"Grâce à la maîtrise qu’il aura des désirs procédant du cochon, et par sa capacité à maintenir celui-ci dans sa juste limite, il verra se répandre en son être ces nobles vertus que sont l’abstinence, le contentement, la sérénité, l’ascèse, le scrupule, la piété, la gaieté, la belle prestance, la pudeur, l’amabilité, la serviabilité, etc. Grâce à son contrôle et à sa domination de la colère, ainsi que par sa capacité à la maintenir dans la stricte limite du devoir, il se verra acquérir les vertus de courage, de générosité, d’héroïsme, de maîtrise de soi, de patience, de longanimité, d’endurance, d’indulgence, de constance, de noblesse, de magnanimité, de gravité, etc. Le cœur est dans la position d’un miroir entouré de toutes ces influences qui affluent vers lui de manière continue. Les influences positives que nous avons mentionnées participent à polir le cœur, et à lui rendre son lustre, son reflet et sa lumière, jusqu’à ce que l’évidente vérité s’y manifeste avec splendeur, et que les exigences véritables de la religion y deviennent perceptibles […] quant aux influences négatives, elles sont comme une fumée opacifiant le miroir du cœur. Cette fumée ne cesse de s’accumuler sur lui avec le temps, jusqu’à ce qu’il devienne extrêmement obscur, au point d’être complétement voilé à la contemplation de Très-haut."
Al-Ghazâlî, Les merveilles du cœur, trad. Idrîs De Vos, XIe siècle.
Tous les plaisirs et toutes les fins sont telle une échelle; chaque degré de l'échelle n'est pas un lieu de repos, mais un passage. Heureux celui qui se réveille tôt, afin de raccourcir le long chemin, sans perdre sa vie à trébucher sur les degrés.
Ibn'Arabî, La Production des Cercles
Paul B. Fenton (Éditeur scientifique)Maurice Gloton (Éditeur scientifique)Henrik Samuel Nyberg (Éditeur scientifique)EAN : 9782841620104
Ce poème est intitulé “perdez-vous” et il pointe directement vers notre vraie nature
Prenez conscience de celui qui écoute.
Habitez le moment présent et voyez ce qu’il se passe. Voyez ce que votre expérience vous montre.
Rumi – Perdez-vous | Méditation Guidée | Poème | Soufisme ( Éveil de votre vraie nature)
Comprendre. Lorsque quelqu'un dit "je suis", il dit lui aussi "je suis", tout comme elle, toi et eux. Mais que signifie tout cela lorsque le monde dit "Je suis"… pouvez-vous comprendre qui vous êtes ? Regardez, observez, écoutez. Comprendre.
Nous fêtions le 25 juin un double anniversaire : celui du dépôt il y a 60 ans de la thèse de Louis Massignon, Le Diwan d’al-Hallâj, et celui du martyr de ce maître du soufisme, poète et philosophe, Hallaj, décapité et crucifié en 922 pour sa foi trop tolérante, trop bienveillante !
On lui doit notamment cette citation qui s’est répandue comme la trainée de poudre l’ayant conduit au martyre :…
Des extraterrestres jettent un regard clinique sur notre planète. Ils l’évaluent, la soupèsent et comprennent qu’elle est exceptionnelle, plus que prometteuse. Ils se livrent donc à des expériences qui conduisent à l’apparition de notre espèce. Dans cette perspective, les habitants de Canopus, sages et pondérés, sont en rivalité avec ceux de Sirius, plus intrépides, ainsi qu’avec ceux de Shammat,…
"Dix mille paroles de l’extérieur, si elles ne sont pas confirmées de l’intérieur, sont inutiles. Tel l’arbre qui n’a pas d’humidité dans ses racines : mille torrents d’eau ne lui serviraient à rien. Il faut d’abord qu’il y ait dans sa racine une certaine humidité, et ensuite l’eau peut le secourir."
Rûmî, Le Livre du Dedans, trad. Eva de Vitray-Meyrovitch, XIIIe siècle.
Ayant bu des mers entières, nous restons tout étonnés que nos lèvres soient encore aussi sèches que des plages, et toujours cherchons la mer pour les y tremper sans voir que nos lèvres sont les plages et que nous sommes la mer.
[…] la Nature Parfaite, son guide, révèle le secret qu'elle est en elle-même : le secret de lumière de la Nuit divine inaccessible. […]
Cette bi-unité de la Nature Parfaite […] et de l'homme de lumière guidé par elle hors de l'exil […] échappe aux catégories du langage humain. [...]
Alors je lui dis : Qui donc es-tu ? Elle me répondit : Je suis ta Nature Parfaite. Si tu veux me voir, appelle-moi par mon nom.
Henry Corbin, L’homme de lumière dans le soufisme iranien, éd. Présence, p. 29 & 33
Le soleil est dans mon sein, les étoiles sont dans les plis de mes vêtements.
Si tu me contemples, je ne suis rien. Si tu regardes en toi, je suis toi-même.
Dans la ville et la campagne, dans le palais et la cabane, je suis la douleur et ce qui l’apaise, je suis la joie infinie.
Je suis l’épée qui déchire l’univers, je suis la source de la vie.
Les Gengis Khan et les Tamerlan ne sont qu’une…
“Abstenez-vous d'être trop désireux de changer le monde, de propager le changement à travers vos propres apprentissages tirés des pages d'une vie vécue par une autre, mais utilisez plutôt les connaissances acquises des cieux, dans le silence des silences, entre l'aube et le crépuscule, en vous transformant avant tout, comme le témoin de tout ce qui est la Volonté Divine.