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#plage des phocéens
philoursmars · 4 months
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Marseille, Montredon. La plage des Phocéens (dite de l'Abri Côtier) par tempête au coucher du soleil.
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thomastdeframberg · 6 years
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# 83
Une villa qu’on ne termine pas reprend appui sur toi qui dors ; la mer prise au filet ne s’achève pas plus. Nous sommes ennemis : on nous prendra jusqu’à la peau.
Le rêve qui fit cet auvent (maintenant retenu par des étais rouillés), une pancarte le dit clos ; les murs, des pattes les éventrent. Tous nos désirs sont balnéaires – aucun ne tient.
Il faudrait être écho – statue sortie de son rayon, et posée là, sur balustrade ; il faudrait n’être que rangée. La nuit, quand on regarde l’eau, le phare au loin nous dit désordre.
Ils nous prendront jusqu’à la peau, prendront le vent, prendront le mont ; ce qu’on couchait sur les rochers, ils le prendront. Le jardin et l’ophrys sont déjà dépassés.
Tu dors et rêves de maisons qu’on construirait contre un rivage.  
Ma peau leur appartient déjà.  
(Plage des Phocéens / Mont Rose désolé, 3 avril 2018)
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tolupas · 3 years
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Plage des Phocéens
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Le village romain 1/2
Avant de découvrir le village de Porquerolles, nous allons parler de celui de la Galère. Il fut édifié à partir de – 120 et occupé une cinquantaine d’années de façon saisonnière. La découverte de plombs utilisés pour lester les filets ainsi que de roches creusées pour la préparation de la saumure laisse supposer que des pêcheurs, venus probablement du site d’Olbia, sont à l’origine de ce village, qu’ils occupaient lors de leurs campagnes de pêche. D’après les archéologues, il est possible que ces pêcheurs aient également eu une mission : informer Olbia de la présence de pirates dans les parages.
Le site comporte deux groupes de maisons de part et d’autre de la calanque (secteurs 1, 2, 3, 4 sur la carte ci-dessous). Quant aux terrasses, elles étaient utilisées pour des cultures céréalières et expliquent la présence d’aires à battre dans certaines maisons.
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Plan général du site (Jean-Pierre Brun, « Le village massaliote de la Galère », Documents d’archéologie méridionale, no 14, 1991).
Lors de sa prise de fonction, le général Atilius se réfère tout naturellement aux instructions nautiques littérales contenues dans les portulans pour établir ses ports. Il relève qu’au centre de son dispositif militaire se situent quelques îles bien connues des marins et notamment des pirates. C’est ainsi qu’est implanté, en – 64, à Protée (Porquerolles), le portus Pomponiana. Concernant le terme portus ou port : il s’agissait d’un lieu aménagé, mais dans sa plus simple expression, il se limitait à une simple plage.
La présence de la légion romaine dans l’île va très rapidement conduire à l’établissement d’une population civile. En effet, Les Phocéens (qui avec le temps ont pris le nom de Romains) ont l’opportunité de s’installer à Porquerolles, sur une terre vierge pourvue de larges plaines, à proximité de l’important centre économique et militaire d’Olbia. Ils sont également protégés vis-à-vis des Liguriens par l’insularité, ainsi que des pirates par la présence de la légion romaine.
Les fondations de ce village antique se trouvent sous le village actuel. Avant 2017, sur la place d’Armes, nous pouvions observer des pierres affleurant le sol. Elles délimitaient des ruelles de l’agglomération romaine. L’orientation de ces ruelles est la même que celle de fondations mises au jour par des fouilles archéologiques effectuées lors de la construction de bâtiments récents.
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La place d’Armes et la rue de la Douane (CAV). En jaune : les rues romaines.
Les rues sont à angle droit et parfois pourvues d’un réseau d’eaux usées. Le village abrite tout naturellement son lot d’entrepôts et de commerces, pour les pêcheurs et les autres corporations, comme le suggèrent ces instruments d’oculiste découverts dans un habitat. Il est probable que certaines habitations ou magasins étaient dotés d’un étage ainsi que d’une cour.
Les maisons étaient édifiées avec un soubassement en pierre pour éviter les remontées d’humidité, des murs en terre crue et des toitures en bois ou tuiles plates. La partie habitable est constituée de chambres et d’une pièce principale où l’on trouve le foyer, voire un four. Quant au sol, il est généralement en terre battue mais peut être dallé. L’urbanisme et l’aménagement des maisons ont toutefois évolué, comme le prouve une fouille conduite par Philippe Aycard du Centre archéologique du Var en 2003 dans la rue de la Douane. Elle a notamment mis au jour une maison du ier siècle, pourvue de thermes, décorée de mosaïques et dont les murs sont enduits d’un ciment à la chaux. À proximité se trouve un bâtiment de la même période. Abandonné puis reconstruit au début du iie siècle, il possède un pressoir ainsi que sa cuve (maçonnée à deux reprises). À la fin de ce siècle, deux pièces sont comblées pour être transformées en lieu de vie. Plus tard, deux autres espaces abandonnés feront partie de la rue.
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ebizard · 3 years
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Une virée à ALicante
J'ai visité une réunion à Alicante, ce qui avait été une bonne surprise. Alicante, ville portuaire, capitale de la province d'Alicante (région), dans la comunidad autónoma (communauté locale autonome) de Valence, dans le sud-est de l'Espagne. Il est situé sur la baie d'Alicante depuis l'océan Méditerranée. Il englobe les provinces (provinces) de Castellón, Valence et Alicante. La communauté locale autonome occupe une région longue et étroite en ligne sur un axe nord-sud difficile à travers les eaux méditerranéennes, qui est pour le côté est. Elle est délimitée par les régions autonomes de la Catalogne au nord, de l'Aragon au nord-est, de Castille-La Manche à l'ouest et de Murcie au sud. Le quartier autonome de Valence a été créé par la loi d'autonomie du 1er juillet 1982. Ses autorités comprennent un conseil professionnel, dirigé par un directeur général, et une assemblée législative monocamérale. Fondée sous le nom d'Akra Leuke («Sommet blanc») par les Grecs Phocéens (de votre rivage ouest de Parties d'Asie Mineure) en 325 avant JC, la ville a été saisie en 201 avant JC par les Romains, qui l'appelaient Lucentum. Sous le contrôle maure, qui a duré de 718 à 1249, il était connu sous le nom d'Al-Akant. Intégrée plus tard au royaume d'Aragon, elle fut assiégée par les Français en 1709 et par les fédéralistes de Carthagène en 1873. La métropole est dominée par la montagne Benacantil (721 pieds [220 mètres]) ainsi que la citadelle de Santa Bárbara (mille pieds [305 mètres]), les premières fondations qui datent de 230 av. Arrabal Roig, le quartier existant, domine la baie depuis vos hauteurs appelée le Balcón del Mediterráneo («balcon méditerranéen»). Les attractions remarquables d'Alicante vont de la mairie baroque (1701-60), de la cathédrale de Santa María (XIVe siècle), voyage ainsi que de la cathédrale collégiale Renaissance de San Nicolás de Bari (XVIIIe siècle). Alicante peut servir de créneau commercial à Madrid et elle offre d'excellents services de transport routier, ferroviaire et aérien. Ses principaux produits sont le vin, les raisins secs, les légumes et la pelouse de sparte, tous exportés, ainsi que les tomates, les briques, le tabac, les outils en aluminium, les meubles de maison et les broderies. Le commerce et les services communautaires sont certainement les principales routines financières d'Alicante. Son temps tempéré peut en faire une station de vacances d'hiver, et les plages de la Costa Blanca (partie de la côte méditerranéenne) sont certainement une attraction touristique bien connue.
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De l’Anse de Sainte-Croix au Cap Couronne
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                  Anse de Sainte-Croix : chapelle et plage en contrebas
Balade automnale en bord de mer sur la Côte Bleue, à La Couronne (village de la commune de Martigues) entre la Plage de La Saulce, au fond de l’Anse de Sainte-Croix, et le Cap Couronne
Photos Bertrand Donadille, 7 décembre 2019
Après la Plage de La Saulce, qui jouxte celle de Sainte-Croix, le sentier s’élève au-dessus de la mer sur de petites falaises aux roches calcaires instables.
Avant d’arriver à l’Anse et la plage de la Beaumaderie, la vue englobe la côte de Sainte-Croix à la Pointe de l'Arquet.    
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L’Anse de la Beaumaderie est située entre les deux avancées rocheuses (au centre), vers le sud.
On aperçoit le Phare de Cap Couronne dans le fond.
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 Au sud de l’anse se trouve la carrière antique de Beaumaderie (dont une partie est aujourd’hui sous l’eau), une des nombreuses anciennes carrières de pierre utilisées par les Massaliotes pour la construction de Massalia. Elle a été exploitée par la suite pendant plus de 2000 ans.
Les gros blocs de calcaire rose ou jaunâtre était transportés par voie terrestre ou maritime à partir du port antique de Beaumaderie.    
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Le petit plateau formant la Pointe de l’Arquet présente une impressionnante masse de rochers effondrés, preuve s’il en est de l’érosion qui ronge nos côtes.
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C’est l'emplacement d’un site archéologique : sur ce promontoire existait, à l'âge du fer, un village gaulois. Il aurait été détruit par un incendie provoqué par les Phocéens, au VIe siècle avant notre ère, lorsque ces derniers ont implanté la carrière.
En descendant sur l’autre versant de la Pointe de l’Arquet, on traverse la Plage des Agoutaou.
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A l’horizon, on distingue le Cap Croisette qui marque la limite sud-est de la rade de Marseille.
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En face de la plage apparait le Phare de Cap Couronne. Ce dernier, construit en 1958-1959, a remplacé celui de 1867 qui en très mauvais état a été démoli en 1963.
C’est le seul phare de la Côte Bleue. Il balise l’entrée Est du Golfe de Fos.
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Peu après l’Anse de La Couronne Vieille, on peut suivre la côte rocheuse. On arrive alors sur le site de la carrière antique de Couronne Vieille.
On peut s’arrêter pour profiter du panorama sur la Pointe de l’Arquet, toute proche, et dans le lointain, sur l’extrémité sud du Parc National des Calanques : le Massif de Marseilleveyre qui domine le Cap Croisette et fait face à l’Archipel de Riou* (on peut discerner d’ici l’Ile Maire, près de la côte, et plus au large, l’Ile de Riou).
* Il est constitué de 4 iles principales : de Riou, Maire, de Jarre et Plane (ou Calseraigne), et d’une dizaine d’ilots dont les iles de Tiboulen de Jarre et de Jarron
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Avant d’atteindre le Cap Couronne, une petite crique presque fermée invite à la détente.
Au coucher du soleil, le lieu dominé par le phare est magique.
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Après le phare, on peut s’engager sur la Pointe Riche et longer vers le nord, en bord de mer, le site de la carrière antique du Verdon, pour rejoindre la plage de sable qui porte le même nom.
De là, le coucher de soleil sur l’Anse du Verdon est tout aussi magnifique !
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A l’ouest de l’anse se trouve le Port de Carro.
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voyeurizando · 5 years
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La colline du château, un incontournable
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La colline du Château L’"Acropole" antique :
Les premiers témoignages de vie d'une tribu autochtone datent du Xe siècle Av JC.  Dès le IIIe siècle de notre ère, ils avaient des contacts avec les Grecs Phocéens, à qui l'on attribut le nom du site "Nikaïa", la victorieuse. On pense aujourd'hui que ce nom ne renvoie pas à une "victorieuse" bataille entre Les Grecs et les Ligures mais que le nom de Nice renvoie à une racine ligure "nis", qui signifie la source. Or, au pied du Château, et jusqu’à une époque récente, une source jaillissait sur la plage, permettant l’approvisionnement en eau douce des navires de passage et des pêcheurs. Cette source explique sans doute pourquoi les Grecs s’attardèrent ici. Dans l'antiquité, Nikaïa s'étale définitivement au pied de la colline, et quand les invasions barbares rendent la plaine dangereuse et Cemenelum la romaine inhabitable, les habitants se réfugient sur son sommet.
Au moyen-âge, la ville haute :
Depuis le IXe siècle, Nice est sous la domination des comtes de Provence. Dès le XIe siècle,  on trouve trace du "castrum" de Nice. Une enceinte protégeait la plate-forme inférieure au nord du Château. A l’intérieur de cette enceinte s’établit une ville de quelques milliers d’habitants, avec ses églises, ses couvents, son marché, ses hôpitaux, ses tours nobles. Au XIIIè siècle encore, toute la ville de Nice est concentrée sur la colline. Au cours du XIVe siècle, la ville basse s’est développée dans la plaine, jusqu'au cours du Paillon. Elle est dotée d’un rempart longeant partiellement le fleuve. Le château des comtes occupe sur la colline l’emplacement le plus élevé, le belvédère actuel. Il abrite l’administration de la viguerie*. Autour de la citadelle  où sont  les officiers et la garnison qui défendent la ville, se trouvent la cathédrale Sainte-Marie et des habitations de notables niçois.
Au temps du baroque, la forteresse des Ducs de Savoie : Suite à la dédition de Nice à la Savoie, en 1388, le Château, " Castrum Magnum ", sera modifié, vers 1440 par le Duc Amédée VIII puis par Louis Ier. En 1520 des remaniements sont exécutés sur le flanc nord de la citadelle avec l’adjonction de trois bastions semi-circulaires destinés à en renforcer la partie la plus vulnérable.
Après le siège de Nice de 1543 (Catherine Ségurane), le Duc Emmanuel Philibert décide  de renforcer le système défensif : entre 1550 et 1580, toute la population de la colline doit la quitter et s’installer dans l’actuel Vieux-Nice. Les travaux de fortification, effectués  à partir de 1560, englobent la citadelle de Nice, ses remparts, le fort du Mont-Alban, la citadelle de Villefranche et celle de Saint-Hospice au Cap-Ferrat. L’antique muraille médiévale est conservée, le plateau inférieur (où se trouvent les cimetières aujourd’hui), est doté d’une muraille bastionnée " moderne ", épaisse et basse, moins sensible aux tirs de l’artillerie. Cette muraille se verra complétée d’ouvrages supplémentaires tout au long du XVIIe siècle. Pour  le ravitaillement en eau, on creusa un puits quidescendait du sommet de la colline jusqu’au niveau de la mer, atteignant la source fondatrice, et qui est aujourd’hui occupé par la cage de l’ascenseur. Cet ensemble fortifié découragera les adversaires des Savoie un siècle et demi durant.
Mais l’armée française de Catinat, forte de 10 000 hommes, met le siège devant Nice en mars 1691. Les défenseurs de la citadelle, très inférieurs en nombre, ne se rendent qu’après un bombardement intense qui entraîne l’explosion de la poudrière du donjon. La place forte demeure aux mains des Français pour cinq années jusqu’au traité de Turin  en 1696 qui rendit ses domaines au duc de Savoie. Lors de la guerre de Succession d’Espagne, en avril 1705, la ville capitule devant les assauts français, de même que Villefranche, le Mont-Alban et Saint-Hospice. La forteresse ne résiste que quelques semaines et capitule au début de 1706. Louis XIV décide alors d’en finir avec la redoutable place forte de Nice et en ordonne la destruction complète, qui sera exécutée à partir du printemps 1706, en quelques mois.
Aujourd'hui, le jardin romantique  :
Le conseil de la Ville  crée dès 1821, un premier jardin public. Sa gestion est confiée à Antoine Risso, célèbre naturaliste et botaniste niçois, qui transforme le terrain vague parsemé de ruines en un jardin botanique doublé d’un parc destiné à l’agrément des premiers touristes et hivernants. Après 1860 on y acclimate des essences variées de conifères et de feuillus. De nouveaux escaliers aménagés depuis les Ponchettes desservent la tour Bellanda, reconstruite en 1825.
La cascade est construite en 1885 sur le site de l’antique donjon. Depuis les années 1860, à l’initiative d’un résident écossais, sir Thomas Coventry More, résonne du canon de Midi. Dans les années 1950-1960, les vestiges de la cathédrale sont mis à jour par plusieurs campagnes de fouilles.
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Plage de l'anse des Phocéens
La plage de l'anse des Phocéens, une magnifique petite plage de Marseille. par Tourisme en photos : Provence Mer Montagne http://www.photos-provence.fr/marseille/plage-anse-des-phoceens.html
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frtodaynews · 6 years
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Ce qu’il ne fallait pas rater dans l’actu de ce jeudi 30 août…
(Photo d'illustration). Il existe plusieurs espèces de raies électriques, dites «raies torpilles». — Kelvin Aitken / VWPics / SIPA
Vous n’avez pas eu le temps de consulter votre site d'infos préféré aujourd’hui ? Vous pouvez réparer cette (impardonnable) erreur en lisant les immanquables du jour. On vous laisse apprécier.
L’article le plus lu du jour : La police intercepte un véhicule dans un état hors du commun
Les policiers nantais ont dû se pincer pour y croire. Dans la nuit de mardi à mercredi, une patrouille de la Brigade anti-criminalité est tombée nez à nez avec un véhicule hors du commun en circulation non loin du parc des expositions de la Beaujoire.
[#insolite] Quand la Bac Nuit croise un objet roulant non identifié bd de la beaujoire #Nantes. #LeAlloChefDuJour
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Le conducteur de la Peugeot 205 entièrement découpée refuse le contrôle & accélère sur 3 km. Âgé de 16 ans, il est interpellé & remis à sa mère.#FileDansTaChambre pic.twitter.com/WuD85GFb7u
— Police Nationale 44 (@PoliceNat44) August 29, 2018
Cet « objet roulant non identifié », comme le décrit la police, était en fait une Peugeot 205 dépourvue de portes, de capot et dont l’habitacle avait été découpé ! Evidemment non conforme. La suite est à lire par ici.
L’article le plus partagé du jour : Le réalisateur Costa-Gavras obligé de démentir son propre décès
Victime d’un imposteur. Le réalisateur Costa-Gavras a été obligé de démentir à la télévision publique grecque son propre décès ce jeudi. Le cinéaste franco-grec, âgé de 85 ans, a indiqué qu’il s’agissait « d’une blague de mauvais goût ». Plusieurs médias, mais pas 20 Minutes, ont annoncé le décès de Costa-Gavras après la publication d’un tweet jeudi après-midi. « URGENT. Je reçois à l’instant de Paris la nouvelle du décès du réalisateur et producteur grec Costa-Gavras », a annoncé un compte au nom de Myrsini Zorba, la nouvelle ministre de la Culture grecque, nommée il y a seulement deux jours. Pourtant, ce compte était faux et a été supprimé dans la foulée. On vous explique dans cet article qui est l'auteur de ce canular de mauvais goût.
L’article de la rédaction du jour : Pourquoi Emmaneul Macron pourrait reporter la réforme du prélèvement à la source
Cette fois-ci, ce devrait être la bonne. Enfin, peut-être pas. Officiellement, la réforme du prélèvement à la source sera bien mise en place en janvier 2019. Le gouvernement n’a pas ménagé ses efforts pour communiquer dessus. Mais ce jeudi, le chef de l’État a déclaré – publiquement – qu’il voulait « des réponses précises » avant de se décider. De quoi préparer le terrain à un nouveau report, après celui de l’année dernière ? Voici pourquoi cette possibilité est loin d'être farfelue.
L’interview à lire du jour : Une raie électrique, «ça peut assommer un nageur», prévient un spécialiste
« C’est une grosse mémère ! » On ne se serait pas permis cette description, mais c’est un spécialiste qui nous la propose, alors pourquoi pas. Une raie torpille a été filmée sur la plage de l’Estaque, à Marseille. On a analysé les images avec le biologiste Nicolas Ziani, fondateur du Groupe phocéen d’étude des requins. Découvrez l'interview par là.
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Une #raie torpille a été aperçue à l’Estaque à #Marseille !
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Attention, cette espèce n’est pas venimeuse mais elle est électrique
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Merci à Sofyane Moutata pour sa vidéo pic.twitter.com/R57Z7UGlCe
— La Provence (@laprovence) August 29, 2018
20minutes Economie
The post Fausse mort, raie électrique et prélèvement à la source appeared first on Nouvelles de la France.
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blogpresso · 7 years
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Nouveau post sur http://www.blogpresso.com/game-of-thrones-saison-7-episode-7-la-fable-du-loup-du-dragon-et-de-la-lionne/
«Game of Thrones», saison 7, épisode 7 : la fable du loup, du dragon et de la lionne
L’été se termine, l’hiver s’abattra bientôt sur la France et paradoxalement, c’est à ce moment-là que Game of Thrones et l’amour à la plage s’arrêtent, pour nous laisser seul pendant quelques mois où on ne pourra plus rouspéter contre la prévisibilité du scénario et refaire l’arbre généalogique des différents personnages. C’est un soulagement et aussi une tristesse : ils nous énervent et ils nous manqueront, un peu comme les plats épicés en vacances qui donnent la turista dans les régions exotiques au sud de la Seine.
Pas de bataille sanglante dans ce dernier épisode. Si vous vouliez voir une belle boucherie dimanche soir, il fallait plutôt regarder Monaco-OM (6-1, ah ouh tcha tcha tcha) où les joueurs phocéens «se sont fait défoncer, même pas avec la vaseline, mais avec le sable de rivière», comme dit le supporteur haut en rougeurs René Malleville. Des éructations qui manquent désormais à GOT devenu souvent trop raisonnable dans son vocabulaire utilisé.
Cet opus final a en effet presque des airs de film français, une réunion de famille entre grands bourgeois où les acteurs ne jouent pas toujours très bien et où tout le monde a couché ensemble. Avec en plus cette obligation décriée de «fan service» des blockbusters américains. Les scénaristes ont achevé la recomposition des équipes pour que les gentils soient tous d’un côté et les méchants de l’autre. Ils ont mis en place des retournements qui, s’ils sont surprenants, sont au final décevants dans notre rapport à ce monde qu’est Westeros.
Prenons Winterfell avant d’aller dans le dur à Port-Réal. Dans cet horrible château humide cerné par la neige, Sansa et Littlefinger complotent dans une sombre pièce, aucun n’étant apparemment au courant des bienfaits de la luminothérapie sur le moral. Le proxénète semble continuer de distiller son poison dans l’esprit de la jeune femme. Il est Machiavel, parfait Tullius Detritus, le semeur de zizanie dans Astérix et Obélix. En poussant la fille de Catelyn à imaginer le pire sur les intentions de sa sœur Arya, sa propre mort, la série nous fait croire qu’il va arriver à son but : diviser les deux sœurs pour mieux régner, voire en supprimer carrément une. Panique et en même temps cela ne nous dérangerait pas complètement : une saison sans Stark qui meurt est toujours un peu décevante.
(Quand tu te demandes qui nettoie après les tâches de sang.)
Un peu plus tard, tout semble aller sur des roulettes pour lui : Littlefinger est François Fillon persuadé de devenir président. Arya est convoqué par Sansa dans la salle du trône, de nombreux hommes en armes sont présents et cela s’annonce tout à fait compliqué pour la Sans-Visage. Lord Baelish sourit dans son coin. Problème : il avait oublié le Canard enchaîné local, celui qui sait tout et qui rapporte, Bran la défonce. Ce n’est ainsi pas Arya qui est accusée mais le seigneur des Eyrié. Surprise, surprise, encore un méchant dont les complots sont dévoilés… Il est accusé d’avoir toujours trahi et tué, notamment sa femme. Il se met à supplier, crie à l’absence de preuves, comme le leader des Républicains et ça ne suffit pas. Trahi par ses hommes rejoignant Sansa comme d’autres ont adhéré à En marche, il est finalement exécuté par l’assassine, avec son propre couteau.
En toute honnêteté, ça me met un petit coup au moral la mort de Peter. Il était l’un des rares sans culotte de la série, un Rastignac prêt à tout pour s’imposer chez les sangs bleus et cela le rendait sympathique, comme, dans un genre un peu plus illuminé, le Haut-Moineau, et le guerrier humoriste Brönn. Il était le moucheron dans la fable de la Fontaine, capable de rendre fou les lions et exactement comme le petit insecte, il est mort dans les toiles d’une araignée au moment où il criait victoire. «Quelle chose par là nous peut être enseignée ? se demanderait le poète. J’en vois deux, dont l’une est qu’entre nos ennemis. Les plus à craindre sont souvent les plus petits. L’autre, qu’aux grands périls tel a pu se soustraire, Qui périt pour la moindre affaire.»
Désormais, en l’absence de monsieur Foote au casting et avec la disparition du l’ancien proxo, il n’y a plus de salaud dans le camp Targaryen si on considère que Theon, Béric et Clegane se sont repentis.
Dans la team Lannister, il reste encore deux mecs sympas : Brönn et Jaime. Pas pour très longtemps. Chacun est venu bien équipé à ce Congrès de Port-Réal où des puissances ennemies doivent s’allier pour affronter le grand ennemi dans la grande guerre pendant le grand hiver (tout est grand dans GOT sauf les distances). Les Immaculés par exemple sont menaçants sous les remparts, ce qui pousse Brönn à se demander pourquoi ils se battent, puisque sans pénis, la vie ne vaut pas le coup d’être vécue et les batailles sont inutiles, les soldats, c’est bien connu ; voulant de l’or pour aller le dépenser au bordel. Brönn est sympathique mais affreusement normatif dans son appréhension des relations sexuelles. Ça, c’est parce qu’il ne connaît pas la langue de Ver Gris.
(Ils sont méchants alors ils sont habillés en noir, c’est pour aider le spectateur à comprendre.)
La série n’étant jamais à court d’une visite guidée pour ses expériences Airbnb, elle nous fait découvrir un nouveau lieu de la capitale, Fossedragon. Ce n’est pas aussi chic qu’un wagon dans la clairière de Rethondes pour discuter d’une trêve mais cette arène en ruine, où étaient enfermés les dragons au point de dépérir, a un certain charme. Clairement, si on compte en plus le chemin bucolique pour y accéder, ça vaut trois Routards.
Ambiance All-Star de NBA, presque tout le monde est là : Cersei, son mestre Qyburn, Euron, Jaime, Theon, Jon Snow, les frères Clegane, Brienne, Podrick, Jorah, Davos. Et évidemment Dany, arrivée un chouïa en retard avec son chauffeur Uber préféré, Drogon. Ça permet des petites retrouvailles et aux chevaliers d’échanger des eye-contact avec Brienne (ils sont tous amoureux d’elle).
Au début, Cerseï est inflexible et ne veut absolument pas négocier. Heureusement, Gregor est venu avec son nouveau meilleur copain : le mort-vivant ramené de l’au-delà du Mur. Le décharné surgit de sa boîte et manque de dévorer la femme incestueuse. Il provoque chez les personnes présentes l’effroi et la stupeur, et alors que Tobe Hooper, maître de l’horreur politique vient de mourir, il nous rappelle qu’il n’y a qu’un combat fondamental : les vivants contre les morts, le bien contre le mal, la gauche contre la droite, chocolatine contre pain au chocolat. Tous se rendent compte à cet instant que leurs querelles sont vaines. En bon présentateur de téléshopping, Jon Snow parfait la séance de cirque face aux reines ménagères en expliquant qu’on peut les tuer avec le feu et le verredragon.
(Quand tu revois ton ex et que tu ne sais pas quoi dire.)
Malheureusement, Jean Neige avait une nouvelle fois laissé son cerveau à Winterfell. La Lannister est prête à accepter une trêve et à se battre aux côtés de la Targaryen à une condition : qu’une fois les «marcheurs» éliminés, le bâtard de Ned Stark ne prenne pas les armes contre elle et reste neutre. Il refuse, arguant qu’il a prêté allégeance à Dany la brillante, car, quand il voit ses yeux, il est amoureux.
Coup de théâtre : Cersei quitte la table des négociations. Les autres en veulent un peu à Snow, lui suggérant qu’il aurait pu dissimuler la vérité, mais, dit-il, «moi, je ne mens jamais gnagnagna, il faut rétablir la confiance en politique gneugneugneu». S’il a réussi à survivre jusque-là à Westeros, on ne le laisserait pas une heure sur un plateau de BFM TV, il se ferait dévorer. Jaime la suit, au grand désespoir de Brienne (elle ne l’a pas matché sur Tinder quand elle pouvait et regrette depuis). La chevalière le supplie de désobéir, de ne plus être fidèle à une Reine mais à l’humanité.
Heureusement, Tyrion n’est pas grand mais il est vaillant. Risquant sa peau, le petit Metternich va discuter seul avec sa sœur, découvre qu’elle est enceinte et que c’est pour ça qu’elle a tout le temps envie de fraises et de tuer les gens. Il réussit à l’apitoyer, semble-t-il, et elle revient, affirmant finalement être prête à envoyer ses troupes au Nord contre les «marcheurs». En voilà une bonne nouvelle. Les convives ne font pas péter le champagne, mais presque.
(Quand tu avoues à tes copains que tu fais encore pipi au lit.)
Ça en redonne du courage à certains. De retour à Peyredragon, Jon Snow arrive à convaincre Theon d’aller sauver Yara. Pour cela, il doit récupérer ses hommes. Comme les Fer-Nés ont une sole à la place de la cervelle, il est obligé de se battre contre le nouveau chef, un officier de sa sœur. Courageusement, il arrive à le vaincre, l’autre ayant oublié que c’était inutile de le frapper dans les parties sensibles depuis les expériences menées par le regretté Ramsay Bolton. Spoiler : dans la saison 8, Theon libère Yara puis meurt, lavé de ses péchés par la pluie de l’île de Pyk.
Jaime n’est pas sur l’eau mais lui aussi a la pêche. Il commence à organiser la montée de son armée vers le Nord avec ses généraux et paraît tout content, un peu comme un général allemand de la Wehrmacht qui serait enfin envoyé dans une opération humanitaire. Ça le change des exécutions sommaires de Tyrell. «Pas si vite, mon joli», lui signifie Cerseï. Elle le traite d’idiot et lui explique qu’il n’a rien compris et qu’ils ne vont bien sur pas aller se battre contre les «marcheurs». Au contraire, elle s’est entendue dans son dos avec Euron pour faire croire qu’il retournait dans les îles alors qu’il est parti chercher des mercenaires payés avec l’argent de la Banque de fer.
On croyait qu’elle avait enfin un cœur mais elle est le Cambadélis de Benoît Hamon, faisant croire qu’il a le soutien du parti alors qu’il n’en est rien. Son frère tombe des nues et refuse de rentrer dans ce complot. Pensant probablement aux paroles de Cersei, il assure qu’il ira au Mur affronter le seul vrai danger, ceux qui sont En marche. Elle le menace, hésite un instant à le faire exécuter par la Montagne et comme avec Tyrion, elle renonce. On le voit s’enfuir à cheval, jetant du haut de la colline un dernier regard sur la ville et celle qu’il a aimée. Puisqu’on imagine mal Brönn se battre longtemps contre son ami, il n’y a plus personne d’un minimum sympathique du côté de Cerseï, on se retrouve désormais dans un bête film de super-héros. Pour Daenerys, le recrutement de Jaime ressemble à celui de Mbappé par le PSG. Pas sûr que ça soit utile sur le terrain mais on prend un bon joueur à la concurrence et ça fait chic.
En attendant, c’est bien beau l’avenir de l’humanité : ce qu’on attend le plus n’est toujours pas arrivé. On a cru à un moment que Daenerys et Jon Snow allaient s’embrasser dans un coin de l’arène de Fossedragon, sans succès. On a eu peur aussi que cela n’arrive pas du tout… A Winterfell, Bran révèle à Sam que Jon n’est pas le fils de Ned mais celui de Lyanna et Rhaegar. Et le Tarly, se souvenant des paroles de sa femme, lui apprend que les deux tourtereaux se sont mariés par amour. La rébellion aurait donc eu lieu pour des fausses raisons et tous les problèmes qu’ils ont aujourd’hui seraient arrivés pour rien… C’est finalement l’histoire de l’Iliade, ce qui n’a pas empêché les Grecs de faire la guerre pendant vingt ans et Ulysse de mettre ensuite autant de temps à rentrer, testant tous les restauroutes des Cyclades. Bran estime qu’il faut absolument le dire à Jean Neige. Connaissant son honneur, il ne voudra plus coucher avec sa tante et on s’inquiète un peu.
Par chance, les deux tourtereaux sont sur un bateau en direction de Blancport, la seule grande ville du Nord. Le soir, Jon, Aegon de son vrai prénom, frappe à sa porte et elle le laisse entrer, les scénaristes ayant décidé de rendre un hommage vibrant aux dix de Pornhub et à certains de ses tags les plus populaires : «incest», «family», «aunt», «nephew». Bon, on ne voit que les fesses non poilues du garçon mais ce n’est pas très grave : c’est fait !
Game of Thrones au bout de sept saisons, c’est une sœur enceinte pour la quatrième fois de son frère répudié qui affronte une tante couchant avec son neveu, c’est important de le rappeler.
(C’est Christine Boutin qui doit être contente.)
Tout le monde est content ? Pas vraiment. Tyrion dans la pénombre observe le bâtard qui ne l’est plus aller dans la chambre désirée et il s’écarte. Triste ? Jaloux ? Au point de faire une bêtise ? Impossible de savoir ce qu’ils se sont dit avec sa sœur. Sait-il que Cersei a décidé de trahir ?
Tant de temps et de signes dans ce papier pour planter le décor comme dirait Julien Gracq à la fin du Rivage des Syrtes au moment où les barbares vont enfin attaquer. Cerseï l’avait bien noté, Daenerys n’a plus que deux dragons. Le troisième, Viserion, du nom du frère mal-aimé, comme par hasard, a fait défection au Nord. Tormund ne le sait pas encore mais il va vivre quelques heures compliquées. En charge de la garde de Fort-Levant, il papote avec Béric quand les Marcheurs surgissent de la forêt pour réclamer dans une même voix monotone une réforme du code du travail de Westeros.
Affronter une armée de morts-vivants avec quelques sauvageons non encartés, ce n’est pas une très bonne nouvelle, mais il n’y aura même pas de combats. Le Roi de la nuit surgit sur son destrier volant et met tout le monde d’accord. Un dragon bleu, c’est la carte lotus noir de Magic ou la meilleure tronçonneuse pour un massacre de Kiloutou, ce n’est pas du jeu. Avec son feu de glace, Visérion découpe littéralement le Mur en deux, qui s’effondrent encore plus vite que celui de Berlin. Tormund est obligé de s’enfuir et on ne sait pas s’il est encore vivant (probablement).
(Normalement à la récré, là, c’est «pouce, c’est de la triche».)
La saison 7 se termine sur l’armée des Morts franchissant sans encombre le Mur et entrant pour la première fois dans le territoire des Sept Couronnes. On lui reprochait de faire du surplace, elle agit enfin : c’est bien. Les scénaristes n’éliminant plus les gentils, on a du mal à y croire mais peut-être peut-on encore espérer une victoire finale des Autres. Ils sont, dans la mythologie, le déluge qui vient submerger les hommes pour les noyer dans leurs fautes et leurs vices, le plus grand de tous étant l’inceste, le premier des interdits dans nos sociétés comme le rappelait l’anthropologue Lévi-Strauss.
C’est parce que Daenerys et Jon Snow ont couché ensemble que l’on va tous mourir : j’ai hâte.
Quentin Girard , petite souris à Fossedragon
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Plein Sud
De mon enfance villageoise, il subsiste quelques souvenirs littéraires, fondement culturel de mon penchant pour l’écriture aujourd’hui.
L’un d’eux est étudié depuis longtemps pour tous les collégiens de France : « Les lettres de mon moulin » d’Alphonse Daudet. Gamin, je trouvais dans ce recueil de nouvelles, l’évasion et les rêveries nécessaires à l’émancipation de l’enfant. Dans mes lectures, je m’imaginais parcourir la garrigue tout le jour avant de m’abriter dans ce vieux moulin de pierres. Je voulais aller saluer les vieux, leur dire moi aussi, que je connaissais Maurice et le secret de maitre Cornille. La part belle aux émois enfantins et à la poésie sociale. Les années ont passées et j’y suis, dans la garrigue, au pied du moulin.
Il est en pierre ; il est isolé mais moins que prévu. Il domine d’à peine la pinède environnante. Ses voiles se goinfrent du mistral mais la comparaison s’arrête là. A l’intérieur, quelqu’un y travaille pourtant. Une jeune femme attend les voyageurs dans l’objectif de leur soutirer quelques piécettes pour l’accès à l’intérieur de l’édifice. O tempora, o mores. Autre temps, autres mœurs. Nous restons quelques épaisses minutes, seuls, sans un mot. Puis nous regagnons Fontvieille, le village du moulin de Daudet. Nous déjeunons religieusement, en économisant la parole.
L’après-midi est consacré à la recherche culinaire des joyaux de la région. Le long des routes, les platanes ont laissés la place à de sublimes oliviers centenaires. L’air s’emplie de lavande et d’herbes séchées. Le mistral transporte ce parfum dans toutes les collines.
Un imposant portail en fer forgé délimite l’accès à une immense propriété au bout d’un chemin de pierre bordé de cyprès. Nous franchissons le seuil et roulons tant qu’il est mécaniquement possible de le faire. Au bout du compte, nous découvrons le beau château d’Estoublon. La visite est libre. Le domaine est vaste. Nous jouissons de cette semi-liberté en courant autour des oliviers. Alice mitraille le site, combinant gros plan et grand angle. Quelques vignes plantées ci et là nous rappelle qu’ici aussi on produit du vin, et du bon. Le soleil charpente les cépages et alcoolise le jus. Un rapide tour à la boutique pour s’en assurer et nous partons, sans le moindre achat. Pour des raisons sanitaires et budgétaires.
Nous retrouvons la foule des grands jours dans le plaisant village des Baux de Provence. Haut site touristique en pleine saison, le village à, il est vrai, de quoi séduire. Résolument atypique, le site est pris d’assaut tout l’été par les badauds du monde entiers, curieux de découvrir ce morceau des Alpilles. Seuls 22 habitants vivent encore dans la partie haute du village, pour plusieurs millions de touristes chaque année. Difficile dans ces conditions, de se sentir chez soi. Compliqué également  de se frayer un chemin entre les chinois à bob et les américains à gourmette. Au milieu de cette surenchère d’artifices, une série de boutiques joue la carte de l’authentique retour aux valeurs d’antan. Les magasins d’alimentation « Autrefois » proposent à la dégustation des centaines de sucreries gourmandes ou autre tartinade maison. On s’en fait un plein ventre. Même topo à St Rémy de Provence ou nous mettons à sac l’échoppe d’un glacier local. Mention dégueulasse à la glace aux herbes de Provence ; à trop miser sur les circuits courts, on commet parfois des fautes de goût.
Gras comme des loches, nous pensons à dormir.
Au grès des panneaux indicatifs, nous recherchons un coin officiel pour planter nos piquets. Demain, une pote de ma poupée se pointe et nous rejoint pour partager un peu de notre quotidien. Dans cette attente, nous devons lui trouver un endroit tranquille, avec sanitaires et bidet. Le jour décline quand, enfin, nous dégottons le Graal. Paumé et masqué au pied de la montagne Sainte Victoire, le camping du Galarban offre à ses locataires d’un soir, l’équilibre tranquille de la nature sauvage. Loin des parkings mutés en emplacement à caravanes de la côte d’azur, il permet tout juste l’emplacement d’une tente et d’une voiture. Les places sont à peine dégagées de la foisonnante végétation, ce qui confère à l’ensemble une agréable sensation de camping sauvage.
Journée OFF. Farniente. Glandouille. Branlette. Repos. Bouffe. Repos. Trop chaud. Trop aride. J’écoute ma barbe pousser…
Le soir venu, il faut, malgré tout, accueillir notre hôte. Cette journée anti productive m’a rendu un brin bougon. Manière élégante pour dire que ce soir, je n’ai envie de parler a personne. Néanmoins je consens –devant l’incompétence de ces dames- à construire l’abri de Laurène. Le lendemain matin, je laisse partir sans inquiétude les deux minettes à l’abordage de la Sainte Victoire. Mondialement reconnue pour ses sentiers accrocheurs ou randonneurs de France et de Navarre s’écharpent pour tenter d’accéder au sommet ; mais aussi et surtout pour son illustre peintre Paul Cézanne. L’artiste se prit d’admiration pour ses courbes et ses couleurs du soir ; il composa une soixantaine d’œuvres sur sa belle montagne. En 1906, alors qu’il travaille une fois encore sur la Victoire, un violent orage s’abat et Cézanne s’écroule, terrassé par un malaise. Il reste plusieurs heures sous la pluie avant d’être ramené chez lui ou il mourra quelques jours plus tard, d’une puissante pneumonie.
Le climat de ce début de matinée ne présage guère de précipitations ; je m’assoupis donc paisiblement en attendant le retour de ma meute…
Le soleil est depuis longtemps bien haut dans le ciel quand ces demoiselles daignent revenir au bercail. J’apprends alors, avec surprise, que la promenade initialement prévue s’est transformée en cordée d’escalade périlleuse et éprouvante. Des ascensions imprévues et des sentiers instables, elles reviennent exténuée et fière. De mon côté, je suis bien content d’avoir retrouvé ma cocotte. On se remet de nos émotions en galopant sur Aix en Provence la bourgeoise. Ça saute aux yeux. Mais c’est ravissant. Le centre historique tient dans une dizaine de rues et ruelles, aux pierres chaudes, aux façades chatoyantes.  L’un d’entre elles nous signale la présence de calissons ; ce bonbon ovale au melon confit surmonté d’une pâte d’amande craquante. Deux boites madame s’il vous plait, pour ma conso perso. Nous les dégustons dans le soleil de cette fin d’après-midi, un verre de rosé dans chaque main...
 Dans la bibliothèque familiale, entre Proust et Céline, figurait en bonne place Pagnol. Au même titre que Daudet, l’écrivain marseillais fit naître en moi l’amour des grands espaces et de la nature préservée de toute pollution humaine. Je me réjouis donc à l’idée de marcher sur les sentiers qu’autrefois, il parcouru. Mais, en arrivant sur la place principale d’Aubagne, mes chimères s’envolent. Rien, dans mes souvenirs littéraires, rien, dans mes vagabondages cinématographiques ne correspond à ce que je vois sous mes yeux ce matin. Aubagne est laid et statique. Je persévère en projetant de m’aventurer sur les « sentiers Pagnol » comme on les appelle de nos jours, pour appâter le marcheur. Nouvelle déception. La ballade est plaisante, loin s’en faut. Mais n’illustre pas mes espoirs de garrigue sauvage. Partout où nos regards se posent, la civilisation nous saute à la gorge. Marseille a grandi et ses quartiers nord déferlent sur les collines. Nous sommes seuls et pourtant, la magie n’opère pas. Cinq heures de randonnée plus tard, nous abandonnons.
Cette fois nous y sommes. Marseille. Seconde ville de France, son port, sa bonne mère, ses pécheurs, ses crâneurs. Marseille se découpe en strates sociales comme autant de reflets de la situation municipale. Les règlements de comptes à l’arme lourde y côtoient les marchands de biscuit bio, dans une mixité urbaine surprenante. Marseille à cela d’unique qu’elle est la seule grande ville de métropole à conserver une vie authentiquement populaire. A l’inverse des villes tournées sur le monde au détriment parfois de sa propre culture, la cité phocéenne s’enorgueillit de n’être jamais plus que la porte sur la méditerranée, sa porte française.  La fierté des marseillais transpire des maillots de l’OM et de chaque mur des quartiers. Si Aix abrite la bourgeoisie bronzée, Marseille conserve ses relents de poissons frais et cette vie populaire bouillonnante. Alice et Laurène découvre tout cela. Quant à moi, j’officialise ma 3ème visite. Pour fêter ça –ça et tout le reste- quoi de plus désaltérant que le pastis. Tandis que les donzelles comparent les différentes manières de se frotter le cul avec le même savon, je prends une leçon anisée dans le bouclar d’à côté. Une heure plus tard, je ressors de celui-ci hydraté et heureux, avec, dans ma besace, un précieux flacon de pastis artisanal, un nectar aux 54 plantes, parfait pour un plan détox en rentrant.
La visite se poursuit et nous prenons de la hauteur.
Du haut de ses 164 mètres, la Bonne Mère veille sur les phocéens. La basilique Notre Dame de la Garde offre un panorama époustouflant de toute la baie. Par beau temps, il est même possible d’apercevoir le Mont Ventoux, à 150km plus au Nord. Quelques clichés et on va se taper une glace. Sacrement bonne. Puis nous parlons calanques…puis nous apprenons qu’il est impossible d’y accéder en été, causes risques d’incendies. On se rabat alors à Cassis, où je désespère à comprendre pourquoi les estivants se complaisent à s’agglutiner sur les plages, à la recherche du centimètre carré disponible. Le centre-ville est habilement fleurie, le cœur de l’été bat son plein.
Laurène grimpe dans le train, non sans avoir préalablement prévenue sa môman  de son retour. Nous embrayons vers Salon de Provence qui ne nous laisse aucun souvenir notable. Avant de définitivement quitter la Provence, nous nous engueulons une ultime fois au sein du village de Menerbes. Un des plus beaux villages de France selon le classement éponyme, et une récompense amplement méritée. Peu ou trop de mots pour décrire ce lieu. Il est préférable de venir sur place. Sur la route, le temps se gâte rapidement. Un petit hôtel clignote sa promo et semble nous interpeller. Nous cédons.  Nous réservons une chambrée pour la nuit, et profitons des dernières heures de luminosité pour s’en mettre pleins les narines au musée de la lavande, tout proche.
Les nuages s’agitent en vain, notre toit en dur ne laisse rien filtrer, nous nous endormons comme des bûches…
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philoursmars · 4 months
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Marseille, Montredon. La plage des Phocéens (dite de l'Abri Côtier) par tempête au coucher du soleil. Une étoile de mer en mosaïque attend la vague...
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philoursmars · 4 months
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Marseille, Montredon. La plage des Phocéens (dite de l'Abri Côtier) par tempête au coucher du soleil.
Les gabians, eux, se réunissent, sans doute pour aller nicher sur l'île de Riou ?
(désolé pour les 2 dernières photos, pas top, mais ce sont des captures de vidéo...)
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philoursmars · 3 months
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Allez, une série de 5 posts : "Invader à Marseille" ! (si vous en connaissez d'autres, dites-le moi !)
Callelongue avec le Rocher des Goudes, en surplomb
Les Goudes, avec un masque de plongée
Avenue de Mazargues, non loin de l'avenue du Prado
Plage des Phocéens (Plage de l'Abri Côtier), sous forme de poulpe
Calanque de Sormiou, avec une méduse
Calanque de Morgiou, avec un parasol
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philoursmars · 3 months
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Marseille, Montredon. La Plage des Phocéens (dite aussi Plage de l'Abri Côtier), sous la tempête du mistral.
Coupez le son ! (Sound off !)
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philoursmars · 3 months
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Marseille, Montredon. La Plage des Phocéens (dite aussi Plage de l'Abri Côtier), sous la tempête du mistral.
Et c'est une maison rouge adossée à la plage....
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