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#Rencontres Cinématographiques de Cannes
ejcmedia · 4 months
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[RCC] "J’étais cette petite fille qui a vu la mort, et l’amour est au bout du voyage"
C’est l’un des rendez-vous traditionnels des Rencontres cinématographiques de Cannes (RCC). Au cinéma Les Arcades, une carte blanche a été donnée à Licange production. Sa dirigeante, Meï-Chen Chalais, a sélectionné trois documentaires maison dédiés à des monstres sacrés du cinéma. Meï-Chen Chalais, mercredi 29 novembre à Cannes : « Le mandarinier est un symbole au Vietnam, c’est une bonne idée…
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azulpressagadir · 7 months
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Séisme et tsunami médiatique : « Tu n’as rien vu à Hiroshima »
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- Mohammed Bakrim  // La référence est explicite au film culte d’Alain Resnais, Hiroshima mon amour, (France-Japon, 1959).  Coécrit avec Marguerite Duras qui à partir du scénario écrira un livre éponyme publié en 1960. Sélectionné à Cannes dans la section compétition officielle, il sera déprogrammé pour ne pas offenser les Américains. « Tu n’as rien vu à Hiroshima » est une réplique du dialogue en voix off qui ouvre le film.  De quoi s’agit-il ? C’est l’histoire d’une actrice, interprétée par la magnifique Emmanuelle Riva qui arrive à Hiroshima en 1957 pour les besoins du tournage d’un film sur la paix ; contre la guerre nucléaire. Un soir, elle rencontre un architecte japonais, interprété par Eiji Okada et c’est une nuit d’amour passionnée qu’ils vivent au rythme des souvenirs, de l’un et de l’autre. Les deux expériences personnelles ouvrent la voie à la confrontation de deux mémoires collectives : celles du peuple français et du peuple japonais. Mais le film est davantage une réflexion « cinématographique sur le rapport mémoire/souvenir ; sur l’impossibilité d’oublier et sur la capacité des images à restituer une trace du tragique. Qu’est-ce qui m’a fait penser au film ? Pourquoi revenir au film aujourd’hui ?  Rappelez-vous, dès les premières constations des experts sur l’ampleur du tremblement de terre qui a secoué le Haut Atlas, ils ont parlé d’une puissance qui équivaut à celle de trente bombes atomiques. Hiroshima est devenu un idiome universel pour signifier le désastre, l’hécatombe ; le titre générique du XXème siècle.  Revenir à cette réplique célèbre convient aussi pour décrire le flux médiatique qui s’est déversé sur toute la région du Haut Atlas. Un Tsunami médiatique avec des centaines de journalistes chacun allant de son scoop. Nous avons envie aujourd’hui de leur dire, paraphrasant le film : - « Tu n’as rien vu à Talat N’yaakoub - Pourquoi ? - Parce que seuls ont vu quelque chose à Talat N’Yaakoub ceux qui sont morts. » Revenir à ce film, moment fort de l’histoire du cinéma, a une valeur pédagogique, si j’ose dire. Hiroshima mon amour interroge en effet la capacité des médias à témoigner d’un événement, d’une catastrophe, d’une destruction. Ou d’un tremblement de terre. Le cinéma comme une thérapie du regard. Revenir aux classiques fondateurs pour se prémunir de la pollution « idio-visuelle » exacerbée par la youtubisation des images. Oui, avec les réseaux qui n’ont rien de social, tout le monde est devenu journaliste-reporter. L’espace public est devenu un gigantesque « café de commerce, pour citer Umberto Eco, où les imbéciles, les médiocres, les charlatans, les charognards de la misère humaine ont pignon sur rue bénéficiant de temps de parole/d’images autant sinon plus que les experts et autres intellectuels. Ceux-ci qui sont censés être le recours ultime pour tenter de comprendre, pour mettre un peu de raison dans le flot des émotions. Pour dire que l’image n’est pas le réel ; mais un discours sur le réel. Les centaines de vidéos qui circulent autour du 8 septembre et après sont une construction médiatique obéissant à une logique de la représentation. A une logique de concurrence et de compétition entre les journalistes eux-mêmes et entre les supports qu’ils représentent. L’information n’échappe à la marchandisation instaurée par le capitalisme. Il faut se donner les moyens intellectuels pour saisir et comprendre les modalités et les enjeux de cette représentation. L’événement et sa médiatisation s’inscrivent au moins dans deux paradigmes. Le premier est emprunté à Kant et sa conception du sublime. Dans une perspective kantienne, le sublime est « un sentiment qui a lieu quand l’imagination échoue à présenter à faire voir un objet correspondant au concept que l’on peut en avoir ». En somme, le journaliste qui va couvrir le tremblement de terre est inscrit dans un paradigme esthétique du sublime, de « l’imprésentable ». Même le recours à des images issues des caméras de surveillance (la terrasse d’un café à Marrakech, l’entrée d’un immeuble dans la même ville) échoue à faire correspondre l’objet et sa représentation. L’autre paradigme est le tragique dans sa dimension anthropologique et existentielle. Comme l’a déjà signifié Aristote, la tragédie suscité la pitié et la crainte. La crainte pour soi-même et la pitié pour les autres. Une manière de dire que nous sommes tous des survivants provisoires du 8 septembre.
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omagazineparis · 1 year
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Découvrez pourquoi le Festival de Cannes est un incontournable cette année
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Vous avez déjà entendu parler du prestigieux Festival de Cannes, mais avez-vous déjà pensé à y assister ? Cette année, l'événement promet d'être exceptionnel et nous allons vous expliquer pourquoi il ne faut absolument pas le rater. Préparez-vous à vivre une expérience cinématographique inoubliable ! Un programme alléchant pour les cinéphiles Des films à couper le souffle Le Festival de Cannes est réputé pour sa sélection de films de qualité, et cette année ne fait pas exception. Entre les longs métrages en compétition, les courts métrages et les documentaires, vous aurez l'embarras du choix. Ne manquez pas l'occasion de découvrir en avant-première les chefs-d'œuvre qui feront parler d'eux dans les mois à venir. Des réalisateurs talentueux Le festival de Cannes est également l'occasion de rencontrer et d'échanger avec des réalisateurs du monde entier. Que vous soyez amatrice de cinéma d'auteur ou de blockbusters, vous trouverez forcément votre bonheur parmi les invités de cette édition. Assistez à des conférences passionnantes et plongez-vous dans l'univers de ces artistes hors du commun. Le glamour sur la Croisette Un défilé de stars inoubliable Qui dit Festival de Cannes dit tapis rouge et tenues de gala. Assistez au défilé des plus grandes stars du cinéma et de la mode, et profitez-en pour prendre quelques clichés souvenirs. Vous pourrez ainsi admirer de près les robes et les bijoux portés par vos actrices préférées. Des soirées mémorables Lors du Festival de Cannes, les soirées sont tout aussi importantes que les projections. Profitez de l'ambiance festive pour faire la fête entre amies et rencontrer des personnalités du monde du cinéma. Qui sait, peut-être aurez-vous la chance de croiser une célébrité et d'échanger quelques mots avec elle ? Des rencontres enrichissantes Des professionnels du cinéma à votre écoute Le Festival de Cannes est également l'occasion de rencontrer des professionnels du cinéma, tels que des producteurs, distributeurs ou encore scénaristes. Ils seront ravis de partager leurs expériences et de vous donner de précieux conseils pour mieux comprendre les rouages de l'industrie cinématographique. Des échanges culturels passionnants Le Festival de Cannes réunit des cinéastes du monde entier, offrant ainsi une formidable opportunité d'échange culturel. Découvrez des films venus des quatre coins de la planète et enrichissez-vous de ces rencontres internationales. Vous serez étonnée de constater à quel point le cinéma est universel et fédérateur. A lire aussi : Horoscope du jeudi 13 avril Vivez l'expérience Cannes autrement Des événements parallèles à découvrir En marge du Festival de Cannes officiel, de nombreux événements sont organisés pour les cinéphiles et les curieux. Profitez de ces manifestations pour découvrir des films hors compétition et participer à des ateliers pour approfondir vos connaissances en matière de cinéma. Un cadre idyllique pour se détendre Après une journée riche en émotions, quoi de mieux que de se détendre sur la plage ou de flâner le long de la Croisette ? Profitez de la beauté de la Côte d'Azur pour vous ressourcer et faire le plein d'énergie avant de replonger dans l'effervescence du Festival de Cannes. Alors, convaincue ? Ne tardez plus et commencez dès maintenant à organiser votre séjour sur la Croisette pour vivre une expérience cinématographique unique et inoubliable. Faites-vous plaisir et offrez-vous cette parenthèse enchantée, entourée de passionnés du 7e art. Le Festival de Cannes n'attend que vous ! Read the full article
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ouyander · 1 year
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Sortie le 2 octobre. C’est un premier film puissant, politique et onirique que nous offre la jeune réalisatrice Mati Diop. De double culture africaine et occidentale, elle raconte l’histoire d’une jeunesse qui doit lutter aussi bien contre la domination économique que la force des traditions. C’est à une plongée en apnée dans le Sénégal d’aujourd’hui, entre modernité capitaliste et tradition séculaire, que nous emmène la jeune cinéaste qui a grandi en France. Comme un retour pour elle à ses racines, pour témoigner à rebours d’une jeunesse en lutte contre les démons d’une société castratrice. Ada est l’héroïne de ce film qui, à 17 ans, a bien sûr un amoureux, Souleiman, mais aussi un (futur) mari à qui elle est promise. Pour voir Souleiman, elle est obligée de se cacher pour quelques baisers volés. Il travaille comme ouvrier dans le bâtiment, mais l’entrepreneur en charge de la construction d’un complexe immobilier, ne paye plus ses ouvriers. Face à la misère et au manque d’argent, Souleiman décide de prendre la mer pour un avenir meilleur en Europe, sans prévenir Ada. Elle ne peut plus refuser le mariage, mais lors de la cérémonie, son lit de noces prend mystérieusement feu… Pour d’aucuns, et notamment la police qui enquête, cela ne fait aucun doute : Souleiman est revenu pour se venger… En bien des points, Atlantique est un film enfiévré et possédé. Au-delà de l’histoire assez linéaire du film, Mati Diop insuffle une dimension fantastique qui nous emmène loin d'une narration classique et rationnelle pour aborder les rivages du fantastique. Car ce n’est pas seulement Souleiman qui revient, c’est son esprit, son fantôme même qui, symboliquement, va venir se venger de son sort et de son destin tout tracé. Son histoire est celle de milliers de jeunes africains qui, faute de travail, sont obligés de choisir l’exil et l’extrême danger de prendre la mer pour un horizon meilleur, au péril de leur vie. Ce film fait écho au magnifique opus de Moussa Touré qui, en 2012 déjà, racontait dans La Pirogue, le tragique destin d’hommes obligés de risquer leur vie pour fuir la misère. #Cannes2019 #atlantique first movie of a black woman in competition for the #goldenpalm #palmedor #MatiDiop 1st long feature! More ⁦@euronewsfr⁩ and ⁦@euronews⁩ pic.twitter.com/s8kkhLuuIm— fred ponsard (@fredponsard) ಮೇ 17, 2019 La force du film tient dans cet équilibre entre histoire d’amour, suspense et drame, avec un récit qui commence comme une romance pour laisser petit à petit sa place à une enquête policière, avant de basculer dans le pur fantastique. Ce mélange des genres a pour vertu de superposer plusieurs réalités sans vouloir en imposer une. Et derrière l’histoire de Souleiman, c’est bien du drame de cette jeune femme, Ada, qui va se retrouver seul face à un système patriarcal où la femme doit d’abord obéir sans pouvoir faire parler ses désirs. Mais Atlantique n’est pas pour autant un pamphlet démonstratif, mais plutôt un film poétique où les frontières du réel apparaissent de plus en plus floues au cours du film. On pense au Nosferatu de Murnau et de la célèbre scène où le voyageur franchit les portes d’un château mystérieux : « "Quand il eut dépassé le pont, les fantômes vinrent à sa rencontre". C’est exactement ce qu’il arrive ici pour Souleiman : en partant en mer, son enveloppe corporelle disparaît pour devenir un fantôme, et seul Ada pourra sauver son âme en le vengeant. Atlantique a justement reçu le Grand Prix du Jury au dernier Festival de Cannes, une sorte de Palme d’argent qui met en lumière une cinéaste d’avenir, qui a réussi à concilier une forme cinématographique occidentale à un récit qui puise son essence dans les croyances et le mysticisme africain. Une œuvre hybride sensible en forme de conte initiatique, qui nous lave le regard sur le drame de l’émigration, avec la puissance d’une vague venue de l’Atlantique. Soucre : Kafunel.com avec Frédéric Ponsard
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naantokhi · 1 year
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Sortie le 2 octobre. C’est un premier film puissant, politique et onirique que nous offre la jeune réalisatrice Mati Diop. De double culture africaine et occidentale, elle raconte l’histoire d’une jeunesse qui doit lutter aussi bien contre la domination économique que la force des traditions. C’est à une plongée en apnée dans le Sénégal d’aujourd’hui, entre modernité capitaliste et tradition séculaire, que nous emmène la jeune cinéaste qui a grandi en France. Comme un retour pour elle à ses racines, pour témoigner à rebours d’une jeunesse en lutte contre les démons d’une société castratrice. Ada est l’héroïne de ce film qui, à 17 ans, a bien sûr un amoureux, Souleiman, mais aussi un (futur) mari à qui elle est promise. Pour voir Souleiman, elle est obligée de se cacher pour quelques baisers volés. Il travaille comme ouvrier dans le bâtiment, mais l’entrepreneur en charge de la construction d’un complexe immobilier, ne paye plus ses ouvriers. Face à la misère et au manque d’argent, Souleiman décide de prendre la mer pour un avenir meilleur en Europe, sans prévenir Ada. Elle ne peut plus refuser le mariage, mais lors de la cérémonie, son lit de noces prend mystérieusement feu… Pour d’aucuns, et notamment la police qui enquête, cela ne fait aucun doute : Souleiman est revenu pour se venger… En bien des points, Atlantique est un film enfiévré et possédé. Au-delà de l’histoire assez linéaire du film, Mati Diop insuffle une dimension fantastique qui nous emmène loin d'une narration classique et rationnelle pour aborder les rivages du fantastique. Car ce n’est pas seulement Souleiman qui revient, c’est son esprit, son fantôme même qui, symboliquement, va venir se venger de son sort et de son destin tout tracé. Son histoire est celle de milliers de jeunes africains qui, faute de travail, sont obligés de choisir l’exil et l’extrême danger de prendre la mer pour un horizon meilleur, au péril de leur vie. Ce film fait écho au magnifique opus de Moussa Touré qui, en 2012 déjà, racontait dans La Pirogue, le tragique destin d’hommes obligés de risquer leur vie pour fuir la misère. #Cannes2019 #atlantique first movie of a black woman in competition for the #goldenpalm #palmedor #MatiDiop 1st long feature! More ⁦@euronewsfr⁩ and ⁦@euronews⁩ pic.twitter.com/s8kkhLuuIm— fred ponsard (@fredponsard) ಮೇ 17, 2019 La force du film tient dans cet équilibre entre histoire d’amour, suspense et drame, avec un récit qui commence comme une romance pour laisser petit à petit sa place à une enquête policière, avant de basculer dans le pur fantastique. Ce mélange des genres a pour vertu de superposer plusieurs réalités sans vouloir en imposer une. Et derrière l’histoire de Souleiman, c’est bien du drame de cette jeune femme, Ada, qui va se retrouver seul face à un système patriarcal où la femme doit d’abord obéir sans pouvoir faire parler ses désirs. Mais Atlantique n’est pas pour autant un pamphlet démonstratif, mais plutôt un film poétique où les frontières du réel apparaissent de plus en plus floues au cours du film. On pense au Nosferatu de Murnau et de la célèbre scène où le voyageur franchit les portes d’un château mystérieux : « "Quand il eut dépassé le pont, les fantômes vinrent à sa rencontre". C’est exactement ce qu’il arrive ici pour Souleiman : en partant en mer, son enveloppe corporelle disparaît pour devenir un fantôme, et seul Ada pourra sauver son âme en le vengeant. Atlantique a justement reçu le Grand Prix du Jury au dernier Festival de Cannes, une sorte de Palme d’argent qui met en lumière une cinéaste d’avenir, qui a réussi à concilier une forme cinématographique occidentale à un récit qui puise son essence dans les croyances et le mysticisme africain. Une œuvre hybride sensible en forme de conte initiatique, qui nous lave le regard sur le drame de l’émigration, avec la puissance d’une vague venue de l’Atlantique. Soucre : Kafunel.com avec Frédéric Ponsard
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vincentdelaplage · 2 years
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CINÉ CINÉMA #cineserie #cinécinéma TOP GUN MAVERICK SYNOPSIS Le film est présenté hors-compétition au Festival de Cannes 2022. Après avoir été l’un des meilleurs pilotes de chasse de la Marine américaine pendant plus de trente ans, Pete “Maverick" Mitchell continue à repousser ses limites en tant que pilote d'essai. Il refuse de monter en grade, car cela l’obligerait à renoncer à voler. Il est chargé de former un détachement de jeunes diplômés de l’école Top Gun pour une mission spéciale qu’aucun pilote n'aurait jamais imaginée. Lors de cette mission, Maverick rencontre le lieutenant Bradley “Rooster” Bradshaw, le fils de son défunt ami, le navigateur Nick “Goose” Bradshaw. Face à un avenir incertain, hanté par ses fantômes, Maverick va devoir affronter ses pires cauchemars au cours d’une mission qui exigera les plus grands des sacrifices. BANDE ANNONCE https://youtu.be/V4gQdk1nAn0 DÉTAILS 25 mai 2022 en salle / 2h 11min / Action De Joseph Kosinski Par Jim Cash, Christopher McQuarrie Avec Tom Cruise, Miles Teller, Jennifer Connelly CRITIQUE Tom Cruise est un mutant. Transcendant les limites des cascades effectuées, l’acteur désormais âgé de 60 ans fait figure d’anomalie, dans un paysage cinématographique d’action hollywoodien sclérosé par les postures faussement cool et la fainéantise de ses dernières figures de proue. Tom Cruise est un acteur et un producteur hors normes, et tous ses derniers films font plus que le mettre en valeur : ils sont conditionnés en toute transparence en fonction de son regard et de ses gestes. Top Gun : Maverick, attendu dans les salles depuis presque trois ans, est plus que la continuité de ce projet ; il en est probablement le point culminant. A la sortie du premier Top Gun de Tony Scott en 1986, Tom Cruise se cantonnait à des rôles de jeune premier, casse-cou mais attachant, et sûr de ses capacités. Il faut dire qu’il était encore considéré comme une star montante, déjà vue chez de grands réalisateurs (Francis Ford Coppola, Ridley Scott) mais partageant souvent l’affiche avec d’autres acteurs plus ou moins célèbres. Robert Seller dira même dans l’une des multiples biographies sur le comédien : « Quoique tenant sa pa https://www.instagram.com/p/CeRQOnVKgm9/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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tokyoatparis · 4 years
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Kinotayo : Shinzo Katayama presente Siblings of the Cape
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Affiche du film ©Shinzo Katayama
Le festival de cinéma japonais contemporain Kinotayo est sur le point de s’achever à Paris, mais les projections vont se poursuivre dans toute la France jusqu’en février 2020 ! Retour sur Siblings of the Cape  de Shinzo KATAYAMA. Attention, le film est interdit aux moins de 16 ans.
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Siblings of the Cape est le tout premier long-métrage de Shinzo KATAYAMA, dont il a également endossé les casquettes de scénariste et de producteur. Un projet dont le travail a commencé il y a 10 ans ! Siblings of the Cape ( Misako no kyodai  pour le titre original) raconte l’histoire de Yoshio, souffrant d’un handicap physique, et de sa soeur Mariko, atteinte d’un handicap mental. Si Yoshi prend soin de sa soeur, il se retrouve sans emploi à cause de son invalidité alors que tous deux vivent déjà dans une situation précaire. Un jour, après avoir réalisé que Mariko avait eu une aventure sans lendemain, Yoshio décide de prostituer sa sœur afin de survivre financièrement.
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Rencontre avec Shinzo Katayama ©TokyoatParis
Entre deux projections, Tokyo @ Paris rencontre le réalisateur Shinzo KATAYAMA à Paris. Un premier film certes, mais Siblings of the Cape est loin d’être la première expérience cinématographique du réalisateur. Shinzo KATAYAMA a côtoyé de nombreux réalisateurs, cela fait 15 ans qu’il travaille dans le cinéma, assistant notamment le réalisateur de pink eiga (« cinéma érotique ») Genji NAKAMURA ou encore le réalisateur coréen BONG Joon-ho, récemment récompensé de la Palme d’or à Cannes pour Parasite. Des « maîtres »  dont il a tenté d’écarter l’influence sur son long métrage pour se concentrer sur « le film qu’[il] voulait faire ». C’est parce que Shinzo KATAYAMA voulait réaliser son propre film avec son originalité. En revanche, comme le réalisateur se mettait à la place du producteur pour la première fois, il reconnaît que ses expériences diverses lui ont permis d’établir plus simplement le budget de son film. Une mise en place néanmoins longue car l’idée de réaliser son film est né en 2009, mais qui s’explique par la difficulté à trouver des financements en tant que producteur indépendant. Shinzo KATAYAMA évoque aussi la réécriture et la correction de son scénario d’origine qui lui a pris du temps, n’aimant pas celui qu’il a écrit initialement. C’est en discutant avec l’équipe qu’il s’est constitué que l’histoire d’un frère et d’une sœur a émergé, donnant plus d’intérêt au scénario. Après avoir vu le film, je sors en ayant été moins choquée par les actions de Yoshio et Mariko que l’attitude des personnages autour d’eux. Je me demande alors si Shinzo KATAYAMA ne cherchait pas plutôt à provoquer quelque chose chez les spectateurs ? En effet, le réalisateur me confirme avoir voulu changer le regard des spectateurs avec ce film. Il m’explique l’existence du kando poruno ou « pornographie de l’émotion » au Japon. Ces kando poruno montrent des histoires avec des personnes handicapées qui émeuvent les spectateurs (ailleurs, on appelle ça Inspiration porn, qui n’a pas à voir avec la pornographie mais la mise  en scène des personnes handicapées en les présentant comme sources d’inspiration à cause de leur handicap.). Shinzo KATAYAMA ne voulait absolument pas faire de kando poruno à travers Siblings of the Cape, au contraire, il veut que les spectateurs (valides) regardant ce film voient les personnages principaux au même niveau, sans les regarder avec pitié ou cette émotion qui caractérise les kando poruno. Il veut provoquer un autre regard sur le handicap. D’ailleurs, pour donner matière à Yoshio et particulièrement Mariko, Shinzo KATAYAMA s’est beaucoup documenté sur le sujet. Cela ne vous a peut-être pas échappé, mais la presse japonaise comme internationale a relayé de nombreux faits tout au long de ces dernières années mettant en cause le traitement réservé aux personnes atteintes d’un handicap, sans oublier le massacre en 2016 dans un institut à Sagamihara. Shinzo KATAYAMA s’est inspiré de plusieurs faits divers et plus particulièrement l’histoire d’une fille handicapée qui s’est prostituée plusieurs fois et s’est retrouvée en prison à plusieurs reprises. Mais il faut surtout souligner la performance de Misa WADA, qui est étonnante dans le rôle de Mariko. Si l’actrice a été choisie lors d’une audition classique, elle a effectué le travail de préparation en regardant le documentaire Chizuru de Akazaki MASAKAZU (2011) mais aussi en se rendant dans une institution pour personnes handicapées et en y travaillant quelques temps comme bénévole. On ne peut être qu’en accord avec la description de son interprétation par Shinzo KATAYAMA : « Misa WADA a l’air misérable et en même temps on peut rire avec elle, elle a l’air très vivante dans le rôle de Mariko. ».
Shinzo KATAYAMA est déjà sur un nouveau projet de film et dont il nous annonce que le scénario est déjà en cours d’écriture. Et si Siblings of the Cape est interdit aux moins de 16 ans, ce prochain film devrait être «  destiné à un plus large public ». C’est en tout cas le souhait du réalisateur.
Projection des films de la sélection Kinotayo, dans les salles de cinéma hors Paris jusqu’au 2 février 2020.
 Remerciements à Shinzo Katayama et à l’équipe de Kinotayo.
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extrabeurre · 5 years
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TOO OLD TO DIE YOUNG de Nicolas Winding Refn : Le rythme devient pervers
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“This is a movie. It’s a 13-hour movie. It's not TV!”
En tout cas, dès le premier « volume » de 93 minutes, c’est on ne peut plus cinématographique, extraordinairement réalisé par Nicolas Winding Refn, hyper atmosphérique. Je suis immédiatement devenu accro aux sublimes éclairages aux néons de Darius Khondji et aux synthés de Cliff Martinez. Refn et son coscénariste Ed Brubaker ont par ailleurs imaginé un film noir moderne fascinant, avec comme protagoniste Miles Teller en flic corrompu....
Ou est-ce vraiment le cas? Au fil des 10 volumes, plusieurs heures seront strictement consacrées à une galerie de personnages mexicains, dont les dialogues sont souvent en espagnol sous-titré. On fera aussi la rencontre des intrigants personnages de John Hawkes et Jena Malone, qui élèvent l’ensemble encore plus.
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Les passages qui vont du point A au point B sont l’exception dans ce récit tentaculaire et imprévisible, raconté sans jamais se presser, tel un exercice de lenteur hypnotique. Les spectateurs impatients ne tiendront pas le coup, mais si l’on s’abandonne à la proposition, c’est le plus beau trip visuel de l’année jusqu’à maintenant, avec toujours cette fantastique musique.
Un certain code moral se dessine peu à peu, en marge de la loi, alors que divers individus prennent la justice entre leurs mains et exécutent ceux qu’ils jugent irrécupérables, généralement des prédateurs sexuels. À la suite de la vague #MeToo, cela s’avère très cathartique, bien que la violence extrême de l’œuvre pourrait être considérée comme problématique en soi par certains.  
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Too Old to Die Young est surtout atmosphérique, hypnotique, quasi surréaliste, mais il y a quand même plusieurs séquences qui se démarquent par leur intensité viscérale, notamment la poursuite de chars atypique du Vol. 5, ponctuée de Barry Manilow. Je pense aussi à un passage du Vol. 8 mettant en vedette Yaritza (Cristina Rodlo), la Grande prêtresse de la Mort, ou à cette séquence complètement folle avec John Hawkes sur fond de Tannhäuser de Wagner dans le Vol. 9.
Pour revenir à la citation initiale de Refn, oui, tout porte à croire qu'il s'agit d'un film de 13 heures, même s'il est divisé en 10 volumes/épisodes, comme une série, et que la majorité d'entre nous l'auront regardé sur leur télévision, via l'application Prime Video (soulignons toutefois qu'un montage des volumes 4 et 5 a été présenté sur grand écran au Festival de Cannes). Car voilà, le cinéma est en pleine transformation. Les frontières entre les différents formats ou plateformes se brouillent de plus en plus. Les détracteurs abondent et on voudra bien sûr garder l'expérience en salle vivante, mais comment en vouloir à Amazon d'avoir donné des millions de dollars à Refn pour tourner un (très) long métrage pratiquement expérimental, du type que Hollywood ne finance pratiquement jamais?
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Too Old to Die Young est actuellement disponible sur Prime Video.
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Regarder || Les deux Alfred (2020) Film Complet Streaming Vf
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MOVIE DETAIL : 2 décembre 2020 / 1h 32min / Comédie De Bruno Podalydès Avec Denis Podalydès, Sandrine Kiberlain, Bruno Podalydès Nationalité Français
SYNOPSIS ET DÉTAILS Le film fait partie de la Sélection Officielle Cannes 2020. Alexandre, chômeur déclassé, a deux mois pour prouver à sa femme qu'il peut s'occuper de ses deux jeunes enfants et être autonome financièrement. Problème: The Box, la start-up très friendly qui veut l'embaucher à l'essai a pour dogme : « Pas d'enfant! », et Séverine, sa future supérieure, est une « tueuse » au caractère éruptif. Pour obtenir ce poste, Alexandre doit donc mentir... La rencontre avec Arcimboldo, « entrepreneur de lui-même » et roi des petits boulots sur applis, aidera-t-elle cet homme vaillant et déboussolé à surmonter tous ces défis?
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Un écrivain écrira un scénario contenant l histoire ( Les deux Alfred streaming vf ) à filmer et les mots de l artiste. Un producteur engagera donc des personnes pour travailler sur le film et gagner de l argent. qui seront nécessaires pour payer les artistes et l équipement Les producteurs obtiennent généralement de l argent en empruntant auprès d une banque ou en trouvant des investisseurs qui prêtent de l argent pour filmer Certains producteurs travaillent pour un studio de cinéma et d autres travaillent de manière indépendante (ils ne travaillent pas pour un studio de cinéma ) Après une longue période de stase créative et une pénurie de productions, "Regarder Les deux Alfred Film complet en francais "en raison peut-être de la plus grande attention accordée aux productions commerciales, les courts métrages ont été largement réévalués depuis les années 1980, également avec la mise en place de nombreuses compétitions et festivals de films qui leur sont réservés. Dans les années 2000, grâce à la diffusion toujours plus large des technologies d effets spéciaux numériques à bas prix, de nombreuses œuvres amateurs très élaborées, de la science-fiction ou tout autre genre, dont le niveau de qualité est souvent en mesure de correspondre à celui des principales productions, ont commencé à proliférer film Les premiers films étaient simplement un plan fixe montrant un événement ou une action sans montage ni autres techniques cinématographiques Au tournant du 20e siècle, les films ont commencé à assembler plusieurs scènes pour raconter une histoire. Les scènes ont ensuite été divisées sur plusieurs plans photographiés à des distances et des angles différents D autres techniques telles que le mouvement de la caméra ont été développées comme des moyens efficaces de raconter une histoire avec un film Jusqu à ce que le film sonore devienne commercialement pratique à la fin des années 1920, les films étaient un pur art visuel, téléchargez Les deux Alfred vostfr streaming complet en vf francais-film complet mais ces films muets innovants ont conquis l imagination du public Plutôt que de laisser le public avec uniquement le son du projecteur comme accompagnement, Une performance en avant-première fait référence à la projection d un film à un public sélectionné, généralement pour des promotions d entreprise, avant la première publique du film lui-même. Les aperçus sont parfois utilisés pour juger la réaction du public Les deux Alfred film complet streaming en ligne , qui, si elle est inopinément négative, peut impliquer la refonte ou même la refonte de certaines sections en fonction de la réponse du public Un exemple de film qui a été changé après une réponse négative du test de dépistage est le 1982 First Blood Après que le public du procès a répondu très négativement à la mort du protagoniste John Rambo, un vétéran du Vietnam, à la fin du film, la société a écrit et re-tourné une nouvelle fin dans laquelle le personnage survit À l origine, les films étaient enregistrés sur une bande celluloïd, une matière plastique recouverte d une émulsion de sels d argent qui, en présence de lumière, provoque une réaction photochimique. Cette bande plastique, également appelée " Les deux Alfred" Film complet streaming en francais ", c est ce qui a donné le nom à la succession d images qui créent l illusion d optique des images en mouvement. Cependant, les médias numériques prévalent actuellement, bien que le film reste le nom des enregistrements cinématographiques.
❍❍❍ FILM TV ❍❍❍ Les premières émissions de télévision étaient des émissions expérimentales, sporadiques, visibles uniquement à très courte distance de la tour de diffusion à partir des années 1930. Des événements télévisés tels que les Jeux olympiques d'été de 1936 en Allemagne, le couronnement de 19340 du roi George VI au Royaume-Uni et la célèbre introduction de David Sarnoff à l'Exposition universelle de New York de 1939 aux États-Unis ont stimulé une croissance dans le milieu, mais la Seconde Guerre mondiale a mis un arrêter le développement jusqu'après la guerre. Le World MOVIE de 19440 a inspiré de nombreux Américains à acheter leur premier poste de télévision, puis en 1948, la populaire émission de radio Texaco Star Theatre a fait le pas et est devenue la première émission hebdomadaire de variétés télévisée, ce qui a valu à l'animateur Milton Berle le nom de «Mr Television» et a démontré que le média était une forme de divertissement stable et moderne qui pouvait attirer les annonceurs. La première émission télévisée nationale en direct aux États-Unis a eu lieu le 4 septembre 1951, lorsque le discours du président Harry Truman à la conférence du traité de paix japonais à San Francisco a été transmis par le câble transcontinental d'AT & T et le système de relais radio à micro-ondes aux stations de diffusion sur les marchés locaux. La première émission nationale en couleur (le Tournament of Roses Parade de 1954) aux États-Unis a eu lieu le 1er janvier 1954. Au cours des dix années suivantes, la plupart des émissions de réseau et presque toutes les émissions locales ont continué à être en noir et blanc. Une transition de couleur a été annoncée pour l'automne 1965, au cours de laquelle plus de la moitié de toute la programmation du réseau aux heures de grande écoute serait diffusée en couleur. La première saison aux heures de grande écoute tout en couleurs est arrivée un an plus tard. En 19402, le dernier hold-out parmi les émissions de réseau de jour converti en couleur, résultant en la première saison de réseau entièrement en couleur.
❍❍❍ Formats et genres ❍❍❍ Voir aussi: Liste des genres § Formats et genres de films et de télévision Les émissions de télévision sont plus variées que la plupart des autres formes de médias en raison de la grande variété de formats et de genres qui peuvent être présentés. Une émission peut être fictive (comme dans les comédies et les drames), ou non fictive (comme dans les documentaires, les nouvelles et la télé-réalité). Il peut être d'actualité (comme dans le cas d'un journal télévisé local et de certains films conçus pour la télévision) ou historique (comme dans le cas de nombreux documentaires et FILMS fictifs). Ils pourraient être principalement pédagogiques ou éducatifs, ou divertissants comme c'est le cas dans la comédie de situation et les jeux télévisés. [Citation nécessaire] Un programme dramatique présente généralement un ensemble d'acteurs jouant des personnages dans un cadre historique ou contemporain. Le programme suit leur vie et leurs aventures. Avant les années 1980, les émissions (à l'exception des feuilletons de type feuilleton) restaient généralement statiques sans arcs d'histoire, et les personnages principaux et les prémisses changeaient peu. [La citation nécessaire] Si un changement est arrivé à la vie des personnages pendant l'épisode, c'était généralement défait à la fin. Pour cette raison, les épisodes pourraient être diffusés dans n'importe quel ordre. [La citation nécessaire] Depuis les années 1980, de nombreux FILMS comportent un changement progressif dans l'intrigue, les personnages ou les deux. Par exemple, Hill Street Blues et St. Elsewhere ont été deux des premiers FILMS de télévision dramatique américains aux heures de grande écoute à avoir ce type de structure dramatique, [4] [une meilleure source est nécessaire] tandis que le dernier FILM Babylon 5 illustre davantage une telle structure en ce qu'il avait une histoire prédéterminée en cours d'exécution sur sa course prévue de cinq saisons. [la citation nécessaire] Dans "DC1 &", il a été rapporté que la télévision était en train de devenir une composante plus importante des revenus des grandes sociétés de médias que le cinéma. [5] Certains ont également noté l'amélioration de la qualité de certains programmes de télévision. Dans «DC1 &», le réalisateur primé aux Oscars Steven Soderbergh, commentant l'ambiguïté et la complexité du personnage et du récit, a déclaré: «Je pense que ces qualités sont maintenant vues à la télévision et que les gens qui veulent voir des histoires de ce genre des qualités regardent la télévision.
❍❍❍ Merci pour tous et bonne écoute❍❍❍ Trouvez tous les films que vous pouvez diffuser en ligne, y compris ceux qui ont été projetés cette semaine. Si vous vous demandez ce que vous pouvez regarder sur ce site Web, sachez qu'il couvre des genres qui incluent le crime, la science, le Fi-Fi, l'action, la romance, le thriller, la comédie, le drame et le film d'anime. Merci beaucoup. Nous disons à tous ceux qui sont heureux de nous recevoir comme nouvelles ou informations sur le programme de films de cette année et comment vous regardez vos films préférés. J'espère que nous pourrons devenir le meilleur partenaire pour vous dans la recherche de recommandations pour vos films préférés. Tout cela de notre part, salutations! Merci d'avoir regardé la vidéo aujourd'hui. J'espère que vous apprécierez les vidéos que je partage. Donnez un coup de pouce, aimez ou partagez si vous appréciez ce que nous avons partagé afin que nous soyons plus enthousiastes. Saupoudrez un sourire joyeux pour que le monde revienne dans une variété de couleurs. Merci de votre visite, j'espère que vous apprécierez ce film Passez une bonne journée et bonne lecture
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revuedepresse30 · 5 years
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1997, Modiano-Deneuve : un passionnant dialogue qui sublime le cinéma
Après Houellebecq, Godard, Gossip, Isabelle Huppert ou les frères Gallagher, voici notre première série consacrée à un Prix Nobel au pedigree depuis longtemps lié à notre ADN. Écrivain des errances, piéton de Paris et des cafés perdus, Patrick Modiano nous a une nouvelle fois séduits avec Encre sympatique, son dernier roman. Avec lui, comme il a su si bien le faire tout au long de son œuvre, nous remontons le temps et le fil des souvenirs.
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Avant d'aller au Festival de Cannes pour la première fois, quelles impressions en aviez-vous ? Est-ce qu'il vous faisait rêver ?
Catherine Deneuve - ­Non. Comme quand on me demande quelle héroïne de cinéma ou quel film me faisaient rêver quand j'étais enfant... Le cinéma ne me faisait pas rêver. Je me souviens avoir été transportée par des histoires, mais je n'étais pas fascinée par le milieu et je n'ai jamais eu de héros ou d'héroïnes de cinéma. Je n'ai été épatée que par des rencontres. Peut-être que pour Patrick, Cannes est un endroit qui évoque beaucoup de choses ­ mais pour moi, pas du tout. Jusqu'à ce que j'y aille, que j'y aie des émotions, le Festival de Cannes n'avait aucune résonance intime. Et vous, quel est le premier Festival de Cannes auquel vous êtes allé ?
Patrick Modiano - Je n'étais pas vraiment au Festival, j'étais juste à côté, par hasard, sur la Côte d'Azur, chez des copains, quand j'étais adolescent... Je regrette, j'aurais aimé y être et voir de mes propres yeux, c'était en 1959, l'année des 400 coups et de l'apparition de la Nouvelle Vague... Après, je n'y suis jamais allé. Mais je me souviens du Festival de Cannes dans les années 1950... De personnages comme Errol Flynn... qui faisaient des choses bizarres...
Catherine Deneuve - ­ (elle rit et le coupe) Ah oui, évidemment, les Américains qui viennent passer dix jours sur la Côte d'Azur, pour le plaisir de vivre un peu décalé, comme ça, au soleil... Mais de toute façon, en dehors de certains films, le cinéma n'est pas quelque chose qui me fait rêver. Mon admiration est toujours professionnelle ­ ou bien naît d'une rencontre personnelle. Pourtant, j'adore Al Pacino, j'ai une passion pour Marilyn Monroe ou Louise Brooks, mais ce ne sont pas des personnages qui m'ont fascinée. Je crois que ce n'est pas du tout mon fonctionnement de me fabriquer des mythes de cinéma. Même avant d'en faire, adolescente, je n'ai jamais eu de photos d'actrices ou d'acteurs dans ma chambre... Et puis de toute façon, il n'y aurait pas eu la place, on était trois. Bien sûr, quand j'ai commencé, je lisais Ciné-Monde, comme tout le monde.
Patrick Modiano - C'est vrai... Au fond, ce qui est important, c'est le film. Quand on pense à une actrice, on pense à un film...
“Quand je rencontre des petits enfants qui veulent voir l'héroïne de Peau d'âne ? Avec cette robe dorée, cette couronne, en train de chanter, faire sortir des poussins des œufs, comment voulez-vous être à la hauteur de cette image ?” Catherine Deneuve
Catherine Deneuve - ­Oui, quelquefois. On a envie de rencontrer les acteurs d'un film et je comprends que les gens soient fascinés, mais ils ne peuvent qu'être déçus. "Déçu" n'est pas le mot, mais ça ne peut pas remplir le... Tout à l'heure, je suis arrivée chez un ami, un jeune ami, il était en train de regarder le câble et j'ai dit "Mais qu'est-ce que c'est que ça ? C'est moi ?" C'était Peau d'âne et je tombe sur une des plus jolies scènes, celle de la recette. Et évidemment, comment voulez-vous être à la hauteur de cette image après ? Quand je rencontre des petits enfants qui veulent voir l'héroïne de Peau d'âne ? Avec cette robe dorée, cette couronne, en train de chanter, faire sortir des poussins des œufs... Bon, je prends un cas limite, mais je trouve qu'il est très symbolique de l'image que se font les gens des acteurs et des actrices. Moi, c'est comme si j'avais toujours su, même avant de faire du cinéma, que les acteurs n'étaient pas ces personnages merveilleux.
Patrick Modiano - Les actrices sont émouvantes quand elles sont uniquement des actrices de cinéma, quand il n'y a rien de théâtral chez elle. Par exemple vous, vous êtes une actrice totalement cinématographique, vous n'avez rien de théâtral.
Retrouvez toute notre série Patrick Modiano
>> Episode 2 Patrick Modiano en 2007 : “Grand écrivain, c'est bizarre comme concept”
>> Episode 3 Patrick Modiano en 2014 : “Le Nobel m’a fait l’effet d’être quelqu'un d'autre”
>> Episode 4 “Encre sympathique”, Modiano à la recherche du temps perdu
>> Episode 5 [Vidéo] Interviewer Patrick Modiano, c’est comment ?
Catherine Deneuve - ­C'est ce que François Truffaut disait. Et c'est sûrement pour ça que je ne fais pas de théâtre. C'est vrai que les actrices de cinéma et de théâtre sont très différentes. Je comprends qu'on puisse penser qu'une actrice de cinéma ne peut pas faire de théâtre et réciproquement. Quelquefois, je trouve des acteurs formidables au théâtre et quand je les vois au cinéma, je me dis que ce n'est pas du tout le même genre. Ce n'est pas le problème de savoir lequel est le plus sérieux ou le plus important. Le théâtre reste quelque chose de très stylisé, où il faut exprimer les choses beaucoup plus. Alors qu'au cinéma, c'est le contraire : plus on garde, mieux c'est ­ puisque la caméra vient tout capter. Le cinéma, quand ça marche, c'est une loupe. Ce sont deux disciplines très contradictoires, à l'opposé l'une de l'autre en ce qui concerne le jeu de l'acteur.
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ejcmedia · 5 months
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[RCC] Mais où est donc passée la mélodie au cinéma ?
La masterclass de Gérald Duchaussoy et Romain Vandestichele, jeudi 23 novembre à l’Espace Miramar, traitait du son et de la musique dans le 7ᵉ art. Le cinéma, où la mélodie est parfois sacrifiée pour des raisons de temps ou de coût. “Singin’in the rain” est l’une des comédies musicales projetées jeudi 23 novembre après-midi. Capture d’écran DR Le cinéma, ce n’est pas que des images. Dans le…
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azulpressagadir · 7 months
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Séisme et tsunami médiatique : « Tu n’as rien vu à Hiroshima »
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- Mohammed Bakrim  // La référence est explicite au film culte d’Alain Resnais, Hiroshima mon amour, (France-Japon, 1959).  Coécrit avec Marguerite Duras qui à partir du scénario écrira un livre éponyme publié en 1960. Sélectionné à Cannes dans la section compétition officielle, il sera déprogrammé pour ne pas offenser les Américains. « Tu n’as rien vu à Hiroshima » est une réplique du dialogue en voix off qui ouvre le film.  De quoi s’agit-il ? C’est l’histoire d’une actrice, interprétée par la magnifique Emmanuelle Riva qui arrive à Hiroshima en 1957 pour les besoins du tournage d’un film sur la paix ; contre la guerre nucléaire. Un soir, elle rencontre un architecte japonais, interprété par Eiji Okada et c’est une nuit d’amour passionnée qu’ils vivent au rythme des souvenirs, de l’un et de l’autre. Les deux expériences personnelles ouvrent la voie à la confrontation de deux mémoires collectives : celles du peuple français et du peuple japonais. Mais le film est davantage une réflexion « cinématographique sur le rapport mémoire/souvenir ; sur l’impossibilité d’oublier et sur la capacité des images à restituer une trace du tragique. Qu’est-ce qui m’a fait penser au film ? Pourquoi revenir au film aujourd’hui ?  Rappelez-vous, dès les premières constations des experts sur l’ampleur du tremblement de terre qui a secoué le Haut Atlas, ils ont parlé d’une puissance qui équivaut à celle de trente bombes atomiques. Hiroshima est devenu un idiome universel pour signifier le désastre, l’hécatombe ; le titre générique du XXème siècle.  Revenir à cette réplique célèbre convient aussi pour décrire le flux médiatique qui s’est déversé sur toute la région du Haut Atlas. Un Tsunami médiatique avec des centaines de journalistes chacun allant de son scoop. Nous avons envie aujourd’hui de leur dire, paraphrasant le film : - « Tu n’as rien vu à Talat N’yaakoub - Pourquoi ? - Parce que seuls ont vu quelque chose à Talat N’Yaakoub ceux qui sont morts. » Revenir à ce film, moment fort de l’histoire du cinéma, a une valeur pédagogique, si j’ose dire. Hiroshima mon amour interroge en effet la capacité des médias à témoigner d’un événement, d’une catastrophe, d’une destruction. Ou d’un tremblement de terre. Le cinéma comme une thérapie du regard. Revenir aux classiques fondateurs pour se prémunir de la pollution « idio-visuelle » exacerbée par la youtubisation des images. Oui, avec les réseaux qui n’ont rien de social, tout le monde est devenu journaliste-reporter. L’espace public est devenu un gigantesque « café de commerce, pour citer Umberto Eco, où les imbéciles, les médiocres, les charlatans, les charognards de la misère humaine ont pignon sur rue bénéficiant de temps de parole/d’images autant sinon plus que les experts et autres intellectuels. Ceux-ci qui sont censés être le recours ultime pour tenter de comprendre, pour mettre un peu de raison dans le flot des émotions. Pour dire que l’image n’est pas le réel ; mais un discours sur le réel. Les centaines de vidéos qui circulent autour du 8 septembre et après sont une construction médiatique obéissant à une logique de la représentation. A une logique de concurrence et de compétition entre les journalistes eux-mêmes et entre les supports qu’ils représentent. L’information n’échappe à la marchandisation instaurée par le capitalisme. Il faut se donner les moyens intellectuels pour saisir et comprendre les modalités et les enjeux de cette représentation. L’événement et sa médiatisation s’inscrivent au moins dans deux paradigmes. Le premier est emprunté à Kant et sa conception du sublime. Dans une perspective kantienne, le sublime est « un sentiment qui a lieu quand l’imagination échoue à présenter à faire voir un objet correspondant au concept que l’on peut en avoir ». En somme, le journaliste qui va couvrir le tremblement de terre est inscrit dans un paradigme esthétique du sublime, de « l’imprésentable ». Même le recours à des images issues des caméras de surveillance (la terrasse d’un café à Marrakech, l’entrée d’un immeuble dans la même ville) échoue à faire correspondre l’objet et sa représentation. L’autre paradigme est le tragique dans sa dimension anthropologique et existentielle. Comme l’a déjà signifié Aristote, la tragédie suscité la pitié et la crainte. La crainte pour soi-même et la pitié pour les autres. Une manière de dire que nous sommes tous des survivants provisoires du 8 septembre.
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omagazineparis · 1 year
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Découvrez pourquoi le Festival de Cannes est un incontournable cette année
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Vous avez déjà entendu parler du prestigieux Festival de Cannes, mais avez-vous déjà pensé à y assister ? Cette année, l'événement promet d'être exceptionnel et nous allons vous expliquer pourquoi il ne faut absolument pas le rater. Préparez-vous à vivre une expérience cinématographique inoubliable ! Un programme alléchant pour les cinéphiles Des films à couper le souffle Le Festival de Cannes est réputé pour sa sélection de films de qualité, et cette année ne fait pas exception. Entre les longs métrages en compétition, les courts métrages et les documentaires, vous aurez l'embarras du choix. Ne manquez pas l'occasion de découvrir en avant-première les chefs-d'œuvre qui feront parler d'eux dans les mois à venir. Des réalisateurs talentueux Le festival de Cannes est également l'occasion de rencontrer et d'échanger avec des réalisateurs du monde entier. Que vous soyez amatrice de cinéma d'auteur ou de blockbusters, vous trouverez forcément votre bonheur parmi les invités de cette édition. Assistez à des conférences passionnantes et plongez-vous dans l'univers de ces artistes hors du commun. Le glamour sur la Croisette Un défilé de stars inoubliable Qui dit Festival de Cannes dit tapis rouge et tenues de gala. Assistez au défilé des plus grandes stars du cinéma et de la mode, et profitez-en pour prendre quelques clichés souvenirs. Vous pourrez ainsi admirer de près les robes et les bijoux portés par vos actrices préférées. Des soirées mémorables Lors du Festival de Cannes, les soirées sont tout aussi importantes que les projections. Profitez de l'ambiance festive pour faire la fête entre amies et rencontrer des personnalités du monde du cinéma. Qui sait, peut-être aurez-vous la chance de croiser une célébrité et d'échanger quelques mots avec elle ? Des rencontres enrichissantes Des professionnels du cinéma à votre écoute Le Festival de Cannes est également l'occasion de rencontrer des professionnels du cinéma, tels que des producteurs, distributeurs ou encore scénaristes. Ils seront ravis de partager leurs expériences et de vous donner de précieux conseils pour mieux comprendre les rouages de l'industrie cinématographique. Des échanges culturels passionnants Le Festival de Cannes réunit des cinéastes du monde entier, offrant ainsi une formidable opportunité d'échange culturel. Découvrez des films venus des quatre coins de la planète et enrichissez-vous de ces rencontres internationales. Vous serez étonnée de constater à quel point le cinéma est universel et fédérateur. A lire aussi : Horoscope du jeudi 13 avril Vivez l'expérience Cannes autrement Des événements parallèles à découvrir En marge du Festival de Cannes officiel, de nombreux événements sont organisés pour les cinéphiles et les curieux. Profitez de ces manifestations pour découvrir des films hors compétition et participer à des ateliers pour approfondir vos connaissances en matière de cinéma. Un cadre idyllique pour se détendre Après une journée riche en émotions, quoi de mieux que de se détendre sur la plage ou de flâner le long de la Croisette ? Profitez de la beauté de la Côte d'Azur pour vous ressourcer et faire le plein d'énergie avant de replonger dans l'effervescence du Festival de Cannes. Alors, convaincue ? Ne tardez plus et commencez dès maintenant à organiser votre séjour sur la Croisette pour vivre une expérience cinématographique unique et inoubliable. Faites-vous plaisir et offrez-vous cette parenthèse enchantée, entourée de passionnés du 7e art. Le Festival de Cannes n'attend que vous ! Read the full article
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pierrelauret · 5 years
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Interview : MIYAZAKI Daisuke
Interviewer, writer
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MIYAZAKI Daisuke : « Parler des faibles et des minorités est un des sujets les plus importants de l’art. »
Au hasard d’une petite salle de cinéma situé dans le quartier de Shibuya à Tokyo – le Uplink – le réalisateur MIYAZAKI Daisuke présentait l’un de ses derniers long-métrages, Yamato (California). Porté par l’actrice KAN Hanae (The Chrysanthemum and the Guillotine, Love and Other Cults, Nobody Knows), le film traite de nombreux sujets de société pour le moins tabous au Japon, tels que la situation sociale des métisses, la précarité de certaines populations dans l’archipel ou encore les bases états-uniennes.
Journal du Japon est allé à la rencontre du réalisateur pour échanger autour de son film mais aussi de la réalité sociale de la société japonaise et de la représentation cinématographique qu’il en existe.
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Sakura vit avec sa mère et son frère à Yamato, près d’une base militaire états-unienne. Fascinée par la culture hip-hop, elle écrit des rimes dans son temps libre mais s’avère incapable de performer sur scène. Un jour, Rei, la fille du copain états-unien de la mère de Sakura, débarque à l’improviste à Yamato. Après une certaine méfiance, les deux jeunes filles commencent à se lier d’amitié.
Journal du Japon : Bonjour MIYAZAKI Daisuke. Votre film Yamato (California) aborde de multiples sujets tabous au Japon et peu usuels dans le panorama cinématographique de l’archipel. Quelles sont les origines de ce projet et pourquoi avoir décidé de parler de cela ?
MIYAZAKI Daisuke: Tout d’abord, je voulais tourner un film dans ma ville natale, Yamato. Parler de sa ville natale c’est un peu une tradition pour un artiste. Yamato est une ville de banlieue banale et ennuyeuse dans les environs de Tokyo qui est l’une des plus pauvres au Japon et où vivent ensemble de nombreuses ethnies différentes. Il n’y a rien de spécial ou de cinématographique, mais il y a cette base militaire états-unienne au centre. Il y a aussi le fait d’avoir vécu aux États-Unis pendant quelques années lors de mon enfance. Je pense que tout cela a joué et influencé ce choix de thèmes.
L’une des autres thématiques principales est le monde de la musique, notamment le hip-hop. On peut retrouver par exemple le rappeur Norikiyo ou le groupe de rock GEZAN. Est-ce que les différents artistes apparaissant dans le film sont représentatifs de la scène musicale de Yamato ?
Norikiyo est un rappeur du groupe célèbre de hip-hop appelé SD JUNK STA qui représente la région de Sagami dans laquelle Yamato se situe. Lil’Yukichi, le beatmaker et rappeur qui a composé la musique du film, vient de Yokosuka qui est dans la même préfecture que Yamato (ndlr : Kanagawa). Yokosuka est notamment connue pour sa base navale géante que l’on peut voir dans Cochons et Cuirassés de IMAMURA Shohei. Quant à GEZAN, c’est un peu différent puisqu’ils viennent de Osaka.
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Comment est-ce que les Japonais considèrent le hip-hop qui représente au Japon une contre-culture fortement influencée par les États-Unis ? Est-ce que, de la même manière, le cinéma états-unien vous a influencé dans votre conception du film ?
Encore beaucoup de monde considère le hip-hop comme de la musique de gangsters. Récemment cela a un peu changé pour devenir de plus en plus considéré par les jeunes générations comme une musique rebelle, un peu comme l’était le rock’n’roll avant. Sinon, je suis assez influencé par le cinéma états-unien, de ses débuts à aujourd’hui. Je pense que je peux affirmer sans exagérer que mon style de cinéma est à 80% issu du cinéma américain. Lorsque l’on est réalisateur il n’y a aucune manière d’éviter le cinéma français ou états-unien.
Les scènes où votre actrice principale, KAN Hanae, rappe constituent les points centraux de votre film. Comment avez-vous travaillé ces parties ?
Dans un premier temps, j’ai moi-même écrit les paroles. Ensuite, elle les a un peu modifiées pour que ça reflète un peu plus son personnage de Sakura, mais aussi sa vraie vie en tant que KAN Hanae, à savoir une métisse coréenne au Japon.
Les occidentaux ne connaissent que généralement très peu le racisme japonais envers les métisses, les zainichis (ndlr : Japonais d’ascendance coréenne), les burakumins (ndlr. Minorité la plus importante au Japon constituée de descendants des classes de parias à l’époque féodale), etc. Pourquoi pensez-vous qu’il est encore compliqué au Japon de parler ouvertement de ces sujets ou de faire de l’art dessus ?
La plupart de ces minorités viennent d’une structure sociale qui, comme dans les autres pays, était basée sur un langage « argent égale Dieu ». Et cela dure jusqu’à aujourd’hui à cause de la pression qui existe dans ce petit pays insulaire qu’est le Japon. Personnellement, je pense que cela ne fait pas vraiment sens et je ne ressens aucun tabou à parler de ces sujets. Dans l’histoire de l’humanité, tout le monde a souhaité pouvoir vivre ensemble, égaux et équitablement. Mais dans un monde post-postmoderne comme aujourd’hui, les gens ne souhaitent désormais que ce qu’ils sont d’ores-et-déjà. Ils protègent ce qu’ils ont déjà et ce qui leur est fondamental comme leur nationalité, leur classe sociale, leur couleur de peau, etc. Et ils usent aisément de la violence pour prouver cela. C’est regrettable et j’ai l’impression que l’humanité retourne à un stade proche de la scène d’ouverture de 2001, l’Odyssée de l’espace de Stanley KUBRICK, bien qu’il nous reste de la compassion… nous restons humains.
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Vous mentionniez précédemment le fait que KAN Hanae soit une métisse coréenne au Japon. Dans Yamato (California) bien que vous abordiez divers sujets de discrimination, vous n’abordez qu’une unique fois le racisme anti-coréen lors d’une courte scène où Sakura croise une manifestation nationaliste dans la rue. Pourquoi avoir décidé d’aborder que brièvement ce sujet et pourquoi avoir choisi KAN Hanae comme actrice principale ?
Je l’ai vraiment choisie un peu par coïncidence. À vrai dire, je ne suis pas réellement ce type d’artiste libéral qui se plaint fortement à propos de la politique dans son travail et qui ne crée qu’un sentiment de culpabilité chez son public. La politique se cache toujours dans et derrière nos vies de tous les jours. Je préfère donc montrer ces choses petit à petit et ensuite le public peut ramener ces sujets dans sa propre vie.
Le personnage de Sakura semble vivre dans une famille de classe moyenne inférieur qui ne peut pas se permettre énormément. On peut voir aussi que vous parlez aussi de l’attitude de certains Japonais avec les démunis et les sans domicile fixe. Quel est la situation de la pauvreté au Japon et quelle représentation le cinéma en fait-elle ?
L’écart entre les riches et les pauvres s’est réellement agrandi en une vingtaine d’années. Parmi les pays développés, le Japon se classe en deuxième place derrière les États-Unis en matière de différences entre les riches et les pauvres. La totalité de mon entourage et moi-même avons pu voir nos vies devenir drastiquement pauvres ces vingts dernières années. Il y aujourd’hui de nombreux enfants qui vivent dans des familles qui ne peuvent pas leur donner la chance d’aller à l’école primaire. Mais cet aspect n’est quasiment pas montré dans les médias et cette image de pays riche oriental que les pays occidentaux affectionnent reste encore assez forte.
KORE-EDA Hirokazu a gagné une Palme d’or au Festival de Cannes en 2018 pour Une Affaire de famille. Le film parle de la situation précaire de certaines familles japonaises mais ce prix à Cannes semble avoir été quelque peu occulté, comme si ce sujet était dérangeant et qu’il ne proposait pas une belle image du Japon. Est-ce que le gouvernement et les médias essayent en quelque sorte de cacher ces sujets ?
Je ne pense pas. C’est simplement que le cinéma d’art et essai s’est affaibli ces vingts dernières années et les gens ne s’intéressent plus autant au Festival de Cannes ou à la Berlinale dorénavant. Aussi, KORE-EDA montre dans ses films une fausse image orientale de notre pays au travers d’un point de vue de classe moyenne supérieure travaillant depuis une perspective de réalisateur de chaîne de télévision que les européens affectionnent peut-être, mais dans laquelle les les Japonais n’arrivent pas à se projeter. Le triste aspect c’est qu’il est le réalisateur le plus connu dans le monde occidental et qu’il réalise ses films selon ce que le public occidental veut voir au lieu de montrer ce qu’il se passe réellement au Japon. Dès lors, il existe un écart immense entre le succès d’un film et les réactions du public.
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Ces dernières années, de jeunes cinéastes ont émergé avec des films abordant des sujets de société au Japon tels que l’homosexualité, la pauvreté, le féminisme, etc. Je pense par exemple Japanese Girls Never Die de MATSUI Daigo ou encore The End of Anthem de HIGASHI Kanae. Est-ce que quelque chose serait en train de changer avec une jeune génération et les artistes essayeraient de plus en plus de parler de ces sujets ?
Tout d’abord, je m’excuse je n’ai pas vu les deux films mentionnés. Cependant, ce que je peux dire c’est que parler des faibles et des minorités est un des sujets les plus importants de l’art. Par conséquent, peu importe si c’est un film commercial ou un film indépendant, si c’est faux ou si c’est vrai. On devrait continuer à montrer ces films et se référer à eux jusqu’à qu’ils deviennent un type d’expression trop « politiquement correct ».
Habituellement, on entend généralement parler de la base militaire d’Okinawa qui semble être la plus problématique au Japon. Pouvez-vous nous parler un plus de cette base de Yamato et avez-vous fait des demandes d’autorisations pour tourner là-bas ?
Comme je le disais, cette base est presque par coïncidence dans la ville où j’ai grandi et vécu. Néanmoins, c’est vrai que le gouvernement essaye plutôt que les gens restent concentrés sur les problèmes à Okinawa au lieu des bases situées autour de Tokyo pour éviter certaines tensions. Pour ce qui est des autorisations, même si j’obtenais des autorisations de tournage japonaises pour filmer dans les rues, les États-Unis n’autorisent pas les tournages à l’intérieur et autour de leurs bases. Par conséquent, j’ai eu des problèmes tous les jours avec la police locale et la police militaire états-unienne. On me disait généralement « votre tournage est parfaitement légal au Japon, mais la situation est compliquée ici donc s’il vous plaît partez ». Heureusement au final je n’ai pas été arrêté, je pense que je me débrouillais assez bien en jouant une sorte de jeu avec eux (rires). Après, il y a eu aussi le problème des avions états-uniens. Ceux que l’on peut entendre dans le film ont été ajouté en post-production. En réalité le bruit de ces avions est beaucoup plus fort et plus régulier. Du coup, on a eu pas mal de difficultés lorsque l’on enregistrait des dialogues sur le tournage.
Depuis Yamato (California) avez-vous travaillez sur d’autres projets ? L’industrie du cinéma a-t-elle changée à votre égard suite à ce film ? Il y a-t-il des conséquences sur votre carrière ?
J’ai terminé deux films depuis et je travaille sur différents autres projets. Par rapport à l’industrie du cinéma, en général trouver un producteur au Japon est toujours un peu compliqué surtout lorsqu’il s’agit de cinéma d’art et essai, mais il faut dire que ça devient de pire en pire. Il y a dix ans, l’industrie comprenait des films de gros, moyens et petits budgets. Il y a cinq ans, elle ne comprenait plus que des gros et petits budgets. Mais aujourd’hui, il ne reste que des gros budgets et des micros budgets. Je n’attend plus grand chose de la réalisation de films désormais. La réalisation a détruit ma vie mais j’ai juste l’espoir de pouvoir continuer à créer des films autant que possible. La caméra peut être un iPhone ou quoique ce soit et les acteurs pourront être mes amis. Mais j’espère juste être capable de créer quelque chose qui fait sens chez quelqu’un, qui fait ressentir à quelqu’un qui souffre que peut-être il y aura des meilleurs jours. Et bien sûr j’espère qu’un jour je pourrais montrer mes films en France !
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Tout en espérant de notre côté aussi que MIYAZAKI Daisuke pourra un jour projeter ses films en France, nous tenons à le remercier pour son temps et son amabilité.
Critique publiée dans le webzine Journal du Japon.
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leskoobclub · 3 years
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MON ROI (2015) – MAÏWENN
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Et voilà ! Quatre ans après son fabuleux Polisse (mon numéro 1 de l’année 2011), Maïwenn était de retour avec Mon Roi, un film présenté au Festival de Cannes 2015 qui mêle drame et romance en nous racontant l’histoire d’un couple. Et quelle claque !
“  Tony est admise dans un centre de rééducation après une grave chute de ski. Dépendante du personnel médical et des antidouleurs, elle prend le temps de se remémorer l’histoire tumultueuse qu’elle a vécue avec Georgio. Pourquoi se sont-ils aimés ? Qui est réellement l’homme qu’elle a adoré? Comment a-t-elle pu se soumettre à cette passion étouffante et destructrice ? Pour Tony c’est une difficile reconstruction qui commence désormais, un travail corporel qui lui permettra peut-être de définitivement se libérer … “
Mon Roi commence sur une douleur, une blessure. En effet, Tony est admise dans un centre de rééducation après une grave chute de ski. En pleine séance avec sa kinésithérapeute, elle verbalise sa douleur. Pourquoi et comment en est elle arrivée là ? Sa blessure au genou n’est qu’une interprétation de la rupture. De sa vie, d’autrefois, de son couple. Le mot genou, ici comparé aux mots “Je-Nous” du couple prend tout son sens. Maïwenn nous invite à découvrir le début, le pendant et l’après de ce couple. Le bonheur, la tristesse, la joie, la peine, le mal, la souffrance, l’euphorie, la solitude, le mensonge, l’amour, la vie…
La rencontre de Tony et Georgio a lieu en boite de nuit et on est tout de suite fascinés par ces personnages. On les sent différents mais tellement complémentaires. On sait que l’on va assister à leur relation et à quelque chose de grand. Mais putain je ne m’attendais pas à quelque chose d’aussi fou ! Lui c’est Georgio, le mec très mec, cuisinier de renom et sûr de lui, grande gueule, macho mais tellement enivrant et attirant. Vincent Cassel a un charisme de folie ! On cerne tout de suite son personnage. Il fascine, charme, repousse, bouleverse, et énerve. Et oui rien que ça ! Elle, c’est Tony, avocate en devenir. Une femme plutôt posée mais qui aime vivre. Elle est simple, naturelle, touchante, naïve, faible, hystérique, forte. Emmanuelle Bercot est d’une justesse et brille de mille feux dans ce rôle qui lui a valu le Prix d’Interprétation Féminine à Cannes et c’est amplement mérité. On assise à une rencontre fun et à laquelle on peut s’identifier tant ça sonne juste. Comme tout le reste du long-métrage…
S’en suit alors une histoire. Et quelle histoire ! Tony est en pleine convalescence et on va la suivre durant son rétablissement mais également avec ces flash-backs qui vont nous montrer à quel point l’amour est fort. On vit avec ce tandem, son premier baiser, ses joies, ses peines. Et tout est si juste et vrai que ça en est bluffant. C’est ça le cinéma ! Une mise en scène incroyable et deux acteurs charismatiques et honnêtes. La passion amoureuse entre Tony et Georgio crève les yeux. Ils ne cesseront jamais de s’aimer et c’est d’ailleurs ce que le personnage d’Emmanuelle Bercot nous rappelle au travers d’une scène de conversation téléphonique avec son fils.
Maïwenn a voulu montrer ici l’engrenage infernal de l’histoire. Elle ne cherche en aucun cas à accuser les hommes ou à mettre les femmes en position de victimes. Ici il n’y a pas de victime et il n’y a pas de bourreau. Il y a deux coupables comme l’a dit Emmanuelle Bercot en interview. Quand l’amour est fusionnel et passionnel comme ça, on peut le comparer à de la drogue. A fortes doses ça devient vite nocif et malsain. Oui, certains verront en Tony une victime ou en Georgio un pervers narcissique, roi des connards mais c’est tellement plus que ça ! C’est un tandem, un duo. Il en faut forcément un pour faire fonctionner l’autre. Elle veut emménager avec lui, il veut deux appartements pour “pouvoir souffler”. Elle veut fêter Noël en famille, Monsieur veut voyager… C’est toujours comme ça. Elle aspire à une vie tranquille et bien tracée, mais lui refuse de délaisser son passé. Il a besoin de vivre une vie à mille à l’heure, remplie de virages et en montagnes russes. Pas de lignes droites. Et au bout d’un moment ça pète ! On vit avec ce long-métrage des petites pépites de vie qui touchent et bouleversent. Attention, ne pensez pas qu’à la déprime. Maïwenn fait partie de ces rares personnes qui arrive à nous raconter une putain d »histoire qui prend au tripes en alternant comédie et drame. Du rire, des larmes et c’est toujours bien pensé, vous verrez. C’est pourquoi je relève la performance du ténébreux Louis Garrel qui dans son second rôle de frère avenant est hilarant. Une facette que l’on ne connaissait pas chez l’acteur et qui donne envie d’en découvrir plus.
Habillé par des scènes puissantes et des dialogues percutants, Mon Roi est un véritable coup de cœur, un tourbillon émotionnel porté par deux performances mémorables. Une vraie claque cinématographique qui fait mal et bouleverse. MASTERPIECE !
10/10
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infos-lgbt · 5 years
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Du 11 au 16 juin, le Cinépride revient à Nantes. Au programme de cette 16e édition : fictions, documentaires et courts-métrages qui évoquent chacun à leur manière la diversité de ces représentations LGBTI+, quelle que soit leur provenance. Cinépride est un festival incontournable dans la vie culturelle nantaise. Fondé en 2003, il est un projet collaboratif entre Nosig, le centre LGBTI+* de Nantes, et le cinéma Le Katorza. Chaque année, le festival projette différentes œuvres cinématographiques ayant pour point commun la représentation des LGBT+. Pour cette édition, Cinépride vous fait voyager et vous emmène au Japon, au Canada, en Espagne, aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Brésil, en Argentine, mais aussi en Pologne, en Grèce et en Slovénie. Cinépride c'est aussi des débats, une soirée festive (le samedi soir) et des rencontres. L'association L’Autre Cercle interviendra par exemple sur les discriminations au travail et la Commission Droit d’Asile de NOSIG présentera la situation des migrant.es LGBTI+ en exil pour échanger avec les spectateurs.trices. À noter que cette édition présentera notamment le film Portrait De La Jeune Fille En Feu de Céline Sciamma, en sa présence, un des films forts de Cannes 2019, lors de la soirée d'ouverture. Jacques Ducastel et Olivier Martineau viendront également pimenter le festival en présentant Haut-Perchés, leur nouveau film. Enfin, c'est le film The Blond One (Un Rubio) de Marco Berger, qui fera la clôture du festival le dimanche 16 juin.
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