les régulateurs doivent faire preuve de pragmatisme, et approuver automatiquement les vaccins autorisés dans les pays aux standards fiables.
Les monopoles intellectuels ne doivent pas être un obstacle à l’abondance des vaccins, quitte à ce que les gouvernements se coalisent pour racheter au prix fort les brevets et les mettre dans le domaine public pour permettre à tous les concurrents qualifiés de fournir les doses nécessaires.
Vu le coût d’une économie à l’arrêt, cette décision resterait rentable même si elle ne nous ferait gagner qu’un jour sur la pandémie. Pour sauver un maximum de vies, gagnons un maximum de temps.
Signataires de la tribune:
Pascal Salin, économiste et professeur émérite de l’université Paris-Dauphine ; Pierre Bentata, docteur en économie ; Kevin Brookes, enseignant-chercheur en science politique ; Alexandre Berkesse, professeur associé, école des hautes études en santé publique ; Jean-Baptiste Noé, docteur en histoire de l’économie ; Victor Fouquet, doctorant en fiscalité ; Pauline Borczuch, avocat au Barreau de Paris ; René Boustany, avocat au Barreau de Paris et vice-président du Cercle Droit & Liberté ; Cyrielle Fouquet, pédiatre en onco-hématologie au CHU de Bordeaux ; Louis Pécastaing, élève avocat, chargé d’enseignement à l’université Paris II ; Virginie Girod, historienne ; Pierre-Edouard Stérin, entrepreneur ; Geoffrey Delepierre, élève avocat et chargé d’enseignement à l’université Paris II ; Antoine Bueno, Conseiller au Sénat ; Rémi Martial, Maire de Lèves, conseiller départemental d’Eure-et-Loir ; Virginie Calmels, présidente fondatrice de FUTURAe, présidente du comité stratégique et du fonds de solidarité OuiCare ; Yves Bourdillon, écrivain et journaliste ; Raul Magni-Berton, politiste ; Peggy Sastre, docteur en philosophie des sciences ; Pierre Schweitzer, Maître de Conférences Associé à Aix-Marseille Université ; Laurent Pahpy, analyste à l’Institut de recherches économiques et fiscales (IREF) ; Corentin de Salle, professeur de philosophie et de droit à l’Ecole pratique des Hautes Commerciales (Bruxelles) ; - Pierre Garello, professeur d’économie à l’université d’Aix-Marseille ; Ferghane Azihari, délégué général de l’ALSH ; Vincent Laborderie, Maître de conférences à l’Université Catholique de Louvain.
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Appel de juristes pour l'indépendance et l'impartialité de la CEDH
Pierre Blanchard, avocat honoraire au barreau de Paris. - André Bonnet ... Cyrille Dounot, professeur d'Histoire du droit Université Clermont Auvergne. Lire l'original Appel de juristes pour l'indépendance et l'impartialité de la CEDH.
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oli-w-p · 4 years
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En 2005 j’ai eu la chance de retourner sur les bancs de l’école à #institutleonarddevinci pour y étudier et obtenir un master en management, business, coaching
Contenu très riche, enseignants hors pair, rencontres exceptionnelles, par exemple :
Elisabeth de ROSTOLAN Secrétaire Général chez Darrois Villey Maillot Brochier
Florence GERVAIS D’ALDIN responsable du business developpment chez SUCDEN, aujourd’hui dirigeante fondatrice de Фея розы https://www.feyarozy.ru/pages/nasha-istoriya
Etienne PELLETIER DG de SUCDEN
Jérôme FLANDINETTE DG Russie PHILIPP MORRIS
Bella TCHERKASSKAYA collaboratrice de Florence
Patrick de SAINT EXUPERY envoyé spécial à Moscou pour le Figaro (entre autres)
Xavier BRANDISI MARCEAU créateur d’entreprises, business angel
Jean-Paul COULLON, créateur d’entreprise partenaire de AIRBUS puis dirigeant chez IBM
Pierre MECHENTEL spécialiste de l’Offshore programming en Russie
Alain de RODELLEC directeur du développement international chez CHANTELLE
Gregory DARTCHIEV expert
Sergueï IERMOCHINE expert
Pavel KYM, expert
David LASFARGUE Avocat au barreau de Paris, Associé Jeantet et resp. du bureau de Moscou
Bruno LEPROUX Directeur Général Yves Rocher Russie
Sont intervenus dans l’environnement proche de ce travail : Olga CHIAPPINI, André CROS, Chantal CUMUNEL, François DAPREMONT, Alain DIET, Aziza GHALILA, Vincent GERARD, Valérie HENOCQUE, Dominique IMPERIAL, Brigitte MARTY, François MICHEL, Jean-François MORLIER, Luc MOULY, Philippe PELE CLAMOUR, Alain PINON, Serge PORTHAULT, Martine RANOUIL, VADIM R., Jean SOULACROUP
Extraits:
(…) This Master’s thesis is about offshoring in Russia. First we will observe worldwide economical situation and west countries deindustrialization. Then, interviews and studies on French companies relating their success offshoring in Russia. Success in offshoring? Sharing added value either in the out coming and the incoming countries, and being successful socially and economically. The richness of business pioneers and advised observers experiences related here gives a deep, passionate and real dimension to the present thesis. We wish you a pleasant time reading, and look forward to meet you on the Internet “blog” associated with this wide economical topic (…)
  DIDEROT
Si ces pensées ne plaisent à personne, elles pourront n’être que mauvaises, mais je les tiens pour détestables si elles plaisent à tout le monde
(…) Conclusion Par l’observation des entreprises en place, et en particulier les sociétés de recherche et développements informatiques, j’ai démontré que la délocalisation de la matière grise est possible, utile et qu’il est souhaitable de la développer. En effet : • Les sociétés en place créent de la valeur ajoutée en Russie et dans leur pays d’origine • L’excellence technique et la capacité à produire une qualité exceptionnelle est réelle • Les associations de type « conseil et études à l’ouest » + « recherche et développement à l’est » sont viables et efficientes • La logistique appliquée à des produits dématérialisés, services, applications informatiques n’est pas une contrainte très coûteuse Enfin, l’étude des cultures et l’analyse des rapprochements historiques et contemporains, passés et présents, me permettent de m’engager sur le futur, malgré un manque de visibilité à court terme. La stratégie se doit donc d’être inscrite à moyen et long terme. Tenir compte et influer sur l’environnement social et économique au sens large est un axe complémentaire de la mission des entrepreneurs français en Russie. Après la génération des pionniers des deux précédentes décennies, des opportunités nombreuses sont ouvertes à ceux qui sauront apprécier les valeurs humaines et le potentiel de la société russe. En faisant preuve de volonté et d’humilité, de respect, d’engagement, les étrangers en Russie peuvent participer à l’émergence nouvelle d’une société qui esquisse depuis quelques années un modèle exceptionnel, dont la force historique, la profondeur émotionnelle et la richesse intellectuelle sont l’honneur et l’avenir des Russes (…)
Léon N. TOLSTOÏ
L’homme vit consciemment pour lui-même, mais participe inconsciemment à la poursuite des buts historiques de l’humanité toute entière. L’acte accompli est irrévocable et, par sa concordance avec des millions d’autres actes accomplis par autrui, prend une valeur historique. Plus l’homme est placé haut sur l’échelle sociale, plus important sont les personnages avec lesquels il entretient des rapports, plus grand aussi est son pouvoir sur le prochain, plus chacun de ses actes revêt un caractère évident de nécessité, de prédestination. « Le cœur des rois est dans la main de Dieu. 1 » Le roi, c’est l’esclave de l’histoire. L’histoire, c’est à dire la vie consciente, générale, grégaire de l’humanité, fait servir à l’accomplissement de ses desseins chaque minute de la vie des rois. 1 : Proverbes, XXI, 1 _ le texte exact est : « le cœur du roi est un cours d’eau dans la main de Yahweh » (trad. Crampon). _
Pour aller plus loin : mmbc_mc3a9moireopt_v1.3.1Download
(c) (r) (TM) Oli W.P.
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La Russie me manque En 2005 j'ai eu la chance de retourner sur les bancs de l'école à #institutleonarddevinci pour y étudier et obtenir un…
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Cameroun: Pour avoir chanté au meeting de Maurice Kamto à Paris, l’artiste Nkodo Si Tony accusé de trahison | Daily News Cameroon
Ses contempteurs, généralement de son groupe ethnique, l’accusent de trahison.
Les  suites de la prestation de Nkodo Si Tony au meeting  organisé par Maurice Kamto le 1er février 2020 à Paris n’ont pas été très heureuses pour l’artiste.
Infos du Cameroun
Le chanteur à succès de la deuxième moitié des années 80 a été pris à partie sur les réseaux sociaux. Il a été attaqué par des personnes se revendiquant de sa communauté d’origine, les Beti.Ses contempteurs l’ont accusé de traîtrise, estimant qu’il se mettait au service d’une tribu opposée à la leur.
 Ainsi, l’ancien commissaire de police Junior Zogo, dans une publication du 1er février 2020, dénonce et prend sa tribu à témoin. «Nkodo Si Tony se joint aux Talibans et joue à la Place de la République pour l’extrémiste et tribaliste Maurice Kamto. Ekang prenez acte», écrit-il.
 Pour sa part, l’humoriste, écrivain et journaliste Aline Zomo-Bem écrit sur un de ses comptes Facebook ceci : «Je ne peux jamais faire allégeance à une tribu inférieure à la mienne Si Tony tu es finis mince. Nkodo Si Tony chante pour Maurice Kamto parce qu’il a faim no milk».
 Un autre internaute se faisant appeler Azonfack Kamtofack‎ menace carrément l’artiste sur le forum Le  Cameroun c’est le Cameroun libre. «Nkodo Si Tony,  je jure que tu vas lire l’heure! Ton cas est laid! Tu vas nous sentir! Donc les bamilékés de Kamto organisent leur n’importe quoi à Paris, tu oses aller rejoindre leurs rangs??? Nous allons te rendre davantage beau!!! You go seeyam!!!», écrit-il.
 Il y en a ceux qui tentent d’apaiser les rancoeurs ainsi nées.
 Man Ekang Essomba par exemple appelle à la pondération. Même s’il a une dent contre Maurice Kamto et ses partisans. Il appelle les Ekang en colère «à se calmer sur le cas du nyamoro Nkodo Si Tony». Il juge leur réaction «amplement compréhensible car elle résulte d’un sentiment d’amertume et de colère qui doit pouvoir s’exprimer mais modérément quand même». Il termine son plaidoyer par ces propos: «Nkodo Si Tony est une figure importante de notre identité, de notre culture, de surcroît un aîné. Comme disait Mbida André-Marie: ” Ne perdons pas tout jusqu’au bon sens». Il y en au sein  du peuple Ekang qui applaudissent le choix de Nkodo Si Tony de chanter au meeting de Maurice Kamto.
 Cas de l’avocat résidant en France, Christian Ntimbane Bomo. Il publie sur Facebook un texte intitulé «Nkodo Si Tony, mon modèle camerounais».
 «En réalité, dit-il, Si Tony venait d’exprimer par sa présence, ce que les Camerounais veulent et attendent: un pays uni, rassemblé, sans division, sans tribalisme. Si Tony le pont, le médiateur, la figure de la tolérance patriotique venait de montrer la lune tandis que d’autres continuent à regarder le doigt en y voyant une farfelue traîtrise. De qui et contre qui d’ailleurs? Des vrais rigolos». L’avocat inscrit au Barreau de Paris compare Nkodo Si Tony à l’artiste sud-africain Blanc Jonny Clegg qui lutta contre l’Apartheid.
 Me Ntimbane Bomo ajoute, parlant toujours de Nkodo Si Tony: «il nous a appris que la politique n’est pas un alignement tribal autour des leaders politiques, mais des idéologies centrées sur le patriotisme et la nation. Il nous a appris que les Camerounais d’origines tribales différentes sont libres de militer dans les partis de leur choix, sans que l’identité culturelle d’appartenance soit un marqueur».
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jakonews · 5 years
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(1/2)La bataille pour la réalisation du Procès PETROCARIBE se poursuit. Le Juge d’instruction Ramoncite Accimé attend le dénouement du Conflit opposant le Barreau de PAP au CG de cette juridiction pr reprendre l’instruction du Dossier PETROCARIBE là où elle a été interrompue, ..
— Me. André Michel (@avokapepla) November 24, 2018
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borninalibrary · 6 years
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Books I read in 2017
V.E. Schwab: This Savage Song (Monsters of Verity I)
Naomi Wood: Als Hemingway mich liebte
Emma Cline: The Girls
Marissa Meyer: Scarlet (The Lunar Chronicles II)
Chloe Hooper: Die Verlobung
Martin Suter: Elefant
Kiera Cass: Selection. Die Krone (Selection V)
Eva Stachniak: Die Schwester des Tänzers
Marie Lu: Young Elites. Die Gemeinschaft der Dolche (The Young Elites I)
Julian Fellowes: Belgravia
V.E. Schwab: A darker shade of magic (Shades of magic I)
Virginia Boecker: Witch Hunter (The Witch Hunter I)
Tanya Stewner: Alea Aquarius - Der Ruf des Meeres (Alea Aquarius I)
Elizabeth Fremantle: Die Rivalin der Königin
David Walliams: Gangsta-Oma
Anne Girard: Madame Picasso
Guillaume Musso: Das Mädchen aus Brooklyn
Sally Green: Half Wild (Half Lives II)
Robin Stevens: Mord ist nichts für junge Damen
Jessie Burton: The Muse
Leonie Swann: Gray
Mackenzi Lee: Cavaliersreise
Nicolas Barreau: Das Cafe der kleinen Wunder
Roald Dahl: Matilda
Neil Gaiman: Der Fluch der Spindel
Ursula Poznanski: Erebos
Virginia Boecker: Witch Hunter - Herz aus Dunkelheit (The Witch Hunter II)
Eva Ibbotson - Das Geheimnis der verborgenen Insel
Jilliane Hoffman - Insomnia
V.E. Schwab - Our Dark Duet (Monsters of Verity II)
Toby Ibbotson/Eva Ibbotson - Die streng geheime Geisterschule
André Alciman - Call me by your name
Giancarlo Gemin - Café Morelli
33 Books in total (7 Books in English)
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