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#la science fait avancer la soumission
aforcedelire · 2 years
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Middlemarch, George Eliot
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C’est avec un immense soulagement (on va pas se mentir) que j’écris ENFIN cet avis, parce que ça y est, après un mois j’ai enfin fini cet énorme et foisonnant roman ! (Par contre, la prochaine fois que j’ai la brillante idée de commencer un livre de 1 000 pages en pleine rentrée littéraire, stoppez-moi)
Dans Middlemarch, on suit plusieurs personnages et plusieurs intrigues. Il y a d’abord Dorothea Brooke, qui n’attend qu’une chose, c’est de se marier — et elle est bien décidée à épouser M. Casaubon, un homme de sciences qui s’intéresse à « la clé de toutes les mythologies » et qui aurait l’âge d’être son père. On découvre également Rosamond Vincy, fille de manufacturiers, qui elle, souhaite se marier pour s’élever socialement (et aussi changer de décor). Heureux hasard, elle rencontre le docteur Lydgate, médecin de son état, nouvellement arrivé à Middlemarch. Enfin, il y a Mary Garth, une jeune fille sans le sou forcée de tenir compagnie à un riche vieillard imbuvable, qui flirte avec son ami d’enfance.
Tu l’auras compris, on a de très nombreuses intrigues (je passe volontairement sous silence les intrigues secondaires sociales), et de non moins nombreux personnages. Au début, le style est assez compliqué à appréhender : on sent que George Eliot a voulu faire la chronique sociale de son époque — et c’est très bien réussi. Sans aucune surprise, le mariage reste au centre de ce roman, et j’ai vraiment apprécié de voir les différentes façons dont c’était traité. Entre Dorothea qui se fait constamment passer en deuxième plan face à son mari, et le cousin de ce dernier qui tombe raide dingue de Dorothea, entre Rosamond et Lydgate qui vivent un mariage malheureux fait de mépris et de soucis d’argent, tandis que Fred essaye tant bien que mal de conquérir Mary, il y en a à foison ! Plusieurs passages m’ont fait sortir de mes gonds, notamment l’avis de certains « gentlemen » sur le mariage : ces messieurs cherchent une femme très belle et très jeune, parce que bien plus malléable et soumissible (Casaubon on te voit), quand ce n’est pas carrément un chien qu’ils veulent…
Il y a tellement à dire sur ce monument de la littérature anglaise, et si peu de place ici. Dans l’ensemble, j’ai vraiment apprécié ma lecture ; même si j’étais plusieurs fois frustrée de ne pas avancer très vite. Comme je l’ai dit, le style est assez exigeant, et certains passages m’ennuyaient (tu vois Guerre et Paix, quand tu skippes les parties sur la guerre parce que c’est long et compliqué et pas très intéressant ? ben pareil avec les intrigues sociales). Le sous-titre de Middlemarch est « Étude de la vie de province », et on le sent bien ! C’est foisonnant, c’est parfois compliqué, mais c’est vraiment vraiment bien, et je suis très contente de l’avoir enfin lu !
09/09/2022 - 13/10/2022
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claudehenrion · 3 years
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Au fond, de quoi parlons-nous ?
  D'une manière qu'on pourrait qualifier de ''normale'', chaque groupe humain, quelle que soit la référence prise (famille, école, service, entreprise, hôpital, région, nation, état...), est traversé en permanence par des oppositions, des désaccords et des divergences sur toute sorte de sujets petits au grands. Pour survivre, chaque pays a inventé des moyens --les siens-- pour gérer toutes ces crises de tailles variables. Certains ont eu de la chance et ont inventé assez vite un ''modèle'' de référence, qui paraissait bon ou mauvais aux voisins, qui s'en sont donc plus ou moins inspirés... ou pas ! Il est convenu de désigner les modèles qui ont réussi par ''civilisations''.
Pendant la quasi-totalité de la présence d'Homo Sapiens sur la Terre, la réponse-type a consisté à faire appel à des ''intercesseurs'', personnes ou ''choses'' qui répondaient à certains critères (différents, bien sûr, ici ou là), et auxquels on a délégué sans le dire une partie de cette chose si difficile à définir : l'autorité --si mal vue aujourd'hui... ce qui explique pourquoi le monde ne tourne plus aussi rond qu'il faudrait. Successivement ou en compétition, chamans, sorciers, prêtres, dictateurs, assemblées, rois, tyrans, autocrates, élus ou pas, mais aussi des livres sacrés (par exemple le Coran), des constitutions, des chartes, des conventions ou , dans un autre genre, ''le'' Parti, un Politbureau, un petit livre rouge, voire la menace, la peur ou la soumission (cf la France, ces temps-ci) ont plus ou moins bien tenu ce rôle.
Il faut reconnaître que les résultats ont été plus ou moins réguliers et moins ou plus satisfaisants, ce qui a entraîné une évolution plus récente dont il est trop tôt pour que nous puissions affirmer --même si nous le pensons très fort-- qu'elle se révèle déjà pire que la plupart des autres : des philosophes, des intellectuels ou une ''intelligentzia'' (souvent auto-proclamée. En France, elle s'est appelée ''énarchie'') se sont emparés des postes de pouvoir. Plus récemment encore, des scientifiques auto-reconnus et des juges auto-désignés (mais syndiqués et endoctrinés) dont pas un seul n'a la plus petite compétence pour assumer les rôles qu'ils s'attribuent, se sont imposés, pour dire au commun des mortels où est le Beau, le Bien, le Bon, le Vrai. De la sélection des candidats à la Présidence jusqu'aux masques et aux vaccins, nous ployons sous leurs erreurs... qui se contredisent en permanence !
Le résultat de ces expériences non-recherchées, non-voulues (et surtout, non- souhaitables, hélas), a entraîné les grandes lignes de la non-pensée qui est en train --dans le silence surprenant de toutes les majorités, inexplicablement inaudibles-- de détruire de fond en comble ce qui fut sans doute la civilisation la plus douce de toutes celles qu'a connues l'humanité. En tout cas, c'était la nôtre. Mais tous les tripatouillages auxquels elle a été soumise en très peu de temps l'ont fait sortir de ses droits chemins et dériver, très gravement, soit vers ce qu'on désigne par ''le woke'' qui est une poubelle de la pensée, soit --à l'autre bout du spectre de la communication-- vers ''le troll'' (NB : En argot internet, un ''troll'' est un perturbateur qui se cache derrière son ordinateur pour lancer des controverses artificielles sur les réseaux sociaux). En résumé, et si nous ne nous réveillons pas très vite, notre choix se réduirait à la mort par la bêtise (attitude woke) ou par la méchanceté (troll). Pas très excitant, tout ça, mais le constat est terrible : une civilisation toute entière, et qui n'a démérité en rien --ou peu s'en faut-- et qui se renie jusqu'à vouloir se supprimer elle-même ... c'est du ''jamais vu'' dans la longue Histoire de l'Humanité !
Ces deux tendances fortes (donc passées sous silence par l'anti-pensée dite ''main stream'') jouent sur notre vulnérabilité affective et sur notre pauvreté culturelle (la seconde étant évidemment le terreau de la première), à travers un passage quasi-obligé dans le cauchemar décadent qu'est la ''cancel culture'' qui vise à faire croire à tout dissident qu'il est un paria, seul à ''penser comme ça'' (ce qui est faux, bien sûr !). Cette ''reductio ab nihilo'' fait que toute violence est recommandée pour disqualifier tout opposant à la ''doxa'' du moment, mais en revanche, elle est strictement interdite lorsqu'elle pourrait être susceptible de faire le moindre chagrin à tout membre d'une des minorités dites ou prétendues déshéritées par ceux qui établissent les clivages, les condamnations et le ''droit à amalgame'' : la Gauche !
C'est à Chirac que nous devons la déplorable modification de notre Constitution qui avait introduit (là où elle n'avait vraiment rien à foutre) la notion indéfinissable mais totalement mortifère de ''risque zéro''. Il appelait cette mauvaise idée ''le principe de précaution'', mais outre que cela ne saurait être un ''principe'' si les mots ont encore un sens... plus con que ça, tu meurs (car quoi de plus ''risqué'' que la vie elle-même, qui ne peut que se terminer par la mort ?). Par elle, il devenait interdit par la Constitution de prendre le plus petit risque, y compris celui de pouvoir faire de la peine à tout individu référencé minoritaire dans la méchante copie de synaxaire qui prétend recenser les valeurs décédées d'une Gauche qui l'est, en fait, tout autant...
L'essayiste Joathan Rauch, senior Fellow de la célèbre Brookings Institution, remarquait il y a peu que si on doit considérer que toute critique ''émotionnellement blessante'' pourrait être considérée comme une forme de violence, alors c'est la science dans sa totalité qui est en violation permanente des Droits de l'Homme : elle n'est en effet --ou ne devrait être-- que questionnements, remises en cause, doute, critiques et acceptation des critiques, et remise, 100 fois, sur le métier...  à l'opposé exact des certitudes infondées de nos soi-disant ''Experts ès-Covid''  --en réalité, un petit monde de victimes auto-admiratives d'une fausse célébrité télévisée qui fait croire aux plus prétentieux d'entre eux qu'ils feraient un superbe Président de la République (NB-- Il faut dire que si on se base sur les 2 derniers détenteurs du titre, on peut être tenté de dire que n'importe qui est capable de faire le job !)
On se rendra compte un jour à quel degré la crise du Covid nous a tenu éloignés des sentiers habituels de la Science : des castings cooptés de praticiens --donc en principe ''non-chercheurs-sauf-exception’’) nous endorment de leurs certitudes changeantes, toujours affirmées, jamais démontrées, et souvent révélées erronées 3 mois plus tard. C'est un peu, mutatis mutandis, comme si on demandait à des mécaniciens --fussent-ils ou se disent-ils les meilleurs-- de concevoir la voiture du futur : c'est, juste, pas leur job. Ils peuvent raconter des tas de trucs pas idiots du tout sur leurs observations quotidiennes... mais qui seront tous hors-sujet --pas inintéressantes mais ne répondant pas à la question posée, comme le font les ''Bac + 18'' qui plastronnent sur nos petits écrans dont ils ne peuvent plus se passer...
‘’Savoir soigner’’ est une chose --et elle est très belle.’’ Etre chercheur’’ est une tout autre chose, tout aussi respectable mais appartenant à un autre univers. Mais à mélanger sans cesse les deux comme on le fait depuis 18 mois (d'où les errances et les contradictions sur le covid), on tourne en rond sans pouvoir avancer d'un pas, toujours au nom du ''progressisme'', bien sûr ! Nous citions hier le grand patron de l'OMS qui réclamait enfin un vaccin... phrase que, je crois, nous sommes les seuls à avoir remarquée, et pour cause : nos habituels ''médecins-pas-chercheurs-mais-stars-de-la-télé'' ne l'ont même pas lue ! La seule chose qu’il faut espérer, c’est que le jugement du futur ne leur (donc, ne nous) seront pas trop sévère, ni trop cruel !
H-Cl.
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leoravel · 6 years
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Manifeste pour le vélo
Je ne suis pas quelqu’un d’a-thé, je suis a-religieux. C’est à dire que je n’affirme pas être sans Dieu, mais sans aucun doute sans religion. Bien que très nombreux sont ceux qui font l’amalgame entre les deux, ce n’est pas du tout incompatible.
La vie de l’être humain l’amène intrinsèquement à se poser des questions existentielles: Qui suis-je ? Pourquoi moi? Pourquoi l’univers? Pourquoi le bien ? Et le mal? A quoi bon vivre ? Et souffrir ? Que se passe-t-il après la mort? Qu’est-ce que l’âme? Etc… A toutes ces questions existentielles, auxquelles la science ne peut pas répondre de manière exhaustive, l’homme a absolument besoin d’y trouver une réponse pour se définir et pour agir, c’est à dire vivre et trouver sa place dans le monde qui l’entoure. C’est une quête de sens, spirituelle, personnelle et sans fin.
Sans fin pour les réponses, mais aussi pour les questions qui peuvent évoluer selon son éveil ou simplement avec l’avancée de la science. Certains pouvaient se demander autrefois pourquoi le Soleil se lève, pourquoi le ciel ne nous tombe pas sur la tête, pourquoi les saisons, pourquoi la foudre ou pourquoi la fièvre et les maladies, etc… La frontière entre la science et la spiritualité est fine et mouvante. Les religions se sont bâties sur des récits fondateurs qui répondent à toutes les peurs de l’homme. Mais ces récits déifiés sont aussi leurs enclumes, elles sont comme figées dans le temps. En voulant répondre à toutes les questions spirituelles d’une époque, elles souffrent à chaque mouvement de société et à chaque avancée de la science. Ceux qui résistent au mouvement appartiennent au passé et crachent avec mépris sur la beauté des sciences.  
Pourtant la science n’a rien de contradictoire avec la notion de Dieu. D’abord parce que la science contemporaine affirme que tout effet a une cause, et qu’il faut donc une cause première à toute chose. Quelle peut être cette chose première sans antécédent ? La science n’a pas de réponse. Ensuite - pour les avoir étudiées - parce que les lois de l’Univers sont d’une beauté et d’une simplicité qui nous échappera probablement toujours. Chacun est donc libre, en toute intelligence, de croire en Dieu. Chacun est libre aussi de remettre en cause les grandes théories scientifiques, mais tout rejeter d’un bloc pour s’accrocher au sens premier d’un récit religieux et croire en des absurdités tel que le créationnisme, c’est salir tout effort de recherche scientifique ET spirituelle – c’est-à-dire l’élévation de l’espèce humaine - par la stupidité et l’ignorance même de l’homme.
« Aujourd’hui, je suis si vieux que je me dis souvent, les nuits où les étoiles sont nombreuses à scintiller dans le ciel, qu’il y a nécessairement quelque chose à découvrir quand on vit aussi longtemps. Autant d’efforts à vivre ! Il faut qu’au bout, nécessairement, il y ait une sorte de révélation essentielle. Cela me choque, cette disproportion entre mon insignifiance et la vastitude du monde. Je me dis souvent qu’il doit y avoir quelque chose, quand même, au milieu, entre ma banalité et l’univers ! »
Meursault, contre-enquête – Kamel Daoud
Pour justifier leurs réponses à nos questions existentielles, les religions ont créé des Dieux, des forces toutes puissantes, auxquels il suffit de croire (et de craindre) pour accepter tous leurs récits. La question de la croyance en Dieu s’est alors subtilisée aux questions spirituelles elles-mêmes. C’est un triste raccourci, car les athées ne croient pas en rien, ils ne croient juste pas en Dieu. On ne parle plus de spiritualité, on parle juste de croyants et de non-croyants. « Crois-tu en Dieu ? » Une question que l’on m’a posé sur tous les continents, et à laquelle je ne sais pourtant pas répondre… Qu’est-ce que Dieu pour toi et pour moi? Puisque Dieu est une affaire de croyance, ce concept a autant de définitions que de croyances personnelles. Cette question, à moins qu’elle soit posée à soi-même, est donc pour moi totalement vide de sens. Ce qui est un comble, puisque la spiritualité est justement une quête de sens.
Et s’il fallait lui donner une définition, je préfère celle mystérieuse de Jean Scot Erigène, un clerc du IXe siècle, au moins 6 siècles en avance sur son époque : « Nous ne savons pas ce qu'est Dieu. Dieu lui-même ignore ce qu'il est parce qu'il n'est pas quelque chose. Littéralement Dieu n'est pas, parce qu'il transcende l'être.» Dieu est ce que vous voulez, mais au moins, ne le faites pas à votre image… vous, qui n’êtes à peine qu’un grain de sable avec la durée de vie d’un papillon dans l’univers, cela me semble d’une prétention aussi impardonnable que le créationnisme.
Contrairement aux sciences, les questions existentielles n’ont pas une réponse unique et exhaustive, elles demandent une réflexion et des réponses personnelles. Cet exercice qui échappe au spectre des sciences est donc absent de nos écoles, et ce sont les religions qui se sont accaparées cet enseignement spirituel. Les religions ont défini un cadre et des règles très claires, pour dessiner un chemin évident qui permet d’accéder à la spiritualité facilement au plus grand nombre. C’est exactement un transport en commun de la spiritualité. La religion est donc un soulagement profond pour les êtres humains paresseux que nous sommes tous: inutile de penser, il suffit d’obéir. Et celui qui pense différemment, librement, n’obéit pas. Comme on n’aime pas la différence, il devra parfois se taire, être brûlé ou s’exiler. Les « croyants » ont ainsi pullulé dans toutes les civilisations, de manière très communautaire, créant un fossé entre les peuples qui n’ont pas la même religion.
J’ai souvent pensé à ce que m’avait dit, en 1933, un linguiste juif professeur de la faculté de Königsberg: “En Prusse tous les paysans parlent un patois slave mais s’ils sont protestants ils se disent prussiens, s’ils sont catholiques ils se croient polonais, et s'ils sont orthodoxes ils se pensent russes.”
Germaine Tillion, Fragments de vie
Pour convertir certains, on rassure les êtres humains en leur donnant une raison d’exister rassurante: nous qui ne sommes que des grains de sable fragiles qui errent dans un univers dont l’immensité dépasse notre imagination, nous sommes la création de Dieu, qui nous observe, qui nous aime et qui nous protège. Nous voilà subitement un grain de sable centre de l’Univers et aimé par une force divine et protectrice. Quel soulagement! Enfin, pour convertir les derniers sceptiques, on leur fait peur en leur promettant l’Enfer plutôt que le Paradis s’ils ne se soumettent pas. L’homme étant par nature superstitieux pour tout ce qu’il ne comprend pas, les menaces qui concernent la vie après la mort sont une formule universellement et intemporellement très habile. Le paradis comme carotte, l’Enfer comme bâton, Dieu comme témoin.
Un des nombreux travers des religions, est d’apporter des réponses toutes faites à des questions profondes et personnelles. Pour légitimer leurs réponses, elles s’habillent d’un récit légendaire, faites de prophètes et de miracles, qui une fois confondue avec l’Histoire, rend le récit impénétrable et impossible à contredire. Celui qui renie ce récit divin est celui qui refuse l’évidence des écrits et qui s’est donc laissé tenter par le « mal », pour cela il devra être puni de châtiments pour être pardonné avant de revenir sur le droit chemin
Mais puisque ne pas suivre les consigne d’une religion est de l’ordre du pêché, et sera fustigé par sa communauté religieuse, la nécessaire soumission à ces règles rend par définition toutes les autres religions fausses, inférieures, et leurs fidèles deviennent des égarés promis aux Enfers. Quel manque de tolérance et quelle tromperie… Il appartient à chacun de définir sa propre spiritualité. On devrait pouvoir définir son affinité spirituelle ainsi : 20% protestant, 10% chrétien, 10% musulman, 20% bouddhiste et même 40% “autre”. Ou simplement 100% « autre ». On devrait aussi pouvoir changer sa définition spirituelle avec les années et les expériences vécues. On devrait savoir que si l’autre n’a pas les mêmes réponses spirituelles, ça ne fait pas de lui un abruti aveuglé par de faux récits primitifs. Ce choix est capital pour rester humain. Il permet de garder un regard critique sur ce que disent les “maîtres spirituels”. On n’a beau être à 99% d’une religion, il faut se garder l’obligation de se demander “suis-je, moi, d’accord avec ce qu’il dit?”. Cela demande une capacité à réfléchir par soi-même, à critiquer une pensée et à former un raisonnement logique fondée sur des convictions personnelles. Cet exercice n’est pas facile… il est pourtant indispensable pour ne pas se laisser influencer stupidement par des gens qui, de tout temps, ont utilisé les religions pour manipuler les gens et les rendre dociles.
L’élévation spirituelle concerne la totalité de notre conscience ; elle n’est pas obsédée par quelques aspects particuliers. [...] Rien ne devrait se dresser entre toi et Dieu. Ni Imam, ni prêtre, ni maître spirituel, pas même ta foi. Crois en tes valeurs et tes règles, mais ne les imposent jamais à d’autres. Sois ferme dans ta foi, mais garde ton cœur aussi doux qu’une plume. Apprends la Vérité, mon ami, mais ne transforme pas tes vérités en fétiches.
Elif Shafak, Soufi, mon amour
Alors que ce sont des transports en commun vers “La” spiritualité, qui aurait dû être multiple et personnelle, les religions ont eu tellement d’adeptes qu’elles sont devenues des entités puissantes et indépendantes. De ce fait, comme toutes les sociétés en concurrence, elles se battent les unes contre les autres pour survivre. De peur de mourir au profit de la religion voisine, chacune affirme détenir LA vérité au dépend et dans l’ignorance des autres: la guerre est lancée, gagnera celle qui en convertira la majorité. La religion est alors devenue un enseignement de masse, un formatage de cerveaux le plus tôt possible, le plus loin possible. Cette course au profit des institutions religieuses, n’a plus rien de spirituelle. Certains pensent toucher l’essence de leur religion en respectant scrupuleusement toutes les règles imposées, pourtant spirituellement ils ne font que tourner en rond, ils ne font que perdurer l'existence de leur religion mais sans jamais s’approcher du centre, c'est à dire de leur propre vérité. Si cela permet de faire vivre des traditions qui affirment l’identité indispensable des peuples, elles éloignent aussi les êtres humains d’une quête personnelle et universelle indispensable: vivre en harmonie avec soi-même et avec le monde qui nous entoure.
« Le ciel est à celui qui lève les yeux, pas à celui qui s’y soumet. Dieu n’a pas de corps, ni de mains, ni un kami, ni un chef de cabinet. Méfiez-vous des voyages organisés vers les cieux : Dieu est comme la mort ou la naissance, c’est l’affaire de votre unique solitude et personne ne peut le rencontrer à votre place. Ni lui parler avec une procuration. »
Kamel Daoud, Mes indépendances
Personnellement, pour ces travers injustifiables, j’ai décidé de ne pas prendre le bus. Je suis à vélo. C’est moins rapide, mais ça me ressemble davantage. Sur ma route, je rencontre des personnes qui m’inspirent, qui me proposent de nouvelles routes et qui savent anticiper les événements à venir parce qu’ils ont la sagesse d’observer et de comprendre le monde. Pour cela, ce sont mes prophètes. Et comme souvent, un de mes prophètes le dit mieux que moi:
Il est aisé de fonder l'ordre d'une société sur la soumission de chacun à des règles fixes. Il est aisé de façonner un homme aveugle qui subisse, sans protester, un maître ou un Coran. Mais la réussite est autrement plus haute qui consiste, pour délivrer l'homme, à le faire régner sur soi-même.
Pilote de guerre, Antoine de Saint-Exupéry
Deux défis sont à relever pour élever le sort de l’humanité.
D’abord délivrer l’homme des religions, et le faire régner sur soi-même. Je crois que cela ne peut que passer par une éducation massive des humains, qui doivent apprendre à faire la part des choses entre science, croyances et mensonges. Ce n’est pas normal que l’école ne nous éduque pas à savoir percevoir les textes religieux uniquement pour ce qu’ils sont. En laissant les religions créer un flou entre l’histoire et leurs récits religieux, l’école est coupable de complicité. L’école a le devoir de nous initier aux différentes manières de voir le monde, et de nous apprendre que tous les chemins se valent pourvu qu’ils respectent quelques valeurs humanistes pleines d’un bon sens universel.
Ensuite, il faut remplacer les fonctions indispensables qu’ont accaparées les religions, c’est-à-dire trouver des moyens de communion, des rites communs, des célébrations joyeuses, pour fraterniser les peuples, pour renforcer le sentiment d’appartenance à une communauté et pour tendre vers un mieux vivre ensemble malgré nos différences. Sans ce nouveau lien social, la disparition d’une religion laissera un vide qui sera aussitôt comblé par une autre religion…
Enfin, croire ou ne pas croire en Dieu n’est pas une question fondamentale. Le plus important est : que faire de cette conviction ? Quel est votre chemin spirituel?
Pour les croyants ? Certains se prosternent devant Dieu toute leur vie, ils pleurent la finitude de l’humanité face à la grandeur de Dieu. D’abord je refuse de croire que Dieu soit un comptable qui énumère vos prières, vos repas et vos amours. C’est d’une bêtise sans fin de penser que vos actes sont scrutés par un Dieu qui quémande votre admiration, car malheureusement pour votre égo, vous n’êtes spatialement et temporellement qu’une poussière… vos actes ne regardent que vous et vos semblables. Ensuite, si vous voulez rendre hommage à un Dieu que vous aimez, apprenez à aimer et à honorer ce qu’il vous a offert de plus précieux : la vie. Si vous croyez qu’un Dieu est à l’origine de la vie, surtout ne vivez pas comme un mort, rempli de frustrations et de soumission en attendant de mériter le paradis, mais fêtez plutôt cette vie tous les jours que votre cœur bat, aimez ce corps qu’il vous a offert, et battez-vous pour construire un monde meilleur qui pourra faire perdurer harmonieusement sa création.
Et si vous ne croyez pas en Dieu ? Faites pareil… c’est une question de bon sens.
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azveille · 5 years
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Des nouvelles recommandations sur la maladie de Lyme sont finalisées
La polémique sur la prise en charge de la maladie de Lyme est en passe de connaître un second souffle avec la publication de recommandations des sociétés savantes. Leur acceptation par la HAS n'est néanmoins pas encore acquise.
Loin de faire consensus, les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur la borréliose de Lyme et les autres maladies vectorielles à tiques sont susceptibles d'être concurrencées par des nouvelles, écrites cette fois-ci par les sociétés savantes. Lors d'une série d'auditions, du 27 mars au 10 avril, au Sénat sur cette maladie, Pierre Tattevin, président de la Société de pathologie infectieuse de langue française (Spilf), annonce qu'elles seront "très prochainement disponibles". Bien qu'ayant contribué à la rédaction des recommandations de la HAS, la Spilf, avec d'autres sociétés savantes, émettaient, au moment de la publication, une série de réserves, notamment sur le diagnostic et le syndrome persistant polymorphique après une possible piqûre de tique (SPPT).
Un consensus HAS et sociétés savantes peu probable
Jérôme Salomon, directeur général de la santé et ancien président du groupe de travail de la HAS, pour rédiger ce protocole national de diagnostic et de soins (PNDS), a demandé à la Spilf de coordonner la rédaction de nouveaux documents de référence, en s'appuyant sur la méthode et le travail de la HAS, avec une vingtaine de sociétés savantes. "Les malades ont droit à des recommandations consensuelles et actualisées", avance-t-il devant le Sénat, le 10 avril, en espérant un document pratique et lisible. "Il n'est pas concevable d'avoir plusieurs recommandations en France", poursuit-il en insistant sur la nécessaire soumission à la méthodologie de la HAS et la prise en compte des dernières publications internationales. "La HAS n'a jamais fermé la porte à une actualisation si elle est scientifiquement justifiée", abonde Dominique Le Guludec, qui préside le collège de l'institution. Jérôme Salomon entend d'ailleurs que le document des sociétés savantes soit validé par le collège de la HAS. Pierre Tattevin est sceptique sur une éventuelle ratification. "Nous avons voulu retravailler avec la HAS mais cela n'a pas été possible. Finalement, nos recommandations ne seront pas reconnues par elle, pour des raisons de méthodologie et parce que la haute autorité a préféré s'en tenir à son texte", assure-t-il devant les parlementaires. Il est, à son sens, "dommage que la HAS ne soit pas à nos côtés, mais les données, la science et les études cliniques sur les traitements confortent notre position". Dominique Le Guludec promet, de son côté, que la HAS reste "preneuse de nouvelles recommandations à condition qu'une méthodologie rigoureuse et que l'impartialité soient toujours là".
Dialogue "difficile" avec les associations
Lors de son audition du 3 avril, le président de la Spilf précise qu'il est également "difficile de travailler" avec les associations de patients. Les faits récents tendent à lui donner raison. Le 9 avril, plusieurs membres de l'association Le Droit de guérir ont déversé un liquide rouge sur les murs de la maison du don Trinité, un des sites de l'Établissement français du sang (EFS) à Paris. L'association souhaitait alerter sur le risque de contamination transfusionnelle de la borréliose de Lyme. Une action condamnée par l'EFS, qui dément cette allégation, et par d'autres associations réunies au sein de la Fédération française contre les maladies vectorielles à tiques (FFMVT).
Un "échec total" du plan national pour les associations
Par ailleurs, six associations* dressent, dans un communiqué, le bilan du plan national Lyme lancé par Marisol Touraine, ancienne ministre des Affaires sociales et de la Santé. "À part quelques actions du volet prévention qui ont pu favoriser la prise de conscience par nos concitoyens, nous concluons ce jour à l'échec total du plan national sur l'ensemble de ses autres aspects", résument-elles. Les six associations ciblent particulièrement la Spilf. À leur sens, elle porte une "responsabilité majeure", en raison de son "obstruction" contre l'émergence de recommandations médicales des autorités de santé.
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claudehenrion · 4 years
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La révélation chrétienne - (suite ) : croire, ou démontrer ?
 Il a fallu attendre le début du XXIe siècle pour que les progrès en matière de connaissance de l’ADN dite mitochondriale amènent “la science” à l'affirmation (à ce jour ! Restons prudents !) que nous descendrions bien tous d’une seule femme originelle”, une “Mère absolue de l'humanité”, si l'on peut dire, que ses “découvreurs” ont baptisée “Eve”… comme la Bible le suggère depuis 30 ou 40 siècles. Mais qui dit “Mère unique” suppose la présence d'un homme, pas trop loin. Sans doute était-ce celui qu'on appelait “Adam” si longtemps, et que d'autres tiennent à désigner par “homo sapiens” (’’Homo’’, c’est souvent vrai… Mais ‘’sapiens’’?). Et si c'était le même ? Qu'est-ce qu'on gagnerait comme temps !
  Parallèlement à cette découverte étonnante, une équipe de chercheurs, aidés par la puissance des ordinateurs, aurait prouvé (?) que toutes les langues auraient une même origine, une langue- source, unique, dont l’évolution a suivi des chemins que, après une année de “Philologie” (alors nécessaire, pour la Licence de Lettres) en Sorbonne, je ne saurais expliquer.  Cependant, outre le fait absolument sans intérêt que cette théorie convient à ma vision du monde, elle donne un sens à l'image de la ’’glossolalie’’ de la Pentecôte, cet instant où des hommes de toute origine seraient arrivés à s'entendre les uns les autres, belle parabole de ce qu'aurait pu être la Terre si les hommes n'avaient pas pensé qu'à bâtir une “tour de Babel” ou… celle de l'ONU, pleine d'hommes qui se parlent en “anglais d'aéroport”… et (donc !) ne se comprennent pas. Regrets éternels !
  Résumons : un premier homme, peut-être un peu simiesque, à la démarche peu élégante… Une seule femme, “Mère absolue” de l’humanité (pas très “pin up’' sans doute, mais bon ! Il n'avait pas vraiment le choix !)… Et aussi une seule ‘’langue’’, rudimentaire, mais commune… Il y a seulement 10 ans, pas un ’'savant” n'aurait osé émettre une seule de ces idées, qui sont maintenant des “hypothèses de travail privilégiées”, en voie de devenir des théories…
  La science a fait de grands progrès, en quelques années, mais pas au point que ses grands prêtres aient le courage de reconnaître les excès commis dans la mise à l'écart de toute forme de connaissance intuitive et narrative, différentes de celle, déductive, qu'ils considèrent la seule fréquentable. Cependant, devant l'effondrement en cours de toutes nos pauvres certitudes défoncées les unes après les autres par le réel, n'est-il pas grand temps de nous demander si l’une des clés du futur ne se trouverait pas dans une convergence (sinon une harmonie) entre ces deux façons d'envisager ‘‘la connaissance’’ que sont la science et la religion ? 
  Un sectarisme, porteur de malheur et non de “Lumières”, a artificiellement érigé une ségrégation entre elles, comme si “le savoir” d'un temps (= ce que les hommes croient dur comme fer aujourd'hui mais qui sera réputé faux demain) pouvait être qualifié de “science”, juste parce qu'il existe… et comme si l'éthique, l'émotion, l'esthétique, le Beau, le Bon ou l'amour (en gros, tout ce qui est vraiment important !)…  pouvaient se soumettre au critère positiviste de reproductibilité…. La situation actuelle, sur notre planète, est trop éloignée du succès, de la paix, de la concorde ou du bonheur des hommes pour qu'il ne soit pas prudent d'explorer des avenues qui ont été jusque là négligées  par système…
  Prenons un exemple, qui était le plus “parlant” peut-être, encore récemment : l'écologie. La Bible (encore elle !) raconte, dès son tout début, que Dieu institue clairement l'homme comme ’’le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages, et de toutes les bestioles qui vont et viennent sur la terre’’, ce qu'il est effectivement devenu, de fait, pour le mieux ou le pire. Mais il ne s'arrête pas là : “Il mit l’homme dans le jardin d’Éden pour qu’il le travaille et le garde”. Le message est clair : il en est responsable, mais pas pour le polluer, pas pour l'exploiter au delà de toute sagesse, pas pour le négliger, pas pour tout saloper… mais “pour qu'il le travaille et le garde’‘ : un bon maître n'abuse pas de ses biens, et ne les détruit pas, il les fait fructifier. C’est la vraie écologie.
  Et l'écologie ne peut donc, ni ne doit être l'instrument de la néo-révolution communiste qui cache son nom, dont rêvent ceux qui avancent badigeonnés en vert ! Protéger la nature, oh ! Que oui ! Pour ’'la garder et la travailler”, pas pour  la pervertir en une arme contre l'homme, ce qu'elle est devenue sous la pression d'idéocrates dont le seul programme n'est pas de sauver la Terre ni quoi que ce soit, mais de la rendre invivable à l'Homme… A persister à soutenir des utopies dystopiques, on accélère considérablement “le risque que la Science n'engendre des monstres”. (le mot est de Paul Feyerabend, le grand philosophe des sciences). Mort début 1994, il n'a pas pu assister à l'immense débâcle de l'intelligence qu'est l'actuelle “pandémie” de l'un des monstres qu'il prévoyait, fruit indirect de tous nos abandons et de toutes nos constructions aberrantes dans tant de domaines, toile de fond contre laquelle, habitués, ‘‘shootés’’, nous ne nous révoltons même plus !
  Au moment où nous découvrons que “nous avions tout faux”, que nos certitudes reposaient sur des idées le plus souvent absurdes, jamais testées avant emploi, jamais vérifiées (contrairement au traitement par la “Chloroquine” !), et au moment où les leaders qui nous ont mis dans l'impasse ne parlent que  d'un “monde de demain” où chacun projette les mêmes fantasmes (en français : les mêmes conneries) qui sont responsables de l'échec patent de nos succès indéniables, il est temps d'admettre la principale raison de cet échec : nous avons tourné le dos à tout ce qui est simple, évident, qui a démontré être viable, vrai, porteur et prometteur, au profit de mots creux et souvent pervers et de la soumission à de fausses évidences dévoyées… Mais où est le ‘’plan ‘’B’’ ?
  Un espoir vient de naître : et si la crise que nous vivons amenait une redéfinition des rapports entre l’Homme et la Nature, le Beau, le Vrai, le Bon… J'ajoute : et le Divin, seul moyen de retrouver une harmonie entre l'aridité morale de l'homme moderne et son besoin ontologique de “quelque chose de plus grand que lui” (déité, idéologie, notion, concept, logos, morale, objectif…). Nous vivons un moment de notre histoire où l'évolution des mœurs (que sociologues, journalistes et politiciens ont saccagées), la permissivité (qui rend “ma liberté insensible aux limites de la tienne”), et la croyance dystopique que c'est être libres que se dire libérés, nous ont fait croire que la durée de la vie pourrait remplacer l'éternité, et que la santé (notre seul espoir et notre terreur) pourrait être… un substitut au bonheur, comme si une condition pouvait être ‘’un but final’’ !
  Foutaises, que toutes ces promesses qui ne correspondent à rien ! En adhérant, même un peu, à ces “normes” modernistes, nous nous préparons des lendemains terribles et des crises de plus en plus insurmontables, puisque nous n'aurons plus en nous ni les ressources, ni les outils, ni les références, ni le “thesaurus” où aller chercher des réponses à ces nouveaux défis : tout le monde se rend compte que l'enfermement de tous et la destruction de l'économie devant le premier virus venu ne sont pas des réponses sensées    Que ferons-nous, si un véritable drame, immense, nous tombe sur la tête ? Il y a eu, à ce jour, 25 000 morts par “covid19”, dont chacun a été souligné cent fois. Je ne dis pas que chaque cas ne soit pas terrible, à titre individuel, familial et même social. Mais pas au point que nos 150 000 morts annuels par cancer ou les 3 millions d'enfants qui, à travers le monde, meurent de faim chaque année ne ‘’passent à la trappe’’ ! Pas au point d'entraîner un sur-chômage qui, on doit le redouter, va se traduire en suicides… ou en morts lentes, par désespoir
  Pour que “le jour d'après” ne soit pas que “le monde d'hier, mais en pire” (car les dangereux  incapables sont dans les “starting blocks”, prêts à nous entraîner à nouveau dans leurs rêves fous, qui sont autant de cauchemars)  il est vital de remettre à jour nos “fondamentaux” et de retrouver les “vérités éternelles” et “l'homme véritable”… Et en ce qui me concerne (puisque c'était la question posée), il s'agit à peu de choses près des grandes lignes de l'inspiration chrétienne. Je puis me tromper… bien que les alternatives dont on parle ne se définissent que “contre toute bonne idée” et sont “en marche” vers notre néantisation. Je suis et reste donc résolument “croyant”, mais j'hésite tout de même entre  le “Credo quia absurdum” attribué à Tertulien (= je crois parce que c'est dingue), et le “Credo ut intelligam” de Saint Augustin (= je crois... pour mieux comprendre).  Pardon d'avoir été si long : le sujet  (et la question posée) étaient complexes !
H-Cl
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