Tumgik
#délire collectif
basilepesso · 3 months
Text
Flicards : je vous l'ai dit hier soir, vous pratiquez un harcèlement intense et totalement criminel sur moi et mes amis et notamment ma compagne et collaboratrice Anne Pangolin Guéno, et mon ex-compagne.
J'ai prévenu que nous vous attaquerions collectivement en justice, et j'ai donné le chef d'accusation. Vu les circonstances votre carrière est LITTÉRALEMENT TERMINÉE.
Cela dit vous avez la possibilité de vous arrêter immédiatement, et nous réfléchirons aux suites à donner à vos agissements. L'IGPN va de toute façon être saisie en France, et les organes identiques dans les autres pays.
Basile Pesso.
8 notes · View notes
Text
Tumblr media
(Source : Insolentiae.com 221020)
3 notes · View notes
lisaalmeida · 1 year
Text
Que recherchons-nous à travers nos relations, rencontres et échanges ?
Quel est le sentiment que nous désirons ardemment éprouver, tout au long de notre vie ?
L’amour est évidemment la réponse à toutes ces questions.
L’amour est ainsi le principe et la source de toute vie, sans quoi rien ne pourrait exister ni subsister.
L’amour est la force qui fait tourner les mondes, l’énergie qui maintient la cohésion des atomes comme des planètes.
L’amour est au cœur des mystères que nous sommes venus appréhender et expérimenter sur cette Terre.
Chacun ressent et pressent, même confusément, que l’amour vrai est la clé et la solution de tous nos maux, individuels et surtout collectifs, économiques, politiques et sociaux.
Mais l’amour véritable n’est pas acquis d’emblée : il est à rechercher, ressentir, découvrir.
Il n’est ni instinct de possession, ni dépendance fusionnelle, ni suivisme grégaire, car il émane de soi.
Il est le résultat de l’alchimie intérieure, le fruit de la reconnexion à l’être essentiel et à la puissance de vie.
L’amour est la joie d’être, le signe d’une conscience éveillée et lumineuse, un présent accordé, offert et partagé.
L’amour est ce que nous sommes éternellement, en dépit de nos souffrances, illusions et désillusions et parfois grâce à elles ; il est notre état naturel, notre aspiration à une vie riche, fascinante, magique, inattendue, utile et initiatique.
L’amour est partout, omniprésent et protéiforme ; il se pare de toutes les couleurs et de toutes les fréquences, et se manifeste de multiples manières : amour du compagnon ou de la compagne, des amis, des enfants, des animaux, de la nature, de la beauté, des œuvres de l’esprit…
Mais c’est la relation amoureuse qui se révèle son territoire de prédilection, car alors le sentiment se mêle au désir, à la sensualité et à l’attraction des corps, lieu de toutes les convoitises, de tous les délires et de toutes les extases.
Ce que l’on nomme amour est rarement digne de ce nom : l’amour qui blesse et qui déchire, qui conquiert et qui rompt, qui domine et qui soumet, qui idolâtre et qui méprise, n’est qu’une caricature égotique, une maladie infantile du cœur, un balbutiement du sentiment.
L’amour qui prend fin n’a jamais existé ; l’amour qui se meut en haine ou indifférence, n’était qu’illusion, transfert, projection, malentendu.
Les relations évoluent et donnent souvent lieu à séparation, éloignement, divergence. Mais comment peut-on rejeter, nier ou diaboliser l’être que l’on a tenu tendrement dans ses bras, si ce n’est précisément à cause de la douleur créée par son absence ?
L’amour véritable est patient, sincère, honnête et compréhensif ; il se nomme bienveillance, bonté, compassion, douceur, tendresse, sollicitude ou empathie.
De la nature de l’amitié, il dure la vie entière, car il n’est pas fondé sur l’image ou les apparences, mais sur les liens invisibles et mystérieux qui unissent les âmes et les cœurs.
Aussi le chemin de l’amour, que tous nous empruntons à notre manière, est-il un apprentissage, qui mène de l’égoïsme à l’altruisme, de l’aveuglement à la connaissance, de la consommation au partage, de la prédation au don.
L’amour est éternel car il est spirituel ; il est la joie libre du cœur qui s’est ouvert ; il ne sait que grandir, fleurir et embellir.
L’amour est si puissant qu’il se joue des barrières, frontières, critères, normes et interdits.
Car l’amour est libre et il souffle où il veut ; il ne peut être contraint, obligé ou mis en cage ; l’autre ne nous appartient pas et l’emprisonner, ce n’est pas l’aimer.
L’amour ne donne ni droits, ni devoirs ; il est une extraordinaire opportunité de vivre des moments merveilleux et magiques, une chance à ne surtout pas laisser passer.
Et si l’amour était sagesse, philosophie éminemment subtile, art et science oubliés, à retrouver, découvrir, réinventer ?
L’amour est un défi. Saurons-nous y répondre ?
LA SAGESSE AMOUREUSE
Yann Thibaud
Extrait de «L'Alchimie émotionnelle ou la métamorphose du coeur»
Tumblr media
18 notes · View notes
peut-etre · 1 year
Text
Viens prendre un verre, change toi les idées. J’en ai tellement changé que je ne les repère plus bien, sais plus bien où elles se trouvent. Dans un coin de l’après-midi, sur un banc du boulevard. Puis je les perds à nouveau vers dix-neuf heures. Alcool nitrites puis on s’amuse un peu, les rires éclatent on casse les verres et puis quand la nuit tombe c’est le début du jour. Des messages qui n’ont plus vraiment de sens, jusqu’à la réalité, qu’il a dit : terriblement vide de sens. J’ai dit d’accord, que dire d’autre. Mes supplications amoureuses étaient devenues paresseuses. Quoi d’autre ! Alcool nitrite alcool d’autres qui font la cour. Ça ne mène à rien, je n’ai pas le temps d’y penser. Rarement seule sans être questionnée, portée disparue, traquée… Même ici, jamais plus libre, il lit les entrées, regarde les photos, je n’ai rien fait contre, toute surveillée, partout, assumer ce qu’il faut dire, penser, comme si le secret c’était devenu le mensonge. Répétition. Rien à dire, que dire, tout le monde sauf lui, et ce n’est pas pour toi. Lui c’est : tu es pénible, perverse, sautes d’humeur, vivre sa vie. Répétition, rendez-vous, certificats. Mail : la vie ne vous aura pas épargnée. Des entrées de journal flasques, molles, déplaisantes à la relecture. Pas retranscri les fous rires idiots dans le métro, dans le taxi, autour de trois verres, folie commune, délire collectif : à deux moitiés de folles on forme un fou. Tout le monde nous veut et sent les pensées qui fusent de l’une à l’autre de l’autre à l’une comme les fils électriques très hauts dans le ciel, ils sont évidents et grossiers pourtant il faut penser à lever la tête. Hilarité lorsque la porte se ferme, souffle retenu ou joyeuse suffocation, yeux embués. Des idioties complètement oubliées dix minutes plus tard, qui ont secoué les joues, la gorge, un petit soleil dans tout le corps, le temps d’oublier tout, que tout fonde sous la chaleur. Tout se sent dans l’atmosphère, les pieds sur la table, pas assez de force pour déboucher la bouteille de vin, et c’est même heureux lorsque la fin du rire est commune. Cela je peux l’écrire, oui. C’est d’une jolie naïveté et douce et sincère, qui ne fera de mal à personne. D’autres choses sont cachées ailleurs, par exemple dans ma cervelle. C’est pour cela que je la mets en veille douze heures d’affilée en dormant la journée. Terriblement vide de sens. Il n’y a pas de bonne manière. Grandis.
19 notes · View notes
Text
Tumblr media
Jacques Lacan: "L'erreur de bonne foi est de toutes la plus impardonnable" (Écrits, p. 859).
Cet effet d'échelle inversée, on la trouve déjà dans l’essai de Thomas de Quincey "De l'assassinat considéré comme un des beaux-arts" où l'on lit: "Pour peu qu'un homme se laisse aller à l'assassinat, il en viendra bientôt à boire et à enfreindre le sabbat, et de là il tombera dans l'impolitesse et la nonchalance."
Le paradoxe énoncé par Lacan exprime l'essence même du freudisme, sa salubrité.
Le fait qu'il y ait un inconscient nous interdit en effet de nous prévaloir de notre bonne foi, notre intention, notre "belle âme"…
"Je n'ai pas voulu cela" ne vaudra jamais absolution.
Oui, cela que tu as fait, ou qui résulte de ce que tu as fait, tu l'as désiré, car ce que tu as désiré, tu ne le sais pas.
Ce sont les conséquences qui te l'apprennent. Ce qu'il aura désiré, l'homme est condamné à ne le savoir qu'après-coup.
Pour une fois, on peut même citer Jacques-Alain Miller autrement que pour dénoncer sa fallacieuse traîtrise, du temps lointain et oublié où il lisait encore Lacan:
"L'éthique de l'intention est bonne fille, qui fait du sujet toujours un innocent, sauf à douter, comme Kant, que jamais une bonne intention, absolument bonne, ait part en ce monde. L'inconscient veut une plus mâle morale: tu ne saurais te tenir pour quitte des suites involontaires de ta bêtise. Il y a plus de choses dans ta volonté et dans ton cœur, Horatio, que n'en rêve ta philosophie...
On répète le dit de Lacan, "Ne cède pas sur ton désir", et on crie "Au meurtre ! À l'assassin ! Attentat à la morale publique !", on ameute la population, on appelle sur lui comme jadis sur Freud la censure des bien-pensants.
Lacan dit exactement, dans le Séminaire L'Éthique de la psychanalyse (Seuil, 1986) : "Je propose que la seule chose dont on puisse être coupable, au moins dans la perspective psychanalytique, c'est d'avoir cédé sur son désir" (p. 368).
Lacan fait ici écho au Freud du Malaise dans la civilisation, selon lequel "chaque renoncement à la pulsion - «à la satisfaction pulsionnelle» - devient une source dynamique de la conscience morale, chaque renoncement nouveau accroît la sévérité et l'intolérance de celle-ci".
Ce qui signifie que selon Freud, et contrairement à ce que voudrait le sens commun, le sentiment de culpabilité (inconscient) n'est jamais si vif que lorsque le sujet sacrifie sa jouissance à l'idéal moral.
Ainsi le "Surmoi" se nourrit-il des renoncements mêmes qu'il exige. Freud présente cette notation comme l'apport spécifique de la clinique psychanalytique à la question de l'éthique. Le "avoir cédé sur son désir" de Lacan traduit et transpose à la fois le "Triebverzicht" de Freud
C'était aussi l'intuition de Nietzsche, le génial philosophe, fils du pasteur de Röcken comme Cioran, dépressif insomniaque, était fils du prêtre orthodoxe de Rasinari, imputait au "training de la pénitence et de la rédemption" ce qu'il appelait "le délire collectif des enragés de la mort", dont il stigmatisait "le cri atroce, Evviva la morte" (La Généalogie de la morale, III, 21, p. 331 de l'éd. NRF,1971).
De même, l'inconscient ne veut pas dire: tous victimes.
L'inconscient veut dire : tes intentions qui sont mignonnes, tes idées qui sont tes catins, tout cela est un trompe-l'oeil, une façade, dit Freud (en français dans le texte). Ce sont les conséquences qui font poids, et dont tu es responsable. Déchiffre ton inconscient - impératif éthique -, car ce que tu n'as pas voulu, ce que tu ne sais pas, sera retenu contre toi. C'est la dure loi de Freud, la terrible lex Freudiana.
On s'imagine que la doctrine psychanalytique exonère l'humanité, que le déterminisme inconscient dédouane tout un chacun, que Freud est le nouveau Rédempteur, qui vous remet vos péchés. Inconscient = punition impossible. C'est ainsi que l'on a interprété le freudisme au public: de travers.
Ce fait accuse non pas Freud, ni le commun des journalistes, mais les psychanalystes, incapables de s'égaler à la pensée que l'inconscient veut dire tout le contraire: que je suis responsable plus loin que ma conscience n'étend son empire. Seul Lacan écrit, et il est encore incompris : "De notre position de sujet, nous sommes toujours responsables. Qu'on appelle cela où l'on veut, du terrorisme" (Écrits, p. 858).
L’inconscient, c’est la politique.
3 notes · View notes
elodieamet · 12 days
Text
Pourquoi l’art contemporain c’est de la merde ?
Pourquoi la biennale de Venise 2024, qui aurait pu donner un bon truc novateur vu que ça portait sur le chamanisme, c’est en fait un ersatz d’expo, un culte de la forme pour la forme creuse, de l’artifice, du bla-bla pompeux et des couleurs attrayantes avec rubans, pompons et danses à la con pour faire style on inclut les cultures folkloriques dans notre impérialisme dictatorial de l’art contemporain de merde mais en sous-plan c’est nous qu’on reste les patrons, c’est nous qu’on a le fin mot de l’histoire ! 
Pourquoi quand tu regardes ton fil Instagram t’as envie de te suicider au bout de 20 secondes ? 
Parce que les gens sont des putes !
Ils ont vendu leur âme ! 
Alors c’est une expression mais c’est réel, c’est même le fond du problème…Et c’est la raison pour laquelle toute cette industrie reflète la mort, le rien et le néant. C’est pour cela aussi que ça n’évolue pas car l’évolution se fait non pas via les groupes, les systèmes mais les individus, quand un être entre dans sa singularité, quand ainsi il amène son propre langage. 
Qu’est ce que c’est notre âme ? …C’est en fait notre identité. L’âme d’une personne, c’est sa véritable identité. On pourrait dire que c’est sa vraie personnalité. Et comme le faisait remarquer Johnny Depp : ‘’Nous vivons une époque où tout le monde cherche à devenir soi-même mais où tout le monde se conforme.’’ On assiste à une destruction massive de la vraie personnalité, de la vraie identité des êtres humains. On dirait que les gens ont la phobie d’être eux-même ! Ils n’osent plus mettre la moindre chose personnelle, sauf quand c’est du partage d’expérience douloureuse et là t'as du pathos à la pelle. Alors bien sûr que c’est vibrant mais ça n’a rien de personnel, ça va juste toucher l’universel dans l’être humain et de l’universel, on en a assez. On manque de personnel. Être soi-même, mettre sa patte de chien à soi dans l’plat bien à fond, on n’y arrive pas… Puisqu’on pense tout de suite à la manière dont sera perçu, angoissé à l’idée de passer pour des mongols ou des cassos, on épouse les codes qui font style. Voilà, on est enfoncés jusqu’au cou dans le monde du paraître. On colorie des cases pré-numérotées en faisant bien gaffe de pas déborder et de pas faire de FOTES. Tout ce qui nous avait traumatisé à l’école devient notre religion. 
Alors oui, aujourd’hui, on est à fond sur les questions d’identité. Enfin, à fond dans la surface surtout ! Parce que quand on te met un artiste noir en promo jusque parce qu’il est noir, que ça sert aux critiques blancs à pondre leur écrit auto-flagelatteur sur le colonialisme ou le post modernisme dans ce délire malsain de racisme positif complètement tortueux et incapable de se libérer du passé, on est encore trèèèèèèès loin de la véritable identité. Quand ça fait 50 ans qu’on te balance de l’installation poubelle mais que ça dérange personne cette surenchère orgueilleuse du discours sur du recyclage épuisé jusqu’à l’os…Que fait la police ! Quand t’as ceux qui cherchent leur identité dans des appartenances de groupes, de communautés, de partis politiques, eh bien t’as juste des pauvres personnes qui sont personnes, qui se dissolvent dans le collectif et ainsi, noient leur identité, détruisent leur singularité en se définissant par l’étiquette du groupe chelou, divergent, marginal (en fait pas si marginal) dont ils se recommandent (croyant qu’ils pensent par eux-même alors que c’est le groupe et sa doctrine qui pensent au travers d’eux.)
Oui, parce que l’identité c’est l’individu donc c’est ce qui t’éjecte de tous les groupes, c’est ce qui fait de toi un être fondamentalement anormal. 
L’identité c’est ton âme. Et l’âme, c’est tout simplement l’AMour ! C’est ce que tu fais par amour ! Sans qu’il n’y ai d’autre fonction, d’autre but, d’autre finalité que l’amour, que le fait d’aimer ce que tu fais. Oui parce que l’amour ça se pratique, ça se fait (comme on dit ‘’faire l’amour.’’) Aimer c’est quand tu FAIS quelque chose que tu aimes. Sinon on est dans le sentiment d’aimer, dans l’imagination d’aimer mais pas dans le réel d’aimer. Et ça c’est la raison pour laquelle l’art contemporain, qui désigne en fait non pas l’art de notre époque (comme on essaie souvent de nous le vendre) mais bien l’industrie de l’art, le sytème de l’art est une entreprise de destruction de l’âme : une machine à fabriquer de la forme et du discours dans des buts et des finalités financières. Il y a toujours un but en bout de course. Et c'est pris dans une roue, dans une course ; C’est fait pour courir, pour marcher, pour fonctionner...Donc ça s'épuise aussi fatalement. C'est épuisant et asphyxiant car il manque le souffle (âme = souffle de vie) que seul l'amour apporte.
Pendant longtemps, j’ai cru que j’étais prisonnière de la mémoire de l’artiste maudit car j’avais un problème avec l’argent et le système de l’art contemporain. Mais plus je mûris, plus j’aime ce que je fais, plus j’ai horreur de ce système. Je vois au travers des formes et des artifices, des anges déçus qui cherchent une place dans le monde des autres…parce qu’ils n’ont pas trouvé leur monde. 
On nous rabâche que le but d’un artiste c’est d’ ’’arriver à vivre de son art.’’ Mais qu'est ce que ça veut dire ? Est-ce que ça veut dire qu’il faut gagner son pognon avec son art ? Et que c'est cela, vivre ? Ou bien cela veut-il plutôt dire que ton art est ce qui te REND VIVANT, que ton art est ce qui te FAIT VIVRE ? Ce n’est pas la même chose et pourtant, si il y a un but réel, c’est celui là : LA VIE !
Dans ce système, dans ses institutions, ses centre d’art, ses galeries, ses résidences d’artistes etc…Il n’y a pas de place pour aimer. Tu n’es pas là pour faire ce que tu aimes, tu es là pour produire, pour travailler ! POUR FAIRE DES RECHERCHES SUR...POUR T’INTERROGER SUR LA QUESTION DE... SUR LA PROBLÉMATIQUE DE... C’est insupportable ce mécanisme à travailler sur des problématiques, à se prendre la tête, à se mettre des chaines autour du crâne.
En réalité, dans ce sytème, tu es esclave. Esclave de ton galeriste, du mec qui possède la résidence car tu as des comptes à leur rendre. L’intention originelle est complètement biaisée. Tu te fais baiser parce qu’à partir du moment où on te donne de l’argent, une bourse, un prix ou que ton galerie se charge de vendre tes oeuvres, tu es sous contrat, tu n’es plus libre. Comme ce con de Ryan Gossling, obligé de faire toutes ses apparitions déguisé en Ken après la sortie du film Barbie. Dans son contrat de 10 pages, il a du respecter toutes les conditions de ce qu’il devait faire et ne pas faire. Au final, on applaudit un pauvre type transformé en marionnette, en pinocchio. C’est ça le mensonge. On adore des gens qui nous renvoie la réussite alors que ce sont des esclaves. 
On ne sait plus aimer, parce qu’on ne sait plus faire des choses qui n’ont pas de rentabilité immédiate. C’est toujours le même problème, celui de l’immédiateté. On vit comme des reptiliens. 
Quand on fait ce qu’on aime, il n’y a pas de retour sur investissement car le moteur n’est pas le but à atteindre mais le besoin intérieur qui anime, la contraction de l’auto-enfantement. Cela ne peut pas se prévoir, se conceptualiser d’avance car le concept arrive après.
Ce qui précède le concept, c’est la conception elle-même !
Mais ce système de merde, le concept précède la conception. Tu dois faire des dossiers pour expliquer ce que tu vas créer ! Comme des parents qui devraient s’expliquer à eux-même comment sera leur futur gamin. On vit dans cette permanence de la planification et c’est cela qui nous bouffe le ventre, qui nous bouffe l’âme.
L’âme est dans le ventre, dans les tripes. La création est une digestion, une transformation. Elle ne peut pas se dire quand elle se fait. Elle se vit, c’est l’aspect en nous de LA BÊTE. C’est l’aspect non réfléchi, pulsionnel, instinctif, primitif, originel. Et dès qu’on s’éloigne de cette force première, dès qu’on commence à planifier, à conceptualiser, à se faire chier …BEIN ON MEURT !
Si ce système est morbide, c’est parce qu’il se nourrit de concepts pré-pensés, pré-imaginés pour marionnettes conditionnées en recherche de validation. Dans ces formes imaginées, il n’y a pas de nouveauté car il n’y a pas de transformation, il n’y a pas de création vécue, il n’y a pas de feu, il n’y a pas de haine motrice…ON A TUÉ LA BÊTE !
Le mouvement de la création est une contraction qui t’amène à l’intérieur de soi. La force première, primordiale est cette énergie qu’exprime les métalleux : LA HAINE. C’est au travers de cette énergie primordiale que s’exprime la bête en nous. Il faut de la haine pour la libérer et lui permettre de délivrer son cri, son message, son langage. C’est là que réside notre identité : dans le cri de liberté de la bête. C’est cela avoir de l’âme. C’est cela avoir de l’identité, c’est cela avoir de l’intégrité.
C’est cela oser être putain de soi-même.
Quand on se figure la haine, on la diabolise, on la juge alors que c’est une énergie. C’est la haine qui permet d’activer ce conflit intérieur qui produit les contractions dans le ventre et permet l’auto-enfantement du langage. 
On nous vent de l’amour à en vomir mais on ne comprend rien à l’amour. Au nom de l’amour, pour aimer ce qu’on fait, pour sauver son âme et libérer en fait son expression (au nom de la liberté d’expression Ah ! Ah ! Ah !)  il faut de la haine, beaucoup beaucoup de haine. 
1 note · View note
lanuitlennuie · 1 month
Text
« La production n'est plus que production de fantasme, production d'expression. L'inconscient cesse d'être ce qu'il est, une usine, un atelier, pour devenir un théâtre, scène et mise en scène. Et pas même un théâtre d'avant-garde comme il y en avait au temps de Freud (Wedekind), mais le théâtre classique, l'ordre classique de la représentation. Le psychanalyste devient metteur en scène pour un théâtre privé - au lieu d'être l'ingénieur ou le mécanicien qui monte des unités de production, qui se bat avec des agents collectif de production et d'anti-production ». D et G, L'anti-O.
C'est à cet endroit que je campe le théâtre dans l'atelier ou l'inverse, brouillant les fonctions, un théâtre du camp, un théâtre de peep-show, baigné de la lumière métallique d'une vitre sans tain, un théâtre de l'école, les corps en production, leur puissance arrimée au délire de la batterie, ses étendues huileuses en guise d'humidité.
J'arrive armée sur le divan, ça prendra plus de temps pour délousser la côte de mailles.
0 notes
norbert-b · 1 year
Text
C'est le passif social endémique et historique dans ce pays qui alimente et conditionne le ressentiment des classes laborieuses face à leurs élites.
Des massacres de communautés juives en Provence au moyen âge en passant par la sainte inquisition et l'extermination des cathares en France, les guerres de religion entre catholiques et protestants, l'envoi de la troupe contre les grévistes de Fourmi, pour finir l'écrasement de la commune de Paris par les versaillais, l'exécution pure et simple des mutins pendant la guerre 14-18.
Il n'y a pas de culture de compromis dans ce pays, pas de culture du consensus mais du dissensus, de l'affrontement perpétuel, tout le monde trempe dedans !
Il faut faire un travail sur son passé collectif si l'on veut en sortir par l'éducation des nouvelles générations, la rééducation des anciennes... L'Histoire doit être réécrite dans le bon sens et non pas dans la folie collective, le délire et la perte de sens capitaliste ou autres.
L'Histoire n'est pas folle, ce sont les hommes qu'ils le sont et qui refusent de se soigner, quand ils l'accepteraient ils refuseraient sans doute de guérir pour berner leurs médecins comme on les a berné toute leur vie de travailleurs, de travailleuses, de laborieux et de défavorisés par des élites qui ne valent que par leurs diplômes acquis et peu par l'exercice de leur intelligence. C'est de la malignité à tous les étages.
Heureux les débonnaires car ils hériteront la terre.
0 notes
zbrelion · 1 year
Text
Le devoir d’humanité
Ce qui me fait triste c’est qu’il ne faudrait qu’être juif pour dénoncer le crime du génocide juif et porter la responsabilité du devoir de mémoire de la Shoah. Or, ce crime contre l’humanité devait être dénoncé par tous les êtres humains. Le comble pour les descendants des victimes serait d’en faire un marqueur identitaire exclusif de l’identité juive. Et ce faisant, absoudre les autres de tout devoir d’humanité. Pire de basculer dans l’indifférence, pire plus encore d’en faire un délire d’appropriation culturelle et la muer en « supranationalisme » ! Le devoir de mémoire est un front commun, universel. Nous sommes tous les descendants des victimes de l’holocauste nazi. Les risques de déshumanisation du genre humain seraient d’oublier de témoigner de notre humanité et de semer en chacun les germes de la haine fratricide entre les peuples, entre les gens. Et ne plus savoir reconnaître quand l’un d’entre eux s’apprête à commettre l’impensable : tuer l’humanité, au nom de sa cause, de sa soif de puissance, de sa haine et de la galvanisation des foules contre un trait culturel, contre une différence en créant des bouc-émissaires qui deviendront des victimes. C’est notre ressemblance qui doit nous faire tolérants et empathiques de nos différences. Et prendre le chemin de la lutte par anticipation du risque génocidaire, de la résistance contre les salauds, du travail historique et de documentation, de l’écoute des témoins que sont les victimes, du travail du souvenir et du repentir de chacun sur les exactions des uns contre les autres. Sur le génocide juif et tous les autres, rwandais, arméniens, congolais, … le devoir de mémoire est un devoir d’humanité, impératif autant qu’universel. Et par extension, tous les crimes contre l’humanité : un devoir de mémoire collectif sur l’esclavage, sur les guerres de colonisation, sur le supremacisme…et fonder l’humanité entière sur l’apaisement.
Janvier 2023
0 notes
aurevoirmonty · 2 years
Text
Tumblr media
“Au Cégep* de Valleyfield, la violence sexuelle, c’est l’affaire de tout le monde et on prend ça au sérieux. Dans les prochaines semaines, tu pourras voir toutes les affiches de notre nouvelle campagne sur la violence sexuelle vécue par les communautés LGBTQIA2S+ sur les espaces d’affichage du cégep.”
Une bien noble initiative dans cette école d’enseignement public du Québec ! C’est ce que l’on pourrait penser en lisant ces quelques lignes. La lutte à la violence sexuelle étant, sans nul doute, le fait de tous. Du moins de toute personne saine d’esprit. 
Or, l’adhésion que pouvait susciter cette annonce, laisse cependant vite la place au rire en découvrant les affiches de la campagne, à dire peu …complètement démentes.
Citons-les : “As-tu déjà remarqué qu’il n’y a généralement pas de poubelle à tampons dans les toilettes réservés aux hommes ? Ça aussi c’est de la violence sexuelle”. 
“As-tu déjà eu à corriger plein de fois la même personne sur tes pronoms ? Ça aussi c’est de la violence sexuelle”. 
Et puis le rire laisse vite place à une certaine consternation : de toute évidence, personne au Collectif social, au Bureau de lutte contre l’homophobie et la transphobie, au Ministère de la Justice du Québec et au Gouvernement du Québec – entités à l’origine de la campagne – n’a jamais, ô grand jamais, subi de violence sexuelle. Une ignoble banalisation de la violence sexuelle, un affront envers tous ceux et celles qui ont véritablement subi une violence sexuelle.
Ces folies, pourrait-on penser, apanage de personnes complètement délirantes et ne concernant qu’une nanoscopique partie des sociétés occidentales, crée cependant un climat anxiogène, puisque les fautifs – et il suffit d’une erreur sur le choix d’un pronom pour entrer dans la catégorie – sont pourchassés et soumis à des sanctions judiciaires. C’est de fait une véritable dictature LGBT qui s’instaure peu à peu. À coup de petits délires comme cette campagne ici présente, la mouvance entend transformer profondément notre société. Censure et délation devenant à l’ordre du jour comme durant les pires périodes staliniennes, ils imposent leur petite sensibilité à fleur de peau à tous, y compris jusque dans les institutions, normalement garantes d’une juste forme de neutralité.
Le temps où les homosexuels luttaient pour une véritable reconnaissance de droits fondamentaux – et non de caprices -, pour “être comme tout le monde”, le temps où les orientations sexuelles n’étaient qu’une information parmi d’autres et non un status simbol permettant l’accès à la tant enviée minorité LGBTQ** semble bien loin. 
Dans une entrevue, Karl Lagerfeld racontait : « Enfant, lorsque j’ai demandé à ma mère ce qu’était l’homosexualité, elle m’a répondu : c’est comme une couleur de cheveux. Ce n’est rien, ça ne pose pas de problème« . Ce temps-là, avec son je-ne-sais-quoi de paradis perdu, semble effectivement révolu. 
Peut-être est-ce de là, que les militants de la cause homosexuelle devraient repartir.
Audrey D’Aguanno 
*Un cégep est un type d’établissement d’enseignement collégial public et unique au Québec. Il s’agit, dans le système d’éducation québécois, d’études supérieures qui suivent les études secondaires et précèdent l’université.
** excusez-moi si j’ai oublié quelques lettres, je n’entends pas me soumettre hebdomadairement aux absurdités de ces insensés en mal de reconnaissance.
0 notes
wumingfoundation · 2 years
Text
Comment les fantasmes de qomplot défendent le système: Wu Ming 1 à lundisoir
Tumblr media
Lundisoir est l'émission hebdomadaire du site de réflexion critique anticapitaliste Lundi Matin. L'invité du 12 septembre était Wu Ming 1, avec Serge Quadruppani et Anne Echenoz, qui ont traduit son livre, et l'écrivain et essayiste Yves Pagès, qui a traité à plusieurs reprises de fantasmes de complots. Vous pouvez regarder l'épisode en streaming vidéo - mais il n'y a pas grand-chose à voir ! - ou l'écouter en podcast audio ou le télécharger. Voici le texte d'introduction.
--------------
La plupart des lectrices et lecteurs de lundimatin connaissent le travail du collectif d’écrivains anonyme et italien Wu Ming. En marge de leur œuvre littéraire, nous avions notamment publié, pendant le confinement et lors des premières mobilisations contre le passe sanitaire, une série d’articles particulièrement éclairants sur le contexte italien et donc forcément, sur le notre [1].
L’origine de Q comme Qomplot, fascinant pavé théorico-politico-journalistico-littéraire de 550 pages est en elle-même une intrigue déconcertante. Au fil des premiers messages diffusés sur les réseaux sociaux par le fameux Q qui déclenchera la vague de délire Qanon et accidentellement l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021, Wu Ming reconnaissent de très nombreuses références à leur roman lui aussi nommé Q et paru en 1999 [2]. Connus et reconnus de l’autre côté des Alpes pour avoir organisé des canulars subversifs gigantesques et piégé des pelletés de journalistes, la question s’est immédiatement retrouvée sur toutes les lèvres : le phénomène Qanon est-il une œuvre et une blague de Wu Ming qui auraient dégénérées ? [3]
Continuez à lire ici.
1 note · View note
basilepesso · 3 months
Text
Flicards vous êtes littéralement fascinants de connerie et de folie on va vous attaquer collectivement en justice pour harcèlement (et pas que) sur victimes d'actes de torture et de barbarie. Vous êtes foutus.
-Je n'ai AUCUN CASIER JUDICIAIRE dans aucun pays. J'ai vécu en France métropolitaine, en Espagne, et à la Réunion.
-Je n'ai AUCUN HISTORIQUE DE VIOLENCE SCOLAIRE.
-Je ne TUE NI EN VRAI NI À DISTANCE.
-Je lutte contre la violence quotidiennement en particulier en France depuis 2 017. J'ai ainsi subi ainsi que ma femme et collaboratrice un boycott terrifiant étant donné que je m'occupe beaucoup de violence de rue et qu'elle n'est pas blanche en Occident et surtout en France.
-La rumeur sur moi "sorcier serial killer télépathe" qui ne court pas que chez des clampins atteint des proportions mondiales et gravissimes. Je ne détaille pas les faits liés à ces délires pour l'instant, et ne dis pas qui en est atteint.
-Les massacres et autres afflictions non létales de type paralysie des jambes continuent depuis le 13. Non, je n'ai ni grimoire ni marmite ni chapeau pointu. Vous êtes PSYCHIATRIQUEMENT MALADES et devez vous faire interner pour notre sécurité.
Basile Pesso.
2 notes · View notes
blog59-world · 2 years
Text
Marie-lyne Bezille
Sspnoerotdaiath44t5ic i56148f452a1c01ila02  ·
"Les Français sont fatigués des réformes qui viennent d'en haut " E.Macron
Bref E.Macron n'a toujours pas compris ou , ne veut pas comprendre que les Français dans leur grande majorité sont surtout fatigués de lui et que" réformes qui viennent d'en haut " sont celles que LUI veut ! ! Dire que " Les Français sont fatigués des réformes qui viennent d'en haut " est un doux euphémisme ; parce qu'en fait , on est de plus en plus nombreux à être révoltés par son cynisme , son mépris et sa brutalité .Surtout envers les plus fragiles , envers toutes celles et ceux qu'il n'a eu de cesse de brutalisés .
Mais , maintenant il s'attaque même aux diplomates qui , se mettent en grève ( du jamais vu dans ce corps de métier ) parce que je cite les représentants de la diplomatie Français " Nous sommes humiliés , traités avec mépris et , même insultés par le président E.Macron " ..
Bien venus au club des maltraités , humiliés , rabaissés ; insultés par cet histrion malfaisant qu'est ce président indigne de représenter la France . Cette France qui depuis un peu plus de 5 ans , le foutriquet qui se prend pour un dieu , pour Jupiter , s'acharne avec application et force de rage à détruire , jusque les corps les plus élevés , les plus prestigieux et , les plus essentiels au peuple de France .
Ce type a de sérieux problèmes de comportement . Cela ne serait pas aussi grave s'il était un vulgaire gratte papier dans une administration , mais , là , il s'agit de la vie de plus de 67 millions de Français . Mais cet être malfaisant ne se contente pas de brutaliser , humilier et rabaisser plus de 99% des Français , il en fait de même pour des chefs d’États, des élus , ministres étrangers , avec une préférence pour les pays Africains à qui E.Macron parle comme au " bon vieux temps de colonies " . Cet histrion gonflé d'un hubris démesuré est un grand danger pour TOUS les Français . Il nous met dans des situations si périlleuses , dangereuses afin juste de satisfaire des désidératas de gloire , de se croire tel un nouveau César ou Napoléon , qu'il en devient un monstre tel un Néron ou un Caligula . Seuls les imbéciles inconscients soutiennent encore ce sociopathe . Il serait plus que temps que des psychiatres se penchent sérieusement sur le cas Macron . Il nous entraine dans ses délires fous , insensés . Il met toute la Nation en danger . Ce genre de dingue doit d'urgence être empêché de nuire toujours plus . Lui donner une majorité serait de la folie pure et une sorte de suicide collectif . Non seulement il n'a en rien changé , mais je constate en écoutant ses propos récents que cela ne fait qu'empirer . Il se coupe de tout et de tous . Il montre de plus en plus des signes plus qu'inquiétant de délires paranoïaques .
1 note · View note
lisaalmeida · 1 year
Text
Qu’attendons-nous d’autrui ?
Que recherchons-nous à travers nos relations, rencontres et échanges ?
Quel est le sentiment que nous désirons ardemment éprouver, tout au long de notre vie ?
L’amour est évidemment la réponse à toutes ces questions.
L’amour est ainsi le principe et la source de toute vie, sans quoi rien ne pourrait exister ni subsister.
L’amour est la force qui fait tourner les mondes, l’énergie qui maintient la cohésion des atomes comme des planètes.
L’amour est au cœur des mystères que nous sommes venus appréhender et expérimenter sur cette Terre.
Chacun ressent et pressent, même confusément, que l’amour vrai est la clé et la solution de tous nos maux, individuels et surtout collectifs, économiques, politiques et sociaux.
Mais l’amour véritable n’est pas acquis d’emblée : il est à rechercher, ressentir, découvrir.
Il n’est ni instinct de possession, ni dépendance fusionnelle, ni suivisme grégaire, car il émane de soi.
Il est le résultat de l’alchimie intérieure, le fruit de la reconnexion à l’être essentiel et à la puissance de vie.
L’amour est la joie d’être, le signe d’une conscience éveillée et lumineuse, un présent accordé, offert et partagé.
L’amour est ce que nous sommes éternellement, en dépit de nos souffrances, illusions et désillusions et parfois grâce à elles ; il est notre état naturel, notre aspiration à une vie riche, fascinante, magique, inattendue, utile et initiatique.
L’amour est partout, omniprésent et protéiforme ; il se pare de toutes les couleurs et de toutes les fréquences, et se manifeste de multiples manières : amour du compagnon ou de la compagne, des amis, des enfants, des animaux, de la nature, de la beauté, des œuvres de l’esprit…
Mais c’est la relation amoureuse qui se révèle son territoire de prédilection, car alors le sentiment se mêle au désir, à la sensualité et à l’attraction des corps, lieu de toutes les convoitises, de tous les délires et de toutes les extases.
Ce que l’on nomme amour est rarement digne de ce nom : l’amour qui blesse et qui déchire, qui conquiert et qui rompt, qui domine et qui soumet, qui idolâtre et qui méprise, n’est qu’une caricature égotique, une maladie infantile du cœur, un balbutiement du sentiment.
L’amour qui prend fin n’a jamais existé ; l’amour qui se meut en haine ou indifférence, n’était qu’illusion, transfert, projection, malentendu.
Les relations évoluent et donnent souvent lieu à séparation, éloignement, divergence.
Mais comment peut-on rejeter, nier ou diaboliser l’être que l’on a tenu tendrement dans ses bras, si ce n’est précisément à cause de la douleur créée par son absence ?
L’amour véritable est patient, sincère, honnête et compréhensif ; il se nomme bienveillance, bonté, compassion, douceur, tendresse, sollicitude ou empathie.
De la nature de l’amitié, il dure la vie entière, car il n’est pas fondé sur l’image ou les apparences, mais sur les liens invisibles et mystérieux qui unissent les âmes et les cœurs.
Aussi le chemin de l’amour, que tous nous empruntons à notre manière, est-il un apprentissage, qui mène de l’égoïsme à l’altruisme, de l’aveuglement à la connaissance, de la consommation au partage, de la prédation au don.
L’amour est éternel car il est spirituel ; il est la joie libre du cœur qui s’est ouvert ; il ne sait que grandir, fleurir et embellir.
L’amour est si puissant qu’il se joue des barrières, frontières, critères, normes et interdits.
Car l’amour est libre et il souffle où il veut ; il ne peut être contraint, obligé ou mis en cage ; l’autre ne nous appartient pas et l’emprisonner, ce n’est pas l’aimer.
L’amour ne donne ni droits, ni devoirs ; il est une extraordinaire opportunité de vivre des moments merveilleux et magiques, une chance à ne surtout pas laisser passer.
Et si l’amour était sagesse, philosophie éminemment subtile, art et science oubliés, à retrouver, découvrir, réinventer ?
L’amour est un défi.
Saurons-nous y répondre ?
Yann Thibaud
Tumblr media
3 notes · View notes
a-room-of-my-own · 2 years
Text
Aujourd'hui dans notre rubrique Libfem, voici comment Nous Toutes, mouvement créé par Caroline de Haas, rentière en chef du féminisme, tente de couler un concurrent pour récupérer ses parts de marché en l'accusant à tort de transphobie:
C'est d'autant plus ignoble que le concurrent en question, le collectif Féminicide par Compagnon ou Ex, fait un excellent travail et a beaucoup contribué à alerter les autorités sur le sujet.
11 notes · View notes
anastasiealamartine · 3 years
Text
Une touche d'amour
Dans ce monde en plein délire collectif,
J'ouvre une parenthèse sur l'affectif.
Une touche d'amour,
Un soupçon d'insouciance.
Je rêve de baisers volés,
De rendez-vous impromptus,
De câlins spontanés.
Je refuse d'encaisser
Les coups de gueule,
Les coups de sang
D'une politique sans cœur,
Qui nous envoie dans le néant.
Je veux vivre sereine,
Avec de l'amour et sans haine.
Je rêve que le prince charmant
M'enlève sur son destrier blanc,
Qu'il m'embrasse longuement,
Qu'il me demande un enfant.
Je rêve d'un monde sans masque,
Ni désinfectant,
D'une vie sans geste barrière
Qui tue les sentiments.
Je ne refermerai pas cette parenthèse.
Dans mes songes,
J'ai encore des droits.
Loin de tous ces mensonges,
Je suis déjà dans tes bras.
Anastasie Alamartine
(1er février 2021)
Tous droits réservés
Tumblr media
41 notes · View notes