Tumgik
#diabolised
wkzbomfq9hik · 1 year
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luma-az · 9 months
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Le silence
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 4 août 
Thème : Puzzle/sous la canopée
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Une nouvelle pièce est tirée de la boîte du puzzle. Louis l’examine soigneusement avant de la rapprocher de l’image. Ce puzzle est difficile. Rien ne ressemble plus à une feuille d’arbre qu’une autre feuille d’arbre, et là, sous la canopée, ce ne sont pas les feuilles qui manquent.
Les animaux sont déjà faits. Singe, jaguar, anaconda, tout ça c’est assez facile à repérer et à assembler. Les fleurs, aussi, sont presque toutes déjà placées, ou au moins installée environ à la bonne distance des bords. Les bords sont bien sûr déjà finis, c’est la première chose à faire et Louis s’y applique consciencieusement, à chaque fois qu’il ouvre une nouvelle boite.
Il aime les puzzles. Il a toujours aimé ça. Ça empêche de penser.
Louis est installé sous la table – privilège des enfants, en tout cas ceux qui sont encore dans le groupe des petits. Il aimerait bien que la nappe des jours de fête soit installée. Ça ferait comme une cabane de tissu. Il aime bien les cabanes. Il se sent protégé dedans. A l’abri.
Au-dehors, la pluie tambourine contre la vitre, furieuse.
Au-dedans, les éclats de voix toutes aussi furieuses, mais différentes. Feutrées. Les voix de parents qui ne veulent pas que les enfants entendent les disputes.
Là-haut, Lisa est dans sa chambre, écouteurs sur les oreilles, la musique à fond. Elle a passé l’âge de jouer sous la table. De toute façon, Louis ne comptait pas vraiment sur elle. Quand les cris démarrent, c’est chacun pour soi. Chacun sa cachette. Son évasion. Sa technique pour ramener le silence.
Louis se concentre sur ses feuilles. Son puzzle est bien plus dur que ceux recommandés à son âge, mais il s’applique. Et Papa et Maman sont si fiers de lui, après. Ils s’en vantent auprès des autres adultes, la félicitation suprême. Louis qui est si intelligent. Louis qui est si sage. Ah, on a bien du souci avec Lisa, c’est l’âge, c’est la crise d’adolescence, mais Louis est un enfant modèle. Un amour. Un ange.
Louis s’applique. Plus c’est dur, mieux c’est. Il y est presque, dans la jungle. La canopée s’épaissit, feuille après feuille, liane après liane. Les fleurs qui voguaient encore sans amarres trouvent leur place peu à peu dans cette luxuriance verte. C’est plutôt joli.
Un claquement sec dans la cuisine. Le bruit d’une gifle. Louis sursaute comme si c’était un coup de tonnerre. Il regarde un peu, sans les voir, les pièces qui restent devant lui. Elles deviennent floues. Les larmes qui montent. Une porte qui claque. Le moteur de la voiture qui s’éloigne. Des sanglots dans la cuisine.
Il se concentre.
On ne montre pas aux adultes qu’on sait. Ça leur fait de la peine. Il n’y a rien dans la cuisine. Il ne s’est rien passé. Louis essuie ses yeux. Il finit son puzzle. Les feuilles. Les arbres. La canopée. En la regardant assez fort, elle pourrait l’engloutir – offrir un abri plus puissant encore que la table avec sa nappe des jours de fête, un refuge où personne ne pourrait venir le chercher. Il vivrait au milieu des fleurs, des singes et des jaguars.
La pluie tambourine à la fenêtre, de moins en moins fort. Le silence retombe sur la maison.
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arabnico · 2 years
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je viens d’apprendre que la dissolution de deux associations qui militent en faveur de la libération de la palestine en france a été suspendue par le conseil d’état; c’est un petit pas mais une très bonne nouvelle tout de même, et il fallait que je la partage avec toi ❤️
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aaaahhh ça fait plaisir!! c’est mineur mais ç’est important, surtout que trancher que l’antisionisme et l’appel au boycott de l’occupation n’est pas une forme implicite d’antisémitisme et d’incitation à la discrimination reste controversé (pour des raisons minables mais bon) donc ça reste une bonne base
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mirrorontheworld · 2 years
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Cela ne dérange pas Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale, que des députés LREM aient voté pour des candidats Rassemblement National (RN) à la vice-présidence de l’Assemblée nationale. Et « en même temps », les insoumis lui « paraissent en situation limite du point de vue de l’arc démocratique et républicain ». Il semblait être l’un des rares ministres de Macron à être droit dans ses bottes face à l’extrême-droite, pas plus tard que le 25 juin dernier. Il récite désormais les éléments de langage macronistes, alors que l’alliance entre LREM et le RN s’est confirmée ces deux dernières semaines. Pap Ndiaye a été touché par la disgrâce.
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couriernine · 6 months
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This "I love the way men love" post is so corny lol this website will call anyone who thinks sexism is an issue a radfem but I guess weird gender essentialism is fine when it's about fawning over men
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blog59-world · 2 years
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Tous ceux qui invoquent le syntagme fétichisé: "extrême-droite" afin de stigmatiser, effrayer, diaboliser… le font essentiellement pour refouler que le néofascisme est déjà là sous la determination de l’extrême-centre: fusion des firmes multinationales avec l’appareil d’État…
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cellobis · 9 months
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Pq Gay?
Sur la question du genre, il est svt dit qu’il est déterminé à la naissance, qu’il s’affirme à la puberté. Les choses ne sont pas si simplistes. Dans son fameux rapport, Kinsey est clair, considérant qu’une grande part de la population même « normalement » hétérosexuelle est en fait sinon homo, au moins bisexuelle, et si pas dans son comportement, certainement dans ses fantasmes les plus profonds. Faut pas non plus oublier que l’emprise judéo-chrétienne a été castratrice concernant la sexualité au point de la diaboliser, ne lui donnant que deux solutions compatibles avec le sacro-saint salut : soit l’abstinence absolue (pour les célibataires cléricaux ou laïcs), soit le contrôle régulé par le mariage ne permettant à l’acte sexuel de n’avoir lieu rien que dans un but procréatif. Tout le reste ne pouvait qu’être voué aux gémonies, et à l'enfer éternel. Cette hypocrisie a permis pendant des siècles aux religieux de s’acoquiner avec la puissance des États pour contrôler tous les individus au sein des familles, ce afin de légiférer le monde. Attitude pernicieusement mensongère, car il ne faut pas être médecin pour savoir que les corps ont cet impérieux besoin d’exulter par le sexe, très régulièrement tout comme ils ont besoin de respirer, pour vivre et de faire pulser le sang par un cœur battant. L’abstinence n’est pas possible sur toute une vie et provoque toutes les déviances, abus et vices que les autorités ecclésiastiques ont caché sous cape pendant des siècles, enterrant des fœtus sous le sol des basiliques et des couvents, sacrifiant des foultitudes de nones et d’enfants de coeur. Pour s’évader des carcans sociétaux et familiaux, il y avait depuis que le monde existe des maisons des bordels, avec des filles et des garçons, des marins et des poètes, mais comme les Américains aux temps de la prohibition, nos sociétés ont prohibé ces échappatoires, notamment au prétexte du respect hypocrite de la condition féminine qu’il ne fallait plus ni exploiter. Il n’y aura donc plus de « P. respectueuse », J.P. Sartre n’est plus là pour le contredire. Alors le porno a pu s’épanouir sur les sites internet, ouvrant un marché juteux (sans jeu de mots) en enrichissant une maffia sans scrupule, en avilissant bien souvent les corps féminins devenus marchandise. La condition féminine y est avilie, soumise, infériorisée par des tas de mâles dominants qui la pénètrent par tous les orifices, la sodomisant pas que dans le cul , car en plus du sens propre, celui du figuré, l’aspergeant de façon systématiquement dégradante. C’est souvent  à vomir. De façon paradoxale, les sites lesbiens ou gay sont eux beaucoup plus esthétiques. Il y a là aussi des schémas dominants dominés, mais en cherchant un peu, beaucoup de séquences parmi les gays sont bien davantage érotiques que pornos, mettant en valeur de véritables éphèbes et dieux grecs, avec de surcroit beaucoup de respect égalitaire. C’est beau un 69 bien filmé de deux gays qui s’aiment passionnément. Leurs yeux sont égaux, toutes les parts de leurs corps sont égales, sexes, pieds, mains, bras, épaules, jusqu’à leurs âmes. Quand, sans autre possibilité de choix malgré nos hésitations adolescentes, on a été formaté hétéro au XXème siècle où il a fallu attendre 1982 pour être dépénalisé de ses propres penchants jusqu’alors considérés comme pervers alors qu’ils représentent entre 10 et 15 % de tout le monde vivant, et que l’on vienne à s’évader quelques soirs de solitude sur de tels sites, il arrive qu’on découvre de la beauté, de l’esthétique du réconfort, jusqu’à se rassurer sur ce que l’on est vraiment, en communiquant avec des complices. Et donc le dégueulasse n'est pas là où certains le croient. Et donc, il arrive que l’on vire sa cuti, malgré la révolue et vieille éducation des curés, des mères folcoches, des instituteurs armés de règles pour écraser les doigts des gauchers. Ainsi, on finit par se découvrir tel qu’on est, au propre et au figuré, redevenu pur comme notre peau quelle que soit sa couleur ou son odeur
merci de vous
Cell
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lisaalmeida · 11 months
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Que recherchons-nous à travers nos relations, rencontres et échanges ?
Quel est le sentiment que nous désirons ardemment éprouver, tout au long de notre vie ?
L’amour est évidemment la réponse à toutes ces questions.
L’amour est ainsi le principe et la source de toute vie, sans quoi rien ne pourrait exister ni subsister.
L’amour est la force qui fait tourner les mondes, l’énergie qui maintient la cohésion des atomes comme des planètes.
L’amour est au cœur des mystères que nous sommes venus appréhender et expérimenter sur cette Terre.
Chacun ressent et pressent, même confusément, que l’amour vrai est la clé et la solution de tous nos maux, individuels et surtout collectifs, économiques, politiques et sociaux.
Mais l’amour véritable n’est pas acquis d’emblée : il est à rechercher, ressentir, découvrir.
Il n’est ni instinct de possession, ni dépendance fusionnelle, ni suivisme grégaire, car il émane de soi.
Il est le résultat de l’alchimie intérieure, le fruit de la reconnexion à l’être essentiel et à la puissance de vie.
L’amour est la joie d’être, le signe d’une conscience éveillée et lumineuse, un présent accordé, offert et partagé.
L’amour est ce que nous sommes éternellement, en dépit de nos souffrances, illusions et désillusions et parfois grâce à elles ; il est notre état naturel, notre aspiration à une vie riche, fascinante, magique, inattendue, utile et initiatique.
L’amour est partout, omniprésent et protéiforme ; il se pare de toutes les couleurs et de toutes les fréquences, et se manifeste de multiples manières : amour du compagnon ou de la compagne, des amis, des enfants, des animaux, de la nature, de la beauté, des œuvres de l’esprit…
Mais c’est la relation amoureuse qui se révèle son territoire de prédilection, car alors le sentiment se mêle au désir, à la sensualité et à l’attraction des corps, lieu de toutes les convoitises, de tous les délires et de toutes les extases.
Ce que l’on nomme amour est rarement digne de ce nom : l’amour qui blesse et qui déchire, qui conquiert et qui rompt, qui domine et qui soumet, qui idolâtre et qui méprise, n’est qu’une caricature égotique, une maladie infantile du cœur, un balbutiement du sentiment.
L’amour qui prend fin n’a jamais existé ; l’amour qui se meut en haine ou indifférence, n’était qu’illusion, transfert, projection, malentendu.
Les relations évoluent et donnent souvent lieu à séparation, éloignement, divergence. Mais comment peut-on rejeter, nier ou diaboliser l’être que l’on a tenu tendrement dans ses bras, si ce n’est précisément à cause de la douleur créée par son absence ?
L’amour véritable est patient, sincère, honnête et compréhensif ; il se nomme bienveillance, bonté, compassion, douceur, tendresse, sollicitude ou empathie.
De la nature de l’amitié, il dure la vie entière, car il n’est pas fondé sur l’image ou les apparences, mais sur les liens invisibles et mystérieux qui unissent les âmes et les cœurs.
Aussi le chemin de l’amour, que tous nous empruntons à notre manière, est-il un apprentissage, qui mène de l’égoïsme à l’altruisme, de l’aveuglement à la connaissance, de la consommation au partage, de la prédation au don.
L’amour est éternel car il est spirituel ; il est la joie libre du cœur qui s’est ouvert ; il ne sait que grandir, fleurir et embellir.
L’amour est si puissant qu’il se joue des barrières, frontières, critères, normes et interdits.
Car l’amour est libre et il souffle où il veut ; il ne peut être contraint, obligé ou mis en cage ; l’autre ne nous appartient pas et l’emprisonner, ce n’est pas l’aimer.
L’amour ne donne ni droits, ni devoirs ; il est une extraordinaire opportunité de vivre des moments merveilleux et magiques, une chance à ne surtout pas laisser passer.
Et si l’amour était sagesse, philosophie éminemment subtile, art et science oubliés, à retrouver, découvrir, réinventer ?
L’amour est un défi. Saurons-nous y répondre ?
LA SAGESSE AMOUREUSE
Yann Thibaud
Extrait de «L'Alchimie émotionnelle ou la métamorphose du coeur»
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abdou-lorenzo · 1 year
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Tu ne marcheras jamais seule.
Oh! Belle âme, essuie Ta tristesse, relève Ton coeur, lâche Tes émotions,
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Les flèches empoisonnées T'ont affligé, Tu ploies sous la fronde des diabolisations,
Ta sensibilité à fleur de peau attise les appétits des serpents et de leur coalition,
Oh! Belle âme, le pacte scellé, je me tiens à Tes côtés, nous avons la même passion,
Je lis dans Ton oeuvre, la beauté de Ton être et l'ivresse pour vocation,
Je vois à l'horizon Ton âme, tomber dans les bras de l'Amour en admiration....💞✨🥀
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valerielemercier · 10 months
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Crimes et dénis
Je suis un producteur et un distributeur de films au service du cinéma. Je n’ai guère l'habitude de participer à des débats publics. Mais avant d'aller plus loin, et dans le souci d'éviter tout malentendu, je tiens à préciser que je considère la pédophilie comme l'un des crimes les plus monstrueux qui soient. Plus largement, je condamne sans appel toute violence infligée à autrui, et singulièrement à un être en position de faiblesse. Et bien entendu, je rends hommage à tous les mouvements actuels de libération de la parole pour le respect des femmes.
Au-delà de mon métier et de ma passion, je reste un citoyen marqué par une culture européenne qui porte un regard sur son époque. Et bien que nous vivons dans une démocratie dont les institutions sont garantes de nos libertés publiques, j'ai le sentiment qu'un simple Tweet peut à l'heure actuelle faire basculer l'opinion et envoyer une femme ou un homme sur l'échafaud. Au lieu de peser les arguments, à charge ou à décharge, et de garder un certain recul pour se forger sa propre opinion, on se rallie à celui qui hurle le plus fort sur la Toile.
C'est dans ce contexte que je souhaite, m'exprimer sur Woody Allen parce que son cinéma a accompagné mon adolescence et a illuminé ma vie. Autant dire que je suis profondément touché par ce qui arrive aujourd'hui et qu'il me tient à cœur de tenter de rétablir les faits.
Je suis sidéré par le déferlement de haine que provoque l'affaire Woody Allen, particulièrement aux États Unis & sur les réseaux sociaux, par le manque de rigueur de certains médias, par la meute qui condamne sans chercher à savoir, par le mélange approximatif des témoignages. On a le sentiment d'évoluer dans un monde sans nuance, sans débat apaisé concernant un homme qui, je le rappelle, a été innocenté en 1993.
La haine atteint à présent des sommets d’ignominie. Et pourtant, il suffit de lire et d'examiner avec attention, et sans parti-pris, les faits et rien que les faits. C'est la démarche  que j'ai choisi d'adopter pour comprendre. Simplement pour savoir et approcher la vérité : aurais-je travaillé aux côtés d'un pédophile pendant tant d'années ?
J'ai lu énormément, consulté des documents d’époque, et pris connaissance de témoignages. 
Woody Allen a fait l'objet de deux enquêtes sérieuses, voire féroces, a été entendu par quatre pédopsychiatres, des policiers et des juges et été soumis à l'épreuve du détecteur de mensonges. Le résultat a été inversement proportionnel aux moyens spectaculaires déployés : pas la moindre preuve de culpabilité n'a été rapportée ! 
Essayons plus précisément de s’en tenir qu’aux faits : 
Woody Allen est accusé d'avoir agressé sexuellement Dylan Farrow, fille adoptive du réalisateur et de Mia Farrow alors âgée de 7 ans, le 4 août 1992, soit près de quatre mois après la révélation de la relation entre le cinéaste et Soon-Yi Previn, fille adoptive de Mia Farrow.
Suite aux accusations de Mia Farrow, une enquête judiciaire est menée par la Connecticut State Police qui s'appuie sur l'expertise du Yale-New Haven Hospital. Après plusieurs interrogatoires, dont neuf avec Dylan menés entre septembre et novembre 1992, les experts concluent que la petite fille n'a pas été agressée sexuellement par Woody Allen. Ils repèrent ainsi de nombreuses incohérences dans son témoignage et un manque flagrant de spontanéité, suggérant qu'elle a été manipulée, et préparée, par sa mère.
En février 1993, un article du Los Angeles Times révèle que la nounou de Dylan, Monica Thompson, a été contrainte par Mia Farrow de faire une déposition à charge contre Woody Allen, puis qu'elle a choisi de démissionner lorsque la pression est devenue insupportable.
En mars 1993, Mia Farrow reconnaît elle-même qu'au cours de deux examens médicaux, Dylan n'a pas présenté de blessure sexuelle.
En avril 1993, le docteur John Leventhal, qui a piloté l'enquête conduite par le Yale-New Haven Hospital, déclare sous serment que Dylan a été conditionnée par sa mère pour diaboliser Woody Allen et le considérer comme un violeur. Il est également frappé par le fait que la petite fille lie systématiquement les attouchements présumés dont elle a été l'objet à la relation de son père avec Soon-Yi et par sa manière de plaindre sa mère qui, dit-elle, a gâché sa carrière à cause de Woody Allen.
En septembre 1993, le procureur du Connecticut abandonne les poursuites contre Woody Allen, tout en maintenant qu'il a de "solides raisons" de penser que Dylan dit vrai. 
Ce que n’a jamais nié Woody Allen qui a toujours affirmé que Dylan croyait fortement ce qu’elle affirmait. S'il est innocenté sur un plan juridique, la décision du juge laisse planer sur le cinéaste un malentendu, Allen convoque une conférence de presse au cours de laquelle il qualifie le procureur de "irresponsable".
En octobre 1993, les services sociaux de New York rendent leur conclusion au terme d'une enquête profonde de 14 mois : aucune preuve crédible n'a été rapportée concernant les allégations de Dylan.
En 2014, Dylan Farrow s'exprime publiquement sur cette affaire dans les colonnes du New York Times.
En février 2014, Moses Farrow, fils adoptif de Mia Farrow et Woody Allen, prend la défense du cinéaste dans le magazine People : "Ma mère a gravé en moi une haine à l'égard de mon père pour avoir détruit la famille et agressé ma sœur. Et je l'ai détesté pour lui faire plaisir durant de nombreuses années. Je sais aujourd'hui qu'il ne s'agissait que d'une vengeance pour lui faire payer sa relation amoureuse avec Soon-Yi. Bien sûr que Woody n'a pas violé ma sœur. Elle l'aimait énormément et elle était toujours très heureuse lorsqu'il nous rendait visite. Elle ne s'est jamais enfuie en le voyant jusqu'à ce que ma mère réussisse à instaurer un climat de peur et de haine à son égard".
Profitant du climat de suspicion généralisé qui règne actuellement à Hollywood, Dylan publie une tribune dans le Los Angeles Times en décembre 2017 pour dénoncer, selon elle, l'impunité de Woody Allen.
Le 18 janvier dernier, elle réitère ses accusations dans sa première interview télévisée sur le sujet, diffusée sur la chaîne CBS sans qu’aucun élément nouveau ne justifie une réouverture du dossier. 
Le 19 janvier, Moses Farrow réitère sur Twitter son démenti sans qu’aucun organe de presse ne relaie cette information. 
Il est important, par ailleurs, de démêler le vrai du faux et de préciser certaines vérités :
« Soon-Yi était la fille adoptive de Woody Allen et de Mia Farrow". Faux : elle a été adoptée par Mia Farrow et André Previn, à qui elle était alors mariée, en 1978, soit deux ans avant que Woody Allen et Mia Farrow n’entament une relation amoureuse.
"Woody Allen et Mia Farrow vivaient sous le même toit". Faux : Mia Farrow habitait avec ses enfants dans son propre appartement et Allen, dans le sien. Le cinéaste n'a d'ailleurs jamais passé une seule nuit chez Mia Farrow.
"Soon-Yi considérait Woody Allen comme une figure paternelle". Faux : elle le voyait comme le compagnon de sa mère, d'autant plus qu'il ne l'a pas élevée. André Previn était son père adoptif.
"Soon-Yi était mineure quand elle a entamé une relation avec Woody Allen". Faux : elle avait 19 ou 21 ans (il y a en effet un doute sur sa date de naissance qui est 1970 ou 1972)
Toutes les conclusions des experts sont  claires et accessibles. Celui qui prend la peine de les étudier doute du bien-fondé de cet acharnement méticuleusement planifié – ou plutôt, ne doute plus : cette affaire n'en est pas une puisqu'elle repose, si l'on en croit la justice, sur des allégations mensongères uniquement destinées à salir un homme. 
Cette affaire me fait penser aux sorcières de Salem qu'Arthur Miller avait si judicieusement utilisées dans sa pièce comme allégorie du maccarthysme. Si les pratiques sordides de plusieurs hommes d'influence à Hollywood méritent largement d'être dénoncées et jugées, soixante-dix ans après la liste noire, la campagne de calomnies et de dénonciations recommence : l'histoire bégaie, le vitriol se répand à nouveau et des destins sont brisés pour rien, comme si les enseignements de l'hystérie anticommuniste n'avaient pas été tirés. Il est ainsi fascinant, et atterrant, d'entendre des actrices et des acteurs transformer Woody Allen en M le Maudit. Soit ils sont manipulés et n'ont pas conscience de la portée de leurs propos, soit ils sont absolument cyniques et cherchent à exploiter la frénésie médiatique actuelle pour se donner bonne figure, ce qui serait plus terrible encore. Nul ne peut présager de leur carrière future, mais ils resteront celles et ceux qui auront jeté Woody Allen aux chiens, alors qu'ils chantaient ses louanges et étaient prêts à se battre pour travailler avec lui il y a quelques années à peine. Dans cet océan de condamnations unilatérales, je tiens à saluer le courage d'Alec Baldwin qui se distingue de leurs confrères en soutenant le réalisateur.
De son côté, Woody Allen, dans sa défense, n'a jamais cherché à salir ses accusateurs, pas même ceux du clan Farrow qui ont eu les mots les plus durs à son égard. Sans doute parce qu'il a toujours clamé qu'il ne s'était rien passé, mais aussi parce qu'il n'est pas du tout adepte des réseaux sociaux. Heureux homme qui ignore les torrents de boue se déversant sur lui. À l'examen des faits, en revanche, il me semble que ces attaques relèvent bien davantage d'un règlement de comptes familial. Certes, on peut comprendre que Mia Farrow, et ceux de ses enfants qui lui sont d'une grande loyauté, vouent une haine tenace à l'homme qui a épousé Soon-Yi, fille adoptive de l'actrice et d'André Previn. Cependant, se répandre publiquement sur le cinéaste à un moment où la parole des femmes abusées sexuellement se libère enfin dans un mouvement magnifiquement salutaire, c'est non seulement faire preuve d'un opportunisme sans vergogne, mais c'est surtout, à mon sens, bafouer la dignité des – véritables – victimes.
Je travaille avec Woody Allen depuis dix ans. L'artiste est immense. Qui d'autre a produit une telle œuvre, empreinte de génie, d'acuité et d'humour, sur ses contemporains ? Profondément marqué par Ingmar Bergman, il s'est affirmé, de film en film, comme l'un des peintres les plus subtils du couple et des relations amoureuses. Hanté par la mort et l'absurdité de l'existence humaine, il a souvent manifesté son goût pour la féerie, la magie et l'imaginaire qu'il préfère – et de loin – à une réalité le plus souvent décevante. 
Il a toujours été à mes yeux un homme incroyablement intelligent, discret et courtois. Et il est devenu au fil du temps un compagnon tellement bienveillant. Mais son talent et son effervescence créative n'en  font pas un saint.
L’admiration que j’ai pour l’homme et le cinéaste est réelle mais n’a rien à voir avec l’objet de ma démarche.
Je suis intimement convaincu de l’innocence de Woody Allen. C’est mon droit. Même si je suis certain que ma prise de position ne manquera pas de susciter des réactions catégoriques, violentes qui m’accuseront de sacrifier la cause des femmes sur l'autel d’intérêts économiques. Classique. 
Certains se réjouissent même  que Woody Allen soit aujourd'hui vilipendé, considérant qu'il est resté trop longtemps impuni en raison de sa notoriété, ils se trompent totalement. C'est précisément parce qu'il est célèbre qu'une affaire vieille de vingt-cinq ans et jugée   ressurgit et que les médias s'y intéressent. Il est presque certain que s'il s'agissait d'un anonyme, toutes agitations auraient été vaines.
Je demande donc simplement et humblement à tous les citoyens et aux médias en particulier, d'étudier les faits avant de juger, de faire preuve de retenue et de discernement dans leur condamnation d'un être humain qui n'a jamais fait l'objet d'aucune poursuite. 
Woody Allen ne doit pas être rangé dans la même catégorie que les prédateurs sexuels récemment dénoncés par le tout-Hollywood et ne doit pas finir sa vie comme un paria dont l’œuvre déjà suspectée sera brûlée. 
Réveillons nous avant qu’il ne soit trop tard. Trouvons la vérité. À une époque où l'outrance et la diatribe se substituent à l'analyse, où la rapidité d'exécution passe pour une vertu, où le tribunal populaire des réseaux  sociaux se charge de rendre une justice expéditive, je suis bien conscient que ma requête est quasi illusoire.
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albad · 6 months
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Rassemblement National : du nazisme à la marche «contre l'antisémitisme» ? - Contre Attaque
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rayondelun3 · 3 months
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Je continue de nourrir cette partie douce de moi-même ; je la montre à ces femmes que j'aime et protège. Depuis quand mon cœur est-il devenu si rigide à propos des hommes ? Il y aura toujours un nombre infime d'exception ;
Peut-être est-ce la raison pour laquelle je veux devenir une professeure sensationnelle : celle qui fait tout pour changer la donne, celle qui donnera ses chances à qui voudra, celle qui protègera les humains en devenir.
Tous ces jeunes, je ne veux pas qu'on les diabolise, je ne veux pas qu'on les oublie, je ne veux pas qu'ils perdent.
Il y aura des gagnants. Juste des gagnants.
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hathorik · 4 months
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Rundown on the vocabulary of oppression - Ideology and Diplomacy
In the face of current events™, some of my students felt lost and confused and one of them asked me to help them understand what words such as fascism, nazism, antisemitism and zionism mean. My guess is they're not the only people feeling that way. So let's take a look at all those words being thrown around and what their actual meaning is.
This is gonna be a long post so all the material is going under the cut. I will, once again, be very serious about my sources and use Wikipedia because come the fuck on it's right THERE.
Fascism: far-right authoritarian nationalist political ideology, often suppressing any democratic aspect from political life (be it through forbidding all but one party or reducing the number and political range of parties available to make sure the result of any election will only further the political ideology and its goals). It entails a strong militarism, forceful suppression of political opponents, violent repression of protests and social struggles, and often has roots in racism (or simply white supremacy) to reinforce the nationalist aspect. Historical examples of fascism justified themselves through their ultimate goal to create a perfect society for perfect people; nowadays the blunt racist übermensch-creating ideas are a little too old-fashioned and we can reconsider the workings, ideological tennets and goals of fascism in a globalized neo-liberal world (tldr: protecting the people in power and reinforcing oppression of everyone else).
Nazism: German-flavored fascism created by an obscure Austrian painter. Despite it originating from "National Socialism", there is nothing social about Nazism; that was a PR stunt to bring in the communist voters after a strong communism diabolisation campaign. The idea was that a natural hierarchy or races existed and at the top of them was the mythical Aryan race the German people were supposedly the descendants of and that the farther a population strayed from the Aryan race ideal, the lower it was in the race hierarchy with, at the very bottom, Jews. Because why not, antisemitism was trendy in the 30's. They were however not the only targets of the Nazi movement and Nazis up to today's neo-nazi groups will indiscriminately attack all kinds of people they judge undesirable in their perfect society; foreigners, people from so-called "inferior races", queers, neurodivergent people, disabled people and so on.
Racism: discrimination and prejudice against people based on their race or ethnicity, be it social or enforced by a state and its laws (Apartheid). It relies on two ideological basis: good old xenophobia (discrimination and prejudice against foreigners) and the nazi race hierarchy theory (which itself rests on eugenics, which were very popular in the US in the 20's). It leads to direct actions or discriminative measures against people perceived as inferior or undesirable, the inaction of legal authorities when those happen and serves as basis to ideas such as Supremacy.
White supremacy: the eugenics-based idea that North-Western Europeans and their descendants ("White" people) are superior to all other races/ethnicities/cultures/civilisations on Earth because they happened to develop technologies earlier and to have a clearly understood (to them) progression from idealized Ancient Civilisations to perfect "modern societies" (industrialized oppression-based capitalism). The whole thing being backed by religious ideas to make it even smoother. Reality is that Europe just had a very nice climate, plenty of easily available resources which boosted its development and a whole bunch of Intellectuals™ to affirm that yes they were superior and therefore meant to Reign Supreme on the Earth. Today, White supremacy can be seen in violent groups and institutions such as the Aryan Brotherhood, the United States Government and the Israeli military.
Minority: theoretically, a minority is a group of people within a population which finds itself in so small numbers they end up never getting their voices heard through democratic processes. The truth is that gerrymandering and state-enforced measures (such as Apartheid or race-targeted police brutality) make the demographic aspect irrelevant and really the people in power make the populations they don't like minorities in order to dismiss them or diabolise them even more easily. Think about "immigrants", "arabs", "pedophiles" (when referring to queer people) and so on. You must have stumbled upon it at some point.
Jewishness: to be Jewish, aka to belong to a matriarcal bloodline which can be retraced to the original 13 tribes of Israel. Jewishness is an easy target (see: antisemitism) because it affirms itself and its existence through both cultural/religious aspects and an admitted racial aspect. Following an important diaspora, Jewish people can be found in almost every country and within almost every culture; there are Jewish people of color and Arab Jews. Which is a problem to some (see: Zionism).
Antisemitism: Jew-targeted racism. Mostly found in non-Jews, there is however such a thing as "auto-antisemitism" which is antisemitism perpetrated by Jews upon Jews (See: Association of German National Jews, aka "Jews for Hitler"), be it as self-loathing of one's own Jewishness (Karl Marx and Henry Kissinger were examples of this) or as a way to distinguish between "good" and "bad" jews. Historically, antisemitism was first motivated by the old "They killed Jesus" argument and their often immigrant status, but in more recent times ideas such as Jews being parasites feeding on the societies of "good people" (the Aryan race, for Nazi Germany) or the fact that some Jews ended up in pretty important positions of power (see: Rothschild Family) gave traction to plenty of conspiracy theories, which only got backed by the rise of Zionism and the creation of the State of Israel, which is why antisemitism is often brought up whenever criticism of its policies and actions are made.
Originally, the term "Semitic" on which the word is based designated "Arabs, Jews, Akkadians, and Phoenicians"; it has now been reduced to Jewish populations only.
Zionism: ideology born around the 1820's according to which the territory of the "Promised Land" (then: Palestine) had to be returned to the exiled Jewish population and a Jewish ethno-state be created there. Early on, acquisition of Palestinian land by wealthy Jewish families was the first ways of expression of Zionism, but after the Second World War the horrors of concentration camps were used as an argument by Zionists to ask for the creation of the state of Israel. Today, Zionism refers to the defense of the State of Israel, its policies and its legitimacy, as well as the existence of an "ideal Jewish population"; thus Zionists reject non-white Jewish populations and do no shy away from affirming their racism or comparing themselves to Nazis in a positive way. Zionism can be considered as the a flavor of Jewish Fascism.
Colonialism: derived from White Supremacy, colonialism is the ideology affirming that White people have the moral imperative to conquer the Earth, subjugate local "barbarian" or "savage" populations and bring them "civilization"; this resulted in countless genocides, forced conversion to Christianity and theft of land and natural resources from native populations, as well as settling of White people on said stolen land. Canada, the United States, Mexico, Brazil, South Africa, Australia and Israel are examples of modern, still existing Colonial Nations, and all still enforce oppression of native populations in varying degrees, the worst being genocidal campaigns and apartheid laws.
Imperialism: practice of maintaining or extending power over foreign nations, particularly through expansionism, employing both hard power (military and economic power) and soft power (diplomatic power and cultural imperialism). Imperialism focuses on establishing or maintaining hegemony and a more or less formal empire. While related to the concepts of colonialism, imperialism is a distinct concept that can apply to other forms of expansion and many forms of government. For example, the US interventionism in the Middle East (Gulf wars of 90-91 and 2003 onward) and its backing of Israel's expansion are imperialist measures, as well as the veto power of China, France, Russia, the United Kingdom, and the United States over the UN.
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