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whileiamdying · 2 years

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« Grâce à Dieu » : la sereine fulmination de François Ozon

S’emparant de l’affaire du prêtre Bernard Preynat, le cinéaste s’est plié à la discipline de la fidélité aux faits, sans renoncer à sa nature.

Par Thomas Sotinel Publié le 20 février 2019 à 07h45 Mis à jour le 28 février 2020 à 13h47

Lorsque les avocats de Bernard Preynat, le prêtre catholique accusé d’agressions sexuelles sur des dizaines d’enfants, ont demandé l’interdiction de Grâce à Dieu, François Ozon a fait valoir que son film « n’invente ni ne dit rien qui n’ait déjà été porté à la connaissance du public ». Pourquoi, alors, voir ce film ? Parce que, justement, c’est un film. Que le regard d’un metteur en scène sur des acteurs en quête de la vérité de leurs personnages ouvre sur cette histoire une fenêtre qui laisse passer bien plus que l’énonciation des faits.

Ces dernières années, le cinéma français a soigné en partie sa frilosité à l’endroit de l’actualité. Reste qu’on ne voit guère de scénaristes et de réalisateurs s’emparer d’affaires en cours. C’est ce qu’a fait François Ozon. On ne s’y attendait pas de la part d’un cinéaste qui s’est toujours tenu les deux pieds dans la fiction.

En recueillant les témoignages de victimes du père Preynat, en retraçant leur parcours, qui sans cesse se heurte au silence et au déni de l’Eglise, Ozon s’est plié à la discipline de la fidélité aux faits. Comme la chronique judiciaire l’a expliqué avant la critique cinématographique, le réalisateur a changé les noms des victimes, pas ceux de l’agresseur, du cardinal qui l’a couvert, de la laïque qui a contribué à la conspiration du silence.

Pour autant, et c’est ce qui fait le prix de Grâce à Dieu, Ozon n’a pas renoncé à sa nature de cinéaste, se contentant de la contenir, d’éviter les sautes de registre et les provocations qui ont été jusqu’ici constitutives de son art. Son récit est divisé en trois grands chapitres qui ont chacun une victime pour personnage principal. Le cinéaste adapte sa manière à chacun de ces hommes, infléchissant le rythme pour mieux cerner leur souffrance, leur lutte pour faire justice d’un passé insupportable.

La famille catholique et lyonnaise d’Alexandre (Melvil Poupaud) ressemble de loin aux clans bourgeois que l’auteur aimait naguère à mettre en pièces. Il filme pourtant sans ironie cette existence réglée, un peu désuète. Elle n’est pas menacée par la mémoire ravivée des agressions dont Alexandre a été victime ni par les manœuvres du diocèse pour éviter que le père de famille ne fasse éclater le scandale au grand jour.

Le désordre, on le trouve plutôt chez François (Denis Ménochet), qui a refoulé le souvenir des agressions jusqu’à ce que le séisme déclenché par les démarches d’Alexandre ne finisse par secouer les fondations de son existence. Furieux, caustique, il peine à ajuster sa colère aux nécessités des procédures. Emmanuel (Swann Arlaud), la dernière figure de ce triptyque, est sans doute la plus proche des univers habituels de François Ozon. Laissé à la dérive par les blessures reçues pendant son enfance, il attend de la lutte du collectif créé par Alexandre et François qu’elle l’aide à se reconstruire.

Cette structure s’impose à la vision du film, sans en faire une démonstration. François Ozon l’insère dans une collectivité qui s’enrichit sans cesse de parents (Josiane Balasko est discrètement bouleversante dans le rôle de la mère d’Emmanuel), d’amis, mais aussi de « perpétrateurs ». La figure du père Preynat hante le film. On le voit silencieux dans les quelques flash-back qui mettent en scène les agressions dans une lumière estivale. Bernard Verley en fait un être désorienté par le retrait du soutien de l’Eglise, livré à lui-même.

Montrant la contagion de l’action collective (et ses limites, dans une belle séquence à la fin du film), traitant sèchement, sans cruauté inutile, de l’incompréhension si peu charitable de la hiérarchie catholique, qui trouve son essence dans la phrase qui donne son titre au film (« la majorité des faits, grâce à Dieu, sont prescrits »), prononcée par le cardinal Barbarin (François Marthouret), François Ozon réussit, en plus de la chronique sensible d’un drame collectif, un film politique.

#Cinéma Français #François Ozon #Grâce à Dieu #Pedophilie

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ladivinegrace · 2 years

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Réponse Adéquate à la Grâce Infinie de Dieu

Sans la grâce de notre Dieu, aucun être humain ne serait vivant aujourd'hui, car nous sommes tous des pécheurs. Malgré notre corruption morale, l’Eternel «donne à tous la vie, le souffle et toutes choses» (Actes 17:25). Ceci, comme nous l'avons déjà mentionné, n’est pas une rétribution pour ce que nous Lui avons donné. Car si l’Eternel venait à nous récompenser pour ce que nous avons fait, notre rétribution serait la justice. Et la justice de Dieu exige que chaque pécheur soit condamné à la disgrâce éternelle, qu’il passe l'éternité en enfer. Mais afin de démontrer sa justice, l’Eternel nous a justifiés, en offrant son Fils unique en expiation pour nos péchés, et nous a fait bénéficiaires de sa grâce. Personne sous le soleil ne peut nier que Dieu leur fait grâce, ni prétendre que le souffle de vie et tout ce qu'il possède sont une récompense pour ce qu'il a fait ou donné à l’Eternel. Car «tout cadeau de valeur, tout don parfait, nous vient d’en haut, du Père des lumières et en Qui il n’y a ni changement, ni ombre due à des variations» (Jacques 1:17). L'Apôtre Paul attire notre attention sur le fait que c’est Dieu qui donne, en nous posant cette question dans Romains 11:35, «Qui Lui a donné le premier, pour être payé en retour?» Bien évidemment, la réponse c'est personne; car «c’est de Lui, par Lui, et pour Lui que sont toutes choses. A Lui la gloire dans tous les siècles! Amen» (Romains 11:36)!

Nous devons donc remercier l’Eternel pour sa grâce, Le louer, Le révérer, L'honorer, Lui obéir, Lui rester fidèle, L'adorer, Le servir et nous humilier devant Lui. En d'autres termes, nous devons nous offrir en sacrifice vivant à notre Dieu. L'Apôtre Paul attire notre attention sur la nécessité de présenter notre «corps comme un sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu. Ce sera de [notre] part un service spirituel d’adoration» (cf. Romains 12:1). Etant des êtres de nature pécheresse, nous sommes enclins à vivre pour satisfaire les désirs de la chair, à rechercher les mondanités. Mais la grâce de Dieu nous a été donnée pour nous délivrer de cette servitude et nous équiper pour une vie de justice, une vie qui rend gloire à l’Eternel, une vie de gratitude pour tout ce que le Seigneur a fait pour nous. Nous avons été appelés à vivre humblement, à renoncer aux mondanités et à la chair, et à embrasser une vie de foi en obéissance à la volonté de Dieu. Et ainsi, dans les versets 2 et 3, Paul nous exhorte en disant, «Ne vous conformez pas à ce monde, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. Car par la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de vous de ne pas avoir une trop haute opinion de lui-même, mais de garder des sentiments modestes, chacun selon la mesure de foi que Dieu lui a donnée.»

Pour toutes choses, nous devons rendre gloire à l’Eternel; car Il nous a équipés pour toutes sortes de bonnes œuvres en nous accordant sa grâce, son amour, sa justice et la foi. Nos mains doivent œuvrer à la justice pour témoigner de la richesse des bénédictions spirituelles que le Seigneur a déversées sur nous. Nos cœurs doivent exalter son saint nom et chanter avec joie à la louange de sa bonté sans pareille. Nous avons été sauvés par le Christ afin qu'en Lui nous puissions vivre à la gloire de notre Dieu. Par conséquent, étant rachetés par le précieux sang du Christ, nous ne devons plus nous conformer aux normes de ce monde, car nous sommes devenus les esclaves du Christ. Nous ne sommes plus esclaves du péché, nous ne sommes plus les enfants de ce monde, mais enfants de Dieu. Et en tant qu'enfants du Dieu Vivant, nous devons maintenant vivre pour sa gloire; nous devons marcher selon sa volonté, et non selon la chair. Toutes nos actions et pensées doivent être centrées sur le Christ. Nous devons chercher à Lui plaire et à L'honorer dans tout ce que nous faisons et disons, et nos pensées doivent être saturées de la Parole de Dieu. Le Christ est notre norme – nous devons donc L'imiter dans sa marche.

Nous avons été rachetés par le sang précieux du Christ Sauveur. Il n'est pas mort pour que nous continuions à servir le péché. Mais vous et moi devons être morts au péché, car nous sommes maintenant esclaves du Christ. Il nous a rachetés au prix de sa propre vie, non pas parce que nous le méritions ou à cause de nos bonnes actions, mais en raison de sa grâce, son amour et sa miséricorde. Nous devons alors mortifier le péché dans nos vies et vivre pour la gloire du Christ notre Seigneur. Comme l'écrit Paul dans Romains 6:10-14, «Car la mort qu'Il est mort, Il est mort au péché une fois pour toutes; mais la vie qu'Il vit, Il vit pour Dieu. Vous aussi, considérez-vous comme morts au péché, mais vivants pour Dieu en Jésus-Christ. C'est pourquoi le péché ne doit pas régner dans votre corps mortel pour que vous obéissiez à ses convoitises, et ne continuez pas à présenter les parties de votre corps au péché comme des instruments d'injustice; mais présentez-vous à Dieu comme des vivants d'entre les morts, et les parties de votre corps comme des instruments de justice pour Dieu. Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce.»

L'humilité et le contentement doivent également caractériser notre nouvelle vie sous la grâce. Nous ne devons pas être gonflés d'orgueil, mais en toutes choses nous devons rendre gloire à Dieu et nous humilier pour Le servir et servir les autres. Nous devons être satisfaits en toutes circonstances, rendant toujours grâce à l’Eternel pour tout ce qu'Il fait pour nous. Nous devons être reconnaissants envers le Seigneur, car sans sa grâce nous serions sans espoir, parce que sans Lui nos œuvres ne sont que des futilités. Nous devons apprendre à louer l’Eternel pour sa grâce, dans toutes les situations auxquelles nous sommes confrontés dans la vie, que ce soit dans la bénédiction ou dans la souffrance. Notre gratitude envers le Seigneur ne doit jamais être ébranlée par la souffrance ou les épreuves de la vie. Dans la souffrance comme dans la bénédiction, nous devons rendre grâce à l’Eternel, car «nous savons que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein» (Romains 8:28). Et nous ne devons jamais oublier que le Seigneur n'est pas tenu de répondre à nos besoins, mais prendre tout ce qu'Il fait comme une grâce; car apprécier à sa juste valeur la grâce de Dieu, les dons immérités qu'Il nous donne, est le fondement même de la révérence et de l'adoration qui Lui sont dues.

En toute circonstance, un enfant de Dieu doit élever sa voix en signe de gratitude envers le Seigneur, la source de notre force, le Gardien de notre âme. L'Apôtre Paul est un exemple pour nous, car sa foi en l’Eternel n'avait jamais vacillé. Même lorsqu'il était face à face avec la mort, il ne manquait pas d’exprimer sa gratitude envers l’Eternel, il se montrait satisfait de chaque situation à laquelle il était confronté. Paul écrit dans Philippiens 4:12-13, «Je sais vivre dans la pauvreté et je sais vivre dans l'abondance. Partout et en toutes circonstances j'ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l'abondance et à être dans le besoin. Je peux tout par le Christ qui me fortifie.» Paul avait appris à se contenter de tout ce qui lui arrivait et se confia alors à l’Eternel. Au lieu de se plaindre face à la souffrance et aux menaces contre sa vie, Paul élevait sa voix pour louer la grâce infaillible et la grandeur suprême de Dieu. Paul avait une bonne compréhension de la grâce de Dieu et de ses desseins dans les épreuves auxquelles il était confronté, et il resta ferme face à toute circonstance désagréable. Il était satisfait à la fois de la souffrance et de la bénédiction, et vivait triomphalement, animé par l'Esprit de grâce, à la gloire de l’Eternel.

Le contentement est essentiel à la croissance dans la piété. Pour comprendre l'importance de cette vertu, nous devons examiner les effets épouvantables que l’insatisfaction peut avoir sur la vie spirituelle de l’homme. Le mécontentement est un péché qui donne naissance à d'autres péchés tels que: la cupidité, la convoitise, l'ingratitude, l'amertume et la colère contre Dieu. Le mécontentement nourrit le cœur de l'homme de désobéissance et d'orgueil, l’empêche de grandir dans la foi, le dépouille de sa joie, remplit son cœur d'inquiétude, entrave sa croissance spirituelle dans l’ensemble, et l'incite à s’ériger, sciemment ou par ignorance, contre la volonté de Dieu. Pour grandir dans la piété, nous devons apprendre à nous contenter de tout ce que Dieu nous donne, et aussi lorsque les problèmes nous frappent. Comme l'écrit Paul dans 1 Timothée 6:6-8, «La piété avec contentement est un grand gain. Car nous n'avons rien apporté dans ce monde, et il est certain que nous ne pouvons rien en emporter. Si donc nous avons de la nourriture et des vêtements, cela nous suffira.»

L’Eternel nous a bénis avec des dons variés. Non seulement devons-nous nous contenter de ce que nous avons, mais nous devons aussi utiliser nos dons pour nous servir les uns les autres, de manière à rendre gloire à notre Dieu. Ceci dit, en tant que bénéficiaires de la grâce de Dieu, nous devons être de bons stewards des divers dons que nous avons reçus. Nous devons utiliser nos dons d'une manière qui glorifie l’Eternel. Pour cette raison, Pierre écrit dans 1 Pierre 4:10-11, «Comme de bons stewards des diverses grâces de Dieu, que chacun de vous mette au service des autres le don qu’il a reçu. Si quelqu'un parle, qu'il parle comme les oracles de Dieu. Si quelqu’un remplit un ministère, qu'il le fasse selon la capacité que Dieu donne, afin qu'en toutes choses Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la souveraineté aux siècles des siècles. Amen.»

Pour la gloire de notre Seigneur, nous devons L'imiter dans tout ce que nous faisons. De la même manière qu'Il nous accorde sa grâce, nous avons été appelés à faire preuve de grâce aux autres, même à ceux qui ne nous aiment pas. L’Eternel nous a montré comment nous devons vivre dans ce monde hostile – «Quand Il était insulté, Il ne rendait pas l'insulte; quand Il souffrait, Il ne faisait point de menaces, mais S'en remettait à Celui qui juge justement» (1 Pierre 2:23). Au lieu de se venger de ceux qui Le persécutaient, notre Seigneur priait pour eux. En tant que disciples du Christ, appelés à imiter notre Seigneur et Sauveur dans sa marche, aucune haine, vengeance, amertume ou colère injuste ne doit animer notre relation avec les non-chrétiens.

Bien que nous ne devons jamais tolérer les actes du monde ni chercher à nous conformer à ses normes, nous devons avoir de la compassion envers ceux qui sont perdus. Bien qu'ils soient hostiles envers le Christ notre Seigneur, nous devons prier pour leur salut, leur faire preuve de bonté et les aider en cas de besoin. Car ainsi déclare le Seigneur dans Matthieu 5:43-45, «Vous avez entendu qu'il a été dit, 'Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi.' Mais Je vous dis, aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et Il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes.»

Notre devoir en tant que bénéficiaires de la grâce de Dieu est de montrer aux autres le chemin de la paix, en partageant avec eux la bonne nouvelle de la grâce. Nous devons dire aux gens du monde qu'ils sont des pécheurs, leur exposer le danger du péché et attirer leur attention sur leur besoin du Christ Sauveur. Nous devons exposer à la Lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et appeler les gens à la repentance et à la foi en Christ. Avec confiance et courage, nous devons prêcher le Christ au monde, nous devons nous accrocher fermement à l'Evangile, sans avoir honte ni peur, sans chercher à nous faire accepter par le monde ou à nous préserver – «car (comme l'écrit Paul dans 2 Timothée 1:7-10) Dieu nous a donné un esprit non pas de timidité mais de puissance, d'amour et de maîtrise de soi. N'aie donc pas honte du témoignage à rendre à notre Seigneur, ni de moi son prisonnier, mais partage la souffrance pour l'Evangile par la puissance de Dieu, qui nous a sauvés et nous a appelés à une sainte vocation, non à cause de nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon sa grâce qu'Il nous a donnés en Jésus-Christ avant le commencement des siècles, et qui s'est maintenant manifestée par l'apparition de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a aboli la mort et a mis en lumière la vie et l'immortalité par l'Évangile.» Ce qui signifie que nous devons tous être prêts à souffrir pour l'amour de l'Evangile, l'Evangile de notre salut. Il est de notre devoir de partager, protéger, défendre et préserver l'Evangile. «Car il [nous] a été accordé la grâce, au nom du Christ, non seulement de croire en Lui, mais aussi de souffrir pour Lui» (cf. Philippiens 1:29).

Nous avons été appelés à porter au monde l'Evangile de la grâce, la Bonne Nouvelle de la paix, le message du Christ, le Sauveur du monde. En Lui nous avons reçu la grâce, car Il est mort en tant que sacrifice de propitiation pour nos péchés, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle. Le Christ est le plus précieux des dons de Dieu, la plus grande révélation de sa grâce envers l'homme. Il n'y a pas d'autre grâce aussi grande que le Christ pour nous, pécheurs. Il est venu au monde et a vécu la vie parfaite que nous ne pourrons jamais vivre. Il a ensuite donné sa vie pour le pardon de nos péchés et notre réconciliation avec Dieu notre Créateur. Il est le Seigneur et Sauveur. «Il n’y a de salut en aucun autre, car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés» (Actes 4:12). Le Christ est le moyen par lequel les péchés sont pardonnés – les péchés de ceux qui se tournent vers Lui dans la repentance et la foi. Ceux-ci sont réconciliés avec Dieu et échappent ainsi au jugement.

Mais quiconque refuse de se repentir de ses péchés et de croire en Jésus-Christ fera face à la juste et sainte colère de Dieu. Les pharisiens de ce monde, les adeptes des religions d’origine humaine, feront face à la destruction éternelle. Car ainsi déclare l’Eternel dans Esaïe 50:11, «Voyez, vous tous qui allumez un feu, qui vous entourez d'étincelles: marchez à la lumière de votre feu et au milieu des étincelles que vous avez allumées – ceci vous aurez de ma main: vous vous coucherez dans les tourments.» Il n'y a pas d'avenir ni d'espoir pour ceux qui ont pour dieu leurs désirs charnels. Ceux qui continuent à vivre dans la chair, à marcher dans les ténèbres et refusent d’apprécier à sa juste valeur la grâce de Dieu, de rendre à l’Eternel l'honneur qui Lui est dû, s'accumulent de la colère pour le Jour du Jugement. Car il est écrit dans Esaïe 5:11-12, «Malheur à ceux qui se lèvent de bon matin, pour courir après une boisson enivrante; qui persistent jusqu'à la nuit, jusqu'à ce que le vin les enflamme! La harpe et le luth, le tambourin et la flûte, et le vin animent leurs festins; mais ils ne considèrent pas l'œuvre de l’Eternel, ni le travail de ses mains.» Tous ceux qui n'abandonnent pas leurs mauvaises voies seront punis. Ainsi déclare l’Eternel dans Ésaïe 13:11-12, «Je châtierai le monde pour sa malice, et les méchants pour leur iniquité; Je ferai cesser l’orgueil des hautains, et J’abattrai l’arrogance des terribles. Je rendrai les hommes plus rares que l’or fin, Je les rendrai plus rares que le coin d'or d'Ophir.»

Si vous ne vous êtes pas encore repenti de vos péchés, je vous exhorte aujourd'hui à abandonner votre orgueil et à vous tourner vers le Christ dans la repentance et la foi; implorez ses tendres miséricordes. Croyez au Seigneur Jésus, reconnaissez vos péchés et votre incapacité à apaiser la juste et sainte colère de Dieu. Implorez le pardon de l’Eternel et la délivrance du péché, en vous abandonnant à la miséricorde du Christ et la grâce vous sera donnée en abondance. Seul le Christ peut vous aider à régler le compte de vos péchés et à trouver la paix auprès de Dieu. Il est le Prince de Paix, Lui seul soulage la conscience coupable. La voix de l’Eternel appelle tous ceux qui sont accablés par leurs péchés, «Ho! Vous tous qui avez soif, venez aux eaux; et vous qui n'avez pas d'argent, venez, achetez et mangez. Oui, venez acheter du vin et du lait sans argent et sans rien payer. Pourquoi dépensez-vous de l'argent pour ce qui n'est pas du pain, et votre salaire pour ce qui ne satisfait pas? Écoutez-Moi attentivement, et mangez ce qui est bon, et que votre âme se délecte en abondance» (Esaïe 55:1-2). Alors rabaissez-vous et reconnaissez que vous êtes un pécheur et que vous ne pouvez pas vous sauver. Implorez le Christ Sauveur, ne laissez pas l'orgueil vous garder pour toujours en inimitié avec Dieu. Je vous exhorte à vous repentir de vos péchés et à croire à la Bonne Nouvelle de grâce.

Ceux qui sont remplis l'orgueil ne peuvent pas hériter du Royaume de Dieu; ils mourront dans leurs péchés et sur eux le Dieu saint et juste déchaînera sa juste colère. Ne tournez pas le dos à la grâce de Dieu, ne laissez pas l'orgueil vous consumer. Car il est écrit, «Dieu résiste aux orgueilleux, mais Il fait grâce aux humbles» (1 Pierre 5:5). Il justifie gracieusement tout pécheur repentant qui croit en son Fils Jésus-Christ; Il couronne de la vie éternelle ceux qui s'humilient et cherchent le pardon en Christ. Alors repentez-vous de vos péchés aujourd'hui et mettez votre confiance en Christ, et tous vos péchés – passés, présents, futurs, seront pardonnés; vous serez purifié de votre corruption morale par le sang précieux du Christ et comptés parmi les enfants de Dieu, et de sa main vous recevrez votre part d'héritage lorsque le Seigneur reviendra dans la gloire de son Père avec ses anges pour juger le monde. Comme le dit Esaïe 55:6, «Cherchez l'Éternel pendant qu'Il peut être trouvé, invoquez-Le pendant qu'Il est près», car le jour vient où tous ceux qui déshonorent l’Eternel chercheront sa face et ne Le trouveront plus.

La Sainte Écriture nous donne un avant-goût de l'abandon par Dieu de ceux qui Le rejettent et persistent dans leurs mauvaises voies. Il y a de nombreux exemples dans l'Ancien Testament, où la rébellion d'Israël contre Dieu est portée à notre attention pour nous avertir du danger de tout endurcissement du cœur contre Dieu. Et il nous est aussi rappelé que «L’Eternel est avec [nous] quand [nous sommes] avec Lui. Si vous Le cherchez, vous Le trouverez; mais si vous L'abandonnez, Il vous abandonnera» (cf. 2 Chroniques 15:2). Parmi ces exemples, celui qui me marque beaucoup c’est quand le peuple de Juda, pendant de nombreuses générations, a tourné le dos à l'Éternel, son Dieu, et s'est consacré à l'adoration de toutes sortes de faux dieux. Le Seigneur envoya ses prophètes les exhorter à abandonner leurs mauvaises voies. Il tendit les mains en vain vers ce peuple rebelle, qui suivait un chemin qui n'était pas bon, selon ses propres pensées; un peuple qui sans cesse L'irritait en face; qui offrait des sacrifices dans les jardins et brûlait de l'encens sur des autels de briques; qui mangeait de la chair du porc, qui remplissait ses plats d’aliments abominables; et qui disait: «Reste chez toi, ne m'approche pas, car je suis plus saint que toi» (cf. Esaïe 65:2-5). Mais plutôt que d'écouter la voix de l’Eternel, de chercher refuge sous ses ailes, le peuple résista délibérément à l'appel de Dieu à la repentance et persista dans l’idolâtrie. Par conséquent, le Seigneur fut en colère et interdit à Jérémie de prier pour eux. Ainsi déclare l’Eternel dans Jérémie 11:14, «n'intercède pas pour ce peuple, ne fais entendre ni supplications ni prières pour eux, parce que Je n’écouterai pas quand ils feront appel à Moi à cause de leur malheur.»

Tout comme la rébellion de Juda contre Dieu, tout comme leurs iniquités, les ont séparés de Dieu et les ont privés de son amour, de la même manière, ceux qui refusent aujourd'hui d'abandonner leurs mauvaises voies, ceux qui refusent d'apprécier à sa juste valeur la grâce de Dieu, qui nous a été révélée en la personne de son Fils Jésus-Christ, seront complètement abandonnés par Dieu; le Seigneur leur cachera sa face et ne leur répondra pas quand ils L'invoqueront au jour de la détresse, quand le feu du jugement pleuvra sur la terre et brûlera les fils de la désobéissance. La miséricorde et le salut sont disponibles maintenant pour tous ceux qui invoquent le nom du Seigneur Jésus-Christ, pour tous ceux qui se tournent vers Lui dans la repentance et la foi. Fuyez vers le Christ et vous serez sauvé.

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