Tumgik
onmyweed · 6 months
Text
Joe spam. Because he is the perfect mix of cute as hell and sexy as fuck. Like, I legit don’t know if I want to pinch his cheeks, squeee and cuddle him, or sit on his face for a while and then ride him into the bed.
Actually… all of the above 😁🥵😍
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
19 notes · View notes
onmyweed · 6 months
Text
0 notes
onmyweed · 6 months
Text
Tumblr media
Mercredi 9 août 2023.
Kingston Upon Thames.
Point de vue de Joseph.
- Reveilles toi gros con. J'entends la voix de Finn, mon frère.
Je remet ma tête sous ma couette.
- Lâches moi, j'ai mal à la tête.
J'entend des bruits de bouteilles en verrez, certainement celles que j'ai vu hier soir.
Je sortis ma tête de la couette et vis effectivement Finn avec ma bouteille de vodka vide à la main.
- Je vois ça. Il jette la bouteille dans la poubelle de ma chambre d'une manière assez vulgaire. Viens, on a des trucs à faire aujourd'hui.
- Non, je reste ici.
- Joseph Michael Cole n'est pas d'humeur pour sortir... Il me regarde d'un oeil étrange, et je n'aime pas ça.
Le démon de minuit t'as piquer, ou c'est le fille que j'ai vu dans la voiture avec toi hier qui t'as piquer ?
- Putain mais ferme la, j'ai trente quatre ans, j'ai plus besoin de baby-sitter.
Je lui lance mon coussin dans la gueule, mais ça le fait rire plus qu'autre chose.
- Donc, c'est cette fille. Mais tu sais quel âge elle a ?
Merde. Finn marque un point. Quel âge a Alaé ? C'est vrai qu'elle paraît jeune maintenant que j'y pense.
- Elle est majeure, c'est déjà pas mal.
Enfin j'espère.
Il faut que je demande à Alaé quel âge elle a, car je ne peux pas lui faire faire le tapin si elle est mineure, et je n'aurais meme jamais du coucher avec elle sans savoir son âge... Mais elle m'a comme hypnotisé, peut être car on se ressemble physiquement, ou bien mentalement, ou alors parce que je la sens dangereuse et impossible à impressionner.
Malheureusement pour elle, à ce jeu là, je suis le plus fort et personne ne peut m'égaler, parce que moi aussi je n'ai peur de rien et comme elle, je n'ai plus d'âme depuis bien longtemps.
Alaé m'a rembarrer hier, je n'ai pas apprécier, et donc pour ça, elle sera ma pute.
- Oh oh je te parle !
Finn était à présent assit sur mon lit.
- Mais lâches moi !
- Il faut que tu prennes tes médicaments.
- Je les emmerde ces médocs de merde, ils me bouffent le cerveau, j'ai pas besoin de ça.
- C'est pas plutôt toute la came que tu prends qui te bouffe le cerveau ?
- Vas te faire foutre, et dégage.
Finn ne dit rien de plus et finit par partir. J'espère qu'il ne va pas entrer dans la deuxième chambre parce que Alaé est censée être là.
Je me lève enfin de mon lit et enfile un caleçon, je prend la clé de la deuxième chambre que j'ai préalablement fermée au cas où une certaine petite baggareuse aurait voulu partir pendant la nuit.
Quelle pute. Je me sens énervé quand je pense à elle. Peut importe.
J'ouvre la porte de la chambre avec la clé.
Personne.
J'aime pas ça, mais vraiment pas du tout.
Le fenêtre est ouverte, je cours directement vers cette dernière. Il y a un espèce de traillage à côté de la fenêtre, et elle a du descendre par là.
Je ne sais pas pourquoi mais je me met à rire, les nerfs. Oui, c'est les nerfs.
Cette petite garce a descendu quatre étages en passant par la fenêtre.
J'avoue que je suis responsable pour ce coup-ci. J'ai été faible. J'ai coucher avec elle car je la trouvais attirante, mais je l'ai enlevée pour rien, elle m'avait simplement croiser au pub, ça aurait pu s'arrêter là, mais moi, comme un con paranoïaque j'ai penser qu'elle m'avait reconnue et qu'elle allait me balancer alors qu'il n'y avait aucune raison.
En revanche, maintenant c'est différent. Je l'ai séquestrer toute la nuit chez moi, elle aurait de bonnes raisons d'aller balancer.
Je prend mon téléphone portable et appelle Josh.
" - Oui mec
- Josh je veux que tu me mette trois hommes devant le commissariat, trois autres devant la gendarmerie pour toute la journée. Si ils voient une fille blonde, les yeux bleus avec pas mal de tâches de rousseurs, ils vont la voir pour lui demander son nom et si elle dit qu'elle s'appelle Alaé vous me la ramenez, saine et sauve.
- Ok pas de soucis"
Je raccroche et pars m'habiller. Après ça, je tire trois traces de blanche et me met en route.
Je prend mon téléphone portable et rentre dans mon application Gps. Cette petite conne pensait vraiment que j'étais un amateur.
Quand elle s'est engueuler avec justement Josh hier au pub, son téléphone était posé sur le comptoir. José, le barman s'est simplement contenté de le prendre et de rentrer une petite puce microscopique dans l'appareil et le reposer sur le comptoir comme si de rien n'était.
Quelque chose m'échappe, mais quand Alaé est rentré au pub et qu'elle n'a vu que des hommes, pourquoi n'a-t-elle pas fait demi tour ?
Parce que c'est une grosse salope.
Oui, bonne déduction.
Le téléphone de Alaé capte vers Bristol.
Je me met en route jusqu'à la petite ville qui a bercer ma jeunesse, j'en ai fais des conneries à Bristol, bien que j'en fasse encore ici aussi, et même 15 ans après.
Je m'allume une cigarette.
Pourquoi je ne l'ai simplement pas laisser partir libre ? Il a fallu que je fasse le con.
Tout ça pour avoir raison une fois de plus.
Quand je vais retrouver Alaé, je vais la niquer, dans tous les sens du terme.
Elle ne peut pas m'éviter, je sais exactement ce que je fais, et elle ne m'echappera pas.
Comme l'a dit mon frère, j'ai des pulsions à tendance un peu obsessionnelles. J'avoue que la plupart du temps, mes obsessions se tournaient plutôt vers les fils de pute qui voulaient ma peau, que ce soit les flics, ou bien les autres. Mais là c'est différent. L'objet de mon obsession est une fille, qui je l'espère, est majeure.
~~
J'arrive à l'adresse où est censé être Alaé. C'est un parc.
Je la vois, il est midi et il n'y a personne dehors. Seulement elle, assise sur un banc, dos à moi.
Je m'allume une cigarette et avance doucement vers elle.
Je m'asseois à côté de Alaé. Elle tourne la tête vers moi, et se recule légèrement.
- Ne fais pas semblant d'avoir peur, tu n'as pas peur. Je lui dis, et elle hausse les épaules.
- Comment tu m'as retrouver ?
- Secret professionnel.
- Pourquoi tu es là Joseph ? Il faut que j'aille faire la pute dès maintenant ?
- Étant donné que tu t'es barrée en pleine nuit par la fenêtre je devrais te faire tapiner immédiatement, mais en réalité tu ne m'as rien fait, alors je ne te ferais rien faire.
Mais qu'est-ce qu'il m'arrive ? C'était pas du tout ce que j'étais censé lui dire.
- Merci. Elle me dit sans pour autant me regarder.
Pourtant, moi je la regarde. Ses yeux mauvais, sa bouche tirée. Elle me fait beaucoup penser à moi. C'est une tête brûlée.
- Tu as quel âge ? Je lui demande.
- Dix neuf ans.
Ouf. Un soucis en moins. Et toi ?
- Trente quatre.
- Avec ta gueule d'ange, je me demande comment c'est possible que tu sois aussi mauvais. Alaé venait de me clouer sur place.
- Je pourrais te retourner le compliment, on se ressemble physiquement, et pourtant tu as l'air aussi mauvaise que moi à l'intérieur.
- Je suis très mauvaise.
Elle sourit tout en regardant au loin.
- Tu as manger ? Je lui demande.
- Non.
- Viens. Je me lève du banc et lui tend ma main. Elle la prend directement et se lève.
- J'ai la voiture de Tabatha.
- On ira la prendre après, viens dans ma voiture.
Elle ne dit rien et me suit.
Je me gare devant le B.C Bristol. C'est un street food.
- Tu connais ici ? Elle me demande.
- Tu aimes quoi comme hamburger ?
- Avec du cheddar et du boeuf.
- Et la boisson ?
- Un coca.
- J'arrive.
Je sors de la voiture et entre dans l'enseigne.
Point de vue de Alaé.
Pourquoi Joseph me fait-il autant d'effet ? Lorsqu'il est près de moi, je ressens des sortes de frissons et pourtant dieu sait que je ne l'apprécie en rien... Mais mon corps et mon cerveau m'indiquent le contraire.
Quand je repense à la manière dont nous nous sommes touchés hier, mon coeur palpite. C'était comme si on s'était toujours connus, comme si nos corps se connaissaient. C'était magique et hors du temps.
Mais dès lors que nous avions fini, il avait reprit son regard froid et méprisant.
Dix minutes plus tard, Joe revient avec la poche de nourriture.
Il me donne ma boîte avec mon hamburger et ma boisson. Je croquais dedans.
- C'est super bon ce truc. Je dis, la bouche pleine.
- Le meilleur de Bristol.
- Tu connais ici ?
Je demande et Joseph hoche la tête.
- J'y ai pas de très bon souvenirs, mais oui je connais bien.
- Quels mauvais souvenirs ?
- C'est pas ton problème ça.
Son sourire a toujours l'air de cacher quelque chose, c'est très intriguant.
- Pourquoi tu me regarde comme ça ? Je lui demande.
- Je peux te retourner la question ?
- Et je serais assez intelligente pour ne pas te répondre.
Nous sourions.
Je finis mon hamburger et mon coca dans le silence et m'allume une cigarette.
- Merci, c'était très bon. Je lui dis.
- Pourquoi tu es venue jusqu'ici ? Me demande Joseph.
- J'ai rouler sans vraiment savoir où j'allais.
- Ta grand mère sait que tu es là ?
- Oui, j'ai la permission de vingt heures.
- Tu n'as pas eu peur de mettre ta grand mère en danger en partant de chez moi?
- Tu n'as pas une tête de tueur de mamie, puis je sais que tu la connais.
- Je connais tous le monde ici.
- Tu connais quarante mille personnes ? Ça m'étonnerait.
Je riais.
- Pas mal d'entre eux en tous cas.
Il sort de sa voiture et part au guichet de retrait en face de nous.
Cette banque a l'air sinistre et abandonnée, mais elle ne l'est sans doute pas puisque le guichet marche.
D'ailleurs je devrais peut être payer mon repas à Joe.
Lorsqu'il reviendra je lui dirais.
Il est au telephone. Il est habillé en long manteau marron avec un jean noir et une chemise blanche en dessous.
Il était beau, merde, vraiment beau, et puis le charme, c'est ce qui fait la beauté d'un homme, et je le trouve très charmant.
Il raccroche le téléphone et revient dans la voiture.
- Je te ramène à la voiture de ta grand mère et tu me suis pour rentrer jusqu'à Kingston.
- Ok.
Il démarre la voiture et nous faisons demi tour pour revenir à la voiture de Tabatha.
On arrive rapidement devant le parking qui mène au parc.
J'allais sortir de la voiture mais Joseph me prend par le poignet.
- Tu penseras à changer ton pansement. Il me dit. Je touche mon front et ressens encore une lourde douleur, j'avais presque oublier que j'avais ça au front. Je devrais penser à prendre une douche.
- Tu veux que je te paye mon repas ?
Joseph met sa main gauche sur ma nuque et rapproche mon visage du sien brusquement.
- Ne viens plus au bar de hier, c'est dangereux. Il me regarde dans les yeux.
- Mais moi j'ai peur de rien.
Ses yeux brillent, ils sont scintillants.
Il déplace sa main gauche sur ma joue et caresse cette dernière avec son pouce.
- Je sais pas ce que tu m'as fais, et j'aime pas ça. Il embrasse mes lèvres, doucement, avec plus de tendresse.
- De toutes façons, on ne va plus se voir non ?
Je parlais doucement, pourquoi ? Aucune idée. Les yeux de Joseph étaient tellement troublants...
- Non, normalement on se reverra pas. Il dit, et je hoche la tête.
- Alors salut.
- Ouais, salut.
Je sors de la voiture et me dirige vers celle de Tabatha.
Je sors un pochon de beuh et me roule un petard.
Ce jeune que j'ai vu sur l'aller pour Bristol était sympa, je lui ai donner vingt livres et il m'a donner dix grammes. Je pense qu'il voulait me draguer, et que c'est pour ça qu'il m'a offert au moins cinq grammes gratuitement. Tant mieux, je ne reverrais jamais ce garcon, mais au moins j'en ai profiter sans même le vouloir.
Je pourrais me faire à ce pays, tout est tellement différent. L'ambiance, les magasins, les pubs, les garçons...
Joseph n'est toujours pas parti. Je sais qu'il m'a dit que je devais le suivre jusqu'à Kingston Upon Thames, mais j'ai un GPS sur mon téléphone, je peux y aller toute seule.
Je finis mon roulage et allume le joint ainsi que la voiture, Joe aussi démarre et passe devant moi, je le suis donc.
En même pas 48 heures j'ai coucher avec un bandit, j'ai failli me faire tuer par un ami à Joseph, et en plus, j'ai été à Bristol.
À vrai dire, je pense que c'est la cocaïne qui me fait tenir, bien que j'en ai pris seulement hier. L'effet commence à se dissiper, je sais que quand je vais dormir, ça va être une journée entière, car j'ai beau n'avoir peur de presque rien et avoir une grande gueule comme un homme, mais je suis avant tout humaine et donc je me fatigue à un moment.
Je vois Joseph rouler en face de moi, je suppose qu'il m'a dit de le suivre car il connaît des raccourcis que j'ignore. Il m'a dit qu'il connaissait bien Bristol donc cette ville ne doit avoir aucun secret pour lui.
Je tirais sur mon joint, er continuais la route tout en écoutant les diverses musiques qui passent à la radio.
~~
J'arrive en bas de chez Tabatha, et je vois la voiture de Joseph se garer à côté de moi.
Il sort de sa voiture.
- Je voudrais bien ton numéro, si tu veux ?
- D'accord.
Il s'approche alors de moi et je lui épèle mon numéro de téléphone.
Il me regarde.
- Merci, bonne soirée.
- Toi aussi Joe.
Je rentrais chez Tabatha sans me retourner.
Je lui plais, c'est sur que je lui plais. Il me plaît aussi. Mais je ne veux pas commencer quoi que ce soit avec qui que ce soit. Je ne ressens rien, et l'amour est un poison, les relations en elles-mêmes sont des poisons. Je ne peux pas laisser ça arriver.
Je ne saurais l'expliquer, mais quelque chose en moi adorerais revoir Joseph. Ça fait tellement cliché d'être sous le charme d'un homme mysterieux et qui plus est, imprévisible. On dit que les opposés s'attirent, mais deux êtres qui se ressemblent autant mentalement que physiquement, que dit-on de ces gens là ?
Je n'en sais rien... En fait, en ce qui concerne cet homme je ne sais rien, je suis totalement perdue.
Finalement, je n'aurais pas dû sortir. Ça ne m'a apporter que des ennuis. Pourquoi est-ce que je ne peux pas être comme toutes ces filles, aller au lycée, avoir un petit copain que je verrais au café le plus proche pour qu'on révise ensemble ? Pourquoi je ne peux pas être ce genre de fille qui a un copain parfait, un travail ou des études parfaites ? Quelques fois, je me dis qu'être différente c'est une chance, et puis la seconde d'après, je me dis "j'en ai rien à foutre putain" . Alors je ne suis jamais vraiment avancée.
Dieu a décider de me créer ainsi, c'est bien pour une raison. Je suppose.
J'entrais chez Tabatha, qui m'attendait devant la porte telle un gendarme.
- Qu'est-ce qu'il se passe ?
- Hier, Joe vient presque pour t'enlever, ce matin tu rentres et tu me dis que tu t'es enfui par une fenêtre, et maintenant je te vois avec lui, rigoler et faire je ne sais quoi d'autre.
Tabatha, elle par contre, ne rigole pas cette fois-ci.
- Je suis revenue entière, c'est ce qui compte non ?
- Ce qui compte ce n'est pas que tu reviennes, c'est que tu ne partes pas, et encore moins avec ce garçon-ci.
- Je sais que ça peut te paraître étrange, mais il n'est pas mechant Tabatha, et puis je suis rentrée à l'heure, sans égratignures.
- Tu es défoncée, tes yeux ne voient même pas correctement ! Je t'ai fais confiance et je n'aurais pas dû, je pensais que ta mère exagérait, mais tu arrives toujours à te mettre dans des situations périlleuses, alors maintenant tu vas dormir et on en reparlera demain.
Je ne demande pas mon reste et pars dans la chambre qui m'est attribué. Qu'est-ce qu'il fallait que je lui dise ? Que ce qu'elle raconte est faux ? Que je n'attire pas les problèmes ? Ce serait mentir. Depuis aussi loin que je me souvienne, ma grande gueule m'a souvent amenée à me retrouver dans des situations embarassantes.
Je devrais apprendre à me la fermer, mais je ne peux pas, la parole est mon système de défense. Si je perd cette parole, je perd aussi une partie de moi. Je me sentirais vide sans elle.
Je prend une cigarette de mon paquet, déjà presque vide. Je l'allume et regarde par la fenêtre que je viens d'ouvrir.
La pluie s'est arrêter, et je finis ma cigarette dans le calme et dans mes pensées.
- Tabatha ! Je peux prendre une douche ? Je demandais en criant presque pour qu'elle m'entende.
- Oui, et débarrasse toi de cette odeur de cul.
Outch. Je ne connaissais pas Tabatha sous cet angle. Elle peut être assez mauvaise finalement.
J'entre dans la salle de bain. Elle était assez petite et la baignoire est ancienne, bien que très propre. Tabatha prend soin de cet appartement mais les murs sont à démolir, et les meubles à changer. Cet appartement pourrait avoir un potentiel, même la salle de bain est assez grande.
Je me déshabille et entre dans la baignoire.
Au moment où je me nettoyais, je me rend compte que je me debrasse en même temps de l'odeur de Joseph, c'est comme si j'enlevais l'empreinte qu'il avait laisser sur ma peau.
Je me nettoie rapidement et sors de la baignoire avant d'attraper la serviette rose en face de moi et de me sécher.
Putain de gouttes qui glissent sur mon dos.
Je ne supporte pas ça. J'ai horreur des cheveux mouillés.
Je me sèche à la va vite et met ma tête en avant d'enrouler ma serviette autour de mes cheveux, et transformer cette dernière en un espèce de turban.
J'entend Tabatha discuter, elle doit être au téléphone. Je décide de coller mon oreille à la porte de la salle de bain.
Je ne peux pas ouvrir, elle n'est pas loin derrière et je me ferais prendre. Tout est plus intéressant lorsque l'on écoute les gens sans qu'ils le sachent.
" - Moi aussi Richard... / Non, chez moi ce n'est plus possible / Parce-que Alaé et Joseph sont en contact / Oui, il ne faut pas laisser ça passer, ma petite fille est en danger / Que veux tu faire ? On est vieux maintenant je ne sais pas si on peut faire grand chose / oui tu as raison, je vais l'appeler / moi aussi Richard, je t'aime "
Je rêve. Non mais je rêve. Alors là c'est le pompon !
Je pensais que Tabatha parlait avec ma mère, ou bien une amie, mais en fait non, elle parle à son copain ? Amant ? J'ai plus l'impression que ce soit son amant plutôt que son compagnon à vrai dire. À ce que j'ai compris, Tabatha a dit qu'ils ne pouvaient plus se voir chez elle, lui étant sans doute marié, ils ne peuvent pas aller chez lui. En plus elle parle de ma vie privée à n'importe qui. En tous cas, ce Richard a l'air de connaître Joseph, et ça, c'est à approfondir.
J'enfile un tee shirt blanc et un jean slim bleu et des chaussettes. Je sors de la salle de bain et entre directement dans ma chambre, mais Tabatha entre sans même frapper.
- J'ai fais quelque chose de mal ? Je lui demande. Elle est entrée tellement vite que j'ai cru qu'elle allait me dire que la maison est en feu.
- Non.
Elle referme la porte aussitôt. Elle est bizarre.
Je prend mon téléphone portable. Rien.
Je repose ce dernier vulgairement sur mon lit. Je peux apercevoir en face de moi quelques maisons assez bourgeoises. Elles sont un peu éloignées mais avec des jumelles je pourrais mieux voir.
Ce n'est pas de ma faute, j'adore les maisons, elles ont quelque chose de très.... Cambriolables.
Mais ce n'est pas aussi facile que dans les films, déjà, pour que ce soit fait correctement, il faut plusieurs jours sans sortir, et c'est ce qu'il va m'arriver je pense. Tabatha m'a bien fait comprendre que je ne sortirais plus. Ou du moins sans elle.
En tous cas, je ne savais pas que à soixante trois ans elle a toujours une vie sexuelle. C'est .... Bizarre. Je sais que c'est comme ça pour tous le monde, mais c'est quand même bizarre.
Elle est quand même jeune, ma mère a 40 ans et moi dix neuf. On fait les enfants assez jeunes dans ma famille, mais je trouve ça cool. Malgré tout, je ne veux pas d'enfants. Je trouve que c'est chiant, et que ca crit. Je ne vois pas l'intérêt pour être honnête. On est déjà assez dans la misère pour en apporter à un autre petit être qui n'a rien demander. C'est mon choix, c'est comme ça.
Maintenant que j'y pense, Joseph ne s'est pas protégé lorsque nous avons coucher ensemble... Je prend la pilule donc la grossesse n'est pas un problème, mais par contre les maladies sont un problème.
Je ne sais pas avec qui Joe a coucher avant moi, il se peut qu'il ai été un peu partout... Je veux dire, je ne dois pas être la seule à être sensible à son charme, et c'est un sacré beau parleur assez convaincant lorsqu'il s'y met.
Peut importe, je verrais bien, je m'en branle en fait.
- Tu as manger ? Tabatha crie.
- Oui c'est bon merci.
Elle ne répondit pas.
Mon téléphone vibre.
J'ai un appel, c'est un numéro que je connais pas, certainement Joseph.
Je répond.
«- Allô ?
- C'est moi.
Il dit comme si j'étais censé savoir. Bien que je le savais.
- Oui ?
- Je crois que ... Merde ... Ouais je crois que je veux bien être avec toi un peu, aujourd'hui ou demain, tu vois.
J'entend à sa voix qu'il a bu, et qu'il est en train de tirer sur une clope, ou un joint.
Mon coeur tape fort contre ma poitrine.
- Ouais, enfin, je crois que je suis interdit de sortir.
- Ça va t'arrêter ?
- En fait, non.
Je pouvais sentir qu'il souriait au téléphone.
- Tu vas passer par la fenêtre de chez ta grand mère aussi ?
- Je vois pas d'autres solutions.
- Je t'envoie un message quand je suis en bas. » il raccroche.
Super.
Je vais à la fenêtre, nous sommes au troisième étage, chez Joseph il y'en a quatre, mais ici, il n'y a pas de traillage. Il est actuellement quinze heures, donc Tabatha va certainement faire la sieste d'ici sous peu, sauf si elle s'est donner pour mission de ne pas me laisser voir Joe puisque c'est ce qu'elle a fait comprendre à ce Richard.
Maintenant, comment faire ? À vrai dire, c'est assez simple. J'ai toujours avec moi une ancre, comme l'ancre d'un bateau. C'est assez lourd et c'est pour ça qu'avant de partir de chez mes parents je l'ai mise dans mon sac tout au fond pour qu'ils ne s'en rendent pas compte, et pensent que j'ai pris deux tonnes de vêtements. De toutes façons, c'est moi qui ai porté ce sac.
Il ne s'agit évidemment pas d'une vraie ancre, car c'est réellement très lourd et je ne pourrais pas l'emporter partout où je vais. Mais c'est une réplique, et ça accroche très bien aux fenêtres.
Je prends au moins les dix draps qui se trouvent dans le placard en bois de la chambre et les assemble en faisant des nœuds. J'espère que Tabatha ne va pas arriver dans la chambre sans prévenir comme il y a vingt minutes.
Mon téléphone vibre et j'en conclus que Joseph est en bas.
Je récupère mon assemblage qui est en fait assez long.
J'ouvre la fenêtre, je vois Joe en bas, il regarde en ma direction et s'avance en souriant, ayant comprit que je voulais qu'il réceptionne le bas du drap. Il mit sa cigarette entre ses lèvres et me tends ses mains comme pour indiquer qu'il est prêt.
Je jette ma confection et il l'attrape. J'accroche ensuite les crochets de l'ancre au bord de la fenêtre et vérifie que c'est bien solide.
Je passe ensuite par dessus la fenêtre et commence à descendre doucement. Ça va que ce n'est quand-même pas très haut.
J'arrive rapidement en bas et Joseph me donne sa cigarette. Je la prend et tire une latte.
- Et tu le récupère pas ?
- Je verrais bien, mais Tabatha va se rendre compte que je suis partie. Elle va tout récupérer.
Joseph sourit et nous entrons dans sa voiture, heureusement que j'ai pris mon sac à main.
- Tu fais souvent ça ? T'echapper par les fenêtres ? Il me demande, je peux sentir qu'il a bu du whisky.
- Ça m'arrive.
Joe démarre la voiture et nous prenons la route pour aller je ne sais où.
Un silence reigne tout d'un coup, et Joe doit ressentir la même chose que moi puisqu'il allume le poste de radio, laissant la première station sur laquelle il tombe.
- Je peux te poser une question ? J'ose rompre le silence.
- Ouais.
- Est-ce que tu te protèges avec les autres filles ? Parce que tu sais...
- T'inquiète pas j'ai pas le sida, on va faire des test maintenant si tu veux. Il me coupait la parole. Quel toupet, il ose être énervé, mais c'est une question normale.
- Non, c'est bon.
Il ne répond pas et le calme pesant reprit.
Pourquoi m'a-t-il appeler si il décide d'être teigneux ? Simplement parce que je suis un petit jouet, il sait que je viens d'arriver et il me prend pour une petite chose fragile que l'on peut manipuler, sauf qu'il est tombé sur le mauvais numéro, il ne sera pas hargneux avec moi plus longtemps.
- Tu comptes me répondre de cette manière à chaque fois que je vais parler ? Parce que je peux aussi me barrer. Je ne me démonte pas, j'en oublie presque qu'il a déjà été soupçonné de meurtre.
- Surveille ton langage avec moi, je suis pas ta grand mère ou ta mère !
Je ne sais pas ce qui me prend mais je serre le frein à main d'un seul coup, obligeant Joseph a maneuvrer pour ne pas avoir d'accident avec la voiture derrière nous.
Une fois que le danger est évité, Joseph se gare dans un chemin assez boueux. Merde.
Il arrête le moteur de la voiture et prend ma nuque très brutalement. Sa mâchoire est serrée et ses yeux rejettent de la haine.
- Écoutes moi bien petite garce... Il attrapait mes cheveux et les tirait légèrement. Ma machoire se crispe. Je vais lui niquer ses morts. Personne ne me fait ça et encore moins une sale pute qui couche avec n'importe qui, j'avais décidé de t'epargner mais tu desobeis, et moi on ne me désobéi pas.
Il prit ma tête et la cogne contre le tableau de bord. Merde.
Je relève la tête et lui met mes deux doigts dans les yeux, mais il ne tarda pas à entrer les siens dans ma bouche. Sa main libre tirait mes cheveux et je décidais de mordre ses doigts.
Il les enlevait directement par douleur et j'en profitais pour lui donner un coup de boule.
Il me lâche et j'en profite pour sortir de la voiture et courir aussi proche de la route que possible.
Je me sens tomber à terre, c'était lui, Joseph. Ce misérable petit fils de pute sans cœur et sans remords. Je n'arrêtais pas de bouger mes jambes afin qu'il n'essaie pas de m'atteindre. Je pourrais essayer de me relever mais il en profiterait pour me maîtriser encore une fois.
Quand je pense que j'ai coucher avec lui.
Il sort une arme de son pantalon et je me relève alors.
- Vas y, tire, je te jure que tu me rendrais un énorme service. Je riais, je ne sais pas si c'était nerveux ou simplement que ça venait du coeur.
Je le vis arriver vers moi, et après, plus rien. Le trou noir.
1 note · View note
onmyweed · 6 months
Text
Tumblr media
Mardi 8 août 2023.
Kingston Upon Thames. Angleterre.
Point de vue Alaé.
La pluie coulait à flot à l'extérieur, je pouvais l'entendre, assise sur mon lit, en face de mon ordinateur, la fenêtre entre ouverte de ma nouvelle chambre me laissait sentir une douce brise sur mes bras dénudés.
Bien qu'étant chez ma grand-mère depuis hier soir, je ne me sens pas à l'aise ici. Je viens de France, j'ai grandie dans le Sud Ouest, et le temps est plutôt paradisiaque comparé à celui d'Angleterre. Les rues sont mouillés, et l'odeur de la pluie est toujours présente dans mes narines depuis hier soir.
Ma grand mère toquait à la porte de ma chambre, et je lui dis d'entrer. Cette dernière m'apporte un Welsh RareBitt. C'est une tranche de pain de pie cuite avec de la bière, ainsi que du cheddar, du bacon et la moutarde. Je sais que la nourriture Anglaise n'est pas des plus classique et ne plaît pas à tous le monde, c'est justement pour ça que j'aime tant la cuisine de ce pays. Ma mère est Anglaise, alors avec mon père on a eu droit aux plats typiques.
Je n'en veux pas à mes parents d'avoir abandonner avec moi, je suis une plaie, le genre de plaie qui ne cicatrise jamais. Bien qu'elle ne saigne pas toute la vie, la marque restera.
Ils ont toujours tout fait pour moi, mais moi, je veux plus que cette vie tranquille, je vaux mieux que ça.
Les interdits de la vie sont les meilleurs moments de la vie. Plus on y entre, moins on a de chance de s'en sortir, et pourtant, je m'en suis sorti, indemne, et sans une égratignure malgré ma tendance à pénétrer chez les gens par effraction, simplement par curiosité... Et parfois par manque d'argent.
- Merci. Dis-je à ma grand-mère qui me regardait.
- Pourquoi je n'ai pas une petite fille comme les autres ? Une qui fait des études, et qui rende notre famille fière.
- Pourquoi je n'ai pas une grand-mère normale qui me sert des bonnes choses à manger ?
Tabatha souriait. Je ne l'appelle pas "mamie" ou ni même "grand-mère". Elle n'a jamais voulu à vrai dire, je l'aime beaucoup, mais on se provoque souvent, bien qu'on ne se voit presque jamais.
- Je ne suis pas Française moi. Dit Tabatha sur un ton sarcastique avant de partir de la chambre, laissent un sourire sur mon visage, et un plateau garni.
Je bois une gorgée de mon thé noir et commence à manger tout en regardant par la fenêtre.
Malgré la pluie abondante, je voulais sortir, je veux respirer l'air Anglais. Je veux me prendre une cuite, je veux ma beuh et même mes cigarettes.
Tout cela m'a été confisqué hier, avant mon départ, mon père m'a tout prit.
Il m'a seulement laisser 100 euros, mais je dois aller dans une banque pour faire échanger ma monnaie. Et sans carte d'identité, c'est impossible de nos jours.
Bien évidemment, je ne suis pas en possession de ma carte d'identité, elle est avec Tabatha, ma chère grand-mère. Je ne suis autorisé à sortir qu'avec elle.
Je pourrais me rebeller, et mal le prendre, mais il s'agit tout de même de ma famille, alors je ne vais pas agir avec la violence, mais plutôt avec la violation.
Je vais voler ma propre carte d'identité.
Si j'avais su que je dirais ça un jour.
Je finissais de manger et pris mon plateau afin de le mettre dans la cuisine.
Tabatha est sur le canapé, elle mange également tout en regardant la télévision.
Elle jetait un coup d'oeil vers moi.
- Je vais faire la vaisselle de mon plateau. Je lui dis, elle a l'air surprise, mais ne dit rien de plus. Super.
Je m'attele donc à la tâche de la vaisselle.
Je ne connais pas les habitudes de ma grand-mère, mais ce que je sais, c'est qu'elle fait toujours la sieste au moins une demie heure sur son canapé, depuis que ma mère est toute petite. La sieste, c'est un art. Je suis plutôt de cet avis d'ailleurs... J'adore les siestes, mais j'aime encore plus l'argent et le pouvoir.
Je finis la vaisselle et essuie mes mains à l'aide d'un torchon rouge et blanc.
Tabatha est toujours sur le canapé et a posé son assiette vide ainsi que son verre sur la table en bois du salon.
- Tu veux que je nettoie ton assiette ?
Je demande.
- Qu'est-ce que tu veux me demander Alaé ?
- Rien, pourquoi ?
Elle se lève de sur le canapé sans mal et s'approche de moi.
- Tu crois que je ne te vois pas déambuler sans avoir de but dans l'appartement ? Depuis hier que tu es arrivée tu as la bougeotte.
- Je me sens un peu enfermée oui c'est vrai, mais bon, je suis une gentille petite fille qui obéis.
Je souris à Tabatha, elle secouait la tête et partie chercher son sac à main.
C'est un bon signe je pense.
Elle revient devant moi et me tend deux billets de cinquante livres sterling, ainsi que ma carte d'identité.
- Vas t'amuser.
Alors là, si j'avais su que ce serait aussi facile, j'aurais demander depuis hier soir à sortir de là.
- Mais les parents ?
- On va rien leur dire, mais tu es à la maison à minuit, pas une minute de plus, je dois pouvoir te faire confiance.
- Je te promets que je serais là !
Je lui embrasse la joue et pars récupérer mon sac à main dans la chambre. J'ai une grand mère super.
Je posais tout ce que Tabatha m'a donner dans mon sac, sans vraiment les ranger et m'apprête à partir.
- Attends.
- Oui ? Je vois Tabatha qui me tend ses clés de voiture.
- Tu as bien ton permis ?
- Oui oui.
- Fais y attention, et si tu as un problème tu m'appelle.
- Mais Tabatha, je peux pas te prendre ta voiture quand même.
- C'est une sécurité, et au moins tu n'attraperas pas froid avec la pluie.
- T'es géniale, merci, à tout à l'heure.
Je m'empresse de partir de cet appartement. J'adore Tabatha, mais alors la décoration de son appartement est anxiogène au possible.
Le papier peint des années cinquante avec de grosses fleurs roses, les meubles uniquement en bois et une moquette au sol qui me fait grincer des dents.
Tabatha n'est pas fortunée, mon grand père est mort il y a 15 ans, d'une crise cardiaque, il n'avait que 45 ans, ca a été très soudain selon les dires de ma mère.
Mais les traites du crédit de la maison arrivaient tous les mois, et Tabatha ne pouvait plus payer, puisque son mari est brusquement décédé, et que, à l'époque, les femmes ne travaillaient presque pas.
Alors, Tabatha s'est retrouvée ici, seule, dans un petit immeuble qui devrait, selon moi, être démoli.
C'est pour ça que je ne dépendrait jamais d'un homme, de quelconque manière que ce soit.
J'entrais dans la voiture de ma grand mère, une Ford Fiesta noire.
Je pris la route sans vraiment savoir où aller, mais il n'y a que quarante milles habitants ici, ce n'est pas très grand.
Dans ma ville au Sud Ouest de la France nous sommes le double d'habitants.
Au bout de quelques kilomètres et après avoir passer une tonne d'arbres bi-centenaire, je vis un pub, plus éclairé que ceux que j'ai pu apercevoir hier soir quand je suis arrivée en ville, qui avaient l'air pourtant plus grands.
Je me gare sur une place de parking prévue à cet effet, et j'entrais dans le pub.
Tout de suite, je vis des jeunes, des plus vieux et encore des très vieux, rigoler ensemble et boire.
Ils avaient tous une pinte de bière à la main, en revanche, ce qui m'interpelle, c'est que je ne vois aucune femme, ni fille. Que de la testostérone en kilos.
Mon arrivé a apparemment sonné comme une bombe, puisque presque tous le monde s'arrête de parler afin de me regarder d'un air ahurissant.
Je ne vais pas me décourager.
Je pénètre dans le pub et arrive à hauteur du barman. Je lui demande un whisky glace.
Ce dernier ne dit rien et s'attèle à me préparer mon verre. Je souris intérieurement.
Il n'y a pas de loi qui interdit les femmes d'entrer ici, c'est déjà ça.
Les autres clients sont visiblement retournés à leurs occupations, pourtant l'ambiance semble plus froide que lorsque je suis arrivée. Peut importe.
Le barman me sert mon verre, et je vois un peu plus loin derrière lui qu'il vent des cigarettes.
- Je pourrais avoir un Winston s'il vous plaît ?
- Vous avez quel âge ? Il me demande sur un ton très bas.
- Dix neuf ans, vous voulez ma carte d'identité ?
- Non, ça ira.
Le grand blond me donne alors mon paquet de cigarettes.
- Je vous dois combien ?
- Les cigarettes plus le whisky ça vous fera 20,50 livres.
Je lui tends un des deux billets de cinquante livres que Tabatha m'a donner, il le prend et me rend immédiatement la monnaie.
Je prend mon verre et sors fumer une cigarette sur la terrasse. Je ne prend pas la peine de m'asseoir sur une des chaises en plastique posées à l'extérieur, je pose simplement mon verre sur le muret du bar.
- Tu aurais du feu ?
J'entends une voix masculine, et bientôt, j'aperçois le visage de cette voix. Un grand blond se tenait devant moi, les yeux bleus, un nez rubicond. Son regard est perçant... Je dirais même, intriguant.
Je lui donne mon briquet blanc, il allume sa cigarette tout en me regardant, bien qu'il soit déstabilisant, je ne retourne pas mon regard.
Il me rend alors mon briquet et le contact visuel assez troublant cesse dès lors.
- Tu es perdue ?
- Non, je suis juste ici.
Il me regarde de haut en bas avant de partir dans sa voiture et de démarrer.
Drole de spécimen, je pensais.
Je bois une gorgée de mon verre, qui est ce type ?
Maintenant que je suis revenue à la réalité, je me dis que ce garçon ne m'est pas inconnu, il me semble l'avoir déjà vu quelque part, mais je n'arrive pas à me souvenir où.
Ce regard... Je sais pourtant que je le connais. Il faut que je mène mon enquête.
Non, Non, Non.
Je n'ai pas besoin d'en savoir plus sur lui, il ne me dit rien qui inspire confiance. Il n'a pas l'air banal, et justement, comme je ne le suis pas non plus, je ne voudrais pas me mettre dans l'embarras intentionnellement. Je ne connais pas ce pays, ce n'est pas comme en France ou je suis en terrain conquis. Ici, je dois simplement observer, c'est comme ça que l'on apprend, simplement en observant autour de nous ce qu'il se passe.
Je finis mon whisky et écrase ma cigarette avant d'entrer une fois de plus dans le pub.
Cette fois-ci, personne ne me regarde, et l'ambiance semble être repartie de plus belle.
Je commandais un autre whisky, et donnais directement les sous au barman. Lorsque je bois, j'ai tendance de temps en temps à partir sans payer, mais étant donné la population assez masculine se trouvant ici, je vais quand même payer. Je ne veux pas me faire des ennemis seulement 24 heures après mon arrivée. Ce ne serait pas classe.
Quand j'y repense, je me dis que j'ai vu ce garçon à la télévision, mais où ? Est-ce un acteur ? Un chanteur ? Je ne pense pas, je m'en serais souvenue.
Si je me rappelle l'avoir vu à la télévision mais pas en positif, c'est que c'est peut être négatif alors...
Est-ce un tueur ? Un dealer ? Un braqueur ?
Je ne devrais pas, mais je vais quand même mener mon enquête lorsque je serais rentrée ce soir.
Je regarde autour de moi, les bars ici sont bien en dessous de ceux que nous avons en France. Ici tout paraît lugubre, c'est peut-être à cause de la météo souvent houleuse, ou bien l'air maussade des gens.
Pourtant, ils sont bien plus fêtards que nous autres Français, et également plus ouverts.
- Tu es la seule fille ici. Un garçon brun se place à côté de moi.
- Tu n'es pas le seul garçon ici. Je rétorque. Il a un sourire d'idiot, mais vraiment, celui à qui il ne faut pas faire confiance. Je ressens ce genre de choses.
- Comment tu t'appelles ?
- Alaé et toi ?
- Olélé ?
- Remballe tes blagues, on me l'a déjà faite mille fois.
Je sens que je ne vais pas apprécier ce garçon.
L'humour c'est bien, mais seulement quand c'est drôle, et là c'est bas de plafond.
- Est-ce que tu sais à qui tu parles ? Son ton est désormais menaçant. Oops. Mauvais calcul.
- Non, tu ne m'as pas répondu quand je t'ai demander ton nom.
- Marcel !
Il crit, et quelques secondes plus tard, un garçon d'à peut près le même âge vient se placer devant moi.
Je regarde autour de moi, plus personne ne parle, qu'est-ce qu'il se passe ?
- Ici, tu es pas sur ton territoire, tu vois bien que les femmes ne sont pas acceptées ici, alors tu dégages.
- Pourquoi tu as appeler ton pote juste pour me dire ça ? Tu es censé m'impressionner ? Vraiment vous n'avez aucune hospitalité, il faut changer ça.
Je finis mon verre de whisky cul sec, et je pars.
Quelle bande de cons. Franchement, c'était quoi ça ? Une stupide tentative d'intimidation ?
Je démarre la voiture tout en regardant à travers le rétroviseur, je vois encore ce garçon.
Non... Ce n'est pas possible, je ralentis et regarde d'un peu mieux. Oui, c'était lui, comment sa se fait que je ne l'ai pas vu arrivé ? Ou même entendu entrer dans le pub ?
Il faut dire que j'étais tellement distraite que je n'y ai peut-être pas fait attention.
Mon coeur battait la chamade. J'ai beau faire la forte, et trouver cette tentative d'humiliation pitoyable, il n'empêche que j'ai tout de même eu peur à un moment donné. Mais comme dirait mon père "ne laisse jamais rien paraître"
Pourquoi ce garçon était-il encore là ? Je dois m'arrêter à un magasin et acheter de la vodka. Je dois me le sortir de la tête, d'abord, pourquoi y est-il entré ? Je ne l'ai vu que dix secondes à tout casser.
En fait, il m'intrigue, car son regard m'a perturbé, et le fait qu'il s'arrête dans un bar paumé pour me demander du feu, pour repartir et ensuite revenir une fois de plus, ça ne m'aide pas.
Je suis assez curieuse et très intriguante. Je me mêle des affaires de tous le monde, car comme je le dis tous le temps, j'observe. C'est la clé.
Je vois au loin une enseigne que je connais. ALDI !
Je ne savais pas que ce magasin existait en dehors de la France et à l'arrigueur l'Allemagne, mais dans ce coin paumé de l'Angleterre, je ne m'en serais jamais doutée.
J'entrais dans le magasin. Il y a exactement les mêmes produits qu'en France, à quelques exceptions prêt, comme la viande en boîte, ou bien le lait dans le frigidaire.
Je trouvais le rayon alcool et trouvais ma bouteille de vodka Poliakov. 10,71 Livres Sterling, je ne sais pas combien ça fait en Euros, mais c'est sur que c'est moins cher ici.
Je prend également des canettes de RedBull. Je passe à la caisse et paye les quinze livres que la caissières m'a demander.
J'entre dans la voiture et prend un verre en plastique que je viens d'acheter, et me sers un verre.
Je pris mon porte feuille.
Il me reste exactement 52,36 Livres Sterling. Je pense que ça va suffir pour acheter de la marijuana, mais je ne connais pas le barème des prix du gramme de beuh ici.
Aller. Il faut que je sache qui est ce garçon, alors, j'ai dis l'avoir vu à la télévision, mais peut être pas pour une bonne raison. Nous sommes au Sud Ouest de Londres, donc j'entre dans la barre de recherche
" Tueur Londres "
Ce qui est bien avec internet, c'est que seul des mots clés suffisent.
Liste des tueurs à Londres depuis 1950 jusqu'à 2023.
Je remonte à l'année 2022, je clique sur les quatre noms apparaissant en face de moi, mais aucune des photos que je vois ne correspond à celui que je cherche.
Je tape alors "Bandit Londres"
Liste des bandits à Londres depuis 1950 jusqu'à 2023.
C'est le même site que le précédent sur les tueurs.
Je vois au moins une cinquantaine de noms. Mais beaucoup d'entre eux n'ont pas de photos.
Je continue de chercher tout en m'allumant une cigarette.
Et merde. Ça y'est. Je l'ai, il n'y a pas de photos, mais pourtant c'est bien lui. Joseph Cole. Grand bandit en Angleterre. Je l'ai effectivement vu à la télévision. Ma mère a l'habitude de regarder les informations quotidiennes sur les chaînes Anglaises, et c'est ici que j'ai vu ce garçon pour la première fois.
Ce Joseph, appelé "Joe" est le suspect sur plusieurs histoires de trafics, et de grosses bagarres. Il a toujours été suspect, mais jamais déclaré coupable.
Cela fait quelques temps que j'ai vu ce bandit à la télé et c'est certainement pour ça que son visage me paraissait être un souvenir lointain.
Je n'arrive pas à croire que ce garçon qui m'a demander du feu est un trafiquant et un bagarreur. Mais il est vrai que son regard m'a pétrifié en quelques sortes. Il a quelque chose de m'avais en lui, tout comme ce garçon qui m'a menacer il y a de cela une demie-heure.
Ils se connaissent de toutes évidences puisque Joseph était également au bar quand je suis partie, le petit rigolo mais nerveux doit être un de ces fameux autres noms que j'ai vu sur cette liste.
Je tape désormais "Joseph Cole" dans la barre de recherche.
Des centaines de résultats apparaissent devant moi. Des articles de journaux, régionaux et locaux.
" Joseph Cole, encore innocenté pour braquage à main armée dans un supermarché de Kingston Upon Thames"
" Joe Cole, la nouvelle menace de l'année."
" Joe Cole, parfait coupable, ou parfait innocent?"
" Aucune preuve retenue contre Joseph Cole dans l'affaire du meurtre de Léo Cassiani "
C'est tout de même impressionnant, s'en sortir autant de fois pour autant de crimes et délits différents. Il doit avoir pas mal de connaissance. Peut être même dans la police. Sinon il ne pourrait pas agir ainsi. Ou peut être que si, en fait je n'en sais rien.
Moi, je suis dans la petite délinquance, bien que je m'en foute de tout et que je ne me soucie de rien, il m'arrive tout de même de me dire que je pourrais aller en prison, et que m'envoyer ici a peut être été la meilleure décision que mes parents aient prise. Mais vais-je tenir ?
L'argent facile c'est tellement bon, cet argent te fait sentir vivant, et certains l'appellent "sale" mais moi, je ne le vois comme un moyen de s'en sortir dans la vie, le seul et l'unique.
J'espère un jour trouver un travail qui me convienne vraiment, et surtout, être payée en conséquence. Je suis loin d'être conne, je ne suis peut être pas intelligente, mais en tous cas je suis maligne et rusée, et la vie n'est faite que de ça ; les ruses, les coups de pute, c'est ça notre vie, qu'on en soit conscients ou pas.
Le numéro de téléphone de Tabatha s'affiche sur mon écran, je répond.
" - Allô ?
- Oui Alaé tu vas bien ?
- Oui, pourquoi ?
- Ou es-tu ?
- Sur le parking d'un magasin, mais pourquoi tu me poses toutes ces questions ?
- Il faut que tu rentres, immédiatement.
- D'accord, j'arrive tout de suite."
Quelque chose n'allait pas, je l'ai senti à sa voix, d'habitude elle est toujours enjouée, là c'est différent, elle n'avait pas l'air bien.
Je finis mon verre cul sec et prend le volant directement.
Je roule peut être un peu plus vite que d'habitude mais peut importe. Mon coeur bat rapidement.
Comme par hasard lorsque je regarde des articles de journaux sur ce Joe Cole, il arrive quelque chose comme ça. Je sens que c'est lié.
J'arrive en dix minutes en bas de chez Tabatha, j'ouvre en bas avec mon double de clé et ne prend pas la peine d'attendre l'ascenseur, je prend directement les escaliers.
Je pénètre sans frapper chez Tabatha.
Elle était assise sur son fauteuil ancien en tissus. J'approchais doucement et vis ce garçon à côté d'elle.
Pourquoi ? Pourquoi Joseph est-il ici ?
Qu'est-ce que j'ai fais ?
- Ne lui faites pas de mal.
- T'en fais pas Tabatha, je te la ramène demain.
Il s'approche de moi mais je prend un vase et lui jette dessus, mais il l'évite directement. Merde.
Il me prit par le bras et m'emmène à l'extérieur.
Je regarde ma grand mère pleurer, impuissante.
- Lâche moi putain ! Je cris, et Joseph me lâchait fortement. Ce qui fait que je tombe à terre.
Il sort un tazer de son pantalon.
- Tu vas continuer à crier ? Il me demande d'un calme effrayant.
- C'est bon, je te suis.
Je me relève et marche à côté du bandit si connu. Il m'a tout l'air d'un con, mais également dangereux.
- Qu'est-ce que j'ai fais ? Je pourrais au moins savoir.
Le blond fit rouler ses yeux en arrière, comme si je le fatiguais. J'en conclus que je n'ai donc pas le droit de savoir.
Je suis sûre que il y a un rapport avec ma pseudo engueulade avec le garçon du bar, si j'avais su que ça m'emmenerait la, j'aurais rien dit. Surtout pour Tabatha, moi à l'arrigueur je m'en fiche, mais pas ma famille. Je ne supporterais pas.
Arrivés dehors, Joseph me prend le poignet et m'emmène rapidement dans la même voiture que celle avec laquelle il est venu au pub tout à l'heure.
Il me pousse à l'intérieur de la voiture et me cogne la tête contre la porte.
Je tiens ma tête, et me retiens de crier. Merde, ca fait vraiment mal.
Joe entre à son tour dans la voiture. Il me regarde tandis que je tiens encore le coin de ma tête.
- Tu saignes là. Il me dit en pointant mon front.
- J'avais pas remarqué. Je lui répond ironiquement.
- Ça fait deux fois en cinq minutes que tu me provoque et j'aime pas ça.
- Tue moi alors, ou bien donne moi un papier ou quelque chose.
Son regard était fixé vers moi, il portait un tee shirt gris et un pantalon noir.
Sa bouche se tirait légèrement, et sa mâchoire se crispe.
D'un coup, il ouvre sa boîte à gant et sort une bouteille d'alcool et un coton. C'est vrai que c'est efficace, mais ça va faire mal.
- Attends. Je lui dis, avant qu'il ne me soigne.
Celui qui m'enlève est celui qui me soigne ?
Je prend la bouteille de vodka qu'il vient de prendre et bois une gorgée tout en lui faisant signe d'y aller avec le coton.
J'avais envie de hurler, c'est horrible, je déteste ça. Mais au bout de quelques secondes ça passe.
Joseph prend une boîte de pansement, décidément, on pourrait croire qu'il est médecin. Quoi que, de la vodka pour soigner une plaie ce n'est pas non plus un bac +12.
Ses yeux croisaient les miens tandis qu'il mettait le pansement sur le haut de mon arcade sourcilière.
Je sens le bout de ses doigts sur mon front, je ne sais pas pourquoi, mais mes jambes commencent à frissonner.
Nos regards étaient persistants, comme si l'on se bagarait à travers nos yeux.
Je détourne le regard en premier, et il sourit en coin d'un air satisfait.
- Pourquoi m'enlever pour me soigner ensuite ?
- Qui t'as dis que c'était un enlèvement ?
- Tu as menacé ma grand mère.
- Qui t'as dis ça ?
- Je l'ai vu pleurer quand je suis partie.
- Crois moi, ce n'est pas pour toi qu'elle pleurait.
- Ah bon ? Et pourquoi alors ?
- C'est pas ton problème.
Son accent Anglais était bien prononcé.
- Qu'est-ce que je fous ici ? Je suis agacée, et en plus j'ai le haut de la tête qui me tire. L'ironie, c'est que j'aurais préféré qu'on me tire dans la tête.
- Je ne veux pas que tu dises à qui que ce soit que tu m'as croiser, ou vu, ou parler.
- Pourquoi ?
- Tu sais qui je suis ?
- Oui, mais moi tu m'as simplement demander un briquet.
- Certains iraient voir les flics pour moins que ça.
- Tu as fais tout ça juste par peur que j'aille voir les flics ? Mais vraiment tu dois taper beaucoup dans la cocaïne pour être parano à ce point.
Il ne dit rien de plus et continue de regarder la route.
- Tu peux me ramener maintenant que tu sais que j'irais pas te denoncer.
- Non, j'ai dis demain, c'est demain.
- Mais je vais te servir à quoi ?
- Ça je sais pas encore, mais je sais que tu vas me servir.
- Non, merci.
- C'est soit ça, soit tu te fais buter par mon gentil petit copain avec qui tu aussi gentiment discuter tout à l'heure.
C'est donc à cause de ce petit con de péteux du bar que je suis ici.
- J'ai le choix, quelle chance. J'ironise. Tu aurais une cigarette ?
Il met sa main dans la poche de son jean noir et me tend un paquet de cigarette, j'en sors une sans lui prend le paquet de la main. Il me donne également un briquet
- Je croyais que tu avais pas de briquet.
Joseph me regarde longuement avant de reposer, une fois de plus son regard sur la route.
J'allume ma cigarette et ouvre un peu la vitre de la voiture.
Je ne sais pas où je vais aller, mais encore une fois, ca ne me fait rien.
Je n'arrête pas de dire à mes parents que je suis vide, dénuée de sentiments, mais ils ne me croient pas. Piurtant j'ai dix neuf ans, pas quinze.
Au bout de quinze minutes de route qui m'a paru interminable de part le silence gênant qui règne depuis ce qui me semble être deux heures, nous nous arrêtons enfin.
Devant moi se trouve un immeuble, très grand, contenant enormement d'appartements ou le palier se trouve clairement dehors. C'est comme une prison, mais à l'air libre.
Je suis Joe qui sort de sa voiture et marche en direction des escaliers extérieurs.
Il me fait signe de monter en premier, certainement pour que je ne m'échappe pas.
- Stop. Il me dit au bout de quelques marches montées.
Je pénètre donc à ma gauche ou se trouve pleins de portes différentes sur un seul et même palier.
Il y avait beaucoup de tapis d'entrées, tous différents. Ce qui me permet de comprendre qu'il s'agit de plusieurs habitations différentes.
Joseph s'arrête devant une des portes et y met une clé. Il pénètre à l'intérieur et me fait signe d'y entrer avec lui.
J'entre dans une grande pièce à vivre très lumineuse, assez propre malgré les deux boîtes de pizzas vides qui traînent sur la table en verre du salon.
Je suppose que c'est chez lui.
Il me pousse sur le canapé et sort des menottes afin d'attacher mon poignet à la ferraille de son canapé-lit.
- Qu'est-ce que j'ai fais bordel ? Je cris.
Il arrive rapidement devant moi.
- Ferme ta gueule.
Il s'éloigne et prend un sac de sport qu'il emmène dans ce qui me paraît être la cuisine.
J'entends la fermeture éclaire du sac s'ouvrir et ensuite de bruits de sac plastique qui se font trouer par un couteau.
Je sursaute légèrement.
Quelques secondes plus tard, Joseph revient, le nez presque coulant.
- Je peux en avoir ?
- Mais de quelle planète tu sors toi ?
- Tu peux me détacher ? Je vais pas m'enfuir, tu vois bien que j'ai même pas peur.
Il semble hésiter, il part dans la cuisine et reviens avec une bouteille de vodka, deux verres et un petit sachet de cocaïne, avant de me détacher des menottes.
Je vais passer une bonne soirée. Enfin, une bonne soirée bizarre, mais c'est toujours ça à prendre.
Il me donne une carte de fidélité d'un magasin ainsi qu'un billet de cinq livres. Je fais ce que j'ai à faire et sniffe trois lignes d'un coup.
Nous buvons notre verre respectif, mais nos regards ne peuvent se défaire l'un de l'autre. Il y a une tension entre nous, et je ne sais pas de quel genre de tension il s'agit, mais j'ai très chaud.
- T'es un petit caïd toi.
Il me dit tout en souriant en coin.
- Et toi, qu'est-ce que tu es ?
- À toi de me le dire.
Sans savoir comment, ni pourquoi je me retrouve posée sur les jambes de Joseph. Il attrape ma nuque et pose fougement ses lèvres pulpeuses contre les miennes.
Je réponds affirmativement à son baiser et celui-ci devient vite désireux.
Les mains de Joe se baladaient sur tout mon corps tandis que je me dandine sous son toucher qui me procure des frissons de toutes parts.
Nous nous enlevons notre tee shirt mutuellement, nos corps se touchaient, Joe me tenait au plus proche de lui.
Ses mains aggripent mes seins nus, Joseph me retourne et je me retrouve allongée sur son canapé-lit.
Il prend mon mamelon dans sa bouche et lèche le téton déjà dur de mon sein droit.
Son autre main descend dessous mon jean. Il me sourit, satisfait.
J'enlève son pantalon et il enlève le mien.
Nos lèvres se rencontrent une fois de plus tandis que je sens son membre dur sur mon ventre.
- Dès que je t'ai vu, j'ai eu envie de toi, c'est fou ça. Il me dit en souriant, je l'embrasse encore une fois en guise de réponse.
Je ressens son membre entrer en moi.
- Putain.
Nous gémissons en même temps.
Joseph assène des coups de reins en moi, me faisant complètement perdre la tête. Nos lèvres sont collées comme des aimants. Nos corps exultent et transpirent de plaisir.
C'est tellement bon, je n'ai plus envie que ça s'arrête.
Nous gémissons, nous crions, on se laisse totalement aller.
Joe me retourne et entre en moi une fois de plus. Sa main droite attrape ma hanche et sa main gauche glisse vers mon clitoris qu'il commence à frotter avec ses doigts.
- Oh mon dieu !
Je crie, je ne me contrôle plus.
- Tu vas me faire jouir bordel.
Je pose ma main sur le mur en face de moi.
- Vas y, plus vite.
Nos corps n'en peuvent plus. Je sens mon bas ventre s'enflammer au fur et à mesure que mon orgasme approche.
Je sens mes yeux se revulser, les jouissances de Joseph me font encore plus perdre la tête.
Nous jouissons au même moment.
On tombe sur son canapé-lit. Moi en premier et lui sur moi.
- Il faut plus que tu viennes embêter mon copain, d'accord ? Il me dit en embrassant mon cou.
- Et toi, il faut plus que tu viennes m'embêter.
Il me regarde, puis ensuite mes lèvres.
- Tu sais ... Ça fait longtemps que j'ai pas jouie comme ça. Il me dit avant d'embrasser mes lèvres une fois de plus.
- Moi, j'ai jamais jouie comme ça.
J'appuie mes jambes sur son dos afin qu'il soit plus proche de moi.
- T'as du caractère toi, hein ?
Il caresse ma joue avec son pouce tout en me regardant d'un air béas.
- Je me laisse pas faire.
- On va voir si tu vas pas te laisser faire.
Il entre sans prévenir un doigt en moi, me faisant sursauter, il pose un bisous du bout des lèvres sur ma bouche, et descend les siennes vers mon estomac, puis mes lèvres inférieures.
Il passait sa langue sur la partie la plus intime de mon être. Mon corps tremblait déjà, il met sa main sur mon ventre afin de me faire tenir en place.
Ses yeux perçaient les miens comme des coups de couteaux.
Mon dos se lève vers l'avant en sentant un autre orgasme arrivé. Il accélère alors et jouis au moins aussi fort que tout à l'heure.
Il me relève et me porte. J'enroule mes jambes dans son dos et le sens entrer en moi.
- Putain tu me fais jouir le cerveau. Il dit avant de m'embrasser fougeusement. Je met mes mains dans son dos.
Je le sens enflé en moi, et se vider complètement.
Il me repose par terre. Il me regarde, le souffle saccadé, et en sueur.
- Ça m'apprendra à dire que je ne me laisse pas faire. Je dis en souriant.
La mâchoire de Joe se serre.
- Quoi ?
- À partir de maintenant... Il s'approche de moi, me faisant reculer jusqu'à arriver contre le mur. Tu es à moi, t'as compris ?
- Je suis à personne.
Je passe devant lui, mais il m'attrape le poignet.
- Je sais comment être sûr que tu n'iras pas voir les flics.
Il me parlait d'une manière méchante désormais. Qu'est-ce que j'ai dis ?
- Quoi ? Je dis en remettant mon pantalon et mon soutien gorge.
- Tu vas faire la pute pour moi, je t'ai tester, tu es douée.
Non... Il a pas fait ça...
0 notes
onmyweed · 6 months
Text
Tumblr media
“ Nothing is as important as passion. ”
1 note · View note
onmyweed · 6 months
Text
Tumblr media
“ Hi, it's your favorite Jewish girl ”
2 notes · View notes
onmyweed · 6 months
Text
Tumblr media
Hi
2 notes · View notes