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#saison20222023
ilovestilettos · 1 year
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{𝗙𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗲 𝘀𝗼𝗹𝗲𝗶𝗹} Ou les fleurs de tournesol que l'armée nazie mettait sur la tombe de ses soldats et qui ont fasciné Simon Wiesenthal, survivant des camps d'extermination nazis et grand chasseur de nazis. En 1942, Simon Wiesenthal se retrouve dans la chambre d'un jeune soldat SS en train de mourir, qui se repent des crimes immondes qu'il a déjà commis en sa courte vie et voudrait obtenir le pardon d'une personne juive avant de mourir. Vous lisez bien, il demande à un homme qu'on veut tuer par le travail ou envoyer dans une chambre à gaz de lui pardonner d'avoir massacré ses semblables. Ce qui s'est passé ce jour-là hantera le survivant toute sa vie, le poussera à solliciter les avis, l'intelligence et l'humanité d'autres survivants, de philosophes, de penseuses, de journalistes. Essayer de savoir et comprendre ce qu'elles et ils auraient fait dans la même situation. Aucune réponse simple à une telle demande, mais des dizaines de réponses passionnantes et très émouvantes. La voix de Thierry Lhermitte est familière, amicale, mais que l'on n'attend pas dans un texte au thème si douloureux, sensible. Et c'est ce qui si magique dans le théâtre: il permet aux acteurs et actrices de changer de registre, d'explorer d'autres facettes de leur talent. Son interprétation, très sobre, très élégante, fut parfaite. Au terme du spectacle, il nous a laissés saisis d'émotion, la gorge nouée, et il a fallu quelques minutes pour nous ressaisir. Un très beau spectacle. #theatre #simonwiesenthal #fleursdesoleil #thierrylhermitte #theatreantoine #saison20222023 #paris #ipreview via @preview.app (à Théâtre Antoine) https://www.instagram.com/p/CqTpaxBs0uK/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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ilovestilettos · 1 year
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{𝗗𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝘀𝗼𝗹𝗶𝘁𝘂𝗱𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗵𝗮𝗺𝗽𝘀 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝘁𝗼𝗻} J'irais écouter Xavier Gallais lire l'annuaire. Découvert grâce à l'"Ondine" de Jacques Weber, pour les débuts de comédienne d'une mannequin vedette d'alors, ce fut un coup de cœur, et depuis lors j'essaie d'aller voir tout ce qu'il joue à Paris. Lecture de Proust, Baby Doll, Tartuffe, il sait tout jouer, avec finesse. Je crois que c'est la troisième fois que nous voyons "Dans la solitude" de Koltès. C'est un texte difficile, sombre, mais dans lequel je savais que Xavier Gallais allait exceller. Son duo, sa confrontation avec Ivan Morgane est magnifique, d'une grande justesse, d'une belle force. A tel point que je crois qu'ils n'auraient eu besoin d'aucune mise en scène, d'aucun décor. Les lycéens qui ont assisté à la représentation en même temps que nous sont ressortis éblouis par les comédiens et la mise en scène. Nous (𝘫'𝘺 é𝘵𝘢𝘪𝘴 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘮𝘦𝘴 𝘤𝘰𝘱𝘪𝘯𝘦𝘴 𝘥𝘦 𝘵𝘩𝘦𝘢𝘵𝘳𝘦 𝘩𝘢𝘣𝘪𝘵𝘶𝘦𝘭𝘭𝘦𝘴) l'avons détestée. Trop de bruit, trop de décor bizarre et inutile, trop de boue, trop de bruits inutilement effrayants. Koltès est suffisamment précis, disert et sophistiqué dans son texte, les comédiens tellement excellent, que la mise en scène et le décor ont nui à notre représentation. Sa qualité: avoir ralenti le texte pour le laisser se déployer. Pour la première fois cette saison, nous sommes sorties du théâtre un peu déçue. Vraiment déçue dans mon cas, je n'ai pas aimé qu'on abîme un rendez-vous avec un acteur qui m'est cher et dont j'admire le travail. La pièce est à l'affiche du Théâtre de la Ville à l'Espace Cardin jusqu'au 29 mars, allez vous y faire votre propre opinion, c'est peut-être nous qui vieillissons. #theatredelaville #danslasolitudedeschampsdecoton #bernardmariekoltes #xaviergallais #ivanmorane #enkibilal #kristianfrederic #saison20222023 #ipreview via @preview.app (à Théâtre de la Ville - Paris) https://www.instagram.com/p/Cp-2KershSO/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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ilovestilettos · 1 year
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{𝗚𝗶𝘀𝗲𝗹𝗹𝗲} Et oui, encore Giselle! Que voulez-vous, on ne va pas demander à une troupe ukrainienne de danser un ballet russe pendant que l'armée de ce pays bombarde sa population. Et très franchement, la prouesse d'être arrivés à Paris, après un périple long et très compliqué, est déjà telle, que les voir faire une barre en public m'aurait suffit. Alors revoir "Giselle", l'archétype du ballet romantique est parfait. Et puis c'est un ballet qui met en valeur leurs danseuses, et celles du ballet de l'opéra national d'Ukraine sont magnifiques, ont un travail de bras qui m'a beaucoup plu. Évidemment l'émotion était très forte dans la salle, le public conquis par cette troupe qui continue à travailler son art coûte que coûte, et c'était très beau. Je ne sais pas s'il reste des places, mais le ballet ukrainien danse au théâtre des Champs-Elysées jusqu'au 5 janvier. #danse #dance #theatredeschampselysees #balletoperaukraine #giselle #ballet #saison20222023 #ipreview via @preview.app (à Théâtre des Champs-Elysées) https://www.instagram.com/p/Cm89ijJsHLm/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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ilovestilettos · 1 year
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{𝗖𝗼𝗻𝘁𝗲𝗺𝗽𝗼𝗿𝗮𝗿𝘆 𝗱𝗮𝗻𝗰𝗲 𝟮.𝟬} Voilà, c'est enfin chose faite: nous avons vu et applaudi la troupe d'Hofesh Shechter et une création du maître. Comment étions-nous passés à côté jusqu'à présent, nous les fidèles du Théâtre de la Ville? Je ne sais pas. Si vous avez vu le film de Cédric Klapish, "En corps", vous avez aperçu le travail de Shechter: une technique impeccable, des danseurs venant d'horizons très divers et qui peuvent sans doute tout danser, de beaux ensembles et des chorégraphies sensuelles et à l'énergie dingue. Cela donne une combinaison explosive sur scène, surtout que Shechter compose des musiques qui seraient souvent parfaites pour danser jusqu'au bout de la nuit dans des clubs branchés. Son univers musical se rapproche des choix de La Horde (découverte l'été dernier), son utilisation des danses urbaines aussi, mais c'est moins gratuitement brutal, l'entremêlement avec des danses plus traditionnelles ou dites de folklore et l'incroyable grâce du travail des mains apportent une élégance et une sophistication qui nous ont beaucoup séduits. Sa jeune troupe - Shechter II - est magnifique, élégante, infatigable, généreuse. Un bonheur de toutes et tous les regarder évoluer sur scène. Il va être, avec l'adorée Crystal Pite, le chorégraphe de la jeune génération que nous allons suivre et dont nous allons rechercher le travail. Leur travail n'a pas grand chose à voir avec celui de nos icônes Bausch (encore que...) et De Keersmaeker, mais ils ont leurs univers propres, parfaitement tracés et tellement riches. Ses spectacles se jouent très souvent à guichets fermés, il faut aller vite à l'ouverture des réservations, mais cela en vaut la peine. Au Theatre des Abbesses jusqu'au 5 janvier 2023. #theatredelaville #tdv #hofeshshechter #contemporarydance2.0 #danse #dance #saison20222023 #ipreview via @preview.app (à Théâtre des Abbesses) https://www.instagram.com/p/CmzUxEqsGCT/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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ilovestilettos · 1 year
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{𝗟𝗲 𝗚𝗿𝗮𝗻𝗱𝗲 𝗺𝗮𝗴𝗶𝗲} J'écris ce texte en écoutant "Le lac des cygnes", qui est normalement le type de spectacle que je vais voir à cette période de l'année. J'avoue: je n'aurais rien contre avoir une nouvelle création d'Emmanuel Demarcy-Mota et la troupe du Théâtre de la Ville, tous les ans, à Noël. J'aime le cheminement dans les œuvres qu'il choisit de monter avec la troupe, leur humanisme, son goût pour des œuvres qui jonglent avec le non-réalisme et l'absurde, leur lecture à multiples niveaux, leur manière d'interroger l'actualité. Elles ne sont pas toujours faciles à comprendre à la première vision, mais elles questionnent et font réfléchir sur le temps long, et j'adore le fait qu'elles m'accompagnent longtemps. C'est le cas de "La grande magie", cette étrange fable signée Eduardo De Filippo. On commence avec une intrigue digne d'un roman policier avant de se retrouver embarqués dans une histoire surréaliste de mari enfermé dans une boîte grande comme un étui au violon. Les personnages ne sont pas loin de la folie et nous un peu perdus. Les illusions, les croyances, les artifices. Une pièce de théâtre qui parle du théâtre. Mais aussi de fausses informations et de ce que nous sommes individuellement et collectivement capables de croire, alors que c'est faux. C'est ainsi que les régimes totalitaires, populistes et fascisants bâtissent leurs récits et leurs mythes. Je vous l'ai dit: le sujet est passionnant. Et comme toujours l'interprétation impeccable. A l'espace Pierre Cardin jusqu'au 8 janvier 2023. #theatre #theatredelaville #emmanueldemarcy #lagrandemagie #saison20222023 #ipreview via @preview.app (à Espace Pierre Cardin) https://www.instagram.com/p/CmbRoHxM5kI/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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ilovestilettos · 1 year
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{𝗠𝗮𝘆𝗲𝗿𝗹𝗶𝗻𝗴} Pardon c'est le bazar et dans le désordre, mais ce fil me sert autant à partager mes coups de cœur et jolies choses, qu'à compenser ma mémoire de mouche et m'aider à ne pas oublier les spectacles vus. "Achète toi un cahier et note" me direz-vous. C'est vrai, mais c'est mon fil, je fais ce que je veux avec. Là en l'occurrence, un petit noeud, comme à un mouchoir. Si je ne me trompe pas, "Mayerling" de Kenneth MacMillan devait faire partie de la saison 2020-2021 de l'opéra de Paris. Tout le monde sait ce qu'il est advenu de cette saison et de toute cette année, de "Mayerling" il n'y eut point. Effervescence donc, en printemps dernier, lorsque le programme est arrivé et que "Mayerling" était là. Vous voyez venir ce qui se produit toujours lorsqu'il y a trop d'attente pour un spectacle: une certaine déception le moment venu. Le défaut de "Mayerling" c'est la recherche de le performance technique à tout prix. Les pas de deux et les solo ont vocation à être spectaculaires. Au début du ballet, lorsque tout le monde est frais, c'est plutôt beau, et s'intègre bien dans la narration. Mais une fois le dernier acte arrivé, c'est une autre histoire, surtout lorsqu'on sent que les portés acrobatiques ne servent plus la narration. On ressent la fatigue des solistes et on souffre pour eux. Bon, et puis le problème de Mayerling, c'est que c'est l'histoire d'un sombre connard, violeur de sa jeune épouse et qui laissa derrière lui cadavres et êtres traumatisés. Tout cela en voulant nous faire pleurer sur le sort d'un héritier au trône oisif. Ce spectacle a mis sur le carreau la majorité des étoiles masculines, seul mon chéri Paul Marque (𝘲𝘶𝘪 𝘧𝘶𝘵 𝘯𝘰𝘵𝘳𝘦 𝘙𝘶𝘥𝘰𝘭𝘧, 𝘱𝘰é𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘦𝘵 𝘩𝘺𝘱𝘦𝘳𝘴𝘦𝘯𝘴𝘪𝘣𝘭𝘦, 𝘰𝘯 𝘢 𝘢𝘪𝘮é 𝘴𝘰𝘯 𝘪𝘯𝘵𝘦𝘳𝘱𝘳é𝘵𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯) interprétera "Le lac des cygnes". Il est quand même dommage de concevoir un ballet qui abîme ses interprètes. #mayerling #kennethmacmillan #operadeparis #paulmarque #saison20222023 #ipreview via @preview.app (à Opera De Paris Garnier) https://www.instagram.com/p/Cl9SCwXsg6b/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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ilovestilettos · 1 year
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{𝗟𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗲𝗻𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁} Je n'ai pas encore osé affronter ce texte. Le témoignage et les entretiens accordés par Vanessa Springora, les extraits que j'en ai lu m'ont tellement glacée et horrifiée que je n'ai pas encore osé. L'interprétation et l'élégance de l'adaptation de Ludivine Sagnier et Sébastien Davis vont me faire ouvrir le livre. Je savais qu'en mettant ce spectacle dans notre abonnement j'imposais à Holly et M. Papillon d'entendre un récit difficile, douloureux, parfois cauchemardesque et terrifiant. Ou comment un homme de lettre connu et très protégé met sous son emprise de toutes jeunes filles pour son immonde plaisir personnel, comment ce même homme va violer des enfants dans des pays où l'on ferme encore les yeux sur la prostitution infantile. Cauchemardesque et dégueulasse. Le témoignage de Vanessa Springora, comme celui de toutes les personnes victimes de ces hommes qui ne savent user de leur pouvoir que pour écraser de leur domination d'autres êtres, sont indispensables, courageux et je l'espère pour leurs autrices, libérateurs et réparateurs. Il faut se préparer à les écouter, mais ce sont des chocs qu'il faut se donner, je suis persuadée qu'ils nous aident à être de meilleures personnes, à mieux prendre soin des victimes de crimes sexuels. Certes cela réduit notre niveau de tolérance à l'égard de ces "grands artistes" et leurs comportements d'ordures, certes on ne regarde plus certains films, certaines toiles, certains ouvrages de la même manière, voire plus du tout. Tant pis. De plus en plus de musées enrichissent leurs cartouches et documentations d'éléments de contexte, c'est extrêmement intéressant. On n'annule rien (𝘌𝘯𝘧𝘪𝘯 𝘴𝘪, 𝘥𝘦𝘴 𝘧é𝘮𝘪𝘯𝘪𝘴𝘵𝘦𝘴 𝘰𝘯𝘵 𝘧𝘢𝘪𝘵 𝘳𝘦𝘱𝘰𝘶𝘴𝘴𝘦𝘳 à 𝘭𝘢 𝘚𝘢𝘪𝘯𝘵 𝘎𝘭𝘪𝘯𝘨𝘭𝘪𝘯 𝘭𝘢 𝘯𝘰𝘶𝘷𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘱𝘢𝘳𝘶𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘭'𝘰𝘳𝘥𝘶𝘳𝘦 𝘥𝘰𝘯𝘵 𝘪𝘭 𝘦𝘴𝘵 𝘲𝘶𝘦𝘴𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘢𝘯𝘴 "𝘓𝘦 𝘤𝘰𝘯𝘴𝘦𝘯𝘵𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵", 𝘰𝘯 𝘯𝘦 𝘷𝘢 𝘱𝘢𝘴 𝘱𝘭𝘦𝘶𝘳𝘦𝘳 𝘯𝘰𝘯 𝘱𝘭𝘶𝘴), on complète et on met en contexte, qui oserait s'en plaindre? #théâtre #théâtredelaville #vanessaspringora #leconsentement #ludivinesagnier #sebastiendavis #saison20222023 #autheatrecesoir (à Espace Pierre Cardin) https://www.instagram.com/p/ClicCRVMxOt/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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ilovestilettos · 2 years
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{𝘉𝘦 𝘩𝘦𝘳𝘦 𝘯𝘰𝘸} Benjamin Millepied est à Paris, et c'est un festival. Mon amie M. qui a eu le bonheur de voir son "Roméo et Juliette" a adoré cette création, et Holly, Caryasta et moi nous sommes régalés de son "Be here now" aussi vitaminé que le vert du plateau. Sa troupe est très belle: technique, athlétique, pointue, affûtée, précise. Et riche de sa diversité, ce qui fait un bien fou à voir et nous fait dire à chaque fois qu'il est urgent que l'opéra de Paris cesse de chercher des danseuses et danseurs ultra-formatés. Sur les panneaux entourant le plateau sont projetés des mots et de brèves phrases ou expression, accompagnant danse et musique. La musique, parlons-en. Après un mouvement de cordes assez classique, ce sont des percussions qui accompagnent le ballet. Et elles sont magnifiques, nous hypnotisant parfois, comme pour mettre en transe la troupe sur scène. C'est ce qui ressort de ce ballet et du Giselle d'Akram Khan: j'adore les chorégraphes et les troupes qui maîtrisent parfaitement les codes classiques et savent les embarquer dans des ballets contemporains, je trouve toujours les résultats passionnants à regarder. #danse #theatreduchatelet #theatredelaville #benjaminmillepied #beherenow #saison20222023 #ipreview via @preview.app (à Théâtre du Châtelet) https://www.instagram.com/p/CkDCwwnMHUd/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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ilovestilettos · 2 years
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{𝘓'𝘦𝘯𝘧𝘢𝘯𝘵 𝘲𝘶𝘦 𝘫'𝘢𝘪 𝘤𝘰𝘯𝘯𝘶} «Voici deux ans que je n'ai plus de nom, et dix jours que je n'ai pas d'ouvre-boite» Cédric, 19 ans, est mort. Le procès du policier qui l'a tué au cours d'une manifestation s'est achevée deux semaines auparavant par un "non lieu", et sa mère n'a pas trouvé de mot dans le dictionnaire pour qualifier son statut de femme qui a perdu son enfant. Pas de tire larmes ici, pas de mélo. Une tragédie, oui, un drame. Une mère qui vacille, questionne ses certitudes, ses combats de jeunesse, ses privilèges de femme médecin, sa connaissance des aspirations et intérêts de son fils. Elle lutte pour tenir debout, contre les opinions, les avis et les mensonges. Anne Rotger est une grande et incroyable interprète. Elle transmet les émotions multiples et parfois contradictoires d'une manière magnifique. Elle incarne et joue à la perfection le texte émouvant, gourmand, rageur d'Alice Zeniter. Que j'aime la musique et la richesse de sa langue, son habileté à la faire danser. La mise en scène de Julien Fisera est un bel écrin léger et inventif, rock et délicat pour ce texte magnifique. A voir jusqu'au 21 octobre dans la petite salle de l'Espace Cardin. #theatre #theatredelaville #saison20222023 #alicezeniter #lenfantquejaiconnu #ipreview via @preview.app (à Théâtre de la Ville - Paris) https://www.instagram.com/p/CjYtynUsjwY/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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ilovestilettos · 2 years
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{𝗠𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗿𝗲𝗻𝘁𝘀} C'est important le début d'une saison artistique. Très important. Parce qu'on l'attend tout l'été ou presque, parce qu'on a le sentiment - peut-être idiot - qu'il va donner le ton à toute la saison, qu'il va définir l'énergie qui va la parcourir. Si jamais c'est le cas, alors notre saison 2022-2023 s'annonce pétillante à souhait, un joli cru. "Mes parents" de Mohamed El Khatib n'aurait pas dû être un spectacle. C'était un atelier d'écriture qu'il a animé auprès de jeunes comédiens du Théâtre National de Bretagne, pendant nos années confinées. Ce qui en est ressorti était si riche et enthousiasmant que nous le voyons aujourd'hui sur scène, avec visite des parents des artistes, sur scène, à la fin spectacle. Ce récit tissé avec tendresse, émotion, à la façon d'un croquis amusé, parfois émouvant aux larmes, entre 1968 et 2022 est génial. Ces relations que nous pensons absolument uniques, et qui le sont, sont aussi parfaitement universelles. Observer comment chaque intervention a pu emmener le public dans le rire complice, la nostalgie, la tristesse ou la tendresse aux yeux humides est aussi intéressant que ce qui se passe sur scène. Vous avez jusqu'au 23 Septembre pour aller applaudir cette belle troupe du Théâtre National de Bretagne aux Abbesses. #theatre #theatredelaville #theatrenationaldebretagne #mohamedelkhatib #mesparents #saison20222023 #lespapillonsauxtheatres #ipreview via @preview.app (à Théâtre des Abbesses) https://www.instagram.com/p/CiilMqcMiM9/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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