Tumgik
charlottalaregion · 1 month
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8 amendements écolos au plan des mobilités 2030
Amendements Pôle Ecolo présentés sur le Plan des mobilités 2030 - Mars 2024 - tous rejetés, sauf celui sur la multimodalité.
Piétons : Rue aux écoles
Ajout d’un article
“Donne mandat à la Présidente pour ajouter  dans le Plan de mobilité 2030, une action dédiée au développement des rues aux écoles”
Exposé des motifs
En Ile de France, si 41% des déplacements quotidiens se font exclusivement à pied, la marche est une mobilité délaissée depuis longtemps par les politiques publiques. La pratique de la marche à pied quotidiennement permet de répondre au besoin de pratiquer une activité physique régulière. L’OMS préconise d’ailleurs 30 minutes d’activité physique par jour pour avoir des répercussions positives sur la santé. Elle permet une réduction de la sédentarité, de l’obésité, et prévient les maladies cardio-vasculaires.
A Paris, les “rues aux écoles” rencontrent un vif succès. Les « rues aux écoles » consistent en la piétonnisation des voies aux abords d'écoles maternelles et primaires. Elles ont vocation à sécuriser le chemin maison-école pour les enfants, mais aussi de lutter contre la pollution.
Des barrières amovibles sont installées lorsque cela est possible.. Elles permettent le passage des véhicules de secours et des services (collecte des ordures ménagères, etc.) mais interdisent le passage des véhicules motorisés, et lorsque nécessaire l’accès à des parkings riverains ou d’importants besoins en livraison. Certaines « rues aux écoles » sont également accompagnées d’aménagements spécifiques, comme des végétalisations.
Les rues aux écoles encouragent la mobilité active des élèves et de leurs parents, et participent au maillage piéton des centres villes et villages.
Des objectifs plus ambitieux
Ajout d’un article
“Donne mandat à la Présidente pour revoir le modèle du Plan de mobilités 2030, en se basant sur des objectifs plus ambitieux : -25% de déplacements automobile ; -50% d’émissions de gaz à effet de serre et 20% de part modale du vélo”
Exposé des motifs
Le secteur des transports représentent la 1re source d’émission de GES en France (32 % en 2022) et c’est le seul secteur où les émissions ne diminuent pas. En vertu de la loi européenne sur le climat, les pays de l'UE doivent réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d'au moins 55 % d'ici 2030. L'objectif étant la neutralité carbone à l'horizon 2050. C’est pourquoi se fixer un objectif de baisse de 50% des émissions de GES permet à la fois d’être cohérent avec les ambitions climatiques européennes et de prendre en compte le retard pris spécifiquement par ce secteur
Autre objectif qui manque d’ambition, celui concernant le nombre de déplacements motorisés. En effet, l’objectif semble modeste au regard des ambitions sur les émissions de GES et on sait que même si les progrès sont faits sur les motorisations, il est important de viser une baisse de la circulation motorisée individuelle qui est facteur de pollution de l’air (il faut tenir compte de la pollution hors échappement) d'artificialisation des sols, d’emprise au sol prenant la place aux piétons et autres modes durables, d'insécurité routière et de bruit. Viser une baisse de la circulation de 25% ne semble pas impossible ; ainsi la circulation automobile a baissé de 20% à Paris pendant le premier mandat de B. Delanoe.
Dans son scénario volontariste sur l’évolution de la pratique du vélo, l’ADEME projette une part modale vélo en Ile-de-France à l’horizon 2030  à hauteur de 28,5% à Paris, 24% en première couronne et 21% en grande couronne. Ce scénario se fonde sur l’évaluation du potentiel de pratique du vélo compte tenu des contraintes de distances et de charge. Ainsi viser 20% de part modale du vélo est un objectif à la fois ambitieux et réaliste.
une politique de stationnement volontariste
Ajout d’un article
“Donne mandat à la Présidente pour revoir l’action 9.3.1. du Plan de mobilité 2030 pour abaisser de 50% les plafonds de création de stationnement pour les immeubles de bureaux”
Exposé des motifs
La limitation du nombre de places de stationnement dans les entreprises permet d’orienter le choix du mode de transport pour se rendre à son travail vers les modes alternatifs à la voiture particulière. 
Sont donc définies des normes plafond pour les voitures et deux-roues motorisés dans les immeubles neufs de bureaux, consistant en un nombre maximal de places de stationnement automobile à réaliser, que les constructeurs immobiliers ne doivent pas dépasser
Les normes plafond définies dans le plan de mobilité sont trop importantes et permettent de construire encore beaucoup de parkings notamment dans des zones particulièrement bien desservies par les transports en commun. Ainsi il serait possible pour une nouvelle tour à la Défense, de construire des étages de parkings, alors que c’est desservi par 6 lignes de RER, métro ou transilien.
priorité aux lignes existantes & choc de l’offre
Ajout d’un article
“Donne mandat à la Présidente pour revoir l’action 1.1. du Plan de mobilités 2030, pour donner la priorité aux lignes de RER, trains et métros existantes, renoncer aux projets inutiles et pour enclencher le choc de l’offre”
Exposé des motifs
L’action 1.1. vise à “développer le réseau de mass transit et en conforter la fiabilité et la résilience à l’amélioration”. Cette action vise essentiellement le développement de nouvelles offres de transports avec le Grand Paris Express et les projets prévus au CPER. Si certains de ces projets sont nécessaires, d’autres sont plus contestables, comme les lignes 18 Ouest et 17 Est du Grand Paris Express.
Or les transports en commun en Ile de France souffrent actuellement sur les lignes existantes, à la fois très dysfonctionnelles et sous-exploitées, notamment en termes de fréquence et d’amplitudes horaires.
Il convient donc de revoir cette fiche action pour que la priorité soit donnée aux lignes de mass transit existantes (RER, Transilien, Métro). Il s’agit en particulier de renouveler le matériel roulant, de réparer les infrastructures et faire les investissements nécessaires pour améliorer leurs circulations au quotidien.
Il est aussi nécessaire d’inclure ce qu’on appelle un “choc de l’offre”, c'est-à-dire augmenter sensiblement l’offre en termes de fréquence et d’amplitudes horaires, pour vraiment inciter au report modal. Cela signifie par exemple de garantir entre 6h et 23h une fréquence de 15 mn minimum, pour les transiliens et RER, quelle que soit la branche. C’est cette politique qui est appliquée avec beaucoup de succès en Suisse et qui fait le grand succès du train au quotidien.
Moratoire routes
Ajout d’un article
“Donne mandat à la Présidente pour revoir le Plan de mobilité en vue de réduire le caractère routier de l’ensemble des axes et d’abandonner tous les projets de création de nouvelles infrastructures routières de type voies rapides”. 
Exposé des motifs : 
La hiérarchisation des axes proposée dans le Plan des Mobilités 2030 tend à justifier une conservation des flux automobiles actuels sur le réseau routier. Il est ainsi nécessaire de proposer une hiérarchisation évolutive et dynamique, organisée de l’apaisement général de l’ensemble des axes. 
De plus, l’objectif de confortement du réseau magistral qui suppose l’augmentation de la capacité de certains axes ainsi que les projets listés de création d’infrastructures routières, sont non seulement anachroniques même viennent en totale contradiction avec les objectifs de ce même plan. Face au dérèglement climatique et aux pollutions de l’air et sonore mettant en danger la santé notamment des plus précaires, il est urgent d’abandonner l’ensemble des projets pro-voitures pour favoriser les reports modaux vers les modes collectifs et actifs.
Mise en place de ZTL
Ajout d’un article : 
“Donne mandat à la Présidente pour ajouter au Plan de mobilité une action visant au développement de ZTL, Zones à Trafic Limité”. 
Exposé des motifs
Alors que la ZFE du Grand Paris avance lentement, il est un outil qui n’est pas utilisé en Ile de France et qui permettrait de contribuer à la réduction de la circulation automobile dans les centres-villes : les Zones à Trafic Limité (ZTL). 
Ces Zones sont utilisées depuis des années en Italie, permettrait de mettre en place un contrôle efficace tout en offrant d’énormes souplesses pour la gestion des ayant.e.s-droits. 
Ces ZTL en visant explicitement l’usage et non les catégories de motorisation permettent de réduire la circulation motorisée dans les centre-villes et donc de contribuer aux objectifs de réduction des déplacements motorisés, et aux objectifs de favoriser les modes actifs (marche et vélo), en diminuant les conflits et la place accordée aux voies circulées.
multimodalité
Ajout d’un article : 
“Donne mandat à la Présidente pour inclure dans le Plan de mobilité une action visant la multimodalité : pour tous les projets d’infrastructure lourds, il faut favoriser l’intermodalité au niveau des pôles d’échanges, avec des cheminements piétons, du stationnement vélos et des gares routières bien dimensionnées et positionnées. De plus, il est nécessaire de donner plus de possibilités pour le voyage en train avec un vélo en dehors des heures de pointe en travaillant avec les opérateurs à un cadre plus précis sur cette pratique sans entraver le fonctionnement  normal des trains.” 
Exposé des motifs : 
La pratique du vélo est une alternative fiable et crédible à la voiture pour tous les trajets et notamment les déplacements entre le domicile et le travail. Depuis la pandémie de Covid, l’usage du vélo croît très rapidement et est en hausse de 28% sur un an entre 2020 et 2021. Alors que 60% de ces trajets sont effectués en voiture, contre 5% en vélo, les politiques publiques doivent approfondir au plus vite le soutien à la pratique du vélo. Ainsi, chacun·e peut faire des économies sur son budget transports, réduire son bilan carbone et préserver une bonne santé.
À l’horizon 2030, 98 % des habitants de la métropole du Grand Paris auront accès à une gare à moins de 2 km et 75% des habitant·es de la région vivent à moins de 6 km d’une gare. Le vélo, mécanique ou à assistance électrique, est une alternative fiable à la voiture à condition que les aménagements le permettent. Le Plan des Mobilités en Ile-de-France 2030 doit garantir les continuités cyclables et le développement des voies vertes. 
Le Plan des Mobilités en Ile-de-France 2030 doit également intervenir pour renforcer l’intermodalité dans les gares. Cela passe par des aménagements : stationnements vélo sécurisés et bien proportionnés en gare, renforcement des voies cyclables dans les 200 mètres autour des gares, transformation des places de stationnement pour voitures (parking ou dépose-minute sur voirie) en espaces dédiés aux modes actifs (marche ou vélo). Cela passe également par des outils facilitateurs comme la billettique ou les applications. De même, cela nécessite de privilégier l’aménagement de services publics (crèches, aide à la personne, maisons du vélo…) sur des espaces purement commerciaux et de limiter le nombre et la taille des commerces qui pourraient être implantés pour ne pas transformer les gares en centre commercial et pour ne pas désavantager les commerces de centre-ville, promouvant notamment les productions locales.
T11
Ajout d’un article
“Donne mandat à la Présidente pour inscrire au Plan des mobilités en Île-de-France 2030, le lancement opérationnel du prolongement du tram express T11 à l’Ouest, entre Epinay-sur-Seine et Sartrouville, et à l’Est, entre le Bourget et Noisy-le-Sec.
Exposé des motifs : 
L’ouverture du T11 express entre Epinay-sur-Seine et le Bourget en 2017 a permis de renforcer l’offre de transport dans le Nord du département de la Seine-Saint-Denis. Il est essentiel de s’engager dès l’année prochaine dans un calendrier de réalisation de l’extension Ouest de cette ligne afin de desservir les bassins de population d’Argenteuil et Sartrouville trop faiblement pourvus en transports en commun, conformément à l’engagement de la Présidente d’Ile-de-France Mobilités dans Le Parisien du 29 novembre 2023 lors des annonces sur le projet de ligne 19 du métro. 
Ce prolongement jusqu’à Sartrouville pourrait compter 300 000 voyageurs par jour et permettre de faciliter les trajets de banlieue à banlieue. A l’origine, la Tangentielle Nord devait permettre à Argenteuil, 3ème commune la plus peuplée d’Île-de-France et Sartrouville, 2ème commune des Yvelines, d’être connectée à la Seine-Saint-Denis à l’Est et ses bassins d’emplois. 
En outre, les extensions du T11 ont un enjeu majeur d’interconnexion : le prolongement à l’Ouest permet de connecter les habitant·es au RER A, aux transiliens L et J et au tram T2. Pour renforcer cette connexion au réseau, le prolongement à l’Est, entre le Bourget et Noisy-le-Sec, est stratégique afin de relier les différentes communes de la ligne à des infrastructures structurantes du réseau, comme les métros 5 et 15, le RER E, le T1 et le TZen 3. 
Ce projet doit être une priorité politique puisqu’il permet, rapidement et à un coût maîtrisé, d’offrir à des populations en manque de solution de transports en commun - principalement dans le Val-d’Oise - l’accès à une ligne qui assure une desserte fine du territoire et donne un large accès au réseau structurant de notre région.  Aujourd’hui les habitant·es de ces territoires sont toujours dans l’attente et sans calendrier sur l’arrivée de ce projet. C’est pour répondre à cette forte attente que nous déposons cet amendement qui vise à réaffirmer le portage politique des prolongements du T11.
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charlottalaregion · 1 month
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mon compte rendu subjectif du conseil régional du 27 mars 2024
Plan des mobilités 2030, jeux olympiques, soutien à l'Ukraine 
V. Pécresse nous attaque direct en disant qu’elle va porter plainte pour harcèlement contre des élus écolos, car trop de procédures judiciaires. Elle va nous faire pleurer. 
Le PS, le PC et LFI posent la question de la vétusté des lycées et pointent la priorité aux lycées privés et le malaise de l’école. La droite fait une question parfaitement amalgamante entre islamisme et gauchisme… Et Pécresse répond “manipulation de l’extrême gauche” et nous livre encore un satisfecit sur sa politique lycées. Le déni quoi.
LREM pose la question de la cyberattaque de l’ENT. Réponse un peu vague, qui insiste sur le fait que ce n’est pas qu’en Ile de France.
Nous pointons la dégradation générale des services publics régionaux, des lycées aux transports et nous dénonçons la hausse des tarifs de cantine.
On salue l’arrivée de la nouvelle présidente du CESER, Valérie Muller. Le CESER, c’est le conseil économique, social et environnemental régional et ses avis sont toujours précieux.
Une chouette mobilisation se déroule devant le conseil régional, avec le collectif pour le triangle de Gonesse. Paille et chevaux (ceux de la police) : la campagne de Gonesse à St Ouen, pour dire non au projet de cité scolaire en plein champ et à la gare inutile. 
Vient ensuite le vote du PRIC 2024 - 2027 (c’est le plan sur la formation professionnelle et sur l’insertion). Nous regrettons la vision trop dirigée vers les besoins des entreprises, et défendons les formations sanitaires et sociales, ainsi que vers les métiers de la transition, à peine évoquées.
Une expo sur l’hiver 54 de la fondation Abbé Pierre est dans les locaux du conseil régional. Franchement gonflé quand on sait la politique “anti-ghetto” qui est surtout anti logement social de V. Pécresse.
On accueille l’Ambassadeur d’Ukraine, pour une motion de solidarité de la région IDF et pour une aide d’urgence de 500 000 €, que nous votons évidemment. On regrette cependant qu’il n’y ait pas plus d’aides directes aux associations.
Le plan de mobilité 2030 est présenté par Stéphane Beaudet, le vice-président transport, qui était absent pendant la commission transport préalable…. car il était au ski (post instagram à l’appui). C’est donc avec un beau bronzage qu’il nous présente ce plan, préparé et déjà voté par IDF mobilités. On a appris très tardivement qu’on pourrait faire des amendements, et c’est ce qu’on a fait, pour défendre des objectifs plus ambitieux, des rues aux écoles, les ZTL, le choc de l’offre, le tramway T11 etc.
L’UDI parle d’un vrai plan “centriste” (c’est peut être ça le problème en fait !) et veut des objectifs “réalistes” (mais moins 55% c’est l’objectif neutralité carbone de la loi européenne sur le climat). La droite vante la vidéo protection, et trouve que sa politique est bonne sur la qualité de l’air dans le métro. Elle parle du nouveau super parc vélo de la Gare du Nord (mais c’est l’arbre qui cache la forêt car l’équipement des gares franciliennes est particulièrement mauvais). Même LREM pense que la mise en concurrence des bus en grande couronne n’a pas été une réussite ! Le PC dénonce la privatisation du réseau et demande fort justement la lutte contre les VSS dans les transports et la féminisation des noms des stations. Le RN parle évidemment de l’insécurité, mais sans rien proposer, et porte un discours très très pro-bagnole. En réponse aux interventions, S. Beaudet parle de dogmatisme et posture. 
Sur les amendements, on demande un scrutin public sur les rues aux écoles. Rejeté (UDI et LR votent Contre, Gauche et ecolo votent Pour ; LREM vote Abstention), la droite vote contre sans trop se fouler pour l’expliquer. En fait, S. Beaudet ne répond à aucun des amendements écolos, sauf ceux présentés par Jean-Baptiste. Mépris total.
On vote contre, à cause des projets routiers de ce plan. 
Un point est fait sur les JO, en présence du directeur du COJOP. V. Pécresse fait le pari de “la gagne collective” et “veut épater le monde”. Certes il y aura quelques “désagréments” pour les Franciliens. Le Directeur annonce qu’on est dans les temps. V. Pécresse parle de l’accélération des chantiers transports (métro 14, RER E) “grâce aux Jeux” mais oublie de mentionner que ces chantiers ont tous été initiés par P. Serne (ancien VP transport écolo), il y a plus de 10 ans et auraient vu le jour de toute façon. Nous dénonçons “le revers de la médaille” (du nom du collectif du même nom), l’envers du décors, à base d’exclusion sociale. 
La chambre régionale des comptes a fait un rapport sur l’Agence des Espaces Verts (renommée IDF Nature), le rapport prône son absorption dans les services de la région et ne voit pas trop à quoi sert cette agence indépendante. Mais ses missions sont trop restreintes et l’agence manque de moyens.
On vote la création d’une mission d’information et d’évaluation sur la formation professionnelle. 
Un vœu de l’UDI demande la fermeté pour les petites peines de prison, donc le tout-carcéral, en réponse aux émeutes de l’été dernier. Comme si la surpopulation carcérale n’existait pas. Hélas l’enfermement ne résout pas du tout la petite délinquance.
Le voeu de LFI porte sur la crise du logement. Rejeté évidemment.
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charlottalaregion · 1 month
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à propos du plan de mobilités 2030
Intervention du 27 mars 2024 - Débat sur le Projet de Plan de mobilités.
La question des mobilités et de leur avenir est centrale. Enjeux climatiques, environnementaux, mais aussi sociaux. Cela touche aussi aux questions de sécurité, de santé et de qualité de vie. 
Le plan de mobilité 2030 est plutôt de qualité. On salue le travail effectué par les services de IDF Mobilités. 
Mais est-il à la hauteur ? hélas non.
Côté objectifs : c’est insuffisant et il faut passer à la vitesse supérieure.
Nous proposons de passer de -26 à -50% d’émissions de gaz à effet de serre. 
Le secteur des transports représente la première source d’émission de GES en France. La loi européenne sur le climat fixe l’ambition de moins 55 % d'ici 2030. moins 50% c’est presque le minimum syndical si on prend au sérieux l’ambition de la neutralité carbone. 
Il faut également passer de -15% à -25% de déplacements motorisés. Votre réflexe est souvent de tout miser sur la technologie. Les véhicules électriques pourront contribuer à la baisse des émissions de CO2, mais si nous ne baissons pas vraiment la circulation motorisée, on aura encore la pollution de l’air, l’artificialisation des sols des routes et parkings, le manque de place pour les piétons et l'insécurité routière. Viser une baisse de la circulation de 25% est tout à fait faisable. Par exemple,  à Paris pendant le premier mandat de B. Delanoë, la circulation automobile a baissé de 20%.
Nous proposons également de passer à 20% de part modale du vélo comme le recommande l’ADEME dans une étude récente qui projette une part modale vélo à l’horizon 2030  à hauteur de 24% en petite couronne et 21% en grande couronne. Réaliste donc.
Il faut des objectifs plus ambitieux, mais aussi beaucoup plus innover.
Vous passez à côté d’outils qui ont fait leurs preuves et qui nécessitent une planification à l’échelle de l’Ile de france
Citons les rues aux écoles, ces rues piétonnes qui sont une reconquête heureuse de l’espace public où on peut jouer dans la rue et qui incitent les enfants et les parents à venir à pied à l’école. Même le 16e arrondissement de Paris les a adoptées. 
Citons également les Zones à Trafic Limité, très répandues dans les villes italiennes. C’est un outil efficace de réduction de la circulation automobile dans les centres-villes, en ciblant l’usage et non les catégories de véhicules.
La multimodalité, comme la billettique sont aussi des sujets trop faibles dans ce plan de mobilité.
Dans ce plan, on parle enfin de “démobilité” !  oui il est important de réduire les déplacements contraints. L’engouement pour le télétravail n’est pas sans lien avec la dégradation des conditions de transports. Le SDRIF-E hélas ne rééquilibre pas grand chose et la réduction des distances et des temps de parcours risque d’en rester au voeu pieu.
Mais pour vraiment avoir du report modal vers les transports en commun, pour réconcilier les franciliens avec leurs RER, trains, métros et bus, il faudra vraiment faire la révolution - et pas en mode incantation - et nous vous proposons pour cela d’inscrire deux principes forts dans ce plan de mobilité
1 : la priorité sur la réparation : la fiabilisation et le renouvellement du matériel roulant des lignes de mass transit existantes ; il faut mettre le paquet sur les lignes qui souffrent, et aller au-delà des simples plans d’urgence. RER C, B, D, Transilien, métros : les franciliens n’en peuvent plus des retards, des suppressions et des dysfonctionnements.
2 : le choc de l’offre : c'est-à-dire augmenter sensiblement l’offre en termes de fréquence et d’amplitudes horaires, pour vraiment inciter au report modal. Cela signifie par exemple de garantir entre 6h et 23h une fréquence de 15 mn minimum, pour les transiliens et RER, quelle que soit la branche. C’est cette politique qui est appliquée en Suisse et qui fait le grand succès du train au quotidien.
Il y aurait encore beaucoup à dire pour des mobilités plus justes et durables et nous comptons sur l’enquête publique qui on l’espère sera plus large et sérieuse que celle du SDRIF-E !
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charlottalaregion · 3 months
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Les promesses intenables et non tenues de JO populaires et écolos
Tribune parue le blog de Médiapart le 8 février 2024
En 2017, quand Paris est désignée ville hôte des JO de 2024, elle présente la promesse de jeux écolos, voire même sobres, et de grande fête populaire célébrant l’idéal olympique de paix. Alors que la Ville était dirigée par la gauche socialiste alliée aux écologistes depuis plus de 15 ans, c’était bien le minimum pour donner du sens à cet événement gigantesque, ayant plutôt la réputation de ruiner les villes hôtes que de laisser un héritage autre que celui d’un bilan carbone désastreux et d’une publicité touristique planétaire - publicité dont Paris n’avaient pas particulièrement besoin.
Donc la promesse, c'était une grande rénovation urbaine pour la Seine St Denis, des emplois et logements, une grande cérémonie d’ouverture dans l’espace public, des transports nombreux et gratuits, très peu de constructions de stades et autres équipements qui ne servent qu’aux jeux, et même une neutralité carbone.
En ce début 2024, on découvre que cette promesse initiale a du plomb dans l’aile.
Populaire ? Avec des billets à 500 € pour voir les compétitions, on est loin d’avoir des jeux populaires. Quant à la question du logement, on en est plutôt à battre des records de prix. Au point que bon nombre de propriétaires ont fait le calcul : mieux vaut fuir et louer son logement à 500 € par nuit. Mais tout le monde n’a pas cette “chance”, les locataires eux n’auront pas cette opportunité. Et les étudiants logés au CROUS sont même priés de vider leur chambre ! Sans parler des profits de AirbnB, engendrés précisément là où ses méfaits ont vidé certains quartiers de leurs habitants, là  A l’heure où nombre de personnes dorment dans la rue ou la précarité augmente, les plus riches s'enrichiront. Et les plus pauvres, devront-ils attendre le ruissellement ?
Rénovation urbaine en Seine St Denis ? La construction du village olympique s’est faite au pas de charge, avec des dizaines de milliers de mètres carrés qui ont surgi de terre,  mais avec quelles conséquences pour les habitants du 93 ? Les acquéreurs des logements olympiques créés ne se pressent pas pour acheter, il faut dire qu’à 7000 € du m2 c’est inaccessible pour un smicard. 
Emplois ? La plupart des emplois créés ont été ceux du BTP ou dans la sécurité, donc par essence temporaires et dans certains cas, occupés par des sans-papiers particulièrement vulnérables. Le comité d’organisation fait appel aux bénévoles pour l’encadrement et l’organisation de ces jeux - on ne peut associer le bénévolat à l’emploi, même si certains profiteront de l’expérience et de la formation. Au final, les JO ne créeront que très peu d'emplois durables.
Des transports pour tous et toutes ? Pendant la période des JO, le prix du ticket de métro sera doublé, bien loin de la promesse initiale de transports gratuits pour les visiteurs. En termes de développement de l’offre de transports, nous aurons droit à une extension de la ligne 14 du métro et du RER E (projets qui auraient vu le jour sans les JO), et des fréquences égales à celles durant l’année, soit une saturation vécue quotidiennement par les Franciliens. Pas plus de RER B ou D que d’habitude, pas plus de fiabilité non plus, alors qu’il faudra vider un stade de France plusieurs fois par jour. Par conséquent, les Franciliens contraints de rester à Paris sont priés par le Préfet de télétravailler ou d’éviter les déplacements, pour laisser la place aux milliers de visiteurs. Un petit air de confinement olympique.
Impact environnemental zéro ? En dehors de la bétonisation, on ne peut que déplorer la destruction des jardins ouvriers d'Aubervilliers, la gabegie de la piscine de Taverny, les dégâts causés à Tahiti sur les coraux, le délire des taxis-volants… Plus largement, les JO génèrent un déluge publicitaire peu compatible avec l’écologie : sponsors de la malbouffe et du plastique, surconsommation, dégradation des paysages urbains. En soi, les très grands événements internationaux ne fonctionnent qu’avec un trafic aérien intense, peu compatible avec nos engagements climatiques. La pollution de l’air sera, elle, toujours présente car les restrictions de circulation seront trop minimes pour avoir un impact.
Idéal de paix olympique ? La participation de la Russie, de la Biélorussie montrent qu’on peut bombarder les populations civiles sans être trop privé de jeux. Et les besoins de surveillance et de sécurité vont imposer des restrictions des libertés individuelles sans précédent. Reconnaissance faciale, QR Code, vidéo-surveillance partout, les innovations se multiplieront dans une ambiance de contrôle permanent de la population et de la rue.
En 2017, les écologistes parisiens avaient voté contre les JO, prévoyant certaines de ces dérives. Nous ne sommes pas particulièrement heureux de savoir qu’on avait raison.
En 2024, nous voyons que les Franciliens suivront les jeux sur leurs écrans, que les dégâts sociaux et environnementaux et les expérimentations sur les libertés individuelles resteront. 
Heureusement, le tableau est moins sombre du côté sportif. En particulier pour le handisport. Les jeux de Paris voient déjà leurs effets sur l’inclusivité des clubs qui commencent à accueillir des personnes porteuses de handicap. Le regard change aussi, ce qui est important. Mais le bilan sportif ne pourra être évalué qu’après coup : est-ce les Français seront inspirés par la compétition et décideront de chausser des baskets et d’être moins sédentaires ? Espérons le, car pour beaucoup les jeux olympiques seront juste un spectacle télévisuel. Espérons aussi que des vocations naîtront chez les jeunes et moins jeunes.
Au-delà de cette critique des JO, saine en démocratie, nous voulons bien évidemment aller plus loin politiquement : que faire de ces gigantesques événements mondiaux ? D’abord, ne jamais considérer que leur accueil va de soi : un référendum local est bien le minimum démocratique et ce devrait être un préalable avant toute candidature. Les Ecologistes l'avaient d’ailleurs demandé, en vain, en 2017. Ensuite, la vérité et la transparence devraient être de mise, au moment de faire des promesses. Enfin, nous ne devrions pas nous embarquer avec des organisations qui ne se fixent pas un minimum de règles éthiques, sociales et environnementales. 
Voilà la contribution des écologistes parisiens au débat..
Charlotte Nenner, Antoine Alibert 
Co-secrétaires Les Écologistes EELV Paris
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charlottalaregion · 3 months
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Sécurité Sociale de l'Alimentation, rejetée au Conseil régional IDF
A l'heure où V. Pécresse prétend comprendre les agriculteurs alors qu'elle défend un modèle agro-industriel prédateur, souvenons nous qu'elle a rejeté notre amendement de soutien aux agriculteurs impliqués dans la Sécurité Sociale de l'Alimentation :
texte de l'amendement budgétaire du Pole Ecologiste, rejeté par l'exécutif, lors du Conseil régional des 20 et 21 décembre 2023 :
Rapport n° CR 2023-056 : Projet de budget pour 2024
Titre II – Dispositions relatives aux charges Annexe 13 : Agriculture et ruralité - Fonctionnement Chapitre 936 : Action économique - Code Fonctionnel 6312 : Autres - Programme 63009 : Soutien aux secteurs de l’agriculture - Création de l’action : « Fonds Sécurité sociale alimentaire »
Texte de l’amendement :
L’action suivante « Fonds Sécurité sociale alimentaire » est créée et abondée de 0,5 M€ en autorisations d’engagement et 0,5 M€ en crédits de paiement. 
Cet amendement est gagé en AE et en CP sur le chapitre 935 “Aménagement des territoires et habitat” ; Code fonctionnel 510 “Services communs” ; Programme 51001 “Aménagement et territoires” ; Action 15100102 “Etudes, prospective et valorisation”.
Exposé des motifs de l’amendement : 
Le nombre de personnes en précarité alimentaire explose : 20% de la population française se déclare contrainte économiquement pour s’alimenter, tandis qu’un enfant sur quatre n’a pas accès à un petit déjeuner quotidien. Face à cette situation, le recours à l’aide alimentaire a connu un bond. Or, l’aide alimentaire ne doit être qu’un moyen d’urgence et non une réponse structurelle à ces situations de détresse. Par ailleurs, la précarité alimentaire pèse sur la santé des français·es. En effet, 80 % des décès prématurés par maladies non transmissibles sont causés par des pathologies liées à l'alimentation. La région se doit de mettre en place des solutions pérennes pour garantir l’accessibilité d’une alimentation saine et durable pour tous·tes.
La Sécurité Sociale de l’Alimentation est un projet innovant qui répond à la double problématique des enjeux de circuit court et d’aide aux producteur·ices, et de la précarité alimentaire. Le projet porté par le collectif Sécurité Sociale de l’Alimentation vise à co-financer des achats de produits de qualité conventionnés dans des commerces conventionnés, par les pouvoirs publics et par les bénéficiaires, à la hauteur de leurs moyens.
Ce projet est donc particulièrement d’actualité à l’heure de l’inflation qui touche particulièrement l'alimentation des Francilien·nes. Il est donc urgent de réinventer des circuits de production, de vente et de distribution, plus vertueux, qui ne sacrifient pas l’alimentation des plus précaires, ni les revenus des agriculteur·ices.
Loin d’être utopique, ce projet qui s’inscrit pleinement dans l’économie sociale et solidaire, est au stade, en 2024, de l’expérimentation sur quelques territoires en Ile-de-France, avec l’aide des communes. À l’heure actuelle, on dénombre 6 territoires qui se sont engagés dans l’expérimentation pour 2024, pour toucher 500 ménages par territoire. Sur les expériences de SSA menées à Montpellier, Lyon, Toulouse, Grenoble et en Gironde, on constate que les familles dépensent en moyenne entre 20 et 40 € par panier mensuel.
Au travers de cet amendement il est proposé une aide aux producteur·ices Francilien·nes engagé·es dans ces expérimentations. À raison d’une aide régionale de 20 € par panier mensuel, cela revient à un budget de 360 000 € en aides directes aux agriculteur·ices dont les produits seraient conventionnés. Ceci laisse 140 000 € en aide pour le fonctionnement de cette SSA.
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charlottalaregion · 3 months
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Votation SUV à Paris (et sur le Bd de Magenta dans le 10e)
Votation SUV : oui bien sur !
La question que nous pose la Maire de Paris est simple : faut-il augmenter le prix du stationnement pour les SUV à Paris ? Et la réponse écologiste, immédiate et spontanée, est : oui, mille fois oui. 
D’abord parce qu’ils sont un fléau pour la planète : ces véhicules, plus lourds, polluent plus que les véhicules normaux : + 20% pour les gaz à effet de serre, Et c’est devenu une mode (une mode dont Paris se serait bien passé pour une fois !) : 47% des ventes de véhicules neufs sont des SUV. A tel point que le WWF estime que les SUV constituent la 2ème source de croissance de CO2 sur ces dix dernières années, en France.
Ensuite, ils sont un fléau pour notre santé et notre sécurité. Les SUV émettent des polluants de l’air et des particules fines à cause de leur taille et de leur poids : la pollution de l’air est aussi due à l’abrasion des freins et au frottement des pneus contre la chaussée. Même les SUV électriques polluent plus ! Et les SUV sont aussi plus dangereux et ils augmentent en moyenne de 30% le risque de mortalité des piétons et cyclistes en cas de collision. 
Enfin, ils sont un fléau pour nos finances. Un SUV consomme environ 15% de plus qu’une voiture standard, augmentant encore plus notre dépendance aux énergies fossiles et notre vulnérabilité. Les véhicules plus lourds dégradent aussi plus la chaussée, qu’il faut réparer plus régulièrement avec un budget qu’on aurait pu consacrer aux trottoirs par exemple !
Bref, le 4 février, on n’hésite pas une seconde : on vote OUI pour donner le signal nécessaire pour dissuader de l’achat de SUV et changer la mode du tank à Paris !
Mais…
Mais, se pose quand-même la question sur la question ! Pourquoi lancer une telle votation ? et est-elle suffisante ? 
Le progrès démocratique de ces votations est indéniable, mais il s’agit d’innovations assez timides. D’abord car les sujets choisis sont au bon vouloir de la Maire, on peut regretter par exemple l’absence de votation sur la candidature des JO ou sur la place de la publicité. De plus, la décision sur le stationnement des SUV, prônée depuis des années par les ONG engagées, relève de l’urgence climatique et nécessite, somme toute, juste un peu de courage politique. A Lyon, la métropole a mis en place le tarif SUV depuis plus d'un an. A Paris, on donne l’impression de tergiverser.
Et puis on peut regretter que la mesure sur laquelle on nous demande de nous prononcer, n’aille pas plus loin. Le tarif ne concernera pas le tarif résidentiel et donc ne touchera que marginalement les Parisiens possesseurs de SUV. Enfin, aucune restriction de circulation ne sera faite à Paris pour ces véhicules.
Enfin, j’ai un gros regret concernant une question complémentaire dans le 10e arrondissement, sur le boulevard de Magenta. La question posée vise la volonté de transformer la piste cyclable actuelle en trottoir pour piétons et de créer de nouvelles pistes cyclables sécurisées sur la chaussée. 
Exprimé comme cela, pas de scandale, la promesse est sympa : un trottoir plus large pour les piétons, la fin des conflits piétons-vélos, le maintien de pistes sécurisées… qui peut être contre ? Sauf que le projet de réaménagement du boulevard n’existe pas : ni dessiné, ni financé, on nous demande de nous prononcer sur un projet qui reste à bâtir et qui pose beaucoup de questions concrètes : si on crée des pistes cyclables sur la chaussée, on supprime les couloirs de bus (utilisés par les taxis également) ? faut-il passer à sens unique, pour gagner la place nécessaire ?  Et quid des livraisons et des arrêts de bus : devront-ils traverser les nouvelles pistes cyclables ?
Mais le problème majeur est l’absence de mention de la sécurisation des carrefours. Or si on ne peut nier les problèmes de conflits entre piétons et vélos, les dangers principaux concernent les véhicules motorisés aux carrefours, notamment à l’angle avec la rue du Faubourg Saint Martin : une piétonne y a été tuée il y a quelques années et on ne voit rien dans les ambitions de la Mairie du 10e à ce sujet.
La vraie innovation démocratique aurait été de lancer un atelier d’urbanisme participatif, pour construire le projet pour le Boulevard de Magenta, avec les associations et les citoyens motivés. Ici cette votation risque de se transformer en référendum anti vélo, qui ne fera pas beaucoup pour améliorer concrètement la sécurité des piétons.
en savoir plus sur Magenta avec Biclou
et aussi, le bilan de l’aménagement en 2008
en un petit billet  
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charlottalaregion · 4 months
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Budget 2024 et CPER
mon compte-rendu subjectif du conseil régional du 20 et 21 décembre 2023
C’est la séance marathon du budget 2024.
On accueille Sandrine Grandgambe, nouvelle élue du pôle écologiste (élue suite à la démission de Ghislaine Senée)
Le RN dépose une motion de renvoi. Nous prenons la parole pour dire que nous ne voterons jamais avec le parti d’extrême-droite. C’est dit. L’ambiance est post Projet de Loi Immigration : tendue. A gauche, nous sommes écoeurés, d’autant que V. Pecresse a osé dire que le projet de loi était insuffisant !  
Le budget est encore bien de droite. Il flatte les agences de notation et l’UDI parle encore de gestion en “bon père de famille”. C’est surtout des coupes tous azimuts pour tous les services publics régionaux.  Au contraire, on défendra tout au long de nos interventions, une vraie politique de protection.
On aborde, en parenthèse, le volet mobilité du CPER, c’est à dire le contrat de plan Etat Région pour tous les investissements cofinancés entre l’Etat, la région, les collectivités et opérateurs. C'est quand même 8 milliards sur 5 ans. Le RN intervient en total hors-sujet et ne dit pas un mot des investissements ! incompétence, incompétence. J’interviens pour regretter le manque de crédit pour rénover l’existant (15% seulement). Le PC regrette le manque de crédits de la part de l’Etat (je ne suis pas tout à fait d’accord, 3 milliards pour l’Ile de France c’est pas mal et il ne faut pas que l’Etat renforce encore la centralité de l’IDF…). S. Beaudet, le VP transports, me crie dessus et ne parle que du précédent CPER de 2015. Bon j’ai dû toucher une corde sensible pour qu’il s’énerve comme ça !
On défend le prolongement de la ligne T11 plutôt que la ligne de métro 19. Réponse de l’exécutif : les études se poursuivront (mais le projet de T11 n’est pas inscrit !).
Une signature solennelle du protocole est carrément organisée avec Clément Beaune, qui n’a pas démissionné donc (pas bien courageux). Le groupe PS part. Kader, notre président de groupe, va dire à C. Beaune que la loi Immigration est une honte. LFI fait un mode happening avec des affiches “Beaune, courage, démission”. On se tape les longs discours. C. Beaune donne dans le “chère Valérie”. Ils signent. 
Pour l’examen du budget transport, l’exécutif vante un budget d’investissement important (plus de 1 milliard!). Mais on en a déjà parlé. Côté fonctionnement, toute l’opposition parle des hausses des tarifs et de la qualité de service qui n’est pas au rendez-vous. S. Beaudet dit que les galères sont surtout dues aux travaux et que les efforts sont faits. Il rejette toute demande de réorientation budgétaire sur la maintenance et la modernisation du réseau.
Je présente un amendement pour geler les tarifs sociaux et le tarif de la carte Imagin’R. Les deux sont rejetés, sans que l’exécutif daigne répondre. 
Bon je suis malade et pas bien du tout. Je rentre et reviendrai demain si ça va mieux. Désolée
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charlottalaregion · 4 months
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CPER 2023 2027 - quels investissements transports pour l'IDF
"Nous arrivons enfin au débat qui aurait dû avoir lieu il y a 3 ans sur le tant attendu volet mobilité du CPER. Vous nous proposez une maquette pour les investissements dans les transports dans les 5 prochaines années. Et nous n’avons eu que quelques jours pour l’examiner et les conditions du débat ne sont pas vraiment à la hauteur des 8 milliards d’euros de ce CPER. 
Cette discussion, a lieu dans un contexte difficile pour les usagers : il y a 12 jours, une rupture de canalisation dans un local technique a entraîné l'arrêt total des RER A, B et D et un chaos incroyable dans toute la région. Hier c’était une panne sur la ligne 14 du métro, avec des passagers bloqués dans un tunnel. Le 12 décembre et encore ce matin, une panne sur le RER C entraînant des embouteillages de voyageurs dans les escaliers. Toutes ces pannes démontrent l'obsolescence d’un réseau qui ne tient plus.
Les rapports parlementaires s’empilent pour tirer la sonnette d’alarme. Mais le constat reste le même : le sous-investissement est devenu chronique. L’année dernière, ce sont les sénateurs MAUREY et SAUTAREL qui le disaient : “Les réponses très insuffisantes mises en œuvre par l'État expliquent l'état profondément dégradé et vieillissant du réseau français”.  Le réseau ferré francilien ne fait pas exception : l’urgence de la rénovation est bien là. Le président de la RATP l’a justement formulé récemment : les infrastructures de notre réseau historique tendent à l’obsolescence voire sont obsolètes, ce qui fait courir un problème de qualité de service pour les usagers et interroge également sur le risque pour leur sécurité. L’accident de Bretigny n’est pas si loin.
Alors c’est sûr qu’un changement d’aiguillage, c’est plus difficile à inaugurer qu’un nouveau métro. Mais le quotidien des franciliens est tellement dégradé que le sauvetage du réseau doit être une priorité.
Hélas, cette priorité ne se voit pas dans ce projet de CPER. A peine 15% des crédits pour la rénovation des infrastructures du réseau. C’est insuffisant. Très insuffisant.
Nous proposons donc un amendement pour faire de la rénovation des transports existants, une vraie priorité d'investissement.
Sur l’accessibilité, on pouvait espérer une mise à l’agenda politique dans ce nouveau CPER et c’est totalement absent. Nos sociétés ont pourtant bien besoin de plus d’inclusion et de transports véritablement pensés pour toutes et tous. 
Concernant les nouveaux projets de métro, une fois les crédits encore engloutis par le pharaonique EOLE, il reste des études pour pas moins de 15 projets de prolongement de métro. Mais ces 15 projets ne sont pas tous finançables, ni même tous souhaitables. Gouverner c’est choisir, et vous devez le faire pour dire la vérité aux territoires. On ne peut pas tous les faire espérer avec des projets qui ne verront jamais le jour.
Sur les routes enfin, nous ne sommes pas surpris, vous allez bien au-delà de vos compétences… La France est la championne du monde des routes et des ronds-points, inutile d’en rajouter. Là encore c’est une affaire de priorité : vous préférez la dépendance à la voiture aux transports pour tous. Pour l’IDF, ce sera quasiment un milliard sur les routes, entre le volet CPER et les investissements de la région en fonds propres. Un millard qui n’ira ni aux RER, ni au transilien ni au métro ou aux tramways.
Permettez moi enfin d’avoir une petite pensée pour les ouvriers du bâtiment et des travaux publics composés à 60% d’étrangers et qui feront de ces projets des réalités."
(Intervention pendant le débat sur le protocole CPER mobilités 2023-2027 du 20 décembre 2023)
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charlottalaregion · 4 months
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zoom sur 4 amendements au budget
Une préparation subjective de la séance budgétaire du conseil régional de décembre 2023.
Mercredi et jeudi, ce sera le marathon budgétaire du conseil régional. Avec des décisions hyper importantes sur l’avenir du service public régional
C’est tout un travail d’amendements préparés par les élus. Côté pôle écolo, on en a préparé plus de 100, avec peu de chances qu’ils soient adoptés, mais qui permettent d’intervenir et de se positionner dans le débat public et de “semer des graines” donc de proposer des idées qui font parfois leur chemin, y compris en milieu politique hostile !
Petit zoom subjectif sur 4 de ces amendements
1) 500 000 € pour la sécurité sociale de l’alimentation
Inflation oblige, 6 territoires en Ile de France vont se lancer dans l’expérimentation de la SSA. Il s’agit de créer un panier virtuel mensuel, d’une valeur de 100 €, acheté par chacun à la hauteur de ses moyens (certains mettront 10 €, d’autres 40€ ou plus). En général, ces “paniers” sont subventionnés par les villes volontaires. L’amendement proposé vise une aide directe de 360 000 € aux producteurs franciliens engagés dans ces expérimentations, soit 20€ en moyenne par panier et une aide pour le fonctionnement.
Car la SSA, c’est avant tout des circuits courts et locaux !
En savoir plus sur la SSA ? https://securite-sociale-alimentation.org/ 
2) Des vélos pour les lycéens
Actuellement chaque lycéen à son arrivée en seconde, reçoit de la région un ordinateur portable neuf, et ce même s’il en a déjà un. On sait que la pratique du vélo doit se développer et la période lycée est cruciale pour leur autonomie, leur santé et pour prendre les bonnes habitudes de déplacement. 
Avec cet amendement budgétaire, on propose de lancer un programme de don de vélo pour les lycéens des quartiers politique de la ville. Cette expérimentation en 2024 pourrait se faire avec les lycées volontaires, notamment ceux qui disposent déjà d'un bon réseau cyclable et de dispositifs de stationnement pour vélo satisfaisants. Les fonds dédiés à l’acquisition des ordinateurs individuels aux élèves et enseignant·es permettront de financer le don de vélos.
3) 5 millions pour le stationnement sécurisé des vélos en gare
Le stationnement sécurisé pour vélos dans les gares est largement insuffisant. 400 gares franciliennes doivent être équipées d’ici le 1er janvier 2024. On en compte à ce jour que 19, soit 5%. Nul. D’où cet amendement pour changer de braquet.
4) Gel des tarifs sociaux pour le passe Navigo
Le passe navigo va encore augmenter cette année, alors que les galères des transports continuent d’empoisonner la vie des Franciliens. Encore plus scandaleux, les tarifs sociaux vont aussi augmenter pour les plus démunis, ceux qui subissent gravement l’inflation. On défend donc un amendement pour geler le tarif. On a aussi proposé de ne pas augmenter la carte Imagin’R pour les élèves et étudiants. Évidemment il aurait aussi fallu mettre en place la gratuité des transports pour les étudiants boursiers, mais notre amendement a été rejeté en commission par l’exécutif, pour des arguties. Les étudiants précaires qui sont nombreux à faire la queue dans les distributions alimentaires apprécieront le mépris.
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charlottalaregion · 5 months
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mon compte-rendu subjectif du conseil régional novembre 2023
Devant le conseil régional, deux rassemblements de courageux bravant la pluie : les salariés de l’IPR - Institut Paris Région - institut d’urbanisme qui défend son indépendance contre la volonté de mainmise politique de la région et de V. Pécresse ; et le collectif de défense du triangle de Gonesse qui bataille contre l’implantation de la gare inutile et d’une cité scolaire.
Ce sera le dernier conseil régional de Ghislaine Senée, récemment élue Sénatrice. On est tout triste de perdre notre présidente, qui démissionne, refusant le cumul des mandats. Bravo et merci Ghislaine ! Kader Chibane prend sa suite à la tête du pôle écolo.
On commence la séance par un hommage à Dominique Bernard. Puis ce sont les questions d’actualité.
LREM pose encore la question du harcèlement scolaire, mais sans que ca fasse vraiment avancer le sujet
Le RN fustige les subventions de la région sur tel ou tel film, supposé d’idéologie de gauche. Cela donne une idée de ce que donnerait une politique culturelle avec le RN au pouvoir : la cata pour la création. Il faut dire que la région IDF est très active pour aider le cinéma et la droite joue le jeu de ne pas intervenir de façon idéologique.
Nous posons la question des projets inutiles et routiers en Ile de France, du BIP dans le 95 à l’A104bis dans le 78, en passant par la cité scolaire à Gonesse. Pécresse défend la route à fond ! Elle l’aime, elle l’adore, tout comme elle adore la voiture individuelle, pour “réindustrialiser” et “faire du lien”... Que des contresens avec toutes les études scientifiques et urbanistiques.
Le PS et le PC posent la question de l’état des lycées. Pécresse répond encore et encore en parlant du bilan de la gauche (oui elle ose encore après plus d’un mandat). Après elle dit qu’il y a eu des problèmes dixit : le Covid et Anne Hidalgo ! WTF.
L’UDI pose la question de la régionalisation de service PAM, transports à la demande des personnes en situation de handicap. En effet, le transfert de la gestion de Paris, du 94 à la Région a généré une grosse dégradation de la qualité de service. Bon c’est la faute à Kéolis l’opérateur qui a gagné le marché. Ah bon ? le privé ça ne marche pas ?
LR parle de l’assassinat de Dominique Bernard et de la montée de l’antisémitisme … pour développer un discours très sécuritaire sur les lycées. Donc ce sera une surenchère sur les caméras, les brigades régionales de sécurité et même des maîtres chiens, alors que la police reste une compétence nationale.
LFI pose la question des punaises de lit (pff), mais aussi de la politique “antighetto” qui est en fait très anti logement social. Tiens, Pécresse demande de bétonner - pardon de ne pas limiter les capacités de construction - et avoue que le SDRIF-E sera là pour ça !
Une motion est proposée par l’exécutif sur le conflit au proche-orient. Cette motion, dont le texte de départ était inacceptable, a beaucoup évolué dans le bon sens. La majorité du pôle écolo reste contre, en raison du non appel au cessez le feu. Nous faisons “Ne participe pas au vote” surtout pour rappeler qu’il n’est pas de la compétence d’une collectivité de prendre part dans des positions diplomatiques françaises.
On a la nausée quand on écoute le RN qui ose citer Camus. Pécresse les calme direct en parlant ouvertement d'hypocrisie. Une fois n’est pas coutume, on applaudit.
On passe au vote sur l’accord Beaune-Pécresse sur le financement des transports. C’est évidemment un accord à minima, qui fait des collectivités et des usagers, les variables d’ajustement. A terme c’est bien un pass Navigo, à 100 €. Aucune des propositions faites pendant la concertation, notre plan B, n’ont été entendues… 
Pour le débat d’orientation budgétaire, la droite parle toujours de “sérieux” budgétaire, mais ça rabote sur beaucoup de secteurs. Et côté recettes, ils radinent par exemple, sur la taxe carte grise en supprimant le rabais pour les véhicules peu polluants. Le problème c’est que ce budget ne prendra pas en compte la réalité de l’IDF, avec l’inflation, les inégalités sociales, la galère dans les transports … et qu’il loupera encore une fois les enjeux environnementaux et climatiques. 
On vote, à bulletin secret, le renouvellement de la commission permanente, et on perd 1 poste sur 6 ; 1 voix a manqué. Mauvaise journée pour l’écologie. C’est une voix en moins pour tout le reste du mandat… 
Une prime de pouvoir d’achat exceptionnelle est proposée pour les agents de la région. Mais il s’agit d’une simple application d’un décret ! La région aurait pu revaloriser les salaires.
Le bilan des aides montrent que les aides baissent pour les PME, notamment culturelles (effet post-covid), sans aucune aide particulière aux structures de l’économie sociale et solidaire, qui sont en difficulté. Et beaucoup est consacré à la recherche et au développement … mais c’est tout pour des entreprises privées. 
Nous présentons un vœu sur le glyphosate, en ce jour néfaste, où l’Europe a décidé l’autorisation de ce poison pour encore 10 ans.  L’idée, par ce vœu, est de réaffirmer la volonté de sortie des pesticides, par des subventions à l’agroécologie et des aides à la conversion, de refuser les fonds aux exploitations qui ont recours au glyphosate, de passer à 50% de produits bio dans les cantines scolaires… La droite vote contre et prétend que c’est une accusation des agriculteurs - alors que ce sont eux les premières victimes  - et ressort tous les clichés anti-écolos de base. Et ose comparer le glyphosate aux vaccins et aux médicaments. Plus c’est gros…
Les socialistes présentent un voeu sur les nuisances sonores aériennes. Mais un peu timide et ne voulant pas condamner la construction sur le triangle de Gonesse juste sous le couloir aérien. Bof. Je vote pour quand même.
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charlottalaregion · 6 months
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Un plan B écolo pour le financement des transports VS l'accord Beaune-Pécresse.
(Mon intervention à propos du vote sur l'accord Beaune Pécresse sur le financement des transports d'ici à 2030)
Ah ça  nous avons participé aux discussions, commissions et conférences. Des heures à auditionner, étudier, débattre et chercher de nouveaux financements pour les transports en commun. Et cette année, les idées n’ont pas manqué, venant des experts, des associations, des acteurs économiques, du centre droit, de la gauche, des écologistes… Nous sommes en novembre et qu’en reste-t-il ? pratiquement plus rien, sauf cet accord, au final très pauvre.
Pauvre car il n’est pas à la hauteur des besoins. Avec ce plan, pas d’augmentation de l’offre ni des salaires. Au final, la révolution des transports - la vraie - n’est tout simplement pas financée.
Pauvre car il reste pratiquement sur les mêmes sources de financement, avec les collectivités territoriales et l’usager en variable d’ajustement. 
Notre plan B de financement des transports était au contraire ambitieux, juste et écolo. il est basé sur 4 leviers : 
1- La sobriété, en commençant par renoncer aux projets inutiles
2- La fiscalité écologique, basée sur le principe pollueur-payeur, en faisant contribuer les grands émetteurs de gaz à effet de serre et de polluants : les camions (taxe sur les colis du e-commerce comme à Barcelone et l’écotaxe poids lourds) ; il faut aussi faire contribuer les avions, les véhicules individuels, avec notamment le péage inversé, et la publicité 
3- La solidarité, avec une vraie hausse du versement mobilité mais en y introduisant une modulation selon la qualité de la desserte et selon la politique de mobilité de l’employeur. Un Versement mobilité plus juste en somme. Nous pensons également que nous devons faire contribuer les meublés touristiques et la spéculation immobilière.
4- La contribution de l’Etat, via la baisse de la TVA à 5,5%, la fin de la redevance de la SGP et de la dette COVID.
Avec ce plan de financement, nous aurions pu dégager 500 millions d’euros pour étendre la tarification sociale et la gratuité à de nouveaux publics : étudiants boursiers, moins de 18 ans ou tickets famille… et geler le pass Navigo à 84€ pendant de nombreuses années.
Cette proposition, M. Beaune et vous, l’avez tout simplement ignorée. Et je vous cite, M. Beaudet “ceci est un mauvais accord, mais c’est celui qu’on a”. Ah, elle est belle, votre ambition ! 
Et pourtant, il nous faut viser une vraie politique d’attractivité du réseau, pour la décarbonation des mobilités et la réduction de la place de la voiture. Ainsi nous continuerons de contribuer, débattre et proposer car nous ne pouvons nous contenter d’abandonner ainsi les services publics des transports.
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charlottalaregion · 7 months
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Sept 2023 : décentralisation, lycées...
CR subjectif du conseil régional du 20 septembre 2023
La séance s’ouvre sur les questions d’actualité. 
Le PC conteste la clause dans le SDRIF “anti-ghetto” selon Mme Pecresse (norme limitant la construction de logements sociaux dans les communes déjà dotées), en réalité anti logement social. Elle vante sa politique d”ascenseur social ! alors que les inégalités n’ont jamais été aussi fortes (gonflé)
LREM s’inquiète mollement des JO. “Tout va bien”. 
Le RN parle évidemment des migrants (“ l’IDF va être submergée”...) en balançant des chiffres totalement délirants. 
Nous posons la question de la galère des usager.es avec les travaux et la désorganisation.  Mme Pécresse annonce que les travaux vont avantager les salariés du 77 avec Eole - alors qu’ils ont déjà le RER A !... (cocasse qu’elle se foute de moi sur le sujet, moi salariée à la Défense, qui subit depuis des années, les travaux et le chaos à Porte Maillot et à Neuilly ! )
L’UDI se félicite de l’action de la région sur le covoiturage (ah bon ?) - juste le jour où les études montrent que l’IDF bat des records d’autosolisme. Pécresse annonce des assises du co-voiturage et demande la compétence route pour pouvoir faire des voies dédiées au covoiturage et bus - alors que la droite se bat contre leur création sur le périph !
Une question du PS permet d’aborder la question du harcèlement scolaire.
LR pose la question du pass rail en IDF : V. Pécresse répond : c’est du pipeau. C’est l’occasion de reparler du financement des transports… Pécresse dit qu’elle n’ouvrira pas de nouvelles lignes si on ne trouve pas les ressources nécessaires à leur fonctionnement. Augmenter le VM, la taxe de séjour… Les surcouts des JO (200 millions) seront payés par les visiteurs des JO et non par les Franciliens.
LFI aborde la question des violences sexuelles et sexistes dans les transports, avec un taux très faible de plainte - et demande à équiper les commissariats pour l’accueil. Pecresse dit que l’accueil est bien assuré.
On a ensuite le gros débat sur la décentralisation. Une loi appelée 3DS votée récemment permet aux régions de faire des propositions de transfert de compétences de l’Etat vers les Régions. La droite régionale, avec l’UDI, fait donc 40 demandes pour l’IDF. 
La plupart des groupes d’opposition disent qu’ils veulent le choc de décentralisation, mais pas tant que ça non plus et pas comme ça… La plus problématique des propositions, c’est la mainmise sur le CESER qui va compromettre son indépendance, mais aussi plein de compétences régaliennes, dont la création d’écoles hors tout, parfaitement dans l’esprit anglo-saxon ultra libéral. La décentralisation proposée est en fait dénaturée.
Nous défendons diverses amendements, dont un qui me tient à cœur : transférer la compétence voirie à IDF mobilités pour tout le réseau vélo VIF, pour s’affranchir du millefeuille administratif qui empêche la création de pistes cyclables structurantes à l’échelle de l’IDF : rejeté car trop “institutionnel”. Raté.
On vote contre ces propositions (j’étais plutôt pour une abstention car nous avons vraiment besoin de décentraliser la vie politique… mais c’était une position minoritaire)
Petite anecdote de couloir : il fallait voir le regard outré du président du groupe RN sur la robe longue de Elodie Bouzid… collector.
On vote une modification budgétaire pour 2023. On défend une aide d’urgence pour la Libye  et un plan de lutte contre les bouilloires thermiques dans les lycées. La priorité pour les lycées est donnée à la sécurité, pas à la rénovation. Et toujours une mauvaise gestion des fonds européens. On vote contre.
Le conseil régional débat du Plan régional de Santé. La droite propose un avis défavorable. Mais en matière de santé, le gouvernement ou la droite régionale, c’est un peu bonnet blanc et blanc bonnet. La casse du service public ne date pas d’hier. et la région n’est pas au RV de la prévention.
Le plan autisme arrive un peu tard. mais mieux vaut tard que jamais. Il est un peu trop question d’innovations et trop peu d’approche humaine. Il manque un point sur le harcèlement scolaire, ainsi que l’aide aux aidants. Hélas ce plan manque de chiffre et de moyens. On vote pour, en espérant que ce ne soit pas un vœu pieu.
On vote ensuite la DGFL, soit la Dotation globale de financement des lycées. Autant dire une des compétences majeures de la région. Cette DGFL ce sont les moyens donnés aux lycées. Hélas l’augmentation de l’enveloppe ne suit pas l’inflation. Au final, comme d’habitude, les lycées seront sous-dotés. Comme d’habitude, l’exécutif se justifie du mauvais état des lycées en parlant de l’héritage de la gauche ; c’est pas comme s' ils n’étaient pas à la tête de la région depuis plus de 8 ans…
La présentation du rapport de la commission éthique est un peu soporifique… on regrette les infos “succinctes”, notamment sur les PPI sur les lycées, avec un manque de transparence et de volontarisme - au-delà des obligations légales. 
Complètement hors sujet, Vincent Jeanbrun - LR - accuse une député d’occuper un logement social (ex femme de ménage, seule avec 4 enfants) en limite limite diffamation.
Deux vœux sont présentés.
1 LREM sur le tiers financement de la transition écolo : intéressant, mais pas pour des grosses collectivités comme la région qui accède facilement à l’emprunt
1 RN sur l’uniforme dans les établissements scolaires en IDF, no comment.
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charlottalaregion · 7 months
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Question d'actualité sur les galères de l'été dans les transports
Ma question à la présidente de région :
"RER en travaux avec des interruptions totales de lignes, derniers trains à 21h, incidents à répétition, retards, saturation des quais et des rames, pannes entraînant parfois des évacuations, offre toujours insuffisante sur les bus et les métros, rames surchauffées, … La galère était bien au rendez-vous de cet été et se poursuit à la rentrée. 
Alors on pourrait comprendre que les travaux sont nécessaires. Mais la plupart n’auront que peu d’impact sur le quotidien des Franciliens : travaux gigantesques pour un nouveau RER qui relie Paris à La Défense, construction du CDG Express qui ne concernera que les 5% des Franciliens les plus riches, accumulation des travaux pour les JO. En revanche les nuisances, elles, touchent tout le monde. On nous avait prédit une année noire pour 2023. On est servis. 
Il n’y a pas que les travaux. Il y a aussi la désorganisation des bus en grande couronne avec l'explosion de temps de trajet, la vétusté du matériel roulant et du réseau, le manque de conducteurs pour assurer une offre à la hauteur des besoins. Et le climat social qui s’est détérioré alors que la privatisation du réseau RATP avance.
Et les élèves et étudiants ont droit à la cerise sur le gâteau : l’augmentation de 7% de leur carte Imagin’R.
Alors madame la Présidente, que comptez-vous faire pour les usagers ?  pas pour les privilégiés qui iront voir les JO,  non pas pour les touristes ou hommes d'affaires, mais pour celles et ceux qui ont besoin que leur métro, leur RER, leur train, leur bus arrive et les amène à leur travail ou à leurs études à l’heure.
Quand verrons nous des améliorations sensibles sur les RER B et D, non pas en 2030 mais en 2024 ?"
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charlottalaregion · 8 months
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Transports en IDF : les 4 erreurs du gouvernement et de la droite régionale
Je reviens sur les décisions prises par le gouvernement Borne et la région dirigée par Valérie Pécresse, ces 3 derniers mois, qui concernent les transports et la mobilité en Ile de France, et qu’on risque de payer cher, que ce soit d'un point de vue environnemental ou social.
En mai dernier, V. Pecresse et C. Beaune se sont entendus sur un calendrier de mise en concurrence des bus parisiens. Au départ prévu comme un simple report, histoire de ne pas troubler les JO, c’est en fait une confirmation de la décision de privatisation des transports publics en petite couronne. D’une régie historique, la RATP, conçue pour fonctionner sur un territoire homogène, on va passer à 12 lots pour les bus parisiens et autant de marchés pour les entreprises privées. Aux problèmes d’organisation et de coordination, va s’ajouter une dette importante pour IDF Mobilités (4 à 5 milliards pour racheter les bus et les centres bus), sans parler des leçons non tirées des expériences de privatisation que ce soit en Angleterre ou en Grande couronne.
Le 12 juillet, la droite régionale a présenté un projet de révision du SDRIF, le Schéma Directeur de l’Ile de France, c'est- à-dire le document chapeau d’aménagement du territoire. Hélas, le volet mobilité de ce schéma loupe tous les enjeux. Malgré de bonnes intentions, aucun rééquilibrage n’est concrètement planifié entre l’Est et l’Ouest, le polycentrisme n’est que théorique et la ville du ¼ d’heure n’est qu’un vague concept. Les projets de transports se concentrent encore sur les extensions de métro en radiale, renforçant une fois de plus l'hyper centralité de Paris. Les aménagements cyclables se contentent du réseau principal. Bref, aucune stratégie n’est développée pour réduire vraiment les distances parcourues et offrir de vraies alternatives à la voiture individuelle.
En juillet encore, le gouvernement a décidé de revoir le calendrier et le contour des ZFE - Zones à Faibles Émissions. Suivi par la majorité de droite à la Métropole du Grand Paris, le calendrier de la ZFE a été encore une fois reporté. Sans contrôle effectif, sans calendrier clair, sans accompagnement suffisant, la ZFE du Grand Paris est bien mal en point et en est encore au stade de la théorie, 8 ans après sa création. Pourtant des associations, dont Respire, viennent de publier une étude démontrant qu’on peut vraiment rendre les ZFE justes et efficaces. D’ailleurs, dans beaucoup de métropoles européennes, la réduction de la circulation en ville par des dispositifs équivalents a montré son efficacité. A ce rythme, les actions contre la pollution de l’air se réduisent à peau de chagrin, car la droite n’a aucun plan B.
Enfin, en juillet encore, le ministre des transports, C. Beaune, a esquissé un plan de financement des transports en Île de France pour 2024, et pour les années suivantes. En effet, avec l’arrivée des nouvelles lignes, les effets de l’inflation et l’offre spéciale JO, il manque environ 800 M€ au budget de fonctionnement pour l’année prochaine. Hélas, ce plan ne prévoit qu’une hausse minime du Versement Mobilité, et très peu de nouveaux financements. Résultat : le passe Navigo va forcément augmenter, passant probablement la barre des 90 € mensuels, quelques mois après la hausse historique de 12% de janvier 2023. Encore une fois les efforts sont demandés aux usagers et non aux entreprises.
Ces 4 décisions dessinent hélas un récit politique inquiétant : la dépendance à la voiture, la lutte contre la pollution de l’air et le climat ne sont des priorités, ni pour le gouvernement de Mme Borne, ni pour la région de Mme Pécresse, ni pour la métropole du Grand Paris. Le clan conservateur est donc à la manœuvre pour maintenir la voiture comme solution de déplacements et pour affaiblir le service public des transports en commun. 
Les écologistes ont pourtant un projet bien différent. Un projet de financement pérenne des transports en commun, qui se base en bonne partie sur le principe du pollueur-payeur, qui permet de geler le prix du Passe Navigo et d'élargir les tarifs sociaux (1). Un projet qui rend les ZFE efficaces et justes, notamment par des aides plus ciblées pour les plus défavorisés et sur le marché de l’occasion et qui s’accompagne d'une vraie réduction de la place de la voiture en ville (2). Un projet qui renforce le service public des transports en commun en réaffirmant la nécessité d’une régie bus régionale (3). Un projet d’aménagement du territoire qui permet de sortir de la dépendance automobile (4).
références
https://poleecolo-idf.fr/actualites/financement-des-transports-propositions-les-ecologistes/
https://idf.eelv.fr/reussir-la-zfe-du-grand-paris/ et https://wiki.lafabriquedesmobilites.fr/wiki/Pour_des_ZFE-m_saines_et_justes_-_Anticiper_la_transition_des_mobilit%C3%A9s 
https://poleecolo-idf.fr/actualites/communiques-de-presse/privatisation-des-bus-de-la-ratp-que-la-droite-et-la-macronie-assument-leur-mefait/ 
https://poleecolo-idf.fr/actualites/sdrife/
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charlottalaregion · 8 months
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J’irai au Havre. Mais pour la première fois, je vais aux journées d’été des écologistes à reculons.
Je ne connaissais pas le rappeur Médine, et avec la polémique et son tweet antisémite, je découvre qu’il est antisémite - ou tout du moins qu’il l’a été à plusieurs reprises.
Fallait-il l’inviter ou maintenir son invitation aux journées d’été ? Non je ne pense pas. Vraiment. Inviter une personne qui a été antisémite à plusieurs reprises est même un peu plus qu’une erreur. A cause de la portée symbolique de cette “invitation à discuter”. 
Au nom de l’ouverture, on ne peut pas laisser filer ce genre de comportement. Il faudrait tout simplement dire à Médine qu’il n’est plus le bienvenue parmi nous.
Mais je n’annule pas ma venue aux JDE, car je sais que cette “erreur” est malheureuse mais ne résume pas la position de mon mouvement politique. En effet, si je viens c’est parce que je sais que EELV a, ces dernières années, réellement posé la question de l’antisémitisme à gauche, et plus généralement en France. Le parti écolo a même adopté un texte de doctrine sur l’antisémitisme, lors du conseil fédéral de juillet dernier (https://www.eelv.fr/CF-juillet-2023-MH-antisemitisme/)  
Je viens car il y aura Nadine Herrati et tous les écolos qui s’engagent contre l’antisémitisme, en tant que tel. Je me rends compte avec cette sale histoire à quel point que ce combat est plus que jamais d’actualité.
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charlottalaregion · 10 months
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Retour sur les rencontres vélo IdF (juin 2023)
Aujourd’hui la région organisait les rencontres vélo IDF. Le partenariat avec le collectif vélo Ile de France était de mise et tant mieux. Mais j’aurai préféré qu’on laisse un peu les participants participer et non rester au seul rôle des applaudissements. Oui une parole un peu critique aurait pu être développée et un débat aurait pu se tenir dans cette enceinte démocratique. En tant qu’élue d’opposition, je suis habituée à avoir une parole ultra réduite - là je n’ai rien pu dire. Au moins j’ai appris des trucs, à défaut de concertation et de dialogue.
Quelles infos donc ? Bonne nouvelle le réseau vélo avance, Mais “trop lentement” comme le souligne Louis Belenfant, du collectif Vélo IDF. Ça démarre doucement : 30 M€ ont été dépensés depuis 2020… soit à peine 10% du budget. Il a changé de nom : le RER Vélo devient le Réseau VIF (Vélo Ile de France). L’objectif reste 750 km sur 11 lignes en 2030. On en sera à 70% réalisé en 2025 si on compte les pistes provisoires.
(note : les pistes provisoires sont bien financées par la région .. et pourtant mon amendement budgétaire portant sur ce sujet s’était fait méchamment retoqué en juillet 2022… finalement l’idée n’était pas si mauvaise !).
Le vrai scoop de la réunion c’est la nouvelle identité visuelle et signalétique. Côté panneau, ce sera une écriture blanche sur fond gris anthracite : pas sure que cela s’insère bien dans le paysage urbain ; c’est aussi assez tranché par rapport au réseau vélo existant, souvent marqué en vert sur fond blanc, je m’interroge sur la lisibilité de ce réseau par rapport au réseau secondaire. Le marquage au sol est plutôt réussi avec une ligne non continue mais qui devra être quand même fréquente. Gros gag : le photomontage de présentation montre … une bande cyclable ! Là où je m’interroge c’est que le choix des couleurs des pistes est souvent avec des aplats verts. Comme le dit Olivier Razemon c'est le bleu Pécresse qu'on voit partout.
Mais le vrai souci, c’est le choix des numéros de ligne et des couleurs. Le choix qui semble complètement aléatoire est en total décalage avec le plan du RER ou le plan du métro. Ainsi la ligne Est Ouest passant par Vincennes, Chatelet, l’Etoile et la Défense s’appelle V4 est est bleue. Alors qu’elle suit parfaitement le plan de la ligne de métro 1 qui est jaune, ou le RER A qui est rouge.
Or le collectif vélo IDF, l’a rappelé : l’objectif c’est aussi de répondre à la demande des cyclistes de demain. Et la demande c’est aussi de répondre au besoin de s’orienter en ville. C’était bien l’ambition du projet de vélopolitain et du RER V : se caler sur le plan des lignes de métro ou de RER pour faire un réseau de surface équivalent.
C’était aussi le signal que le réseau cyclable pouvait être aussi capacitaire et important qu’une ligne de métro et de RER, avec une ambition de financement à la hauteur des infrastructures de transport lourd.
Bref c’est l’enterrement en première classe du projet de Vélopolitain. Et c’est un très mauvais signal pour la lisibilité et la compréhension de ce nouveau réseau de mobilité urbaine. Quel dommage car quand on regarde la carte du Réseau, cela ressemble à une carte du métro !
La table ronde rassemble des maires et collectivités, pour parler d’insertion du réseau. Effectivement le réseau dépend beaucoup des collectivités et de leur volontés politiques.
Le représentant de l'agglo de Cergy Pontoise parle du sujet compliqué de la traversée de la forêt … en parlant de l’importance de la chasse à courre ! Autant on peut être d’accord sur les difficultés de faire une route express vélo au coeur d’une forêt, autant en faire un obstacle à chasse à courre, au secours.
On aborde ensuite l’offre et les services vélo de IDF mobilités. Gros gros retard à rattraper pour les parkings sécurisés en gare : on annonce des doublements mais doubler pas grand chose, ca fait pas forcément assez ! saluons l’effort cependant.
Pour veligo location, annonce du doublement de la flotte avec un élargissement aux vélos longtail, cargo-pro, mécaniques, pliants, adaptés PMR… Super service il faut le reconnaître, d’autant que sont aussi prévues des maisons du vélo. La région va prévoir une aide à l’achat de vélo mécanique de 100 € pour les moins de 25 ans.
(note : ça finit par arriver : nous demandions d’offrir un vélo à tous les lycéens et nous nous sommes fait retoquer à chaque fois que nous poussions une aide pour les jeunes).
Il n’y avait pas de vraie place pour les interventions de la salle. Voici ce que je n’ai pas pu dire et que j’avais envie de dire, en plus de regretter haut et fort la mort du Vélopolitain :
le moyen d'accélérer la réalisation du réseau ce sont les pistes provisoires, à développer donc et surtout prévoir les itinéraires cyclables pendant les travaux de voirie ; traverser la porte Maillot est un enfer depuis des années
il faut prévoir un réseau très capacitaire : sur les axes parisiens les plus fréquentés, les pistes sont déjà trop étroites ; il faut aussi prévoir d’élargir l’existant
Ne pas négliger le réseau secondaire : les petites rues et les chemins, le passage à 30 voire 15 km/h, et les pistes cyclables de proximité
il faudra développer les points d’eau sur le réseau etc. (tant à dire!)
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charlottalaregion · 11 months
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Mai 2023 : Périph, droits de l’opposition...
Mon CR subjectif du conseil régional du 31 mai 2023
V. Pécresse commence par annoncer qu’elle va porter personnellement plainte pour harcèlement contre trois élus écolos - pour l’avoir poursuivi en justice à chaque fois qu’il y avait un loup. Elle se permet une attaque en règle contre EELV sous les applaudissements nourris de la droite. De la pure intimidation. C’est raté, on sera toujours intransigeant sur la probité des élus. Le ton est donné : haro sur la gauche et l’opposition, c’est vraiment très agressif - et cela dénigre notre travail d’élu.
Sur les questions d’actualité, pas très intéressant. La droite attaque LFI. On apprend - Ô surprise - que LREM, comme Pécresse et LR, est contre la voie dédiée sur le périphérique. On pose la question des mesures prévues pour faire face à la sécheresse en IDF de 2023 : elle répond “on a signé une convention avec l’ONF ; on a demandé une carte à l’IPR, je vais recevoir le chef Raoni” ouf on est sauvé…
V. Pécresse nous pose son chantage : avant 16h nous devons accepter son deal sur le règlement intérieur : LFI et le PC gardent leurs groupes mais l’opposition perd du temps de parole (1mn au lieu de 3mn pour les explications de vote).
On examine ensuite le compte administratif 2022, qui est l’occasion de faire le bilan de l’année. Nous faisons le constat d’une baisse des crédits pour les lycées et le logement des jeunes, l’abandon des missions locales, l’inefficacité des dispositifs pour aider les collectivités… sans parler de la dégradation des services publics des transports ou autres.
La région ne fait que thésauriser et ne fait pas assez. On vote contre.
Puis c’est le budget supplémentaire 2023. La région fait des rallonges sur le permis de conduire, sur un chèque de 150 € pour les dépenses énergétiques (pris sur le Fond Social Européen), sur de nouvelles aides aux entreprises (encore!), pour les communes rurales…
Nous faisons des amendements sur les urgences : les lycées pro, la végétalisation des cours de lycées, l’insertion des jeunes, pour refuser la hausse du pass Imagin’R…
Tous rejetés. On vote contre.
La liste des emplois permet de faire le point sur la région en tant qu’employeur. RAS.
La région nous présente son projet de fusion-absorption du Comité régional du tourisme au sein de Choose Paris Region. Tout va dans le sens de promouvoir un tourisme d'affaires et l’attractivité pour les visiteurs les plus riches et qui viennent de loin, très loin. Avec une vision du tourisme hyper mondialisé et bien loin du service public.
L’exécutif présente une motion anti voie dédiée sur le Boulevard Périphérique. L’occasion pour la droite de “se payer” Anne Hidalgo avec un dogmatisme et une ode à la bagnole digne de Pompidou. LR, UDI, le RN et LREM la votent “comme un seul homme”. Evidemment, nous votons contre, comme le PS et LFI. Le PC s’abstient (!?)
La chambre régionale des comptes présente un rapport sur le Fond résilience, fond qui a arrosé pas mal d’entreprises, sans évidemment leur demander quoi que ce soit, et sans beaucoup de transparence.
On arrive en fin de séance sur la révision du règlement intérieur. En effet, Valérie Pécresse n’ayant pas de 49.3 sous la main, décide de réviser pour la 14e fois le règlement intérieur pour museler l’opposition. Initialement elle voulait faire disparaître les groupes PC et LFI. Après des tribunes, des émois, des communiqués, des cris et quelques négociations, les deux groupes finalement resteront ! Mais hélas, la révision touche aussi au temps de parole et au droit d’amendement. La règle sera 50 / 50 pour le temps de parole (50% pour la majorité et 50% pour l’opposition) et avec 1 mn au lieu de 3 pour les explications de vote ; le temps de l’opposition sera réduit in fine.
Un voeu est présenté par la LFI sur la visibilité du soutien aux personnes LGBTI
Un vœu est présenté par le PC pour demander la suspension de la privatisation des transports.
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mon intervention sur le périph : https://t.co/9XQlcYb7ZN
le fil de nos interventions : https://twitter.com/PoleEcolo_IDF/status/1663810592224735234?s=20
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