We are damned and also a family.
Leila’s Brothers
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IMPORTANT!!!!
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Leila's Brothers, Saeed Roustayi (2022)
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La loi de Téhéran : le crack au pays des mollahs sur OCS pulp
Par Etienne Sorin
Publié le 05/09/2023 à 11:40
La Loi de Téhéran, avec Payman Maadi, confirme que le polar bouge encore. Wild Bunch
Le film de Saeed Roustayi offre une plongée vertigineuse au cœur du trafic de stupéfiants en Iran. La loi de Téhéran, à ne pas manquer ce mardi 5 septembre à 22 heures 35 sur OCS pulp.
La séquence d'ouverture est déconseillée aux cardiaques. On en a vu un paquet, sur les écrans, des descentes de flics et des courses-poursuites. Mais celles orchestrées parSaeed Roustayi à Téhéran, qui allient réalisme et adrénaline, n'ont pas grand-chose à envier au William Friedkin de The French Connection.
La Loi de Téhéran (2021) met en scène une brigade des stupéfiants à la recherche d'un narcotrafiquant, Naser Khakzad. À sa tête, Samad, joué par Payman Maadi, l'acteur d'Une séparation, d'Asghar Farhadi. Ni tendre ni brute, pragmatique. On pense à L627 de Bertrand Tavernier et à ses agents luttant sans moyens contre le trafic de drogue dans un Paris misérable. Samad et son équipe ratissent large dans les bidonvilles pour remonter jusqu'aux gros bonnets.
Dialogues au cordeau
La méthode est éprouvante. Elle permet de pister Naser Khakzad. Une ex-petite amie ou des « mules » obèses arrêtées à l'aéroport en partance pour le Japon. Aucun temps mort ni digression dans cette plongée dans le trafic de drogue iranien. Pas de respiration en famille pour les policiers. Tout pour l'enquête. Les interrogatoires et leurs dialogues au cordeau ont la même tension que les scènes d'action.
Le thriller de Saeed Roustayi change de braquet sans prévenir. Il offre un tableau édifiant d'un commissariat iranien. Dans la même cellule s'entassent caïds, toxicos et enfants. Dans cette cour des Miracles, un vieil éclopé récidiviste est prêt à faire porter le chapeau à son fils et à l'envoyer deux ans en centre de rééducation plutôt que d'assumer sa responsabilité et retourner derrière les barreaux. La justice est montrée comme un système arbitraire. Saeed Roustayi en sait quelque chose, lui qui a été jeté en prison en 2022 suite à la présentation au Festival de Cannes de Leila et ses frères. Dans le bureau du juge, les policiers ont autant à craindre que les suspects. En un claquement de doigts, un enquêteur peut être accusé de corruption.
Répression féroce
La Loi de Téhéran confirme que le polar bouge encore. Et que les États-Unis ou la France ne sont plus ses territoires les plus fertiles.
« Quand j'ai commencé ce boulot, il y avait 1 million de drogués, maintenant il y en a 6 millions. » Le constat désabusé de Samad prouve que les Républiques islamistes mènent les mêmes combats que les démocraties occidentales. Et qu'elles subissent les mêmes échecs, malgré une répression féroce. En Iran, un consommateur pris avec 30 g ou un dealer avec 50 kg écopent de la même peine : la pendaison. À ce tarif-là, autant jouer gros. La vente de crack a explosé au pays des mollahs.
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"Leyla'nın" Kardeşleri
Öncelikle şunu belirteyim "ciddi şüphelerim var"ı geçtim, artık eminim: Bazı film özeti, plot, yorum yazanlar filmi ya izlemiyorlar ya da atlaya atlaya izliyorlar
Yorumlardan biri konuyu: "yolsuzluk ve ekonomik çekişmelerle..." özetlemiş
Bense hala "yolsuzluk filmin neresinde" diye düşünüyorum
Filme gelince doğrusu öyle abartıldığı kadar 9,5'luk bir film olduğunu düşünmüyorum. Yani ilginç bir hikaye, bazı görsel hoşluklar vs o kadar işte
Mesela senaryo o kadar trajedik öğeyi boca etmiş karakterlerin üzerine ama lütfedip mutlu bir günde öldürmüş ölüme en meyyal karakteri
Ya da şimdi kopacak, koptu derken bütün o curcunayı yaşamadan kopmuyor "en sükunet arayan"
Sonra Leylayı "köle izavra" gibi göstermek için babayı mutfakta işetmek nedir yani
Leyla yani tamam hırs yapmış filan da o kadar vaveylayı o kadar sakinlikle, vallahi pes...
"İran toplumu demek böyle" demeyin pilli kalple baba o sahneden nasıl indi, o aşağılanmayı nasıl atlattı anlamak mümkün değil. Hangi toplumda olursa olsun bu böyledir.
Filmin kendisinin anlattıklarından çok film sayesinde anladıklarım ise bence daha kıymetli: Propaganda savaşlarının arasında özgünlüğünü kaybedip stilize Batı estetiğine biraz daha yenilmiş İran sinemasının yeni bir örneğini görme imkanı sağlıyor. Bu anlamda mesela Certified Copy'den daha öne çıkan yönü ise filmin İran'da çekilmiş olması. Yani estetik savaşları İran sokaklarında...
Fatih Özdemir
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Saeed Roustayi
Saeed Roustayi (born 14 August 1989) is an Iranian film director and screenwriter. He graduated from Soore University with a Bachelor of Film and Television in Directing. Life+1 Day is his first major cinematic work. At the Fajr International Film Festival, Roustayi won 2 Crystal Simorghs for best directing and best screenplay. He received the 2016 Reflet d’Or for Best Feature at the Geneva…
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Just 6.5
Just 6.5 [trailer]
The police are after a drug lord, but when they finally manage to catch him, he tries whatever he can think of to escape and save his family.
The general story line is familiar. But what makes it highly interesting is the for Western eyes unfamiliar, unusual environment of taking place in Iran.
I know very little about the situation in Iran. But all the crowd scenes felt very real.
Not a single shot fired. But still a lot of very tense verbal exchanges.
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"Nasıl bu kadar dibe vurabildiğimizi hâlâ anlamıyorum. Çocukken hayal ettiğim gelecek hiç de böyle değildi. Büyümenin, hayallerinden; yavaşça ama emin adımlarla vazgeçmek demek olduğunu öğrendim."
|Leyla'nın Kardeşleri (2022), Saeed Roustayi
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علّموك بماذا تفكر و لم يعلموك كيف تفكر
Leila's Brothers(2022) - Dir: Saeed Roustayi
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