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#souveraineté numérique
consultationmarketing · 2 months
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Les émotions humaines face à l’IA : la solution ou le talon d’Achille?
Voilà un article pour faire le point sur les émotions au service des fraudes et pour s'élever au-dessus de l'IA avec nos émotions.
Par un jeudi matin où la neige tombait à plein ciel, je terminais de me vêtir pour aller chercher une amie pour enfin partir en direction de l’aéroport. Tout le monde ayant vécu ces moments où se mélangent excitation et anxiété préalable au départ sait que ce n’est pas le moment d’en rajouter sur nos nerfs déjà fragilisés.  Or, il n’y aurait pas eu pire momentum pour un appel soi-disant d’Amazon…
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mirrorontheworld · 2 years
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Le député Modem accuse le projet cloud S3ns (Google avec Thales) de communication prématurée et trompeuse sur son offre prévue en 2024, dans le but de « capter la clientèle » dès 2022 « avant qu'elle n'aille sur des offres cloud déjà existantes ». L'expert demande à la Cnil et à l'Anssi de réaliser « une analyse approfondie » de la structure juridique de S3ns et de sa solidité contre les lois extraterritoriales américaines. Une question au gouvernement a aussi été déposée ce mercredi pour forcer Bruno Le Maire et Jean-Noël Barrot, le nouveau ministre du numérique, à réagir.
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aurevoirmonty · 2 years
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Comment la Russie accélère sa machine à censure
Vladimir Poutine a mis en place une véritable machine visant à booster la censure en Russie, pour mieux se couper de l'Internet mondial.
Outre la guerre en Ukraine, que Moscou préparait depuis plusieurs années, la Russie a progressivement organisé sa sortie du Web mondial, cette dernière se faisant à un rythme de plus en plus rapide. Vladimir Poutine a accéléré le mouvement depuis 2019, en renforçant notamment la législation autour de la souveraineté internet du pays, en vigueur depuis la fin 2021. Il en a notamment été fait démonstration ces derniers mois pour bloquer les réseaux sociaux Facebook, Twitter et Instagram en représailles des mesures prises contre le Kremlin à la suite de l'invasion du voisin ukrainien.
Une Russie qui a renforcé son arsenal législatif, et qui frappe fort sur les géants du numérique
La nouvelle loi donne aux autorités russes le pouvoir de bloquer l'accès aux sites web et de priver des dizaines de millions d'utilisateurs de leur relative liberté sur le Web. Ces dernières années, les responsables locaux ont tout fait pour donner à Moscou un arsenal législatif tel que la censure et la surveillance sont désormais reines. Et chaque décision supplémentaire prise par le Kremlin précipite un peu plus la Russie dans le ravin internet qui l'isolera du reste du monde. Le Web ouvert paraît bien loin de la Volga.
Si la machine de la censure progressive est en marche depuis un moment, « l'invasion de l'Ukraine par la Russie a créé un prétexte supplémentaire pour renforcer la censure draconienne, mais aussi pour adopter plus de lois qui interdisent davantage de choses et placent plus de personnes encore sous la menace de poursuites pénales », analyse la professeure Tanya Lokot, qui enseigne la discipline des médias numériques et de société à l'université de Dublin.
Sur les seuls deux derniers mois, une demi-douzaine d'annonces politiques ou juridiques ont été recensées, toutes visant à renforcer le contrôle sur le Web et l'écosystème technologique de la Russie. Nous vous en parlions fin mai sur Clubic : le groupe russe VK a lancé RuStore, alternative au Google Play Store et à l'App Store. Le Kremlin souhaiterait que cette boutique soit installée d'office sur les smartphones vendus dans le pays.
Par extension, le parlement russe a aussi voté la collecte des données biométriques auprès des banques, afin de les ajouter à une gigantesque base de données d'État. De même, le transfert des données personnelles des Russes à l'étranger pourrait prochainement être sévèrement encadrée, de façon à ce que Moscou garde la main là-dessus.
Les exemples sont multiples, et on pourrait aussi vous parler du combat que la Russie mène contre Google, à qui elle impose de supprimer des centaines d'URL et de déréférencer les VPN, qui constituent un obstacle à sa censure. Google a d'ailleurs écopé d'une grosse amende de 370 millions de dollars ce mois-ci, la firme de Mountain View ayant été accusée de ne pas avoir bloqué des contenus pourtant jugés illicites, liés sans surprise à la guerre en Ukraine. Moscou a aussi infligé une amende, plus petite (34 000 dollars), à Apple, qui ne voulait pas stocker les données personnelles d'utilisateurs russes sur des serveurs situés en Russie.
Un contrôle d'Internet rondement mené et renforcé
On peut aussi remonter bien avant la guerre en Ukraine ou avant 2019 pour voir s'amorcer cette pression réglementaire. La Russie a commencé à légiférer dès 2012 pour réglementer et prendre le contrôle d'Internet. Le Kremlin adopte une stratégie qui tourne autour de grands principes, rassemblés par Stanislav Shakirov, défenseur des droits numériques en Russie :
Contrôler son infrastructure internet : la Russie tient à être propriétaire des câbles qui traversent son territoire, et elle se charge ensuite de les connecter au globe.
Exercer une pression sur les géants locaux du numérique : Moscou pousse pour que ses fleurons Yandex ou VKontakte, Facebook russe, censurent les contenus jugés illégaux.
La répression des médias : en interdisant les médias indépendants, les manifestations (même pacifiques) et en légiférant sur les possibilités des « agents étrangers », la Russie contrôle l'opinion et contraint les médias à s'autocensurer.
Restreindre l'accès à l'information : la loi souveraine russe de 2016 sur internet a confié aux autorités le pouvoir de bloquer des sites web, en renforçant ses possibilités techniques depuis.
L'idée du fameux RuNet, l'Internet russe, n'est pas une chimère. Il s'agit bien d'une alternative qui, à la guise du Kremlin, permettrait au pays de se déconnecter du reste du monde, en servant à la population son propre réseau, ultra contrôlé. À titre d'exemple, entre 2 000 et 3 000 sites d'informations russes indépendants, ukrainiens ou sites étrangers ou appartenant aux géants de la Tech auraient déjà été bloqués en Russie depuis le début de la guerre en Ukraine.
Un Internet russe ? Pas une mission facile pour Moscou
Bâtir un mastodonte de la surveillance n'est pas chose aisée, et imiter la Chine l'est encore moins pour Moscou. La Russie a bien tenté de bloquer Telegram en 2019, mais ce fut un échec total. Aujourd'hui, le pays ne peut pas encore se couper totalement du reste du monde, mais Poutine et son état-major sont patients, et savent que leur entreprise court sur le long terme.
Les bases sont posées, mais le travail à accomplir reste immense. Prenons l'exemple des boutiques d'applications en langue russe, qui se multiplient depuis quelques mois. Elles existent et sont réelles, certes, mais le nombre d'applications disponibles au téléchargement est famélique. RuStore compte moins de 1 000 applications en stock. C'est encore trop peu pour offrir aux Russes une alternative crédible. Même chose pour RuTube, le YouTube local, qui n'arrive pas à faire son trou. Et l'alternative à Instagram, Rossgram, est toujours en cours de développement.
Source : Wired
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wacknotes · 5 hours
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L’Afrique face au Défi de la Souveraineté Numérique : Une Perspective très Complexe et un Slogan Politique, Difficilement Atteignable
Un Etat moderne incarne son autonomie et son indépendance, garantissant ainsi les droits et la liberté de ses citoyens. Sa souveraineté démocratique exprime la volonté collective de son peuple sur son territoire, sans subordination à une autorité étrangère.
L'Afrique a pris du retard dans l'adoption des industries numériques, en raison de divers facteurs tels que le manque d'investissement dans la fabrique des infrastructures technologiques actives et passives, les lacunes en éducation et formation dans les TIC, ainsi que des politiques publiques peu adaptées pour stimuler l'innovation et l'entrepreneuriat numérique. En conséquence, Elle est souvent perçue comme un simple consommateur de technologies numériques, dépendant largement des produits et services importés. Cette dépendance entrave la souveraineté numérique du continent et limite sa capacité à jouer un rôle significatif dans l'économie numérique mondiale.
En suivant le rythme imposé par les entreprises étrangères notamment les plateformes américaines GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft – GAFAM), celles des chinois BATX (Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomides et les NATU (Netflix, Airbnb, Tesla et Uber, yango…), l'Afrique ne peut prétendre exercer un contrôle effectif sur son avenir numérique. Cette dépendance compromet son innovation et sa capacité à répondre aux besoins de ses populations, tout en exposant le continent à des risques potentiels relatifs à sa sécurité et sa souveraineté, en laissant ses données et infrastructures numériques aux mains d'acteurs étrangers.
Ainsi, le manque d'autonomie numérique de l'Afrique, la rend vulnérable aux influences extérieures, qu'elles soient économiques, politiques ou culturelles. Sans une base solide dans les industries numériques, le continent risque de rester à la traîne dans un monde de plus en plus connecté et numérisé.
Face à ce constat, il est légitime de se demander si les autorités africaines ont réellement pris conscience de cette dépendance technologique qui compromet la souveraineté numérique du continent, dans un contexte où les avancées technologiques redéfinissent l'avenir. Tant que l'Afrique demeure principalement consommatrice de technologies numériques et non pas actrice de leur création et de leur développement, la souveraineté numérique reste un concept lointain, souvent utilisé plus comme un slogan politique qu'une réalité tangible.
Le continent se trouve donc à un tournant historique, offrant une opportunité sans pareille de prendre en main son destin numérique. Ainsi, pour inverser cette tendance et aspirer à une véritable souveraineté numérique dans le futur, il est impératif d'engager d'énormes investissements dans la fabrication de ses propres industries numériques 3.0 et 4.0. Cela nécessite la création d'infrastructures technologiques actives et passives robustes, la fabrique logicielle et digitale, la promotion de l'éducation et de la formation dans les domaines de la technologie établies, émergentes et disruptives, ainsi que la mise en place de politiques favorables à l'innovation et à l'entrepreneuriat numérique. De surcroît, il est important de proposer de nouveaux services adaptés aux usages et à la culture des populations locales, avides de simplification dans leur vie courante.
En investissant dans ses propres capacités numériques par la fabriquant de ses propres infrastructures, l'Afrique peut non seulement rattraper son retard, mais aussi devenir un acteur majeur dans le paysage numérique mondial, contribuant ainsi à sa croissance économique et à son développement durable. Ainsi, elle pourra stimuler son l'innovation locale, renforcer les compétences technologiques de sa main-d'œuvre, et garantir sa capacité à contrôler ses propres données et réseaux dans le cyberespace mondial.
À l'heure actuelle, l'Afrique a la chance de se positionner à l'avant-garde des industries numériques du futur. Les technologies émergentes telles que l'intelligence artificielle, l'Internet des objets, la blockchain, la réalité virtuelle, augmentée et le Metavers, ainsi que les Nanotechnologies, biotechnologies « Agriculture, Médecine, environnement, industrie et marine », l’informatique et les sciences cognitives (NIBC), offrent des opportunités sans précédent de développement économique et social pour le continent.
Ce qui permettra au continent d’améliorer considérablement l’indice de développement humain (IDH) et par ricochet mettre fin à l’insécurité alimentaire, et ainsi augmenter les performances de notre économie. En sus, c'est une opportunité de construire les fondations d'une souveraineté numérique forte et durable pour le continent. Cependant, les gouvernements, les entreprises et la société civile doivent collaborer pour créer un écosystème numérique dynamique et inclusif qui favorise l'innovation, crée des emplois et stimule la croissance économique.
En tirant les enseignements du passé et en regardant vers l'avenir, l'Afrique peut tracer une voie vers une souveraineté numérique authentique et prospère pour ses citoyens. Toutefois, il est nécessaire de prendre en compte d’autres préalables essentiels en parallèle afin que l'Afrique en quête de souveraineté numérique spot réalisable, notamment sur les :
• Plan Politique : l'Afrique doit s'engager dans la mise en place d'une instance de gouvernance numérique continentale. Cette entité coordonnera les actions et établira une stratégie africaine unifiée pour s'imposer dans l'écosystème numérique mondial.
• Plan Ethique, Juridique et Réglementaire : Il est important pour l'Afrique de rompre avec sa dépendance numérique actuelle. À cet effet, un Règlement Général pour la Protection des Données Personnelles à l'échelle du continent doit être instauré, inspiré du Cloud Act américain et du RGPD européen. De plus, il est impératif d'imposer un code de conduite aux géants du numérique, et de réguler les plateformes numériques dans des domaines comme la fiscalité, la concurrence et la portabilité des données.
• Plan Socio-Culturel : pour asseoir une souveraineté numérique africaine authentique, il est nécessaire de renoncer à l'autorégulation imposée par les normes culturelles et éthiques américaines dans les réseaux sociaux. Un code de conduite basé sur la culture et les réalités africaines doit être imposé aux géants du numérique, accompagné d'une sensibilisation et d'une formation des citoyens aux enjeux de la souveraineté numérique.
• Plan Economique et Financier : l'Afrique doit promouvoir une économie numérique panafricaine inclusive et durable dans tous les secteurs, en favorisant notamment l'inclusion financière à travers des plateformes de télépaiement.
• Plan Technologique : pour atteindre la souveraineté numérique, l'Afrique doit développer ses propres champions du numérique, à l'instar des grandes puissances telles que les États-Unis, la Chine et la Russie. Cependant, Cela implique la création d'un internet et d'un cloud souverains panafricains pour se libérer du monopole américain sur la gouvernance de l'internet, la mise en place d'infrastructures locales et de datacenters, l'interopérabilité des systèmes d'information et la mutualisation des infrastructures, ainsi que le soutien à l'innovation et à l'entrepreneuriat numérique.
En adoptant cette approche et ces mesures, l'Afrique peut non seulement combler son retard, mais aussi devenir un acteur majeur dans le paysage numérique mondial, contribuant ainsi à sa croissance économique et à son développement durable. Ainsi, elle pourra véritablement aspirer à une souveraineté numérique forte et prospère, catalyseur de son développement économique et social. Ce qui lui permettra de se positionner comme modèle de souveraineté numérique, en garantissant la propriété et le non-transfert des métadonnées à des entreprises étrangères.
Par ailleurs, s'il est indéniable que le manque d'infrastructures comme les routes constitue un défi majeur pour le développement dans nos pays, il est également évident que, dans notre société actuelle, la création d’industries technologiques 3.0 et 4.0 locales Africaines accès est un facteur clé de productivité, d'attractivité et de compétitivité et de souveraineté numérique. Donc, les investissements dans l'industrie numérique propre à l'Afrique sont indispensables pour garantir la souveraineté numérique du continent et ne doivent pas être opposés à ceux dans d'autres secteurs prioritaires.
A cet effet, il est important d’envisager de nouvelles initiatives visant à mobiliser les ressources nécessaires pour intégrer harmonieusement ces dites industries dans les projets de développement. Elles ne doivent pas être considérées comme des problèmes isolés, mais plutôt comme des éléments en interaction avec les autres défis de développement.
En guise de rappel, en 2014, les membres de l'Union africaine (UA) ont adopté la Convention de l'Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel. Cependant, de nombreux pays n'ont pas pleinement aligné leurs pratiques sur les directives de cette convention. En comparaison, l'Europe dispose du règlement général sur la protection des données (RGPD), établi en 2016. Ce règlement unifie et renforce la protection des données personnelles au sein de l'Union européenne, devenant effectif le 25 mai 2018 dans tous les 28 États membres.
Par ailleurs, les États-Unis ont le Cloud Act, une loi fédérale permettant aux autorités américaines d'obtenir des informations stockées sur des serveurs, qu'ils soient situés aux États-Unis ou à l'étranger. En Chine, la loi RPC sur le renseignement de 2017 impose aux citoyens chinois de soutenir le travail de renseignement national.
Face à ces législations, l'Afrique doit sortir de son état de vulnérabilité, cesser d'être en position de faiblesse face à la puissance des géants numériques. Alors que l'Europe semble rencontrer des difficultés malgré le RGPD, l'Afrique conserve la possibilité de développer son propre environnement numérique en prenant en compte les spécificités du continent. Donc, elle doit promouvoir une politique de Souveraineté Africaine du Numérique (SAN), mettant en avant des valeurs telles que le respect de la vie privée.
Cependant, malgré la compréhension de l'importance stratégique des données, les Etats africains n'ont pas encore pris de mesures significatives pour assurer leur souveraineté numérique. Les ambitions semblent très complexes mais atteignables, car la véritable richesse réside dans nos métadonnées produites à travers les plateformes numériques et les réseaux sociaux.
Le leadership démontré par le Président de la République, Son Excellence M. Bassirou Diomaye FAYE, en matière de digitalisation de l'administration publique et de souveraineté des données, suggère qu'il pourrait jouer un rôle essentiel en portant ce combat au niveau continental. Il pourrait ainsi promouvoir une nouvelle stratégie visant à créer un réseau panafricain et à renforcer la collaboration Sud-Sud dans le domaine numérique, afin que le continent africain trace sa voie vers sa souveraineté numérique. Cela entraînerait une modification radicale du rapport de forces dans la gouvernance de l'écosystème numérique international.
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histoirecafe · 1 day
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Sarah Guillou : la souveraineté numérique, une souveraineté sous stéroïdes ? - USI Events - Blog
La souveraineté numérique est-elle un moyen de rappeler que la technologie joue un jeu dans l’exercice de la souveraineté ? Après avoir éclairé les enjeux de la souveraineté économique, observons avec Sarah Guillou les particularités de la souveraineté numérique. — À lire sur blog.usievents.com/sarah-guillou–la-souverainete-numerique-une-souverainete-sous-steroides
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lyonelkaufmann · 1 day
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Sarah Guillou : la souveraineté numérique, une souveraineté sous stéroïdes ? - USI Events - Blog
La souveraineté numérique est-elle un moyen de rappeler que la technologie joue un jeu dans l’exercice de la souveraineté ? Après avoir éclairé les enjeux de la souveraineté économique, observons avec Sarah Guillou les particularités de la souveraineté numérique. — À lire sur blog.usievents.com/sarah-guillou–la-souverainete-numerique-une-souverainete-sous-steroides
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toutmontbeliard-com · 13 days
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Nicolas Pacquot : "Carlos Tavares, une rémunération qui interpelle"
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Nicolas Pacquot, Député Renaissance de la 3ème Circonscription du Doubs, communique : "Une fois de plus, la rémunération du patron de Stellantis, Carlos Tavares, approuvée par 70,2% des actionnaires, interpelle. Certes, les compétences du directeur général sont indéniables, et personne n'a oublié son rôle crucial dans le sauvetage de PSA, alors que l’entreprise était au bord du précipice. Toutefois, cette rémunération astronomique qui pourrait atteindre 36,5 millions d’euros pour l’année 2023, est indécente (notre info "Stellantis : 36 494 025 € pour Carlos Tavares et 4,7 milliards aux actionnaires pour l’année 2023"). Ce n’est pas la réussite en tant que telle qui doit être remise en cause, car elle est un moteur de progrès, de dynamisme économique et elle participe au rayonnement de la France. Mais ce qui suscite l’indignation, c'est l'écart abyssal entre d’un côté, un grand patron du CAC 40 accumulant des millions, et de l’autre, ses employés qui travaillent dur au quotidien et contribuent à la richesse de l’entreprise, sans pour autant récolter les fruits de leurs efforts. Le véritable problème réside donc dans cette disparité flagrante, qui résonne comme une injustice, soulevant des interrogations légitimes sur l'équité économique. Dans ce contexte, en plus de la question de l'encadrement des salaires et d'une plus grande contribution à la solidarité nationale, se pose aussi celle de la répartition des richesses. Lorsqu'un groupe réalise un chiffre d’affaires de 189,5 milliards d’euros avec un bénéfice de 18,6 milliards d’euros, et ne redistribue que 1,9 milliard d’euros de participation et d’intéressement à ses salariés, soit 10% du bénéfice, le compte n'y est pas. Bien entendu, en période de difficultés économiques, il est compréhensible de prendre des mesures pour préserver les salaires. Cependant, lorsqu’une entreprise est florissante, y compris pour les PME, il est légitime d'exiger une part redistributive des bénéfices, équitable. C’est aussi ça le rôle du législateur. C'est pourquoi j'ai interpellé le Ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, afin que le débat sur un pourcentage défini de redistribution soit lancé, à l’Assemblée nationale, sans attendre". Read the full article
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bgugliel · 15 days
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Souveraineté culturelle et géants numériques
Mon Carnet, le podcast · {ENTREVUE} – Souveraineté culturelle et géants numériques Cette conversation avec Alain Saulnier porte sur un sujet d’actualité brûlant : la souveraineté culturelle face aux géants numériques. Alain Saulnier, professeur honoraire et co-organisateur du symposium “Souveraineté culturelle et géants numériques, regards croisés Canada, France, Belgique et Québec“, discute de…
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minagri-ministres · 2 months
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Comité de suivi des négociations commerciales
Afin de garantir la bonne application des lois Egalim dans toutes ses composantes et le respect des prix pour les agriculteurs, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Olivia Gregoire, ministre déléguée auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation et Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire ont réuni au ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, le comité de suivi des négociations commerciales, en présence des représentants des agriculteurs, des industries agroalimentaires et de la grande distribution.
Mardi 20 février 2024
Photos Cheick Saidou/agriculture.gouv.fr
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zehub · 2 months
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Géothermie profonde. Lithium en Alsace : un permis de recherches prolongé, un autre accordé
Par arrêté du 9 février, publié au Journal officiel le 14 février, le ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, a accordé à Électricité de Strasbourg la prolongation de son permis de recherche en sites géothermiques dit « de Wissembourg ».
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ppwbm-blog · 3 months
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Souveraineté culturelle au Québec : Un plan québécois pour la découvrabilité des contenus culturels numériques
Le comité d’experts chargé d’étudier la découvrabilité des contenus culturels au Québec a présenté un rapport ambitieux comprenant 32 recommandations. Commandé par le ministre de la Culture et des Communications du Québec, le rapport souligne l’importance de défendre la souveraineté culturelle du Québec dans le contexte numérique. Les recommandations incluent la négociation d’un partenariat avec…
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consultationmarketing · 7 months
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Entre le futur « Magi » de Google et le « Copilot » de Microsoft : les empereurs numériques et la guerre de l’IA
Yousse qu’on s’en va? Aurait pu être le titre de cet article. Ce week-end, j’ai pris le temps de rattraper une tonne de lecture. J’ai regardé notamment la sortie en trombe de Copilot, le nom gentil pour l’IA intégrée dans TOUS les produits gérés par Microsoft. Bientôt, notre Windows, Bing, Microsoft 365 et bien d’autres surprises avec les portables Surface, nous permettrons tellement de…
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itrnews · 3 months
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La French Tech a levé plus de 9 milliards d'euros en 2023 from ITRtv on Vimeo.
La French Tech a levé plus de 9 milliards d'euros en 2023 en baisse de -34% par rapport à l’année record 2022 mais près de deux fois supérieur au niveau enregistré avant la pandémie. A noter, une raréfaction des méga-levées avec seulement 13 tours de table d’un montant supérieur ou égal à 100 M€ en 2023, contre 28 en 2022.
Amazon (AWS), Microsoft (Azure) et Google (Cloud) détiennent 71% du marché du Cloud européen et à lui seul, Amazon s’octroie près de la moitié du marché du Cloud sur le territoire français en 2022. La France et l’Europe cherchent et peinent à reprendre la main sur leur souveraineté numérique même s’il existe des outsiders français comme OVH et Scaleway ou Leviia fondé par William et Arnaud Méauzoone. A bien y regarder, acheter français coûte souvent moins cher, dès lors que nous créons (avec de l’open source, des OS ouverts, etc.) et ne dépendons d’aucun service propriétaire coûteux.
Les 5 tendances qui domineront le secteur du retail en 2024, selon ShopFully, montrent des changements dans le comportement des consommateurs avec les avancées technologiques (IA) et la concurrence croissante. Une triple transformation (digitale, durable et organisationnelle) passe par l’ultra-personnalisation de l'expérience d'achat, l'intégration de l'intelligence artificielle, la décarbonisation, les données first-party ou l'omnicanalité. Enfin la fin des cookies tiers et la montée en puissance du retail media impactent considérablement la publicité. Avec la difficulté structurelle de suivre les utilisateurs entre les sites, l'accent est désormais mis sur la collecte d'informations anonymisées à chaque visite.
Vers une reprise des ventes en 2024, après un effondrement sans précédent de la demande. IDC continue de prévoir un rebond du marché et parmi les nombreux facteurs convergent dans les deux prochaines années le cycle de renouvellement raccourci ou l'intégration de l'IA (année charnière).
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wacknotes · 4 days
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Projet de loi d’orientation sur les données : Un Nouveau Chapitre dans la Gestion des Données au Sénégal.
Le Sénégal s'engage dans une étape décisive de sa politique numérique avec la conception d'un projet de loi d'orientation sur les données et leur sécurisation. C’est en conformité avec la politique de promotion de la souveraineté des données, soulignant ainsi l'importance croissante de la protection des données en tant que priorité nationale. Cette démarche vise à renforcer la sécurité et la souveraineté numérique du pays, marquant un tournant significatif dans ses initiatives numériques.
Dans ce contexte, des mesures essentielles sont à intégrer dans ce projet de loi afin d'assurer un traitement et un stockage sûrs des données sensibles du pays, conformément aux normes internationales. Cette initiative, portée par Son Excellence Monsieur @Bassirou Diomaye Faye, Président de la République, intervient à point nommé alors que les données occupent une place centrale dans les enjeux stratégiques, organisationnels et technologiques des États, en transformant notamment les services publics pour les rendre plus modernes et efficaces.
En effet, notre administration détient une multitude d'informations liées à divers domaines d'intervention, comprenant entre autres les données cadastrales, foncières, étatiques, civiles, météorologiques, personnelles et médicales des patients. Ce potentiel représente une opportunité exceptionnelle pour l'État de développer de nouveaux services publics innovants et répondant aux besoins actuels de la société.
Gestion des données
L'une des premières recommandations essentielles consiste à ce que les structures administratives du pays assument pleinement leur responsabilité dans la sécurisation des données qui leur sont confiées. En garantissant le respect scrupuleux de la législation en vigueur sur la protection des Données Personnelles.
À cette fin, la Commission des Données Personnelles (CDP) doit être renforcée afin de mieux surveiller la conformité des structures administratives aux obligations de protection des données. En cas de non-respect, des sanctions appropriées telles que des amendes, des avertissements publics ou des mesures correctives imposées devront être appliquées. Les responsables désignés au sein des structures administratives pourront être tenus personnellement responsables en cas de négligence grave ou de non-respect délibéré des obligations de protection des données, pouvant entraîner des sanctions disciplinaires ou judiciaires.
Parallèlement, il convient d'établir des règles claires encadrant toutes les entités, qu'elles soient publiques ou privées, impliquées dans la collecte, le traitement, l'hébergement et le stockage, ou l'utilisation des données numériques, afin d'assurer une gestion efficace, transparente et responsable des données. De surcroît, il est nécessaire de renforcer les liens entre les administrations afin d'inventorier et d'unifier toutes les sources de données de l'État.
En outre, les institutions publiques sont tenues d'héberger leurs données dans le Datacenter national de Sénégal Numérique S.A., garantissant ainsi la sécurité et la centralisation des données administratives vitales, sauf dérogation spéciale signée par le Premier Ministre M. @Ousmane Sonko. De même, le secteur privé est tenu d'héberger ses données vitales dans le Datacenter de Sénégal Numérique S.A. ou au Parc des Technologies Numériques (PTN), avec des mesures d'accompagnement facilitant l'accès et assurant la sécurité de leurs données.
Inventaire et unification des données
L'établissement d'un inventaire complet des sources de données apparaît comme une étape fondamentale. Cette démarche vise à mieux comprendre l'écosystème numérique du pays, à identifier les vulnérabilités potentielles et à prendre des mesures appropriées pour renforcer la sécurité des données sensibles. Ce qui permet leur unification pour assurer la cohérence et l'intégrité des informations administratives.
Cet inventaire facilitera l'identification des éventuelles lacunes en matière de sécurité et la mise en œuvre de mesures correctives appropriées. Il permettra aux autorités compétentes de prendre des décisions éclairées pour renforcer la sécurité des données et protéger les intérêts du pays contre les menaces numériques.
Mise en cohérence des données
Une fois l’inventaire et l’unification réalisées, l'étape suivante consistera à mettre en cohérence toutes ces sources de données au sein d'un référentiel national unique. Cette mise en cohérence favorisera la cohérence et l'intégrité des informations administratives, éliminant les doublons et les silos de données. Le référentiel servira de pivot central pour l'accès aux données, tant pour les citoyens que pour les administrations. Ainsi, elle facilitera la prise de décision et renforcera la transparence dans la gestion des affaires publiques, en offrant un accès simplifié et sécurisé à l'ensemble des données administratives.
Les entités publiques et privées seront tenues de contribuer à l'alimentation du référentiel, dans le respect des normes de qualité et de sécurité des données établies par Sénégal Numérique S.A. En cas de violation de la protection des données personnelles, les entités peuvent être tenues responsables et être soumises à des sanctions, y compris des amendes administratives, des injonctions de mise en conformité et des réparations pour les dommages subis par les personnes concernées.
Création d’un Référentiel National de Données (CND)
Le CND permettra de rationaliser les processus administratifs, d'améliorer l'efficacité opérationnelle et de faciliter l'accès aux informations pour les citoyens et les administrations (personnes physiques et morales). Il contribuera également à renforcer la transparence et la responsabilité dans la gestion des données publiques.
Ce choix permet non seulement de centraliser les données sensibles, mais aussi de bénéficier des normes de sécurité les plus élevées. Cette approche contribue grandement à renforcer la souveraineté numérique du Sénégal.
Sécurisation des données et lutte contre la cybercriminalité
La sécurité des données et la lutte contre la cybercriminalité constituent des volets essentiels de cette démarche. Il est impératif que les autorités administratives prennent des mesures rigoureuses pour protéger les données sensibles contre les menaces et les attaques cybernétiques.
Dans cette optique, il est recommandé que les structures administratives mettent en place des dispositifs de sécurité robustes et actualisés, incluant des pare-feu, des logiciels de détection des intrusions et des protocoles de cryptage avancés. Ces mesures permettront de prévenir efficacement les cyberattaques et de garantir la confidentialité et l'intégrité des données.
Par ailleurs, il est essentiel de sensibiliser et de former les employés aux risques liés à la cybercriminalité, ainsi qu'aux bonnes pratiques en matière de sécurité informatique. Une vigilance accrue et une culture de la sécurité au sein des organisations sont des éléments clés pour prévenir les incidents de sécurité et protéger les données contre les menaces internes et externes.
En outre, il est recommandé d'établir des partenariats avec les organismes compétents en matière de lutte contre la cybercriminalité, tels que les forces de l'ordre et les agences de sécurité nationales. Ces collaborations permettront de renforcer les capacités de réponse aux incidents et de mener des enquêtes efficaces en cas d'attaques cybernétiques.
Enfin, il est très important de mettre en place des mécanismes de surveillance et d'évaluation continus pour détecter et répondre rapidement aux menaces émergentes. La veille technologique et l'analyse des tendances en matière de cybercriminalité sont des outils précieux pour anticiper les risques et adapter les stratégies de sécurité en conséquence.
Ainsi, il est indispensable de mettre en place un Security Operations Center (SOC) national et un Computer Emergency Response Team (CERT) national. Ces entités joueront un rôle central dans la protection et la gestion des incidents liés à la sécurité informatique à l'échelle nationale.
Le SOC national sera chargé de surveiller en temps réel les infrastructures informatiques critiques du pays, détectant les activités suspectes et les menaces potentielles. Doté de technologies avancées de détection des intrusions et d'analyse des cybermenaces, le SOC assurera une veille constante pour identifier et neutraliser les attaques avant qu'elles ne causent des dommages importants.
Quant au CERT national, il sera responsable de coordonner la réponse aux incidents de sécurité informatique à travers le pays. En étroite collaboration avec les autorités compétentes, les entreprises et les organisations concernées, le CERT mobilisera les ressources nécessaires pour enquêter sur les incidents, partager les informations pertinentes et mettre en œuvre des mesures correctives efficaces.
En travaillant de concert, le SOC national et le CERT national renforceront la capacité du pays à faire face aux menaces cybernétiques, en assurant une surveillance proactive, une réponse rapide et une coordination efficace. Leur mise en place témoigne de l'engagement des autorités à garantir la sécurité et la stabilité du cyberespace national, en protégeant les données sensibles et en préservant l'intégrité des infrastructures informatiques essentielles
L’ouverture des données (OpenData)
De manière similaire, l'ouverture des données représente un autre aspect décisif de cette démarche. Il est primordial que les autorités administratives favorisent activement l'accès aux données publiques tout en garantissant leur sécurité et leur intégrité.
Ainsi, il est recommandé que les structures administratives mettent en place des mécanismes transparents et accessibles permettant aux citoyens et aux acteurs concernés de bénéficier pleinement des informations publiques. Cela implique la création de portails en ligne dédiés et conviviaux, offrant un accès facilité aux données pertinentes.
Par ailleurs, afin de garantir la protection des données sensibles tout en promouvant la transparence, il est nécessaire d'établir des procédures de vérification et de filtrage appropriées. Ces mesures garantiront que seules les données non confidentielles et pertinentes sont rendues accessibles au public.
En parallèle, il est nécessaire de sensibiliser et de former les responsables administratifs et les employés aux principes de l'ouverture des données, ainsi qu'aux bonnes pratiques en matière de gestion et de publication de ces informations. Cela contribuera à garantir la qualité et la pertinence des données mises à disposition du public.
Il est impératif aussi de mettre en place des mécanismes de surveillance et de contrôle afin de garantir le respect des normes et des directives en matière d'ouverture des données. Les autorités compétentes doivent être en mesure d'intervenir en cas de non-conformité et d'appliquer des sanctions appropriées, le cas échéant, pour assurer l'intégrité et la fiabilité du processus d'ouverture des données.
Valorisation des données
L'objectif premier est de tirer pleinement parti des données recueillies, en leur donnant une valeur ajoutée significative. Cela implique d'adopter des stratégies et des mesures visant à exploiter efficacement ces données dans divers domaines d'application, tels que la recherche, l'innovation, les politiques publiques et le développement commercial.
En valorisant ces données, les institutions publiques peuvent contribuer de manière substantielle à la croissance économique et à l'amélioration des services publics. En effet, une utilisation judicieuse des données peut conduire à de nouvelles découvertes, à des innovations technologiques, à une meilleure prise de décision et à une optimisation des processus.
Il est donc essentiel que les institutions publiques mettent en œuvre des stratégies efficaces de valorisation des données, en veillant à ce qu'elles soient accessibles, exploitables et utilisées de manière éthique et responsable. Cela peut impliquer la création de plateformes de données ouvertes, le développement d'outils d'analyse avancée, la promotion de partenariats public-privé et la sensibilisation à l'importance des données en tant que ressource précieuse pour le développement socio-économique.
Création d'API pour la Réutilisation des Données
Les interfaces de programmation d'applications (API), jouent un rôle central dans cette démarche. Elles fournissent des moyens standardisés et sécurisés d'accéder aux données et d'interagir avec elles, permettant ainsi leur intégration dans des applications tierces. Cette ouverture et cette standardisation favorisent la collaboration et l'échange de données entre différentes entités, qu'elles soient gouvernementales, privées (Entreprises et Startups) ou de la société civile.
Ainsi, en facilitant l'accès aux données et en encourageant leur réutilisation, la création d'API contribue à stimuler l'innovation et à dynamiser le développement économique. Les entreprises, startups et les organisations peuvent exploiter ces données pour créer de nouveaux produits, services et applications qui répondent aux besoins de la société.
Ensuite, il est essentiel de mettre en place des politiques et des infrastructures appropriées pour soutenir la création et l'utilisation d'API pour la réutilisation des données. Cela peut inclure le développement de normes et de directives, la mise en place de plateformes d'API centralisées, ainsi que la formation et la sensibilisation des parties prenantes sur l'importance de cette démarche pour la promotion de l'innovation et de la croissance économique
Régulation des plateformes numériques
Les plateformes numériques locales et étrangères doivent se conformer à la législation nationale en matière de protection des données personnelles, de sécurité des données et de respect de la vie privée des utilisateurs. Cependant, celles étrangères sont tenues donc de respecter les lois sénégalaises en matière de traitement des données des utilisateurs sénégalais, et peuvent faire l'objet de sanctions en cas de non-conformité.
Par ailleurs, les autorités sénégalaises sont habilitées à mener des enquêtes sur les activités des plateformes numériques et à imposer des sanctions en cas de violation de la législation en vigueur : publication des résultats de l'enquête, amendes administratives et mesures correctives imposées par l'autorité de régulation des données.
Protection des traces numériques sur les réseaux sociaux : Mise en place d'un code de conduite
Les entreprises de réseaux sociaux sont tenues de mettre en œuvre des mesures de sécurité appropriées pour protéger les données des utilisateurs contre tout accès non autorisé ou toute divulgation illicite. En cas de violation de la protection des données, des sanctions peuvent être appliquées, y compris des amendes.
Un code de de conduite définira des normes spécifiques de protection des données et établira des mécanismes de surveillance et de contrôle pour garantir le respect des engagements pris par les entreprises signataires.
Les entreprises de réseaux sociaux doivent adhérer au code de conduite et en cas de non-conformité ou de violation des dispositions légales, celles qui ne respectent pas leurs engagements pourront faire l'objet de sanctions, telles que des amendes.
Fiscalité des entreprises numériques
Les entreprises numériques opérant au Sénégal doivent respecter les obligations fiscales nationales applicables, y compris celles spécifiques aux activités numériques. Cela inclut le paiement des impôts sur les bénéfices, la TVA et d'autres taxes pertinentes conformément à la législation fiscale en vigueur.
Les autorités fiscales seront chargées de surveiller le respect des obligations fiscales par les entreprises numériques et de prendre des mesures en cas de non-conformité. Cela peut inclure des vérifications fiscales, des amendes pour non-paiement ou sous-déclaration des impôts, ainsi que des sanctions administratives ou pénales en cas de fraude fiscale avérée.
Les entreprises numériques qui opèrent à l'étranger mais génèrent des revenus au Sénégal telles que Yango, Jumia, doivent être assujetties à des obligations fiscales dans le pays. Les autorités fiscales peuvent coopérer avec d'autres juridictions pour garantir le respect des obligations fiscales transfrontalières et lutter contre l'évasion fiscale.
Portabilité des données
La portabilité des données permet aux utilisateurs de récupérer leurs données personnelles d'un fournisseur de services et de les transférer à un autre, dans un format structuré, couramment utilisé et lisible par machine. Cette disposition vise à promouvoir la concurrence et à renforcer les droits des utilisateurs sur leurs données.
Les entreprises qui collectent et traitent des données personnelles sont tenues de fournir aux utilisateurs les moyens nécessaires pour exercer leur droit à la portabilité des données. Cela inclut la mise à disposition d'outils permettant de récupérer et de transférer facilement les données, ainsi que des processus clairs et transparents pour faciliter le processus.
En cas de non-respect du droit à la portabilité des données, les entreprises peuvent être passibles de sanctions, y compris des amendes administratives et des mesures correctives imposées par l'autorité de régulation des données. Les utilisateurs ont également le droit de déposer des plaintes auprès des autorités compétentes en cas de non-respect de leurs droits en matière de portabilité des données.
Cadre de gouvernance
Un cadre de gouvernance associé au projet de loi d'orientation sur les données et leur sécurisation en conformité avec la politique de promotion de la souveraineté des données au Sénégal pourrait être mis en place et composer plusieurs clés :
1. Comité Interministériel sur les Données : La mise en place d'un comité interministériel des Données sous tutelle de la Présidence de la République chargé de superviser la mise en œuvre de la politique de souveraineté des données. Ce comité serait composé de représentants des différents ministères concernés ainsi que d'experts en matière de protection des données.
2. Administrateur Général des Données (AGD) : La nomination d’un AGD par décret présidentiel, qui sera sous tutelle de la Présidence de la République. Il présidera le comité interministériel des Données yet se chargera de coordonner les initiatives liées à la collecte, au traitement, au stockage, à la mise en place du référentiel, à l’accès, au partage et à la sécurité des données à l'échelle nationale. Il jouera un rôle central dans la mise en œuvre de la politique de souveraineté des données et veillerait à ce que les normes de sécurité et de confidentialité soient respectées.
3. Conseil consultatif sur la sécurité des données : La constitution d'un conseil consultatif composé d'experts en cybersécurité et en protection des données, ainsi que de représentants de la société civile et du secteur privé. Ce conseil serait chargé de conseiller le gouvernement sur les meilleures pratiques en matière de sécurité des données et d'élaborer des recommandations pour renforcer la protection des données sensibles.
4. Cadre réglementaire renforcé : Sous l’impulsion de M. @Alioune SALL, Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique L'adoption d'un cadre réglementaire renforcé comprenant des lois, des décrets et des directives spécifiques sur la protection des données et la promotion de la souveraineté des données. Ce cadre réglementaire clarifierait les responsabilités des différentes parties prenantes et établirait des sanctions pour les violations des règles de sécurité des données.
5. Partenariats public-privé : La promotion de partenariats public-privé pour renforcer la sécurité des données et promouvoir l'innovation dans le domaine de la technologie de l'information et de la cybersécurité. Ces partenariats pourraient prendre la forme de collaborations entre le gouvernement, les entreprises privées et les institutions académiques pour développer des solutions technologiques innovantes et partager des bonnes pratiques en matière de sécurité des données.
En mettant en place de telles recommandations, le Sénégal pourrait cultiver un contexte favorable à la préservation et à la promotion de la souveraineté des données, renforçant ainsi la confiance des citoyens et des entreprises dans la gouvernance des données au Sénégal.
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frank-bou-hassira · 6 months
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Souveraineté numérique : "En France, faire une croix sur ChatGPT serait idiot, mais…"
Frank Bou-Hassira : http://dlvr.it/SyDM6P
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