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#emma personnal
emmanuellececchi · 1 month
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Today...
I am wishing
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to me... Yup.
But I am doing nothing fancy. I am working as usual. Tomorrow I'll take a day off to celebrate and this week end my hubby will cook me a special supper.
Welcoming all gifs of blorbos and gentlemen to celebrate...
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rossanasala · 1 year
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EMMA ÉCRIT À LA TROISIÈME PERSONNE (mai 2023)
Emma, décidément, a eu la chance ou la malchance de subir un certain nombre de mésaventures. Le genre d’aventures qui n’arrivent qu’à peu de gens et qu’elle en vient parfois à détester parce qu’elles la font souffrir. Elle aurait préféré s’en passer, mais en même temps elle était contente de pouvoir les raconter par écrit. Elle pouvait ainsi rire un peu de ces mésaventures. En fin de compte,…
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creatreasurebox · 4 months
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Étape de la création du header pour Wicked Little Town. Je vais tenter d'expliquer comme je peux mon processus de création. Désolé si c'est un peu bordélique. 😅 Vous pouvez cliquer sur afficher davantage pour voir:
J'ai choisi la première photo avec la fenêtre car j'aimais le reflet sur le parquet et que ça marcherait avec l'extérieur enneigé que j'imaginais. J'aimais aussi les moulures sur le mur, je les ai donc gardé mais moins fan du chandelier, surtout qu'il n'était centré, je l'ai fais disparaitre. Puis voulant une scène plus aérée, j'ai utilisé le "generative fill" de photoshop et le "stamp tool" pour agrandir la pièce. Je suis partie à la recherche d'élément qui pourrait raconter l'histoire des personnes qui vivraient dans cette maison, un canapé, un chien, un chat, un couple qui avait une excellente ombre qui marcherait super bien avec ma fenêtre (parfois, je cherche pas trop loin 😂 ). Le design devant représenter la saint Valentin sans être trop "romantique" et le thème de l'anniversaire sans être trop "anniversaire". J'ai rajouté des petits chapeaux sur le chien et le chat, des fanions, une photo du couple sur la commode et sur l'étagère, la décoration de leur gâteau de mariage. A chaque élément ajouté, il fallait donner une ombre, un reflet dans le parquet si nécessaire et changer le coloring des objets pour qu'ils correspondent à l'ambiance de la pièce. Et puis, j'adore les plantes et les livres, donc il fallait évidemment que j'en rajoute. Je trouve que ça donne un côté plus cosy. Pour l'extérieur, étant donné que la ville où se trouve le forum a un lac et est entouré de forêt, je suis partie sur ça. Pour la version sombre, j'ai changé l'image d'extérieur avec une qui avait des reflets de la maison allumée dans l'eau du lac. Et c'était parfait pour le Corgi, il existe tellement de photos d'eux que j'en ai trouvé un allongé, quant au chat, il est parti à l'aventure. J'ai changé le verre d'eau sur la table pour un verre de vin, l'horloge au mur montre maintenant 1h du matin et puis, j'ai allumé les lumières. C'est des petits détails, mais je trouve que ça continue à raconter un peu l'histoire du couple, peut être qu'ils se sont installés sur le canapé pour boire un verre et le chien s'est endormi alors qu'ils discutaient ? 😊 Pour l'animation, j'ai passé les headers à After effects, j'ai trouvé sur pexels une vidéo d'un chat noir, il a donc été rajouté à l'extérieur et il cherche son amie, la chatte à l'intérieur de la maison. (peut être qu'elle est allée le retrouver la nuit 👀), j'ai rajouté un effet neige qui tombe que j'ai trouvé sur youtube et la nuit, un oiseau qui passe rapidement devant la fenêtre. C'est assez discret, mais on peut voir le reflet de la neige animé sur le parquet, surtout la version sombre. Pour la typographie du titre, j'ai utilisé Scotch Display qui est un fond Adobe, je trouvais que une typographie serif donnait un côté plus cosy et romantique. Et pour la tagline, c'est Caslon, parce que j'aime Caslon. 👀 Je pense que j'ai fais le tour, si vous avez des questions, hésitez pas à les poser dans les commentaires de ce poste et merci d'avoir réussi à lire jusque là. 🫣 liste des images utilisées: pexels-eberhard-grossgasteiger-1624503 pexels-serkan-atay-19730755 pexels_videos_1536279 (1080p) Falling Snow Realistic Overlay Loop pexels-curtis-adams-8583905 pexels-taryn-elliott-4440123 pexels-emma-bauso-2253870 pexels-karolina-grabowska-5726036 pickawood-rwa0Yh38FeA-unsplash samantha-gades-BlIhVfXbi9s-unsplash kari-shea-3_cyj5YkhTs-unsplash jeffery-ho-TIN_Lh9-Y7g-unsplash markus-spiske-UaQ1t-nQHyk-unsplash annie-spratt-JruJFy08KB8-unsplash pexels-maksim-goncharenok-4352247 sunguk-kim-WTKvaChRvBg-unsplash pexels-karolina-grabowska-5726036 nataliia-kvitovska-MYwbqIfccvg-unsplash pickawood-rwa0Yh38FeA-unsplash filipp-romanovski-pDbhjYjrWpk-unsplash content-pixie-6CFCrt-7tHw-unsplash fatty-corgi-EpRAM95thHU-unsplash pexels-serkan-atay-19730755 fatty-corgi-wHgkrmuMFOY-unsplash pexels-anna-shvets-4587992 alexander-london-mJaD10XeD7w-unsplash
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lours-postal · 5 months
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Nouvel essai !
Bonne Année ! Happy New Year! Bonjour, je ne puis souhaiter la Bonne Année à toutes les personnes qui sont abonnées (2675…) à mon compte Tumblr, aussi j'espère ne vexer quiconque ne se verra pas ici nommé. Et il y a des blogs qui ont changé de nom et/ou que je ne retrouve plus (comme celui de @pianobi-return) lours postal vous souhaite une année active, créative (ou comme vous voulez) là où vous aimez être ! @desviesennoiretblanc @jtmportland @manoelt-finisterrae @madhaiku @loladevalence @vincentreproches @des-paroles @zumeru @amertumedelamer @cheminer-poesie-cressant @henricoudoux @casspurrjoybell-3 @tamurakafkaposts @tofuart @orageusealizarine @lillilu-68 @lady--vixen @gattadeicarpazi @antolingarcia69 @cabinhome @numinousobject @antoninguillot @epine-dorsale
@datura21 @gilbert-sevigny @robertokodo75 @d-m-nagu @panzerkunst @ratzfatz @natachavonbraun @poesia-colagem @mattguittari @msjanssen @jasonlowder @heyscola @longtransfer @oufinitlaroute @misper @bashibuzuk @detournements-mineurs @itsmehez @nobrashfestivity @onekindredspirit @boro15 @garadinervi @thereisnoafter @tnts1666 @le-silence @ligne-dombre @floresetmanus @babiskavvadias @ilcercatoredicolori @llenodealegria @da-da-sk @frederick25 @blaue3 @keemeekaal @la-dame-aux-pieds-nus @koshigurajumy @paddy0121 @kreativerotisch @priest-iuput @cuir-et-bois @a-piece-of-me-posts @crumbargento @mosch91 @scopophilic1997 @gnivlih @hatnbeard @saintliar @mickmathersartblog @giresthoughts @ibaltazar @bobzeghost @jenemattarderaipas @secretgarden75x @les-larmes-d-eros @portaoltrelafantasia @lady-hidden-photography @ronald45inchina @the4chambersofmystery @ilmi0-labirint0 @vielefoto @ailinenelpaisdelasmaravillas @gvnther-vitriol @louisa-malchance @nobeerreviews @pianobi-return @immaginiperrespirare
sans oublier les Postiers ni les Postières ! @equipe @Emma
---- il faudra que l'on m'explique pourquoi des noms sont soulignés et d'autre pas…
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ernestinee · 3 months
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"Combien de fois faut-il rejouer la fable, pour être capable de s'en défaire ? Sommes-nous condamnés à ça, reproduire inlassablement la même illusion, le même désenchantement? Tandis que Milan me regardait, je cherchais les segments invisibles qui relient les hommes, je cherchais, par-delà les différences, l'atome semblable, le dénominateur commun."
Je viens de terminer "Les jolis garçons" de Delphine de Vigan.
L'histoire d'une femme qui aime les hommes, l'obsession, les façons d'aimer. J'ai trouvé quelques accents semblables à ceux d'Annie Ernaux dans l'écriture comme dans le sujet. On y rencontre Emma Pile, le récit est à la première personne, elle raconte trois histoires d'amour.
Je n'aimais pas la première, je trouvais la narration trop lourde jusqu'à ce que je comprenne le contexte et fasse le lien entre le style répétitif et l'obsession qu'elle ressentait.
Les deux autres histoires sont plus banales, la rencontre , l'histoire, la rupture, mais la plume est si belle, et derrière elle, une réflexion sur le besoin entêtant d'être aimée.
⭐⭐⭐⭐
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empiredesimparte · 1 year
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Cannes Film Festival's Douzaine begins! The French program Canal comments the opening of the festival on the Croisette
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Reporter Emma: Welcome to Canal! As you have seen on our pictures, this year, His Majesty himself cut the ribbon and will inaugurate the festival. This had not happened for almost 100 years in Francesim!
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Presenter Robert: Is the Emperor accompanied? I don't think I know that Reporter Emma: Yes Robert, I can confirm that the Emperor is not alone. He is accompanied by a young woman, I heard around me that she is a childhood friend of His Majesty. I must say that there is a lot of effervescence at the moment in Cannes!
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Presenter Robert: We have just received information from the imperial palace Emma! Apparently it would be about his fiancée, His Majesty makes an official announcement! Presenter Thierry: It's wonderful and completely unexpected ! The edition of this year is decidedly unique! Presenter Robert: Indeed, that makes pleasure to see our young Emperor close to the French, and accompanied !
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Presenter Thierry: The press release adds that it's Mademoiselle Charlotte de Mortemart, a childhood friend of the Emperor as you said Emma Journalist Emma: Gentlemen, look, Mademoiselle Charlotte is presenting her ring to the cameras of the whole world! Presenter Robert: Congratulations to the young lovebirds!
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Journalist Emma: There is obviously a royal trend this year: Prince Henri of Pierreland is here as an actor! His Imperial Highness is accompanied by Chiara, who is his partner in the opening film Pierre the Great, a biopic on the Emperor. Note that this is the first time that the festival hosts a production of the Simflix platform.
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Presenter Thierry: Princess Maria-Aisha, apparently came to attend the first steps of actor of her brother!
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Presenter Robert: Our neighbors from Iona are also present at the festival, the royal princess came to support the Ionian artists!
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Journalist Emma: I also saw the famous princess Leonor of Uspana, look at the pictures! She presents herself in a very classy black dress.
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⚜ Le Cabinet Noir | Cannes Film Festival, 7 Prairial An 230
Beginning ▬ Previous ▬ Next
Collaboration with @officalroyalsofpierreland, @nexility-sims and @funkyllama. Thank you everyone! <3
⚜ Traduction française
La Douzaine du festival de Cannes commence ! L'émission française Canal commente l'ouverture du festival de la Croisette
Journaliste Emma : Bienvenus en direct sur la chaîne Canal! Comme vous l'avez vu sur nos images, cette année, Sa Majesté en personne a coupé le ruban et inaugurera le festival. Cela n'était pas arrivé depuis presque 100 ans en Francesim !
Présentateur Robert : L'Empereur est accompagné ? Je ne crois pas être au courant Journaliste Emma : Oui Robert, je confirme que l'Empereur n'est pas seul. Il est accompagné d'une jeune femme, j'ai entendu autour de moi qu'il s'agissait d'une amie d'enfance de Sa Majesté. Je dois dire qu'il y a beaucoup d'effervescence actuellement à Cannes !
Présentateur Robert : Nous venons de recevoir des informations du palais impérial Emma ! Apparemment il s'agirait de sa fiancée, Sa Majesté fait une annonce officielle ! Présentateur Thierry : C'est merveilleux et complètement inattendu ! L'édition de cette année est décidément unique ! Présentateur Robert : En effet, cela fait plaisir de voir notre jeune Empereur proche des Français, et accompagné !
Présentateur Thierry : Le communiqué que nous venons de recevoir indique qu'il s'agit de Mademoiselle Charlotte de Mortemart, une amie d'enfance de l'Empereur comme vous le disiez Emma Journaliste Emma : Messieurs regardez, Mademoiselle Charlotte présente sa bague aux caméras du monde entier ! Présentateur Robert : Félicitations aux jeunes tourtereaux !
Journaliste Emma : Il y a manifestement cette année une tendance royale : le prince Henri de Pierreland est là en tant qu'acteur ! Son Altesse Impériale est accompagnée de Chiara, qui est sa partenaire dans le film d'ouverture Pierrelandais, un biopic sur l'Empereur Pierre le Grand. À noter que c'est la première fois que le festival accueille une production de la plateforme Simflix.
Présentateur Thierry : La princesse Maria-Aisha, est semble-t-il venue assister aux premiers pas d'acteur de son frère!
Présentateur Robert : Nos voisins d'Iona sont également présents au festival, la princesse royale est venue apporter son soutien aux artistes Ioniens !
Journaliste Emma : J'ai également aperçu il me semble la célèbre princesse Leonor d'Uspana, regardez les images! Elle se présente dans un robe noire très classe.
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selidren · 10 days
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Printemps 1919 - Champs-les-Sims
4/4
Par ailleurs, je tenais à vous entretenir d'une affaire qui me touche énormément ces derniers temps, et j'espère que je trouverai en vous une oreille attentive. Vous seriez presque la seule dans mon entourage.
Je ne sais si Jules vous en avait parlé, mais quand ma chère Marie est morte, elle venait de mettre au monde la petite Jeanne, et laissait également derrière elle (en plus de son fils), deux autres filles : Emma et Anne. Adelphe était alors encore hospitalisé à Compiègne et il était si bouleversé qu'à son retour, il est revenu habiter à la Butte-aux-Chênes. Ses filles résident chez leur tante Jacqueline, la soeur de Marie. Quand à Alexandre, il s'est aménagé un appartement dans le petit théâtre où il vit presque comme un reclus. Cet arrangement m'est apparu naturel pendant un temps, sans compter que dès qu'Adelphe et son fils sont dans la même pièce, le ton monte très rapidement. Récemment, les nouvelles rancunes d'Alexandre envers son père sont que ce dernier ne visite pas assez leurs soeurs. Lui-même est à cet égard un frère modèle, et ses soeurs sont la prunelle de ses yeux. Je n'y ai d'abord pas cru, car Adelphe est parti régulièrement de la maison pour les voir, et ce n'est pas son genre de mentir. Mais Jacqueline a pu certifier à Madame Eugénie que cela fait à ce jour des mois qu'Adelphe n'est plus assidu, qu'il manque de nombreuses visites chez ses filles.
Selon Madame Eugénie, Adelphe ne supporte pas de poser les yeux sur la petite Jeanne. Non pas qu'il lui reproche la mort de sa mère, mais plutôt que la petite ressemble tellement à Marie qu'il en a pleuré à plusieurs reprises. Notre matriarche accueille cette situation avec un fatalisme qui est apparemment une sorte d'habitude chez elle. Elle trouve tout cela regrettable, mais gare à qui oserais critiquer Adelphe !
Je pense très sincèrement qu'elle n'en a pas forcément conscience, mais qu'Adelphe est son préféré parmi ses petits-enfants, et au vu de son histoire, c'est compréhensible. Je comprends également que tout cela ait été très dur pour mon beau-frère, et que les expériences qu'il a vécues suffisent à changer un homme, mais je ne reconnais pas le père affectueux qu'il était, celui qui s'asseyait avec son fils pour l'aider à faire ses calculs, qui lui ébouriffait les cheveux avec affection, et qui regardait chacun de ses enfants comme si ils étaient les merveilles qui illuminent son existence. Je suis d'autant plus affligée que personne ne lui dit quoi que ce soit, et qu'en plus, il ne s'agirait pas de le remettre sur le droit chemin. A ce titre, même si je n'ai pas son caractère impulsif et colérique, je rejoins le point de vue d'Alexandre. Peu importe à quel point c'est difficile, les filles ont besoin de leur père. La petite Jeanne a à peine deux ans, et elle ne le voit presque jamais ! J'ai donc adopté une certaines distance et un ton assez froid quand je m'adresse à mon beau-frère, afin de lui faire connaître ma désapprobation. Constantin ne l'a bien entendu pas compris (il ne voit même pas en quoi la situation est problématique), mais j'ai enfin réussi à lui faire comprendre qu'il s'agit là de mes rapports avec Adelphe et que cela ne le concerne pas. Quand à Adelphe, il s'est montré blessé par mon comportement, ce qui était le but de la manoeuvre, mais il lui reste assez de dignité pour me le reprocher. Son visage se pare toujours d'un air profondément honteux quand je m'adresse à lui, et j'espère qu'ainsi, j'arriverai à le faire revenir à la raison.
J'ai conscience que cette situation vous parait bien complexe. Figurez vous par exemple que j'ai songé à plusieurs reprises à écrire une lettre à Alexandre pour lui faire savoir que j'étais d'accord avec lui, mais j'ai finalement renoncé, de crainte que Madame Eugénie n'en entende parler. Je ne tiens pas à ce qu'elle me mène la vie dure au nom de ce qu'elle considère comme un tabou. C'est sans doute à ce moment que j'ai définitivement fait le deuil de l'idée que je serai un jour maîtresse en ma propre maison.
Avec l'assurance de toute mon affection,
Albertine Le Bris
Eugénie « Oh comme elle a grandit ! C’est incroyable ! Bonjour Jeanne, reconnais-tu ton arrière-grand-mère ? »
Jacqueline « Cela fait plaisir de vous voir Madame Le Bris. »
Eugénie « De même Jacqueline, vous ne savez pas à quel point je vous suis reconnaissante de vous occuper des petites. Je ne suis plus de première jeunesse et Albertine est dans la période caporal de la maternité. »
Jacqueline « La période cap… ? »
Eugénie « Oui, vous savez. Ce moment où une mère doit régler les conflits entre un groupe d’adolescents geignards et les mettre au pas comme un sergent chef. Comme tu es mignonne Jeanne ! Tu m’appelleras Grand-Mère, ce sera plus simple. »
Eugénie « Quelle adorable petite. Elle ressemble tant à sa Maman... »
Jacqueline « C’est vrai… C’est parfois difficile de la regarder sans voir Marie dans ses yeux. »
Eugénie « Vous savez Jacqueline, si notre petite Jeanne ressemble tant à votre sœur, c’est de famille ! J’ai pleuré tant de fois en voyant le visage de sa mère dans celui d’Adelphe, tant celui-ci ressemble à ma Lazarine. »
Jacqueline « Adelphe oui… Dites-moi Madame Le Bris, quand Adelphe a t-il prévu de venir voir ses filles ? Je sais que ses relations avec Alexandre sont… quelques peu tendues, mais Anne et Emma n’ont pas vu leur Papa depuis longtemps, et elles le réclament. »
Jeanne « Papa ? »
Eugénie « Je ne comprends pas. N’est-il pas venu vous voir la semaine dernière ? »
Jacqueline « Pour être honnête avec vous Madame Le Bris, cela fait presque un mois que je ne l’ai pas vu. »
Eugénie « Un mois ? Mais c’est bien trop longtemps ! Il a du être pris par les affaires du domaine, je ne vois que cela. Adelphe a toujours été un père exemplaire, et je suis bien placée pour le savoir, c’est moi qui l’ai élevé ! »
Jacqueline « Ecoutez. Avant le décès de Marie, j’étais de votre avis. Mais cet événement l’a profondément changé. Lui plus que tous les autres voit Marie en Jeanne, et à chaque visite, c’est comme si il tentait de toutes ses forces de ne pas la regarder. Il n’a pas levé les yeux sur sa fille de deux ans depuis une éternité Madame ! Il vous a toujours écoutée, je vous en prie... »
Eugénie « Je pense que vous me prêtez un pouvoir que je n’ai sans doute pas. Je… je ne savais pas la situation si grave. Mais cette petite n’a déjà pas connu sa mère, elle a besoin de son Papa. Je ferai ce que je peux. »
Jeanne « Papa ? »
Eugénie « Oui, ma petite chérie. Ta Grand-Mère va te ramener ton Papa... »
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De Emma à Cristina
Chère Cristina,
Je suis désolée, je suis désolée, vraiment désolée ! Je me rends compte que le message que je viens de t’envoyer n’a ni queue ni tête, alors après l’avoir lu, jette-le et lis cette lettre. J’étais un peu hystérique quand je l’ai écrit ; je voulais tout te raconter au sujet de Mina qui avait disparue pendant plusieurs jours, mais je ne pouvais pas. Et quand j’ai pu, je me suis complétement déchargée. Encore une fois, désolée.
C’était horrible de ne pas pouvoir te parler de ce qu’il se passait. J’ai toujours détesté la politique, je ne t’apprends rien… mais même si ta situation (et celle de Mark) est inhabituelle, la Cour des Lumières considère certainement que vous faites partie de la suite de Kieran, et on nous avait formellement interdit de révéler à l’une ou l’autre Cour que Mina avait été enlevée dans sa propre chambre à Blackthorn Hall. Et nous avons obéi à la lettre.
Alors, il s’avère que la personne qui avait organisé l’enlèvement était Mère Hawthorn, la nourrice de la Première Héritière, qui a choisi d’épouser un Chasseur d’Ombres. Depuis, elle a eu des relations compliquées avec les Chasseurs d’Ombres, surtout avec les Herondale (qui n’a pas de relations compliquées avec les Herondale, on se le demande). Et là elle exigeait de parler à Kit comme condition pour que nous puissions récupérer Mina.
Personne ne voulait que Kit y aille, même si nous avions tous terriblement peur pour Mina. Mais il était résolu. On ne pouvait pas l’arrêter. Nous avons donc trouvé un arrangement grâce à quelques elfes intermédiaires pour que Kit rencontre Mère Hawthorn. Elle avait demandé à ce que le rendez-vous ait lieu près de l’eau d’un fleuve, alors nous sommes allés à la Promenade de Chiswick. Il y a un minuscule parc là-bas, et un petit kiosque à musique. Tous ensemble (Julian et moi, Tessa, Jem et Kit), nous y sommes allés sans dire un mot et avec des mines sombres. Tessa n’arrêtait pas de caresser Kit dans le dos, et c’était évident qu’elle essayait de ne pas pleurer. Jem avait l’air de vouloir tuer quelqu’un. Kit avait simplement l’air déterminé. Et Jules… je parlerai de Jules après.
Nous sommes restés un peu en arrière pendant que Kit traversait la pelouse pour rejoindre le kiosque. A son approche, Mère Hawthorn est apparue de derrière les arbres, avec Mina dans les bras, et s’est avancée vers lui.
Jules et moi nous sommes crispés, au cas où Jem ou Tessa se serait rué vers le bébé. Nous n’aurions pas pu leur en vouloir, mais nous savions que ce n’était pas possible. Kit devait pouvoir récupérer Mina sans violence. Tout ce que je peux dire, c’est qu’on voit qu’ils ont enduré d’innombrables épreuves tous les deux au cours de leur longue vie. Ils se serraient les mains, immobiles, mais c’était clair qu’ils avaient désespérément envie de courir vers leurs enfants. Ils faisaient preuve d’un incroyable sang-froid, et ça me brisait le cœur.
Kit et Mère Hawthorn se sont rejoints devant le kiosque. Evidemment nous n’entendions pas leur conversation, mais nous avons tout de suite vu Mina tendre les bras vers Kit. Il a tenté de la prendre, mais Mère Hawthorn s’est interposée. Elle n’avait pas du tout l’intention de la rendre et ils ont commencé à se disputer. Je voyais à quel point Kit était énervé même s’il essayait de garder son calme. Il n’arrêtait pas de faire non de la tête, presque à chaque fois que Mère Hawthorn prenait la parole.
Bref, ça a duré quelques minutes, puis Mère Hawthorn s’est mise à rire. Elle a tourné la tête (elle nous voyait, évidemment, et s’en moquait) et a claqué des doigts. Kit est tombé à la renverse ; il a fait une pirouette et s’est relevé. Mais des tiges noires émergeaient du sol, s’attaquaient à lui et s’enroulaient autour de ses jambes. Mina criait si fort que nous l’entendions.
- C’en est assez, a rugi Jem.
Il s’apprêtait à traverser la rue, mais Julian a posé une main sur son épaule.
- Attends, lui a-t-il dit.
Nous l’avons tous regardé, interloqués. Tu sais que j’ai une confiance absolue en Julian, mais pendant une seconde, même moi je me suis demandée s’il était devenu fou.
Et ensuite. Et ensuite il y a eu un énooorme bruit. J’ai d’abord cru que c’était un hélicoptère, ou peut-être plusieurs hélicoptères, mais ensuite j’ai compris que non, le bruit était plus étrange que ça… c’était des sabots qui frappaient le ciel. Ils sont passés au-dessus de nous… c’était Gwyn et Diana ! Enfin, c’était toute la Chasse Sauvage, ils étaient plus d’une vingtaine, certains sur des chevaux, d’autres sur des créatures ailées que je n’avais encore jamais vues. Mais à l’avant galopait Gwyn, et Diana était sur un autre cheval derrière lui, ses cheveux flottant au vent.
Diana est descendue en piqué et s’est emparée de Mina dans les bras de Mère Hawthorn. Gwyn la suivait et a saisi Mère Hawthorn d’un bras (ce gars est assez costaud, on dirait) et l’a jetée sur le dos de son cheval. Ça paraissait plutôt dangereux pour Mère Hawthorn, mais bon, on n’a pas beaucoup de sympathie pour les kidnappeuses.
Diana est descendue en piqué (c’est le truc de la Chasse Sauvage, les descentes en piqué, tu te souviens) sur nous, et a délicatement rendue Mina à Jem et Tessa. Puis Diana nous a fait un clin d’œil et est repartie dans le ciel. Elle, Gwyn et le reste de la Chasse Sauvage ont galopé plus vite que je ne le croyais possible. Je pense qu’ils devaient éloigner Mère Hawthorn de nous, ce qui était logique. En un rien de temps, ils avaient disparu dans les nuages.
Je dois dire que le clin d’œil de Diana était vraiment cool. Je me rends compte que ça me manque un peu de faire des trucs cools. Je crois que j’irai dans le jardin avec Cortana ce soir pour sévèrement décapiter des mauvaises herbes.
Enfin bref. Kit nous rejoignait en courant, Tessa pleurait de soulagement et Jem ne quittait pas des yeux l’endroit où la Chasse Sauvage avait disparue. Mina, évidemment, se portait à merveille. Elle répétait « Cheval ! Cheval ! », c’était hilarant, puis Kit est arrivé et l’a cajolée. Julian et moi nous sommes éloignés pour les laisser se retrouver tous les quatre.
Julian avait une de ces expressions sur le visage et j’ai eu une intuition :
- C’était toi, non ? Tu as contacté la Chasse Sauvage ?
Il a haussé les épaules :
- Mère Hawthorn avait dit de ne contacter ni la Cour des Lumières ni celle des Ténèbres, mais la Chasse Sauvage n’appartient à aucune. Ils n’ont prêté allégeance à personne.
- Mère Hawthorn non plus, ai-je répondu. Donc tu as dit quelque chose comme « Fées sauvages, venez récupérer votre amie sauvage, elle devient trop sauvage » ?
- C’était l’idée.
Il a dit ça d’un ton désinvolte, mais je voyais qu’il était fier de lui. Et oui, d’accord, j’étais fier de lui aussi, ce que je lui ai dit.
Sur le chemin du retour, nous avons demandé à Kit ce que Mère Hawthorn lui voulait. Il a expliqué qu’elle voulait lui dire qu’il était le descendant de la première tu-sais-qui (je sais que Kieran t’a parlé de l’héritage elfique de Kit, mais pas de tout, et peu de gens savent) et qu’elle était venue le chercher pour qu’il aille vivre au Royaume des Fées là où était sa place. Il a essayé de lui faire comprendre qu’il n’avait aucune envie de vivre au Royaume des Fées, que sa vie actuelle lui convenait (mais il a dit ça en regardant Jem et Tessa, et je crois qu’il préférait dire « convenir » plutôt que ce qu’il ressent vraiment, qui est bien plus que ça). Elle lui répétait que c’était son destin et son devoir, son avenir le rattrapera bien assez vite s’il ne s’y pliait pas, bla bla bla, des trucs de fées, tu sais comment elles sont. (Oh, ne le prend pas mal si tu lis aussi, Kieran.)
Mais je crois qu’il ne disait pas toute la vérité, parce que Mère Hawthorn s’est donnée beaucoup de mal simplement pour envoyer un tel message. Enfin, elle aurait pu écrire ça sur une carte postale. Ce n’était rien que Kit ne savait pas déjà pour ainsi dire. Je suis certaine qu’elle en a dit davantage que Kit ne souhaite pas révéler, je le voyais à son regard. J’espère qu’il le dira à Jem et Tessa, quand il sera prêt. Au moins, nous pouvons être sûrs que Gwyn fera en sorte que Mère Hawthorn le laisse tranquille… un souci de moins.
Ce sont toutes les nouvelles que j’ai, et je suis tellement soulagée de pouvoir enfin t’en parler. Je suppose que si Kieran veut en savoir plus, il devrait contacter Gwyn. Je crois t’avoir dit tout ce que je sais.
Prends soin de toi, et nous nous reparlerons bientôt. Embrasse K et M pour moi !
Emma
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/696471730738397184/emma-to-cristina
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oneliferpg · 3 months
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Réservation d'avatars
En attendant le lancement du forum, quelques personnes ont déjà réservé des fc. N'hésitez pas à nous faire un petit message si vous avez envie de vous joindre à l'aventure.
Alex Albon
Ana de arnas
Anne Hataway
Bahar sahin
Billie Eillish
Blake lively
Candice Swanepoel
Charles Leclerc
Charlize Theron
Dove cameron
Elizabeth Olsen
Elsa Hosk
Emma Watson
Finn cole
Florence Pugh
Freya Allan
Froy Gutiérrez
Garrett hedlund
Gavin leatherwood
Harry styles
Imogen Poots
Jake Gyllenhal
Jeremy Allan white
Joana heinen
Joël kinnaman
Keira knightley
Leighton Meester
Lili Reinhart
Logan Lerman
Madison beer
Max verstappen
Michelle Dockery
Oliver Jackson Cohen
Olivia Rodrigo
Patrick mahomes
Pierre Gasly
Robert Lewandovski
Rudy pankow
Ryan Gosling
Taylor swift
Tom Hiddleston
Tom Holland
Travis Kelce
Victoria Pedretti
Yael shelbia
Zendaya
A votre tour !
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e642 · 6 months
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Aujourd'hui ma maman m'a demandé ce que je voulais à noël. Question compliquée depuis que je suis gosse parce que je demande jamais rien. J'estime manquer de rien et être assez gâtée tout au long de l'année pour ne rien demander sans compter que je trouve la tradition en elle même de plus en plus ridicule. Enfin bref on est pas là pour refaire le calendrier. Donc je lui réponds que je veux r. Elle me demande de me creuser la tête que ça lui ferait plaisir de m'offrir quelque chose. Et là, eureka, je sais ce que je veux. Je lui réponds "j'aimerais deux cartouches d'imprimante, j'en ai plus". Elle a soufflé elle m'a dit "mais Emma on s'amuse pas avec des cartouches, ça fait pas plaisir". En vrai si ça me ferait plaisir. Depuis 9h du mat' je sais toujours pas si c'est une réponse de personne profondément déprimée qui n'a plus goût en la vie ou si c'est une réponse ultra stratégique d'adulte pour éviter de mettre 80€ dans des cartouches qui imprimeront des cours que je vais pas lire.
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perduedansmatete · 5 months
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mes vacances se déroulent bien jeudi soir je suis allée dans un resto kurde trop bon avec mes meilleures amies, en sortant j'ai vu une chaise donc je l'ai envoyé à ma copine qui adore les chaises et sur une des photos prise il y avait une de mes amies qui faisait une tête vraiment bizarre, on l'a regardé et on a explosé de rire comme le dernier bouton de ma mini jupe donc on a encore plus rigolé, on a retrouvé le bouton mais je me sentais un peu cul nu, je prends le métro pour rejoindre tia boire un verre et je la tease en lui disant que j'ai quelque chose de trop drôle à lui raconter et qu'elle va se foutre de ma gueule, j'envoie une photo à l'ami platonique en lui disant ahah regarde je suis cul nu puis une main sortie de nulle part vole mon téléphone je mets mon bras dans la porte du métro comme si c'était pas déjà débile et puis qu'en plus c'était pas une automatique avec l'autre porte derrière, je me retourne je suis genre ok que vient-il de se passer je dis aux gens mais en plus il était trop nul mon téléphone c'était un premier prix samsung et trois personnes sont très mimis avec moi dont emma cette star qui me parle me rassure et me propose de m'accompagner où je devais aller, je voulais pas trop mais au final j'ai bien fait d'accepter, on a parlé tout le chemin et même si j'avais l'impression d'être totalement en train de dissocier ça m'a fait du bien et je n'y serais pas arrivée toute seule, quand j'arrive au bar j'ouvre la porte pour voir si tia est bien là, je la referme et fais un câlin à emma en la remerciant pour la millième fois et je re rentre dans le bar où tia me regarde de travers ne comprenant pas pourquoi j'étais repartie du coup je lui dis ahah l'histoire marrante c'est ma jupe et ahah l'histoire pas marrante c'est mon téléphone, elle avait déjà commandé car elle sait ce que j'aime et on a bu car je ne voulais pas tout de suite prévenir des gens sur son tel, ensuite des mecs étaient relous donc on est sorties en balade 8.6 avant de retourner dans le bar, vers une heure du mat j'envoie des messages à quelques personnes dont l'ami platonique qui me dit presque dans l'instant "je t'ai acheté un téléphone" j'ai pas trop compris et on s'est appelés un peu après mais écoute même si ça ne me fera pas récupérer mes milliers de photos et de notes ça fait ça de moins à acheter, ensuite on est allées dormir chez tia et j'ai eu droit à plein de câlins j'étais étrangement assez bien mais c'est parce qu'elle est géniale, il y a aussi eu le moment où j'ai dit "mais toutes les photos de mon cul???" et on a bien rigolé puis je suis allée chez l'ami platonique le lendemain pour qu'on s'engueule car on devait se voir puis j'ai fait que retarder retarder et qu'on était quand même un peu en embrouille depuis le week-end dernier, au début c'était horrible mais après avoir dit les choses ça allait mieux, j'ai beaucoup pleuré car je me sentais comme une merde et que je dissociais quand même toujours un peu de la veille mais je sais qu'objectivement c'est moi qui ai mal agis et puis il m'a beaucoup rassuré je lui ai redit que ça allait vraiment mal en ce moment et une fois rentrée dans mon lit je lui ai dit ce que j'aurais du lui dire il y a quelques semaines, c'était effectivement pas normal et il a vraiment été parfait de bout en bout, puis aujourd'hui je suis allée voir casse-noisette avec ma mère et ma sœur j'ai voulu pleurer pendant les premières notes mais après je veux toujours pleurer en ce moment puis quelques fois je me disais quand même banger d'écouter du tchaïkovski en live et voilà maintenant une semaine sans téléphone, strasbourg sans téléphone, un peu trauma mais ça va, juste je pense tout le temps à tout ce qu'il y avait dedans et qui est maintenant perdu à tout jamais mais j'imagine que je suis juste une très mauvaise personne pour avoir un karma de merde comme ça
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emmanuellececchi · 18 days
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Am I an introvert?
Yesterday I was asked if I was an introvert.
And, to be honest, I never thought I was. I am very friendly, talkative, I laugh and joke a lot. I always find a way to make people around me comfortable. I went to parties but never really like staying too long, having people making a lot of noise around me or gesticulating, had always made me a bit anxious and, most of the time, at the end of the night, you would find me in a corner, calmly doing nothing.
Then, COVID arrived and working from home was a thing. And then... I realized I felt so much better without having all those people around. When we had to go back to work in person I felt, physically, the moment I "put on the mask of joviality".
But, until recently, I never thought I was an introvert. Because... I am always smiling and joking. But yes, people are draining me and after having a day or two among people, I just need to "go back" in my cave and just... stay alone.
Even sometimes with my kids, running around and having fun, I'll just go and sit in a quiet place, alone.
I found this comic this afternoon.
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And now I wonder... Am I an introvert?
People with experience, knowing this subject, I would welcome your thoughts. I am... curious to say the least.
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harriet-de-g · 3 months
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Encore des rêves indociles de justice handie pour la fin du monde
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[initialement publié dans la revue Multitude 94, Justice handie pour des futurs dévalidés, traduit de l’anglais (Canada) par Emma Bigé et Harriet de G. Texte Original et Image d'illustration de Leah Lakshmi Piepzna-Samarasinha]
Comme tous les textes de ce blog avant lui, il est disponible à la commande à prix libre, pour permettre de soutenir cette activité. Pour cela, il suffit de m’envoyer un message privé en précisant sa commande, le prix qu’on veut payer, son mail & selon le mode d’envoi : une adresse. Vous pouvez aussi le retrouver ci-dessous ou dans sa version imprimable ici (en pleine page) ou ici (en format cahier).
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Tu te rappelles comment, en 2019, on a survécu ? Comment tu as appris que tu avais un cancer, et comment tu as cru que tu allais mourir, soit du cancer, soit de la négligence du chirurgien sur la table d’opération ?
Tu te souviens comment, en 2018, c’était l’année où un groupe de personnes handicapées avait construit un réseau de distribution de masques pendant les incendies de forêt en Californie, distribuant près de 80’000 masques en un mois ? Tu te souviens de la première fois où tu as entendu les termes « pic de pollution de l’air à grande échelle », et comment ce n’était pas la dernière ? Tu te souviens de la première fois où tu as vu une section « justice handie » à la bibliothèque municipale, avec les visages d’Audre Lorde et de Leroy Moore côte à côte sur l’étagère créée par Dustin Gibson ? Tu te souviens quand la loi sur les revenus annuels garantis est passée, et quand le revenu minimum a été augmenté et quand les personnes sous protection sociale avons enfin pu garder nos revenus ? Tu te souviens des réparations obtenues après les abus médicaux ? Tu te souviens du jour où le dernier centre d’internement de force pour jeunes autistes a fermé, et où on s’est retrouvées pour des cérémonies de deuil et de célébration ? Tu te souviens du jour où on a commencé à faire des réserves de masques, d’eau et d’essence avant d’emménager dans la ferme, tenue par des crip racisées, où nous vivons maintenant ? Tu te souviens quand nous avons construit notre premier monument aux mort·es pour célébrer celleux que nous avions perdu‧es, Carrie Ann Lucas, Steve, et toustes les autres ?
Au printemps 2019, Alice Wong du Disability Visibility Project [projet de visibilité handie] m’a demandé d’écrire une suite à mon article de 2017, « Cripper l’apocalypse : rêves indociles pour une justice handie » pour son anthologie Disability Visibility. J’ai dit oui. Et puis, j’ai eu du mal à l’écrire. Il est difficile de rêver quand on est terrifié·e, et c’est et c’était des temps terrifiants. La répétition incessante des traumatismes des trois dernières années, des horreurs du trumpisme qui sont souvent pires que ce que l’on pouvait imaginer, et qui ne cessent de s’empiler les unes sur les autres, m’ont mis·e, moi et tant d’autres de mes proches, dans une sorte d’état perpétuel d’immobilité du type « chevreuil pris dans les phares d’une voiture ». Des camps de concentration aux durcissements des conditions d’accès à la nationalité, de l’ascension de Brett Kavanaugh à la Cour supr��me à l’interdiction d’entrée aux ressortisssant·es de pays musulmans, aux feux de forêt dans tous les coins du monde et à la glace qui fond aux deux pôles : on dirait qu’il est plus facile d’apprendre à lire le monde dans un livre que d’essayer de répondre à ses urgences en temps réel.
L’année dernière, au cours de la tournée pour mon livre Care Work: Dreaming Disability Justice [le travail de prendre soin : rêver la justice handie], je me suis souvent retrouvé·e à porter (à l’occasion des conversations publiques et sur les campus) le T-shirt conçu par la militante queer handie Latinx Annie Elainey Segarra où il est écrit que LE FUTUR EST ACCESSIBLE. Je fais ce truc régulièrement pendant mes interventions, où je demande au public de fermer les yeux un instant, de plonger au dedans, et d’imaginer le futur. En tant que personnes actives dans le mouvement pour la justice handie, nous savons que l’accès n’est que le premier pas sur la voie d’un futur handi libéré : c’est la rampe qui nous permet d’accéder à la porte où le futur pourra être façonné, mais ce n’est pas le futur comme tel. Mais quand je demande : « okay, à quoi êtes-vous arrivé·es ? », on entend le son des grillons. Tout le monde reste bloqué. Au mieux, iels arrivent à imaginer un futur où iels ne mourront pas dans des camps de concentration.
Mais en tant que personnes handies, nous savons que l’un des plus beaux dons que nous recevons, ce sont nos rêves Fols, malades, handis et Sourds, ces rêves que nous rêvons au-delà de ce que nous sommes autorisé·es à rêver. Et non, je ne parle pas de la « pornographie inspirationnelle », cet imaginaire validiste des rêves handis qui voudrait que « nous ne laissions pas le handicap nous arrêter », qui s’imagine que nous voulons marcher, voir ou être « normales » à tout prix. Être une super-estropiée ou une inspiration, mais jamais un être humain.
Je parle des petites, énormes façons quotidiennes dont nous rêvons de révolutions crips, de la façon que j’ai de me regarder dans le miroir, cheveux en désordre et mon vieux jogging et mes douleurs le cinquième jour d’une poussée majeure, et de dire : vous savez quoi, je ne vais pas me détester aujourd’hui. Et nos rêves de révolutions crips sont aussi dans nos manières de créer des refuges pour handicapées, des réseaux de parrainage pour handicapées, des façons d’aimer, de se battre et de s’organiser pour les handicapées que même les valides les plus talentueux·ses ne pourraient imaginer en un million d’années.
Et malgré toutes les manières dont nous sommes en enfer, nous sommes toujours en train de rêver. Alors que je vais à trois réunions du réseau de soutien par semaine pour des amies confrontées au cancer, à une chirurgie rénale et à des besoins continus en matière de handicap psy. Au moment où je prends, enfin, une profonde inspiration et demande l’aide dont j’ai le plus besoin à mes amies, et que je suis capable de le faire grâce au travail collectif effectué pour rendre l’acceptation de ce soutien sûr et possible. Alors que je commence à devenir l’artiste handicapéE d’âge moyen que j’avais peur de devenir, alors que j’arrête de prendre autant l’avion et que j’apprends à écrire et à parler et à partager mon travail sans voyager dans le Nebraska ou le Maine, dans une communauté d’autres écrivain‧es et artistes handicapé‧es qui ont trouvé une manière crip de produire et de vivre d’excellentes vies d’artistes handicapé·es.
Nous rêvons de brillantes réponses handies à la violence du changement climatique. Mask Oakland distribue 80 000 masques gratuits lors de l’urgence aérienne à grande échelle des incendies de forêt de l’automne 2018 en Californie. #PowerToBreathe, un réseau de douze organisations de justice pour les personnes handicapées, s’unit lors de l’incendie de Kincade de 2019 pour créer un réseau de « centres de survie » accessibles avec des générateurs et des purificateurs d’air pour et par les personnes handicapées qui s’organisent pour survivre aux coupures de courant potentiellement mortelles de de la compagnie électrique PG&E. Nous créons un espace culturel public de justice pour les personnes handicapées racisées, alors que Dustin Gibson, activiste noir basé à Pittsburgh, construit une collection dédiée à la justice handie dans une bibliothèque de quartier.
Quand UnitedHealthcare assassine la militante et avocate handiqueer latinx fèm grosse Carrie Ann Lucas en refusant de lui rembourser un antibiotique à 2000$, nos peurs, nos deuils et nos rages conduisent le Health Justice Commons à établir la toute première ligne d’assistance téléphonique contre les abus médicaux. Les travailleureuses du sexe handicapé·es, les migrant·es handicapé·es, les prisonnier·s handicapé‧es, les personnes handicapées qui sont en invalidité ou utilisent Medicaid se sont auto-organisé·es pour survivre face à Trump – et sont la raison pour laquelle Medicaid et l’ACA ont tenu bon tandis la règle de la « charge publique » de Trump n’a pas été adoptée1.
De nouveaux collectifs de justice handie se multiplient partout, du Disability Justice Network of Ontario à Detroit Disability Power et à Fat Rose. Mon adelphe, læ militant·e queer coréen·ne Stacey Milbern, a acheté et rendu accessible sa maison à East Oakland – le Disability Justice Culture Club – avec les 30’000$ qu’elle reçoit, tous les mois, en petits montant de vingt dollars envoyés des quatre coins de la planète par la communauté handie. Et deux cent personnes handies, grosses et vieilles brandissent des pancartes qui disent irremplaçable et #PersonneN’estJetable aux manifestations de Crips and Fatties Close the Camps [Les estropié·es et les gros·ses ferment les camps] en face des bureaux de la police aux frontière de San Francisco – un aperçu d’un mois de manifestations quotidiennes en août 2019 contre les camps de concentration formés par les services d’immigration aux ordres de Trump, manifestations menées par des personnes grosses et handicapées qui créent des liens entre d’un côté, nos expériences de l’enfermement dans les institutions psy, les maisons de retraites et les hospices, et de l’autre celles des immigrant·es (y compris les immigrant·es handicapé·es) qui sont enfermé·es.
J’écris tout cela pour me rappeler et pour nous rappeler. Même et surtout quand nous sommes terrifiées au point d’être immobilisées, nous continuons à rêver collectivement des futurs de justice handie et à les rendre possibles.
Se souvenir du passé pour rêver le futur : nous nous sommes toujours trouvé·es les un·es les autres
« Tu connais, toi, ce genre de personne handicapée qui veut juste être là pour les autres personnes handicapées, qui ne demande aucune reconnaissance, qui veut juste faire ce qu’il faut ? », me dit mon ami Lenny au téléphone. Bien sûr, je connais. Je ne lui dis pas, mais il a justement toujours été ce genre de personne pour moi.
À l’époque à Toronto, nous étions les deux seules maisons avec des rampes d’accès faites-mains du quartier. Avec le triomphe de la gentrification dans les quartiers ouest de Toronto, nous vivions au milieu de gens pauvres et de maisons aux porches à moitié déglingués. Des années avant le mouvement pour la justice handie qu’on connaît aujourd’hui, sa maison était un lieu où les gens pauvres, les personnes multiraciales, queer et handicapées, pouvaient venir traîner, se soutenir, faire de plans et rire ensemble. Pendant des années, il tenait des « dîners du vendredi soir » où n’importe qui pouvait venir manger. Il me disait toujours à quel point il était important pour lui de centrer le travail sur les estropié·es les moins populaires : celleux qui tiraient la gueule, qui étaient en colère, les « difficiles », les tellement cinglé·es que même les autres Fols s’éloignaient en disant que c’était « vraiment trop ». Parce que le validisme nous tue en nous isolant les unes des autres, il voulait que les gens qui ont le moins de communauté puissent se sentir quelque part à la maison.
Quelques semaines avant cet appel, je donnais un atelier sur les « réseaux de soin (care webs) » dans un centre communautaire local tenu par des personnes queer et trans racisées : comment créer des réseaux d’entraide en tant que personnes handicapées, comment bien recevoir et comment bien offrir du soin. La première moitié de l’atelier s’était bien passée ; j’avais beaucoup parlé du travail de soin non-payé que de nombreuses personnes réalisent, de la difficulté qu’il y a à demander du soin quand on est une personne racisée malade et handicapée en raison de toutes les fois où l’on est forcé de faire ce travail gratuitement, et où l’on est puni·es pour en avoir besoin. Toutes ces manières qui ne cessent de nous rappeler que les bonnes filles, et mêmes les enfants queer, sont celles qui restent pour aider. Toutes ces peurs d’être un fardeau.
Mais les choses se sont corsées quand j’ai commencé à demander : « Ok, maintenant, pensez à un besoin que vous avez, et prenez un temps pour réfléchir à ce qu’il faudrait pour que ce besoin soit bien satisfait ! » Les gens ont répété plusieurs fois : « Pardon, est-ce que tu pourrais réexpliquer la question ? » La température dans la salle est descendue de dix degrés. En bonne facilitatrice, j’ai dit : « Hé, je commence à remarquer une tension, est-ce que quelqu’un veut en parler ? » Et c’était bien le cas. Iels m’en voulaient parce qu’iels avaient l’impression que je leur racontais des contes de fée à propos d’une chose qui ne leur arriverait jamais : recevoir de l’attention. Certain·es d’entre elleux dirent qu’iels n’y croyaient pas : les personnes ne recevraient jamais l’attention appropriée. Quand je leur ai demandé de penser à une chose dont iels avaient besoin et sous quelles conditions ce besoin pourrait recevoir le soin adéquat, une personne a répondu, dégoûtée, « Je comprends pas pourquoi je devrais m’embêter à lister ce dont j’ai besoin – y a pas moyen que je reçoive quoi que ce soit sans qu’on abuse de moi. »
Face à ce cercle de gens tristes, traumatisés et en colère, j’ai ressenti beaucoup de choses. Je me sentais salement triste. Je me sentais stupide. Du genre, comment avais-je pu ne pas me rappeler, en préparant l’atelier, que tant de personnes handicapées et malades n’avaient jamais reçue de soin sans être traitées comme de la merde ? Et une partie de moi aussi était incrédule, frustrée et énervée. À l’intérieur, je me disais : Allez, personne ne t’a jamais donné de cigarette quand tu faisais la queue au bureau des bons alimentaires, personne ne t’a jamais apporté de plats à emporter quand tu étais malade ? Si moi j’ai déjà donné à plus pauvre que moi, vous aussi, non, arrêtez l’embrouille !
Mais je comprends. Au cours des quinze dernières années, depuis que l’expression « justice handie » [disability justice] a été inventée par un petit groupe de personnes handicapées intersectionnelles et radicales, nous avons fait tellement de choses : nous nous sommes retrouvé‧es et nous avons changé le monde. Nous avons fait en sorte qu’il y ait un mouvement des personnes handicapées qui ne soit ni blanc, ni masculin, ni cis. Un mouvement handi où l’on a enfin pu commencer à parler non seulement des meurtres policiers de personnes handicapées noires et racisées, mais aussi des olympiades de la désirabilité validiste qui s’imposent à la communauté queer trans racisée. Nous avons créé des communautés handies et des manières profondes de prospérer. Alors évidemment, je peux l’imaginer ! J’ai eu tellement d’exemples de réseaux de soins handis, imparfaits et beaux. J’ai une décennie de discussions archivées et animées de Sick and Disabled Queers (SDQ) sur mon ordinateur, des souvenirs des moments où nous avons collecté des fonds pour offrir à mon ami Dorian une camionnette accessible en fauteuil roulant que nous voulions également être un accès communautaire à du transport à la demande ou quand les gens envoient des pilules à de parfaits inconnus qui en manquaient. Le tout passant sous le radar valide, le tout sans financement extérieur, intégralement payé par nous. Et bien plus que les collectes de fonds et les collectifs de soins : la façon dont nous avons passé du temps ensemble sans essayer de nous « réparer » ; et comment nous sommes allé‧es rendre visite à des amis dans des maisons de retraite, et comment nous avons joué à des jeux de société, créant des amitiés et des socialisations communautaires où le handicap était au centre. On s’est mutuellement sauvé la vie. Et pourtant, si vous n’étiez pas là au bon moment en 2013 sur SDQ, ce monde-là vous est peut-être invisible, parce que vous n’avez pas pu nous retrouver.
En tant que personnes handicapées, nous sommes à la fois hyper visibles et invisibles. Simultanément dévisagé·es et invisibilisé‧es, notre travail et nos vies sont effacées. Je pense qu’une partie de notre plus grand pouvoir réside dans ce qu’un ami appelle « l’obscurité révolutionnaire ». Nous nous organisons d’une manière inconnue des personnes valides, pour passer sous leur radar. On ne rejoint pas le mouvement pour la justice handie en payant une cotisation à une organisation nationale de justice handie. La justice handie existe partout où deux personnes handicapées se rencontrent à une table de cuisine, sur des bouillottes dans leur lit, discutant de nos amours. N’importe qui peut faire partie de la justice handie s’iel s’organise à partir de ses propres cuillères, de son propre corps et de son esprit, et de sa propre perception des besoins de sa communauté.
Les fondations commencent à comprendre que la « justice handie » est le nouveau truc sexy à financer. Même si l’argent pourrait bien nous être utile, on sait ce que ça fait habituellement aux mouvements. Nous savons que le complexe industriel de la charité a une longue et riche histoire histoire d’investir dans des mouvements puis de les déstabiliser et de les déradicaliser. Dressant les groupes les uns contre les autres, donnant souvent de l’argent aux plus blancs et à celleux qui ont la peau la moins foncée, à ceux qui ont le plus de diplômes et payent leurs impôts. L’argent est tellement compliqué, et pas compliqué du tout, mais tentant. Nous nous creusons la tête en essayant de comprendre comment et quel type prendre. Je ne pense pas qu’il y ait une seule bonne réponse, ni que l’argent soit même le plus risqué pour nous – mais la tension que nous pourrions ressentir à mesure que le Justice handie grandit et que les gens qui ne sont pas nous pensent qu’il est important de s’éloigner d’un mouvement bancal entièrement horizontal d’anonymes où n’importe qui peut avoir une idée, n’importe qui peut diriger, ce que nous avons été, vers un endroit où seuls les estropié·es avec les diplômes et les mots qui ont un sens pour celleux pouvoir sont adoubées comme des stars.
Je crois fermement, comme j’y croyais dans mes années de jeunesse à étudier les techniques de guérilla radicale, que notre pouvoir est plus fort lorsque nous employons une diversité de tactiques selon nos propres conditions – des tactiques qui nous renforcent, qui frappent là où l’ennemi est faible ou faillible. Nous faisons de notre mieux lorsque nous nous battons pour gagner selon nos propres conditions de personnes handies. Pas de compromis. Créez quelque chose de handi et de merveilleux.
Quand j’ai peur de tout perdre, je me rappelle qu’avant même de disposer d’un nom pour nous dire, nous arrivions déjà à nous trouver les un·es les autres. Dans la maison de Lenny, sur les porches de nos maisons avec leurs rampes d’accès bricolées. Et dans les maisons de retraite, dans les prisons, dans les hôpitaux psy, et oui, dans les camps. Je sais que aussi terribles que puissent être les circonstances, nous continuerons à nous trouver les un·es les autres. Nous l’avons toujours fait. Nous nous retrouverons, que nous soyons exalté·es comme le dernier parfum à la mode ou ciblé·es pour être éliminé·es, ou les deux.
Propagations indociles
Je parle depuis le début de l’indocilité des rêves handis, alors voici quelques rêves handis pour les temps qui viennent :
À mesure que grandissent nos réseaux, les personnes qui les composent, les collectifs et les groupes culturels dans lesquels ils s’organisent, pouvons-nous imaginer des formes de communication entre nous ? Pouvons-nous développer des principes pour nos actions et nos solidarités là où le complexe industriel caritatif et les systèmes de pouvoir essayent de nous mettre en compétition ? Pouvons-nous nous préparer à affronter les luttes de pouvoir et les dégâts qui, inévitablement, en résultent ?
Les personnes handies radicales – en particulier les personnes handies noires, autochtones, racisées, queer et trans – vont continuer à écrire, à créer, à faire de l’art. Quelles structures voulons-nous créer pour construire les unes avec les autres ?
Les réseaux sociaux nous ont donné un outil important pour nous connecter les unes aux autres et en finir avec l’isolation des dernières décennies, mais Facebook, Instagram et la plupart des réseaux sociaux étouffent et censurent secrètement nos paroles au point d’empêcher un certain nombre d’entre nous de publier leurs idées, ou de voir leurs idées relayées. Et si nous créions nos propres réseaux sociaux de communication ?
La vieille garde des luttes pour les droits handis est en colère contre les militant·es pour la justice handie parce que nous avons réussi à convaincre davantage de genxtes à se dire handicapées, parce que nous ne sommes pas racistes et parce que nous ne concentrons pas seulement sur le travail de réforme. Nous nous dédions à la construction de maisons, à la construction d’un million de petits groupes plus bizarres les uns que les autres et d’actions et de projets et de hashtag sur Instagram et de médias et d’histoires et de partages de rampe d’accès et de boîtes à outil prêtes à l’emploi pour des bibliothèques et de projets d’habitats partagés et de pratiques de sexe collectives. Alors que se passerait-il si nous prenions la direction de Centres pour la vie en autonomie ou de programmes en Études Handies ? Et si nous faisions quelque chose de complètement nouveau ? Et si nous créions des Centres pour la vie en interdépendance plutôt qu’en autonomie ?
D’ici vingt-cinq ans, les personnes noires, indigènes et racisées constitueront la majorité des personnes vivant aux États-Unis, et l’une des grandes victoires du mouvement pour la justice handie est d’avoir fait en sorte que moins en moins de jeunes personnes racisées ont peur du handicap – de plus en plus d’entre elleux s’en revendiquent, ou l’intègrent à leurs activismes. Que faire de ce potentiel ?
Poussées à quitter les villes côtières par les forces croisées de l’hypergentrification et de la montée des eaux, quelles nouvelles maisons et communautés handies pourrons-nous construire dans ces banlieues et ces terrains vagues de l’exode ? Quels foyers crip construirons-nous sur les îles que deviendront la Floride dans les zones industrielles désaffectées, dans les réserves autochtones ? Que se passerait-il si nous crippions le Green New Deal ? Que se passerait-il si les infrastructures vertes qu’on nous promet adoptait, dès leur point de départ, les principes de justice handie ?
Nous luttons pour maintenir la sécurité sociale tout en sachant que les structures de soin payant telles qu’elles existent ne payent pas suffisamment les soignant·es, et restent trop souvent difficiles d’accès ; nous faisons éclore des structures de soin collectif mais nous savons que pour nombre d’entre nous, elles ne sont pas accessibles, notamment parce que nous aimerions que ce ne soit pas nos ami·e·s qui nous torchent les fesses, ou parce que nous n’avons pas le capital social/amical qui le permettrait, ou parce que nous savons que prendre soin continuellement épuise. Et nous nous demandons : quels sont nos rêves de réseaux d’entraide collective, d’une société où le soin gratuit, juste, accessible, est un droit humain pour toustes ? Et si nous pouvions créer un système d’entraide et de soin à l’échelle de la société fondé sur les principes de justice handie ? Je pense à quelque chose comme la société des Dépossédés de Ursula K. Le Guin où une lune anarcho-syndicaliste est dotée de logements, de travail et d’entrepôts remplis des biens nécessaires pour toustes. Et si tout le monde avait accès à ce genre de soin ? Et si le droit au soin et à l’accès se trouvait inscrit dans toutes les constitutions ? Et si des Réformes du Soin étaient implantées biorégionalement, en lien avec les autochtones qui vivent dans chaque ville, chaque localité ?
Dans son appel à financer sa maison, Stacey Milbern avait écrit « les rêves de justice handie m’ont portée jusqu’ici, et je continuerai à m’appuyer sur eux. » Il n’est pas exclu que d’ici cinq ou cinquante ans, nous soyons toustes mortes, étouffées par les airs viciés des incendies provoqués par le changement climatique. Mais je sais que nous avons déjà persévéré et survécu face à l’adversité. Et je sais cela aussi :
Nous avons ce que nous avons toujours eu, et davantage encore.
Nous savons vivre nos deuils, prier
persister
trouver la résistance dans les plus petits espaces
nous retrouver les unes autres et créer des foyers
nous allonger au milieu de la rue et, animées par le deuil et par la rage, bloquer la circulation
déployer des trésors d’imagination crip
faire des trucs que tout le monde pense impossibles
inventer des gestes indociles et inattendus, qui passent sous les radars et nous permettent de continuer.
1 NdT : L’Affordable Care Act ou « Loi sur la Protection des Patients et les Soins Abordables », surnommée Obamacare, est une législation de 2010 qui, aux États-Unis, édicte l’interdiction pour les assurances de refuser d’exercer des discriminations du fait de maladies ou handicaps. La règle de la « charge publique » permet, sous l’administration Trump, à un État des États-Unis, de refuser un visa à une personne du fait de son handicap/sa maladie faisant d’elle une « charge » pour la collectivité.
Leah Lakshmi Piepzna-Samarasinha
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ditesdonc · 2 months
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Emma, son Django, son vélo… et que ça roule!
Texte d’Emma Montillet
Emma est une voyageuse invétérée, il faut que ça bouge, à droite, à gauche, en haut, en bas, en diagonale aussi surtout, mais pas sans son vélo ni, surtout, son adorable Django. Lors de ses aventures, elle prend le temps d’écrire un petit journal, en ligne. En voici un extrait!
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Llanes, Espagne, 23 Mars 2022, 17°C
Etape 1: 62 km et des patates, 1086 m de dénivelé.
Je suis partagée entre vous faire transpirer ou mettre les formes.
Plantons le décor. Un voyage à vélo peut avoir des moments fabuleux et d'autres complètement galère ! C'est pas vraiment des vacances, mais plutôt un dépassement de soi et un challenge.
Oui, j’aurais pu passer des vacances pépère tranquillou mais j'ai choisi d'aller à la rencontre de moi- même. Désolée pour cette philosophie “femme actuelle” mais je suis complètement KO! A l’heure où je vous écris, je m'apaise un peu. Une demi-heure plus tôt, je voyais mes affaires se faire emporter par l’océan, le chien en train d’essayer de nager et moi pousser le vélo en pleurant.
Petit aperçu de la journée : je l’ai passée avec l'impression d'être un saucisson oublié dans une voiture en plein mois de juillet ! Trempée !!!!!! C'est hyper vallonné… Ma difficulté vient de mon patapouf Django qui boîte et a de grandes difficultés à marcher. Ça me fait de la peine pour lui. Demain je vais chercher un véto. Et me reposer un peu car j'ai tellement transpiré que… j’ai un fessier de babouin!!!! Demain, c’est danseuse je crois bien!!! J’essaye de tourner avec humour ce qui s'est passé ce soir, prendre du recul, mais je vous avoue que j'en ai plus que bavé. Ben oui… je suis tombée car je n’arrivais pas à soutenir le poids du vélo, plus la remorque, plus le chien. J'étais en train de me dire “ c'est une belle plage pour mourir mais ça fait chier, j'ai pas rangé ma maison avant de partir!”
Et là.... miracle… je croise deux randonneurs! Mes sauveurs!!!!! Tous les trois, on a poussé le vélo pendant plus de 30 minutes. Grâce à eux, j'ai pu rejoindre le haut de la colline. J'étais tellement reconnaissante, j’en avais les larmes aux yeux.
Je suis dans ma tente, complètement tordue, car le sol n'est pas droit; mais avec mon cerveau tordu ça va compenser… Comme un oiseau qui apprend à voler. Là, j'aurais eu une riche expérience! Parfait pour du “REX”!!!! Traduction: du Retour d’expérience. Comme quoi ce qu'on apprend au boulot peut nous servir dans la vie perso ! Demain je tirerai les enseignements de ma journée, pourquoi je vais grandir grâce à ça etc… Et je vous parlerai des magnifiques paysages que j'ai découverts. Mais là... place à la méditation, à la guitare… Un câlin au chien et dodo.
PS: dans quelque temps ça deviendra mon anecdote préférée. Je vais m'en sortir et faire appel à mon moral d'acier. Même si j'ai pleuré, je sais que je vais rebondir !
PS2 : tout va déjà mieux, je passe la soirée avec mes anges!!!!!! Je vous raconte demain. Je suis trop chanceuse!!!
Ribadesella 23 Mars 2022 18°C
Étape 2 : 35.6km 455 m dénivelé et… mes anges gardiens!
J'ai fait toutes les erreurs de primo-intervenants. Pourtant, c'est loin d'être mon premier voyage à vélo. Bref. Alors, en “REX”: - nourriture: prendre plus à bouffer. Je ne sais pas ce qu'il m’arrive mais je mange comme
4!!!!! Du coup hier j'ai tout englouti en mode boulimique. Résultat, comme les bars où je suis passée étaient fermés j'ai failli manger las croquetas del perro…
Oulalala pinaise (façon Simpsons), j'ai encore plein de choses à raconter sur hier. Déjà il faut que je m'engueule. Si j’avais été patron, je me serais virée !
- préparation : je crois que quand une personne me recommande en espagnol un endroit pour dormir, je n’écouterai plus car je ne comprends rien aux consignes!!!! Hier c'était juste impossible comme endroit!
-hydratation: quand c'est trop pentu, tu ne peux pas boire en roulant car tu vas tellement doucement que tu tombes. Et si tu t’arrêtes et ben, tu ne repars plus! Dilemme cornélien !!!! Pousser ou se déshydrater????
Ni l'un ni l’autre, banane! Si tu prépares ton parcours un peu plus, tu peux anticiper. En tous cas, là, je ne pouvais pas boire. C'est comme si vous essayiez de prendre un verre en faisant du trampoline....
- minute d'arrêt ! Quand tu vois un obstacle qui te semble quasi insurmontable ben… peut-être qu'il l'est vraiment ! Arrête-toi, boudu. Réfléchis deux minutes et fais demi-tour si besoin!!!! Ne fais pas ta tête brûlée : ça passe large !
Revenons à la soirée. Hier j'ai vraiment eu le "cul bordé de nouilles"!!!! (C'est au sens figuré car au sens propre, c'est plutôt des ampoules… pas de dessin.) Mes anges gardiens sont revenus pour m’amener des bonnes pâtes chaudes et une bière. J'ai hésité, j’avais peur de faire un coma éthylique vu mon état ! Or la soirée a été incroyable !!!! Tellement inattendue. José et Christina, les petits anges, donc, ont joué de la guitare et chanté. J'ai eu tellement de chance de les rencontrer… J’en ai eu les larmes aux yeux. Il faut croire que j’avais une belle étoile.
Ce matin je me suis réveillée en haut des plages, c'était trop beau. Puis véto pour Django. Et, vous savez quoi: José est mécanicien vélo !!! Si si, je vous jure!!! Incroyable non? Il m’a tout réparé le vélo !
Là, je surplombe la mer. Je vais me laisser bercer par le chant des vagues. "Oulalala tu fais ta poète pouet pouet pouet;-)"
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homomenhommes · 1 hour
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 183
Emma, soirée et +
Nous arrivons dans une grande propriété des alentours. C'est une grande soirée, beaucoup de monde. Je reconnais quelques notables de la région et quelques hommes politique de premier plan. Nous sommes accueilli par la maitresse de maison, civilités avant de nous fondre dans la foule (une bonne centaine de personnes). Avec Emma à mon bras, je me fais remarquer. Au dernier moment elle m'a présenté à nos hôtes comme son fils.
Nous trouvons des connaissances et je laisse Emma pour aller nous chercher à boire au buffet. Derrières les tables, de beaux jeunes serveurs en vestes blanches et pantalons noir ajustés. Il y en bien un ou deux dont je ferais mon quatre heure !
Je suis rejoint par le seul autre jeune de l'assistance. Il commande aussi deux coupes de champagne. Je le dévisage de la tête aux pieds. Probablement plus jeune que moi, même taille en plus fin, blond cheveux mi long, lèvres pulpeuse de salope. Il se présente, c'est le fils de la famille. Il me demande avec qui je suis venu. Je suis le rôle que m'a donné Emma et dit que je suis le fils de madame X (notre hôtesse). Il me demande alors si dans quelques instants cela ne m'intéresserait pas de quitter cette bande de vieux. Vu sa gueule pas de problème pour moi.
Il m'accompagne jusqu'au groupe où Emma tient le centre de l'attention et se présente à ma mère tout en l'informant que nous allions nous retirer de notre coté. Emma me questionne du regard. Je hausse les épaules pour lui dire que je ne sais pas où cela va me mener. Elle m'autorise à le suivre sachant qu'il est le fils de la maison. C'est quand il se présente à ma " mère " que j'apprends son prénom, Pierre-Henri (y'a plus que les bourge pour oser les prénoms double !).
Nous quittons la réception. Il m'emmène au 2ème 'étage (il y en a trois en tout). Je le suis. Dès le pallier, il retire sa cravate et déboutonne sa chemise dévoilant un torse imberbe et plus musclé que ne le laissait supposer son costume. Il se tourne vers moi pour me dire d'en faire autant. Je dénoue ma cravate et fait sauter trois boutons. Il siffle alors en fixant mes pecs fraichement épilés suivi d'un " t'es bo-gosse toi aussi ". Il me dit de l'appeler PH comme ses potes. Je lui dis alors de m'appeler Sash. Je le suis jusque dans la chambre. Enfin plutôt l'appart qu'il occupe. Derrière une des doubles porte de l'étage, je débarque dans un espace de près de 150m² éclairé par une bonne demi douzaine de fenêtres donnant sur le parc. Dans cet espace, il a disposé une mini salle de muscu, un salon avec projecteur vidéo, une partie chambre avec un lit géant et derrière la tête de lit, j'aperçois une salle de bain avec jacusi. Encore un p'tit jeune malheureux !
Il jette sa veste par terre et m'enlève la mienne pour la poser sur un cintre. En même temps il pose sa main sur ma taille dans un mouvement assez caressant. Il me fait bander et mon pantalon marque la nouvelle forme que prend mon anatomie. Il le voit bien. Il s'éloigne de moi et retire ses vêtements de façon très naturelle, quitte son slip ES avant d'enfiler un short de marque assez petit. Y'a plus moche !
Il me dit que les grandes soirées de ses parents ça le gave grave. Nous discutons de choses et d'autres. Il a 18ans et va rentrer en fac de droit après un bac réussi avec mention bien. Je lui demande quel sport il pratique, tout en ajoutant que ça lui a sculpté un beau corps. Il tourne sur lui-même et me dit qu'il a fait, jusqu'à l'année dernière, de la danse classique. Et de ponctuer sa phrase d'un grand écart debout, impressionnant !
Je lui demande pourquoi il a arrêté vu qu'il semblait doué. Il me répond que sa relation avec son prof de danse avait été révélée et que ce dernier avait été renvoyé (vu que cela faisait quelques années que cela avait commencé). Je lui demande si elle ... il me coupe pour me dire " il ". Ok ça a le mérite d'être clair ! Il me dit que depuis il est plutôt passé à la natation et à la musculation, la danse n'étant pas une vocation pour lui. Je lui dis que le résultat est superbe et que cela l'a surement plus musclé.
Il me tend un autre short et me dit de le passer car il me dit avoir deviné que moi aussi je pousse de la fonte. Je n'ai pas de raison d'être plus pudique que lui et j'ôte mes vêtements. Quand je suis en slip, il s'approche de moi et sa main posée sur mon paquet admire mon slip. Je lui explique le truc, il trouve cela ingénieux ne le connaissant pas. Je le quitte et le lui donne qu'il voit l'intérieur, puis enfile le short qu'il m'a tendu. Je suis un peu plus épais que lui question fesses et je tends le tissus de façon plus qu'indécente. Il passe ses mains sur mes masses emprisonnées et je bande encore plus. Il pose sa main sur mon cou et m'attire vers lui. Nos lèvres se frôlent, se touchent, s'écrasent. Nos bouches s'ouvrent et nos langues font connaissance. Je suis aussitôt envahi par un organe plus long que la normale. Il arrive presque a toucher ma luette ! L'échange de salive fait son effet et nous chauffons grave ! Je plaque ma main sur son paquet. Sous le tissu synthétique, roule une belle bite dure. Le moulage est parfait et je sens qu'il est circoncis et que son gland à l'air conséquent. Il m'attire sur son lit. Nous chutons, moi dessous. Il se relève et tire mon short pour me le retirer (je ne l'aurais pas eu longtemps sur le cul !). Il reste debout à me regarder. Je lève les bras et passe mes mains sous ma tête. Mes pecs s'aplatissent mais le V de mon dos s'accentue. Il admire l'animal ! Son regard descend, il s'étonne du rasage de ma pilosité (enfin ce que je laisse, une mince bande courte entre mon sexe et mon nombril) cachée sous mon sexe bandé/collé à mes abdos, puis glisse sur mes cuisses. Couché, je lui dis d'ôter son short lui aussi. Il s'exécute. Je peux enfin l'admirer. Il tourne sur lui-même avec beaucoup de grâce. Il a un corps superbement bien développé (même si c'est en moins épais que moi). Je le félicite. Il me sourit, on dirait que la pièce s'éclaire (ok, ça fait cliché mais c'est ce que j'ai ressenti alors !).
Il s'approche doucement, il se place au dessus de moi à 4 pattes. Sa tête baisse et nous recommençons à mélanger nos salives. Au fait, il est bien foutu aussi coté sexe. Je dirais dans les 18/19cm par un bon 6 de diamètre bien droit et bien rose avec un gland rouge vif.
Il se pose sur moi de tout son long. Nous somme presque de la même taille et nos sexes se collent l'un contre l'autre. Il glisse au creux de mon bras. Nous regardons le plafond. Je le laisse gérer, après tout je suis un invité (lol). Il se met sur son coude et me regarde dans les yeux. Il me demande si Emma est vraiment ma mère, il l'a trouve un peu jeune. Je lui dis qu'elle m'a adopté. Il me demande crument " tu la baises !? ". Je lui demande ce qui peut bien lui faire penser cela. Il me dit que le regard qu'elle a eu sur moi alors que je partais avec lui, l lui a fait comprendre. C'était le même regard que posait sur lui son prof de danse.
Je me relève sur mon coude pour que nous soyons l'un en face de l'autre et lui dis qu'il a bien deviné. Je lui fais l'amour aussi. Puis je me penche et c'est moi qui l'embrasse. Je le repousse et c'est moi qui le domine maintenant. Nos lèvres collées, nos langues emmêlées, je glisse ma mains sur les cotes, sa taille et atteint sa bite. Elle est toujours bien raide et très dure. Ma main glisse sous ses couilles rasées et mes doigts se posent sur sa rosette. Je presse, deux doigts rentrent facilement. Il écarte les jambe pour faciliter ma pénétration. Sa langue redouble d'agitation. J'ai envie de savoir ce qu'une telle longueur d'organe pourrait faire sur ma bite. Je me place en 69 pour lui donner ma queue à téter. C'est très bon ! Ça ne m'étonne pas que son prof en ait usé. Sa langue s'enroule autour de ma queue et elle est très efficace sur mon gland. En attendant je suis à lui mettre trois doigts dans le cul. Il tend le bras vers la tête de lit et tire de sous son oreiller une kpote. Il la place lui même sur ma bite. Il se place tout seul en levrette, les reins cambrés et me supplie de l'enculer. Je ne peux ni ne veux louper ça. Je me place entre ses cuisses, mes genoux écartent les siens pour mettre son trou à la bonne hauteur. Je pose mon gland sur sa rondelle. Je n'ai pas le temps de me demander avec quel rythme je vais le pénétrer qu'il recule et s'enfonce d'un seul coup mes 20cm au fond de son trou. Il laisse échapper un cri. Je lui demande si ça va. Il me répond que c'est trop bon et que ça faisait trop longtemps qu'il en avait pris une dans le cul. Je le retiens bien enfoncé sur ma teub, mes mains accrochées à ses hanches. Il roule du cul pour bien roder son anneau. Quand je sens qu'il est prêt, je commence à me retirer. Quand je n'ai plus que le gland à l'intérieur, il recule brusquement et je claque mes couilles contres les siennes. Il m'a l'air d'aimer être pris en force. Je lui demande si son prof l'enculait hard. A sa réponse positive, je sais que je peux y aller franchement. Mes mains placées sur ses hanches je le tire vers moi durement à chaque fois que j'arrive à quelques cm de déculer. Quand je glisse facile, je me permets de sortir totalement à chaque va et vient pour mieux re rentrer après. Je pousse même le vice à attendre qu'il me supplie pour m'enfoncer à nouveau dans son trou. Il apprécie de se faire dominer. Nous changeons de position. Il tente de m'en mettre plein la vue avec des positions qu'un mec normal ne peut prendre. Je l'encule debout alors qu'il fait un grand écart entre le sol et le rebord d'une commode. Il est très souple et quand je le prends de face en chandelle, il se courbe jusqu'à se faire une auto fellation, et pas que du gland ! C'est d'ailleurs dans cette position que je le fais jouir et j'ai le plaisir de le voir se barbouiller les lèvres de sperme. Quand sa langue sort pour récupérer les giclées qui se sont égarées, je n'en peux plus et jute à mon tour, mais dans ma kpote !
Je sors de son cul et nous nous couchons l'un à coté de l'autre à regarder le plafond. Silence ... Soudain j'entends un " merci ". Réponse " pas de quoi, j'ai bien aimé moi aussi ". Silence ... Il roule sur moi. Son regard me fixe. Puis brusquement il saute debout et m'invite à me doucher avec lui. Je le rejoins et nous accédons à une grande douche à l'italienne. Je lui passe le savon sur le corps et il fait de même. Il parle peu. Je le, laisse gérer. Nous nous séchons réciproquement. Il est encore tout pensif. J'enroule le drap de bain autour de lui, bloquant ses bras contre son torse. Puis, je le tire vers moi et lui roule un patin. Ça le réveille et je sens sa lange s'enrouler autour de la mienne. Nous avons encore du temps devant nous. Il n'est que 23h et la réception devrait durer jusqu'au milieu de la nuit. Je le pousse sur le lit et le fait chuter sur le dos. Je m'installe à ses cotés sur le coude pour mieux pouvoir le regarder. Je le détaille encore plus que tout à l'heure où l'excitation du moment m'avait fait bâcler " l'examen ".
Qu'ai-je sous les yeux ?
Un jeune homme, blanc bien que bronzé avec marque du maillot (shorty), imberbe, cheveux blonds mi longs, tête plaisante avec une bouche pulpeuse (à tailler des pipes, si j'étais vulgaire !), yeux bleus, musclé plus que correct (même si moins que moi) avec des pecs bien soulignés, des abdos en tablette bordées de grands dentelés marqués, des cuisses fortes au dessus de beaux mollets galbés. Le sexe : 10/12cm au repos mais autour des 19 en pleine forme avec un 6cm de diamètre confirmé, au dessus de belle couilles rondes fraichement rasées.
Il m'a laissé le détailler sans bouger. Enfin un peu coté sexe avec un début de transfert de sang vers sa queue.
Quand il voit que j'ai fini, il attire ma tête vers lui et me roule à nouveau une pelle. Direct je bande ! Que voulez vous ? On ne se refait pas !
Quand il me libère la langue, je le questionne un peu. Il me dit être fils unique (bien venu au club !), des parent gentils mais assez absents, " célibataire " (petit sourire en coin) depuis un an. Je lui dis qu'il n'a quand même pas été un moine pendant cette dernière année, il me répond qu'il n'avait trouvé l'envi de baiser qu'une fois avec un mec de passage qu'il n'avait jamais revu. Je suis flatté d'avoir été le deuxième depuis sa séparation. Je lui demande s'il n'avait pu trouver personne dans son lycée (sachant que la réponse était non, suis je bête !). Il me dit gentiment qu'il n'y avait pas d'aussi beaux mecs que moi. Je me penche et c'est moi qui lui roule un patin !
En attendant, nous bandons franchement de nouveau. Nos mains s'égarent et trouvent nos sexes respectifs. Il me repousse et je glisse sur le dos.il me surplombe et m'examine comme moi tout à l'heure. Je le laisse faire et au retour de son regard dans le mien, je lui demande si ça lui convient. Il se colle à moi et me dit qu'il faudrait être con pour ne pas être satisfait. Flatteur !!
Nos érections sont toujours là. Nous attendons, couchés l'un contre l'autre. Il finit par se tourner et nous entamons un 69. Ok, il est doué aussi de ce coté là et m'avale entier. Mon gland joue avec ses amygdales sans le faire vomir. de mon coté je l'avale aussi profondément. Il apprécie les massages de son gland quand je dégluti par rafale. ;Nous nous repoussons à temps pour nous juter dessus. Son sperme est bien blanc épais, il fait de beaux zebrages sur mon bronzage. Le mien a marqué son torse en diagonale, jusque sur son cou. Nouveaux temps " mort " puis re douche.
Vu l'heure nous nous résignons à remettre nos vêtements officiels. J'ajuste sa cravate et passe ma main dans ses cheveux pour remettre un semblant d'ordre. Dans l'escalier qui nous ramène à la réception, il me demande si on pourra se revoir. Je réfléchi un peu, les pours : il est mignon, bien foutu et il aime le sexe. Marc peut le kiffer. Les contres : j'en trouve pas ! Je lui réponds donc que c'est Ok pour moi mais je le prévient tout de suite que je suis maqué et qu'il devra me partager comme nous, mon mec et moi, le partagerons.
Du coup c'est lui qui se met à réfléchir. Ce n'est qu'une fois arrivé en bas qu'il me donne sa réponse. C'est OK pour lui. Je le préviens qu'il va apprendre d'autres pratiques que celle de son prof de danse, car c'est sur une autre musique qu'il va bouger. Il éclate de rire. Ça attire le regard d'un bon tiers de la foule dont ses parents. Ils s'en viennent alors vers nous comme Emma. Cette dernière m'examine et voit tout de suite que je me suis déshabillé et comprend que nous avons fait l'amour. Je m'approche d'elle et la prend par le bras. Les parents de PH le questionnent sur sa brusque gaité (depuis un an, il leur fait la gueule !). Il leur dit qu'il vient de se faire un nouvel ami et que ça le met en joie (bonjour le phrasé coincé !). Ils se tournent vers Emma et lui demande si cela ne la gène pas. Comme si nous étions des mômes ! Ça fait rire ma " mère " et elle nous accorde sa bénédiction (elle a appris qu'avec moi il faut me laisser libre pour me garder). Je l'embrasse au coin de la bouche et lui dit merci. Quand nous partons (moi et PH) bras dessus bras dessous, j'ai le temps d'entendre le début du récit des déboires subit par ses parents durant l'année passée.
Il m'a collé tout le reste de la soirée alors que je faisais mes " civilités " auprès de tout ce qui compte dans la région. Notre " couple " soulevant des compliments à chaque entrée dans un groupe de discussion.
Avant que nous partions, nous avons échangé nos n° de téléphone et cela faisait pas 5 mn que nous roulions qu'il m'a appelé. Il voulait savoir quand nous nous reverrions puisque nous n'avions pas fixé de date. Emma tout bas m'a dit que je pourrais disposer de la journée du lendemain si je voulais. Elle me mettait en vacances et je n'étais donc pas obligé de la suivre dans son taf.
Je transmettais la proposition et il me dit alors de revenir chez lui dès que je pourrais.
JARDINIER
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red is a risk
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Ayşe is a blind and scarred girl from a turkish-coded fantasy world from which dragons disappeared just after her birth (not related. she was born during a war in which dragons died). Emma was abused her whole childhood by her father and developed severe mental disorders which include split personnalities, one of which was a stalker who committed multiple murders or murder attempts (I can actually remember only one of her victims dying but she definitely stabbed that dude and that girl and whacked that other girl on the head to kill her... also there was the accidental impaling that led to death but it was self defense...?).
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