Tumgik
auboutdespages · 2 months
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Un supplément parce que sincèrement? Je commence à m'attacher à vous!
Jamais deux sans trois dit-on mes papivores 2.0! Je me devais absolument de vous partager cette dernière pépite avant notre prochain rendez-vous. On continue de surfer sur la même vague que celle de Louise Mey mais cette fois-ci avec une romancière et militante, d'un courage étonnant et même glaçant: Betty MAHMOODY qui nous raconte l'histoire de sa vie, une histoire qui a pour but de sensibiliser au maximum le public aux dangers des mariages binationaux et aux situations d'enlèvement parental à l'international.
Le PITCH d'abord!
L'histoire commence en 1984, lorsque Mahmoody, son mari , Sayyed Bozorg Mahmoody, et leur fille, Mahtob, se rendent en Iran pour rendre visite à la famille de Sayyed. Alors qu'ils sont en Iran, la révolution iranienne a eu lieu et Sayyed devient de plus en plus radical dans ses croyances religieuses. Il commence à maltraiter Betty et Mahtob et leur interdit de quitter le pays. En 1986, Betty décide de s'enfuir d'Iran avec Mahtob. Avec l'aide d'un passeur, ils traversent la frontière en Turquie et retournent aux États-Unis. Le livre raconte le voyage dangereux et difficile de Betty et Mahtob et leur lutte pour retrouver leur liberté. JAMAIS SANS MA FILLE est un récit puissant et inspirant( et encore le mot est faible!) du courage et de la persévérance. C'est aussi un exposé sur les dangers des mariages binationaux et la situation radicale des femmes en Iran. Le livre a été salué pour son honnêteté et son émotion, et il a contribué à sensibiliser aux questions des droits des femmes et de la violence domestique.
Mon avis, vous le savez HUMBLEMENT!
Betty Mahmoody nous plonge dès les premières pages dans son histoire extraordinaire. Son récit est captivant et haletant, nous tenant en haleine et en panique surtout jusqu'à la conclusion finale. On vit au rythme de son combat pour retrouver sa liberté et celle de sa fille, face à un mari violent et manipulateur. Jamais sans ma fille est bien plus qu'un simple récit d'évasion. C'est un témoignage poignant et courageux sur la violence conjugale, l'oppression des femmes en Iran et les dangers des mariages binationaux. La romancière nous livre ses émotions avec une sincérité bouleversante, nous faisant ressentir sa peur, sa douleur et sa rage. Betty Mahmoody décrit avec précision les injustices et les privations dont les femmes là-bas sont victimes, soulignant leur courage et leur force face à l'adversité. Ce qui nous permet d'avoir un regard lucide sur la condition des femmes en Iran. Elle utilise un langage clair et direct qui permet au lecteur de s'identifier facilement à son expérience. Son récit est ponctué de moments d'espoir et de lumière, qui contrastent avec la violence et l'oppression qu'elle subit.
Jamais sans ma fille honnêtement est un livre qui marque durablement. Il nous confronte à la complexité des relations humaines et à la force de l'esprit humain face à l'adversité. C'est un récit poignant qui ne se résume pas à une simple histoire d'évasion, mais qui nous invite à réfléchir sur les injustices et les inégalités qui persistent dans le monde.
Celui ci je l'ai découvert dans la bibliothèque de mes parents, mais je pense que vous pouvez le commander sur @amazon. Régalez vous!
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auboutdespages · 2 months
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Notre rendez-vous du mois!
Hello mes papivores 2.0, et bienvenue à notre rendez-vous du mois qui s'annonce riche en émotions comme le premier. Aujourd'hui, je vous garde dans le même univers que mon précédent article, mais celui ci est un peu plus je dirais … GLAUQUE! L'écrivaine Louise Mey, auteure engagée au style on ne peut plus percutant, sait nous captiver, nous lecteurs dès les premières pages. Et ce que j'adore par dessus tout avec cette grande dame bourrée de talents c'est le fait que la plupart de ses thèmes repose sur des sujets sensibles et d'actualité, tels que les féminicides, les manipulations psychologiques, les secrets de famille et les injustices sociales.
C'est exactement dans un thème comme ceux suscités que je me suis plongée récemment. Laissez vous submerger d'émotions (je vous promets très débordantes), dans ce thriller psycho dramatique de Louise Mey: LA DEUXIEME FEMME .
Le PITCH d'abord!
Sandrine a tout pour être heureuse : un mari aimant, deux enfants magnifiques, une vie paisible. Mais un jour, tout bascule. Son mari, Thomas, lui annonce qu'il a retrouvé son ex-femme, Clara, disparue depuis des années. Sandrine se retrouve alors en proie à un sentiment de jalousie et de peur qui va crescendo. Qui est vraiment Clara ? Que veut-elle ? Sandrine est-elle en danger ?
Mon avis, toujours HUMBLEMENT!
Louise Mey sait d'habitude comment tenir son lecteur en haleine. Dès les premières pages, on est happé par l'intrigue et on a du mal à lâcher le livre. L'auteure distille savamment les indices et les rebondissements, nous menant sur de fausses pistes et nous surprenant jusqu'au dénouement final. Par contre dans ce thriller, j'ai eu beaucoup de mal aux premières pages qui ennuyaient très vite et qui ont bien failli me faire laisser tomber ce livre (heureusement que non!). On nous présente Sandrine, jeune femme ordinaire envahie de complexes (sentiment normal je vous assure!), essayant de vivre sa vie paisiblement. Son univers bascule quand son mari Thomas (attention à tous les "Thomas" de votre entourage après ça!) lui annonce qu'il a retrouvé son ex femme auparavant mystérieusement disparue… Le retour de Clara (personnage très atypique), l'ex-femme de son mari, agit comme un tremblement de terre, ravivant des blessures enfouies et semant le doute et la peur dans son esprit. Le roman explore avec profondeur les sentiments complexes de Sandrine, tiraillée entre la jalousie, la colère et l'espoir de sauver son mariage. Sa confrontation avec Clara est électrique, chaque mot résonnant comme un coup de poignard dans une atmosphère de tension palpable.
La Deuxième Femme n'est pas seulement un thriller psychologique, mais également un récit poignant sur la place des femmes dans la société. Louise Mey met en lumière les injustices et les violences auxquelles elles sont confrontées, soulignant la douleur et la solitude ressenties par celles qui se retrouvent dans l'ombre d'une autre femme. C'est un livre poignant et bouleversant qui ne se résume pas à une simple intrigue policière. Il nous confronte à la complexité des relations humaines et aux répercussions profondes de nos choix. Un récit qui m'a profondément marquée et qui m'a amenée à réfléchir sur la force et la résilience des femmes face à l'adversité. Ce qui rend ce livre particulier est le partage incroyable de sentiments que l'on peu avoir avec Sandrine: l'insécurité, la peur à chaque fois que son mari rentrait du travail, la douleur des coups qu'elle recevait, l'humiliation servie par Thomas et surtout la RAGE de vaincre et de se sortir de là une fois le déclic eu… La fois de trop! Attention, les violences psychologique et physique peuvent être difficiles à lire pour certains.
J'ai clairement savouré avec amertume (pour être honnête) ce livre et je le recommande à tous les lecteurs qui recherchent un roman intense et poignant, les amateurs de thrillers psychologiques et les personnes sensibles aux questions de société et aux violences faites aux femmes.
Vous pouvez vous procurer cette merveille au Supermarché CARREFOUR à PLAYCE, quartier WARDA à Yaoundé au rayon bibliothèque.
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auboutdespages · 2 months
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AU BOUT DES PAGES
Hey les papivores 2.0, aujourd’hui nous allons plonger dans un univers mélancolique. Katherine PANCOL célèbre romancière française, est une écrivaine dont le style se caractérise à l’américaine marqué par de nombreux dialogues et ses récits qui décrivent souvent des destins chaotiques de femmes indépendantes.
ROMAN
« Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi », Katherine PANCOL.
Le PITCH, d’abord !
Souvent la vie s’amuse.
Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d’un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud.
Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident.
Les gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails.
Ils veulent du lourd, de l’imposant, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d’un homme tremblant.
Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue…
Et la vie n’est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi…
Mon AVIS, humblement !
Belles tranches de vies que nous livre ici, en grand chef, Katherine Pancol, tartinées tantôt de miel, tantôt de pâte à tartiner bon marché, mais toujours accompagnées de son fameux tea time dont elle seule à le secret.
On lui pardonnera sans problème cette éternelle histoire d'amour manquée entre Philippe et Joséphine (mais où va-t-elle chercher les prénoms de ses héroïnes ??), mais on l'attend au détour des traits de cet étonnant Junior, surdoué improbable qui casse quelque peu la véracité des propos.
Bien moins malin celui qui trouvera dans ces pages le fil rouge qui a fait le succès de l'opus précédent (La Valse lente des tortues)... on le cherche mais on ne le trouve point, perdu qu'il est peut-être entre les tourments de cette croqueuse d'Hortence (décidément, les prénoms sont un mystère pour Madame Pancol... ) et les pérégrinations de cette bonne vieille Henriette.
Toujours est-il qu'une unité de ton se propage dans les méandres de cette saga familiale à l'américaine, digne des meilleurs Dallas, un questionnement uniforme sur le rapport étroit entre hommes, à l'image du Petit Jeune Homme, vers de terre amoureux d'une étoile filante, de Gary poursuivant un père fantoche ou de Junior devenant un homme au contact du paternel.
Pancol nous en met plein la vue cette fois, en nous faisant entrer dans de nombreux mondes qui nous sont contemporains : celui des affaires internationales, évocant cette "crise financière" si proche de nous ; celui du "gratin" parisien, celui de l'écriture et de sa longue introspection ; une belle galerie de personnages, connus ou nouveaux, nous est alors donnée en pâture, donnant au livre un beau relief qui explique ses presque 1000 pages. Le lecteur en a pour son argent, il est content, content également de refermer ce troisième opus, dernier d'une longue saga qui menace de tourner en rond s'il propose un quatrième volet.
Bref, un écrin brillant et divertissant comme on les aime aujourd'hui, même s'il souffre de quelques incongruités.
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