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buzzesante · 1 year
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Du nouveau du côté de l'Agence du Numérique en Santé
Du nouveau du côté de l'Agence du Numérique en Santé
L’actualité est chargée en ce début d’année pour l’Agence du Numérique en Santé. Tour d’horizon des nouveaux services, nouvelles actualités et publications. L’actualité principale de ce début d’année pour l’Agence du Numérique en santé est son installation au sein de PariSanté Campus dont elle est un membre fondateur aux côtés de l’INSERM, l’INRIA, l’Université PSL et du Health Data Hub. Placée…
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terrecorse · 26 days
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Lettre de Ange Rovere à Monseigneur Bustillo
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Éminence
Je me permets, une nouvelle fois, de venir vers vous après avoir lu et relu l'entretien que vous avez accordé au journal « Le Pélerin ».
Que l'homme Bustillo soit favorable à l'autonomie de la Corse est son droit le plus absolu. Même si, pour cela, il met en avant des raisons que la simple raison ne saurait, du moins à mes yeux, admettre : les cas du Pays Basque espagnol et de la Vénétie. C'est oublier deux choses : l'histoire de l'Espagne et de l'Italie n'est pas celle de la France, le raisonnement par analogie n'est pas un raisonnement par la preuve. Mais laissons cette controverse.
L'évêque justifie sa position en évoquant « le principe de subsidiarité porté par l'Église ». Cet argument fait problème. Il est au cœur, vous le savez mieux que moi, de la théologie de saint Thomas d'Aquin ; il sert de fondement à « Rerum novarum » qui en 1891 définit ce qu'on appelle la « Doctrine sociale de l'Église », prolongée par Jean-Paul II dans « Centesimus annus » et confortée par le Cardinal Ratzinger du temps où il était Préfet pour la Doctrine de Foi » avant d'occuper le trône de Saint Pierre. Il ne vous a pas échappé que ce principe figure en toutes lettres dans le traité de Maastricht puis dans celui d’Amsterdam. Il ne s'agit pas ici d'analogies mais d'inspirations partagées. Si l'Église affirme qu'existe un « ordre moral transcendant et universel qui ne peut que s'édifier que sur Dieu » s'imposant à tous les chrétiens, les traités, et vous l'assumez implicitement, ont transposés ce principe en droit européen : la subsidiarité européenne s'impose aux États membres mais a également pour vocation de réguler les relations des « collectivités de base » (communes, régions etc…) avec l'État dont elles sont constitutives. Elle substitue une méthode de répartition des tâches aux valeurs dont est porteur l'État-Nation construit par les citoyens dans leurs luttes multiformes pendant des décennies. Pour la France, ces « valeurs » s'appellent la « solidarité nationale » caricaturée sous le vocable « Jacobinisme ». Savez-vous, Éminence, que le budget de l'État inscrit dans ses dépenses 500 millions d'euros pour que le prix du KW/H soit le même à Dunkerque et à Bonifacio ? Vous préconisez que la CDC ait la maîtrise de la santé ; Dieu nous en préserve alors qu'elle n'arrive pas à régler le problème des déchets.
Vous êtes, Éminence, évêque de l'Église de Corse, communauté de chrétiens aux options politiques diverses, incluant, je suis bien placé pour le savoir, les communistes qui, pour la plupart, se marient à l'église, baptisent leurs enfants et tiennent à un enterrement religieux. Par-delà leurs choix citoyens, tous les catholiques de cette île doivent être, par leur pasteur, respectés dans la manière dont ils vivent leur foi. L'évêque se doit de rassembler « le Peuple de Dieu » devoir d'autant plus impérieux que vous soulignez « l'unité culturelle...autour de la tradition catholique » qui est effectivement une des composantes de notre culture, comme d'ailleurs la laïcité ou notre attachement aux services publics, vecteurs essentiels de la démocratie française.
La question de l'autonomie fait d'autant plus débat que ses contours ne sont pas définis. Une partie de la droite s'interroge par crainte de voir disparaître le socle républicain sur lequel s'est construite la nation française ; une grande partie de la gauche aussi, et pour les mêmes raisons. Les diverses composantes du nationalisme sont au bord de l'affrontement. La mission de l'évêque est-elle d'endosser l'habit du militant politique en faveur d'un camp ? À un moment dramatique de notre histoire récente Mgr Thomas a su prendre la hauteur nécessaire et gagner le cœur de tous les insulaires par ses engagements pour la paix. Dans les années 1990, la voix de l'Église a accompagné et cautionné le « débat identitaire » qui s'est finalement soldé par ce que les nationalistes qualifient « d'années de plomb : plus de 40 assassinats par ans entre clans rivaux. Le Ciel fasse que l'avenir ne nous réserve pas ce bégaiement de l'histoire tragique et sanglant. À la place qui est la votre vous pouvez contribuer à l'éviter. Vous évoquez, Éminence, la Vierge Marie. Le « Dio salvi Regina » qui appelle à l'unité des chrétiens autour de la mère du Christ, Mère de Miséricorde, n'est pas celui que vous entonnez tous les dimanches. Je vous ai fait parvenir le texte original qui n'a rien à voir avec l'hymne qui clôture chaque messe et transformée, pour des raisons politiques, en chant xénophobe et d'exclusion. Il serait temps que l'Église de Corse revienne à ses fondamentaux : la paix dans les cœurs dans le respect de l'autre.
Pour finir, permettez-moi de vous poser une question. Vous êtes cardinal, membre de la Curie, donc du gouvernement du Vatican État souverain. Vous intervenez de plus en plus dans le débat politique d'un autre État souverain : ainsi votre préconisation d'une forme de « laïcité corse » dans le sillage de Monsieur Talamoni. S'il s'agit d'une démarche personnelle, elle outrepasse le rôle que vous confère la loi de 1905 ; s'il s'agit d'une initiative cautionnée par le Vatican elle est en violation du droit international et suscite en moi nombre de questions.
Veuillez pardonner Éminence la longueur de cette lettre. Mais j'ai la faiblesse de croire que les questions posées méritaient de l'être. Au moins pour deux raisons : une vie consacrée à l'engagement citoyen mais aussi à l'histoire de cette île, notamment de son Église.
Croyez, Éminence, en ma parfaite considération.
Ange Rovere
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christophe76460 · 1 year
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LES ÉCRITS TROMPEURS D'ELLEN WHITE
Ellen G. White est la prophétesse renommée des adventistes, si elle porte vraiment son titre de prophétesse des derniers temps, on s’attend alors à ce que ses exhortations bibliques soient édifiantes. Voici une de ces exhortations que j’ai trouvé par hasard dans un de ces livres sur un marché.
A la page 226, de son livre “Rayons de Santé”, la prophétesse des adventistes – E. G. White – écrit:
Pour ce qui concerne le thé, le café, le tabac et les boissons alcooliques, la seule attitude qui convienne est celle résumée en ces paroles: Ne prends pas, ne touche pas, ne goûte pas.
Elle cite ainsi quasiment Col 2:21(b)
Si vous êtes morts avec le Christ aux éléments du monde, pourquoi, comme si vous viviez dans le monde, vous replacez-vous sous des prescriptions légales: “Ne prends pas, ne goûte pas, ne touche pas…”
Elle prescrit donc ‘Ne prends pas! ne goûte pas! ne touche pas!’, alors que ce sont les paroles que l’apôtre Paul condamne comme étant des “commandements … humains!” auxquels on ne doit pas se soumettre. N’a-t-elle pas lu le contexte?
Regardons ce texte biblique de plus près, Paul ajoute:
Ils ont, en vérité, une apparence de sagesse, car ils indiquent un culte volontaire, de l’humilité et le mépris du corps, mais ils sont sans aucune valeur et ne servent qu’à la satisfaction personnelle. (v.23)
Quelle surprise ! E. G. White s’identifie ainsi indirectement à celui ou celle qui: plongé dans ses visions, … est sans raison enflé d’orgueil sous l’effet de ses pensées tout humaines (v.18) et dont Paul met en garde les colossiens:
Que personne ne vous trompe par des discours séduisants… Faites attention: que personne ne vous prenne au piège par la philosophie, par des tromperies sans fondement qui s’appuient sur la tradition des hommes (v.8)
Cette contre-citation sans gêne de Paul par E. G. White, n’est pas une parole malheureuse sortie de son contexte, elle reflète bien le fond du livre, qui dès la première page, prône l’amélioration … d’une humanité profondément atteinte”, en s’appuyant sur les principes élémentaires qui régissent le monde, et non sur Christ (v.8).
Force est de constater que dans ce livre, E.G. Withe méprise la parole inspirée communiquée par Paul, et à cet endroit même, d’autres de ses fausses doctrines sont encore réfutées. En l’occurrence, un de ses piliers fondamentales: Le Sabbatisme:
Que personne donc ne vous juge en ce qui concerne le manger ou le boire, ou à propos d’un jour de fête ou de nouvelle lune, ou de sabbats, qui sont une ombre des choses à venir; mais le corps est du Christ. Col. 2:16-17 (Darby)
Merci Seigneur pour ces lignes tant révélatrices d’E. G. White!
Merci pour ta Parole, qui est toujours aussi tranchante.
Source: Vigi-Secte
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tournevole · 4 years
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Épicure à Ménécée, salut.
(122) Quand on est jeune il ne faut pas remettre à philosopher, et quand on est vieux il ne faut pas se lasser de philosopher. Car jamais il n’est trop tôt ou trop tard pour travailler à la santé de l’âme. Or celui qui dit que l’heure de philosopher n’est pas encore arrivée ou est passée pour lui, ressemble à un homme qui dirait que l’heure d’être heureux n’est pas encore venue pour lui ou qu’elle n’est plus. Le jeune homme et le vieillard doivent donc philosopher l’un et l’autre, celui-ci pour rajeunir au contact du bien, en se remémorant les jours agréables du passé ; celui-là afin d’être, quoique jeune, tranquille comme un ancien en face de l’avenir. Par conséquent il faut méditer sur les causes qui peuvent produire le bonheur puisque, lorsqu’il est à nous, nous avons tout, et que, quand il nous manque, nous faisons tout pour l’avoir.
(123) Attache-toi donc aux enseignements que je n’ai cessé de te donner et que je vais te répéter ; mets-les en pratique et médite-les, convaincu que ce sont là les principes nécessaires pour bien vivre. Commence par te persuader qu’un dieu est un vivant immortel et bienheureux, te conformant en cela à la notion commune qui en est tracée en nous. N’attribue jamais à un dieu rien qui soit en opposition avec l’immortalité ni en désaccord avec la béatitude ; mais regarde-le toujours comme possédant tout ce que tu trouveras capable d’assurer son immortalité et sa béatitude. Car les dieux existent, attendu que la connaissance qu’on en a est évidente.
Mais, quant à leur nature, ils ne sont pas tels que la foule le croit. Et l’impie n’est pas celui qui rejette les dieux de la foule : c’est celui qui attribue aux dieux ce que leur prêtent les opinions de la foule. (124) Car les affirmations de la foule sur les dieux ne sont pas des prénotions, mais bien des présomptions fausses. Et ces présomptions fausses font que les dieux sont censés être pour les méchants la source des plus grands maux comme, d’autre part, pour les bons la source des plus grands biens. Mais la multitude, incapable de se déprendre de ce qui est chez elle et à ses yeux le propre de la vertu, n’accepte que des dieux conformes à cet idéal et regarde comme absurde tout ce qui s’en écarte.
Prends l’habitude de penser que la mort n’est rien pour nous. Car tout bien et tout mal résident dans la sensation : or la mort est privation de toute sensibilité. Par conséquent, la connaissance de cette vérité que la mort n’est rien pour nous, nous rend capables de jouir de cette vie mortelle, non pas en y ajoutant la perspective d’une durée infinie, mais en nous enlevant le désir de l’immortalité. (125) Car il ne reste plus rien à redouter dans la vie, pour qui a vraiment compris que hors de la vie il n’y a rien de redoutable. On prononce donc de vaines paroles quand on soutient que la mort est à craindre, non pas parce qu’elle sera douloureuse étant réalisée, mais parce qu’il est douloureux de l’attendre. Ce serait en effet une crainte vaine et sans objet que celle qui serait produite par l’attente d’une chose qui ne cause aucun trouble par sa présence.
Ainsi celui de tous les maux qui nous donne le plus d’horreur, la mort, n’est rien pour nous, puisque, tant que nous existons nous-mêmes, la mort n’est pas, et que, quand la mort existe, nous ne sommes plus. Donc la mort n’existe ni pour les vivants ni pour les morts, puisqu’elle n’a rien à faire avec les premiers, et que les seconds ne sont plus. Mais la multitude tantôt fuit la mort comme le pire des maux, tantôt l’appelle comme le terme des maux de la vie. (126) Le sage, au contraire, ne fait pas fi de la vie et il n’a pas peur non plus de ne plus vivre : car la vie ne lui est pas à charge, et il n’estime pas non plus qu’il y ait le moindre mal à ne plus vivre. De même que ce n’est pas toujours la nourriture la plus abondante que nous préférons, mais parfois la plus agréable, pareillement ce n’est pas toujours la plus longue durée qu’on veut recueillir, mais la plus agréable. Quant à ceux qui conseillent aux jeunes gens de bien vivre et aux vieillards de bien finir, leur conseil est dépourvu de sens, non seulement parce que la vie a du bon même pour le vieillard, mais parce que le soin de bien vivre et celui de bien mourir ne font qu’un. On fait pis encore quand on dit qu’il est bien de ne pas naître, ou, « une fois né, de franchir au plus vite les portes de l’Hadès ».(127) Car si l’homme qui tient ce langage est convaincu, comment ne sort-il pas de la vie ? C’est là en effet une chose qui est toujours à sa portée, s’il veut sa mort d’une volonté ferme. Que si cet homme plaisante, il montre de la légèreté en un sujet qui n’en comporte pas. Rappelle-toi que l’avenir n’est ni à nous ni pourtant tout à fait hors de nos prises, de telle sorte que nous ne devons ni compter sur lui comme s’il devait sûrement arriver, ni nous interdire toute espérance, comme s’il était sûr qu’il dût ne pas être.
Il faut se rendre compte que parmi nos désirs les uns sont naturels, les autres vains, et que, parmi les désirs naturels, les uns sont nécessaires et les autres naturels seulement. Parmi les désirs nécessaires, les uns sont nécessaires pour le bonheur, les autres pour la tranquillité du corps, les autres pour la vie même. Et en effet une théorie non erronée des désirs doit rapporter tout choix et toute aversion à la santé du corps et à l’ataraxie de l’âme, puisque c’est là la perfection même de la vie heureuse. (128) Car nous faisons tout afin d’éviter la douleur physique et le trouble de l’âme. Lorsqu’une fois nous y avons réussi, toute l’agitation de l’âme tombe, l’être vivant n’ayant plus à s’acheminer vers quelque chose qui lui manque, ni à chercher autre chose pour parfaire le bien-être de l’âme et celui du corps. Nous n’avons en effet besoin du plaisir que quand, par suite de son absence, nous éprouvons de la douleur ; et quand nous n’éprouvons pas de douleur nous n’avons plus besoin du plaisir. C’est pourquoi nous disons que le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse. (129) En effet, d’une part, le plaisir est reconnu par nous comme le bien primitif et conforme à notre nature, et c’est de lui que nous partons pour déterminer ce qu’il faut choisir et ce qu’il faut éviter ; d’autre part, c’est toujours à lui que nous aboutissons, puisque ce sont nos affections qui nous servent de règle pour mesurer et apprécier tout bien quelconque si complexe qu’il soit. Mais, précisément parce que le plaisir est le bien primitif et conforme à notre nature, nous ne recherchons pas tout plaisir, et il y a des cas où nous passons par-dessus beaucoup de plaisirs, savoir lorsqu’ils doivent avoir pour suite des peines qui les surpassent ; et, d’autre part, il y a des douleurs que nous estimons valoir mieux que des plaisirs, savoir lorsque, après avoir longtemps supporté les douleurs, il doit résulter de là pour nous un plaisir qui les surpasse. Tout plaisir, pris en lui-même et dans sa nature propre, est donc un bien, et cependant tout plaisir n’est pas à rechercher ; pareillement, toute douleur est un mal, et pourtant toute douleur ne doit pas être évitée. (130) En tout cas, chaque plaisir et chaque douleur doivent être appréciés par une comparaison des avantages et des inconvénients à attendre. Car le plaisir est toujours le bien, et la douleur le mal ; seulement il y a des cas où nous traitons le bien comme un mal, et le mal, à son tour, comme un bien. C’est un grand bien à notre avis que de se suffire à soi-même, non qu’il faille toujours vivre de peu, mais afin que si l’abondance nous manque, nous sachions nous contenter du peu que nous aurons, bien persuadés que ceux-là jouissent le plus vivement de l’opulence qui ont le moins besoin d’elle, et que tout ce qui est naturel est aisé à se procurer, tandis que ce qui ne répond pas à un désir naturel est malaisé à se procurer. En effet, des mets simples donnent un plaisir égal à celui d’un régime somptueux si toute la douleur causée par le besoin est supprimée, (131) et, d’autre part, du pain d’orge et de l’eau procurent le plus vif plaisir à celui qui les porte à sa bouche après en avoir senti la privation. L’habitude d’une nourriture simple et non pas celle d’une nourriture luxueuse, convient donc pour donner la pleine santé, pour laisser à l’homme toute liberté de se consacrer aux devoirs nécessaires de la vie, pour nous disposer à mieux goûter les repas luxueux, lorsque nous les faisons après des intervalles de vie frugale, enfin pour nous mettre en état de ne pas craindre la mauvaise fortune. Quand donc nous disons que le plaisir est le but de la vie, nous ne parlons pas des plaisirs des voluptueux inquiets, ni de ceux qui consistent dans les jouissances déréglées, ainsi que l’écrivent des gens qui ignorent notre doctrine, ou qui la combattent et la prennent dans un mauvais sens. Le plaisir dont nous parlons est celui qui consiste, pour le corps, à ne pas souffrir et, pour l’âme, à être sans trouble. (132) Car ce n’est pas une suite ininterrompue de jours passés à boire et à manger, ce n’est pas la jouissance des jeunes garçons et des femmes, ce n’est pas la saveur des poissons et des autres mets que porte une table somptueuse, ce n’est pas tout cela qui engendre la vie heureuse, mais c’est le raisonnement vigilant, capable de trouver en toute circonstance les motifs de ce qu’il faut choisir et de ce qu’il faut éviter, et de rejeter les vaines opinions d’où provient le plus grand trouble des âmes. Or, le principe de tout cela et par conséquent le plus grand des biens, c’est la prudence. Il faut donc la mettre au-dessus de la philosophie même, puisqu’elle est faite pour être la source de toutes les vertus, en nous enseignant qu’il n’y a pas moyen de vivre agréablement si l’on ne vit pas avec prudence, honnêteté et justice, et qu’il est impossible de vivre avec prudence, honnêteté et justice si l’on ne vit pas agréablement. Les vertus en effet, ne sont que des suites naturelles et nécessaires de la vie agréable et, à son tour, la vie agréable ne saurait se réaliser en elle-même et à part des vertus.
(133) Et maintenant y a-t-il quelqu’un que tu mettes au-dessus du sage ? Il s’est fait sur les dieux des opinions pieuses ; il est constamment sans crainte en face de la mort ; il a su comprendre quel est le but de la nature ; il s’est rendu compte que ce souverain bien est facile à atteindre et à réaliser dans son intégrité, qu’en revanche le mal le plus extrême est étroitement limité quant à la durée ou quant à l’intensité ; il se moque du destin, dont certains font le maître absolu des choses. Il dit d’ailleurs que, parmi les événements, les uns relèvent de la nécessité, d’autres de la fortune, les autres enfin de notre propre pouvoir, attendu que la nécessité n’est pas susceptible qu’on lui impute une responsabilité, que la fortune est quelque chose d’instable, tandis que notre pouvoir propre, soustrait à toute domination étrangère, est proprement ce à quoi s’adressent le blâme et son contraire.(134) Et certes mieux vaudrait s’incliner devant toutes les opinions mythiques sur les dieux que de se faire les esclaves du destin des physiciens, car la mythologie nous promet que les dieux se laisseront fléchir par les honneurs qui leur seront rendus, tandis que le destin, dans son cours nécessaire, est inflexible ; il n’admet pas, avec la foule, que la fortune soit une divinité – car un dieu ne fait jamais d’actes sans règles –, ni qu’elle soit une cause inefficace : il ne croit pas, en effet, que la fortune distribue aux hommes le bien et le mal, suffisant ainsi à faire leur bonheur et leur malheur, il croit seulement qu’elle leur fournit l’occasion et les éléments de grands biens et de grands maux ; (135) enfin il pense qu’il vaut mieux échouer par mauvaise fortune, après avoir bien raisonné, que réussir par heureuse fortune, après avoir mal raisonné – ce qui peut nous arriver de plus heureux dans nos actions étant d’obtenir le succès par le concours de la fortune lorsque nous avons agi en vertu de jugements sains.
Médite donc tous ces enseignements et tous ceux qui s’y rattachent, médite-les jour et nuit, à part toi et aussi en commun avec ton semblable. Si tu le fais, jamais tu n’éprouveras le moindre trouble en songe ou éveillé, et tu vivras comme un dieu parmi les hommes. Car un homme qui vit au milieu de biens impérissables ne ressemble en rien à un être mortel.
Épicure Lettre à Ménécée Traduction par Octave Hamelin,
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agricultureurbaine · 3 years
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6 mai: conclusion et mise en perspective
Depuis le début de mes entrées, j’ai élaboré sur différents aspects de l’organisme Les Urbainculteurs. Cet organisme, selon moi, peut être classé dans la doctrine environnementale de l’écologie sociale, crée par Murray Bookchin. Ainsi, j’ai créé plusieurs liens entre cette doctrine et l’écologie sociale tout au long de mes entrées. En rétrospective, je ressors deux grands thèmes de l’écologie sociale pouvant être associés à l’organisme. Premièrement, le désir évident de reconnecter les populations urbaines à la terre qui les entourent. Ceci découle de l’envie de voir naître une société basée sur un modèle économique non capitaliste, qui est, dans la doctrine de l’écologie urbaine perçue comme un incontournable dans les responsables des changements climatiques.
Deuxièmement, Les Urbainculteurs ont comme objectif de favoriser la communication et la participation citoyenne dans l’élaboration d’une nouvelle organisation sociale. La collaboration et la démocratie font partie intégrante de l’écologie sociale. Ainsi, grâce aux moyens de communication et de médiatisation entrepris, il est possible de dire que l’organisme met tout en œuvre pour favoriser son implantation et son importante auprès des villes dans lesquelles il opère.
À ce point de mon travail, j’en arrive à la conclusion suivante : a priori, l’agriculture urbaine aurait certainement bien des avantages dans son application. Néanmoins, avant de penser à ce modèle comme la solution à grande échelle de l’avenir, il faut se pencher sur certains détails à ne pas négliger. Tout d’abord, la pollution présente dans les villes pourrait-elle être un obstacle pour la qualité des fruits et légumes cultivés? Selon une étude sur la pollution de l’air dans la métropole montréalaise datant de 2009, « Urban air pollution is a complex mixture composed of hundreds of different solids, liquids, and gases. […] Long-term exposures to air pollution have been associated with many health outcomes, and there is evidence that individuals of lower socioeconomic status may be more vulnerable to the effects of exposure. » (Crouse, 2009, p. 1). En se basant sur la quantité de pollution présente dans la métropole québécoise, il se pourrait que des scientifiques s’opposent à la mise en place de davantage d’agriculture urbaine.
De plus, comme ce modèle nous force à repenser notre modèle économique, il est important de penser à la répartition territoriale que pourrait avoir ce type de production. En effet, comme mentionné dans la citation plus haut, les personnes avec un statut socio-économique moins élevé sont davantage à risque de développer des problèmes de santé face à l’exposition de matière polluante. Ainsi, il serait possible de se demander de quelle façon l’agriculture urbaine pourrait être utilisée de façon égalitaire pour tous. Avec l’agriculture urbaine à grande échelle, il faudrait avoir une réorganisation du territoire urbain.
Malgré mes commentaires, je pense qu’il fait nul doute que la gravité des changements climatiques nous demande d’agir rapidement pour sauver notre planète. Ainsi, l’agriculture urbaine pourrait être une solution à envisager pour participer à cette lutte. Les Urbainculteurs devront s’armer de détermination et de persévérance dans cette course contre la montre du 21e siècle, qui ne fait que commencer.
 Sources :
Crouse, D. (2009). On the associations between local concentrations of ambient air pollution, neighborhood-scale deprivation, and postmenopausal breast cancer in Montreal, Canada. [Dissertation partielle de doctorat, McGill University]. https://escholarship.mcgill.ca/concern/theses/2f75r8366?locale=en
Les Urbainculteurs. (2021). https://urbainculteurs.org/
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port-salut · 4 years
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Par : Jean-Marie Mondésir
Tout le monde sait très bien que le vaudou fait partie intégrante de la vie quotidienne de la majorité des Haïtiens. C’est un héritage ancestral qui est ancré dans les mœurs et dans les traditions populaires en Haiti. Du point de vue culturel, l'Haïtien est en soi un vaudouisant par nature. Qu’on le veuille ou non, on est tous nés vaudouisants même si certains refusent de croire ce fait. Nos comportements, notre savoir-faire, notre mentalité, notre savoir-être et nos croyances traduisent cette réalité. En Afrique de l’ouest (Golfe de Guinée, Bénin, Togo) la culture vaudou est une source d'harmonie, de cohésion et de paix sociale ; ses adeptes vénèrent la vie même après la mort. Le partage, l'entraide et la solidarité constituent autant de valeurs héritées de cette culture d'origine africaine.
Ces valeurs léguées constituent notre identité et notre fierté nationale. Le vaudou rentre dans nos mœurs et dans nos traditions populaires depuis la période coloniale dite esclavagiste. Il conditionne et façonne le mode de vie de la majorité des Haïtiens au quotidien. C’est un produit culturel et touristique à promouvoir à l’échelle internationale. Ce que l'on ne sait pas encore, le vaudou est aussi reconnu comme une religion à part entière au même titre du catholicisme, du protestantisme, de l’islamisme, etc. Au Bénin, le vaudou est à la fois reconnu comme la culture populaire et une religion nationale. C’est cette religion qui façonne l’identité du peuple béninois, pays d’origine de Toussaint Louverture. Pendant longtemps, la religion ancestrale a été méprisée, critiquée et vilipendée par ses détracteurs. Ses adeptes sont souvent persécutés par les régimes antérieurs sous l’influence des cultes importées. Les autres religions ont diabolisé la pratique religieuse ancestrale pour mieux régner sur la population pauvre dépourvue de ressources.
De nos jours, on entend dans les médias des prêtres catholiques pédophiles qui abusent des enfants; des pasteurs protestants commettant des actes d’adultère et violent leurs fidèles; des islamistes extrémistes terrorisant les femmes et détruisent la vie de milliers de gens. Personne n’ose critiquer la doctrine religieuse à laquelle ils y adhèrent. Cependant, les adeptes du vaudou sont majoritairement associés à la sorcellerie et la magie noire. Ils ne connaissent pas de distinction dans l’esprit des acculturés qui font l’apologie des religions importées par les Colons.
Fort souvent, certains détracteurs se concentrent sur les aspects négatifs de quelques adeptes pour renforcer la haine, la division et l'exclusion d’une catégorie de citoyens. On refuse de reconnaître la contribution des médecins de feuille qui ont apporté une aide précieuse à la souffrance des gens du milieu paysan, dépourvus d'une clinique pour leur prodiguer des soins de santé. On s’efforce d’ignorer le miracle des sages femmes dans les campagnes qui ont mis au monde des milliers d'enfants en bonne santé. Ils ne savent ni lire, ni écrire et pourtant ils contribuent de manière significative au développement du pays. Faut-il croire que leurs connaissances sont le fruit du hasard. Ils ont reçu leur héritage sacré de nos ancêtres venant du continent africain (du golfe de la Guinée, du Bénin et du Togo). Rendons à César ce qui est à César, c'est un ancien prêtre de l'église catholique qui a décidé de mettre fin à cette injustice sociale sur le plan national.
En 2003, le président Aristide a publié un décret marquant la reconnaissance officielle du vaudou comme une religion. Avec ce décret, aucun vodouisant ne peut être poursuivi en justice lorsqu'il pratique sa religion. La liberté de cultes est un droit garanti par la Constitution de 1987. Il est important de se demander quelle est la force du décret 2003 dans notre régime juridique. Dans un système de droit civil comme Haïti, le décret est un instrument juridique permettant de créer des normes qui régissent l'ordre social. Il revient au Parlement de statuer sur ce décret afin de lui donner la force de loi. À notre connaissance, ce n'est pas encore fait e
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paroissedumont · 4 years
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Par : Jean-Marie Mondésir
Tout le monde sait très bien que le vaudou fait partie intégrante de la vie quotidienne de la majorité des Haïtiens. C’est un héritage ancestral qui est ancré dans les mœurs et dans les traditions populaires en Haiti. Du point de vue culturel, l'Haïtien est en soi un vaudouisant par nature. Qu’on le veuille ou non, on est tous nés vaudouisants même si certains refusent de croire ce fait. Nos comportements, notre savoir-faire, notre mentalité, notre savoir-être et nos croyances traduisent cette réalité. En Afrique de l’ouest (Golfe de Guinée, Bénin, Togo) la culture vaudou est une source d'harmonie, de cohésion et de paix sociale ; ses adeptes vénèrent la vie même après la mort. Le partage, l'entraide et la solidarité constituent autant de valeurs héritées de cette culture d'origine africaine.
Ces valeurs léguées constituent notre identité et notre fierté nationale. Le vaudou rentre dans nos mœurs et dans nos traditions populaires depuis la période coloniale dite esclavagiste. Il conditionne et façonne le mode de vie de la majorité des Haïtiens au quotidien. C’est un produit culturel et touristique à promouvoir à l’échelle internationale. Ce que l'on ne sait pas encore, le vaudou est aussi reconnu comme une religion à part entière au même titre du catholicisme, du protestantisme, de l’islamisme, etc. Au Bénin, le vaudou est à la fois reconnu comme la culture populaire et une religion nationale. C’est cette religion qui façonne l’identité du peuple béninois, pays d’origine de Toussaint Louverture. Pendant longtemps, la religion ancestrale a été méprisée, critiquée et vilipendée par ses détracteurs. Ses adeptes sont souvent persécutés par les régimes antérieurs sous l’influence des cultes importées. Les autres religions ont diabolisé la pratique religieuse ancestrale pour mieux régner sur la population pauvre dépourvue de ressources.
De nos jours, on entend dans les médias des prêtres catholiques pédophiles qui abusent des enfants; des pasteurs protestants commettant des actes d’adultère et violent leurs fidèles; des islamistes extrémistes terrorisant les femmes et détruisent la vie de milliers de gens. Personne n’ose critiquer la doctrine religieuse à laquelle ils y adhèrent. Cependant, les adeptes du vaudou sont majoritairement associés à la sorcellerie et la magie noire. Ils ne connaissent pas de distinction dans l’esprit des acculturés qui font l’apologie des religions importées par les Colons.
Fort souvent, certains détracteurs se concentrent sur les aspects négatifs de quelques adeptes pour renforcer la haine, la division et l'exclusion d’une catégorie de citoyens. On refuse de reconnaître la contribution des médecins de feuille qui ont apporté une aide précieuse à la souffrance des gens du milieu paysan, dépourvus d'une clinique pour leur prodiguer des soins de santé. On s’efforce d’ignorer le miracle des sages femmes dans les campagnes qui ont mis au monde des milliers d'enfants en bonne santé. Ils ne savent ni lire, ni écrire et pourtant ils contribuent de manière significative au développement du pays. Faut-il croire que leurs connaissances sont le fruit du hasard. Ils ont reçu leur héritage sacré de nos ancêtres venant du continent africain (du golfe de la Guinée, du Bénin et du Togo). Rendons à César ce qui est à César, c'est un ancien prêtre de l'église catholique qui a décidé de mettre fin à cette injustice sociale sur le plan national.
En 2003, le président Aristide a publié un décret marquant la reconnaissance officielle du vaudou comme une religion. Avec ce décret, aucun vodouisant ne peut être poursuivi en justice lorsqu'il pratique sa religion. La liberté de cultes est un droit garanti par la Constitution de 1987. Il est important de se demander quelle est la force du décret 2003 dans notre régime juridique. Dans un système de droit civil comme Haïti, le décret est un instrument juridique permettant de créer des normes qui régissent l'ordre social. Il revient au Parlement de statuer sur ce décret afin de lui donner la force de loi. À notre connaissance, ce n'est pas encore fait e
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azveille · 5 years
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Cinq orientations et vingt-six actions articulent la feuille de route du numérique en santé
Attendue, la feuille de route qui articulera le numérique en santé pour les trois prochaines années a été présentée. Pilotée par une délégation ministérielle, elle permettra entre autres d'intensifier la sécurité et l'interopérabilité des systèmes d'information. Des mesures auxquelles ont été intégrés les établissements sociaux et médico-sociaux.
Il manquait une vision globale au numérique en santé, c'est désormais chose faite avec la présentation ce 25 avril de la feuille de route "Accélérer le virage numérique". La ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, l'a souligné : "Aujourd'hui, l'État se dote d'une vision stratégique" qu'il propose à tous les acteurs concernés. Articulée autour de cinq orientations déclinées en vingt-six actions (à télécharger ci-dessous), elle sera portée par une gouvernance consolidée "afin de cibler toutes les parties concernées", à savoir la Délégation ministérielle du numérique en santé (DNS). Copilotée par Dominique Pon et Laura Létourneau, respectivement responsable et déléguée ministériels du numérique en santé (lire notre article), elle est symboliquement, et en guise de signal fort envoyé à l'ensemble de l'écosystème, rattachée directement au ministère de la Santé. "Le souci et la réflexion qui nous ont animés est qu'il faut être pragmatique avec une gouvernance forte tout en restant souple et agile", a expliqué Dominique Pon.
Une DNS comme pilote
Sa mission, est-il rappelé dans le document de présentation, est de "définir la politique du numérique en santé, d'en garantir la cohérence au travers de ses arbitrages, de soumettre annuellement à la ministre une feuille de route et les budgets associés, de coordonner l'ensemble des acteurs institutionnels nationaux et régionaux et de superviser le pilotage de l'ensemble des chantiers". Elle intègrera une partie de la délégation à la stratégie des systèmes d'information (DSSIS) actuelle ainsi que la délégation à la stratégie d'information en santé (Spis). De son côté, l'Agence des systèmes d'information partagés de santé (Asip Santé) cesse d'exister pour devenir officiellement en décembre 2019 l'Agence du numérique en santé (ANS). Sa mission est recentrée sur la mise en œuvre opérationnelle de la stratégie définie par la DNS. Cette dernière assurera le pilotage resserré de cette nouvelle agence. Le versant éthique, cher à Dominique Pon et Laura Létourneau, n'est pas oublié puisqu'une cellule dédiée — "garante d'un cadre de valeurs humanistes" — sera créée au sein du Conseil du numérique en santé. Ce dernier sera quant à lui relancé comme instance de concertation sur le virage numérique en santé. La prochaine réunion est d'ores et déjà programmée pour juin prochain.
Nouvelle directrice de l'ANS
La ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, a décidé de nommer comme directrice de l'Agence du numérique en santé (ANS), Annie Prévot. Elle pendra ses nouvelles fonctions le 1er juillet prochain, a indiqué Dominique Pon, responsable ministériel du numérique en santé. Annie Prévot est l'actuelle directrice des systèmes d'information de la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf). Au passage, Dominique Pon a remercié Pascale Sauvage qui assurait l'intérim de la direction de l'Agence des systèmes d'information partagés de santé (Asip Santé, lire notre article).
Un fournisseur national d'identité sectoriel
La feuille de route s'appuiera également sur une doctrine technique assortie d'un schéma d'architecture cible. Cette "bible du numérique en santé", comme l'a qualifiée Dominique Pon, sera élaborée avec les acteurs concernés. Une première version sera disponible en septembre et soumise ensuite à concertation jusque fin 2019 afin de disposer dès 2020 d'un schéma technique pour que tout le monde se positionne. Comme l'a détaillé lors du Connectathon Laura Létourneau (lire notre article), cette doctrine s'appuiera sur un "socle de base de la e-santé", "indispensable". Elle a d'ailleurs indiqué ce 25 avril que ces "fondations" sont "régaliennes" et correspondent à la traduction technique des valeurs portées par l'État. Ces services socles permettront en outre "que tous les services développés prennent racine dans un espace de confiance, sécurisé et qu'ils jouent le jeu de l'ouverture et donc de l'interopérabilité". Dans ce cadre, les bases de données mais aussi les référentiels doivent être travaillés, a poursuivi Laura Létourneau. "Il est nécessaire que, par exemple, les auxiliaires de vie puissent être identifiés comme tels dans un référentiel national et puisse se connecter de manière simple", a-t-elle détaillé. Dans ce cadre, l'identification numérique des acteurs du système de santé sera généralisée d'ici fin 2021 et la e-carte professionnel de santé (e-CPS), assortie d'un fournisseur national d'identité sectoriel, dit pro-santé connect, pour l'authentification numérique des acteurs de santé, sera mise à disposition. De premiers tests avec l'Assurance maladie et les industriels auront lieu à partir de juin jusque décembre.
Un plan ESMS numérique
Un plan de financement pluriannuel dont l'amorçage serait assuré par la Caisse nationale de solidarité et de l'autonomie (CNSA) sur ses fonds propres doit être engagé et ceci afin de combler le retard des établissements sociaux et médico-sociaux (ESMS), indique la feuille de route. Ce plan ESMS numérique, au-delà du soutien à l'investissement, doit permettre l'élaboration d'un dispositif d'accompagnement sur l'ensemble des enjeux des systèmes d'information (SI). Par ailleurs, et dans la lignée de ce que le rapport de Dominique Libault a préconisé (lire notre article), il est nécessaire d'harmoniser les SI de gestion de la prestation autonomie sur 2020-2024, afin de créer un fichier national des bénéficiaires. Enfin, afin d'inscrire le développement des SI des établissements de santé publics et privés, un référentiel et un dispositif de certification devront être élaborés en concertation avec les parties prenantes concernées. Une déclinaison sera prévue pour les SI médico-sociaux en tenant compte de leur maturité et en proposant des guides de référence pour le choix des solutions logicielles. Un groupe de travail pour élaborer ce référentiel sera mis en place en octobre 2019 avec de premiers pilotes au deuxième semestre 2020 pour une généralisation sur 2021-2022.
Focus sur la sécurité
La sécurité opérationnelle des systèmes numériques en santé sera renforcée. Dans ce cadre, le dispositif de déclaration des incidents de sécurité sera étendu en 2020 à l'ensemble des acteurs de santé. Et, surtout, un service national de cybersurveillance en santé sera mis en place. Le but étant, avec ces deux mesures, de rechercher et de détecter de façon préventive les failles potentielles des systèmes numériques en santé face aux cyberattaques.
Mise en place de structures 3.0 tests
Côté start-up, la DNS prévoit la création en son sein d'un lab e-santé qui se positionnera comme un guichet national de l'innovation du numérique en santé. Il permettra, a détaillé Dominique Pon, de tester de nouveaux concepts, de les diffuser mais aussi d'aiguiller les acteurs du marché dans l'ensemble des dispositifs existants. Ce lab, créé en mars 2020, pourra aussi mettre en relation des concepteurs, des utilisateurs et des investisseurs. En juin 2020, la DNS prévoit aussi de lancer un appel à candidatures pour créer et piloter un réseau national de structures dites 3.0 (hôpitaux, pharmacies, Ehpad, maisons de santé...). L'objectif, a expliqué Dominique Pon, est de tester en conditions réelles les innovations proposées par les start-up, avec pour chaque innovation un rapport d'évaluation. En outre, un tour de France de la e-santé sera organisé dans toutes les régions pour coconstruire la feuille de route "au plus proche des acteurs", a souligné le délégué ministériel. Ces rencontres auront lieu dès le mois de septembre jusque février 2020. Avec ces différentes actions, une nouvelle étape est franchie, a indiqué la ministre de la Santé. "Il s'agit désormais de mettre en mouvement", a-t-elle ajouté. Et les moyens financiers seront au rendez-vous des besoins, a souligné Agnès Buzyn, rappelant que des enveloppes sont déjà engagées avec le programme Hop'en, le dossier médical partagé ou encore la télémédecine, etc. Autant de dispositifs qui participent à la construction du numérique en santé.
Les cinq orientations de la feuille de route :
renforcer la gouvernance du numérique en santé (actions 1 à 3) ;
intensifier la sécurité et l'interopérabilité des systèmes d'information en     santé (actions 4 à 9) ;
accélérer le déploiement des services numériques socles (actions 11 à 14) ;
déployer au niveau national des plateformes numériques de santé (actions 15 à 17) ;
stimuler l'innovation et favoriser l'engagement des acteurs (actions 19 à 26).
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tosante · 4 years
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universallyladybear · 5 years
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buzzesante · 4 years
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Ma Santé 2022 : la doctrine technique du numérique en santé publiée
Ma Santé 2022 : la doctrine technique du numérique en santé publiée #hcsmeufr #esante #masante2022
Dans le cadre de la feuille de route « Accélérer le virage numérique » du plan Ma Santé 2022, l’Agence du Numérique en Santé a publié la doctrine technique du numérique en santé. Découverte.
Après un premier bilan de la feuille de route « Accélérer le virage numérique » du plan Ma Santé 2022 par Dominique Pon et Laura Létourneau il y a quelques jours, l’Agence du Numérique en Santé a annoncé la…
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christophe76460 · 5 years
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Cet enseignement controversé fait partie du message du « Mouvement de Foi » fondé par Kenneth Hagin en 1960 aux États-Unis. Il est aisément accepté en contexte de pauvreté, car il offre aux fidèles un horizon rêvé qui les motive. Selon Pierre Coleman, ce nouvel évangile est basé sur le mensonge suivant : « la pauvreté, la maladie, et l'épreuve proviennent du péché et de Satan. Les chrétiens sont les gosses du Roi. Dieu veut leur accorder richesses, santé et longue vie. Il leur suffit de le croire et de le confesser. »
Le promoteur de cette pensée, Hagin, a largement puisé ses idées dans l'enseignement initial de E. W. Kenyon (1867-1948), jusqu'à plagier mot-à-mot ses documents. Kenyon cherchait à promouvoir un « nouveau christianisme », en adjoignant, à la foi évangélique, des fausses doctrines puisées dans la Nouvelle Pensée (New Thought) et dans la Science Chrétienne. Son enseignement incitait à la confession positive, et diffusait une fausse conception de la santé du chrétien et de sa prospérité. Hagin a écrit une centaine de livres sur les divers sujets divers liés à son « Mouvement de Foi », ce qui contribua à propager largement ses fausses doctrines et à faire de nombreux disciples en infestant nombre d'églises dans le monde entier. Kenneth Copeland lui succéda et développa encore le « Mouvement de Foi ». Des évangélistes de renom ont aussi été séduits par cette fausse doctrine et l'ont répandu, comme William Branham, Oral Roberts, T. L. Osborn, Yonggi Cho, John Osteen, et divers télévangélistes américains. Apparu indépendamment du mouvement charismatique, l'évangile de la prospérité serait le courant le plus en progrès au sein du mouvement charismatique mondial. Cette doctrine a également proliféré dans les églises pentecôtistes, jusque dans nos assemblées, détournant les fidèles de la saine doctrine. Il faut admettre que, dans notre société qui traverse aujourd'hui une situation économique difficile, beaucoup de personnes recherchent une solution à leurs difficultés, et sont naturellement attirés par les promesses alléchantes de cet enseignement séduisant mais faux. Le principal problème vient du fait que cette doctrine apostate se base d'une part sur des versets bibliques tirés hors de leur contexte, et d'autre part sur des soi-disant révélations de tous les apôtres et prophètes autoproclamés actuels, qui revêtent un manteau évangélique et disent agir au nom de Jésus. De plus, les nombreuses carences du corps pastoral, en termes d'enseignement biblique, de sanctification, d'éthique ministérielle et chrétienne, etc. les rendent plus facilement enclins à tomber dans leurs filets, d'autant plus qu'ils ne se doutent même pas des origines hérétiques de la doctrine de la prospérité.
En résumé, le « Mouvement de Foi » repose essentiellement sur trois erreurs très séduisantes :
1- Premièrement, c'est une doctrine « magique » de la foi : « Vous obtiendrez ce que vous dites ».
En croyant dans son coeur et en confessant par sa bouche, tout homme peut obtenir non seulement le salut, mais tout ce qu'il veut, notamment la santé et la prospérité. La foi étant opposée à la vue, le croyant doit prendre autorité sur le diable et proclamer posséder ce qu'il a demandé. Une seule prière suffit, ensuite il faut remercier Dieu de sa réponse. Toute confession négative annule l'effet de la confession positive précédente. Ajouter « si Dieu le veut » exprime de l'incrédulité et anéantit l'effet de la prière. Cette doctrine prend pour assise certains versets de la parole de Dieu comme Mt 17.20 en les tirant hors de leur contexte évangélique. D'autre part, elle veut ignorer la souveraineté de Dieu.
2- Deuxièmement, elle est une doctrine perfectionniste de la santé : « Dieu vous veut en bonne santé ».
La maladie vient du diable et ne sert aucun but spirituel. La guérison du corps est comprise dans l'expiation. Dieu veut toujours nous guérir si nous avons la foi et si aucun péché ne nous empêche de guérir. Jésus n'a jamais refusé la guérison à quelqu'un sur la terre, donc il ne peut pas le lui refuser, puisqu'il est le même hier, aujourd'hui et demain (Hé 13.8). Après avoir prié avec foi, le malade doit confesser sa guérison. Si des symptômes persistent, il doit malgré cela croire en sa guérison et arrêter tout traitement médical. L'incrédulité du malade ou de son entourage peut le priver de la guérison. Une fois guéri, s'il doute, il peut retomber malade. Là encore des versets tirés de la Bible tels que Esaïe 53.5 sont déformés, car la guérison que nous avons reçue s'applique à la guérison spirituelle comme le confirme le passage des Écritures en 1 Pierre 2.24. D'autre part la souveraineté de Dieu est encore oubliée. Paul lui-même, a laissé Trophime malade à Milet (Hé 13.8) bien que Dieu se soit servi de Paul pour accomplir des miracles extraordinaires (Ac 19.11).
3- Troisièmement, elle se caractérise comme une doctrine matérialiste de la prospérité : « Dieu vous veut riche ».
N'importe qui peut s'approprier la richesse par la foi. La richesse fait partie des bénédictions promises à Abraham et aux croyants qui constituent sa postérité. La pauvreté fait partie des malédictions annulées par la mort de Christ. La Nouvelle Alliance étant meilleure que l'Ancienne, Dieu ne veut pas et ne va pas laisser ses enfants pauvres. Toutefois les chrétiens doivent se montrer généreux envers Dieu et ses serviteurs par leurs dîmes et leurs offrandes. En donnant ainsi pour l'oeuvre de Dieu, ils plantent une semence de foi qui pourra leur rapporter jusqu'au centuple. Là encore, cet enseignement détourne les versets de leur contexte et de leur signification. La bénédiction promise à Abraham et dont les croyants héritent concerne le salut (Ac 19.11). La loi du centuple (Mc 10.29-30) ne mentionne pas l'argent, dont Jésus venait d'évoquer le danger de l'attachement que l'on peut y porter. Soulignons aussi que la prospérité peut constituer un danger, alors que la pauvreté n'est pas toujours une malédiction. Agur pria ainsi l'Éternel : « Ne me donne ni pauvreté ni richesse, accorde-moi le pain qui m'est nécessaire, de peur que, dans l'abondance, je ne te renie et ne dise : Qui est l'Eternel ? Ou que, dans la pauvreté, je ne dérobe, et ne m'attaque au nom de mon Dieu » (Pr 30.8-9). Dieu promet de pourvoir à tous nos besoins matériels, à la condition que nous cherchions premièrement son royaume et sa justice (Mt 6.25-34). Par ailleurs, Paul encourage les chrétiens à résister aux fausses doctrines ainsi qu'aux faux docteurs, et à rechercher dans la piété le contentement (1 Tm 6.6-8). Il en est de même de l'auteur de l'épître aux Hébreux (Héb 13:5). 
Pierre-Joseph Laurent observe : Avec la "théologie de la prospérité", nous sommes en présence d'une religiosité populaire où s'affirme l'idée d'endetter la divinité à travers des dons, et plus précisément des dons rusés (silim kouni en mooré) avec l'espoir de recevoir plus un jour. Et dans ce sens, la "théologie de la prospérité" s'apparente à la formule "do ut des", du donner pour recevoir. . . . En d'autres mots, plus on donne et plus on gagne en bénédiction. A contrario, ne pas donner à Dieu égalerait à donner au diable.
Pierre-Joseph Laurent perçoit également les changements intervenus dans les années 1990 au Burkina Faso, en ville plus qu'en campagne, qui se produisent à l'instigation des fidèles ou de jeunes pasteurs non encore établis sous forme de cultes enflammés par les manifestations de plus en plus nombreuses de l'Esprit, ou de l'apparition de cultes de délivrance animés par des croyants-guérisseurs exerçant leurs dons à la lisière de l'Église instituée. En bref, Laurent voit en cela une néo-pentecôtisation des AD, qui résulte plus des fidèles que de l'élite, laquelle perçoit ce processus à la fois comme une contestation interne, une perte de contrôle sur les destinées de l'Église et un risque de segmentation. Il souligne, dans son ouvrage sorti en 2003, que : Pour le président des AD, la "théologie de la prospérité" ne peut pas fonctionner au Burkina Faso car cette croyance stigmatise la pauvreté.
Le Pasteur Philippe Ouédraogo estime, quant à lui, que la "théologie de la prospérité" constitue une dérive dans la mesure où elle ne figure pas dans la Bible. Le refus de la "théologie de la prospérité" s'appuie sur la récusation de la liaison de la pauvreté au péché. Dans un même ordre d'idée, les responsables de l'Église opposent la même désapprobation à l'idée de reconnaître dans l'enrichissement d'une personne la preuve de l'élection divine.
Il n'en demeure pas moins que, dans la croyance populaire et dans les églises AD, la réception d'un don ou d'une réussite quelconque est conçue comme une bénédiction divine. Il est donc difficile de faire la différence entre les deux. On peut même se demander si le fait pour les croyants de donner la dîme ou des offrandes conséquentes n'est pas un moyen d'attirer la bienveillance de la divinité, ou son pardon pour quelque faute commise.
De nos jours, de nombreux pr��dicateurs de l'évangile de la prospérité roulent en Rolls Royce ou d'autres voitures hyperpuissantes, dernier cri. Ils voyagent en classe business ou en première classe ou encore possèdent leurs propres avions. Ils possèdent de grosses entreprises ainsi que des propriétés privées de plusieurs millions de dollars. Ces soi-disant « hommes de Dieu » donnent une mauvaise presse au Pentecôtisme. Leur message est le suivant : Si vous bénissez celui qui est béni, c'est-à-dire moi le pasteur, vous serez bénis à votre tour. Sans aller jusqu'à de tels extrêmes, nous devons reconnaître que nous vivons nous-mêmes de telles aberrations et que nous donnons un mauvais témoignage, très loin de l'Evangile de Christ. Aujourd'hui, la fortune personnelle de certains pasteurs, au sein de notre propre mouvement, vaut plusieurs millions de fois la fortune de beaucoup de leurs fidèles. Est-ce normal, quand on considère qu'ils ne sont pas nés avec ? Récemment, le « super-pasteur » de la plus grande église de Ouagadougou (qui ne fait pas partie des AD) amena un prédicateur de la prospérité dans son annexe de Koudougou. À la fin de son message, ce dernier commença à faire s'approcher tous ceux qui voulaient être bénis. D'abord ceux qui apportaient 500.000 francs, puis ceux qui donnaient 200.000, ceux de 100.000, etc. Les petits montants n'étaient pas acceptés. Seuls ceux qui déposaient de grosses sommes seraient bénis par Dieu. C'est désolant ! Comment peut-on être si naïf ? Et pourtant, dans nos églises, certains chrétiens donnent de grosses offrandes, dans l'espoir caché de recevoir de larges bénédictions en retour. Selon A. Brandon : L'évangile de la prospérité doit son succès foudroyant à l'efficacité de sa diffusion, mais aussi à d'autre facteurs : le goût de la nouveauté, la soif du miraculeux, le refus de la souffrance, le culte de la personnalité, la primauté de l'expérience sur l'enseignement de la Parole de Dieu. Enfin et surtout, son message chatouille les oreilles de l'homme moderne, ravi de se voir promettre ce qu'il recherche déjà comme valeurs suprêmes : la santé et la prospérité.
Ce ne sont pas les seules raisons. On peut évoquer d'abord le manque d'enseignement et de discernement du corps pastoral et des chrétiens, ainsi que toutes les fausses croyances qui circulent, liées soit à la tradition, soit à de fausses doctrines prêchées dans nos églises. Parmi elles, je pourrais citer le remplacement d'Israël par l'Église, avec pour conséquence l'attribution à cette dernière de toutes les promesses faites à Israël, y compris les notions de bénédictions et de malédictions, liées aux ancêtres ou à d'autres facteurs, qui polluent nos églises aujourd'hui.
Devons-nous accepter de dire, comme me le confiait un ancien président de notre mouvement, que certains de nos pasteurs ne sont pas convertis ? Faut-il avoir le courage d'avouer que nos églises sont remplies de membres irrégénérés. Préférons-nous faire l'autruche et fermer les yeux ? Que Dieu nous aide car, à la fin, c'est lui qui nous jugera.
William Luj
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christophe76460 · 6 years
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N'attends plus pour rejoindre ta famille !                                                                                                    
La pensée du jour Je commence par vous faire une déclaration : J'aime l'église ! J'aime l'Eglise avec un grand 'E', mais j'aime aussi l'église locale. J'ai grandi dans l'église, je sers dans l'église, j'ai occupé différentes fonctions dans l'église. J'aime l'église locale ! Je crois en la pertinence et à l'efficacité de l'église locale. L'église locale est bénéfique pour le développement de tout enfant de Dieu. Aujourd'hui, l'Evangile est accessible par les médias tels que EMCI TV, et pour cela je dis : Gloire à Dieu ! Différents ministères diffusent leur culte en ligne et c'est merveilleux. Cependant, plusieurs personnes se retrouvent dans des situations où, bien qu'elles soient nées de nouveau, elles ne fréquentent pas une église locale. Certaines personnes nouvellement converties n'ont pas d'église locale, soit parce qu'elles ne savent pas où aller ou soit par choix personnel. Aujourd'hui, je veux vous encourager, frères et soeurs, à appartenir à une assemblée de croyants. Que faisaient les premiers chrétiens ? Actes 2 : 42 42 Ils persévéraient dans l'enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières. Pourquoi un nouveau converti doit-il fréquenter une église locale ? 1) L'enseignement Tout chrétien, et le nouveau converti spécialement, doit grandir. Et pour grandir, il faut être nourri. Notre nourriture spirituelle, c'est la Parole de Dieu. Matthieu 4 : 4 4 Jésus répondit : Il est écrit : L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Il est donc primordial d'être bien enseigné. L'enseignement est comme le gouvernail pour un bateau. S'il est défaillant, même le plus beau bateau avec le capitaine le mieux intentionné ira à la dérive. Il est important de recevoir les bons enseignements bibliques. Cela permet d'être fortifié, pour grandir dans la bonne doctrine et porter de bons fruits qui perdurent. Quand vous écoutez juste des messages en ligne de différentes sources, sans pour autant fréquenter une église locale, c'est un peu comme quand vous allez au restaurant : vous allez choisir ce que vous avez envie de manger. Et ce qui fait plaisir à votre palais n'est pas nécessairement le meilleur pour votre santé. Donc, un nouveau converti, qui regarde exclusivement des messages en ligne, choisira en fonction de son humeur du moment ou de ce qu'il pense avoir besoin d'écouter. Par contre, en étant dans une église locale, le pasteur qui est notre berger spirituel nous donnera un repas équilibré : des messages qui nous encouragent, et d'autres qui nous inspirent et nous corrigent. Cela permettra une croissance équilibrée, car la Parole doit être prêchée dans son intégralité. 2) La communion fraternelle 1 Pierre 2 : 5 5 et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d'offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ. L'église est une famille. Dans la famille naturelle, il est normal de vouloir passer du temps ensemble. Il en est de même pour notre famille spirituelle qu'est l'église locale. Ces hommes et ces femmes sont nos frères et soeurs dans le Seigneur, et passer du temps avec eux, en famille, nous procure de la joie. En étant avec nos frères et soeurs dans le Seigneur, nous nous édifions mutuellement. Ces encouragements et ces partages sont bénéfiques pour le chrétien en général, et pour le nouveau converti en particulier.   La communion fraternelle n'est pas virtuelle. Elle est réelle et elle se fait au travers du temps passé ensemble dans les réunions de semaine, le culte, les temps de partages dans les cellules ou groupe de vie/maison. Le prophète Jérémy a fait une série “Prières inspirées” sur le sujet de l'église locale, et je vous encourage fortement à la visionner. 3) La prière collective Matthieu 18 : 20 20 Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux. La prière individuelle est merveilleuse, mais celle de groupe est très puissante. Lorsqu'on prie ensemble pour une situation, les choses bougent. Lorsqu'on est nouvellement au Seigneur, alors qu'on apprend à vivre les choses de l'Esprit, il est bénéfique d'être accompagné. Il y a des situations de votre vie, probablement lorsque vous étiez encore dans le monde, sur lesquelles vos yeux étaient fermés, comme voilés. Maintenant que vous êtes dans le Seigneur, les écailles sont tombées et vos yeux s'ouvrent sur plusieurs réalités spirituelles. Il va vous falloir des partenaires de prière. Il y a peut-être des combats à mener dans certains domaines de votre vie, de votre famille, et vous avez besoin de l'aide de vos frères et soeurs dans le Seigneur, qui sont plus expérimentés dans ces choses, pour vous épauler et vous soutenir par la prière et dans la prière. Alors, je te le dis à toi, nouveau converti : n'attends plus et va rejoindre ta famille ! Photo de Nadine Kabuya Nadine Kabuya Servante de Dieu via: https://emcitv.com/
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buzzesante · 6 years
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Trophées de la e-santé : à la découverte des lauréats
Trophées de la e-santé : à la découverte des lauréats #univesante #esante #hcsmeufr
Organisés dans le cadre de l’Université d’été de la e-santé, les Trophées de la e-santé ont rendus leurs verdicts. Découverte des lauréats.
L’innovation était à l’honneur avec les Trophées de la e-santé organisés dans le cadre de l’Université d’été de la e-santé, qui s’est déroulé à Castres, du 3 au 5 juillet 2018.
Le concours international des Trophées de la e-santé, organisé par Castres-Mazamet…
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azveille · 4 years
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La feuille de route du numérique en santé est bien engagée huit mois après son lancement
Le bilan de la feuille de route du numérique en santé est positif. En région, le tour de France de la e-santé a permis de mesurer l'émulation de l'écosystème autour des engagements portés par le ministère de la Santé. La délégation du numérique en santé a présenté les mesures en place, en cours et prévues.
Huit mois après le lancement de la feuille de route du numérique en santé par la ministre des Solidarités et de la Santé , la délégation du numérique en santé (DNS) a souhaité faire un point d'étape ce 19 décembre. "Toujours dans cette volonté d'être transparent", a indiqué Dominique Pon, responsable du numérique en santé. Et cette première étape se révèle plus que concluante pour la délégation. Le tour de France de la e-santé — conduit aux deux tiers avec quatre étapes encore en 2020 — a d'ores et déjà permis de constater que "l'écosystème est prêt", a-t-il insisté. Ainsi, "la maison", symbole des cinq orientations et vingt-six actions de la feuille de route, commence à poser ses fondations dans les territoires.
Gouvernance renforcée
Première action, celle de la gouvernance. Il était important, "pour repartir sur de bonnes bases", de revoir la gouvernance du numérique en santé, a expliqué Laura Létourneau, déléguée opérationnelle du numérique en santé. Dans ce cadre, la DNS — dont le décret de création doit être publié ce 20 décembre — a été mise en place avec une équipe de seize personnes et la délégation à la stratégie des systèmes d'information supprimée. L'Agence des systèmes d'information partagés de santé (Asip Santé) s'est transformée pour devenir Agence du numérique en santé (ANS), dirigée par Annie Prévot et présidée par Jacques Lucas. Un décret actant la modification de la convention constitutive doit être publié également ce 20 décembre.
En parallèle, un Conseil du numérique en santé (CNS) s'est mis en place le 27 juin dernier autour de quatre groupes de travail : formation au numérique en santé ; fracture numérique et e-santé ; évaluation des bénéfices de la e-santé ; développement économique en France et à l'international des entreprises françaises. Il s'agit de sujets qui ont été identifiés comme "insuffisamment explicites dans la feuille de route". Ces groupes de travail devront donc faire dans les prochaines semaines des propositions stratégiques qui viendront alimenter la doctrine technique, a souligné Laura Létourneau. La prochaine réunion aura lieu le 20 février. Enfin, une cellule éthique du numérique en santé a vu le jour autour de cinq groupes de travail. Trois autres sont prévus en 2020 sur la sobriété numérique et le développement durable ; sur une grille d'auto-évaluation de l'éthique dans les logiciels de gestion de cabinet et sur l'épidémiologie de l'éthique du numérique en santé.
Audits de cybersurveillance des GHT en 2020
Actuellement, treize établissements de santé de référence expérimentent le plan de renforcement de la cybersécurité. Un diagnostic sera réalisé d'ici la fin janvier, a indiqué Philippe Loudenot, fonctionnaire de sécurité des systèmes d'information des ministères chargés des affaires sociales. Le dispositif de déclaration des incidents de cybersécurité sera étendu à tous les acteurs, y compris le médico-social l'année prochaine. Et les audits de cybersurveillance débuteront dans les groupements hospitaliers de territoire (GHT) au premier trimestre 2020. La mise en place de l'observatoire national de la cybersurveillance publiera un premier rapport présentant un panorama des vulnérabilités les plus critiques par typologie de structures et leurs évolutions au sein des structures, également au premier trimestre.
Publication de l'arrêté INS
Sur la doctrine technique, seize chapitres ont d'ores et déjà été publiés, d'autres devraient suivre d'ici le 20 décembre. Pour l'heure une soixantaine de contributions ont été recueillies et une autre soixantaine par mail. La fin de la concertation s'achèvera le 19 janvier prochain pour une publication fin janvier. Sur les identités numériques, il est prévu d'intégrer début 2020 tous les infirmiers dans le répertoire des professionnels de santé (RPPS) ainsi que les acteurs médico-sociaux sur l'année. L'identifiant national de santé (INS), quant à lui rendu obligatoire au 1erjanvier 2021, est testé dans un groupe pilote de neuf établissements : CH de Cahors (Lot), CHU de Tours (Indre-et-Loire), CHR d'Orléans (Loiret), CH d'Aubagne, Assistance publique-hôpitaux de Marseille (Bouches-du-Rhône), centre de lutte contre le cancer Henri-Bécquerel (Seine-Maritime), groupe hospitalier Saint-Joseph, Hôpital Foch (Hauts-de-Seine) et groupement hospitalier de territoire (GHT) Nord-ouest-Vexin-Val-d'Oise. L'arrêté devrait être publié d'ici la fin de l'année.
Plan d'actions Hop'en
La DGOS a mis en ligne ce 19 décembre le plan
d'actions stratégique pour les systèmes d’information hospitaliers (SIH), dont les principaux leviers ont été présentés lors de la dernière Paris Healthcare Week . Pour rappel, il s'appuie sur sept leviers opérationnels complémentaires, déclinés en vingt et un engagements pour accompagner la transformation numérique des établissements de santé en France, sur la période 2018-2022.
Dynamique enclenchée à poursuivre
Sur les outils, les travaux se poursuivent. 8,4 millions de dossiers médicaux partagés (DMP) ont été créés. Les travaux prévoient une alimentation par les établissements de santé, les Ehpad ou encore les biologistes. Actuellement, l'ANS élabore avec le Grand défi de l'innovation l'introduction de l'opt-out, à savoir la création d'un DMP pour tous dès la naissance. La messagerie sécurisée de santé (MSSanté) poursuit son déploiement avec 1 244 établissements de santé et plus de 200 systèmes compatibles. Sur les outils de coordination, le programme e-Parcours a permis de financer 90 projets territoriaux (dispositifs d'appui à la coordination et communautés professionnelles territoriales de santé). Un bilan sera présenté aux syndicats de médecins et de pharmaciens sur la e-prescription début 2020 pour décider des modalités de généralisation. Le secteur de la ville sera le premier concerné.
Globalement, les actions de la feuille de route ont démarré et pour certaines se concrétisent. Sur le volet médico-social, la phase de cadrage a débuté pour aboutir à un document au printemps 2020. L'objectif est de concerter d'abord l'écosystème, a insisté Dominique Pon, pour coconstruire avec la communauté. Pour la DNS, le plus difficile semble passé avec une reprise de la confiance autour du numérique en santé.
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azveille · 4 years
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Les industriels sont en première ligne pour mettre en place le numérique en santé
La feuille de route du numérique ne se fera pas sans les industriels. C'est le message passé par Dominique Pon qui a rappelé l'importance de jouer collectif. Les fédérations des industriels sont mobilisées sous réserve d'être consultées.
"Rien ne sera possible sans vous", a indiqué lors de son intervention en ouverture de la journée nationale des industriels organisé par l'Agence des systèmes d'information partagés de santé (Asip Santé) ce 21 novembre, Annie Prévot, sa directrice. Car le numérique en santé sera porté par les industriels, a ajouté Dominique Pon, responsable du numérique en santé. Ce sont eux qui "permettront d'engager le virage numérique", a-t-il insisté. Saluant les multiples énergies et initiatives menées sur le terrain, Dominique Pon a aussi rappelé les points faibles : fonctionnement en silos, manque de vision et de doctrine communes. "Nous attendons de vous la même détermination mais cette fois en jouant plus collectif", s'est-il adressé aux industriels participant à la journée.
Conserver le dialogue
L'engagement de la feuille de route du numérique en santé a été salué par les représentants des fédérations* des industriels présents à la première table ronde. Mostafa Lassik, président de l'Association des structures d'informatique hospitalières publiques autonomes (Asinhpa), a ainsi salué la mise en place d'une gouvernance intégrant les fédérations : "Trop longtemps le dossier du numérique s'est retrouvé éclaté au détriment d'une vision cohérente." Ce qui est important désormais est la clarification des rôles entre tous les acteurs, notamment les acteurs publics, et l'intégration complète des acteurs du système. Mostafa Lassik a aussi précisé que le secteur est dans l'attente sur trois points. Les industriels font partie de groupes de travail et il convient de maintenir le dialogue engagé depuis plusieurs années avec toutes les parties dont les représentants des usagers. Il faut aussi conserver la dynamique commune mise en place avec les fédérations hospitalières (FHF, FHP, Fehap...). "De ce dialogue dépendra la réussite commune", a-t-il souligné. Enfin, "il est fondamental que cette gouvernance mise en place et l'ensemble du numérique en santé facilitent l'accès aux soins" au travers de vrais dialogues.
Sujets dans les starting-blocks
Désormais, ont également appelé de leurs vœux les fédérations, il faut passer à du concret. "Car nous sommes déjà mobilisés sur des sujets sur lesquels nous sommes au milieu du gué et pour lesquels nous avons besoin d'un coup d'accélérateur", a noté Francis Mambrini, président de la Fédération des éditeurs d'informatique médicale et paramédicale ambulatoire (Feima). Et de citer en exemple l'interopérabilité, "un sujet clé pour engager la transformation du système de santé". "Si on ne s'en empare pas avec un engagement fort, nous aurons des difficultés pour contribuer aux enjeux". Francis Mambrini a plaidé en faveur de l'opposabilité de référentiels, si toutefois ils sont établis dans une démarche de coconstruction. Le président de la Feima a estimé essentiel de définir des éléments prioritaires sur lesquels mobiliser les obligations, faute de quoi la mise en place risque d'être encore ralentie. Sur ce point, Dominique Pon a rappelé la démarche volontariste qui est menée. Un décret sur l'opposabilité de l'interopérabilité est en cours de rédaction et devrait bientôt être soumis.
Dominque Pon a rappelé la phase de concertation dans laquelle le numérique en santé se trouve actuellement — la doctrine technique, par exemple, est en cours de consultation sur seize chapitres. Ensuite, a-t-il poursuivi, il faudra engager une phase pour mettre en œuvre cette doctrine. Il conviendra de trouver un équilibre "entre des processus qui ne soient pas délirants et une mise en place effective et cadrée", a-t-il ajouté. Une articulation "qui sera discutée", a précisé Dominique Pon, "mais il faudra être pragmatique". "Ceux qui joueront le jeu seront exposés mais ceux qui ne joueront pas le jeu aussi", a-t-il insisté. Les industriels sont prévenus.
Les dix points clés de la feuille de route
Claire Lenain, directrice de l'offre de services et de communication à l'Asip Santé, a présenté ce 21 novembre à la journée nationale des industriels, les dix points clés de la feuille de route du numérique en santé concernant les industriels :
la mise en œuvre de l'identifiant national de santé (INS) qui sera généralisée en janvier 2021, dont le décret a d'ores et déjà été publié et l'arrêté attendu avant la fin de l'année ;
l'annuaire des professions de santé dont l'avancement est en cours avec la bascule des 700 000 infirmiers dans le répertoire partagé des professionnels de santé (RPPS) ;
la mise à disposition de Pro santé connect et l'authentification via les smartphones avec la possibilité en 2020 de disposer d'une e-carte professionnel de santé (e-CPS) sans avoir de CPS ;
la e-carte Vitale actuellement en cours d'expérimentation dans les Alpes-Maritimes et le Rhône ;
l'interopérabilité avec la mise à disposition d'un environnement test accessible en permanence aux industriels à partir de juillet 2020 et la mise à disposition d'un serveur multiterminologique en juillet pour outiller le Centre de gestion des terminologies de santé (CGTS) ;
un outil d'auto-évaluation pour se positionner vis-à-vis de la doctrine technique qui sera disponible dès décembre sur le site de l'Asip Santé puis proposé dans un premier temps aux plateformes régionales dans un périmètre restreint et élargi aux industriels fin mai 2020 ;
le dossier médical partagé (DMP), la messagerie sécurisée de santé (MSSanté) et la e-prescription ;
l'Espace numérique en santé (ENS) avec un travail en cours pour disposer d'une première maquette dés le début de l'année prochaine ;
la doctrine technique soumise à concertation depuis le 30 septembre ;
la gouvernance avec la mise en place d'un comité des industriels dont la première réunion s'est tenue le 16 octobre dernier et dont la prochaine est programmée pour février.
* Étaient présents à la table ronde : Mostafa Lassik, président de l'Asinhpa, Francis Mambrini, président de la Feima, Régis Sénégou, président de Les Entreprises des systèmes d'information sanitaires et sociaux (Lesiss), Armelle Graciet, directrice des affaires juridiques du Syndicat national de l'industrie des technologies médicales (Snitem) et Isabelle Zablit, coprésidente du Syntec numérique.
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