Maxime Tandonnet : Oui, j’ai lu l’entretien du président Sarkozy avec le Figaro Magazine…
… Et je suis d’accord sur certains points, mais pas tous. Concernant la guerre entre la Russie et l’Ukraine, il a raison de penser que dès lors qu’aucune solution militaire ne prévaut, sur des années, voire des décennies, sauf à vouloir l’anéantissement progressif de la population ukrainienne ou un engagement direct des armées de l’OTAN avec des milliers de victimes et l’évolution vers une guerre…
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LA MENACE DU 49-3 : «AVEU D’ÉCHEC DE LA MAJORITÉ PRÉSIDENTIELLE » ?
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La menace du 49-3 : un aveu d’échec de la majorité présidentielle
Laurent Sailly CONTREPOINTS Publié le 11 octobre 2022
S’il n’est pas un déni démocratique, l’utilisation de l’article 49-3 est devenue ce que Maxime Tandonnet désigne comme un aveu de faiblesse.
L’article 49, alinéa 3, de la Constitution française (dit 49-3) prévoit que lors du vote d’un projet ou d’une proposition de…
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Maxime Tandonnet s’interroge sur l’influence croissante sur la vie publique des experts sanitaires médiatisés. En se substituant au rôle des élus de la nation, ces médecins de plateau contribuent, selon lui, à aggraver la crise de la démocratie.
Fin observateur de la vie politique française et contributeur régulier du FigaroVox, Maxime Tandonnet a notamment publié André Tardieu. L’incompris (Perrin, 2019).
«Je suis médecin passager, qui vais de ville en ville, de province en province, de royaume en royaume pour chercher d’illustres matières à ma capacité, pour trouver des malades dignes de m’occuper […] Je veux des maladies d’importance: de bonnes fièvres continues avec des transports au cerveau, de bonnes fièvres pourprées, de bonnes pestes […] C’est là que je me plaît, c’est là que je triomphe» (Molière, le Malade imaginaire, scène X).
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Rien n’est plus étrange que ces flopées de médecins médiatiques que les chaînes de télévision s’arrachent pour commenter l’actualité sanitaire. Souvent auréolés de leur titre de professeur ou de «chef de service», il en vient, innombrables, de toutes les spécialités: épidémiologistes, infectiologues, rhumatologues, cardiologues, cancérologues, physiologiste, etc. Parfois, ils ne lésinent pas sur la confusion des genres, entre conseillers du pouvoir politique - membres du conseil scientifique - et experts attitrés des chaînes de télévision.
À la fois juges et parties, ils influencent fortement les choix politiques liés à la crise sanitaire, avant de s’en faire les commentateurs. Par le plus grand des paradoxes, leur discours tend à déplorer la saturation des structures hospitalières et le manque de personnel médical. Or, eux-mêmes n’ont-ils pas mieux à faire, auprès de leurs patients, que de consacrer tant de temps et d’énergie sur les plateaux de télévision?
L’influence croissante sur la vie publique des experts sanitaires médiatisés s’exprime particulièrement dans le mépris des considérations de liberté, de dignité ou économiques
D’ailleurs, par-delà leurs compétences scientifiques, ils sont invités à donner leur avis sur tout, notamment les aspects politiques, sociétaux, moraux de la crise sanitaire. Ainsi, l’un d’eux réclame un durcissement du code pénal et de peines de prison pour les réfractaires au couvre-feu. En vertu de quelle expérience et de quelle compétence? Ils abordent les sujets les plus divers par le prisme de leur formation médicale, voient les Français en patients, supposés obéir à une prescription, et non en citoyens responsables.
L’influence croissante sur la vie publique des experts sanitaires médiatisés s’exprime particulièrement dans le mépris des considérations de liberté, de dignité ou économiques. En se substituant au rôle des élus de la nation, elle ne fait qu’aggraver la crise de la démocratie. D’ailleurs, ces experts médicaux ne cessent de se tromper par exemple sur «les masques» ou l’évolution de l’épidémie. Peu accessibles à l’autocritique, ils se font augures et plutôt, prophètes de malheur: «On a six mois à passer encore difficiles!» Six mois? Et qu’en savez-vous?
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Dans l’ensemble, ils répètent tous à peu près la même chose, à de rares exceptions près, tenant un discours à la fois moralisateur et apocalyptique, le plus souvent obséquieux envers l’autorité politique. Mais dans le domaine médico-médiatique, l’idéologie et la chasse aux sorcières font rage. Quand l’un d’eux s’éloigne un peu trop des sentiers battus, la foudre s’abat sur lui.
Le professeur Christian Perronne a été démis de ses fonctions de chef de service des maladies infectieuses à l’hôpital en raison «des propos considérés comme indignes de la fonction qu’il exerce». Selon le commentaire du journaliste d’un grand media national: «Ce médecin est devenu l’une des «blouses blanches» les plus en vue dans la sphère complotiste, pour ses propos récurrents contre les mesures prises (ou pas) par les autorités dans la lutte contre le covid 19.»
La parole critique ou dissidente vaut l’accusation d’être complotiste, c’est-à-dire, dans le langage médiatique nouveau, à peu près l’équivalent de crapule fasciste
La boucle est bouclée: la parole critique ou dissidente vaut l’accusation d’être complotiste, c’est-à-dire, dans le langage médiatique nouveau, à peu près l’équivalent de crapule fasciste ou réactionnaire lubrique en d’autres temps. Or, l’entière liberté de parole, de pensée et d’écriture d’un professeur ou d’un scientifique, fait partie des principes fondamentaux de la démocratie et de la science.
De plus, toute révocation suppose le respect des droits à la défense. Le durcissement de l’ordre sanitaire s’explique aisément par les considérations sous-jacentes de responsabilité morale, politique, pénale, historique, dans la mort d’au moins 60 000 personnes. Où va-t-on si d’aucuns commencent à ouvrir la boîte de Pandore?
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Cependant, cette révocation lapidaire, dans un contexte général de consensus médiatique, d’ultra-conformisme est un signal désastreux au regard des principes de la démocratie libérale. Un pan supplémentaire de cette dernière est en train de vaciller dans l’aveuglement, l’indifférence, la passivité, sinon la complicité générale.
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Pass sanitaire, un étrange silence
Pass sanitaire, un étrange silence
Initialement publié sur Maxime Tandonnet – Mon blog personnel : Chacun a bien sûr le droit d’être pour ou d’être contre le pass sanitaire mais il est difficile d’y être indifférent. Son caractère désormais obligatoire pour les actes de la vie courante comme se rendre dans un restaurant ou prendre le train bouleverse bel et bien…Pass sanitaire, un étrange silence — LE BLOG DE PATRICE GIBERTIE
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Macron – 26% de confiance: signe d’un profond malaise, par Maxime Tandonnet
Les sondages de popularité montrent un niveau de défiance record pour le chef de l’Etat: 26% de satisfaits. Un quart des Français lui font confiance. Les politiques du système et la plupart des commentateurs, dans leur ensemble, ne s’en inquiètent pas. Ils se disent que l’impopularité présidentielle est le signe d’un président réformiste qui bouscule les habitudes pour le bien du pays. Certains…
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«L’ASSEMBLÉE NATIONALE DOIT TROUVER UN MODE DE FONCTIONNEMENT STABILISÉ POUR ÉVITER LE CHAOS »
«L’ASSEMBLÉE NATIONALE DOIT TROUVER UN MODE DE FONCTIONNEMENT STABILISÉ POUR ÉVITER LE CHAOS »
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Par Maxime Tandonnet LE FIGARO 14 07 2022 – Maxime Tandonnet a notamment publié «André Tardieu. L’incompris» (Perrin, 2019).
Le projet de loi sanitaire présenté a été amputé de plusieurs articles, après une alliance des oppositions de gauche, RN et LR. L’essayiste se félicite du retour de l’Assemblée nationale au centre des enjeux mais craint que la crise politique française ne débouche…
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« Vaccin, le prix du mépris »!
Publié le 27 décembre 2020 par maximetandonnet Aujourd’hui débute la campagne de vaccination contre le covid 19 en France. Elle se heurte cependant à un obstacle imprévu : seuls 40% des Français sont prêts à se faire vacciner contre le covid 19. Au pays de Pasteur, ce chiffre est sidérant. Il est le fruit de l’une des pires […]« Vaccin, le prix du mépris ». Maxime Tandonnet. — MEMORABILIA
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