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Aller, à table
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Alors qu'est-ce qu'on fait ?
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couverture du livre :
PRINTEMPS GLACIAL
PRINTEMPS GLACIAL
FEVRIER
C’est l’hivers. Le froid règne, il est tard et tombe la neige sans discontinuer. Cette Saint-Valentin s’amorce sous de mauvais hospices. Bruno quitte à l’instant son entreprise. Le ciel cotonneux cache les étoiles lointaines. Le vent glacé transperce ses os au travers de son duffelcoat. Bruno tremble plus que de coutume au moment où il actionne l’alarme de son établissement. 20 heures 30, il se trouve enfin au volant de son Scénic. Encore toute la route à faire pendant que le ciel déverse ses gros flocons.
Une pensée négative traverse le cerveau de cet homme d’affaire, de ce patron aussi solitaire que seul. « toujours tard, je rentre toujours tard. Putain, mais jamais je vais savoir faire autrement ». Il allume la radio afin de chasser de sa tête le déplorable constat émit sur lui-même. Il quitte enfin la ville en direction de sa douce campagne. Les routes étroites et mal éclairées ralentissent son retour jusqu’à Saint-Trivier. Son nez coule malgré le chauffage à fond dans l’habitacle. Il renifle et de temps à autre essuie du revers de la main.  Tant pis pour ce contre temps hivernal sur son trajet, lorsqu’il arrivera chez lui ; même seul ; il y trouvera un habitat douillet comme chaque jeudi.  Monique, la femme de ménage qu’il partage avec sa sœur Martine, s’occupe de sa grande maison. À la fin de sa journée de corvées, Monique a pour habitude de déposer le double des clés sous un pot de fleurs et la télécommande du portail emballée dans un sachet à la gauche de celui-ci.
En ce début de soirée maussade emmène Bruno dans quelques bribes de son passé. Une ex-épouse, Ghyslaine qui l'avait quitté depuis 4 ans pour un gendarme. Ses fils dont il a la garde. L’aîné qu’il a reconnu avant même de se marier à sa mère, et qui vit à Londres. Les deux autres en vacances, aux sports d'hiver à s'éclater. Sabine, cette jeune femme avec qui il aurait pu avoir une belle et longue histoire. Un fil conducteur qu'il n'avait pas su conserver lorsque les démons abaissants de son passé étaient revenus. Et cette foutue neige qui ne s'arrête pas !
« j’ai beau être un bon samaritain à faire bosser tout l’monde, à assumer les garçons. Mais putain ch’suis tout seul. Juste seul avec mon fric, ma baraque et mes chiens ! J’bosse toute la journée comme un forcené mais pour qui, pourquoi ? ch’suis vraiment un abruti ! »
Mais il arrive enfin devant son portail. Ce qui clôt toute la négativité qui encombrait l'habitacle de son véhicule. Il stoppe la voiture face à l’immense double porte qui ceint la bâtisse bressane. Moteur toujours en marche, il sort et va récupérer les clés et la télécommande. Il retourne au poste de conduite et appuie sur le bouton ouverture. Les deux chiens accueillent véhicule et bonhomme dans une liesse sans commune mesure. Maya, la chienne, se sauve comme à chaque fois que le portail s'ouvre. Bruno stationne son carrosse au milieu de la cour face à la piscine bâchée. Il s’empresse de rappeler Maya à l'ordre. La chienne docile, qui aime juste sentir les odeurs qui émanent du ru situé en face de la maison, revient vers lui sans se faire prier. Il ferme le grand portail. Il administre une caresse aux deux animaux et souffle un bon coup. La neige a cessé son manège. Un beau tapis recouvre l'ensemble de la propriété. les chiens adorent ce temps, et montrent leur désir du jeu. Bruno les repousse gentiment et se dirige vers l'entrée de son domaine de vie. Il introduit la clé, et après deux tours la porte s'ouvre. Il tient un sac empli de victuailles de sa main gauche. Il retire les clés de la serrure et pousse légèrement la porte du pied droit. Les chiens lui tournent autour juste au moment où ils s'apprêtent à entrer. Bruno agacé les rabroues. De la main droite il actionne l'interrupteur lumineux.
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le grand plongeon
Entrez.
Mon colonel, vous m’avez demandé.
Entre, et ferme derrière toi.
Elle s’exécute. Dos tourné, elle clampe la porte d’un geste doux et silencieux. Sa main gauche sur la poignée, et sa main droite de moitié sur la porte et le chambranle. Durant ces quelques secondes, il la regarde, la fixe. Cette femme est toujours aussi belle, pense-t-il. Voir encore plus. 20 ans déjà qu’ils se connaissent. Elle se retourne, il lui offre un large sourire.
Approche, assieds-toi.
À vos ordres mon colonel.
Pas d’mon colonel entre nous. Il n’y a personne d’autre ici, comme tu peux l’constater.
L’habitude dans le cadre pro !
Ok, passons. Ta dernière mission, un franc succès. J’te félicite.
D’ailleurs à c’propos, voici le rapport.
Merci. Je lirai ça plus tard. On va encore avoir besoin de ton génie.
C’n’est pas du génie. Seulement ce que j’ai appris ici et avec toi.
Efficace et modeste. Je n’me suis pas trompé il y a 20 ans.
Merci. Moi aussi j’ai eu raison de rester dans ton pays.
Ils sont face-à-face, seul le bureau de Giorgos les séparent. Il vient poser sa main sur la sienne. Il soulève délicatement sa paume, et de son pouce il caresse son poignet. Ils se regardent. Elle aime la force de sa délicatesse. Son corps est submergé de frissons. Il rêve de la prendre dans ses bras. De lui accorder un doux et langoureux baiser, mais le moment ne s’y prête pas. Pour l’heure, il a un autre chat à fouetter.
Jeanne, on va te faire partir de nouveau en mission.
J’m’en doutais.
Ne soupire pas. Tu auras ton équipe habituelle.
Cool, j’ai du mal à faire confiance à quelqu’un d’autre. Enfin, hormis toi.
Avant que l’on aille en salle de briefing, écoute bien.
Houlà ! Je crains le pire.
Lorsqu’Andréas te tendra passeport, carte d’identité et tout ce qui va avec, surtout n’ouvre rien. Attends que l’on soit de nouveau dans mon bureau. C’est très important. Je pense que tu en mesureras l’importance à l’annonce du lieu de cette mission.
Si Jeanne a gardé son sourire, ses splendides yeux verts se font interrogateurs. Giorgos le voit, le sait, il sent ses craintes, mais il ne peut rien lui dévoiler pour le moment. Il actionne le bouton de son standard. Andréas répond. Tout est fin prêt. Il ne manque plus que Théodoros, Jeanne et lui.
Aller feu, on peut y aller.
Il se lève, se dirige vers Jeanne encore assise les bras tombant le long de son corps. Il est certain qu’elle ne se lèvera pas tout de suite. Il la connait bien. Elle est si douce, mais si observatrice, qu’elle serait bien capable de garder cette position durant un temps que seule elle maitriserait. Il lui tend alors la main. Une douce façon de lui donner l’ordre de se lever.
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L'auteure a tenté dans ce roman une approche toute différente quant à la force de caractère que peut revêtir un espion. Une légende fabriquée de toutes pièces pour les besoins combatifs et défensifs d'une nation.
Tout homme aussi BCBG qu'il soit, aussi discret et doucereux qu'il puisse se montrer à vouloir se persuader qu'il ne reste qu'une personne bien sous tous rapports au-delà de ses multiples identités façonnées ; n'en demeure pas moins un homme très seul et isolé au milieu du fatras de son esprit.
Ces espions formatés sont-ils vraiment des hommes qui assument leurs décisions ? Ou ne font-ils pas que les subir sous couvert des lavages de cerveau que d'autres, bien plus puissants et manipulateurs, leur infligent ?
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Cet ouvrage au style presque épistolaire ; au travers de son héroïne Sarah ; nous plonge au centre d'un drame amoureux et moderne au travers d'instants de passion, de tendresse et de souffrance. Mais au-delà de cette dernière, il transparait une émotivité à fleur de peau et surtout une farouche volonté de survivre à ses rêves.
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PREFACE
Cette histoire pourrait bien être réelle. En effet, dans les journaux, la presse télévisuelle ou les ouvrages spécialisés, il est souvent fait état des conséquences et surtout des causes qui poussent dans 95 % des cas des hommes violents à passer à l'acte irrémédiable. Tout simplement celui de l'homicide de leur compagne, de leur épouse, ou pire encore pouvant conduire à l'élimination totale de leur famille ; et dont l'issue se solde par leur propre suicide. Si tant est qu'ils possèdent encore suffisamment de conscience versus le déni souvent trop constant de leur attitude perverse. Ces situations que nous avons déjà constatées dans certains films, ou dans l'affaire "Vilnius" comme bon nombre de personnes préfèrent la nommer alors qu'il ne s'agit ni plus ni moins du meurtre de Marie Trintignant orchestrée par l'homme qu'elle aimait.
Certaines réalités des faits sont parfois difficilement admissibles par l'homme en général. Et disons tout court par la société. Et oui, il est très compliqué de montrer et d'admettre que des hommes qui sont les acteurs de la société ; et à n'importe quel niveau social ; soient impliqués dans des évènements susceptibles de devenir répréhensibles par la loi. Pourquoi "susceptibles" ? Tout simplement par le fait que certaines violences commises par des hommes envers leurs compagnes ; même si ces actes violents ont été dénoncés ; ne sont que très rarement punis. La société, pour ces violences qu'elle juge moindres se contente juste de pratiquer envers ces hommes violents une petite leçon de morale, ou encore un tout petit rappel à l'ordre. Et de là, il en découle une impunité quasi inattaquable pour ces hommes qui gardent ainsi toute la puissance et le contrôle nécessaire sur leur partenaire de vie. Pour eux le message est clair : "sans prison ni indemnité quelconque, ils ne risquent donc rien". Et ils repartent libres, comme si rien ne s'était passé, comme si rien n'était vrai dans les allégations de leur compagne. D'ailleurs pour quelle raison évidente les faits rapportés par les victimes seraient vrais, puisqu'ils n'ont pas été punis !
Alors plutôt que d'en exposer les conséquences et d'essayer d'en trouver les causes, je traite ce sujet d'une manière tout à fait différente. N'étant pas moi-même sociologue ou médecin psychiatre comme Marie-France Hirigoyen, mes propos sur les causes et les conséquences ne seraient pas forcément accrédités. Je me suis donc intéressée à montrer comment et dans quelles proportions la violence conjugale trouve son amorce et se profile dans le temps. La violence au sein d'un couple n'est pas seulement ponctuée de coups et d'injures, elle est aussi générée de façon insidieuse par quelques phrases opportunes. Trop de femmes décèdent encore de nos jours sous les coups de leur compagnon. Encore 122 en 2021.
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