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uncertainblogue · 1 year
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Journal de bord 5
Dans une brochure sur l’« idéologie du genre », la Manif pour tous en France affirmait : « C’est manifestement le flou qui entoure la notion de genre qui la rend apte à servir toutes sortes de revendications. Le genre est un attrape-tout qui permet de fédérer à bon compte des militants dont rien ne garantit qu’ils poursuivent des objectifs compatibles : féministes préoccupés de l’égalité entre hommes et femmes, militants des minorités sexuelles soucieux de faire reconnaître les droits de « toutes les sexualités », activistes trans et queer en lutte contre le « dimorphisme sexuel » (l’idée qu’il y a seulement deux sexes), etc. » (Paternotte 2015, 1). Durant les dernières années à travers le monde, le discours anti-genre a augmenté dans la sphère politique. En Italie et en Allemagne, « des manifestations contre les programmes scolaires ont été menées sous l’égide de la «protection des enfants» menacés de dépravation morale par la prétendument imposée « idéologie du genre » » (Grzebalska 2016, 6). En Croatie et en Slovaquie, les mouvements civils conservateurs a donné lieu à une présentation d’amendements constitutionnels interdisant le mariage homosexuel. De plus, en Russie, « un projet de loi visant à protéger les mineurs contre la « propagande homosexuelle » a été voté en 2013 (Grzebalska 2016, 6). En Amérique du Sud, le mouvement anti-genre a aussi pris de l’ampleur ces dernières années. Après 2016, « les manifestations anti-genre se sont intensifiées de manière flagrante, principalement en s'associant à des processus électoraux pertinents, tels que le référendum sur l'accord de paix en Colombie (2016) et les élections présidentielles au Costa Rica (2018), au Brésil (2018) et en Uruguay (2019) » (Corrêa et Parker 2020, 12). 
Ce discours est majoritairement dominé par des hommes. Cependant, ces mouvements et formations anti-genre comptent « un nombre important de femmes et ont largement recruté des jeunes pour le militantisme national et international contre l'avortement et le progrès sur la question du genre. Elles transcendent les structures de classe et les politiques d'identité » (Corrêa et Parker 2020, 13). Très adaptables au contexte et aux circonstances, les formations anti-genre savent saisir les opportunités politiques. Elles soutiennent les batailles politiques, « même lorsqu'elles sont vaincues, afin de maintenir la flamme des mobilisations » (Corrêa et Parker 2020, 13). 
Le discours anti-genre est actuellement populaire. Il a abandonné « la sémantique religieuse pour emprunter des arguments et des tropes à la biologie, à la biomédecine, à la démographie comme à la démocratie, à la citoyenneté et aux droits » (Corrêa et Parker 2020, 13). En Amérique latine, le trait le plus marquant du discours anti-genre est qu'il est généralement déployé en articulation avec « des constructions discursives et imagées antimarxistes » (Corrêa et Parker 2020, 13). 
Ce discours n’est pas sans conséquences. Il a un impact négatif sur le genre et la sexualité dans l'éducation. Les droits à l'identité de genre, « qui n'étaient pas une priorité lorsque les campagnes ont éclaté en 2013, sont devenus leur principale cible après 2016, comme l'ont montré les études chilienne et uruguayenne. Les croisades contre le genre ont également amplifié la stigmatisation beaucoup plus ancienne de l'homosexualité en tant que "pédophilie" » (Corrêa et Parker 2020, 14). 
Aux États-Unis, Wendy Brown analyse les dynamiques de dé-démocratisation et l’interprète comme un effet combiné du néolibéralisme et de la re-politisation de la sphère religieuse. Selon Brown, « le premier et principal effet politique du néolibéralisme, dans sa version du 21e siècle, est de réduire la politique démocratique à la loi et aux institutions et de restreindre le cadre des droits aux droits de propriété et au droit de vote » (Corrêa et Parker 2020, 15). Selon elle, ces effets « dépolitisent la sphère publique et la vie sociale, érodent l'autonomie du politique et disqualifient la participation des citoyens à la vie politique. La rationalité néolibérale approfondit l'individualisme, transforme les citoyens en consommateurs et en entrepreneurs de leur propre survie économique » (Corrêa et Parker 2020, 15). En conséquence, la dimension politique de la vie devient secondaire et une indifférence politique s’installe.
Présentement aux États-Unis, on voit un discours anti-genre très présent dans les États ayant une majorité républicaine. Certains de ses bannissent l’avortement et les procédures chirurgicales pour les enfants qui souhaitent de faire une transition de genre. Les personnes transgenres sont devenues la nouvelle cible de la part du parti républicain. La Floride est un État ayant passé les lois les plus sévères concernant l’accès aux soins des personnes LGBTQAI+. Les droits à la santé sexuelle et reproductive sont menacés plus que jamais aux États-Unis. Ces nouvelles lois restrictives sont un exemple d’un État genré et du pouvoir patriarcal sur les minorités sexuelles et de genre. Les lois sont créées pour dominer sur ces personnes déjà marginalisées dans la société américaine. 
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uncertainblogue · 1 year
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Journal de bord 4
Le viol est utilisé comme un outil afin « d’annihiler la volonté de la victime. La réalisation de cet objectif est précisément signifiée par la perte de contrôle de la victime sur le comportement de son corps et la gestion de celui-ci par la volonté des agresseurs. Le contrôle de l'espace corporel de la victime est exproprié » (Segato 2010, 74). Au Mexique, les féminicides aggissent en tant que des « crimes de genre, de crimes misogynes, de haine contre les femmes, qui s’expliquaient aussi par la grande tolérance sociale envers la violence à l’encontre des femmes et d’autre part, parce que l’État n’agissait pas pour empêcher ces crimes ; une fois commis, l’État contribue à l’impunité des cas de féminicide » (Davineau 2012, 79). 
Il existe plusieurs explications pour décrire ce phénomène de violence commise envers les femmes. La présence d’inégalités entre les hommes et les femmes et « d’autre part, la violence, constitutive de la condition masculine qui expliquent que tant d’hommes puissent commettre des homicides de femmes. Il ne s’agit pas nécessairement d’assassinats liés au crime organisé ou au narcotrafic : ils ont été commis par des parents, des maris, des fiancés et anciens fiancés, des gens connus des victimes. Les victimes sont de tous âges : des adolescentes, des adultes, des vieilles femmes, etc » (Davineau 2012, 80). Ces crimes touchent essentiellement des femmes vivant dans « des conditions précaires et dans une situation d’exclusion sociale importante. Dans une moindre mesure, des crimes sont également commis sur les femmes de classes sociales élevées. L’analyse a également porté sur les femmes indigènes » (Davineau 2012, 80). De plus, les autorités ont une tendance à nier l’existence de ce phénomène, « à diminuer le nombre de femmes victimes, à ne pas répondre aux demandes (comme celles des proches des femmes tuées à Ciudad Juárez qui exigeaient la justice, la fin de l’impunité et la réparation du dommage) » (Davineau 2012, 80). Au Costa Rica, « 70 % des homicides de femmes sont commis par des hommes qu’elles connaissent ou lors d’agressions sexuelles. Dans le cas des hommes, seuls 8 % des homicides sont associés à des raisons de violence domestique ou d’agressions sexuelles » (Davineau 2012, 81). Dans ce pays, il parle plutôt du fémicide. 
Pour décrire ce type de violence envers les femmes au Costa Rica, Montserrat Sagot a divisé le fémicide en trois types de catégories. La première est celle du fémicide intime quand la femme « assassinée avait une relation intime avec l’agresseur (mari, conjoint, membre de la famille, etc » (Davineau 2012, 83). Le fémicide non intime se produit lorsque les victimes sont mortes « dans le contexte d’une agression sexuelle, quand cette relation « intime » avec l’agresseur n’existe pas » (Davineau 2012, 83). Le troisième est celui du fémicide par connexion dans laquelle les femmes sont mortes dans la « ligne de tir », c’est-à-dire essayant de défendre d’autres femmes de l’agression fémicide (une mère défendant sa fille, une sœur, une amie, une voisine qui essayent d’intervenir dans une situation où un fémicide était en train de se produire) et qui finissent aussi par être tuées » (Davineau 2012, 83). 
Pour le mouvement féministe mexicain, le but est de faire le pari de transformer l’État et d’établir une démocratie véritable. Les féministes mexicaines pensent aussi qu’il est  nécessaire de faire « le lien entre la démocratie et le type de développement social, parce qu’il n’est pas possible d’avoir des droits s’ils ne sont pas ancrés socialement dans la capacité et le potentiel de la qualité de vie, de l’éducation, de la santé, de l’emploi, de l’accès des femmes à la prise de décision, etc » (Davineau 2012, 84).Au Québec, notamment lors du confinement dû à la COVID-19, la province a vu une augmentation du nombre de féminicides à travers la province et de violences conjugales. Ce problème existait depuis des années, mais il a pris plus d’ampleur lors de cette période. Pendant des années, même avant la pandémie, des organismes disaient que ce problème doit être pris au sérieux, malheureusement, le gouvernement ne faisait pas assez pour contrer ce problème. En 2022, 13 femmes ont été tuées par la violence conjugale commise par une personne de proximité, c’est-à-dire un mari, un amoureux. C'est absolument déplorable que le gouvernement n'intervient pas davantage sur ce sujet, car pendant longtemps, le problème de violence conjugale était vu comme quelque chose de privé où le gouvernement n'avait pas sa place pour intervenir.
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uncertainblogue · 1 year
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Journal de bord 3
La violence obstétricale et les droits reproductifs sont des sujets qui prennent de plus en plus de place dans la lutte contre les inégalités entre les femmes. La violence obstétricale a été un concept développé par les militantes féministes vénézuéliennes, c’est-à-dire par des féministes du Sud. Cette injustice « permet de dépasser la tendance universaliste des catégories de « violences » et « femmes » en mettant en avant la question de justice sociale présente dans les interactions médicales, où influent les rapports de classe, de race et de genre » (El Kotni et Quagliariello 2021, 109). Les violences obstétricales touchent principalement des femmes de couleur « fonction de leurs caractéristiques sociales, économiques ou ethno-raciales : femmes africaines ou migrantes en Europe, femmes indigènes ou des milieux populaires en Amérique latine » (El Kotni et Quagliariello 2021, 112). 
Dès les années 1970, les féministes noires aux États-Unis ont mis en avant les oppressions spécifiques vécues. En Amérique latine, « des mouvements de femmes, lesbiennes, noires ou indigènes, se sont organisées face au racisme, au sexisme et à la lesbophobie du système patriarcal » (El Kotni et Quagliariello 2021, 113). De plus, le concept d’intersectionnalité est un outil permettant d’analyser la manière dont « les différents constituants de l’identité s’imbriquent pour former des expériences uniques d’oppression, sans pour autant mettre de côté l’impact de chacun de ces mécanismes dans la société » (El Kotni et Quagliariello 2021, 113). 
La maltraitance médicale a des conséquences importantes sur les femmes de couleur. Par exemple, le préjugé selon lequel les femmes racisées, « en particulier celles originaires d’Afrique du Nord et d’Afrique subsahariennes, seraient des patientes plus « difficiles », qui exagéreraient leur douleur, perdure. Ces stéréotypes ont des conséquences sur leur santé et leur espérance de vie : elles se voient par exemple proposer moins de technologies et moins d’antidouleurs que les femmes blanches » (El Kotni et Quagliariello 2021, 114). En Amérique latine, des campagnes de stérilisations forcées ont été menées sur « les femmes indigènes, une pratique qui a toujours cours aujourd’hui même si elle n’est plus officiellement une politique d’État » (El Kotni et Quagliariello 2021,114). De plus, les femmes originaires d’Afrique subsaharienne ont un taux d’accouchement par césarienne plus élevé que d’autres populations. 
Pour les droits reproductifs, « les femmes louvoient alors entre contraintes et stratégies pour construire leur expérience reproductive au plus près de ce qu’elles souhaitent. Leur vie sexuelle et reproductive doit être considérée et appréhendée comme faisant partie d’une stratégie de vie plus large, au sein de laquelle elles tentent d’être actrices du déroulement de leur vie reproductive, avec plus ou moins de succès selon leurs conditions de vie » (Gautier et Grennier-Torres 2014, 4). En 1969, aux États-Unis, des féministes blanches issues des classes moyennes ont « demandé le retrait des lois contre l’avortement au nom de la liberté individuelle, ce qu’elles ont obtenu en 1973 (date de la décision « Roe contre Wade »), bien que l’opposition n’ait pas cessé » (Gautier et Grennier-Torres 2014, 4). Dans d’autres régions du monde, il existe une différence face aux droits reproductifs. Par exemple, le Chili et la Colombie « affichent des politiques fondées sur les droits reproductifs et sexuels. Mais la faiblesse des financements en santé publique reproduit les inégalités sociales, et en Colombie, malgré une rhétorique enthousiaste, le pourcentage de ligatures n’a pas diminué » (Gautier et Grennier-Torres 2014, 13). L’avortement est aussi un sujet controversé. Beaucoup de prestataires sanitaires africains refusent l’avortement de « crainte de favoriser la dissolution des mœurs » (Gautier et Grennier-Torres 2014, 15). Pour la pilule du lendemain au Chili, où les médecins utilisent l’objection de conscience, cela rend « impossible l’avortement dans bien des régions et défavorise les femmes qui ne peuvent s’éloigner de chez elles ou payer les frais afférents » (Gautier et Grennier-Torres 2014, 15). 
Les droits reproductifs sont des droits qui ne sont pas acquis et il existe une grande disparité entre différentes régions du monde. Même dans des pays où l’avortement est légal et sécuritaire, des groupes religieux et antiavortement s’opposent à cette pratique médicale. Aux États-Unis, Roe vs Wade est révoqué et cela met en danger des milliers de femmes, notamment des femmes marginalisées et venant de milieux défavorisés. On voit un effritement des droits reproductifs et sexuels pour les femmes. La violence obstétricale est aussi un grand enjeu qui touche majoritairement des femmes de couleur. Cette pratique nuit à la liberté des femmes et à leur sécurité. Dans les pays en Amérique latine, cette violence peut être liée au néocolonialisme médical fait aux femmes autochtones qui ont une vision différente de la médecine occidentale.
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uncertainblogue · 1 year
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Journal de bord 2
Le féminisme s’interroge sur la nature du politique dans les pays capitalistes avancés. Cette réflexion permet d’être regroupé sous trois façons différentes : « tout est politique, investir les lieux de pouvoir et dénoncer l’État capitaliste et patriarcal » (Lamoureux 1990, 2). La crise de l’État-providence a un impact négatif sur le mouvement féministe, mais aussi sur le bien être des femmes les plus marginalisées. Le financement étatique se fait « de plus en plus chiche, rendant quelquefois problématique l’existence des groupes de femmes. Ensuite, les services féministes doivent souvent péricliter dans un contexte où il n’y a pas de services étatiques correspondants; ainsi, les maisons d’hébergement pour femmes battues vivent-elles beaucoup du bénévolat d’autres femmes en même temps qu’elles servent à pallier l’incurie étatique en ce domaine » (Lamoureux 1990, 5). Aux États-Unis, un nombre croissant et sans précédent de femmes dépend aujourd’hui directement de l’État pour leur survie. En raison de « l’augmentation spectaculaire du nombre de « ménages dirigés par une mère » appauvrit par les forces de fragmentation et de dislocation sociales du capitalisme de la fin du vingtième siècle, ainsi que de la prolifération et de la vacillation des politiques publiques visant à remédier aux effets de ces forces, l’État a acquis une importance sans précédent dans l’histoire - politique et économique, sociale et culturelle - dans la vie de millions de femmes » (Brown 1995, 168).
Pour les féministes marxistes, afin d’enlever cette barrière, la relation entre l’État et la femme doit passer par « une lutte révolutionnaire de type socialiste seule à même de créer les conditions propices à l’émancipation des femmes » (Lamoureux 1990, 3). 
Dans l’article de Brown, le masculinisme de l’État se réfère aux caractéristiques de l’État qui met de l’avant le pouvoir masculin en tant que forme de domination. Cette domination s’exprime par « le pouvoir de décrire et de diriger le monde et par le pouvoir d’accès aux femmes ; elle implique à la fois une revendication générale de territoire et des revendications envers, sur et contre des « autres » spécifiques. Les formes de domination bourgeoises, blanches, hétérosexuelles, coloniales, monothéistes et autres contiennent toutes ces deux moments - c’est ce qui les distingue des autres types de pouvoir » (Brown 1995, 167). Aussi, l’un des problèmes du pouvoir libéral de l’État est que les femmes qui effectuent le travail principal et qui atteignent « l’identité principale au sein de la famille sont donc intrinsèquement limitées dans leurs perspectives de reconnaissance en tant que personnes dans la mesure où elles n’ont pas l’étoffe d’une personne libérale - personnalité juridique, économique ou civile. Elles sont dérivées de leurs ménages et de leurs maris, subsumées dans leur identité à leur activité maternelle, et séquestrées du lieu où les droits sont exercés, les salaires gagnés, et le pouvoir politique exercé » (Brown 1995, 182). 
Aux États-Unis, les droits des femmes sont de plus menacés et même carrément leur sont retirés. Le droit à l’avortement est parfait exemple de la domination masculine sur la femme. Si les hommes « ne conservent pas un certain contrôle sur les relations de reproduction, ils ne peuvent pas contrôler aussi facilement le travail des femmes, et s'ils ne monopolisent pas les normes et le discours de la vie politique, ils exercent un contrôle sexuel et économique beaucoup moins efficace sur les femmes » (Brown 1995, 179). Dans plusieurs États, les politiciens hommes (une grande majorité est conservatrice et blanche) décident à la place de la femme par rapport aux droits reproductifs. Les conséquences sont importantes sur les femmes lorsque, par exemple, le droit à l’avortement leur est restreint grandement. Plusieurs vont avoir des avortements dans des endroits clandestins et peuvent même en mourir. De plus, pas toutes les femmes ont le privilège de pouvoir voyager dans un État où le droit à l’avortement est protégé. Les femmes les plus marginalisées sont celles qui en souffrent le plus. 
Le système de l’État providence libérale et son concept de mérite apporte des problèmes aux personnes à faibles revenus et aux personnes marginalisées. Les femmes bénéficient de l’État providence. Dans l’État providence libérale, le gouvernement offre seulement une aide minimale et pour le reste, la personne doit faire des démarches par elle-même. L’existence de cette règle renforce la domination de l’homme sur la femme et cela doit changer. Premièrement, un changement d’un État providence vers un plus généreux serait un pas dans la bonne direction afin de diminuer la domination masculine sur les personnes qui bénéficient de l’État providence. Aussi, avoir des personnes plus jeunes en politique, notamment des femmes pourraient faire que ces droits seront protégés. Les politiciens plus âgés ont une tendance à être plus conservateurs et cela nuit au progrès des droits entre les hommes et les femmes.
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uncertainblogue · 1 year
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Théorie queer et le féminisme
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Journal de bord 1
Pour le texte de Lélia Gonzalez, le féminisme populaire (Améfricains) est un concept qui revient souvent et qui a été vu durant la troisième séance. De plus, dans le texte de Patricia Hill Collins, le féminisme de la « troisième vague » est un concept important notamment à cause de sa remise en question du féminisme des vagues qui essentiellement affectait principalement les femmes blanches. Ce concept a été vu lors de la deuxième séance du cours.
Pour Gonzalez, « l’Améfrique, en tant que système ethnogéographique de référence, est une création qui nous appartient, à nous et à nos ancêtres sur le continent où nous vivons et qui s’inspire de modèles africains. De ce fait, le terme améfricaines/améfricains désigne toute une descendance, non seulement celle des Africains amenés par la traite négrière, mais aussi de ceux qui sont arrivés en AMÉRIQUE bien avant Colomb » (Gonzalez 2015, 7). De plus, l’auteur mentionne « c’est pourquoi en tant qu’Améfricains, nous sommes porteurs de contributions spécifiques au monde panafricain. En assumant notre Améfricanité, nous pouvons dépasser une vision idéalisée, imaginaire ou mythifiée de l’Afrique et en même temps tourner le regard vers la réalité que vivent tous les Améfricains du continent » (Gonzalez 2015, 7-8). Dans le texte de Collins, la pensée féministe noire défend les principes de la justice sociale étasunienne en réponse au racisme institutionnalisé auquel sont confrontées les personnes noires qui visent à refuser aux Noir.es étasuniens un traitement équitable (Collins 2016). 
Lors de la lecture des textes, plusieurs questionnements me sont survenus. La première a été celle sur le concept Améficains et de son acceptation dans d’autres pays en Amérique du Sud. La deuxième a été sur le féminisme noir et le questionnement portait sur le fait de savoir si personnes trans sont inclues dans la cause ou si cela est axé principalement sur les femmes noires cisgenres. De plus, en tant qu’homme blanc, j’ai trouvé intéressant les différents concepts présentés dans les deux textes et de voir à quel point ses personnes doivent se battre pour avoir une reconnaissance en tant qu’individu.
Les théories vues dans les textes peuvent être appliquées au contexte du Mois de l’histoire des Noirs (Black History Month). Durant le mois de février, cette commémoration sert à honorer les personnes noires qui se sont revendiqué leurs droits et on fait des avancements dans la société sur les causes des personnes noires. Cette commémoration est populaire aux États-Unis, notamment pour rendre hommage aux personnes qui ont défendu la cause des Afro-Américains (ex; Martin Luther King). 
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