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La Ballade de Narayama / 楢山節考 (Japon, 1983) 
Deuxième adaptation de la nouvelle de Shichirō Fukazawa, le film de Shōhei Imamura en retrace fidèlement le récit : quand la doyenne du village faiblit, elle doit partir dans les montagnes.
Cruel, les bébés sont jetés dans la rivière avec les eaux usées, les personnes âgées contraintes à mourir hors du village.
Mais ce n’est pas pour ça qu’il faut se cacher les yeux devant le film !
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Numéro spécial films d’animation hongrois
Le crayon et la gomme - Gyula Macskássy, György Várnai Le ballon rouge - Tibor Csermák L’histoire d’une insecte - József Nepp On a volé ma vitamine - Ottó Foky Dix grammes d’immortalité - Gyula Macskássy Variations sur un dragon - Attila Dargay L’enlèvement du soleil et de la lune - Sándor Reisenuchler, Suites - Zsolt Richly Le lion et la souris - Gyula Macskássy La petite abeille insatiable - Gyula Macskássy L’Hibou qui regarde trop la télé - Gyula Macskássy
Onze petits courts animés en un article car encore une fois le temps manque pour écrire ! Bientôt peut-être, un changement de forme.
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Numéros groupés : Émilie Aussel (France, 2009-2016)
Il y a quatre films : L’Ignorance invincible, Do you believe in rapture ?, Petite blonde, Ta bouche mon paradis.
Le point commun entre ces films ? La jeunesse !
Ah ! les jeunes : ce fléau contemporain ! Pauvre France.
En fait non, ce sont plutôt leurs problèmes et questionnements qui sont filmés ici, et paradoxalement, c’est peut-être un film à conseiller aux personnes âgées.
Il existe un tout tout petit coffret qui rassemble ces quatre films d’Émilie Aussel.
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India Song (France, 1975)
Pour elle, il avait tout quitté. Il l'avait suivie aux Indes. Michael Richardson était fiancé à une jeune fille de S. Thala ; Lola Valérie Stein. Et puis, il y a eu ce bal, le bal de S. Thala. Elle était arrivée tard à ce bal, habillée de noir. Que d'amour ce bal, que de désir ! Cette lumière la mousson ; cette poussière Calcutta central. Il y a comme une odeur de fleur ; la lèpre. Ou est-on ? L'ambassade de France aux Indes, cette rumeur ? Le Gange. Apres sa mort, il est parti aux Indes ? Oui. Sa tombe est au cimetière anglais ? Oui, morte là-bas aux iles, trouvée morte une nuit. Une Lancia noire file sur la route de Chandernagor. C'est là que, une première fois que...  De quoi avez-vous peur ?
C’est Marguerite Duras.
On y parle sans bouger les lèvres, et au passé.
Delphine Seyrig et Michael Lonsdale sont là.
Les plans durent longtemps, aussi longtemps que le soleil met à se coucher.
Inévitablement un chef d’œuvre, qui donne cette autre définition au cinéma : ce n’est pas l’image, c’est le son.
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Les Adieux à Matiora / Прощание (Russie, 1981-1982) 
Afin d’installer un lac artificiel alimentant une centrale électrique, un village est contraint de disparaître.
Projet initial de Larissa Chepitko le film est repris par son mari Elem Klimov à la suite de son décès dans un accident de voiture. La crémation de l’arbre est une des rares scènes à avoir été filmées par Chepitko.
Évidemment, c’est superbe. Évidemment, c’est un poème, une chanson triste.
Celle qui est certainement la doyenne de Matiora veut rester jusqu’à la fin quitte à être submergée. On voudrait aussi rester dans ce film, que les souvenirs du village demeurent, et que Larissa ne meure.
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Numéros consacrés à Bertrand Mandico, encore ! (France, 1998-2012)
Chaude recommandation de sept courts et très courts métrages à regarder la nuit dans le brouillard et la fumée.
D’abord, Il dit qu’il est mort, pour la pendaison infinie et Katerina Golubeva.
Puis Lif og daudi Henry Darger pour l’oiseau de mauvais augure.
Odile dans la vallée, entre Blanche de Boro et Sayat Nova de Paradjanov, en 1 minute.
Tout ce que vous avez vu est vrai, oui vous verrez c’est vrai !
Le Cavalier bleu.
Living Still Life, film de réanimation.
S... Sa... Salam... Salammbô...
Bonne nuit !
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L’Odeur de la Papaye verte / Mùi đu đủ xanh
(Viêt Nam - France, 1993)
Dans les années 1950, l’histoire d’une jeune domestique et de son rôle dans la noble famille qu’elle sert : amour, romance !
La filmographie de Trần Anh Hùng est un peu inégale, mais on tend volontiers l’oreille, enfin plutôt le nez, pour découvrir l’odeur de cette papaye, pas encore mûre.
Et puis vous apprendrez que si les plats vietnamiens sont trop salés, c’est pour vous faire manger plus de riz : ce que dit la cuisinière !
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Turkish Star Wars / Dünyayı Kurtaran Adam (Turquie, 1982)
Les méchants s’opposent aux gentils. Les méchants ont des costumes de méchants, des voix de méchants (ils parlent fort et font peur), et veulent faire quelque chose de très méchant : conquérir l’univers et devenir immortels. Les gentils ont un air plus gentil parce qu’ils veulent empêcher les méchants de mettre leur plan à exécution.
Le film est la suite directe d’une série de trois films américains sortis un peu plus tôt (la trilogie La Guerre des Étoiles) aujourd’hui largement oubliés, c’est surtout cet épisode venu d’ailleurs qui reste dans les mémoires des cinéphiles.
Après l’avoir visionné, on ne peut s’empêcher de penser à la phrase que Claude Lelouch avait prononcée lors de la première du film : “Je veux faire la même chose, mais avec Aldo Maccione en grand méchant”.
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Sur le Globe d’argent / Na srebrnym globie
(Pologne, 1976-1977 / 1988)
Difficile de résumer ce film. On a déjà parlé du travail de Andrzej Żuławski, mais celui-là c’est sans doute son projet le plus ambitieux, avorté, inachevé.
La découverte d’une planète par des astronautes venus de la Terre, la colonisation, la culture.
Une superbe démonstration de ce qu’il est possible de faire dans le genre fantastique / fantasy autrement qu’à la manière hollywoodienne. Une attention particulière portée aux costumes, aux lieux, aux décors, tout à fait dépaysants qui donne une crédibilité hors norme à ce monde étranger.
Une copie blu-ray a été éditée à l’étranger, en France, celle en dvd n’est pas très à la hauteur.
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Numéro 100
Cent films plus tard...
On pourrait calculer le nombre d’heures que cela représente : cent films ! Combien de pays différents ont ainsi été cités (puisque c’est l’intérêt principal de la page que de faire connaître des cinémas étrangers), combien de noms, à l’œuvre dans tous ces films.
Faire une synthèse, un bilan, en gros : en finir.
Mais on ne va pas faire ça.
On ne va pas faire ça, déjà, parce que ICI + AILLEURS n’est pas allé partout. L’Afrique a été peu mentionnée jusque là, à regret. Il est en effet plus difficile de sélectionner des films africains, de se les procurer et de les présenter en quelques images, quelques mots, que de faire la même chose pour un film japonais.
Vous remarquerez le problème que cela représente déjà, puisque pour l’un on parle de continent, pour l’autre, de pays. Cette question sera approfondie dans les prochains numéros par une analyse plus précise des thématiques propres aux différents pays d’Afrique : ce qui différencie ou bien rapproche telle culture d’une autre.
Aussi, d’un point de vue formel, le parti-pris d’écriture adopté jusque là devrait se voir renforcer : appelons ça « l‘élagage ». Ce qui est insupportable dans les textes critiques, scolaires, universitaires, ou de médiation, c’est le style obscur. Pour y être souvent confronté (même attiré par lui) et ce dans différents domaines artistiques et philosophiques, je dois dire ici qu’il n’y a rien de plus vide, et aussi condescendant.
C’est pour cela que, sans se priver d’un vocabulaire varié et de tournures parfois sophistiquées (en écrivant on trouve aussi son plaisir dans la formulation), les textes de ICI + AILLEURS veulent aller droit au but, élaguer les phrases comme on le ferait avec des branches superflues, éviter les nœuds.
Vous êtes nombreuses et nombreux à vous être abonné.e.s à la page et c’est super de pouvoir compter sur des personnes qui vont aimer votre sélection, les images, et la petite présentation qui va avec. Merci !
De plus, il apparaît que vous êtes originaires d’un peu partout sur la planète, et le fait d’être suivi, regardé, lu, dans d’autres pays que la France, fait vraiment plaisir !
Je rappelle également que ICI + AILLEURS est une sorte de laboratoire d’analyse de votre sensibilité face aux images choisies pour chaque numéro. Vous goûts, votre tendance au petit pouce bleu, vos commentaires, m’intéressent beaucoup dans le cadre de ma recherche.
Enfin, les articles continueront à être écrits en français et non en anglais (pour le moment, parce que les prochains numéros risquent de changer de forme, si j’ai le temps de faire quelque chose d’un peu plus consistant !). D’une part, pour que les termes employés soient les plus fidèles à ce que j’ai envie d’exprimer, d’autre part parce que la langue anglaise, bien que comprise par le plus grand nombre, a cette fâcheuse tendance à phagocyter toutes les autres. Sinon pourquoi ne pas écrire en suédois ou en polonais ? Et pour les non-francophones, c’est justement avec des articles courts, quotidiens, et en français, que vous pourrez apprendre cette langue en même temps que vous découvrirez de nouveaux films !
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Belladonna / 哀しみのベラドンナ/ Kanashimi no Belladonna (Japon, 1973)
On termine cette petite sélection à deux chiffres, avec ce Numéro 99, en parlant d’un film d’animation : technique que l’on n’avait jusqu’alors pas citée !
Longtemps oubliée, revenue en France en 2016 en version restaurée, Belladonna, Belladonna...
Une histoire d’amour, une terrible scène de viol, le Diable qui séduit la femme pour la transformer en une puissante sorcière. Et des couleurs, déversées, qui explosent, sortent de partout.
Les images sont comme de la fumée et les sons une drogue. Laissez-vous porter.
La projection d’un rêve de Eiichi Yamamoto, à vivre maintenant !
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Journal Intime / Napló gyermekeimnek (Hongrie, 1984)
Proche d’un récit autobiographique de sa réalisatrice Márta Mészáros, le film raconte l’histoire d’une jeune fille orpheline qui s’oppose au communisme.
Encore un film hongrois, mais ça en vaut bien souvent la peine !
Journal Intime offre de superbes images, où s’opposent significativement l’enfermement de la ville et la liberté de la nature, la restriction d’un régime politique autoritaire et un passé idyllique, rêvé.
La vie de cette exilée revenue dans son pays natal est touchante.
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Le Septième Continent  /Der siebente Kontinent (Autriche, 1989)
Une famille aisée en a assez de son confort. Les parents, et leur fille, décident d’en finir.
Pas très joyeux, le film décrit les étapes qui mènent les personnages à tout casser puis à disparaître, partir vers le septième continent. C’est absurde et dérangeant !
Michael Haneke fait ici un premier pas vers sa critique de la société bourgeoise autrichienne.
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Numéros (un peu) spéciaux Virgil Vernier (France, 2001 à 2015)
Sept numéros en un pour manque de temps, mais de quoi parler ? Des sept nains, des sept mers ? Plutôt que de passer sept ans de réflexion, on va s’intéresser aux films réalisés par Virgil Vernier, six courts, et un long, qui valent le coup d’oeil !
Il y a KARINE qui est née en THERMIDOR à ORLÉANS mais a passé la majeure partie de sa vie à ANDORRE alors que son père devait assister assidument aux MERCURIALES (au fait y’a pas une production qui s’appelle VEGA Films ?), et puis elle adore IRON MAIDEN.
Mais ça parle vraiment de ça ? Pas vraiment, en réalité.
Il existe un coffret qui rassemble tous ces films en dvd !
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John From (Portugal, 2015)
L’été, deux jeunes amies. L’une est fascinée par son nouveau voisin et sa petite fille. L’autre va l’aider à lui parler.
Un beau film coloré de João Nicolau découvert il y a peu de temps et dont on ne va pas dire grand chose de plus, parce que quand on ne fait que regarder des classiques pendant plusieurs jours, le temps manque pour découvrir d’autres films rares comme celui-là, rattraper son retard et écrire un petit article quotidien !
Des petits moments de surréalisme sympathiques et un rayon de soleil, pieds dans l’eau sur un balcon inondé !
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Ida (Pologne, 2013)
Elle n’a jamais connu ses parents et s’apprête à prononcer ses vœux devant Dieu. En quelques jours, Ida, à l’aide de sa tante, en apprend beaucoup sur elle-même et sur son passé.
Le décadrage n’est pas l’apanage de Xavier Dolan. Ici, plus qu’ailleurs, il signifie quelque chose. Et même si les images font penser à Dreyer, Bergman, Haneke (pour Le Ruban blanc s’entend), il y a comme un sentiment de nouveauté formelle, très épurée.
Parce que le film de Paweł Pawlikowski n’est pas dans la démonstration, le m’as-tu-vu, c’est un humble moment de cinéma, un peu triste, un peu froid, mais on l’aime comme ça.
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Le Parc (France, 2016)  
Alors que son nouveau film co-signé avec Kohei Igarashi sort bientôt (Takara, ou la nuit où j’ai nagé), c’est l’occasion de revenir en une image et quelques mots sur Le Parc, de Damien Manivel !
Une fille, un garçon dans un parc, un rendez-vous amoureux qui tourne bien, puis mal, et un retour en arrière pour que tout s’efface.
On ne sort jamais de ce jardin : terrain d’expérimentation.
Le film est infiniment intéressant pour en étudier les ficelles de sa réalisation, cadrage, prise de son etc. Même si c’est une approche très technique !
Sinon, pour passer 1h15 à l’ombre des arbres c’est très bien aussi.
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