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#alexandre amiel
nonsensicalname · 6 years
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Trois documentaires supers intéressants fait par des personnes concernées :
Pourquoi nous détestent-ils, nous les noirs ?
Pourquoi nous détestent-ils, nous les arabes ?
Pourquoi nous détestent-ils, nous les juifs ?
C'est produit par Alexandre Amiel et à chaque fois, il s'est rapproché d'une personne concernée pour lui proposer la réalisation du documentaire. Il avait eu l'idée de le faire sur les juifs au début, et vu qu'il n'y a pas que l'anti-sémitisme malheureusement, il a produit deux autres avec Lucien Jean-Baptiste et Amelle Chahbi en 2016.
Cette année sortent trois autres documentaires :
Pourquoi nous détestent-ils, nous les femmes?
Pourquoi nous détestent-ils, nous les pauvres ?
Pourquoi nous détestent-ils, nous les homos ?
Ces trois derniers sont disponibles sur MyCanal. (j’ai pas réussi à les trouver autre part pour le moment, et vu que j’ai pas MyCanal, j’ai pas pu les voir, mais les autres sont tops)
Celui sur l’homophobie est réalisé par Gurwann Tran Van Gie.
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Emmanuel MACRON
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Emmanuel MACRON est le huitième Président de la Vème République française.
Cabinet du Président de la République
Secrétaire général : M. Alexis KOHLER Directeur de cabinet : M. Patrick STRZODA Chef de l'état-major particulier : Amiral Bernard ROGEL Conseiller diplomatique, sherpa G7 et G20 : M. Philippe ETIENNE Secrétaire générale adjointe : Mme Anne de BAYSER Conseiller spécial : M. Ismaël EMELIEN Conseiller spécial : M. Philippe GRANGEON Conseiller spécial : M. Pierre-Olivier COSTA Conseiller, porte-parole : M. Bruno ROGER-PETIT Directeur adjoint de cabinet, directeur général des services : M. Jérôme RIVOISY Chef de cabinet : M. François-Xavier LAUCH Chef de cabinet adjoint : M. Rodrigue FURCY Conseiller : M. David AMIEL
Conseillers
Pôle régalien
Conseiller intérieur, sécurité : M. Laurent HOTTIAUX Conseiller institutions, action publique et transition numérique : M. Fabrice AUBERT Conseiller outre-mer : M. Stanislas CAZELLES Conseillère justice : Mme Sonya DJEMNI-WAGNER
Pôle économie
Conseiller économie, finances, industrie : M. Alexis ZAJDENWEBER Conseiller fiscalité et prélèvements obligatoires : M. Laurent MARTEL Conseiller entreprise, attractivité et export : M. Emmanuel MIQUEL Conseiller industrie, commerce et artisanat : M. Jonathan NUSSBAUMER Conseiller technique macro-économie et politiques commerciales : M. Charles-Henri WEYMULLER
Pôle social et santé
Conseiller social : M. Pierre-André IMBERT Conseillère solidarités et santé : Mme Marie FONTANEL Conseillère technique inclusion, égalité femmes hommes et citoyenneté : Mme Constance BENSUSSAN Conseillère technique protection sociale et comptes sociaux : Mme Marguerite CAZENEUVE
Pôle territoire
Conseillère agriculture, pêche, forêt et développement rural : Mme Audrey BOUROLLEAU Conseillère cohésion des territoires, logement : Mme Anne-Claire MIALOT Conseiller technique logement : M. Tristan BARRES
Pôle écologie, transports, énergie
Conseiller énergie, environnement, transports : M. Antoine PELLION Conseiller technique transports : M. Jimmy BRUN Conseiller technique énergie : M. Thibaud NORMAND Conseillère technique écologie : Mme Diane SIMIU
Pôle éducation nationale, enseignement supérieur, recherche et innovation, sports, culture
Conseiller éducation, enseignement supérieur, recherche et innovation : M. Thierry COULHON Conseiller sport, JO 2024, engagement associatif : M. Cyril MOURIN Conseillère culture et communication : Mme Claudia FERRAZZI
Pôle diplomatique
Conseiller diplomatique adjoint et G7 : M. Aurélien LECHEVALLIER Conseiller Europe et G20 : M. Clément BEAUNE Conseiller affaires stratégiques : M. Etienne de GONNEVILLE Conseillère Asie, Russie, Caucase, Turquie, Balkans, Réfugiés : Mme Alice RUFO Conseiller Afrique : M. Franck PARIS Conseiller pour les droits de l'Homme, les relations avec la société civile, les enjeux globaux, la francophonie, les relations culturelles extérieures et le G7 : M. Jean-Marc BERTHON Conseiller technique Europe : M. Alexandre ADAM Conseillère technique Afrique, relations bilatérales : Mme Marie AUDOUARD Conseiller technique diplomatie économique : M. Pascal CONFAVREUX Conseillère technique Afrique du Nord et Moyen-Orient : Mme Marie PHILIPPE Conseiller technique Europe : M. Nicolas JEGOU Conseillère technique politiques de développement et climat : Mme Jennifer MOREAU
Pôle parlementaire
Conseillère parlementaire : Mme Rebecca PERES
Pôle communication
Conseillère communication internationale : Mme Nathalie BAUDON
Télécharger les arrêtés relatifs à la composition du cabinet du Président de la République : 18 septembre 2017, 20 novembre 2017, 2 février 2018, 28 août 2018, 29 décembre 2018, 11 janvier 2019 et 5 février 2019.
État-major particulier du Président de la République
Chef de l’état-major particulier : Amiral Bernard ROGEL Adjoints au Chef de l’état-major particulier : - Colonel Valéry PUTZ - Capitaine de vaisseau Jacques FAYARD - Général de brigade aérienne Fabien MANDON - Commissaire en chef de 1ère classe Jérôme THEILLIER Médecin-chef de la présidence de la République : - Docteur Jean-Christophe PERROCHON Aides de camp : - Lieutenant-colonel Vincent MINGUET - Capitaine de vaisseau Amaury DESRIVIERES - Colonel Yannick DESBOIS
Télécharger les arrêtés relatifs à la composition de l’État-major particulier du Président de la République : 22 mai 2017, 13 juin 2017, 21 juillet 2017, 21 juillet 2017 et 28 mai 2018.
Coordination nationale du renseignement et de la lutte contre le terrorisme
Coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme : M. Pierre DE BOUSQUET Coordonnateur adjoint du renseignement et de la lutte contre le terrorisme : M. Jérôme LEONNET Secrétaire général : M. Yann DROUET
Services de la Présidence de la République
Directeur général des services : M. Jérôme RIVOISY Directrice des opérations : Mme Régine PAM Directeur des ressources et de la modernisation : M. Jean SALOMON Commandant militaire, correspondant de défense et de sécurité : Général Eric BIO FARINA Chef du Groupe de sécurité de la Présidence de la République : Général Lionel LAVERGNE
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reseau-actu · 5 years
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Ce proche de la première heure du chef de l'État a annoncé son départ de l'Élysée au Point lundi. Sa démission doit être effective fin mars, début avril.
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À l'Élysée, il était aussi secret qu'indispensable. Emmanuel Macron va devoir s'habituer à faire sans lui. Au Point lundi, Ismaël Emelien, conseiller spécial du chef de l'État, a annoncé sa démission. Celle-ci doit être effective fin mars début avril au moment de la parution de son livre. «Par éthique personnelle, je me suis astreint en tant que conseiller spécial du président à un silence absolu qui n'est pas compatible avec la parution d'un tel ouvrage», explique le secrétaire général adjoint de l'Élysée à l'hebdomadaire.
Un départ sur fond d'affaire Benalla
«Mon départ correspond à une nouvelle étape de mon engagement», certifie-t-il. «Après Bercy, la campagne présidentielle puis l'Élysée, je veux retrouver la confrontation en première ligne. On est bien seul aujourd'hui à défendre le progressisme, on a besoin de relais dans la société et au-delà de nos frontières, et je pense que c'est dans cette position que je serai le plus utile», détaille Ismaël Emelien, tout en assurant qu'il resterait à «l'entière disposition du président» et qu'il «continuerait à l'aider». L'Élysée, qui ne parle pas de «démission» mais simplement de «départ», explique au Figaro que cela a été acté avec Emmanuel Macron depuis des mois. «Ismaël Emelien écrit depuis plusieurs mois, dans le plus grand secret, un livre avec David Amiel (un autre conseiller, également sur le départ, ndlr). Cet ouvrage a vocation à être un précis de la méthodologie et de la doctrine du progressisme», indique l'entourage du chef de l'État. «Ce départ est plutôt un renforcement qu'un affaiblissement, car au-delà de la sphère de conseillers qui entourent le président, il y a besoin d'une majorité au Parlement, mais aussi d'intellectuels qui gravitent. Or nous en comptons trop peu», souligne-t-on également.
La parution de son livre est-elle la seule raison de son départ? Depuis le début de l'affaire Benalla, Ismaël Emelien voit son nom revenir avec insistance. Il est notamment soupçonné par les enquêteurs d'avoir réceptionné les images du 1er mai, place de la Contrescarpe. On y distinguait les deux manifestants s'en prendre aux forces de l'ordre avant d'être molestés par l'ancien conseiller d'Emmanuel Macron. Ismaël Emelien les aurait transmises à Alexandre Benalla pour qu'il puisse assurer sa défense. Fait aggravant: le 18 juillet, après les révélations du Monde qui identifiait formellement Alexandre Benalla, Ismaël Emelien aurait échangé par SMS avec l'ancien chargé de mission jusqu'à tard dans la nuit puis à nouveau, le lendemain, au petit matin.
Des départs à la chaîne
La nouvelle de son départ est tombée alors que les dirigeants de La République en marche assistaient toujours au bureau exécutif. La plupart d'entre eux n'étaient pas au courant. Rapidement, certains se sont inquiétés de l'analyse qui allait être faite de la démission. D'autant qu'avant Ismaël Emelien, Stéphane Séjourné et son bras droit Vincent Caure ont déjà quitté l'Élysée pour rejoindre LREM. Plume du président, Sylvain Fort est également parti et n'a toujours pas été remplacé.
Seul motif de satisfaction en macronie alors que les couloirs du Palais se vident: l'arrivée de Philippe Grangon, intime d'Emmanuel Macron, comme conseiller spécial.
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rentscoot · 4 years
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Municipales dans les Pyréneés-Orientales : tour d’horizon en Roussillon
À dix semaines du premier tour de l’élection municipale, décryptages des points chauds sur le département. 
Perpignan
Perpignan – L’Indépendant – Nicolas Parent
Si les candidats ont jusqu’au 27 février pour officialiser leur démarche en préfecture, le casting dans la capitale est connu. Huit candidats devraient concourir à condition qu’ils déposent à temps des listes paritaires de 55 noms. On retrouvera le maire LR sortant Jean-Marc Pujol, deux députés avec Romain Grau (LREM) et Louis Aliot (RN), le conseiller municipal LR Olivier Amiel, la vice-présidente EELV de la Région Agnès Langevine, la centriste sans étiquette Clotilde Ripoull mais aussi Caroline Forgues pour la liste citoyenne. Alexandre Bolo, ancien attaché parlementaire de Louis Aliot mais aujourd’hui fâché avec son ancien employeur, devrait compléter une offre politique à droite particulière dense. 
Argelès-sur-Mer
L’incertitude plane autour de l’identité du futur maire de la station balnéaire. Même fragilisé par la crise qui a secoué sa majorité municipale, Antoine Parra, ancien socialiste, demain sans étiquette, devrait se déclarer dans les prochains jours. Face à lui, la droite espère profiter de la situation pour ravir une commune qui penche de son côté lors des scrutins nationaux, mais à gauche lors des votes locaux. À la tête d’une liste d’union de la gauche appuyée par l’ancien maire socialiste Pierre Aylagas, Charles Campigna veut croire que la victoire est possible. Dans son combat, il a reçu le soutien du PRG Guy Esclopé qui devrait figurer en très bonne place sur la liste, ainsi qu’Europe Ecologie les Verts, mais pas des communistes qui espèrent plutôt la poussée d’une autre liste à gauche. 
Collioure
Collioure – L’INDEPENDANT Independant – Archives
Seule certitude dans la commune du fauvisme, un nouveau maire prendra ses fonctions en mars prochain puisque Jacques Manya, premier magistrat depuis 2014, a décidé de ne pas se représenter. Ancien directeur général des services de la mairie de Collioure (1989-2008), Guy Llobet est pour le moment le seul à s’être déclaré alors qu’aucun candidat de la majorité sortante ne s’est signalé faisant dire à certains qu’elle fera l’impasse sur ce scrutin. Sans certitude.Tête de liste sans étiquette, Guy Llobet n’est pas soutenu officiellement par le Parti socialiste mais l’ancien maire PS de la cité, Michel Moly, et la fédération ne font pas mystère de leur soutien.  
Céret
Une nouvelle ère va s’ouvrir à Céret puisque après 19 ans de règne, Alain Torrent quittera son fauteuil de maire. Pour l’heure, trois listes se constituent. L’une qui sera conduite par le 2e adjoint Patrick Puigmal avec le soutien, certes pas des plus marqués, de la majorité sortante. Le conseiller municipal d’opposition Michel Coste devrait lui aussi se présenter, alors que l’ancien président régional de la fédération du bâtiment Jean-Jacques Planes, président du collectif Non à la THT il y a plus de dix ans, se lance pour la première fois en première ligne dans la course électorale. 
Saint-Laurent-de-la-Salanque
François Lietta, le protégé de l’ancien député-maire Fernand Siré, a pris son envol et laboure le terrain depuis plusieurs mois dans l’optique de ravir le fauteuil de maire occupé depuis 2014 par le centriste Alain Got. Un duel semble se dessiner entre l���ancien président de la fédération des LR et le premier magistrat sortant surtout que le Rassemblement national n’a toujours pas fait connaître ses intentions dans cette commune où ses scores frôlent régulièrement les 40 %. À défaut de candidats, soutiendra-t-il François Lietta dont la ligne politique très droitière intéresse le leader frontiste Louis Aliot ? Réponse début janvier. 
Amélie-les-Bains
Élu très largement (60 %) en 2014 dans un duel qui l’opposait au premier tour à Annick Barboteu (DVD), Alexandre Raynal aura davantage fort à faire cette fois-ci. Et pour cause, si sa concurrente de 2014, repartira bel et bien à la tête d’une liste de la droite décomplexée, une troisième équipe s’est lancée avec à sa tête Marie Costa. L’ancienne directrice de la culture de la Ville de Perpignan a reçu d’ailleurs le soutien de Jean-Paul Alduy dont sa mère, Jacqueline, disparue en 2016, a régné sur la ville thermale durant un demi-siècle. 
Prades
Un boulevard pour Jean Castex ? Malgré un emploi du temps digne d’un ministre – le maire est président de l’intercommunalité, conseiller départemental et délégué aux jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024 – le premier magistrat sortant sera candidat pour un troisième mandat. Face à lui, la gauche a trouvé son candidat en la personne de Nicolas Berjoan, secrétaire départemental des Verts. Ce dernier a reçu le soutien des deux candidats de 2014, opposés à Jean Castex, mais qui n’avaient pas empêché l’élection nette, 70 % dès le premier tour, de l’ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée.
Ils arrêtent, ils repartent : le point de la situation des maires sortants
Ces maires qui jettent l’écharpe
Hélène Josende (Angoustrine), René Bantoure (Arles-sur-Tech), Nicole Villard-Schlatter (Le Boulou), Bernard Dupont (Canet-en-Roussillon), Jean-Claude Portella (Cerbère), Alain Torrent (Céret), Serge Juanchich (Codalet), Jacques Manya (Collioure), Michel Pigeon (Latour-de-France), Christian Vila (Oms), Daniel Mach (Pollestres), Yves Dourliach (Railleu), Francis Manent (Saint-André), Raymond Lopez (Saint-Génis-des-Fontaines), Pierre Roig (Sainte-Marie), Jean-Marie Bosch (Serralongue), Bernard Loupien (Taurinya), Jean Amouroux (Tresserre). 
Ces maires qui veulent garder l’écharpe
Jean-André Magdalou (Alènya), Alexandre Reynal (Amélie-les-Bains), Eric Izar (Ansignan), Patrick Got (Baho), Gilles Foxonet (Baixas), Jean-Michel Solé (Banyuls-sur-Mer), Jean Vila (Cabestany), Théophile Martinez (Cases-de-Pene), Gérard Soler (Corbère-les-Cabanes), Bernard Gros (Entveig), Philippe Fourcade (Espira-de-l’Agly), Laurent Leygue (Estavar), Joseph Montessino (Eus), William Burghoffer (Ille-sur-Têt), Christian Naute (Laroque-des-Albères), Damienne Beffara (Millas), Louis Sala (Montescot), Huguette Pons (Montesquieu-des-Albères), Jean-Louis Jallat (Olette), Raymond Pla (Ortaffa), Roger Ciurana (Osséja), Patrick Bellegarde (Passa), Jean-Marc Pujol (Perpignan), Michel Maffre (Pia), Rolland Thubert (Ponteilla), Jean-Pierre Romero (Port-Vendres), Jean Castex (Prades), Paul Foussat (Rasiguères), Jean Maury (Ria-Sirach), Charles Baille (Rodès), Robert Vila (Saint-Estève), Roger Garrido (Saint-Féliu-d’Avall), Philippe Xancho (Saint-Jean-Laseille), Alain Got (Saint-Laurent-de-la-Salanque), François Rallo (Saleilles), Armelle Revel (Le Soler), Yves Porteix (Sorède), René Olive (Thuir), Marc Medina (Torreilles), Francis Gantou (Ur), Christian Nifosi (Villelongue-dels-Monts), Jacqueline Irles (Villeneuve-de-la-Raho), Patrick Pascal (Villeneuve-de-la-Rivière). 
  Article Originale : Source
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elcorreodetorreon · 5 years
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Macrón: El gabinete corrupto del presidente "moralizador"
Artículo de Le Monde
Traducción de El Correo de Torreón
Durante su campaña presidencial de 2012, Francois Hollande se jactó de una "República ejemplar"  ; había visto su mandato manchado por las fallas más o menos graves de sus ministros. Antes de él, Nicolas Sarkozy había defendido una "democracia irreprochable"  ; él mismo está ahora enredado en escándalos político-financieros de los cuales se toma la justicia.
Su sucesor hizo uso de la misma lengua . Durante su campaña electoral en 2017, Emmanuel Macron advirtió que "el principal peligro para la democracia [es] la persistencia de una conducta indebida entre los políticos, cuyo comportamiento no es digno del cargo de representante del pueblo" . Una vez elegido, prometió, los políticos tendrían que "informar sobre sus alrededores y cómo usan el dinero público" .
Simbólicamente, las dos primeras leyes adoptadas durante su quinquenio se denominaron "moralización de la vida política". Sin embargo, el mandato de Emmanuel Macron no se salvó más que los de sus predecesores en el Elíseo. Desde los primeros casos que involucraron a sus aliados de MoDem en el verano de 2017, a las revelaciones de los últimos días sobre el estilo de vida ostentoso de François de Rugy, aquí hay un resumen de los principales escándalos que han sacudido la versión de "República ejemplar" de Macron.
François de rugy
Las acusaciones
Cuando era presidente de la Asamblea Nacional, el actual ministro de ecología organizó con su esposa al menos nueve "cenas informales" en su residencia en el hotel Lassay. El personal de la Asamblea Nacional se puso en uso para estas noches, así como platos y comida fina de las cocinas y el sótano de la Asamblea Nacional. Además, el sitio Mediapart también menciona una renovación de los apartamentos de la pareja en el Ministerio de Ecología por varias decenas de miles de euros de dinero público, así como el alquiler sujeto a la ley Scellier (por lo tanto, la tarifa). Preferencial) de un apartamento en los suburbios de Nantes.
¿Dónde está el caso?
Viajando a Deux-Sèvres el jueves, regresó a París en una emergencia para reunirse con el primer ministro. Al final de su reunión, el Sr. de Rugy se comprometió a"pagar cada euro en disputa" y someter los gastos a la solicitud de la Asamblea. Edouard Philippe también solicitó "una inspección" a la Secretaría General del Gobierno en relación con el trabajo del departamento del Ministerio.
¿Qué ha sido de él?
Mantiene, por ahora, la confianza del ejecutivo y, por lo tanto, su posición en el Ministerio de transición ecológica y solidaridad.
Artículo reservado para nuestros suscriptores. Leer también Frente a las revelaciones, François de Rugy salva su publicación pero no escapa a una llamada al orden.
Alexandre benalla
Las acusaciones
Alexander Benalla, encargado de la seguridad en el Elíseo, que acompaña a la policía como observador durante las manifestaciones del 1 er -mayo 2018, en París. Pero es filmado, Place de la Contrescarpe, interrogando violentamente a dos manifestantes con un brazalete de la policía. El día después de esta escena, fue despedido por el jefe de personal de Emmanuel Macron. Será procesado cuatro días después de la revelación del caso por Le Monde , 18 de julio de 2018 .
Desde entonces, las revelaciones se han encadenado a esta figura de azufre que tenía toda la confianza del Presidente de la República. Se le acusa, entre otras cosas, de haber violado su control judicial, de tener posesión no autorizada de un arma de categoría B, de haber mentido contra una comisión de investigación senatorial, de haber firmado un contrato de seguridad con un miembro de la familia. Putin sospechoso de tener vínculos con la mafia de Moscú (Iskander Makhmudov), por haber detenido y usado pasaportes diplomáticos ...
¿Dónde está el caso?
Se han iniciado muchas investigaciones contra el ex oficial de seguridad del presidente. El 19 de julio de 2018, un día después de las revelaciones de Le Monde , la oficina del fiscal de París abrió una investigación preliminar por "violencia por parte de una persona a cargo de una misión de servicio público" y "usurpación de funciones"; el 22 de julio, Alexandre Benalla es acusado y puesto bajo control judicial. Desde entonces ha sido acusado en al menos tres ocasiones. En febrero de 2019, fue recluido bajo custodia por incumplimiento de revisión judicial, pero fue puesto en libertad después de una semana en prisión. Las investigaciones aún están en curso.
¿Qué ha sido de él?
Alexandre Benalla permanece bajo control judicial hasta sus posibles juicios. El viernes 12 de julio, la asociación Anticor presentó una nueva queja contra Alexandre Benalla en la Oficina Nacional de Finanzas, por corrupción, lavado y obstrucción de la justicia en virtud de sus contratos con el oligarca ruso Iskander Makhmudov.
Lea también Business Benalla: la cronología completa para entender todo.
Ismael Emelien
Las acusaciones
Cuando el caso Benalla se desató el 18 de julio de 2018, Ismael Emelien, asesor especial de Emmanuel Macron, tomó posesión de imágenes de CCTV de la Plaza de la Contrescarpe durante los eventos del 1 de mayo. Luego intenta encender un contraataque de los medios de comunicación sobre el asunto que afecta al Palacio del Elíseo mediante la transmisión a través de las redes sociales de imágenes de videovigilancia y un montajepara exonerar al oficial de protección del Elíseo.
¿Dónde está el caso?
En enero, fue interrogado discretamente por un Comisionado de la IGPN, la policía de la policía, que está a cargo de la parte de la investigación sobre la difusión en línea de imágenes tomadas ilegalmente de la videovigilancia de la prefectura de policía de parís. La investigación está en curso.
¿Qué ha sido de él?
Ismail Emelien renunció el 11 de febrero a su cargo de asesor especial del Presidente de la República. Esta renuncia tuvo lugar unos días después de su interrogatorio por el IGPN, pero él la justificó oficialmente mediante el anuncio de la publicación deun libro coescrito con David Amiel , también ex asesor del Elíseo.
Artículo reservado para nuestros suscriptores. Lea también Cómo el Elíseo ha difundido un montaje de video engañoso para intentar excusar a Alexandre Benalla.
François Bayrou, Sylvie Goulard y Marielle de Sarnez
Las acusaciones
Estos tres pilares del MoDem, ministros en el primer gobierno de Edward Philippe, se vieron obligados a renunciar después de un mes después de haber sido atrapados en un viejo asunto. Se sospecha que han organizado o se han beneficiado de un sistema de empleos ficticios de asistentes parlamentarios en el Parlamento Europeo , similar al de la Reunión Nacional (ex-FN).
¿Dónde está el caso?
El MoDem está bajo investigación por "abuso de confianza", "estafa" y "malversación de fondos públicos" desde el verano de 2017. Si no se ha presentado ninguna acusación hasta la fecha, la investigación ha ayudado a reforzar las sospechas de justicia sobre la naturaleza ficticia de ciertos puestos de trabajo de los asistentes parlamentarios, lo que habría beneficiado, en particular, a Marielle de Sarnez.
¿En qué se han convertido?
Los tres ministros del MoDem se mantuvieron alejados del gobierno, sin desaparecer del panorama político: François Bayrou sigue siendo el presidente del MoDem y el principal aliado de Emmanuel Macron; Marielle de Sarnez ha recuperado su mandato como diputada para París y preside el prestigioso Comité de Asuntos Exteriores en la Asamblea Nacional; Sylvie Goulard ha sido nombrada vicegobernadora de la Banque de France gracias al apoyo de Emmanuel Macron y Edouard Philippe.
Alexis Kohler
Las acusaciones
Este amigo íntimo de Emmanuel Macron se vio atrapado en la primavera de 2018 por sospechas de conflictos de intereses que se remontan a la época en que ocupó diversos cargos en Bercy : en la Agencia de Participaciones del Estado y luego en Armarios de Pierre Moscovici y Emmanuel Macron. Después de supervisar la participación del estado en el puerto de Le Havre y los astilleros de Saint-Nazaire, Alexis Kohler dejó la administración en 2016 para ocupar la dirección financiera del propietario del buque MSC, que fue cofundada por Rafaela Aponte, primo hermano de su madre. El grupo es el principal cliente de los astilleros de Saint-Nazaire, de los cuales fue uno de los administradores, como representante del Estado.
¿Dónde está el caso?
El fiscal financiero nacional abrió inmediatamente una investigación después de la revelación de este caso porMediapart , en mayo de 2018. La asociación Anticor presentó tres denuncias contra Alexis Kohler por "toma ilegal de intereses", "tráfico de influencia "," soborno pasivo "," falsificación y uso de falsificación "y" omisión sustancial de sus intereses ".
¿Qué ha sido de él?
Alexis Kohler ha conservado la confianza de Emmanuel Macron: sigue siendo el secretario general de Elysée.
Richard Ferrand
Las acusaciones
Cacique del Partido Socialista y uno de los primeros apoyos importantes de Emmanuel Macron, Richard Ferrand ocupó brevemente el Ministerio de Cohesión Territorial al comienzo del período de cinco años, antes de tener que renunciar a raíz de las revelaciones delPato Encadenado y el mundo . La mayoría de las sospechas se remontan a cuando dirigía los Mutuelles de Bretagne: fue acusado de haber beneficiado a sus dos compañeros en una transacción de bienes raíces y contratos contenciosos, pero también de estar en un estado de conflicto. 'intereses en defender como diputado una propuesta de ley sobre mutuas, manteniendo una posición en esta estructura.Tampoco había declarado a algunos de sus asistentes parlamentarios.
¿Dónde está el caso?
Después de una queja de la asociación Anticor, la oficina del fiscal de Brest desestimó rápidamente la primera investigación por "abuso de confianza" y "fraude", por falta de "daño comprobado". Sin embargo, en 2018, la Oficina Financiera Nacional abrió una segunda investigación por "toma ilegal de intereses" .Ahora está a cargo de tres jueces de instrucción de Lille.
¿Qué ha sido de él?
Exfiltrado del gobierno después de la revelación del asunto, Richard Ferrand asumió de inmediato la presidencia del grupo de diputados macronistas. Luego reemplazó a François de Rugy como Presidente de la Asamblea Nacional en el otoño de 2018, convirtiéndose en la cuarta persona en el estado.
Françoise Nyssen
Las acusaciones
El ex ministro de cultura es sospechoso de irregularidades durante el trabajo en los locales de París y Arles de su editorial, Actes Sud, en 2011 y 2012. Al parecer, no informó sobre el trabajo en el ayuntamiento, el impuesto y Edificios en Francia, rompiendo las reglas de planificación urbana y ahorrando parte de los impuestos a la propiedad.
¿Dónde está el caso?
La investigación judicial abierta después de la revelación del caso del pato encadenado todavía está en curso.
¿Qué ha pasado con eso?
Frustrada por estas revelaciones, y disputada en sus deberes, Françoise Nyssen fue despedida del gobiernoen octubre de 2018. Desde entonces regresó a Actes Sud, sin asumir formalmente la administración debido a las normas de prevención de conflictos de intereses. Publicó un libro sobre su paso por la política .
Laura flessel
Las acusaciones
Según informes, la ex ministra de deportes no reportó sumas al contribuyente con respecto a una compañía que administra sus derechos de imagen , Flessel & Co, que tiene con su esposo. Los importes implicados ascienden a varias decenas de miles de euros a lo largo de tres ejercicios fiscales. Estos montos se tomaron de las cuentas de la compañía y se pagaron ilegalmente en las cuentas personales de la pareja.
¿Dónde está el caso?
La Alta Autoridad para la Transparencia de la Vida Pública descubrió las deficiencias del medallista olímpico de esgrima cinco veces, como parte de los "controles de situación fiscal" lanzados en 2017. Las autoridades fiscales consideraron que era necesario presentar una queja contra la Ministra, remitiendo su opinión a la Comisión de Infracciones Tributarias (CIF) para su opinión, esta última, ya sea que apruebe o no el deseo de las autoridades fiscales de demandar.
¿Qué ha pasado con eso?
Laura Flessel había justificado su renuncia a Edouard Philippe refiriéndose a "razones personales" y no relacionada con esta investigación fiscal. Desde entonces, ha establecido un fondo de dotación, Sport's by Laura Flessel, dedicado a reentrenar y entrenar a los mejores atletas.
Muriel Pénicaud
Las acusaciones
A finales de 2015, Business France, una institución pública de naturaleza industrial y comercial, de la que Muriel Pénicaud era entonces director general, firmó un contrato por valor de casi 400.000 euros con Havas París para organizar una velada con Emmanuel Macron, entonces ministro de economía, como parte de un Show de Innovación Tecnológica en Las Vegas. El contrato se firmó sin licitación previa, mientras que es obligatorio para la adjudicación de contratos públicos cuando se trata de tales montos.
¿Dónde está el caso?
En diciembre de 2016, el Ministro de Economía, Michel Sapin, está llevando a cabo una investigación por parte de la Inspección General de Finanzas, cuyo informe plantea un posible "delito de favoritismo  " y "mal funcionamiento". Luego, en marzo de 2017, la oficina del fiscal de París abrió una investigación preliminar sobre estas sospechas de favoritismo. Business France respondió admitiendo que "dadas las demoras" , la elección del proveedor se realizó "de acuerdo con un procedimiento que podría verse afectado por la irregularidad". El 7 de julio de 2017, la oficina del fiscal de París abrió una investigación judicial "contra cualquier persona que no haya sido nombrada líder de favoritismo y ocultamiento de favoritismo". En mayo de 2018, Muriel Pénicaud fue convocado por el juez de instrucción para ser escuchado y luego colocado bajo el estado de testigo asistido . Los jueces cerraron la investigación en octubre de 2018 sin ponerla bajo investigación. También podría ser preocupante en otro caso: los magistrados han pedido al fiscal que inicie una investigación judicial, nuevamente en relación con la compañía Havas, nuevamente por sospecha de favoritismo.
¿Qué ha pasado con eso?
El Ministro de Trabajo, que ha mantenido la confianza del gobierno, se ha mantenido en el cargo. El portavoz del gobierno de la época aseguró que "si hubiera una acusación contra Muriel Pénicaud, ella debería abandonar el gobierno".
Actualización, sábado 13 de julio: Se dio una aclaración a la descripción de la situación de Alexis Kohler y sus lazos familiares con el co-fundador del propietario del buque MSC.
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disquaire · 7 years
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ON A RENCONTRÉ : NO QUANTIZE
23/07 - COURS MIRABEAU - AIX-EN-PROVENCE
- Cocorico! Comme nous vous l’annoncions le mois dernier, nous avons lancé la rubrique “On a rencontré” pour mettre en lumière les talents français de demain. Pour cette 2ème édition, nous avons rencontré l’artiste No Quantize dans sa ville natale pour découvrir son parcours, ses projets, et la préparation de son premier album Bird Syndrome. Here we go!
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(No Quantize - Bird Syndrome _ work in progress)
Le Disquaire : Salut No Quantize, ravi de te revoir ! Comment vas-tu?
No Quantize : Au top, je suis en train de finaliser mon lancement d’album qui devrait voir le jour d’ici peu.
LD : C’est une très bonne nouvelle que tu nous annonces, on a hâte de voir ça! On va commencer par le commencement, qui es-tu? 
NQ : Très bonne question ! (rires) Je me prénomme Sylvain Bremond, 25 ans, musicien et producteur, basé à Aix-en-Provence dans les Bouches du Rhône. 
LD : On connaît bien la ville, on peut dire que tu es bien loti ! Parle-nous un peu de ce nom d’artiste original... 
NQ : Je suis pas trop mal, c’est vrai ! No Quantize, bonne question. Avant, je me nommais “Sylou” en tant qu'artiste. Tous mes potes me connaissent et m'appellent sous ce nom. À la base, c'était le petit nom que ma mère et ma grand mère me donnaient enfant ! Mais passé un temps, je voulais un autre nom plus original et moins personnel qu'un surnom. Et c'est sans vraiment chercher que l'année dernière "No Quantize" m'est tombé dessus comme une évidence : "Quantize" signifie quantification, qui en jargon de production est le nom d'une fonction qui remet chaque note jouée sur une machine, bien précisément à sa place pour palier aux fautes rythmiques et "gagner du temps". Hors, je suis rapidement devenu fan du procédé, ce grâce à JayDee, Flying Lotus (et j'en passe...). Ca laisse une empreinte humaine sur une machine, à savoir toutes les minces fautes que la pâte humaine produit, rend un toucher plus naturel. Et voir même, progressiste, dans le sens où les fautes de grooves accentuées ont mené jusqu'à ce qu'on appelle aujourd'hui le "Slug", une forme de groove très abusive qui me dévisse la nuque ! Et qui plait fortement aux danseurs moderne de Hip Hop. No quantize, c'est aussi pour moi une forme philosophique qui me parle bien, d'assumer pleinement ses goûts et de pas vouloir forcément plaire, mais mettre notre coeur et nos envies au profit de nos convictions. 
🎙 “Je suis un audiophile et je raffole des vieilles bécanes.”
No Quantize
LD : Des références, du vécu, une réflexion... On voit que ton blaz t’évoque une multitude de choses. Maintenant que nous connaissons ta seconde peau, raconte nous ton parcours musical? 
NQ : J'ai débuté dans la musique à la batterie à l'âge de 10 ans, poursuivi mon cursus d'apprentissage musical dans plusieurs écoles de musique du Vaucluse, en Jazz, musiques actuelles, en jouant parallèlement dans divers groupes musicaux aux styles tous différents jusqu'à mes 20 ans. Année durant laquelle j'ai rompue momentanément mes liens avec la batterie et me suis penché sur la culture du vinyle, puis des boites à rythme et diverses machines et séquenceurs, avec lesquelles j'ai débuté la production, en abordant la maitrise des techniques liées au Hip-Hop. Je m'inspire énormément des compositions françaises, telles que celles de la Fonky Family, d'IAM, Carré Rouge, Mani Deiz, Goomar, Creestal ... Ainsi que celle des US, allant des productions de Wu-Tang Clan, Dj Premier, Lewis Parker, en passant par J Dilla, Madlib, Flying Lotus, Kev Brown, CM Jones ... Chemin faisant, et me sensibilisant toujours plus aux musiques de tous horizons, le Trip-Hop est venu entre mes mains comme une évidence. Très tôt Bonobo vint faire résonner pendant mon adolescence, l'envie de me diriger vers ces orchestrations aux outils largement divers. S'en suivirent des artistes tels que Shlohmo, Shigeto, Quantic, Morcheeba, Kaytranada. 
LD : On sent l’expérience que tu as acquis en traversant de nombreux sentiers avant de trouver ton chemin fructueux ! Ces noms nous parlent aussi beaucoup, tu ne t’es pas inspiré des moins talentueux. Qu’en est-il de ton crew, ton entourage?
NQ : Mon entourage.... il est large ! J'évolue dans un milieu jazz, celui du rock, du Hip Hop aussi. J'ai un trio de Jazz dans lequel je suis batteur, DJ et producteur de 2 groupes de Hip Hop aixois (La Connaixion) et Marseillais (RPF) et batteur dans un groupe de surf rock/psyché avec les talentueux Julien Amiel, Rémi Bernard et Franck Curatalo. Je suis donc entouré de musiciens et de producteurs d'horizons et d'influences fortement diverses, mais aussi de graphistes, street artistes, vidéastes. A ce sujet, je pense à Lucile Martin, talentueuse graphiste/artiste qui design tout le projet en vinyle et CD, qui a réalisé une cover absolument superbe. Je pense aussi à Arthur Hennequin (Meloman Prod.) et Benjamin Fay (Premier oeil), qui sont deux vidéastes et producteurs de talent. Mais pour revenir à la musique, je pense au poto Saligo avec qui on pond un morceau pour mon album ces jours-ci. C'est un producteur et scratcheur de Strasbourg très talentueux et qui voit loin devant, acolyte de Goomar et Dj de Davodka. Je pense à Appolonie, de son prénom Polly, une chanteuse franco-anglaise qui vit à Londres, elle chante Jazz, RnB moderne et bien d'autres styles, avec je ne sais combien de formations musicales autour d'elle ! On a fait un morceau ensemble justement pour Bird Syndrome. Je pense à Fouch le Mot-Dit, un chanteur à texte, grooveur de première qui a fait ses armes dans le rap et qui s'accompagne au clavier dans un trio et un big band funk/jungle/jazz. Je pense à tous mes rappeurs de marseille, du centre ville aux quartiers suburbains, Les Sales Gosses, RPF, FPA, Dj DJEL, Tous Salopards, Anone (Cloch'Art).... avec qui l'emulation collective est d'une effervescence infinie. Je pense au Gala Swing Quartet, un groupe de swing/jazz manouche d'Aix en provence, pour qui j'ai prit le son de leur 3 ème album cette année ("Erreur au wagon bar"), composé de deux guitaristes Tom Valdman et Alexis Desmarais, un violoniste nommé Gaspard Doussiere et Alexandre Florentiny à la basse. Ce dernier avec qui je feature un morceau dans l'album, j'ai rarement rencontré une personne aussi largement cultivé et curieux en musique. Ce type est un vrai couteau Suisse et musicien de talent. Et évidement tous mes potes proches avec qui on ne cesse de faire du son ensemble depuis mes premières production et groupes, qu'ils soient musiciens amateurs, pros ou confirmés, ou absolument pas musiciens. Beaucoup m'apportent énormément dans ma musique, surtout les mélomanes et audiophiles qui m'ont diversifié de manière cruciale. Je pense à Manu Lepine, guitariste manouche d'un potentiel infini, à ma Lucie B. (Loux), Bob et Lalou "Les Couzs", à Adrien Mesples (DJ Ango), Titou, à Anone (Cloch'art), Eugénie B., Tristan dit l'Abbé, super producteur et audiophile, à Clément Serre (Syndicat du Chrome), Felix Beebop, Marie LP, Nathan LL (Jazz Jimi Jazz / The Merry Pranksters), et j'en passe tellement d'autres... la liste est infinie. Quelques uns se retrouveront aussi dans Bird Syndrome, l'album que je suis en train de sortir. 
LD : Sacré crew, on peut te considérer comme un professionnel ! On sait que tu prépares un album qui s’annonce tonitruant. Du temps qu’il soit de sortie, as-tu d’autres projets en tête? 
NQ : Je n’irai pas jusque là mais je suis bien entouré, oui ! (rires) Je compte continuer à mélanger les pinceaux entre tous mes acteurs et styles de musiques préférés, du moins ce que je maitrise et cherche à maitriser. Beaucoup de nouveaux groupes sortent chaque jours et c'est une bénédiction, le monde de la musique est en perpétuelle expansion, et je compte bien y participer en créant un maximum, et en réalisant pleins de projet musicaux aussi différents les uns des autres.
LD : Véridique ! Le monde musical ne cesse de se développer dans de nombreux styles différents, c’est bien pour ça que nous en sommes fanatiques. Partons sur une question originale, quel est ton objet musical favori? 
NQ : Question difficile, pas évident de faire un choix ! Mais puisqu'il le faut, je dirais le vinyle. Raison pour laquelle je sors aussi cet album sur ce support. Ma grand-mère, ma mère et mon père furent les premiers à m'y pousser, jeter l'oreille et comprendre sa subtilité, ce sont aussi eux qui m'ont poussé à foncer dans la musique. Mon grand frère a pris le relais puisqu’il s’investit aussi à fond dans le projet. Je sais vers qui me tourner quand j’aurais besoin d’un manager ! (rires) Je dois beaucoup à ma grand mère, elle a créé en moi cette passion pour le vinyle qui m'a envoyé dans tous les styles du monde. Grâce au vinyl, on a pu échanger sur toutes nos connaissances en musique. Elle a pu découvrir et adorer Flying Lotus par exemple, elle m'a souvent scotché et pour le coup rendu de plus en plus curieux musicalement ! Et pour moi aujourd'hui, creuser des bacs, c'est comme se retrouver au beau milieu d'un marché de producteurs, avec toutes les denrées possibles et imaginables, je suis comme un gamin dans un shop de disque. On a tendance à tout entendre concernant la comparaison entre le vinyle et le reste... aucune comparaison n'est possible, chaque support possède ses avantages et ce n'est qu'une question de goût. Je suis un audiophile et je raffole des vieilles bécanes. Pour faire de la musique et pour l'écouter, c’est un parti pris.
LD :  Nous raffolons tout autant de ces bonnes vieilles bécanes ! Une dernière question pour la route, et pas des plus minimes. Dans quel festival rêverais-tu de jouer? 
NQ : Le Celebration Days Festival, sans hésitation ! Pour moi le meilleur festival du monde ! (rires) C'est un "petit" festival, bien qu'il grandisse chaque année grâce à son excellente prestation. Situé en Picardie, au beau milieu d'une forêt à Cernoy, près de Clermont de l'Oise. Il a été monté à la base il y a une dizaine d'année par des copains de là-bas. Ils ont juste fait une sorte de "Tribute to Woodstock" dans le jardin d'un pote, et en 10 ans ça s'est transformé en un festival d'une grande finesse, attirant plus de 2000 personnes chaque année, avec des programmations souvent peu connues du grand public, mais d'un talent incroyable. Je peux pas te dire combien d'artistes j'y ai découvert, mais cette année par exemple, Radio Moscow vient jouer chez eux ! Petit à petit le CDF fait son nid. Ce sont 3 jours de musique et de paix, folklore garantie. Et je compte bien y jouer avec mon groupe de psyché l'an prochain !
LD : On ne connaissait pas ce petit coin de paradis, merci pour l’info, on s’y rendra avec plaisir ! On te souhaite de la réussite pour la suite de tes projets qui s’annoncent déjà bien lancés, à bientôt amigo !
🎉  Nous sommes super fiers d’avoir vu le projet crowdfunding de No Quantize atteindre son objectif, et c’est grâce à vous !  En préparation et bientôt dans les backs : un album, des vinyles, un clip et pourquoi pas une tournée nationale? http://bit.ly/2v5zayr
A très bientôt pour une nouvelle édition “On a rencontré”.
iHasta luego!
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egalitariste · 8 years
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Une série de trois documentaires qui se penche, sans tabou, sur les relations qu’entretient la France avec trois de ses minorités et explore les différentes causes du racisme à leur encontre : les Arabes, les Noirs et les Juifs…
Pourquoi nous détestent-ils, nous les Arabes ? Dans ce premier volet, Amelle Chahbi, humoriste de 36 ans, s’interroge sur l’intégration de la communauté maghrébine en France, sur les clichés véhiculés à son encontre, ainsi que sur le racisme ordinaire dont elle fait l’objet. Lundi 26 septembre à 20h55 Pourquoi nous détestent-ils, nous les Noirs ? Dans cet épisode, le réalisateur et comédien Lucien Jean-Baptiste cherche à comprendre pourquoi la couleur de la peau peut, aujourd'hui encore, véhiculer des clichés du siècle dernier... Lundi 3 octobre à 20h55 Pourquoi nous détestent-ils, nous les Juifs ? Après les attaques terroristes perpétrées par Mohammed Merah en 2012, contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes, début en 2015, le journaliste et producteur Alexandre Amiel s’est interrogé sur la situation de la communauté juive et la recrudescence de l’antisémitisme en France. Lundi 10 octobre à 20h55
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lasaraconor · 8 years
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Why do they hate us ?
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reseau-actu · 5 years
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La communication est une science toujours inexacte, et parfois mensongère. La majorité actuelle en fait la démonstration quotidienne. Car de la même façon que le président de la République dénonce officiellement les comptes anonymes utilisés sur les réseaux sociaux pour mieux s’en servir dans sa propagande (voir ici notre article), il ne cesse de propager des mensonges tout en prétendant combattre les « fake news ».
C’est Emmanuel Macron lui-même qui s’est approprié cet anglicisme. Mais qu’on les nomme fake news, informations fallacieuses, « infox », fausses nouvelles, ou juste mensonges, l’intention est la même. Tromper en toute connaissance de cause.
Il ne s’agit en effet pas ici de faire part de divergences d’analyse, de prétendre que le président ment quand il affirme que la suppression de l’impôt sur la fortune est une bonne chose pour l’économie française. Il est probable que le président croie en ce qu’il dit.
Il ne s’agit pas non plus de s’attarder sur ses jugements à l’emporte-pièce, du type « Je traverse la rue et je vous trouve du travail ». Il est ici question de mensonges purs et durs. De faits sciemment déformés, omis ou transformés.
Sibeth Ndiaye, la nouvelle porte-parole du gouvernement, anciennement chargée des relations presse à l’Élysée, doit se mordre les doigts d’avoir un jour dit la vérité à L’Express à propos des bobards de l’exécutif : « J’assume de mentir pour protéger le président. »
Depuis, elle a nié avoir tenu ces propos. Mais ne dément-elle pas pour « protéger le président » ?
Comme s’il voulait décrédibiliser par avance les informations à paraître, Emmanuel Macron assurait le 26 juillet 2018 à ses amis, aux prémices de l’affaire Benalla, que « nous avons une presse qui ne cherche plus la vérité ». En réalité, c’est l’Élysée qui cherche à l’en détourner.
Les fausses vidéos de l’affaire Benalla (Emmanuel Macron)
Ismaël Emelien, en promotion pour la sortie de son livre écrit avec David Amiel, a eu les plus grandes difficultés à se défendre. Le 19 juillet 2018, au lendemain des révélations du journal Le Monde sur les agissements d’Alexandre Benalla, le conseiller spécial du chef de l’État avait orchestré la riposte en faisant diffuser par un compte anonyme sur les réseaux sociaux des vidéos censées dédouaner Benalla.
Deux problèmes se posent. Tout d’abord, Ismaël Emelien a utilisé une vidéo issue des caméras de surveillance de la police, ce qui est illégal. Il prétend qu’il ne connaissait pas l’origine de ces vidéos. Qu’il n’a pas pensé à se renseigner.
Mais l’Élysée a aussi fait circuler, avec la bénédiction de Sibeth Ndiaye qui a conseillé aux journalistes d’aller consulter ces vidéos, le film d’un homme très agité poursuivant un groupe d’hommes vêtus de noir, chaise à la main.
Le problème, comme l’a raconté Le Monde, est qu’il ne s’agit pas du tout du jeune homme immobilisé par Alexandre Benalla place de la Contrescarpe. La vidéo a été tournée le soir, bien après l’intervention musclée d’Alexandre Benalla. Et selon une enquête publiée jeudi 4 avril par le site la-bas.org, l’homme à la chaise poursuivait en réalité des militants « antifas ».
Mais Emmanuel Macron lui-même a endossé ce mensonge, alors que la comparaison des deux hommes sur ces vidéos ne tromperait pas un enfant familier du jeu des sept erreurs (chaussures de couleurs différentes, blouson sans fourrure…).
Quelques jours plus tard, le 26 juillet, à la Maison de l’Amérique latine, outre le fait qu’il se plaint de cette « presse qui ne recherche plus la vérité », Emmanuel Macron lance : « Les images tournent en boucle d’une scène inadmissible et que je condamne. Je ne vois jamais la scène d’avant, la scène d’après. Quel est le contexte, qu’est-ce qui s’est passé ? S’agissait-il d’individus qui buvaient gentiment un café en terrasse ? Que s’est-il passé juste ensuite ? »
Le chef de l’État fait ensuite clairement référence à cette vidéo tournée postérieurement. « J’ai cru comprendre qu’il y avait des images, poursuit-il. Où sont-elles ? Sont-elles montrées avec la même volonté de rechercher la vérité et d’apporter de manière équilibrée les faits ? Non. » Avant de conclure : « Je vois un pouvoir médiatique qui veut devenir un pouvoir judiciaire. »
La réalité est tout autre. Des investigations journalistiques ont mis en lumière des faits avérés sur lesquels la justice enquête aujourd’hui.
La perquisition à Mediapart sur les enregistrements Crase/Benalla (Nicole Belloubet)
Après que nous avons diffusé les extraits d’une conversation entre Alexandre Benalla et Vincent Crase, Mediapart a reçu, le vendredi 1er février, une demande de réquisition de ces extraits par les juges d'instruction de l’affaire du 1er Mai.
Nous avons tout de suite fait savoir que nous ne nous opposions pas à cette réquisition judiciaire, de façon que des juges indépendants puissent authentifier les documents publiés et statuer, notamment, sur la violation du contrôle judiciaire.
Cet accord a été renouvelé le lundi 4 février, à 9 heures.
Pourtant, ce même lundi 4 février, peu après 11 heures, notre journal a fait l’objet d’une tentative de perquisition après l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet de Paris des chefs d’« atteinte à l'intimité de la vie privée » et de « détention illicite d'appareils ou de dispositifs techniques de nature à permettre la réalisation d'interception et de télécommunications ou de conversations ».
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Deux procureurs du parquet de Paris se sont présentés à notre journal et nous ont annoncé qu’ils venaient pour procéder à une perquisition, et non réquisitionner les enregistrements publiés.
Vu que nous avions déjà donné notre accord pour la réquisition judiciaire, la tentative de perquisition n’avait qu’un seul objectif : identifier nos sources, et faire peur à tous ceux susceptibles de nous parler.
Devant l’Assemblée nationale, et pour justifier cette tentative de perquisition, la ministre de la justice Nicole Belloubet a cependant déclaré le 5 février : « Mediapart a dans un premier temps refusé cette remise, mais comme la presse s’en est fait l’écho, depuis, les bandes sonores ont été remises à la justice, ce qui est une très bonne chose, je crois, pour que toute la vérité soit faite dans cette affaire. »
En mélangeant sciemment les deux procédures, Nicole Belloubet a menti.
Geneviève Legay, blessée à Nice par un policier (Emmanuel Macron)
Lors de rassemblements à Nice, le 23 mars, Geneviève Legay, porte-parole d’Attac, est blessée lors d’un rassemblement de gilets jaunes.
Le lundi 25 mars, le procureur de la République indique, lors d’une conférence de presse, que Geneviève Legay « n’a pas été touchée par des policiers. Il n’y a aucun contact direct entre un policier et cette dame ».
Dans un entretien avec Nice Matin, publié le lundi 25 mars, le président de la République déclare à son tour, sans la moindre prudence, que « cette dame n’a pas été en contact avec les forces de l’ordre ». Il ajoute quelques phrases qui ont profondément irrité Geneviève Legay : « Pour avoir la quiétude, il faut avoir un comportement responsable. […] Quand on est fragile, qu’on peut se faire bousculer, on ne se rend pas dans des lieux qui sont définis comme interdits et on ne se met pas dans des situations comme celle-ci. »
Or dès le 23 mars, comme nous l’avons révélé, un policier expliquait le jour même du rassemblement sur procès-verbal qu’au vu des premiers éléments de l'enquête, la victime, âgée de 73 ans, avait été heurtée par « un homme portant un bouclier ».
Au cours de son audition, un autre policier, ayant participé à la charge, avait précisé : « Nous avons chargé, donc effectivement nous avons poussé les personnes devant nous. […] C’est après la charge en me retournant que j’ai constaté qu’une femme était à terre. »
Le gouvernement et les chômeurs « trop » indemnisés (Édouard Philippe)
Le premier ministre et la ministre du travail affirment qu’un chômeur sur cinq gagnerait plus au chômage que dans son travail précédent. Ce chiffre est en réalité totalement vicié et aboutit à un mensonge qui salit 600 000 personnes.
Comment est-ce possible ? Le gouvernement compare deux périodes qui ne sont pas les mêmes. Avec une méthode de calcul différente, l’Unédic aboutit au chiffre de moins d’un salarié sur 25 se retrouvant dans la situation décrite par l’exécutif.
Pour le sociologue spécialisé dans les politiques de l’emploi Mathieu Grégoire, il s’agit donc d’« un artefact statistique » et d’« une manipulation assez troublante des chiffres ».
Selon le gouvernement, ce sont les salariés en contrats courts, généralement peu qualifiés et peu rémunérés, qui sont censés « trop » profiter de l’assurance-chômage. Et en dépit du calcul erroné, c’est sur eux que le gouvernement devrait faire porter l’essentiel des économies à venir.
Le nombre d’ultras parmi les gilets jaunes (Emmanuel Macron)
Le jeudi 31 janvier, Emmanuel Macron reçoit cinq journalistes pour une « discussion informelle » autour d’un café. Le président de la République se montre très offensif au moment de dénoncer les violences commises lors des manifestations des « gilets jaunes ». Selon lui, elles seraient l’œuvre « de 40 à 50 000 militants ultras qui veulent la destruction des institutions ». « Face aux violences orchestrées par les extrêmes », rapporte Paris-Match, le chef de l’État « met en garde contre la ‘‘fachosphère’’ et la ‘‘gauchosphère’’ qui ont surinvesti les réseaux sociaux ».
Pourtant, dans les jours précédents, selon nos enquêtes, des notes des services de renseignement sont remontées à l’Élysée. Et elles disent précisément l’inverse de ce que prétend Macron.
En effet, à ce moment-là, l’ultradroite se désengage « à Paris comme en province ». Selon la DGSI, « la scène d’ultradroite est quasi inexistante au sein des cortèges ». Même au plus fort de leur mobilisation les premières semaines du mouvement, les services ne comptaient que « quelques centaines d’individus » relevant de cette mouvance.
À l’ultragauche, alors ? Pas plus. « L’ultragauche s’est impliquée de manière limitée dans un mouvement perçu comme populiste et réactionnaire », écrit-on à la DGSI. Des sources dans différents services de renseignement donnent un même chiffre de 300 militants « au grand maximum » d’ultras de droite et de gauche réunis au plus fort du mouvement, début décembre. En mars, ils n’étaient plus que quelques dizaines.
Dans la même interview, le président de la République décrit le mouvement des gilets jaunes comme « une manipulation des extrêmes, avec le concours d’une puissance étrangère : la Russie de Poutine ». Or la DGSI et la DGSE n’auraient toujours pas trouvé la moindre trace d’ingérence russe. Et l’Élysée n’a jamais voulu nous faire part de ses sources sur le sujet.
Le retour des djihadistes français (Emmanuel Macron)
« Contrairement à ce que j’ai pu lire ou entendre, il n'y a pas un programme de retour des djihadistes qui est aujourd'hui conçu, nous restons sur la même doctrine », explique à l’occasion du « grand débat » Emmanuel Macron à des élus de la Région Grand Est. Selon lui, il n’y aurait donc jamais eu de programme de retour des djihadistes français. Pas question de donner l’impression de tergiverser.
Selon nos informations, les services des ministères des affaires étrangères, de la défense, de l’intérieur et de la justice travaillaient pourtant bien depuis l’automne 2018 au retour des djihadistes détenus par les Kurdes de Syrie.
Les conditions du programme de retour étaient tenues pour acquises par les principaux acteurs du dossier lorsque, dans la première quinzaine de février, le président de la République a changé d’avis.
Qu’est-ce qui a fait changer Emmanuel Macron de position et l’a ainsi fait aller à l’encontre des préconisations de son administration ? L’Élysée n’a pas répondu à nos sollicitations.
Le chlordécone ne serait pas cancérigène (Emmanuel Macron)
« Il ne faut pas dire que ce pesticide est cancérigène. » En une phrase, le président de la République a soulevé l’indignation, en particulier des élus d’outre-mer qui lui faisaient face le vendredi 1er février, à l’Élysée, pour une rencontre dans le cadre du grand débat national.
La discussion portait sur la dangerosité du chlordécone, un pesticide extrêmement toxique et perturbateur endocrinien, classé « cancérigène possible » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dès 1979 et utilisé jusqu’en 1993 dans les bananeraies en Guadeloupe et en Martinique. Ce jour-là, pour le président, « il ne faut pas dire que c’est cancérigène. Il est établi que ce produit n’est pas bon, il y a des prévalences qui ont été reconnues scientifiquement, mais il ne faut pas aller jusqu’à dire que c’est cancérigène parce qu’on dit quelque chose qui n’est pas vrai et qu’on alimente les peurs ».
Presque tous les Guadeloupéens et les Martiniquais sont contaminés au chlordécone, selon une étude publiée par Santé publique France en 2018. Et les sols sont pollués pour quatre cents à sept cents ans.
Estomaqués par les propos du président, l’urologue Pascal Blanchet et le chercheur à l’Inserm Luc Multigner ont répondu en rappelant, entre autres, que « l’exposition au chlordécone est associée à une augmentation de risque de survenue du cancer de la prostate ».
Face à la polémique, l’Élysée a maladroitement tenté de faire machine arrière, plaidant le malentendu, sans convaincre personne.
La mort de Jamal Khashoggi (Jean-Yves Le Drian)
Dès le 6 octobre 2018, soit quatre jours après la disparition de Jamal Khashoggi, un notable saoudien exilé aux États-Unis et devenu chroniqueur au Washington Post, qui n’est jamais ressorti de son consulat à Istanbul o�� il venait chercher des papiers administratifs, les autorités turques commencent à laisser filtrer des informations auprès de la presse indiquant que le journaliste a été tué dans l’enceinte diplomatique.
Les jours suivants, la police et le gouvernement turcs distillent de plus en plus de preuves des agissements d’une équipe de tueurs saoudiens composée de proches du prince hériter Mohammed ben Salamane, qui aurait interrogé, torturé, puis découpé en morceaux la victime.
Le 11 octobre, Ankara laisse entendre qu’elle possède un enregistrement audio de ce qui s’est déroulé à l’intérieur du consulat, qui ne laisserait aucune doute sur la culpabilité des Saoudiens.
Le 10 novembre, le président turc Recep Tayyip Erdogan affirme que l’enregistrement a été fourni aux États-Unis, au Royaume-Uni, à la France, à l’Allemagne et au Canada.
Pourtant, Jean-Yves Le Drian, ministre des affaires étrangères bien timide sur le dossier, nie le 12 novembre sur France 2 avoir eu connaissance de l’enregistrement. Et il ajoute : « Si le président turc a des informations à nous donner, il faut qu’il nous les donne », soulevant l’indignation des autorités turques.
Après une longue enquête, Mediapart a obtenu la confirmation auprès de sept diplomates et fonctionnaires du renseignement français que le Quai d’Orsay, à son plus haut niveau, avait bien eu accès à ces enregistrements à la date où le ministre s’exprimait.
L’hommage au maréchal Pétain (Florence Parly)
À l’occasion des cent ans de l’Armistice, l’état-major des armées souhaitait organiser, « en présence du président de la République », un hommage aux huit maréchaux de la Grande Guerre, dont Philippe Pétain. Dans un premier temps, l’Élysée laisse passer cette option, qui se retrouve inscrite dans le programme officiel des célébrations.
Mais face à l’ampleur de la polémique, l’hommage est finalement retiré in extremis. Ce qui n’empêche pas la ministre des armées Florence Parly de jurer au micro de BFM-TV que « l’État-major n’a jamais imaginé rendre hommage au maréchal Pétain », mais qu’il souhaitait uniquement « rendre hommage aux maréchaux qui sont aux Invalides ».
Cette cérémonie était pourtant bel et bien prévue, comme l’a d’ailleurs confirmé l’Élysée à Mediapart. Et il n’y a pas de place pour le doute. Chaque étape de cette « itinérance mémorielle » avait été minutieusement préparée : les dossiers de presse sur le site de la Mission du centenaire et sur celui du ministère de l’éducation nationale ne faisaient pas mystère de la présence du président de la République.
Pataugeant dans ses dénégations, Emmanuel Macron aura au passage jugé « légitime » de rendre hommage au maréchal Pétain, soulignant que le dirigeant du régime de Vichy avait été « pendant la Première Guerre mondiale un grand soldat », même s’il a « conduit des choix funestes » pendant la Seconde. Des déclarations qui ont fait bondir la plupart des historiens.
Un paparazzi placé en garde à vue pour rien (l’Élysée)
Le Palais n’a pas attendu les derniers mois pour diffuser des craques. Dès septembre 2017, l’Élysée fait fuiter dans Challenges une information censée montrer à quel point Emmanuel Macron est un président magnanime. « EXCLUSIF. Emmanuel Macron vient de décider d'abandonner ses poursuites judiciaires qu'il avait engagé [sic] contre un paparazzi. »
La réalité est autre. Selon des informations obtenues à l’époque par Mediapart, s'il est mis un terme à cette affaire très médiatisée, c’est en fait parce que le parquet de Marseille a classé sans suite l’enquête préliminaire ouverte en août pour « harcèlement » et « atteinte à la vie privée ». La plainte de l’Élysée ne tenait pas la route : le photographe mis en cause, Thibaut Daliphard, n’avait commis aucun des délits que l’Élysée lui reprochait.
Ce photographe avait été contrôlé une première fois par un officier de sécurité devant la résidence privée de Marseille où les époux Macron passaient quelques jours de vacances au mois d'août, et s’était vu répondre qu’il n’y aurait pas de possibilité de prendre des clichés ce jour-là.
Le lendemain, l’Élysée venant de confirmer que le couple présidentiel y passait ses vacances, le photographe s’était présenté à nouveau devant la résidence pour aller aux nouvelles, sans appareil photo.
Selon Thibaut Daliphard, il s’était alors heurté à un homme qu’il avait pris pour un policier et qui lui avait déclaré : « Je n'aime pas votre métier », « Ce que vous faites, c'est du harcèlement », puis « Je vais vous placer en garde à vue, je vais vous faire coffrer pour 48 heures ».
Selon Thibaut Daliphard, alors qu'il attend les forces de l'ordre, son téléphone sonne. « Je décroche le téléphone, il me saute dessus, essaie de me l'arracher, je me débats, puis il me dit : vous êtes en garde à vue, vous n’avez pas le droit de téléphoner. » Puis arrivé au commissariat du VIIIe arrondissement de Marseille, le commissaire présent sur place lui aurait confié : « Je suis désolé, on me demande de vous placer en garde à vue. »
Thibaut Daliphard restera six heures en cellule. Le matériel, la carte-mémoire et l’ordinateur de ce journaliste sont fouillés.
Ce n’est qu’un an plus tard, à l’été 2018, que Thibaut Daliphard découvrira que l’homme qui l’a violenté n’était pas un policier. Mais Alexandre Benalla.
Source: Mediapart
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reseau-actu · 5 years
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Interrogé le 16 janvier en toute discrétion par la police des polices, il assure qu’il ignorait que les images censées « excuser » l’attitude d’Alexandre Benalla, le 1er-Mai, provenaient d’une vidéosurveillance policière.
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Il y a un mois, Ismaël Emelien, conseiller spécial du président de la République, annonçait à la presse qu’il quitterait l’Elysée « fin mars début avril » à l’occasion de la parution, le 27 mars, d’un livre coécrit avec un autre conseiller de l’Elysée, David Amiel, Le progrès ne tombe pas du ciel (Fayard, 15 euros). Officiellement, aucun lien entre le départ du stratège élyséen et l’affaire Benalla.
« Il ne s’agissait pas d’assurer la défense personnelle de M. Benalla, mais celle de l’Elysée et du président de la République, qui étaient pris à partie dans cette crise », a expliqué Ismaël Emelien
Il était le seul à savoir qu’il avait été entendu par les enquêteurs. Le 16 janvier, Ismaël Emelien a été interrogé au petit matin et en toute discrétion par un commissaire de l’inspection générale de la police nationale (IGPN), chargée du volet de l’enquête sur la diffusion en ligne d’images tirées ­illégalement de la vidéosurveillance de la préfecture de police de Paris.
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Contre-feu médiatique
Ismaël Emelien a reconnu avoir aidé Alexandre Benalla à organiser un contre-feu médiatique en faisant diffuser, quelques heures après les révélations du Monde, des images montrant le jeune couple de la place de la Contrescarpe en train de lancer des bouteilles et divers projectiles sur les forces de l’ordre, juste avant son interpellation, le 1er-Mai. ­Selon les procès-verbaux dont Le Monde a pris connaissance, M. Emelien assure n’avoir jamais eu conscience du caractère illégal de ces images, ce qui, dans le cas contraire, le rendrait complice de recel. « Il ne s’agissait pas d’assurer la défense personnelle de M. Benalla, mais celle de l’Elysée et du président de la République, qui étaient pris à partie dans cette crise », a-t-il expliqué.
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Depuis le mois de juillet, les enquêteurs s’interrogeaient sur le rôle d’Ismaël Emelien. Ils avaient mis en lumière, grâce aux fadettes du portable d’Alexandre Benalla, de nombreux échanges par téléphone et par SMS, dans la soirée, puis dans la nuit du 18 au 19 juillet 2018. Le bornage des téléphones leur avait aussi permis d’établir que M. Emelien et M. Benalla se trouvaient tous deux à proximité de l’Elysée à l’heure où un policier remettait au second le CD-ROM contenant les fameuses images du 1er-Mai.
Lors de son audition, M. Emelien a assuré qu’il n’était pas sorti de son rôle à l’Elysée, celui d’un spécialiste de l’influence et de la communication de crise. Il partage ce rôle avec Sibeth Ndiaye, la responsable du service de presse : « Si on veut schématiser, elle est le vecteur, et je suis davantage sur le contenu. Elle agit sur le quotidien, là où je me situe sur le moyen terme, notamment en termes de stratégie ou d’éléments de langage. »
Chronologie de la soirée
En revanche, il assure qu’il n’avait que peu de contacts avec Alexandre Benalla, lorsque celui-ci gérait la sécurité du président auprès du chef de cabinet. M. Benalla « n’était pas un interlocuteur régulier, sauf parfois sur des événements organisés au ­palais de l’Elysée si ces événements avaient une résonance en termes de communication, explique-t-il. Nous avions des relations professionnelles et cordiales. » Très cordiales, à en juger par une capture d’écran d’échanges par SMS, fournie aux enquêteurs par Ismaël Emelien lui-même. Le conseiller spécial y appelle M. Benalla par un petit nom : « Mano ». M. Emelien a expliqué qu’il n’a « jamais revu M. Benalla » depuis, mais qu’il avait « échangé avec lui à plusieurs ­occasions par messagerie et par appels ». Selon lui, sans évoquer l’enquête en cours.
Ce 18 juillet au soir, l’Elysée doit organiser la défense de son chargé de mission : Le Monde vient de rapporter que M. Benalla, vêtu d’un casque de police et d’un brassard, a molesté deux jeunes gens en marge des manifestations du 1er-Mai. Le palais veut faire savoir que M. Benalla n’a fait que riposter. Un compte macroniste anonyme sur Twitter, @FrenchPolitic, diffuse, dans la journée du 19 juillet, d’autres images tournées sous un autre angle et censées expliquer les actions de M. Benalla. Comment ­Ismaël Emelien s’est-il trouvé en leur possession ? Pourquoi cette vidéo s’est-elle retrouvée sur @FrenchPolitic ? Devant les enquêteurs, M. Emelien donne à peu près la même chronologie de la soirée du 18 et de la journée du 19 qu’Alexandre Benalla. Mais il livre des éléments que M. Benalla n’a jamais évoqués.
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L’homme à la chaise 
Le conseiller spécial du président fait remonter son récit au 2 mai, au lendemain des échauffourées de la place de la Contrescarpe. Ce jour-là, il explique avoir reçu « plusieurs messages de certains de [ses] amis ou proches, tôt le matin, avant d’arriver au bureau, qui pensaient avoir identifié M. Benalla sur une vidéo en ligne sur les réseaux sociaux ».
Dans la même journée, M. Benalla serait venu le trouver dans son bureau pour lui confier une autre vidéo. « Ce sont des images filmées sur Internet, apparemment par téléphone, en quelque sorte une vidéo d’une vidéo, qui représente un individu se livrant à des actes d’une extrême violence sur les forces de l’ordre, notamment au moyen d’une chaise, ajoute-t-il encore devant le fonctionnaire de l’IGPN. Ces événements ne se déroulent pas place de la Contrescarpe, selon Alexandre Benalla, mais, toujours selon ce dernier, il s’agit du même individu pour lequel il est intervenu place de la Contrescarpe. » Ismaël Emelien ne fait rien de cette vidéo. Selon lui, « il n’y a pas, le 2 mai et les jours suivants, de réflexion particulière sur la gestion de cette affaire en termes de communication ».
L’affaire commence pour lui le 18 juillet vers 20 heures, avec les révélations du Monde. « Une fois l’information publiée en début de soirée, je commence avec le service de presse à préparer des éléments de communication, à savoir, notamment, le fait que cette information est connue depuis le 2 mai, qu’elle a entraîné une sanction qui a été appliquée [M. Benalla a été mis à pied pendant deux semaines en mai]. En résumé, une réaction habituelle au regard d’une information publiée sur l’un des collaborateurs du président. »
« Parallèlement », et toujours selon sa version, il échange au téléphone, dans la soirée, avec M. Benalla : « Je me souviens lui avoir dit de diriger vers le service de presse l’ensemble des demandes de journalistes qui lui seraient adressées. Par ailleurs, nous reparlons, je ne saurais dire si c’est lui ou moi qui aborde le sujet, de la vidéo, mais, dans mon esprit, il s’agit de celle qu’il m’a envoyée par message, le 2 mai 2018, avec l’individu qui agresse les policiers avec une chaise. Je lui dis que cette vidéo est utile (…). Je lui demande donc de me la renvoyer. »
« Je ne crois pas avoir eu d’autres conversations téléphoniques, je lui ai peut-être adressé d’autres messages, notamment pour savoir s’il tenait le coup, mais je n’ai pas d’autres souvenirs particuliers », raconte M. Emelien. Les données téléphoniques récoltées par les enquêteurs font, elles, apparaître de nombreux échanges jusque vers 3 heures du matin, heure à laquelle M. Emelien quitte l’Elysée pour son domicile, puis à partir de 5 heures. Le conseiller spécial du président assure en tout cas n’avoir eu « aucun contact physique avec lui cette nuit-là ».
« Je veux préciser que jamais ni l’Elysée ni moi-même n’avons souhaité dissimuler le fait que j’avais bien reçu cette vidéo dans les circonstances que je viens d’indiquer »
« Webcam touristique »
M. Emelien affirme qu’il n’a jamais été question entre eux d’images tirées de la vidéosurveillance policière. « A aucun moment, en aucune manière il n’a évoqué cette vidéo », explique-t-il, ajoutant : « Il n’a jamais été question dans notre conversation d’images détenues par un service de police qui devaient lui être remises dans la nuit. Il n’est pas question davantage de la remise d’un CD le lendemain. Pour moi, il s’agit juste de me transférer la même vidéo que celle adressée le 2 mai. »
A son réveil, le 19 juillet, M. Emelien n’aurait toujours pas reçu la vidéo. « Je suis étonné et je lui adresse un texto à 8 heures 26 pour le solliciter. » Dans la capture d’écran de ces SMS, envoyée aux policiers, on trouve d’ailleurs ce texto : « Mano, tu es arrivé ? Besoin de ta vidéo ASAP » (pour as soon as possible, aussi vite que possible, en anglais). Alexandre Benalla n’est pas arrivé au palais, car les fadettes démontrent qu’il est encore chez lui à Issy-les-Moulineaux, au téléphone avec des hauts fonctionnaires de la Préfecture de police qui lui demandent, affolés, de leur rendre le CD-ROM.
M. Benalla se serait ensuite présenté à l’Elysée avec le fameux CD « vers 8 h 45 ou 9 heures ». M. Emelien aurait visionné la vidéo. « Je trouve cette vidéo moins parlante et, par messagerie, je lui demande l’autre vidéo, celle du 2 mai avec la chaise. » M. Benalla ne lui répond pas, mais M. Emelien finit par la retrouver dans son téléphone. Il assure n’avoir jamais imaginé que les images figurant sur le CD puissent être des « images de vidéosurveillance policière ». Il évoque plusieurs hypothèses : des images « sorties des réseaux sociaux », ou même « des images de webcams touristiques accessibles librement sur Internet ».
Tweet retiré
Il explique qu’il joint les deux vidéos de la chaise et de la Contrescarpe sur un fichier envoyé « en fin de matinée » à Pierre Le Texier, salarié de La République en marche chargé de la riposte numérique. « En début d’après-midi, M. le Texier m’indique que cela a été mis en ligne, vers 14 heures, de mémoire. » Il explique qu’« en fin d’après-midi », le service de presse de l’Elysée l’aurait alerté que des journalistes les interrogeaient au sujet d’une vidéo volée. « Je suis pris d’un doute et je demande à M. Le Texier de retirer la publication faite par ses soins. »
Le même soir, vers minuit, se tient à l’Elysée une réunion de crise avec le directeur du cabinet d’Emmanuel Macron, Patrick Strzoda, le secrétaire général, Alexis ­Kohler, le chef de cabinet, François-Xavier Lauch, et la chef du service de presse, Sibeth Ndiaye. M. Strzoda annonce que le préfet de police aurait engagé une procédure contre les agents de la Préfecture pour avoir illégalement remis une vidéo à M. Benalla. M. Emelien explique à M. Strzoda que ce doit être la vidéo qui lui a été remise et la lui donne. Le film est adressé au procureur de la République le lendemain matin.
« Je veux préciser que jamais ni l’Elysée ni moi-même n’avons souhaité dissimuler le fait que j’avais bien reçu cette vidéo dans les circonstances que je viens d’indiquer. » En juillet, devant les enquêteurs et dans son interview au Monde, M. Benalla évoque ces images de la place de la Contrescarpe, mais pas l’existence de cette première vidéo de « l’homme à la chaise ». Pourquoi ? « Je n’en ai pas la moindre idée », dit M. Emelien, laconique.
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