Rendel [BIFFF2018]
Cela fait longtemps que je voulais aller voir un film type « comics » avec Irokee de Comics Prime, quoi de mieux quâun film de super hĂ©ros finlandais dont le look est le rĂ©sultat dâun croisement entre Batman et Deadpool avec la voix de Bernardo (oui, le sidekick muet de Zorro), au BIFFF.
Ă moins que lâon serve du maitrank et de la troll dans votre salon, encore faut-il quâil puisse loger 200 gremlins⊠Le BIFFF est sans conteste, le meilleur endroit.
Rendel donc, un film finlandais rĂ©alisĂ© par Jesse Haaja. Le rĂ©alisateur nous prĂ©sente en prĂ©ambule son film comme un hommage aux films dâaction des annĂ©es 80 avec une pointe de comĂ©die. Heureusement quâil a prĂ©venu.
Le genre « super hĂ©ros » se doit pour moi de respecter certains codes inviolables si lâon veut jouer dans cette catĂ©gorie. Les plus importants, la genĂšse du Justicier et de sa NĂ©mĂ©sis ; c'est lĂ que Jesse Haaja se prend les pieds dans le tapis
Suite au meurtre de sa famille (qui ferait passer ce mĂȘme trauma chez le Punisher de Jonathan Hensleigh pour du Tarantino) RĂ€mö, un comptable insipide, entame sa catharsis foireuse avec un enduit rĂ©sineux Ă prise rapide prĂ©parĂ© consciencieusement sur un rĂ©chaud, Ă©talĂ© ensuite Ă la spatule sur son visage griffĂ© (par une batte Ă clous et une balle de smith & wesson). Passons le fait que le film aurait dĂ» sâarrĂȘter lĂ puisque sous son enduit transformĂ© en masque, Rendel ne semble pas avoir prĂ©vu de trous pour respirer ou alors de quoi faire passer une paille pour ses repas. Peut-ĂȘtre la raison pour laquelle on entendra pas la voix de Rendel. Pour parfaire le tout, une tenue de motard offerte par sa femme fera office de costume et ça passe plutĂŽt bien.
VoilĂ donc notre comptable renaĂźtre sous l'identitĂ© de Rendel et dâores et dĂ©jĂ transformĂ© en ninja muet assassin aux rĂ©flexes surhumains, pourquoi ? Parce que.
Les protagonistes de sa « kill list » sont stĂ©rĂ©otypĂ©s ad nauseam, tous autant les uns que les autres; prenons lâexemple de la NĂ©mĂ©sis qui se rĂ©sume Ă un comique fils d'un papa richissime qui n'a visiblement aucun charisme, ses rĂ©pliques et ses actions ont quasi toutes Ă©tĂ© devinĂ©es et hurlĂ©es par la salle avant leur arrivĂ©e Ă l'Ă©cran. Le concours de vannes a donc pris le dessus sur le film (Au cours duquel je pense m'ĂȘtre bien placĂ©).
Les hommes de mains quant Ă eux,  ne relĂšvent pas le niveau : le mĂ©chant russe barbu, la femme fatale clairement inspirĂ©e de Black Widow avec une pointe de Lara Croft pour le look, le mercenaire bad ass borgne etc...  Il y en a bien deux assez attachants par leur bĂȘtise mais ils se font exĂ©cuter trop tĂŽt aprĂšs la boutade de trop.
Les rĂ©fĂ©rences au batverse sont Ă©videntes tant du point de vue de la musique, du costume que de l'ambiance « ville de nuit » façon Gotham mais gĂąchĂ©es par le manque de figurants, lâutilisation excessive de lumiĂšres verdaches et de plans en contreplongĂ©e.
Ceci dit...le film reste sans doute un bon moment de distraction si on le classe dans les comĂ©dies action, ne faites pas lâerreur de le voir comme un film de « super hĂ©ros ».
S.V.
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QEDA [BIFFF2018]
Ce que jâaime avec la science-fiction, câest quand une Ćuvre laisse notre imaginaire envisager des possibilitĂ©s tout en ayant fini de nous raconter une histoire. Câest lĂ que QEDA (Man Divided) tire son Ă©pingle du jeu.Â
Fin du 21Ăšme siĂšcle, la montĂ©e des eaux est devenue une rĂ©alitĂ© bien tangible et trouver de lâeau potable est pour le moins compliquĂ©. On nous prĂ©sente les consĂ©quences liĂ©es Ă ce cataclysme et le fait que les voyages dans le temps soient possibles via lâeffet de Quantum Entanglement (intrication quantique).
AdaptĂ© au film, cet effet permet de diviser un individu en deux personnes physiques qui vont partager la mĂȘme conscience peu importe la distance qui les sĂ©pare. Un pont est ensuite possible entre deux Ă©poques et permet Ă notre hĂ©ros, Fang Rung, dâenvoyer une partie de lui rĂ©cupĂ©rer le fruit des recherches de Mona Lindkvist, scientifique dĂ©cĂ©dĂ©e avant de finaliser son travail sur la dĂ©salinisation de lâeau de mer.
Man Divided nous offre du bon et du moins bon, tant sur le fond que la forme. On est sur de la SF avec Ă©conomie de moyens qui va demander un effort afin de rentrer dans l'univers proposĂ© et le rythme lent de l'ensemble risque de recaler plus d'un spectateur. D'un autre cĂŽtĂ©, ça rend le propos bien plus plausible et aide Ă se sentir concernĂ© par l'histoire. Le jeu de l'acteur principal n'est pas des plus expressif mais lĂ aussi, on peut y trouver une raison liĂ©e Ă son histoire.Â
Une bonne histoire c'est un dĂ©but, un milieu et une fin. Si l'introduction nous envoie pas mal dâinfos, que le dĂ©veloppement se veut lent voire poussif, la conclusion est juste excellente. On sait que certains enjeux sont rĂ©ussis, que d'autres ont Ă©chouĂ©s et que dans certains cas, on ne peut que supposer et Ă©mettre des thĂ©ories.
Cerise sur le gĂąteau, le film laisse le cĂŽtĂ© voyage temporel suffisamment loin pour qu'on ne se prenne pas (trop) la tĂȘte sur le cĂŽtĂ© possible ou pas de la chose et Ă©vite ainsi de se tirer une balle dans pied. C'est un plus non nĂ©gligeableÂ
T.L
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Late Shift [BIFFF 2017]
Late Shift fait partie de ces curiositĂ©s que lâon a envie de venir voir dans une ambiance typique BIFFF: Le film dont vous ĂȘtes le hĂ©ros ! Enfin, vous et les 199 autres personnes prĂ©sentes dans la salle.
LâidĂ©e est simple, une application sur smartphone (CTRL Movie) qui vous permet de poser des choix Ă des moments prĂ©cis et ainsi influencer le comportement du personnage principal. 180 choix possible, 7 fins diffĂ©rentes, lâidĂ©e semble intĂ©ressante et vient affiner un peu plus la frontiĂšre entre jeu vidĂ©o et cinĂ©ma.
On a presque lâimpression dâĂȘtre dans un Heavy Rain avec quelques secondes pour appuyer sur la croix ou le carrĂ© dâune manette, dâailleurs le film est disponible en prĂ©commande le Playstation Network, sortie prĂ©vue le 18/04/2017.
Ăa semble bien parti pour ĂȘtre une expĂ©rience intĂ©ressante tout ça non ? HĂ© bien pas vraiment. Premier bĂ©mol : lâapplication. Que ce soit pour des problĂšme de connexion Wi-Fi ou dâapplication en elle-mĂȘme, pas mal de personne nâont simplement pas su se connecter et interagir de maniĂšre correcte avec le film. Passer les 20 premiĂšres minutes de la sĂ©ance Ă rallumer son tĂ©lĂ©phone, ça nâaide franchement pas Ă lâimmersion.
Second problĂšme : on est toute la salle Ă vouloir ĂȘtre le hĂ©ros. ll paraĂźt que le niveau dâĂąge mental dâun groupe diminue en fonction du nombre dâindividu. Câest un peu ça ici.
Le Bifff, câest une autre maniĂšre de consommer un film. On nây va pas toujours pour le calme dâune audience happĂ©e par lâĆuvre qui dĂ©file devant ses yeux. On attend ces petites rĂ©pliques qui vont venir du public. Dans une sĂ©ance oĂč le film vous demande clairement dâintervenir, ça devient le bordel puissance dix et le concours de la meilleure vanne se met en place. En mĂȘme temps, un bon tiers de la salle nâarrive pas utiliser cette foutue application, faut pas sâattendre Ă mieux.
Exemple concret sur la maniĂšre dont nous (les 200 personnes dans la tĂȘte du hĂ©ros) avons gĂ©rĂ© la plus part des choix : sĂ©ance de bagarre de rue, par deux fois le public peut choisir lâoption « se battre ». ScĂšne suivante, le personnage arrive devant une porte qui est ouverte par une domestique, vous devinez quel cri du cĆur est venu du public ? « Bats-toi !!!!!».
Cette expĂ©rience des plus chaotique a un autre avantage et non des moindre : le cinĂ©ma devient une expĂ©rience plus ouverte sur les autres, offrant ainsi Ă la salle un vĂ©ritable moment de partage. On dĂ©couvre ses voisins, on a quelques apartĂ©s. On a dâailleurs fini au bar avec nos voisins de devant, on sâĂ©tait promis une biĂšre suite Ă une vanne bien placĂ©e sur les Chevaliers du Zodiac. Public de trentenaire oblige.
Au final Late Shift : le film est mauvais.
Câest cousu de fils blancs, des choix que lâon fait et qui devraient influencer le comportement dâun personnage par rapport Ă un autre nâont aucun impact et je ne parle mĂȘme pas de la cohĂ©rence globale. Dans un jeu vidĂ©o, on va se sentir impliquer parce quâon prend seul ses dĂ©cisions et que le rythme du rĂ©cit dĂ©pend majoritairement de notre volontĂ©. Le fait dâĂȘtre toute une salle Ă dĂ©cider ne fonctionne pas selon moi.
Late Shift, la séance, est un pur moment de fun et rien que pour ça, je pense que je retournerai le voir.
Vous vous souvenez la scĂšne du cinĂ©ma dans les Gremlins ?Â
Et bien avec Late Shift, câest vous le Gremlins, et ça, ça nâa pas de prix.
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The Girl with all the gifts. [BIFFF 2017]
La 35Ăšme Ă©dition du BIFFF sâest ouverte ce mardi 4 Avril avec The Girl With All The Gifts. RĂ©alisĂ© par Colin McCarthy qui a principalement travaillĂ© sur des sĂ©ries anglaises telles que Doctor Who et Sherlock, avec un casting sans grosse pointure hormis Glenn Close.
The Girl With All The Gifts est un film de zombies. Rien de nouveau sous le soleil pourrait-on dire mais dans un genre souvent galvaudé et pour lequel une bonne partie de la production tire vers le nanard, que ce soit avec un gros ou un petit budget.
La majoritĂ© certes, mais pas que. Câest Shaun of the dead, en 2004, qui mâa permis de voir le film de zombie autrement, lâaffiche disait notamment que câĂ©tait une « comĂ©die romantique avec des zombies ». Le film de zombies est un genre Ă part entiĂšre avec ces codes bien dĂ©finis et un film qui les bouscule est une bonne chose.
Si on se tourne un peu vers le jeu vidĂ©o, câest The Last of Us qui mâavait mis une belle claque pour son environnement et surtout cette trame scĂ©naristique qui nous dĂ©crit une relation intense entre les deux personnages principaux.
The Girl With All The Gifts rejoint cette derniĂšre rĂ©fĂ©rence. On y retrouve un environnement qui colle fort Ă celui de the Last of Us : des spores comme source Ă lâĂ©pidĂ©mie et une jeune fille comme dernier espoir Ă lâhumanitĂ© pour obtenir un remĂšde.
Un peu lent pour lâintroduction, on a mĂȘme droit au cĂŽtĂ© baston apocalyptique dans cette premiĂšre partie pour que le film trouve ensuite son rythme et son identitĂ© propre. Un peu comme si lâentrĂ©e en matiĂšre se voulait dĂ©calĂ©e du reste. Câest un choix intelligent car on sent que le budget nâest pas lĂ pour soutenir des effets grandioses. On pourrait dire que le reste est un cache misĂšre mais la sauce prend et on sâintĂ©resse Ă ses personnages en quĂȘte de survie.
Au final, je trouve que le film nous apporte un ensemble cohĂ©rent et intĂ©ressant sans tomber dans le bourrinnisme ni lâautodĂ©rision. Faut dire aussi que trois jours plus tĂŽt, je regardais House of the Dead 2⊠Ăa doit influencer ma perception de The girl with all the gifts.
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Accusé de Meurtre.
J'ai été convoqué au célÚbre commissariat  de Paris situé au 36 quai des OrfÚvres.
La peur d'ĂȘtre finalement accusĂ© d'un meurtre que l'on a  pas commis est bien prĂ©sente, sur un malentendu ça peut toujours arriver. Mon avocat, le frĂšre d'une actrice de mon thĂ©Ăątre devrait pouvoir, Ă nouveau, me sortir de lĂ .
J'arrive donc au commissariat oĂč l'on me fait attendre dans une piĂšce en compagnie de 9 autres personnes.
Nous sommes tous liés par deux choses, la premiÚre étant le meurtre d'Automne, une fée. La deuxiÚme étant le fait que chacun de nous est persuadé d'une chose: le meurtrier est dans cette piÚce,qui est-il?
Bref, j'ai Ă©tĂ© invitĂ© Ă jouer une âmurderâ au festival du Huit Clos, organisĂ© par la FĂ©dĂ©ration Belge du Jeu de RĂŽles Grandeur Nature
Une «murder» est un jeu de rÎle grandeur nature au cours duquel les joueurs sont invités à résoudre une énigme.
Ils doivent alors se servir des Ă©lĂ©ments mis Ă leur disposition et les utiliser de la bonne maniĂšre pour rĂ©soudre l'enquĂȘte(Discuter entre eux, interroger un tĂ©moin, dĂ©cortiquer un article de presse, inspecter un objet...).
L'espace de quelques heures, tous les coups sont permis: Mensonge, bluff, trahison, manipulation...Â
tant que l'on reste dans le respect du jeu des autres et de l'univers crĂ©Ă© par le(s) scĂ©nariste(s). Hors de question de sortir son smartphone devant tout le monde lorsque l'enquĂȘte se dĂ©roule dans le Paris des annĂ©es Folles, par exemple. On est Ă lâaffĂ»t du moindre dĂ©tails, de la moindre incohĂ©rence, le coupable n'a donc pas droit Ă l'erreur.
Le fait dâinterprĂ©ter un personnage devant des gens que l'on ne connaĂźt pas peut paraĂźtre intimidant, mais les organisateurs font tout pour vous faciliter la tĂąche: une fiche de personnage avec un historique dĂ©taillĂ© vous est fournie quelques jours avant lâĂ©vĂ©nement, une fois sur place nous nous prĂ©sentons tous par nos vĂ©ritables prĂ©noms puis par le nom de notre personnage (c'est dĂ©jĂ l'occasion de lĂącher quelques feintes pour dĂ©tendre l'atmosphĂšre) ensuite le scĂ©nariste prĂ©sente le monde dans lequel va se passer le jeu et rĂ©pond Ă nos derniĂšres questions. Une petite prĂ©paration est nĂ©cessaire pour pouvoir jouer son personnage au mieux.
Pour ma part, j'ai adorĂ©.Â
J'ai retrouvĂ© l'essence mĂȘme de la raison pour laquelle j'aime tant les jeux de rĂŽle: L'immersion. Nul besoin d'effets spĂ©ciaux, de combats de lignes, de dĂ©monstrations de pouvoir, de dĂ©s aux nombre de faces improbables... juste du «rĂŽle play» et des inconnus sympas avec qui Ă©changer des dialogues improvisĂ©s sur le tas.
Que vous soyez vĂ©tĂ©ran ou novice du jeu de rĂŽle, donnez vous la peine dâessayer. Le festival du Huis Clos propose plusieurs murder diffĂ©rentes, en vous y prenant Ă lâavance il vous sera certainement possible dâen trouver une Ă votre goĂ»t.
Ah j'oubliais, ce meurtre donc. Les coupables n'ont pas été démasqués, de toute façon mon personnage était innocent.
Enfin, je crois.
info et photos:Â http://www.larp.be/festival-du-huis-clos/
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Et les Youtubers belges?
Vous avez certainement entendu parler de Norman, Cyprien, le Joueur du Grenier ou encore le Fossoyeur de films. Pour ne citer qu'eux.
Maintenant, citez moi 3 youtubers belges lĂ tout de suite, sans google.
Pas facile.
L'occasion rĂȘvĂ©e donc de faire le bilan de nos youtubers, autant vous le dire tout de suite : l'exercice n'est pas simple.
Et pour cause, ils sont trĂšs peu mĂ©diatisĂ©s pourtant comme vous allez le dĂ©couvrir certains n'ont rien Ă envier aux grands de ce monde, Ă part peut-ĂȘtre un petit million de vues supplĂ©mentaires par ans.
Un premier constat sâimpose, nous sommes un peu Ă la traĂźne comparĂ© Ă dâautres pays, la vision belge de ce « mĂ©tier » (dixit Norman pour la mise entre guillemet) est encore fort Ă©triquĂ©e comparĂ© Ă la France, par exemple, oĂč certains youtubers sont considĂ©rĂ©s comme des business models, nous dira le rĂ©alisateur et youtuber Samuel Buisseret, sur Karoo.
Pourtant, nous sommes loin de l'image du youtuber filmant sa réaction à chaud derriÚre sa webcam, place aux vidéos HD préparées durant plusieurs jours, place aux montages qui n'ont rien a envier aux grosses productions, aux génériques accrocheurs et au teasing sur les réseaux sociaux.
Il arrive mĂȘme que derriĂšre le youtuber se cache une Ă©quipe entiĂšre de cadreurs, pigistes, monteurs et scĂ©naristes.
Certains types de contenu, les critiques de films par exemple, sont dĂ©sormais scĂ©narisĂ©s et extrĂȘmement bien documentĂ©s, invitant mĂȘme parfois le spectateur Ă des sĂ©ances de questions-rĂ©ponses.
Plusieurs pays ont leurs propres conventions (Neocast en France, ItaTube en Italie, SitC aux UKâŠ) et un bon nombre de collectifs, il n'est donc pas trĂšs Ă©tonnant de voir fleurir quelques stars dans ces pays lĂ .
La Belgique est certes un petit pays, mais comme vous allez le découvrir dans la descriptions de quelques chaßnes belges, nos youtubers s'efforcent de la tirer vers le haut :
Je me suis donc limité à quelques chaßnes belges ayant publiée il y a moins de 6 mois (Les chiffres annoncés sont là à titre informatif et datent du 10/08/15.):
La Zone Geek : 5657 abonnĂ©s â 686,311 vues
AnimĂ©e par Goldo et les frangins Gillus et Nurgle. On y parle de cinĂ©ma, de jeux de rĂŽles, de jeux vidĂ©os, jeux de sociĂ©tĂ©, de jouets rĂ©tro-geek et mĂȘme de biĂšres !
Présent sur différentes conventions également mais aussi à la radio, ils ont dans leur carnet d'adresse des grand noms du Cinéma.
Gillus Baggins (de la Zone Geek) : 4877 abonnĂ©s â 308,817 vues
SpĂ©cialisĂ© dans la critique de film et vulgarisation de la culture cinĂ©matographique, ne ratez lâune de ses meilleures Ă©missions sur Terry Gilliam!
Il collabore réguliÚrement avec les français comme l'atteste bon nombre de caméos et est présent sur différentes conventions.
Samuel Buisseret : 6862 abonnĂ©s â 389,329 vues
Réalisateur de la trÚs attendue websérie Saturday Man, une chaßne sur le « making of » y est consacré, attention c'est trÚs addictif.
Une autre chaßne « Fake ? » propose de démasquer les mystificateurs de la toiles avec rien d'autres que le rasoir d'Ockham et un peu d'esprit critique.
Les Connards du Comptoir pour Insert Coins : 32 abonnĂ©s â 909 vues
FraĂźchement arrivĂ©s,Harvee et DiNaxx vous parlent d'une oeuvre originale et de son adaptation sur un autre support, attentionâŠc'est brut de dĂ©coffrage ! Ils viennent de nous faire 500 vues en 5 jours pour leur premier Ă©pisode.
Le Petit Guide des ClichĂ©s : 10,091 abonnĂ©s â 418,517 vues
Une série de sketch, qui comme son nom l'indique est consacré aux différents clichés.
Shainiiigaming : 553 abonnés - 31,825 vues
Une chaßne consacrée au retro-gaming, Lindsay rend visite à des collectionneurs spécialisés dans ce domaine et nous dévoiles des piÚces de collections parfois rarissimes, elle fait également différents reportages sur quelques conventions.
PXLBBQ : 195 abonnĂ©s â 141,276 abonnĂ©s
Consacrée à la critique de jeux vidéo et l'actu du millieu « gamedev »
Gui-Home : 34,700 abonnés - 2,537,487 vues
Une série de sketchs mettant en scÚne des situation de la vie de tous les jours de maniÚre minimaliste mais néanmoins trÚs drÎle.
Je ne pouvais pas clÎturer ce billet sans parler de quelques webséries belges présentent sur la célÚbre plateforme :
- Saturday Man: Le premier Bioman belge, un coup de cĆur tellement gros quâun article lui sera bientĂŽt entiĂšrement consacrĂ©.
-Never Alone: sur le thÚme de la survie dans un monde post-apo, les spectateurs ont pu influencer le déroulement de la trame grùce à une systÚme de vote.
-Euh: Lâhistoire de BenoĂźt 28 ans,cĂ©libataire et au chĂŽmage, effrayĂ© par le simple fait de prendre une dĂ©cision il dĂ©cide de suivre une thĂ©rapie de groupe, il y rencontre Sylvie.
-DIGC : Des youtubers prÚs à relever toute sorte de défis.
Leur notoriété dépend aussi de vous, Il ne tient donc qu'à vous de les faire connaßtre en vous abonnant à leurs chaßnes et en partageant leurs vidéos !
#MaisPasQue
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Visite chez un développeur de jeux vidéos...belge!
La Belgique compte une petite 20aine de studio spĂ©cialisĂ© dans le dĂ©veloppement de jeux vidĂ©o.Â
Larian Studio en fait partie et nous ont invitĂ© Ă tester la version amĂ©liorĂ©e (âenhancedâ, donc) du jeu Divinity: Original Sin.
L'occasion donc de visiter les locaux d'un studio de développeurs 100% belge!
On ne va pas s'Ă©tendre sur le test en lui mĂȘme, ni sur les 30 minutes perdues dans le jungle urbaine gantoise Ă essayer de trouver leurs locaux.
Les studios Larian donc, wiki nous raconte que : Larian Studios est une société de développement de jeux vidéo belge, basée à Gand. Fondée en 1996 par Swen Vincke, elle est spécialisée dans les jeux de rÎle et les jeux éducatifs.
En mars 2013 une campagne de financement participatif pour la premiĂšre version de âDivinity: Original Sinâ Ă©tait lancĂ©e sur Kickstarter, qui a levĂ© plus de 940.000$ sur les 400.000$ demandĂ©s.
2015 : La version du jeu est amĂ©liorĂ©e et les âbackersâ ont l'occasion de venir la tester dans les studios.
Nous sommes accueilli par l'un des employés de la boßte, la trentaine, T-shirt,short et sandales comme bleu de travail et des lunettes.
Nous rentrons dans ce qui semble ĂȘtre une salle dĂ©diĂ©e aux visiteurs : Une rangĂ©e de bornes arcade et un flipper Addams Family en rang d'honneur pour nous souhaiter la bienvenue, nous sommes en territoire connu.
Quant à lui le mur du fond est recouvert de prix tous plus élogieux les uns que les autres, une étagÚre avec des trophées et divers exemplaires de leurs jeux, à notre droite un gigantesque poster de leur jeu phare : Divinity: Original Sin.
On nous emmĂšne ensuite dans un âopen spaceâ grand comme un super marchĂ©, une 40 aines de gars sont rivĂ©s sur leurs Ă©crans (3 par bureau), souvent casque sur les oreilles. Cela ressemble Ă s'y mĂ©prendre Ă une âLan Partyâ cependant en y regardant de plus prĂšs ils sont tous en train de dessiner, coder, se documenter ou encore de se concerter l'un l'autre pour avoir un avis sur leur travail.
âLe jeu doit ĂȘtre prĂȘt pour le mois d'octobre sur PS4, Xbox et PCâ nous dira notre guide.
Pas question dâavoir des photos plus dĂ©taillĂ©es de la salle, on comprend.
Ensuite nous sommes invitĂ© Ă nous asseoir dans un petit salon situĂ© en face de âlâĂ©tagĂšre Ă trophĂ©esâ, nous voilĂ donc installĂ© devant un Ă©cran 75 pouces, manette de ps4 en main.
La journée pouvait commencer!
6 heures de test durant lesquels ils nous a été demandé de noter les divers bug, d'avoir notre avis sur l'interface, le gameplay...carnet et bic oblige nous nous sommes fait un plaisir de faire ça de maniÚre constructive.
Mais pas que.
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Ătat des lieux.
Le but de ce blog est de dresser l'état des lieux de la culture geek bruxelloise, de la promouvoir et de nous tenir au courant des différents évÚnements qui y sont lié.
Câest bien beau.
Mais tout d'abord, une série de questions s'imposent comme premier article de notre blog.
Y a t-il une vĂ©ritable culture geek bruxelloise, est-elle vraiment diffĂ©rente de la culture geek au sens large? Qui sont nos geeks, ou se cachent-ils et que font-ils pour faire bouger ce âmouvementâ?Â
VoilĂ tant de mystĂšres que nous essaierons d'Ă©lucider ensemble au travers d'articles, d'interviews et de reportages.
La semaine prochaine, entrevue avec...
Goldo de la Zone Geek!
Quel est son ses super pouvoirs? Que faisait-il Ă Cannes avec Bill Murray ? Que mange t-il avant un semi-marathon?
Tous ce que vous avez toujours voulu savoir sur lui.Â
Mais pas que.
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