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#littérature danoise
prosedumonde · 6 months
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J’ai aimé deux fois, mais ce n’était qu’un leurre, et pourtant la personne leurrée souffre le plus, je ne l’oublie jamais, même si nous deux n’en parlons jamais. Ce sont ces souffrances dont on ne peut même pas parler à son ami le plus cher. Et même si je suis rétabli, la douleur ne se manifeste dans les parties guéries que parfois. Il aurait sans doute mieux valu que ces mots n’aient jamais été écrits. 
Hans Christian Andersen, lettre à Edward Collin 4 août 1836
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aforcedelire · 1 year
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Une fin heureuse, Maren Uthaug
Coup de cœur 🖤🖤
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Comme sa mère, son grand-père et sept générations d’hommes avant lui, Nicolas est croque-mort et adore son travail. À présent, l’entreprise familiale est florissante, et alors qu’il s’apprête à faire un voyage avec ses deux enfants, il s’interroge sur sa famille et leurs rapports tous très particuliers à la mort.
Et nous voilà embarqués, à partir du XIXe siècle dans une petite île perdue au milieu de l’océan Pacifique, jusqu’à Copenhague de nos jours. On entre dans ce roman avec horreur, fascination et délectation : Nicolas, notre personnage principal, et celui qui va nous raconter l’histoire de sa famille si particulière, a des penchants un peu (très) morbides, et (très) ennuyants pour un croque-mort — mais je vous laisse découvrir tout ça par vous-mêmes. Quoi qu’il en soit, l’autrice de Là où sont les oiseaux (que j’avais adoré) revient avec une autre famille toujours plus dysfonctionnelle que la précédente, pour notre plus grand plaisir !
J’ai dévoré et adoré Une fin heureuse. J’ai adoré avoir sept histoires de sept Christian Christiansen (et Liliane et Lone Halle et Nicolas) différents et tous plus timbrés les uns que les autres. Parce que chacun.e d’eux avait une relation toute particulière à la mort : Christian III était un pyromane qui s’est battu pour pouvoir incinérer les morts, Christian IV parlait avec les esprits, et ainsi de suite. Je ne vous dis pas tout pour ne pas tout divulgâcher, mais ça vaut le coup d’œil. Dans le genre famille maudite, aussi, ça se place là ! C’est un régal de retrouver Maren Uthaug, pour encore plus de morbide et d’humour noir, et pour découvrir une famille vraiment pas comme les autres. Gros gros coup de cœur pour ce nouveau roman des éditions Gallmeister !
09/04/2023 - 10/04/2023
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timriva-blog · 1 month
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Quand une jeune écrivaine danoise traduit son roman... en danois
Victoria Schapiro, 20 ans, a écrit son premier roman dans la langue de Shakespeare. “L’anglais est beaucoup plus naturel pour moi”, confie-t-elle au quotidien “Politiken”. Et elle n’est pas la seule : dans le royaume scandinave, les jeunes baignent dans cette langue et lisent de plus en plus de littérature en version originale. Dans une librairie de Berlin, en août 2022. Le nom en anglais de ce…
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rainbowtheque · 4 years
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Homo sapienne
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Titre : Homo sapienne
Autrice : Niviaq Korneliussen
Roman
Genre : Fiction, récit croisés de 5 personnes
Maison d’édition : 10/18 (poche), la Peuplade
Disponible en version papier, numérique et audio - Nombre de pages : 192 pages
Age conseillé : Adulte
Résumé : 
Révélant une voix exceptionnelle, Homo sapienne suit la vie de cinq jeunes dans la ville de Nuuk, capitale du Groenland. Ils vivent des changements profonds et racontent ce qui, jusqu’à maintenant, a été laissé sous silence : Fia découvre qu’elle aime les femmes, Ivik comprend qu’elle est un homme, Arnaq et Inuk pardonnent et Sara choisit de vivre. Sur «l’île de la colère», où les tabous lentement éclatent, chacune et chacun se déleste du poids de ses peurs. Niviaq Korneliussen manie une langue crue, sensible et indomptée. Elle parle du désir universel d’être soi, socialement, intimement, confiante que les cœurs et les corps sauront être vrais.
Identités représentées : lesbienne, transgenre
Thématiques LGBT+ présentes : coming-out, acceptation, transition, ...
Autres thématiques : inuits, Groenland, en quête d’identité
Avis de Amélie 
Une véritable découverte sur la vie Queer dans la capitale du Groenland
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le--yad · 4 years
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Herman Bang, Maison blanche, Maison grise
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Quelle étrange écriture que celle d’Herman Bang, qui, brumeuse, nous fait pénétrer par interstices dans la frise d’un temps suspendu, alors que les saisons continuent de passer et le climat de changer.
Maison blanche, maison grise est un récit en deux volets dont le premier est porté par un regard d’enfant, jamais nommé bien qu’il en soit le narrateur. S’attachant aux détails significatifs graduant cette enfance – la récolte du raisin, les « étoiles de givre ourl[ant] les branches des arbres », les visites et les fêtes, les personnages (la femme du maire, « énorme paquet de vêtements ») aux traits presque fantasmagoriques – il nous en livre une vision hautement esthétique, en lumières et en reflets.
Ces pages sont rythmées par la poésie et les chants de « mère », pâle et silencieuse, existant dans ses élans de nervosité parfois maniaques (sa crainte d’avoir des vers dans les dents...), mais aussi de joie ; chants qui ressurgiront à la toute fin du second volet. Au fil de la lecture, son personnage se charge d’angoisse et de tristesse, et les raisons de sa solitude immense seront en partie dévoilées quand on découvrira que �� père » la néglige, voire la trompe.
La « maison grise », celle de Hvide, le grand-père, vieux médecin, se situe à Copenhague. Noyée dans la pénombre, aux murs chargés de motifs dorés et de portraits de célébrités ou d’ancêtres, elle fait écho à toutes les autres demeures où ce dernier se rendra, soulignant le déclin de cette bourgeoisie danoise. Il faudra ouvrir de lourds rideaux, ôter des abat-jours pour qu’entrent quelques rayons qui nous fassent découvrir le visage des patients de Hvide, mais aussi la nature de leurs liens : outre le soin, la défiance, les dettes et de nombreuses vieilles rancœurs les unissent. Leur cynisme s’étendra aux relations familiales et amicales du médecin, animées par l’argent et les messes basses.
Rapport de supériorité aux domestiques assimilé dès l’enfance par le narrateur de Maison blanche, sérieux et pompe tournés en ridicule par celui de Maison Grise : on comprend progressivement le désamour et la distance qu’a expérimentés Herman Bang pour son milieu. Homosexuel, qualifié de libertin, malade chronique sévère, Bang est mis au ban de son milieu d’origine dès la diffusion de son premier roman, Familles sans espoir. Il s’exile à travers l’Europe, et il fréquente notamment le cercle littéraire de Lou-Andréas Salomé (c’est d’ailleurs d’après ses citations que j’ai découvert l’auteur) et de Rainer Maria Rilke.
Une douloureuse allégorie de l’impermanence dont je ne sais que penser. La linéarité du récit m’a empêché de pleinement l’apprécier. Mais, après lecture, il en demeure une impression de puissante originalité. L’œuvre, à l’image de son contenu, mérite sans doute du temps pour être appréciée.
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Herman Bang, Maison blanche, Maison grise, Stock, La bibliothèque cosmopolite, 1898 - 1901, 358 pages, 8,20 euros.
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Image : Vilhelm Hammershøi, Intérieur, Coin de salle à manger, Strandgade 30, 1899
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framblog-universe · 6 years
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L'UNITE ALPHABET de Jussi Adler Olsen
L’UNITE ALPHABET de Jussi Adler Olsen
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  L’Unité Alphabet est le service psychiatrique d’un hôpital militaire où, pendant la Seconde Guerre mondiale, les médecins allemands infligeaient d’atroces traitements à leurs cobayes, pour la plupart des officiers SS blessés sur le front de l’Est. Bryan, pilote de la RAF, y a survécu sous une identité allemande en simulant la folie. Trente ans ont passé mais, chaque jour, il revit ce cauchemar…
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pierre-hector · 2 years
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« Il s'agit d'un article avec plusieurs auteurs du NIH et de Moderna, donc personne ne peut dire que c'est de la “désinformation”. » (Steve Kirsch, trad. via Google) —
Résumé
« Les vaccins COVID sont une mauvaise nouvelle. Ils l'ont toujours été. Mais maintenant, les articles sont publiés dans la littérature scientifique qui rendent tous nos avertissements antérieurs sur les dangers de ces vaccins impossibles à ignorer pour toute personne sensée.
Au strict minimum, nous devons cesser d'imposer ces vaccins (et masques) dans le monde entier et chaque membre honnête de la communauté médicale traditionnelle (oui, les deux) devrait appeler à l'arrêt de tous les mandats.
Cette nouvelle science fera-t-elle une différence? Non, pas du tout. Pourquoi? Parce que le CDC affirme que les vaccins sont sûrs et efficaces et que seule une petite poignée de responsables de la santé (comme Joe Ladapo de Floride) sont prêts à contester le récit.
La science n'a pas d'importance pour les politiciens et les responsables de la santé publique. Il s'agit de suivre les récits du CDC et du gouvernement, pas les données. » (Steve Kirsch, trad. via Google) —
« Mark Steyn [déclare que...] les données officielles du gouvernement britannique montrent clairement que votre troisième injection augmente considérablement votre risque d'infection, d'hospitalisation et de décès. Il dit (commencez à regarder à 13h50) que si vous êtes triple vacciné, vous mourez trois fois plus vite que les personnes qui ne sont pas triplement vaccinées. […] lorsque vous calculez les taux pour chaque tranche d'âge, les données ne sont pas favorables au vaccin. C'est probablement la raison pour laquelle le gouvernement britannique a cessé de rapporter les chiffres afin que vous ne puissiez plus le comprendre.
Il est également important de noter que ce ne sont pas seulement les chiffres britanniques qui sont troublants. Les chiffres de Walgreens aux États-Unis ne sont pas favorables non plus, pas même pour les personnes âgées qui sont le groupe le plus vulnérable. Il montre que la troisième dose se dissipe et vous laisse beaucoup plus mal que les non vaccinés (plus de deux fois plus susceptibles d'être infectés).
Voici trois articles récents que tout le monde devrait connaître et leurs conclusions.
1. Le vaccin n'a sauvé aucune vie. Zéro.
J'ai écrit cet article en novembre : Aucune preuve scientifique du bénéfice de la mortalité toutes causes confondues .
Mais maintenant, il existe une prépublication danoise dans The Lancet qui a analysé les données d'essais cliniques de 9 essais. L'article confirme ce que j'ai souligné il y a près d'un an, le 25 mai 2021, dans TrialSiteNews : il n'y a aucun avantage de mortalité toutes causes confondues avec les vaccins à ARNm.
En bref, pourquoi imposerions-nous un vaccin (avec beaucoup d'effets secondaires invalidants) qui ne sauve aucune vie ? Personne ne veut répondre à cette question devant la caméra.
2. Les vaccins endommagent notre système immunitaire.
Un article de Stephanie Seneff et Peter McCullough intitulé “Innate immunosuppression by SARS-CoV-2 mRNA vaccinations: The role of G-quadruplexes, exosomes, and MicroRNAs” montre que les vaccins altèrent notre système immunitaire, probablement jusqu'à notre mort (ce qui est maintenant plus probable après l’injection).
3. Les vaccins altèrent notre capacité à résister aux futures variantes du virus. Plus nous vaccinons, plus nous devenons vulnérables.
Cet article est extrêmement troublant : Anticorps anti-nucléocapside suite à une infection par le SRAS-CoV-2 dans la phase en aveugle de l'essai clinique d'efficacité du vaccin mRNA-1273 Covid-19. Il souligne que plus les gens sont vaccinés, moins ils sont susceptibles de développer une immunité à large assise lorsqu'ils attrapent le virus réel [ce qui s’est déjà vu avec d’autres vaccins – ndr]. Cela signifie que plus vous recevez de vaccins, moins vous avez de chances de développer une immunité totale contre le virus lorsque vous le contractez (ce que vous ferez puisque les vaccins vont rendre cela plus probable). […] —
En clair, vous êtes plus de 13 fois moins susceptible de développer une immunité naturelle complète contre une infection percée après vos deux injections initiales.
Voici la chose. Moderna le savait il y a plus d'un an, mais ils ne pensaient pas que cela valait la peine d'avertir qui que ce soit. Maintenant, ils l'ont admis mais n'ont publié aucun communiqué de presse ou avertissement public à ce sujet. Et bien sûr, les médias grand public ne couvriront jamais cela du tout. Mais il y a l’article, noir sur blanc, à la vue de tous. Y compris tous les documents grand public.
Voici la partie importante : il s'agit d'un article avec plusieurs auteurs du NIH et de Moderna, donc personne ne peut dire que c'est de la “désinformation”. [...] »
‣ Steve Kirsch, « Three new papers everyone should know about » (« Trois articles que tout le monde devrait connaître », trad. via Google), pub. 28 mai 2022, https://stevekirsch.substack.com/p/three-new-papers-everyone-should?s=w&utm_medium=web (cons. 1er mai 2022) ; Steve Kirsch, Executive Director, Vaccine Safety Research Foundation (vacsafety.org), « I write about COVID vaccine safety and efficacy, corruption, censorship, mandates, masking, and early treatments. America is being misled by formerly trusted authorities. », https://substack.com/profile/40661664-steve-kirsch (cons. 1er mai 2022).
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journaljunkpage · 6 years
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LIMOUSIN, MON AMOUR
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David Sanson / Nadia Lena et Lionel Marchetti. - © Gérard Rouy
En matière de musique classique, la Nouvelle-Aquitaine compte une grosse vingtaine de festivals estivaux. La musique baroque – Saintes oblige – et le Périgord s’y taillent la part du lion, mais le Limousin s’y distingue singulièrement. Tour d’horizon subjectif à défaut d’être exhaustif.
Cet été, en matière de festivals dédiés à la musique « classique », nos deux coups de coeur se situent en Limousin ; pour être plus précis : en Haute-Vienne et en Creuse. Coup de coeur, d’abord, pour un lieu. À une cinquantaine de kilomètres au nord de Limoges, la ferme de Villefavard, étonnante ferme-modèle construite à la fin du xixe siècle par le pasteur Édouard Maury, est devenue depuis 2002, sous l’égide de Jérôme Kaltenbach, un « centre de rencontres artistiques » d’initiative privée proposant toute l’année des résidences d’artistes qui donnent lieu à des concerts, spectacles, enregistrements, masterclass… C’est autour de ce bijou à l’acoustique remarquable que se tient le Festival du Haut Limousin, qui fêtera ses 20 ans en compagnie d’artistes qui ont marqué son histoire, de tous horizons et de toutes générations : du jeune pianiste américain Kit Armstrong au King’s Singers, en passant par le Quatuor Ébène, le trio de percussions SR9 ou par Emma la Clown, ceux-ci composent une affiche « festive, éclectique et décalée »… On y court et on vous en reparlera. Coup de coeur, ensuite, pour un esprit. Celui qui anime, au fin fond de la Creuse, le Bruit de la musique – cofondé par le percussionniste Lê Quan Ninh et la violoncelliste Martine Altenbruger, également aux commandes de l’Ensemble ]h[iatus, dont on vous a déjà dit tout le bien qu’il fait à la création dite « contemporaine » – rappelle les Nuits d’été, le festival que le fabuleux Quatuor Béla organise chaque été en Savoie : sa convivialité, sa simplicité, le soin qu’il accorde à la présentation des concerts et l’originalité de ceux-ci prouvent une nouvelle fois que l’ambiance d’une manifestation importe au moins autant que sa programmation. En plus, celle du Bruit de la musique est excellente, qui se joue des frontières, géographiques – les Estoniens de l’Ensemble U, le joueur d’épinette allemand Christoph Schiller, la joueuse de yangqin (tympanon chinois) Yaping Yang – ou esthétiques : ainsi de My Dog and I, création de la compositrice irlandaise Jennifer Walshe pour une danseuse, une violoncelliste et un chien (!), des nombreuses installations multimédia, ou encore d’Eine Brise, pièce du grand Mauricio Kagel pour 111 cyclistes ! Il s’agit là, comme le dit joliment Lê Quan Ninh, de « retrouver les sensations premières et oubliées que procure le phénomène sonore », d’« imaginer des enjambées entre nature et culture », d’« écouter avec ses oreilles bien plus qu’avec sa mémoire »… Un festival d’autant plus nécessaire qu’entendre de la musique – « savante » – du xxie (et même du xxe) siècle, l’été, en Nouvelle-Aquitaine, tient de la gageure.
Baroque forever C’est que depuis le triomphe du Festival de Saintes et de l’Académie qui y est adossée, le Sud-Ouest s’est imposé comme la terre d’élection des baroqueux (au diapason, il est vrai, d’un patrimoine architectural et historique qui s’y prête particulièrement). Cela dit, pour sa 46e édition, le festival offre quelques programmes « modernes » des plus séduisants : citons notamment les concerts des pianistes Claire-Marie Leguay (Bach, Debussy, Dutilleux, Escaich) et Bruce Brubaker (mêlant les pièces médiévales du Codex Faenza aux partitions des minimalistes américains Philip Glass et Terry Riley), et de l’ensemble vocal britannique Voces8, brassant cinq siècles de musique vocale, de William Byrd à Arvo Pärt. Le coeur vibrant de la programmation, passionnante de bout en bout, reste toutefois la musique de Bach et de ses contemporains (dont l’opéra Issé d’André Destouches par Les Surprises dirigé par Louis-Noël Bestion). Parmi les nombreux festivals voués à la musique ancienne, du Moyen Âge à l’ère préclassique, la 28e édition de Sinfonia en Périgord mérite une mention spéciale pour la pertinence de ses choix artistiques : notamment en faveur d’une jeune génération résolument féminine (les ensembles Kapsber’girls et Les Dames de Ferrare, la claveciniste Chloé de Guillebon ; sans parler de l’Ensemble Pulcinella d’Ophélie Gaillard), mais aussi des collectifs qui cherchent à proposer de nouvelles approches interprétatives, tels que La Tempête de Simon-Pierre Bestion (le frère du précédent). Une édition marquée également par la venue de l’Ensemble Hespèrion XXI du génial Jordi Savall, et qui s’achèvera sur un opéra de Mozart, Così fan tutte, par l’Ensemble Les Ambassadeurs.
Festivals d’artistes Beaucoup de ces festivals émanent d’ailleurs des artistes eux-mêmes : l’Itinéraire baroque en Périgord vert a vu le jour (en 2002) à l’initiative de l’organiste, claveciniste et chef néerlandais Ton Koopman ; Bordeaux Estivale Baroque a été créé (en 2015) par l’Ensemble Baroque Atlantique du violoniste Guillaume Rebinguet Sudre. Dernier né, à Bordeaux toujours : Les Nouvelles Saisons (trois concerts à la Grande Poste, au Grand-Théâtre et dans la cour de la mairie) a été initié par le violoncelliste Jeremy Genet et le compositeur Christian Lauba. Quant à l’organiste et pianofortiste Maude Gratton, native de Niort et fondatrice de l’Ensemble Il Convito, elle est aux commandes du MM Festival (pour « Musique, Mouvements », anciennement Musiques en Gâtine), dont l’édition 2018 se déroule en deux temps mixant répertoires et traditions – médiéval ou moderne, savant ou populaire –, mais aussi histoire de l’art, lutherie et littérature : 5 jours à La Rochelle, du 19 au 23 septembre, seront suivis d’un grand week-end à Saint-Loup-sur-Thouet (Deux-Sèvres) les 20 et 21 octobre. Du baryton caméléon Marc Mauillon au pianiste Bertrand Chamayou, en passant par une ribambelle de jeunes collectifs et une performance vocale participative du compositeur Nicolas Frize, se dessine une manifestation rare, attentive à nouer une vraie relation avec son public. On y reviendra. C’est également un artiste – le pianiste et chef d’orchestre Jean-François Heisser – qui préside aux destinées du Festival Ravel, autour de Ciboure, ville natale du compositeur, sur la côte basque : les chanteuses Natalie Dessay et Béatrice Uria-Monzon, les violoncellistes Jérôme Pernoo et Henri Demarquette, les pianistes Nicolas Angelich, Katia et Marièle Labèque, Laurent De Wilde ou encore Philippe Cassard, le trompettiste Romain Leleu, le flûtiste Philippe Bernold ou le comédien Didier Sandre, excusez du peu, figurent parmi les têtes d’affiche d’une édition qui fera revivre certaines des très riches heures de cette belle époque de la musique française, mais pas seulement…
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D.R
Oubliez le guide Il y a, enfin, les festivals qui n’ont pu, allez savoir pourquoi, avoir les honneurs du SUMMERJUNK, l’excellent guide des festivals musicaux édité par votre mensuel favori. À commencer par ce Château d’Excideuil en Musique qui animera, dans le Périgord vert, ce (superbe) édifice des xiiie et xve siècle, dont une partie appartient au très mélomane Tom Van Der Bruggen, fondateur de la mythique firme Kapla. Dédié à la musique de chambre instrumentale et vocale, voici un festival qui se singularise, outre la qualité de ses hôtes – le violoniste Nicolas Dautricourt, le violoncelliste François Salque, le pianiste François Dumont... –, par la rareté des répertoires qu’il propose : on y pourra entendre du Grieg et du Dvorák, du Fauré et du Clementi, du Boccherini et du Glinka, mais aussi, bien évidemment, Bach, Beethoven, Chopin, Liszt ou Brahms… À côté des Périgord vert et noir, il fallait bien que le Périgord pourpre eût son festival. Sous-titré « L’été musical en Bergerac », cette manifestation tout juste trentenaire propose en tout cas un programme choisi, intégrant le jazz (avec notamment la famille Belmondo), mais aussi la danse et le théâtre : s’en détachent en particulier les concerts de l’immense luthiste Paul O’Dette (17 août), du non moins immense pianiste brésilien Nelson Freire (Mozart, Beethoven, Debussy, Paderewski et Chopin, le 15), et de la soprano Patricia Petibon, le 2 août en l’église de Monpazier : ce concert, aux côtés de la pianiste Susan Manoff, promet d’être intense en émotion, non seulement en raison de son programme, l’un des plus beaux de cet été musical (de Debussy à Nicolas Bacri, en passant par Fauré, Falla, Turina, Granados, Satie, Poulenc, Villa-Lobos, Bernstein, Gershwin…), mais aussi parce qu’il est l’un des rares que donnera la chanteuse cet été, à quelques mois de la disparition de son époux, le violoniste Didier Lockwood.
À propos de grandes voix, on conclura en mentionnant les Estivales de musique en Médoc, qui se distinguent des autres manifestations en associant dégustation oenologique et émois esthétiques et en étant la seule en Europe à être entièrement dédiée aux jeunes lauréats de concours internationaux : c’est là en effet (le 10 juillet au château Batailley) que la soprano franco-danoise Elsa Dreisig, révélation lyrique des dernières Victoires de la musique (mais aussi premier prix des concours Opéralia - Plácido Domingo 2016 et « Neue Stimmen » 2015), donnera un récital au programme mariant mélodies françaises et lieder de Schumann. Mais les six autres concerts promettent également leur lot d’émotions fortes !
Estivales de musique en Médoc, du 3 au 13 juillet. www.estivales-musique-medoc.com
Festival de Saintes, du 13 au 21 juillet. www.abbayeauxdames.org
Les Nouvelles Saisons, du 19 au 21 juillet. www.lesnouvellessaisons.com
Festival du Haut Limousin, du 27 juillet au 12 août. www.festivalduhautlimousin.com
Château d’Excideuil en Musique, du 31 juillet au 6 août
Festival du Périgord pourpre - L’été musical en Bergerac, du 31 juillet au 18 août. www.festivalbergerac.com
Le Bruit de la musique, du 16 au 18 août. www.lebruitdelamusique.org
Sinfonia en Périgord, du 25 août au 1er septembre. www.sinfonia-en-perigord.com
Festival Ravel, du 26 août au 16 septembre. www.festivalravel.fr
MM Festival, du 19 septembre au 21 octobre. www.mmfestival.fr
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lesmotsnomades · 4 years
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« La laveuse de morts », Sara Omar
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« La laveuse de morts », de Sara Omar , le best-seller qui passionne les Danois
Par Anne-Françoise Hivert Publié le 27 mars 2018 à 08h15 - Mis à jour le 27 mars 2018 à 15h36
https://www.lemonde.fr/m-actu/article/2018/03/27/la-laveuse-de-morts-le-best-seller-qui-passionne-les-danois_5276853_4497186.html
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La couverture danoise de « La laveuse de morts », de Sara Omar. POLITIKENS FORLAG
Avec son premier roman qui dénonce la culture de l’honneur et l’oppression des femmes, « Dodevaskeren », l’écrivaine danoise, d’origine kurde, Sara Omar, est comparée à l’auteur des « Cerfs-volants de Kaboul », Khaled Hosseini.
Le livre le plus courageux publié depuis des années » ; « de la littérature qui peut changer notre société » ; « la révolution #metoo trouve son roman le plus fort » ; « un enrichissement de la littérature danoise ». Rarement la critique aura été à ce point unanime dans l’éloge d’un livre qui s’affiche comme un des plus grands succès littéraires de ces dernières années au Danemark. Sorti le 30 novembre 2017 en librairie, le roman Dødevaskeren (« la laveuse de morts ») a déjà été vendu à plus de 50 000 exemplaires, dans un pays où 10 000 ventes suffisent à faire un best-seller.
Son auteure, Sara Omar, 31 ans, est comparée à la romancière danoise Karen Blixen ou à Khaled Hosseini, l’auteur des Cerfs-volants de Kaboul. Elle est originaire de Souleimaniyé, dans le Kurdistan irakien, qu’elle quitte à l’âge de 10 ans. Après cinq années passées dans des camps de réfugiés au Moyen-Orient, sa famille arrive au Danemark en 2001.
Sous le contrôle d’un père tyrannique
Son livre dénonce la culture de l’honneur et l’oppression des femmes, dans son pays d’origine et au Danemark, chez certaines familles musulmanes conservatrices. De la sienne, elle ne veut rien dire. « Les problèmes que je décris me dépassent, ils sont universels », dit-elle. Mais, entre les lignes, on devine son histoire.
Comme elle, son héroïne, Frmesk, « larme » en kurde, est née le 21 août 1986 à Souleimaniyé. Toutes deux sont sorties du ventre de leur mère avec une mèche blanche en forme de cœur au-dessus du front. Un signe d’Allah ? Une malédiction ? Dans une société patriarcale, où les femmes sont toujours suspectes, cette « tache de naissance » est un danger supplémentaire pour une petite fille. Craignant la violence du père, les grands-parents maternels de Frmesk la recueillent. Darwésh, le grand-père, croit au pouvoir des livres. Gawhar, son épouse, lave les corps des femmes massacrées par les hommes, rendant leur dignité à celles jugées impures.
« Je savais qu’il y aurait des conséquences quand j’ai décidé d’écrire ce livre, mais je n’avais pas le choix », Sara Omar
Trente ans plus tard, on retrouve Frmesk clouée sur un lit d’hôpital au Danemark. Sans famille. Sans ami. Elle passe ses journées à noircir des feuilles de papier, jusqu’à ce qu’une étudiante en médecine, Darya, fasse irruption dans sa vie. La jeune femme voilée vit sous le contrôle d’un père tyrannique, obnubilé par les commandements de sa religion.
« Je savais qu’il y aurait des conséquences quand j’ai décidé d’écrire ce livre, mais je n’avais pas le choix, souffle l’écrivaine. C’était ça ou mourir, et j’avais toutes les raisons de choisir la mort. » La voix tremblante, de grands yeux sombres brillants dans un visage aux traits fins, encadrés de deux longues mèches blanches contrastant avec sa chevelure de jais, Sara Omar, étudiante en science politique, raconte les multiples tentatives de suicide, les longs séjours à l’hôpital, le désespoir. Puis les huit mois passés devant son ordinateur, en transe, à écrire sans s’arrêter.
Opposée au port du voile
Fan de Simone de Beauvoir et de Voltaire, elle fustige une culture patriarcale qui opprime au nom de la religion et d’un livre « écrit il y a mille quatre cents ans » considéré comme « un texte de loi ». Pas parce qu’un dieu l’aurait ordonné, mais « parce que les hommes en ont décidé ainsi », bâtissant des sociétés où « la vie humaine a moins de valeur que la religion, la culture et la réputation » et où « l’honneur de la famille repose entre les jambes des femmes ».
Musulmane agnostique, opposée au port du voile, elle appelle à « une réforme de l’islam » et à une « révolution des mentalités ». En commençant au Danemark, où la gauche, « animée de bonnes intentions », « a trop longtemps fermé les yeux », tandis que la droite « mettait de l’huile sur le feu, au lieu d’apporter des solutions ». Pour avoir rompu avec sa famille et publié un livre, Sara Omar est menacée. Mais, plus que jamais, elle garde espoir. Tous les jours, elle reçoit des lettres de femmes et d’hommes témoignant de leur calvaire. « La parole, dit-elle, est en train de se libérer. »
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prosedumonde · 6 months
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Nul n’a occasionné autant de larmes dans mes yeux que vous, mais nul n’a été ce faisant autant aimé par moi que vous. 
Hans Christian Andersen, lettre à Edward Collin 28 août 1835
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aforcedelire · 2 years
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Trente jours d’obscurité, Jenny Lund Madsen
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Hannah est une autrice danoise de « vraie » littérature, qui exècre la littérature de genre... et qui déteste encore plus Jorn Jensen, auteur de polar à succès. Elle lui tient tête en disant que n'importe quel idiot est capable d'écrire un polar en un mois... et la voilà partie pour l'Islande, avec un délai de trente jours pour écrire son roman. Sauf qu'à peine arrivée, un adolescent trouve la mort. Ni une ni deux, voilà Hannah enquêtrice — mais très maladroite.
C’est un polar très original, qui se dévore d'une traite ! J'ai adoré le lien entre le thème de l'écriture, et entre l'histoire. On a parfois une mise en abîme entre le roman et celui que Hannah écrit, et c’est super intéressant. En plus, on assiste aussi à une évolution du personnage principal, qui passe de snob au début du livre à beaucoup plus sympa et humble à la fin !
Vers le milieu de l’histoire, je pensais avoir deviné qui était le tueur (il y avait de plus en plus d’éléments qui me faisaient penser ça), mais au final je me suis bien faite balader, et j’ai adoré ! Par ce côté-là, ça m’a un peu rappelé La vertu du mensonge de Ellen G. Simensen, un polar norvégien (et premier roman également) qui était sorti chez Gallmeister cet hiver. Tu peux d’ailleurs retrouver ma chronique sur ce blog : )
Les éditions Gallmeister frappent encore en plein dans le mille avec ce premier roman danois, et nous prouvent qu'ils ont décidément très bien fait de s'ouvrir au reste du monde !
10/05/2022 - 15/05/2022
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Le mensuel The Art Newspaper d’octobre 2020 est disponible en kiosque. Au sommaire : Pour la troisième année, The Art Newspaper est partenaire du prix Marcel Duchamp, dont nous présentons les quatre projets exposés au @centrepompidou, à Paris. Le nom du 20e lauréat est annoncé le 19 octobre. ------- Malgré la crise sanitaire, la Foire d’art contemporain asiatique de Paris, @asianow, a concocté un programme alléchant, entre artistes historiques et scènes émergentes. ------- En Belgique francophone, les artistes prennent leur destin en main avec une Fédération des arts plastiques (FAP) ------- À Paris, le @palaisdetokyo repense son fonctionnement en intégrant une démarche de responsabilité sociale et environnementale et en mobilisant les artistes. ------- @le_bal, à Paris, fêtera ses dix ans en consacrant, à partir de janvier 2021, une exposition événement au cinéaste chinois Wang Bing. Rencontré sa directrice, Diane Dufour. ------- Entretien avec l’artiste américano-suisse Christian Marclay, qui expose au @mamco_geneve, une bande dessinée composée d’onomatopées mises en musique. ------- Aussi éblouissante que troublante, l’exposition du @petitpalais_musee, à Paris, consacrée à l’Âge d’or de la peinture danoise, cache derrière son florilège d’œuvres un propos scientifique engagé. ------- Quatorze ans après la rétrospective que le @jeudepaumeparis avait dédiée à la photographe américaine Cindy Sherman, la @fondationlv, lui consacre un nouvel accrochage d’envergure. ------- L’exposition « La fin de l’imagination » à la @goodman_gallery, à Paris – un projet qui a radicalement changé avec la crise sanitaire –, est l’occasion d’évoquer quinze ans de travail avec l’artiste argentin Adrian Villar Rojas. ------- Marché, droit, littérature, les chroniques d'@ericdechassey et de @beatrice_gross, hors-piste, l’objet de… Retrouvez également toutes nos rubriques. Disponible en kiosque et en ligne @ https://daily.artnewspaper.fr/mensuel https://www.instagram.com/p/CGPOSZJIWjJ/?igshid=28dynbf5w36v
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megaluzdelabismo · 4 years
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https://laluzdeldulceabismo.blogspot.com/ https://gallica.bnf.fr/blog/31072016/heros-de-la-litterature-pour-la-jeunesse-episode-6-raconte-ta-vie-ou-seuls-au-monde?fbclid=IwAR023wMdgO3mRD9KkOSUO6QjT-1ZIeanXyIvAdycUHpxBCtSP5KbG0NTadY&mode=desktop Le Blog Gallica La Bibliothèque numérique de la BnF et de ses partenaires Héros de la littérature pour la jeunesse, épisode 6 : raconte ta vie ! ou seuls au monde 031 JUILLET 2016VIRGINIE MEYER Retrouvons ici tous les « Petit Nicolas » du monde ! Ces jeunes héros qui nous font part de la grandeur et de la misère de leur vie au quotidien, en compagnie de leur famille et de leur ribambelle de copains. A l’opposé : exclus, parias, réprouvés… La vie n’a pas été tendre avec eux, et leurs amis se comptent sur les doigts de la main. Pourtant ils réussissent (presque toujours) à triompher de l’adversité. La BnF s'associe à Partir en livre, la grande fête du livre pour la jeunesse du 20 au 31 juillet 2016, en jouant au jeu des 12 familles. A cette occasion, Gallica vous propose de (re)découvrir les héros de la littérature pour la jeunesse, dans les pages numérisées par la BnF et ses partenaires. Si le phénomène des séries n’était pas aussi marqué qu’aujourd’hui, certains personnages récurrents sont tout de même nés au XIXe siècle et sont des lointains ancêtres des Ariol, Titeuf ou Max et Lili, ces héros du quotidien qui accompagnent les enfants d’aujourd’hui. La journée de Mademoiselle Lili, publiée en 1862, inaugure la « Bibliothèque de Mademoiselle Lili et de son cousin Lucien », une collection d’albums pour les tout-petits qui comprend plus de 200 titres et se caractérise par la douceur et la tendresse de la représentation. Il est encore rare, à cette époque, de concevoir des livres pour les enfants entre 3 et 6 ans qui ne savent pas encore lire. Prenant pour modèle sa propre fille Edma, c’est avec un regard paternel empreint de tendresse et de délicatesse que le peintre d’origine danoise Lorenz Froelich (1820-1908) croque le monde enfantin. Des personnages récurrents, jeunes enfants ravissants et malicieux, font partager au lecteur leurs apprentissages et de petits récits de la vie quotidienne. Certains de ces albums nous donnent l’occasion d’apercevoir les chatoyants cartonnages de l’éditeur Pierre-Jules Hetzel (qui signe ces albums sous son nom de plume P.-J. Stahl) vendus notamment au moment des étrennes : Mademoiselle Lili à Paris, L’arithmétique de Mademoiselle Lili ou La poupée de Mademoiselle Lili.
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L’univers quotidien des enfants est peuplé de jeux et de jouets : ceux-ci sont donc très présents dans cette littérature, sous forme d’imagier sur tissu, de ritournelle, d’abécédaire, de « récréations amusantes et instructives » ou de récit de jouets qui s'animent dans un magasin. Gardons à l’esprit que ces livres sont, à l’époque, l’apanage des familles aisées, et reflètent donc leur vie quotidienne insouciante, comme dans l’univers serein et rassurant de Kate Greenaway.
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Dans le même temps, la littérature pour la jeunesse propose également de nombreux personnages malheureux, qui doivent faire face à l'adversité et parfois à la cruauté des adultes : David Copperfield, Poil de Carotte, La petite fille aux allumettes, le vilain petit canard, le petit Poucet…
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Le jeune Rémi est vendu par son père adoptif au musicien ambulant Vitalis : l’enfant parcourt les routes de France avec cet homme bienveillant, ses chiens et son singe, à la recherche de ses origines. Histoire sentimentale et tragique, roman initiatique centré sur la figure de l'orphelin et la perte récurrente du père comme des compagnons, Sans famille frappe par sa dureté et par le réalisme des descriptions sociales. Confronté à de multiples épreuves, Rémi finit par retrouver sa véritable famille.
Ce roman d’Hector Malot (1830-1907), publié pour la première fois en 1878, a rencontré un grand succès et a été constamment réédité pendant plus d'un siècle. Il porte une dédicace à sa fille : « À Lucie Malot. Pendant que j’ai écrit ce livre, j’ai constamment pensé à toi, mon enfant, et ton nom m’est venu à chaque instant sur les lèvres ».
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Cette promenade dans la littérature pour la jeunesse d'hier s'achève.
Elle aura été l'occasion de montrer quelques trésors numérisés par la BnF et ses partenaires, notamment dans le cadre d'un programme de numérisation concertée en littérature pour la jeunesse, piloté par la BnF et la médiathèque Françoise Sagan (Paris) / Fonds patrimonial Heure joyeuse, ayant rassemblé huit projets de bibliothèques françaises.
Pour aller plus loin, explorez les ressources suivantes :
Le site du Centre national de la littérature pour la jeunesse, sa page Facebook et les ressources mises à disposition à l'occasion de Partir en livre
L'univers jeunesse du catalogue général de la BnF
La bibliothèque numérique des enfants et sa page Facebook
Les expositions virtuelles Babar, Harry Potter et Cie et Contes de fées
Le dossier "Mais qui sont les héros de la littérature de jeunesse ?", de La Revue des livres pour enfants, juin 2008, n°241.
Et cet automne, venez prolonger la découverte lors d'une Rencontre Gallica...
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lettrescetera · 5 years
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L'Afrique des autres : 1937
L'#Afrique des autres : 1937 #Blixen
Quand Ernest Hemingway remporte le prix Nobel de littérature en 1954, l’auteur américain exprime qu’il aurait été heureux, même plus heureux encore, si le prix avait été remis à Isak Dinesen, pseudonyme de la baronne danoise Karen Blixen.
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framblog-universe · 6 years
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CAMILLA ET COMPAGNIE de Christina Hesselholdt
CAMILLA ET COMPAGNIE de Christina Hesselholdt
Camilla, Charles, Alma, Edward, Alwilda et Kristian forment un groupe d’amis entre quarantaine et cinquantaine rugissante – et surtout bouleversante – au cœur de l’œuvre de Christina Hesselholdt depuis plus de dix ans. Car Camilla et compagnie regroupe quatre petits livres publiés de 2008 à 2014, irrésistibles de drôlerie et de justesse, célébrés au Danemark comme une exceptionnelle performance…
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LE DERNIER THRILLER NORVÉGIEN - Luc Chomarat - 
Delafeuille, des Éditions Mirage, s’envole pour Copenhague afin de négocier les droits de traduction française du numéro un de la littérature policière nordique : Olaf Grundozwkzson (imprononçable ! ...) Il se doute bien qu’il trouvera sur place bon nombre de ses confrères (et rivaux) parisiens qui - eux aussi - rêvent de remporter le dernier jack pot danois.
(Pour l’anecdote, l’auteur apprend dans l’avion que les dernières news font état d’un sérial killer surnommé l’Esquimau qui tue et mutile atrocement des femmes au Danemark)
Sur place, rien ne va se passer comme prévu. À sa grande stupeur, Delafeuille qui a reçu un exemplaire du roman, va découvrir qu’il est en train de vivre simultanément ce qu’il est en train de lire ... S’en suit alors une histoire rocambolesque, partagée avec Sherlock Holmes et la police danoise sur les traces de l’Esquimau ... Ni le héros de l’intrigue, ni le lecteur ne savent plus très bien où ils vont ... 
Le livre de Luc Chomarat est complètement déjanté, jouissif, jubilatoire, voire grand guignolesque ! J’ai souri à chaque phrase, j’ai ri à chaque chapitre ! L’auteur se moque un tout petit peu (et sans aucune méchanceté !) du monde littéraire en général et du monde de l’édition en particulier, en tournant en dérision (avec beaucoup d’humour et de bienveillance), des situations absurdes. Mais bon, comme le dit si bien l’auteur : tout ça c’est de la faute de l’amok !... 
En tout cas, ce n’est jamais lourd ni ennuyeux. Une idée originale, deux cent sept pages qui se lisent avec allégresse. 
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