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#Scenario de Sauve qui peut
shihlun · 2 years
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Isabelle Huppert in Godard’s “Scénario de Sauve qui peut (la vie)“(1979) and “Sauve qui peut (la vie)“(1980).
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imago-memoria · 2 years
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Scénario de Sauve qui peut (la vie), 1980
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lily-yvonne · 4 years
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LUNDI AVANT LA PÂQUE (PESSAH)
                        Plans extérieurs - très tôt avant l’aurore
Ellipse avec fondu enchaîné sur Jésus sortant de très bonne heure de la tente d’un galiléen sur le plateau de l’Oliveraie. Plusieurs tentes sont dressées où de nombreux galiléens se rassemblent à l’occasion de la solennité. Il fait nuit, le ciel est étoilé et la lune enveloppe d’une blancheur argentée tout le campement. Jésus passe avec assurance et sans bruit entre les tentes. Une fois sorti du camp, il descend rapidement par des sentiers à pic vers le Gethsémani, dépasse le petit pont sur le Cédron et arrive à la porte gardée par des légionnaires. Les soldats sont au nombre de quatre. Ils parlent assis sur de grosses pierres disposées contre le mur et se chauffent à un feu de brindilles, éclairant leur visage.
Le premier garde, voit s’approcher Jésus, se lève, saisit la hampe de la lance pointue située à proximité contre le mur, les autres font de même, et il dit : 
— Qui va là !…
Sans donner le temps à Jésus de répondre, il poursuit : — Ne sais-tu pas que la seconde veille est déjà à sa fin ?
Jésus : — Je suis Yeshouah de Nasèrèt. J’ai ma Mère dans la ville. Je vais la trouver.
Le garde : — Oh ! L’Homme qui a ressuscité le mort de Béthania ! Par Jupiter ! Je vais le voir finalement !
Et il s’approche de Jésus pour le regarder avec curiosité, tournant tout autour de Lui, comme pour s’assurer que c’est bien un homme et non pas un être irréel. Et il conclue : �� Oh ! Par tous dei ! Il est beau comme Apollon, mais tout à fait comme nous ! Et il n’a ni bâton, ni barrette, ni aucun insigne de son pouvoir !
Il est perplexe et se frotte le menton, tout en se tenant appuyé sur la hampe de sa lance. Jésus le regarde patiemment en lui souriant avec douceur. Les autres gardes ne sont pas aussi curieux, mais l’un d’entre eux dit : — Cela aurait été une bonne chose qu’il eut été ici au milieu de la première veille, quand on a porté au tombeau la belle jeune fille morte hier. Nous l’aurions vue ressusciter…
Jésus répète doucement : — Puis-je aller trouver ma Mère ?
Les quatre soldats se secouent. Le plus âgé parle : — Vraiment l’ordre serait de ne pas laisser passer, mais tu passerais quand même. Celui qui force les portes de l’Hadès peut bien forcer les portes d’une ville fermée. Et tu n’es pas homme à provoquer des soulèvements. La défense tombe pour toi. Fais en sorte de n’être pas vu par les rondes à l’intérieur. Ouvre, Marcus Gratus. Et toi, passe sans bruit. Nous sommes soldats et nous devons obéir…
Jésus : — Ne craignez pas. Votre bonté ne se changera pas pour vous en punition.
Marcus Gratus ouvre avec précaution un portillon situé dans le portail colossal et dit inquiet : — Passe vite. La veille finit d’ici peu et nous sommes remplacés par ceux qui vont arriver.
Jésus : — Paix à vous.
Marcus Gratus : — Nous sommes des hommes de guerre…
Jésus : — Même dans la guerre, la Paix que je donne demeure, car c’est la Paix de l’âme.
Et Jésus s’engouffre dans l’obscurité de l’arcade ouverte dans l’épaisseur des murs. Deux des soldats et le sous-officier Le regardent s’éloigner.
Le plus jeune, du nom de Vital, dit : — On ne le voit déjà plus… Qu’a-t-il voulu dire par ces paroles ? J’aurais voulu le savoir.
Le plus âgé lui répond : — Il fallait le Lui demander. Il ne nous méprise pas. L’unique Hébreu qui ne nous méprise pas et ne nous étrangle pas en aucune façon.
Vital : — Je n’ai pas osé. Moi, paysan de Bénévent, parler à quelqu’un que l’on dit : « fillius Dei » ?
Le plus âgé : — Fillius Dei sur un âne ? Ah ! Ah ! Ah ! S’il était ivre comme Bacchus, il pourrait. Mais il n’est pas ivre. Tu ne vois pas comme il est pâle et maigre ?
Vital : — Et pourtant les Hébreux…
Le plus âgé : — Eux, oui, ils boivent, bien qu’ils affectent de ne pas le faire ! Et ivres des vins forts de ces terroirs, ils ont vu deus dans un homme. Bah ! Crois-moi : deus ou dei c’est une fable. L’Olympe est vide, et la Terre n’en a pas.
Vital : — Si les autres t’entendaient…
Le plus âgé : — Tu es encore enfant au point de ne pas savoir que César lui-même ne croit pas aux dei, et que n’y croient pas les pontifes, les augures, les arvales, les vestales, ni personne ?
Vital : — Et alors pourquoi…
Le plus âgé : — Pourquoi les rites ? Parce qu’ils plaisent au peuple et sont utiles aux prêtres, et servent surtout à César pour se faire obéir comme s’il était deus terrestre tenu par la main des dei de l’Olympe. Mais les premiers à ne pas y croire sont ceux que nous vénérons comme ministres des dei. Je suis pyrrhonien. J’ai fait le tour du monde et je suis un homme d’expérience. Mes cheveux blanchissent aux tempes et ma pensée a mûri. J’ai comme règle personnelle trois principes : Aimer Rome, unique dea et unique certitude, jusqu’au sacrifice de ma vie. Ne rien croire puisque tout est illusion de ce qui nous entoure, exceptée la Patrie sacrée et immortelle. Nous devons aussi douter de nous-mêmes car il n’est pas certain même que nous vivons. Les sens et la raison ne suffisent pas pour nous donner la certitude d’arriver à connaître la vérité, et la vie et la mort ont la même valeur car nous ne savons pas ce que c’est que la vie et ce que c’est que la mort. Dit-il enfin en affectant un scepticisme philosophique avec un air supérieur.
Vital en le regardant perplexe : — Moi, au contraire, je crois. Et j’aimerais savoir… Savoir de cet Homme qui est passé tout à l’heure. Lui certainement connaît la Vérité. Il sort de Lui quelque chose d’étrange. C’est comme une lumière qui vous pénètre
Le plus âgé : — Qu’Esculape te sauve ! Tu es malade ! C’est depuis peu que tu es monté à la ville de la vallée, et les fièvres surgissent facilement chez ceux qui font ce voyage et ne sont pas encore acclimatés à cette région. Tu délires. Viens ! Il n’y a rien de tel que le vin chaud et les aromates pour faire sortir en sueur le venin de la fièvre jordanique… Et il le pousse vers le corps de garde.
Mais Vital se dégage : — Je ne suis pas malade ! Je ne veux pas de vin drogué. Je veux veiller là, en dehors des murs. (Il montre l’intérieur de la fortification) Et attendre l’homme qui s’est nommé Yeshouah de Nasèrèt.
En haussant les épaules, l’autre dépité répond : — Si ça t’amuse… Moi je vais réveiller ceux-ci pour la relève. Adieu…
Il entre bruyamment dans le bastion du corps de garde pour réveiller ses compagnons. Alors que l’autre est adossé un peu plus loin contre le mur, on entend le cri du plus âgé passant par la porte ouverte : — Déjà l’heure est sonnée ! Allons, fainéant paresseux ! Je suis las !
Pendant qu’on l’entend bailler bruyamment, il y a un fondu enchaîné sur Jésus qui vient d’arriver à la maison de Lazare sur la colline de Sion et il frappe à la porte. Lévi lui ouvre, une lampe à huile à la main : — Toi, Rabbi ?! Les maîtresses dorment. Pourquoi n’as-tu pas envoyé un serviteur si tu avais besoin de quelque chose ?
Jésus : — Ils ne l’auraient pas laissé passer.
Lévi : — Ah ! C’est vrai ! Mais Toi, comment es-tu passé ?
Jésus : — Je suis Yeshouah de Nasèrèt, et les gardes m’ont laissé passer. Mais il ne faut pas le dire, Lévi.
Lévi : — Je ne le dirai pas…
Jésus : — Conduis-moi où dort ma Mère et ne réveille personne d’autre dans la maison.
Lévi : — Comme tu veux, Adôn. Èl’azar1 a donné l’ordre à tout ceux qui dirigent les maison de t’obéir en tout, sans discussion ni retard et nous le ferons.
L’homme précède Jésus et Le dirige avec sa lampe à travers les couloirs du splendide palais de Lazare. S’arrêtant devant une porte fermée, il dit à voix basse : — C’est là où est ta Mère.
Jésus : — Tu peux disposer.
Lévi : — Et la lampe ? Ne la veux-tu pas ? Je puis retourner dans l’obscurité. J’ai l’habitude de la maison car j’y suis né.
Jésus : — Laisse-la et n’enlève pas la clef de la porte d’entrée. Je sors tout de suite. 
 Lévi : — Tu sais où me trouver. Je vais fermer par précaution, mais je serai prêt à t’ouvrir la porte quand tu viendras. 
 Jésus reste seul. Il frappe doucement à la porte. Un bruit dans la pièce, comme celui d’un siège qu’on déplace, un léger bruit de pas, et une voix basse : — Qui frappe ?
Jésus : — Moi, Mère. Ouvre-moi. 
La porte s’ouvre de suite. La lumière de la lune éclaire la pièce et étend ses rayons sur le lit intact. Un siège est près de la fenêtre grande ouverte. Jésus demande à sa mère : — Tu ne dormais pas encore ? Il est tard !
Marie : — Je priais… Viens mon Fils. Assieds-toi où j’étais. Poursuit-elle en indiquant le siège près de la fenêtre.
Jésus : — Je ne puis m’arrêter. Je suis venu te prendre pour aller chez Elisa, dans le quartier d’Ophel. Annalia est morte. Vous ne le saviez pas encore ?
Marie : — Non. Personne … Quand, Yeshouah ? Jésus : — Après mon passage.
Marie : — Après ton passage ? Tu as donc été pour elle l’Ange libérateur ?! Cette Terre était pour elle une telle prison ! Elle est heureuse ! Moi, je voudrais être à sa place ! Elle est morte… naturellement ? Je veux dire : pas par suite d’un malheur ?
Jésus : — Elle est morte par la joie d’aimer. Je l’ai su alors que j’étais déjà sur la montée du Temple. Viens avec Moi, mère. Nous ne craignons pas de nous profaner pour consoler une mère qui a eu dans ses bras sa fille morte d’une joie surnaturelle…
Marie : — Avant-hier elle chantait comme une mésange énamourée et m’embrassait en disant : « Je suis heureuse ! » et elle était avide de savoir tout de Toi. Comment Elohîm t’a formé. Comment Il m’a choisie. Et mes premières palpitations de vierge consacrée… Maintenant je comprends… Je suis prête Fils.
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1 Lazare.
Marie, tout en parlant, a épinglé ses tresses qui étaient retombées sur ses épaules et qui la faisait paraître si jeune, et elle a pris son voile et son manteau. Ils sortent en faisant le moins de bruit possible. 
VOUS POUVEZ LIRE LA SUITE EN CLIQUANT SUR LE LIEN SUIVANT : http://www.prophete-du-sacre-coeur.com/scenario-l_ultime-alliance.pdf
EXTRAIT DE L’OUVRAGE  “SCÉNARIO - L’ULTIME ALLIANCE” 
http://www.prophete-du-sacre-coeur.com/ https://www.youtube.com/watch?v=1qI8FeNbFsM&t=621s https://www.change.org/p/emmanuel-macron-dieu-ne-veut-pas-de-fl%C3%A8che-sur-notre-dame-098097a0-f72c-4021-9b66-cc9c78ecb8a8?lang=fr-FR
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J-L Godard, Scenario de Sauve qui peut (la vie) (1980) - 21 mn
https://vimeo.com/197985597
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henrypaulwood · 5 years
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Marcher la nuit, à Bruxelles
Men are afraid women will laugh at them. Women are afraid men will kill them.
Cette phrase, c’est une amie qui l’a vue sur internet et elle a été le sujet de notre discussion. Elle me disait à quel point elle enrageait. A quel point elle enrageait de se dire que se déplacer à pied dans certains quartiers de la ville comme le sien à minuit pour un trajet de 10 minutes était source d’une angoisse sans nom. Que pendant dix minutes de marche, les pires scenarios avaient lieu dans sa tête. Qu’elle devait subir ces pensées, cette terreur alors que le pire affront que pouvaient subir ses connaissances masculines était de voir leur virilité brisée quand elle repoussait leurs mains un peu baladeuses.
Ensuite, elle m’explique qu’elle aimerait, une seule fois, se promener dans les rues et se dire que le pire qui pourrait lui arriver c’est de se faire racketter.
Et c’est là que je me prends mon deuxième uppercut dans la mâchoire. Parce que pendant de nombreuses années, cela a été ma seule crainte en me promenant dans Bruxelles. Et bien que je savais qu’en tant qu’homme, j’étais exposé à un risque bien moindre que celui des filles ou femmes de mon âge, je n’avais jamais réalisé la marque que cela pouvait laisser.
Que si un jour j’élevais une fille, elle devra probablement subir les mêmes angoisses, alors que j’ai pu pendant mon adolescence jouir du luxe de n’avoir « que » peur de me faire agresser par un pickpocket assez lâche pour s’attaquer au plus fragiles de tous les babtous de la rue. Parce que je suis le premier à dire qu’il ne faut pas blâmer la victime, et que jamais je ne pourrais empêcher ma fille de mettre une jupe un peu courte pour sortir, je sais qu’en la voyant sortir de ma maison, j’aurai une boule au ventre en pensant au risque qui pèse sur elle par rapport à celui qui pèse sur mon fils en short.
Il risque peu de choses, lui. Sauf si pendant cette soirée, il devait tenir la main d’un garçon.
Pendant de nombreuses années, je suivais les faits divers des agressions homophobes avec un œil effaré mais distrait. Cela fait quelques temps, qu’il n’y pas eu une semaine sans que les journaux ne relatent l’histoire d’un de ces hommes qui s’est fait tabasser pour avoir enlacé un autre homme dans la rue, l’histoire d’une de ces femmes qui finira ensanglantée pour avoir câliné son amoureuse dans un bus, l’histoire de cette femme transgenre humiliée dans une station de métro. Personne ne peut aujourd’hui ne peut nier l’importance de ces agressions.
Leur impact, ce n’est seulement aujourd’hui que je réalise leur ampleur. Depuis que moi aussi, j’ai un copain, et depuis que moi aussi j’ai peur de me montrer affectueux envers lui si nous sommes à deux dans la rue. Depuis que dès le début de notre relation, j’ai compris à quel point les Autres risqueront toujours d’être un obstacle. J’ai réalisé à quel point, si l’on prenait la totalité des jeunes de mon âge, le risque de finir la soirée aux Urgences simplement parce que nous sommes qui nous sommes était terriblement différent d’une personne à l’autre, quand lorsque j’ai fait mon coming-out à mon père, une des premières émotions que j’ai décelé chez lui, était la peur.
Pas le dégout, le rejet, la haine ou la tristesse que craignent les jeunes qui sortent du placard auprès de leurs proches. La peur. Celle de voir son fils devenir lui aussi un fait divers. En quelques minutes, il devenait semblable au père qui voit ses filles sortir en boite avec cette fameuse jupe trop courte. En quelques minutes, son fils sortait de la catégorie verte des gens à moindre risque vers celle de ceux qui étaient sujets à figurer à la page 7 de La Libre du lendemain, racontant la manière donc ils ont perdu deux dents, ont trois côtes fracturées et un syndrome de stress post-traumatique parce qu’en marchant vers leur arrêt Collecto à 4h, ils ont embrassé la personne qu’ils aimaient ou on simplement osé poser la tête sur l’épaule du gars qu’ils venaient de rencontré. Son fils rejoignait cette catégorie, celles dans laquelle 50% de la population se situe, cette catégorie qui force les femmes à toujours sortir en groupe dans la rue, à regarder droit devant elles et à accélérer le pas si une voiture ralentit à leur hauteur. Cette catégorie qui force un grand nombre d’entre elles à avoir des difficultés énormes pour avoir confiance en elles et en la gent masculine.
Une étude récente de l’ULg montre que 23% des étudiantes belges ont subi une tentative de relation sexuelles non désirée impliquant une pénétration, contre 14% des étudiants, et que 6% des étudiantes ont subi une relation sexuelle non consentie.
Face à ces chiffres, comment pourrais-je dire à mon amie, qui enrage de peur, qu’elle ne doit pas s’en faire. Que le monde n’est pas si terrible. Comment pourrais-je lui dire, droit dans les yeux, que ses craintes sont fondées mais que c’est l’affaire des autres.
À tête reposée, je me dis que de cette conversation il y a quelques éléments simples à retenir. Que je suis conscient que les hommes ne sont pas tous violents, que la majorité ne veut de mal à personne.
Je me dis également que malheureusement, de l’extérieur, c’est presqu’impossible de savoir qui vous veut du bien ou du mal. Et qu’à nouveau malheureusement, il appartient donc aux bienveillants de faire savoir qu’ils sont bienveillants.
Que tant que chacun n’aura pas compris que non c’est non, et que l’absence de réponse signifie non également, que tant que l’éducation à l’ouverture n’aura pas pris le dessus sur les idées rétrogrades qui se propagent dans les foyers, que tant que chaque personne n’aura pas compris que le consentement n’est pas signé après un baiser sur la bouche et que ce même consentement n’est pas absolu et définitif quand il est donné. Que tant que chaque homme n’aura pas compris qu’accoster une dame dans la rue de manière insistante, la faisant se sentir plus proche du morceau de viande que de l’individu avec une valeur relève de l’agression, que tant que les victimes d’agression sexuelle et de viol ne seront pas entendues par les autorités. Que tant que les soignants ne sauront pas prendre ces dames en charge avec humanité. Que tant que tenir la main de quelqu’un qu’on aime dans la rue ne sera pas perçu comme une conduite à risque. Que tant qu’il ne faudra pas vérifier à gauche et à droite avant d’oser dire au revoir à son amoureux en l’embrassant sur le pas de sa porte pour être sur de ne pas être à risque de se faire interpeler. Que tant qu’être une femme à minuit à Bruxelles dans la rue ne sera pas une source d’angoisse pour sa vie.
Que tant que le monde n’aura pas changé, on aura besoin que les hommes nous montrent leur bienveillance. On aura besoin que ceux qui ne nous veulent pas de mal le fassent comprendre.
Tant que la femme se sentira en danger parce qu’elle est une femme, il sera du devoir de l’homme bienfaisant de lui faire comprendre qu’avec lui, elle est sauve. Il faut qu’il comprenne que cette donnée, qui est naturelle pour lui, ne l’est pas pour celle qui est face à lui.
Et ce constat est dramatique, il est dramatique de se dire qu’il est justifié pour une femme en 2019 d’avoir de la méfiance envers l’homme lambda qu’elle croise dans la rue. Il est dramatique de se dire que son premier instinct soit de fuir quand une voiture s’arrête à sa hauteur, même si c’est pour demander son chemin.
C’est aussi dramatique, parce que les hommes en payent le prix, leur relation avec les femmes en sortira tachée de la méfiance causée par le comportement de leurs pairs.
Mais on arrivera au changement. Il n’y a pas d’autre choix que d’avoir confiance en la nouvelle génération. Entre temps, il ne nous reste plus qu’à nous éduquer, entre nous, individuellement. De défaire des comportement qui pouvaient paraitre inoffensifs ou bon enfants, alors qu’ils étaient totalement du contraire. Cela est possible. Ça doit l’être !
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Scenario de Sauve qui peut (la vie), 1980
A reference recommended by Sophie Demay, found on her Vimeo account.
This piece is interesting with its use of subtitles and how as a film the horizontal works with the vertical ‘scrolling’ of the typewriter. 
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