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#système éducatif
domomir · 2 years
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Davantage de moyens est sans doute nécessaire, c’est une évidence. Mais on ne peut pas continuer à éluder la question du "à quoi servent" ces moyens supplémentaires. Pour que l’Ecole serve quelles finalités ? Si on reste dans l'école actuelle qui trie les élèves, avec un système de notation qui fait que pour les élèves la note importe davantage que les savoirs, à quoi ça sert ?
Philippe Champy, auteur de "Vers la guerre scolaire" (La Découverte) et Roger-François Gauthier, inspecteur général, dans un entretien pour l’Expresso du Café pédagogique du 30 septembre 2022 à l’occasion de la sortie de leur livre Contre l'école injuste !
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Ils rajoutent fort justement :
« Il faut interroger l'imaginaire scolaire dominant et prendre conscience qu'il y a des caractéristiques du système éducatif français héritées d'un passé élitiste. Il faut interpeller et mettre en cause cet héritage qui n’est jamais interrogé dans sa globalité, cat il est considéré comme allant de soi ».
« L'Ecole actuelle est indifférente aux valeurs dans sa façon de trier les élèves. Elle montre que ce qui compte c'est le tri et la compétition et non pas la formation du citoyen de demain. Les valeurs affichées en paroles par le discours sur la « méritocratie républicaine » relèvent de la mystification en faisant reposer sur les élèves, et eux seuls, la responsabilité de leur parcours scolaire, du tracé réussi ou subi ou interrompu de ce parcours.» 
« Ce n'est pas au ministère de décider de la pédagogie quotidienne mais aux enseignants dans une organisation plus collective. Mais cela n’est possible qu’à condition que les finalités et les objectifs soient définis clairement, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Sans objectif commun et clair c'est difficile pour les enseignants de se concerter et de créer de nouvelles façons de faire. C'est cela qui limite leur liberté pédagogique. »
« Quelles valeurs veut-on transmettre aux élèves ? Quels citoyens veut-on former pour que, dans leur vie professionnelle et personnelle, ils aient un rôle actif et pour qu'ils s'engagent dans la société. La notion de curriculum est pour nous une sorte de drapeau qui signale cette nécessité à refonder et relancer la démocratisation scolaire sur une base systémique globale et en étant au clair sur les besoins éducatifs d’une société démocratique confrontée aux défis de notre siècle. »
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nicolasanoto · 6 months
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Des batailles perdues et des combats qui méritent d’être menés
Nous n’avons pas de recul encore mais j’en ai l’intuition, la présentation du « choc des savoirs » par le ministre Gabriel Attal, début décembre, est un mouvement d’ampleur pour notre système éducatif. C’est une stratégie globale, de long terme, en passe de réussir à fixer définitivement le modèle éducatif de la France. C’est un recul majeur qu’il sera difficile de remettre en cause, qui va à l’encontre d’une vision « progressiste » de l’histoire éducative qui jusqu’à maintenant, retardait progressivement le moment de l’orientation, impliquait les parents dans les choix. Qui faisait évoluer les programmes scolaires pour leur donner plus de transversalité et pour sortir de l’encyclopédisme.
Regardons le détail. Pas les mesures les plus connues sur le redoublement, sur le DNB, les manuels. Mais d’abord le fait que les résultats du questionnaire aux personnels présenté en appui de la conférence de presse, ne sont pas exploités dans toutes leurs données. Les enseignants ont plébiscité la pédagogie coopérative qui a aussi de bons résultats dans la recherche et pourtant elle est quasiment absente du dossier de presse. C’est étonnant, elle arrivait pourtant en 2ème à la question des leviers pour élever le niveau scolaire, voire en premier au niveau lycée. Quand on lit le détail des questions, on s’étonne d’atterrir sur 3 groupes de niveaux au collège alors que les réponses proposées dans le questionnaire sur lesquelles le ministre s’appuie étaient la différenciation, le travail d’élèves par groupes de besoin ou encore des effectifs adaptés en fonction des besoins. Des items que j’aurais pu valider alors que je ne suis absolument pas pour les groupes de niveaux ! Une lecture faussée, pour le moins, du questionnaire.
Ah, Gabriel Attal n’a pas fait tout seul.
Tout était dans « l’école de demain », ce livre de Jean-Michel Blanquer en 2016, noir sur blanc : le collège modulaire, la priorité aux fondamentaux, la logique d’évaluation à outrance, et surtout la place des « données probantes », ces méthodes pédagogiques infaillibles et ces manuels parfaits, ce primat de la méthode sur la sociologie, qui apparait d’ailleurs dans un paragraphe du dossier de presse de la présentation du « choc des savoirs ».
C’est Jean-Michel Blanquer qui a remis au goût du jour les évaluations annuelles et créé le conseil scientifique de l’éducation nationale avec des experts bien choisis. Tout était en place.
C’est de cela que je veux parler. De comment on transforme un système éducatif. L’organisation syndicale presque centenaire pour laquelle je travaille a longtemps défendu le modèle d’une École populaire qui ne reproduit pas ad nauseam la logique élitiste du lycée napoléonien, où l’on apprend des choses utiles pour la vie, pas pour rentrer dans l’ordre des Jésuites, qui a largement façonné notre modèle scolaire. Le 6 décembre 2023, nous avons perdu une bataille, mais nous n’avons pas (encore) perdu la guerre. Voyons maintenant les combats perdus et ceux qui restent à mener.
La bataille de l’éducation est une bataille de conviction, il faut décider l’opinion publique, il faut argumenter auprès des personnels.
Gagner à la fois sur les deux terrains, car on ne peut réussir par la contrainte quand les usagers ne sont pas convaincus (sur le coût des classes prépa, sur l’évaluation par compétences, sur les options au collège, on l’a vu à maintes reprises de 2012 à 2017). On ne peut pas non plus mener une politique éducative sans les personnels, l’OCDE l’écrivait en long et en travers dans son rapport annuel en 2016. La réforme des rythmes scolaires, qui sans doute ne prenait pas assez en compte les inégalités femmes-hommes encore prégnantes dans notre pays, ou la difficulté à organiser le travail d’équipe dans le second degré qui a sans doute rendu difficile la réforme du collège de 2015, ont largement démontré cela.
Nous ne sommes pas le seul pays où le débat éducatif est clivant et où les politiques publiques sont formées par des flux et des reflux. Le retour des conservateurs au pouvoir, en Angleterre, a amené une montée en charge des « fondamentaux » (lire écrire compter), du rôle central des évaluations et d’une logique libérale dans le pilotage du système éducatif. Les travaillistes ont déjà annoncé qu’ils reviendraient sur de nombreux aspects. En Espagne, le gouvernement socialiste au pouvoir travaille depuis plusieurs années sur la mise en œuvre d’une loi éducative qui intègre des mesures de mixité sociale, qui ouvre les programmes sur l’éducation à la citoyenneté, à la vie affective, et fait du bien-être à l’école une priorité. Le parti populaire dans les collectivités qu’il dirige ne prend pas de gants pour soutenir l’enseignement privé. Les modèles éducatifs peuvent changer : La Pologne en 2009 a centré sa réforme éducative sur l’adéquation entre les curriculums pédagogiques et l’évaluation internationale PISA. Ça a marché, avec de très bonnes places au classement. Le gouvernement prend ce modèle car il permet d’engranger des succès valorisables sur le plan politique. La loi 23 en cours de discussion au parlement du Québec intègre notamment la création d’une institution d’excellence de l’enseignement qui étudierait les meilleures pratiques pédagogiques. Le parallèle avec ce qui se passe en France au même moment est étonnant.
Alors face à cette offensive, qu’est-ce qui peut être fait ?
Certains combats sont perdus. Le lien entre autorité face aux parents et décision sur l’orientation est facile à établir pour les enseignants. Mais il reste fragile car un mouvement en balancier pourra plaire à l’opinion publique. Le « durcissement » des examens parle à l’électorat âgé (clairement décisif en période de forte abstention) qui considère qu’on n’apprend plus rien à l’école et que les jeunes ne savent plus écrire. Mais la mise en place des classes prépa-lycée aura un coût et on aura donc forcément une logique « comptable » sur la réussite à l’examen.
Certains combats méritent d’être menés. 10 ans après les nouveaux programmes de socle de 2014/2015, le gouvernement annonce une réécriture (pour plus de fondamentaux, de compétences sociales et de culture générale), et bien banco, puisque le débat est ouvert il faut s’y engouffrer et le mener de toutes nos forces avec les acteurs progressistes qui voudront pousser pour que l’axe écologique soit la colonne vertébrale des programmes, pour garder une vision globale des apprentissages et garder l’aiguillon des méthodes actives pour que le travail scolaire ait du sens.
Certains sujets méritent d’être portés auprès des personnels ou dans l’actualité car ce sont des débats qui ont lieu dans tous les pays.
Prescrire des manuels, choisir les méthodes pédagogiques qu’on utilise, prescrire la formation continue, c’est réduire l’autonomie professionnelle des personnels, un facteur pourtant essentiel de l’attractivité des métiers de l’éducation selon les recommandations de la conférence de dialogue social de Varsovie de janvier 2023.
D’autres sujets pourront être questionnés, notamment en nous appuyant sur les exemples à l’étranger. Les évaluations internationales doivent-elles gouverner nos politiques éducatives ? Quelle est la finalité de notre système éducatif, là où la loi québécoise indiquait en 1997 qu’il instruisait, socialisait et qualifiait les enfants ? C’est quand même le premier débat qui compte, à l’heure où on veut du français et des maths alors que la démocratie est menacée dans de nombreux pays européens et que d’après le rapport du GIEC, les jeunes que nous formons à l’École connaîtront de plein fouet, à partir de 2030, l’impact réel du changement climatique sur leur vie.
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elhadjlirwane · 2 years
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CNT: Dr Dansa Kourouma lance le débat sur le système éducatif
CNT: Dr Dansa Kourouma lance le débat sur le système éducatif
Le Conseil national de la transition (CNT), a animé un débat ce mercredi 24 août 2022, sur le système éducatif du pays. Le président Dansa Kourouma a mis l’occasion à profit pour faire une annonce à l’endroit des acteurs de l’éducation. Dans discours d’ouverture, le Dr Dansa Kourouma a annoncé que le CNT «va institutionnaliser pour que chaque année, avant la rentrée scolaire, que les…
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actualiteenguinee · 2 years
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CNT: Dr Dansa Kourouma lance le débat sur le système éducatif
CNT: Dr Dansa Kourouma lance le débat sur le système éducatif
Le Conseil national de la transition (CNT), a animé un débat ce mercredi 24 août 2022, sur le système éducatif du pays. Le président Dansa Kourouma a mis l’occasion à profit pour faire une annonce à l’endroit des acteurs de l’éducation. Dans discours d’ouverture, le Dr Dansa Kourouma a annoncé que le CNT «va institutionnaliser pour que chaque année, avant la rentrée scolaire, que les…
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gnatepeweb · 2 years
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Top 5 des pays africains avec les meilleurs systèmes éducatifs
Top 5 des pays africains avec les meilleurs systèmes éducatifs
L’éducation est un outil très nécessaire pour nous aider à réussir dans le monde. C’est aussi le fondement du développement humain, c’est pourquoi la plupart des pays intensifient leur jeu pour offrir une éducation de classe mondiale à leurs citoyens et aux étrangers. L’histoire n’est pas différente sur le continent africain avec plusieurs écoles de grade A. Sur 140 pays, il y avait 38 pays…
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aurevoirmonty · 9 days
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Vu de Russie «L’Eurovision est un exemple de la destruction des valeurs traditionnelles et des fondements de l'humanité» ministre de l’Education.
«Ils sont en train de détruire le système éducatif, l'éducation, les fondements de l'humanité. La finale de l'Eurovision en est un exemple frappant», a commenté Sergueï Kravtsov lors d'une session plénière de la Douma.
Qualifiant le concours de chant d’«épouvantable», le ministre a assuré que la Russie «n'abandonnerait jamais l'éducation traditionnelle des enfants».
Si la presse occidentale a concentré son attention (https://www.telerama.fr/musique/eurovision-2024-et-a-la-fin-c-est-un-pays-neutre-qui-gagne-7020377.php) sur le traitement réservé par le public à la candidate israélienne, la Russie - dont les artistes sont interdits depuis 2022 - porte un regard horrifié sur la compétition…
…cérémonie parfois ouvertement (https://t.me/kompromatmedia_2/607) sataniste où les orientations sexuelles non orthodoxe des candidats importent davantage que leur qualités vocales.
«Les funérailles de l'Europe occidentale se déroulent comme prévu. Aucune surprise», avait déjà observé Maria Zakharova.
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a-room-of-my-own · 6 months
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On ne m’enlèvera pas de l’idée que la décadence du système éducatif est aussi beaucoup dû au corporatisme enseignant qui est prêt à tout pour ne reconnaître aucune erreur, depuis falsifier les notes jusqu’à harceler des parents d’enfants victimes.
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gfxced · 7 months
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Lol je me suis fait bloquer parce que j'ai partagé un post sur les préférences saisonales en y mettant un petit commentaire. L'hyper-fragilité, ce fléau.
En fait je crois que je ne comprends pas une partie non négligeable de zoomers (et alphas) par rapport à tout un tas de leurs réactions. Ils sont sur réseaux sociaux mais c'est comme s'ils ne voulaient pas y être? Ils s'étonnent de recevoir de l'engagement et tout devient une microagression (sic).
Les parents et le systême éducatif devaient vous préparer à intéragir avec le monde avec plus d'aplomb. 0 pointé je crois mais ce n'est pas nouveau. Le système scolaire forme surtout des travailleurs et non des citoyens épanouïs et les parents sont souvent bien trop à la ramasse.
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maaarine · 6 months
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"C'est assez différent selon les pays, ce n'est pas inévitable qu'il n'y ait pas de filles en mathématiques.
Dans les pays du nord, il y a une meilleure parité. En Italie, les filles étaient pas loin de 35-40%.
L'Allemagne était pire que la France, mais depuis 15 ans, elle fait des efforts considérables, qui ont des effets significatifs: elle est passée de 15% à 23% de femmes mathématiciennes.
Alors qu'en France, il n'y a pas d'évolution. (…)
Plus y a de choix, plus les filles auront tendance à éviter les sciences.
Il y a sans doute des normes sociales qui font qu'elles sont meilleures globalement que les garçons dans le système éducatif.
Quel que soit le niveau, quelle que soit la discipline. Sauf en math, où il y a des petites différences au niveau du lycée, qu'on a du mal à comprendre.
Elles sont vraisemblablement liées à des menaces de stéréotypes: le fait de dire aux filles que là elles sont moins bonnes, fait que c'est une prophétie auto-réalisatrice.
Mais sinon, partout ailleurs elles sont meilleures.
Donc en fait, comme elles sont bonnes partout, elles vont se répartir équitablement.
Alors que les garçons, ils sont plutôt moins bons en lettres. Et puis il y a le stéréotype qui dit qu'un garçon va plus aller dans les sciences.
Donc eux ils ont moins de choix, parce qu'ils ne vont pas là où ils sont moins bons. (…)
Une étude montre que les lycéennes s'estiment moins aptes que les garçons à se diriger vers les filières scientifiques.
Parmi celles dont la moyenne excède 14/20 dans ces matières, 43% pensent être capables de suivre une formation en école informatique, contre 78% des garçons. (…)
En fait c'est vraiment la société qui leur dit que ce n'est pas leur place.
Par exemple, les études de médecine sont aussi difficiles, voire plus difficiles, que les études de mathématiques, et elles y vont et y réussissent en masse, parce que la société leur dit qu'elles peuvent.
Il y a vraiment quelque chose de très puissant, de culturel."
Source: La Science, CQFD: Mathématiques : debout les femmes !
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profenscene · 2 years
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Mardi 13 septembre
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Aujourd'hui, Raura est arrivée avec son matériel scolaire. À la rentrée, elle était entrée dans la classe avec un cartable Walt Disney, un agenda de l'année dernière rempli au tiers et des cahier déjà usagés.
Elle a désormais de quoi bosser. Mais les choses ne sont pas encore simples. Raura ne maîtrise que très partiellement le français, peine à lire son emploi du temps, et n'a pas accès à des cours de Français Langue Étrangère, dans le tout petit village ou se trouve le collège d'Alrest.
Et pourtant, je ne suis pas inquiet pour elle. Tout autour d'elle, des adultes et des enfants se mobilisent pour que sa situation s'améliore. Ses parents font de leur mieux pour comprendre les attentes du système scolaire. AESH comme profs et camarades prennent de leur temps pour lui expliquer le fonctionnement des cahiers et l'aider à les mettre à jour. Petit à petit, nous trouvons des activités pour l'aider à améliorer son vocabulaire.
Il y a quelque chose de désespérant à cette solidarité. Parce qu'elle est faite de bouts de ficelle, parce que les aides auxquelles elle a le droit sont soit peu accessibles, soit éloignées spatialement. Et que, comme souvent, nous pallions aux manquements du système éducatif.
Mais il y a aussi énormément de réconfort à voir un groupe faire société autour de Raura, pour lui permettre de s'intégrer. De devenir un membre de cet ensemble.
Je ne sais jamais comment me sentir quand je sors d'une journée où les choses ont avancé pour elle. Dois-je me réjouir ou m'indigner ? La réponse, comme souvent, est loin d'être aussi simple.
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claudehenrion · 2 years
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Pap NDiaye, ministre de l'Education nationale. Question simple --mais double : ''A quel titre ?'' ou ''Pourquoi ?''
  Après la déferlante de points d'interrogation liée à la désignation difficilement croyable du nouveau ''ministre en charge de notre jeunesse'', les commentaires incrédules ''tombent'' sur mon écran  : ''Comment est-ce possible' ?'', ''Que faut-il penser d'une telle provocation ?''. Comme tout le monde, j'ignorais l'existence de ce monsieur jusqu'à ce tsunami, et je suis incompétent pour juger les capacités d'un ministre...  Mais là... tout ce que j'ai lu sur lui lui est défavorable : je n'ai pas trouvé un seul élément qui puisse justifier ce choix, et la seule explication qui circule est cette récente envie pathologique de notre ex- et re-Président d'emmerder (sic !) ceux de ses concitoyens, de plus en plus nombreux, qui rejettent ses errements...
Ça a été une des plus ahurissantes surprises d'un entre-deux-tours pourtant riche en bobards, en tours de passe-passe et en entourloupes : la nomination, à un des postes les plus sensibles qui puissent être, dans le monde de fous où nous tentons de survivre, d'une bombe nucléaire aussi inutile que malvenue : le vendredi 20 mai, dies irae, dies illa, Pap Ndiaye a été choisi pour pour ''succéder'' (tu parles !) à Jean-Michel Blanquer qui a été non seulement désavoué, mais bel et bien giflé en public : lui qui se croyait ''mandaté'' pour lutter contre la vérole du ''wokisme'' et le cancer de "l'islamo-gauchisme", se retrouve ridiculisé par une nomination qui est exactement en sens opposé de ce que, pourtant critiqué pour avoir été un peu trop ''la voix de son maître'', il avait passé 5 ans à faire, sérieusement et utilement !
On ne peut pas imaginer deux visions du monde plus étrangères (je n'ose pas encore écrire hostiles, mais ça viendra bientôt) : déjà, le nouveau ministre étale  son immense honnêteté intellectuelle en racontant que ''le terme woke ne désigne aucune réalité" (sic ! La chance veut que nous ayons décrit hier tout ce que ces quatre lettres cachent mal !). Et c'est un utilisateur quasi-compulsif du terme ''les violences policières" : en 2020 déjà, il inventait (sans rien démontrer, et pour cause) sur France-Inter un "déni de longue date'' sur le sujet, dans le pays. Seul point où on doit lui donner raison, une déclaration de mai 2019 : ''Je peine à discerner chez le chef de l'Etat une politique, ou même un point de vue consistant". (NB : étrangement, devant la forme ou la couleur d'un ''maroquin'', Pap Ndiaye a trouvé que tous ces manques étaient soudain comblés ! S'il est vrai qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis... Ah ! la, la... qu'est-ce qu'il est intelligent !).
Enfin... sans doute l'est-il, par certains des dons reçus à sa naissance. Mais au premier abord, ''ça ne crève pas les yeux’’ (et même ''au deuxième rabor'', comme disait un ''juteux-de-quartier'' à l'ancienne, ''sco-gneu-gneu'' (*) mais très brave homme, fréquenté pendant les 31 mois de mon service militaire prolongé), : voilà un homme, multi-riche en diplômes dévalués comme tous les autres ''nuls'' qui nous gouvernent si mal, dont, d'après tout ce que j'ai pu lire sur lui, le CV ne montre pas la moindre expérience politique ou autre, en dehors de la niche étroite du système éducatif vu sous un angle politique. Ce pur produit de la méritocratie (comme il se définit lui-même) a toujours évolué autour des arrière-cours de la rue de Grenelle... ce qui pourrait être fort respectable... sauf à devenir un jour titulaire du ministère le plus influent sur le futur du pays, fonction pour laquelle  il ne coche, là, pas une seule case... ce qui aurait dû être rédhibitoire, dans une vraie démocratie ! Certains lecteurs  de ce blog ne s'y sont pas trompés : le commentaire le plus drôle que j'ai reçu (l'idée de ce ''billet'' lui doit beaucoup !) tournait autour d'un jeu de mots comparant le Président de la République (le PR) à un réacteur pressurisé (l'EPR) : ''Le PR se prend pour un EPR : il coute cher et il ne tourne pas rond...''.
Notre nouveau ministre aurait pu, au moins une fois, ''renvoyer l'ascenseur'' pour remercier la reconnaissance de ses mérites (ramenés à ce qu'ils sont, tout de même, quand on les compare à ceux d'un Léopold Sédar-Senghor, d'un Félix Houphouët-Boigny ou d'un Gaston Monnerville, parmi tant d'autres : eux, ils jouaient dans la cour des grands !). Mais rien de tout cela ! Il est parti aux Etats-Unis, étudier le problème noir... auquel il n'a ostensiblement rien compris, puisqu'il croit pouvoir le retrouver à l'identique en France... dont le sol n'a jamais vu un seul esclave noir, pas un seul jour, nulle part... (NB : les Antilles, loin d'être ''deux vieux départements d'Outre-mer français avant Nice et la Savoie'' comme on l'entend parfois dire mensongèrement, sont devenues ''Départements'' en 1946, un siècle après l'abolition officielle de tout esclavage en France...). Il faut avoir un esprit curieusement contourné ou une réelle créativité pour pouvoir trouver chez nous un équivalent avec les ''Black Studies'' des universités de la côte Est des Etats-Unis...
Autre résultat de mes recherches : le parcours du nouveau ministre ne permet donc guère de se poser de questions sur son positionnement idéologique : avec une constance mécanique, il a épousé toutes les causes progressistes, depuis un appel à une nouvelle République soutenant Hollande en 2012, au combat mené en faveur des minorités. Postcolonial, décolonial, indigéniste, woke, racialiste, etc... il prend soin d’afficher une distance marquée avec le ''modèle français'', ce qui est plutôt inquiétant... d'autant plus que le seul fait d'émettre une critique sur un noir (dois-je écrire ''un black'' ?) est un péché grave qui fait de moi un raciste : même si ce n'est qu'elles ‘’le sujet du jour’’, ce ne sont pas ses faiblesses dont il faut parler, mais du fait que, blanc moi-même, il m'est interdit par la bien-pensance si mal pensante de dire, voire de penser qu'il puisse en avoir : la preuve de la charge et la charge de la preuve sont instantanément réorientées contre moi. Il est noir, DONC douter qu'il puisse être autre chose que ''the right man for the right job'' est condamnable a-priori, sans appel : je ne suis qu'un (sale) raciste... et ce n'est pas le moindre défaut de cette nomination, puisqu'elle doit être réputée parfaite, ''puisque'' ou ''parce que... Même si beaucoup voient bien qu'elle est un mauvais choix de plus de notre Président (pourtant particulièrement doué pour se fourrer le doigt dans l'oeil : de Ferrand à Castaner, de Bachelot à Dupond-Moretti, de Darmanin à Bayrou, il semble fasciné par les vrais nuls !), et une énorme erreur de casting dont nous mettrons du temps à nous remettre tant les dégâts risquent d'être lourds, à terme...
En conclusion, il semblerait que la réponse soit contenue dans la question posée, puisque je ne me souviens pas avoir entendu un seul français se demander si Jean-Michel Blanquer serait moins catastrophique, rue de  Varenne, que la pernicieuse Najjat Vallaud-Belkacem : la question ne s'est jamais posée, alors, et le seul fait qu'elle le soit (et souvent !) cette fois-ci, suggère... qu'elle se pose, et qu'elle doit être posée ! Blaise Pascal affirmait, en 1670 dans les Pensées : ''Tu ne me chercherais pas si tu ne m'avais déjà trouvé''. Constatons que ce qui était vrai hier l'est encore aujourd'hui : personne ou presque ne croit sincèrement que le choix de notre Président pour ce poste-clé soit autre chose qu'une provocation ou une punition pour l'avoir acculé dans les cordes. Des amis révoltés me susurrent  les mots : ''vengeance, sanction, ou nullité''. J'ai du mal à m'y résoudre. Quoi que...
H-Cl.
(renvoi * : à propos de ''scro-gneu-gneu'', peu de gens savent que cette expression courtelinesque, censée décrire tout vieux sous-off blanchi sous le harnais, est une altération de l'expression ''sacré nom de Dieu'', quelque peu interdite en ces temps-là. Un sourire s'imposait, après ce ''billet'' qui reflète les pires stupidités de la mode du ‘’politiquement correct’’ et d'un monde qui se referme sur lui, nous écrasant !)
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nicolasanoto · 2 years
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Modèle éducatif néerlandais : un enfer si proche !
Un mois après mon retour du congrès du syndicat des enseignants néerlandais, l’AOB, j’ai enfin le temps de poser mes pensées par l’écrit. Les 48 heures de congrès à Utrecht étaient passionnantes, les discussions foisonnantes, mais ne permettent évidemment d’avoir qu’un léger fumet de ce système éducatif si différent de l’École française.
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Imaginez-vous tout d’abord un système éducatif totalement privatisé
Cette liberté de l’enseignement, et donc de la création d’écoles, est inscrite dans la constitution depuis le début du XIXème siècle. Les établissements, sont organisés par chaînes liant plusieurs entre eux, les « besturen » (conseil d’administration ») avec un statut associatif. Certains de ces établissements sont d’ailleurs confessionnels, catholiques ou protestants, ce sont ceux qui se rapprochent d’ailleurs le plus d’un système « public ». D’autres sont d’initiative privée et ont une logique totalement lucrative. C’est à l’échelle de ces chaînes d’établissement que les personnels sont gérés. Les salaires et conditions de travail des enseignants sont discutés à l’échelle nationale entre des collectifs de besturen sectoriels par type d’établissement (ex. primaire, professionnel, etc.) et les représentants des personnels. L’État n’intervient pas ! Il alloue une certaine somme à ces collectifs sectoriels, sans que cette somme ne soit rendue publique.
D’ailleurs l’état fédéral intervient très peu autrement, dans la définition des diplômes et l’évaluation des établissements surtout, et de larges pans des politiques éducatives ont été décentralisés.
La logique libérale à son paroxysme
Les résultats globaux des enquêtes internationales sont positifs pour le système néerlandais mais le syndicat AOB a alerté les nombreux invités internationaux à leur congrès : Attention ! Attention à un système où la priorité des établissements est la rentabilité face à un système de concurrence exacerbée, entre établissements, par le libre choix des familles. Les écoles sont des entreprises qui dépensent beaucoup d’argent pour la publicité. Les faillites sont nombreuses, car leur autonomie financière est totale, y compris pour gérer les locaux. Une collègue me racontait comment son établissement s’était rétréci petit à petit, vendu à la découpe, pour fermer finalement.
Le syndicat AOB nous a parlé de la mise en œuvre depuis 30 ans des principes du « new public management », un pilotage par les résultats des politiques éducatives, où la logique quantitative nie totalement les approches globales et de long-terme des politiques éducatives.
Ce pilotage a exacerbé les inégalités sociales dans le système éducatif et pèse lourdement sur des enseignants réduits à des tâches d’exécution du fait d’injonctions pédagogiques, précarisés dans leur contrat (part de contractuels doublée en 10 ans), avec un attrait moindre pour un métier enseignant qui perdait en autonomie professionnelle.
On ne revient pas d’un modèle éducatif libéral
En conclusion, sans minorer des aspects positifs (meilleur climat scolaire du fait d’une relation prof/élève différente, formation des enseignants centrée sur le pédagogique), on ne saurait minorer l’impact de long terme de choix de modèles dans chaque pays qui ne sont pas à faire à la légère.
Autonomie, déconcentration, décentralisation ne sont pas des gros mots mais leurs dynamiques méritent des comparaisons pour observer leurs effets, notamment conjugués (je pense à l’Angleterre qui fait tout en même temps).
Si ces dynamiques peuvent avoir des résultats où la comparaison internationale est utile pour prendre de la hauteur, en revanche la marchandisation d’un système éducatif n’a jamais eu de répercussion positive ou probante : les inégalités progressent, l’école se dégrade, les personnels désertent et c’est la confiance de la société pour l’École dans son ensemble qui est perdue, sans qu’il soit forcément possible de revenir en arrière.
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faneducationagency · 3 days
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Facilitez votre accès aux universités américaines avec Fan Education Agency
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Fan Education Agency est une agence spécialisée dans le conseil, l’assistance et la mise en contact des étudiants à Madagascar avec des universités aux États-Unis. Elle facilite l'accès à l'enseignement supérieur américain en fournissant un accompagnement à chaque étudiant durant la procédure d’admission à l’institut. Les États-Unis sont reconnus pour leur système éducatif de qualité, leur diversité culturelle et la chance de saisir de carrière. En choisissant de poursuivre leurs études dans ce pays, les étudiants bénéficient d'une expérience d'apprentissage enrichissante qui les prépare à réussir dans un environnement international compétitif.
Les universités partenaires de Fan Education Agency dans des lieux stratégiques
Les universités partenaires de l'agence profitent d’un emplacement privilégié dans des villes dynamiques à travers les États-Unis. Parmi celles-ci, on retrouve des métropoles telles que New York City, Houston, Washington, l’Indiana, la Californie et la Floride. Chaque ville offre un cadre propice pour les études universitaires, combinant une excellente qualité d'enseignement, des possibilités de recherche innovantes et une vie étudiante animée. Les étudiants ont ainsi la possibilité d'explorer différents aspects de la culture américaine tout en poursuivant leurs études dans des institutions de renommée mondiale.
Inscription et délais
Aux États-Unis, les rentrées académiques ont lieu à différents moments de l'année, donnant aux étudiants à Madagascar une certaine flexibilité pour commencer leurs études. Les périodes de rentrée principales sont en janvier, mai, juin et septembre. À noter que la procédure de demande d'admission peut prendre entre 2 à 4 mois, en raison de la nature détaillée des demandes, de la préparation pour les tests de compétence en anglais et de l'attente des résultats. Il est donc conseillé aux étudiants de commencer le processus dès que possible pour s'assurer qu'ils sont prêts à débuter leurs études aux États-Unis à la date de rentrée de leur choix.rendez-vous sur cette page https://faneducation.com/etudier-aux-etats-unis-depuis-madagascar/ pour plus de détails.
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etudegenerale · 8 days
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gaboninfoslive · 9 days
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Littérature/L'école française : une arme de destruction massive ? Un écrivain sénégalais dénonce l'éducation coloniale
Dans son essai percutant intitulé “L’école française : l’arme de destruction massive”, Ndiaye Bocar Niang, jeune entrepreneur et écrivain sénégalais, remet en question l’héritage du système éducatif français en Afrique. Niang critique l’influence coloniale sur l’éducation, qui, selon lui, a éloigné les Africains de leurs racines et de leurs langues, favorisant l’assimilation à la culture…
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omagazineparis · 18 days
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L’éducation des filles en Asie à travers l’exemple de Malala
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« Il n’existe aucun instrument de développement plus efficace que l’éducation des filles en Asie », affirmait Kofi Annan, secrétaire des Nations Unies de 1997 à 2006. L’éducation des filles s’applique plus difficilement selon les continents. C'est notamment le cas au Pakistan, en Asie du Sud. L'éducation des filles en Asie : un enjeu crucial L'éducation des filles en Asie est un sujet crucial pour le développement économique et social de la région. Pourtant, de nombreuses filles sont encore privées d'accès à l'éducation, ou la quittent prématurément. Les causes de cette situation sont multiples : pauvreté, discriminations sexistes, traditions néfastes telles que les mariages d'enfants. Les conséquences sont graves : les filles non scolarisées sont plus exposées à la pauvreté, à la violence et aux mariages précoces. Elles ont également moins de chances de trouver un emploi décent et de contribuer au développement de leur communauté. Heureusement, des progrès importants ont été réalisés ces dernières années. De nombreux gouvernements et organisations internationales ont mis en place des programmes pour promouvoir l'éducation des filles. Ces programmes ont permis d'augmenter le nombre de filles scolarisées, en particulier dans le primaire. Cependant, il reste encore beaucoup à faire. Il est important de continuer à sensibiliser les populations aux enjeux de l'éducation des filles et de lutter contre les discriminations sexistes. Il est également nécessaire de mettre en place des politiques publiques qui soutiennent l'accès des filles à l'éducation, et qui leur permettent de poursuivre leurs études jusqu'au bout. Fille et éducation, la difficile compatibilité Être une fille est un obstacle pour accéder à l’éducation. Et c’est malheureusement le cas dans plusieurs pays du monde, comme le Pakistan. Dans un rapport de Human Rights Watch de 2018, il est très clairement énoncé que le pays manque toujours à son devoir d’assurer une éducation aux jeunes filles pakistanaises. En cause : le déficit d’établissements scolaires dans le pays, et surtout d’écoles pour les filles. Près de 22,5 millions d’enfants ne vont pas à l’école, la majorité d’entre eux étant des filles. 33 % des filles en âge d’aller à l’école primaire sont déscolarisées, contre 21 % des garçons. Lors de la première année de lycée, seules 13 % des filles reçoivent une éducation. Parmi les facteurs de déscolarisation, on retrouve bien évidemment le manque d’établissements. Le gouvernement pakistanais investit moins que recommandé lorsqu’il s’agit de l’enseignement. En 2017, le pays dépensait moins de 2,7 % de son produit intérieur brut (PIB) alors que les normes internationales préconisent des dépenses entre 4 % et 6 % du PIB. L’incapacité du gouvernement à rendre l’école obligatoire, mais également les punitions corporelles, ne facilitent pas la tâche. À cela s’ajoutent des facteurs externes. Le travail, le mariage des enfants, la discrimination de genre, le harcèlement sexuel et l’insécurité contribuent à l’impossible accès des filles à l’école. A lire également : Quelle est l'origine de la fête des mères ? Malala, au secours de l'éducation des Pakistanaises Les lacunes du système éducatif pakistanais ont pris une ampleur incroyable par la figure qu’est Malala Yousafzai. À travers son blog intitulé Journal d'une écolière pakistanaise, elle raconte la violence des talibans. En 2007, après avoir pris le contrôle de la vallée de Swat, les écoles pour filles furent incendiées et leurs opposants neutralisés. C’est ainsi que la fondation Malala voit le jour en 2013, pour aider à la reconstruction des écoles de filles ainsi que l’amélioration de leurs conditions de vie. L'éducation des filles en Asie, son dur combat Le combat ne fut pas de tout repos. Malala fut victime d’une tentative d’assassinat en 2012 devant son école. Ses agresseurs sont des talibans, agacés par l’ampleur médiatique et la menace que représente la jeune fille. Après plusieurs heures d’opération et des semaines de rééducation, Malala a repris son combat là où elle l’avait laissé. Le 12 juillet 2013, le jour de ses 16 ans, elle parle de l’accès à l’éducation pour les filles depuis la tribune de l’ONU. L’institution décide de créer le Malala Day pour défendre l’éducation dans le monde entier, mais surtout l'éducation des filles en Asie. La même année, son livre, Moi, Malala, je lutte pour l'éducation et je résiste aux talibans, est publié dans 21 pays.  « Les extrémistes ont peur des livres et des stylos. Le pouvoir de l'éducation les effraie » Malala lors de son discours à la tribune de l'ONU le 12 juillet 2013 Une reconnaissance universelle En 2014, elle reçoit le prix Nobel de la paix au côté de Kailash Satyarthi, ce qui fait d’elle la plus jeune lauréate de l’histoire de cette distinction. Malala fait partie des 100 personnes les plus influentes du monde, d’après le magazine Time. Elle est même devenue une icône en Occident, en obtenant le soutien de nombreuses personnalités, comme la reine d’Angleterre ou Barack Obama. Si de nombreux efforts et travaux proclament l’accès des Pakistanaises à l’éducation, le chemin est encore long. Dans certaines régions, l’école est interdite aux filles à cause de leur religion. Une bonne partie des enfants ne vont pas à l’école pour travailler et aider leurs parents pauvres. Cependant, l’engagement de Malala redonne une lueur d’espoir à l’avenir de ses jeunes filles. Read the full article
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