Pas l'temps je lis (septembre 2023)
Pas l’temps je lis est la chronique que je tiens dans le supplément culture du quotidien Le Temps. Ci-dessous vous retrouvez la liste des livres présentés dans les chroniques. Elle permet aux abonné.es du Temps de les retrouver facilement, offre des pistes aux lecteur.ices du blog et est utile aux éditeurs.trices qui voient ainsi quels livres ont été retenus et se font une idée du ton de la chronique.
09 septembre 2023 - Chats
Milton chez le voisin, Haydé, la Joie de lire - Dès 3 ans
Comme dans un film, Rémi Courgeon, ill. Arnaud Nebbache, Seuil Jeunesse - Roman dès 8-9 ans
16 septembre 2023 - Les liens qui unissent
Ce qui nous lie, Anne Laval, Les Fourmis rouges - Dès 3-4 ans
Pour demain et bien plus loin, Germano Zullo, Albertine, la Joie de lire - Album tout public dès 6 ans
De 0 à dix, Christian Demily, Alice de Nussy, Grasset Jeunesse - Dès 2-3 ans
22 septembre 2023 - Traces
Buffalo Kid, Rascal, Louis Joos, L'Ecole des loisirs (Pastel) - Album dès 6 ans
Les derniers géants, François Place, Casterman - Album dès 8 ans
Nuit de chance, Sarah Cheveau, La Partie - Album dès 4 ans
30 septembre 2023 - Parole d'objets et autres bizarreries
Si les mouches pouvaient parler, Bruno Gibert, L'Ecole des loisirs (Neuf) - Dès 8-9 ans
Le Livre que personne ne voulait lire, Richard Ayoade, Tor Freeman, Hélium - Roman dès 8-9 ans
L'Arrosoir, Julien Baer, Marie Dorléans, Kaléidoscope - Album dès 6 ans
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Saviez-vous que si vous mettez 100 fourmis noires et 100 fourmis rouges dans un bocal, rien ne se passera ?
Mais si vous secouez fort le bocal, les fourmis commencent à s'entretuer.
Les fourmis rouges considèrent les fourmis noires comme leurs ennemis, et les fourmis noires considèrent les fourmis rouges comme leurs ennemis.
L'ennemi véritable est celui qui secoue le bocal.
Il en va de même au sein de la société.
Donc avant de s'attaquer les uns aux autres, nous devrions penser à qui secoue le bocal !
Kurt Vonnegut
A méditer profondément .
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🐜 Si vous mettez 100 fourmis rouges et 100 fourmis noires ensemble dans un bocal, rien ne se passera. Mais si vous secouez le bocal, les fourmis vont commencer à s'entretuer. Les rouges croiront que les noires sont leurs ennemie et les noires croiront que les rouges sont leurs ennemies, alors que le véritable ennemi est la personne qui a secoué le bocal. Il en va de même dans notre société. Avant de nous battre entre nous, nous devons nous poser la question : Qui a secoué le bocal ? À méditer
If you put 100 red ants and 100 black ants together in a jar, nothing will happen. But if you shake the jar, the ants will start killing each other. The reds will believe that the blacks are their enemy and the blacks will believe that the reds are their enemies, whereas the real enemy is the person who shook the jar. The same is true in our society. Before we fight each other, we have to ask ourselves the question: Who shook the jar? To meditate
October 19 2022
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Trésor de la nature 📷 @sebastien_blomme 🇫🇷 Ça fait un moment que j'essaie d'avoir une belle photo de ce papillon, l'azuré du serpolet. Son cycle de vie est très particulier, en effet, le papillon pond ses œufs sur des fleurs d'origan sauvage dont se nourrir ensuite sa chenille. Cette dernière est ensuite recueillie par une espèce particulière de fourmi rouge. Elle passe donc l'hiver dans la fourmilière à se nourrir de larves en échange de ses sécrétions sucrées. La nymphose a lieu dans la fourmilière. Cette espèce est donc dépendante à la fois de la floraison de l'origan et de la présence de la fourmi ! 🇬🇧 It's been a while since I try to have a nice picture of this butterfly, the great blue. Its life cycle is very particular, indeed, the butterfly lays its eggs on wild oregano flowers which its caterpillar then feeds on. The latter is then collected by a particular species of red ant. It therefore spends the winter in the anthill feeding on larvae in exchange for its sugary secretions. Pupation takes place in the anthill. This species is therefore dependent on both the flowering of oregano and the presence of ants! https://ift.tt/TMyEHP9
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J'ai un arbre en moi
Dont j ai rapporté le plant du soleil,
Poissons de feu ses feuilles se balancent
Ses fruits tels des oiseaux gazouillent.
Les voyageurs depuis longtemps sont descendus de leur fusée
Sur l'étoile qui est en moi,
ils parlent ce langage entendu dans mes rêves,
Ni ordres, ni vantardises, ni prières.
J'ai une route blanche en moi
Y passent les fourmis avec les grains de blé,
Les camions pleins de cris de fête,
Mais cette route est interdite aux corbillards.
Le temps reste immobile en moi,
Comme une odorante rose rouge,
Que l'on soit vendredi et demain samedi
Que soit passé beaucoup de moi, qu'il en reste peu ou prou
Je m'en fous!
Nazim Hikmet - J'ai un arbre en moi
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Et c'est l'heure du récit de notre troisième jour dans la jungle ! Google drive ayant décidé de ne pas enregistrer mes modifications sur ce jour, la journée sera moins décrite que les autres, j'ai déjà oublié pas mal de choses …
C'est le chant des gibbons qui me réveille ce matin, ce qui est quand même nettement plus agréable que les poules ! Mon masque pour les yeux ayant efficacement caché la lumière du jour, j'ai pu dormir jusqu'à 6h, et de façon bien plus efficace que la veille. Je pense que le hamac de Sakal et le mien étaient un peu trop proches : quand j'ai commencé à me tortiller hier soir, je l'ai entendu se lever, défaire ses liens et les renouer un peu plus loin … oups! La nuit étant toujours aussi fraîche, j'ai alterné entre position fœtale qui permet de se réchauffer et position allongée qui fait du bien aux articulations mais où il fait trop froid pour que ce soit confortable. A noter que je n'ai pas mal au dos du tout malgré les circonstances, surprise agréable !
La journée se passe comme habituellement : on marche un peu, on fait une pause, on recommence, et on s'arrête deux heures pour midi avant de recommencer.
(Oh comme elle a été bien éduquée cette jeune fille!)
L'après-midi, on s'amuse à monter et descendre une montagne, c'est assez épuisant ! On croise par contre tout un tas de jolies fleurs roses (souvent par terre) très jolies.
On croise sur le chemin des dizaines de bosquets de bambous géants (qui atteignent dix mètres de haut en 2 ans, avant de mourir vers 3 ans en libérant les jeunes pousses) qui s'accrochent dans les sacs quand on passe à quatre pattes dessous, je commence d'ailleurs à avoir les genoux en bouillie, et suis très heureuse d'avoir mis un protège sac !
Pendant une pause avec un petit point de vue, je m'installe sur un rocher non loin de Mr Cho pour profiter du paysage et d'un filet d'air frais. Au bout de quelques secondes, je sens une morsure au mollet : une fourmi rouge a décidé de sauvagement m'attaquer ! Toute une ribambelle de copines se trouvant sur mes chaussures, je suppose qu'il y a une fourmilière dans le coin, mais impossible de la trouver. Mr Cho prend un petit bâton, le balance dans les airs à côté de moi … et les fourmis ont fait leur nid dans une feuille pliée encore accrochée à la branche ! Je fuis de façon tout à fait peu valeureuse une fois la photo prise, une petite pensée pour Chloé au passage.
On traverse également une zone remplie d'arbres couchés, déracinés l'année dernière par une grosse tempête. C'est non seulement impressionnant, mais aussi assez mal pratique, puisqu'on doit soit passer dessous, soit passer dessus, et ça commence à faire beaucoup d'escalade ! En descendant d'un des derniers troncs, je pose mal mon pied sur une branche cachée et me tord la cheville gauche, celle que j'ai abîmée l'été dernier :( Heureusement, rien d'aussi grave, je la sens encore trois jours plus tard mais on est probablement plus sur une petite foulure que sur une entorse !
Nous nous posons ce soir auprès d'une plus grande rivière (tout aussi froide que ses copines hein), et décide que je préfère mouiller mes chaussures et les avoir encore trempées demain matin que risquer de m'achever la cheville dans les roches instables (sans regret!)
En discutant le soir, Sakal nous raconte que lors d'un trek, un touriste a essayé de sauter de la cascade du premier jour et s'est cassé la jambe… il a donc fallu le ramener au village en le mettant dans un hamac pour le transporter. Pratique !
J'ai commencé ce trek frustrée par notre avance lente, m'attendant à retrouver un peu le rythme et l'efficacité qu'on avait eu en Malaisie. Une fois mes attentes realignées, j'apprécie en fait vraiment ces quelques jours : nos guides vont à leur rythme, font une pause quand ils le souhaitent, regardent le paysage, nous montrent plein de choses au lieu de foncer tête baissée vers l'objectif. On profite de toute la journée (et de la nuit, ce qui donne l'occasion de regarder un peu les étoiles !), et on se sent tout petits devant la nature :)
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Je reviens à mon projet de présenter la plupart de mes 55000 photos (nouveau compte approximatif. On se rapproche du présent !). 2015....
Marseille, en été. La Pointe-Rouge avec des chaises abandonnées, un choucas et une nymphe de cigale dévorée par les fourmis !
Les pies en revanches sont au Parc Borély.
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“L’initiative de quelques-uns d’aller chercher l’enseignement des quelques Tibétains survivants sur les pentes himalayennes, côté Inde, puis de les inviter à s’établir en Occident, était dans le droit fil des espoirs du guénonien de base. Le plus surprenant fut sans doute l’acceptation d’autant plus facile des Tibétains qu’ils prévoyaient la situation. Une prédiction célèbre de Padma Sambhava, introducteur du bouddhisme au Tibet (VIIIe siècle), informait que : "Lorsque s’envolera l’oiseau de fer et que les chevaux galoperont sur des roues, les Tibétains seront éparpillés à travers le monde comme des fourmis et le Dharma parviendra jusqu’au pays de l’homme rouge" (c’est-à-dire l’Occidental, le rouge étant la couleur attribuée à l’ouest).”
Jean-Pierre Schnetzler, « René Guénon et le bouddhisme », in Cahier de l’Herne n°49, René Guénon, 1985.
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Messor Barbarus
[Reine Messor Barbarus avec des ouvrières et son couvain] Photo par MicroBestiaire!
La fourmi moissonneuse
Une fourmi passionnante!
Les Messor Barbarus sont des fourmis granivores de taille moyenne présentes tout autour de la Méditerranée. Leur développement rapide fait qu’elles forment vite de grande colonie! C’est une fourmi fascinante qui aide à la fertilité du sol en dispersant des graines!
Les colonies peuvent atteindre +/- 10 000 ouvrières!
Morphologie
Particularités
Fourmi de taille moyenne
Polymorphisme*1 élevé!
Ne possède pas de jabot social*2 (ne pratique donc pas la trophallaxie*3)
Couleurs
Ses fourmis sont principalement noires avec une tête noire à rouge. Au début de leur vie, les ouvrières sont jaune pâle et prennent leurs couleurs avec le temps!
[Ouvrière Messor Barbarus nouvellement née au côté d’ouvrière plus âgée et de la reine] Photo par MicroBestiaire!
Tailles
Reines: 14 à 16 mm
Ouvrières: 2 à 12 mm (Elles disposent de 3 castes4: minor, média et major)
Mâles: 8 à 9 mm
En nature
Biotope
C’est une espèce méditerranéenne plutôt commune qui apprécie les zones ouvertes comme les prairies.
Elles aiment faire leurs nids dans les lieux dégagés. On peut facilement les reconnaitre au déchet de graines qu’elles jettent à l’entrée!
Démographie
Les colonies peuvent atteindre plus ou moins 10 000 ouvrières!
Comportement
Les Messor Barbarus sont dominantes.
Bien que pas faite pour la chasse, elles sont plutôt agressives!
En été, elles ont tendance à fourrager le soir lorsque les températures sont plus fraiches.
C’est une espèce monogyne mais la polygynie est parfois observée en élevage.
Alimentation
Granivores
Insectes (de manière opportuniste)
Essaimage
L’essaimage se fait de septembre à octobre. Ils sont massifs. Certaines colonies ne produisent que des mâles ou des femelles.
Fondation
Indépendante et claustrale, la reine tiendra sur ses réserves jusqu’à avoir ses premières ouvrières qui récolteront les graines. La reine a tendance à commencer à pondre après son premier hiver.
En élevage
Comportement
C’est une espèce sujette au stress mais pourtant facile d’élevage.
/!\ Les vibrations font facilement paniquer la colonie.
Ce sont des fourmis agréables à vivre, toujours actives et un peu maladroites ce qui est plutôt drôle à voir!
Parfois un peu cracra.. Elles sécrètent un antifongique (observable sous forme de trainer blanchâtre) qui peut faire plutôt sale dans une fourmilière. Elles adorent aussi étaler leurs urines d’après mes observations. De vraies artistes!
Alimentation
De par leur régime granivore*5, ses fourmis fabriquent du pain de fourmis à partir de l’amidon contenu dans les graines! Il faut cependant éviter de donné de grosses graines tant que la colonie n’a pas de major. Préféré de petites graines comme celle du lin, quinoa, laitue ou pissenlit.
Ce sont de mauvaises chasseuses! Cependant elles ne refusent pas des insectes (mort) de temps à autre.
Même si elles ne pratiquent pas la trophallaxie, les ouvrières apprécieront tout de même un peu de liquide sucré de temps en temps. De quoi leur apportait un enrichissement nutritif.
/!\ Un abreuvoir d’eau doit toujours être mis à disposition dans l’aire de chasse! Sans ça elles ne peuvent fabriquer du pain de fourmis.
[Messor Barbarus dans leur réserve de graines] Photo par MicroBestiaire!
[Ouvrières Messor Barbarus fabriquant du pain de fourmis] Photo par MicroBestiaire!
Conditions de maintien
Température:
20°C à 30°C
Optimal: 25°C à 30°C
Hygrométrie:
50% (voir un peu plus)
Une partie sèche pour le stockage des graines.
Diapause*6:
3 mois entre 10°C et 15°C
Nid
Un nid d’au moins 1 cm de profondeur est nécessaire. Les ouvrières doivent pouvoir grimper les parois afin d’avoir la tête en bas pour la fabrication du pain.
C’est une espèce foreuse. Il ne faut donc pas un nid avec des matériaux friables (comme le plâtre).
[Reine Messor Barbarus avec des ouvrières et son couvain] Photo par MicroBestiaire!
Caractérise la capacité à se présenter sous différentes formes.
Un deuxième estomac utilisé comme réservoir pour la récolte, le transport et le stockage de matériaux liquides jusqu’à la colonie ainsi que leur partage.
Mode de transfert de nourriture d’un individu à un autre utilisé par certains insectes.
Groupe social hiérarchisé.
Qui mange des graines.
Phase génétiquement déterminée dans le développement d’un organisme au cours de laquelle celui-ci diminue l’intensité de ses activités métaboliques.
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter les sources suivantes :
INPN: https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/219406
AntsFourmis: https://antsfourmis.fr/messor-barbarus/
Antariums: https://antariums.org/fiches-d-elevage/europe/messor-barbarus/
Wikipédia: https://fr.wikipedia.org/wiki/
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Cette arme secrète et inattendue des coccinelles contre leurs prédateurs
See on Scoop.it - EntomoNews
Face aux fourmis, les larves de coccinelles australiennes, d’apparence vulnérable, ont un atout inattendu, l’acide carminique. Une étude révèle que ces coccinelles tireraient cette substance toxique des cochenilles Opuntiae
Par Juliette Frey le 26.03.2024 à 15h12
[...]
L'arme secrète des coccinelles provient de leurs proies
Ce type de larves, appartenant à la famille des coccinelles Cryptolaemus montrouzieri, est fréquemment observé sur ces cactus, car ils abritent des cochenilles, les Dactylopius opuntiae, dont elles raffolent.
Mais la larve n'est pas seule : un groupe de fourmis prédatrices se préparent à l'attaquer ! Alors que ces dernières lancent l'assaut, la coccinelle juvénile, loin d'être sans défense, contracte ses muscles et expulse une goutte de liquide rouge vif. Ce liquide, appelé hémolymphe, renferme de l'acide carminique, une toxine qui rappelle le sang, dissuadant ainsi les assaillantes de poursuivre leur offensive.
Et cet acide carminique, la coccinelle, en particulier la larve, l'"emprunterait" directement... aux cochenilles ! C'est la découverte réalisée par Angel Plata et qui a fait l'objet d'une publication le 13 mars 2024 dans la revue Proceedings of the Royal Society."
(...)
Exotic predators can sequester and use novel toxins from exotic non-coevolved prey | Proceedings of the Royal Society B: Biological Sciences, 13.03.2024 https://royalsocietypublishing.org/doi/10.1098/rspb.2023.2478
[Image] La coccinelle de l'espèce Cryptolaemus montrouzieri mangeant une cochenille sur une fougère.
Jean-Michel Groult / Biosphoto / Biosphoto via AFP
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Val-Terreur 17
un mousse parmi tant d'autres
là-bas din galeries on était deux-cent-soixante-trois mousses
ma mère pis mon père m’ont dit que c’tait correct parce que des mousses y’en existe des dizaines de milliers d’espèces différentes
la vert pâle, la vert foncé, la turquoise, la bleue
celle qui pousse su’ é’ roches, celle qui pousse su’ és’ arbres, celle qui pousse su’ és’ édeulvèques
moi j’suis le mousse que mes parents sont marteau pis vacarme, ça y’en a juste trois j’suis le mousse qui jouait de l’élutron sul’ bord du couvain pour calmer les larves ça y’en a juste deux
j’suis le mousse qui a appris à lire pis écrire le latin pour le fun quand j’étais p’tit pis ça y’en a juste un
j’suis le mousse qui a été choisi pour aller sua’ surface avec les adofariens pour aider l’empereur à trouver son cossin pis ça y’en a juste un aussi pis là j’commence à faire un ti peu trop d’autodétermination pis ça, le dévoreur d’au-dessus aime pas bin ça fak j’vais arrêter ok?
on est monté dans le sommet du dôme ou on garde les derniers édeulvèques pis les aînés ont choisi le plus grand, lui avec la longue corne pis les mandibules qui pointent un peu vers l’extérieur; une mutation de bon présage, il paraît
après l’avoir fumigé comme il faut, les aînés ont accompagné mes parents de chaque côté de la bête pis l’ont immobilisé au sol pour que mon père puisse séparer la tête du thorax
la bête s’est aussitôt mise à striduler pis les musiciens, qui observaient silencieusement le rituel, ont commencé à jouer
là tout le monde s’est mis au travail
une chorégraphie parfaitement exécutée
pendant que ma mère m’enduisait le corps de gelée royale, mon père vidait soigneusement la tête de l’édeulvèque
derrière, on étirait délicatement les ailes avant de les sectionner et de les mettre de côté pour s’attaquer aux pattes, au thorax puis à l’abdomen
en quelques minutes, la vieille ouvrière avait été découpée, éviscérée et traitée ses artéfacts ordonnés et déposés devant mon corps gluant
sa tête: un heaume de chitine
son thorax : une cuirasse dorée
ses ailes : une cape légère et imperméable
ses mandibules : une paire de sabres acérés
ses élytres : un nouvel élutron
la chair de ses pattes : vingt-quatre rations de voyage
le temps que ma mère finisse de tresser ma barbe pis qu’on m’accoutre c’était déjà la nuit fak bisou sua’ joue pis bye bye va jouer dehors v’là une fourmi pot-de-miel pour la route pis essaye de pas t’faire manger par Xlkjsdhaskjdf ok?
là-bas dans la vallée terrifiante j’ai retrouvé deux adofariennes pis c’est pas clair si j’ai le droit d’utiliser leurs noms fak pour pas fâcher le dévoreur je les ai appelées prudence pis force juste pour être sûr
deux bons noms que je leur ai dit quand on a survécu notre première semaine de l’autre bord de la ville surtout parce que force nous trouvais de quoi manger tous les jours pis que prudence nous disait par où passer pour éviter l’arkourangue pis pour finalement sortir de son territoire de chasse
en entrant dans la forêt on a trouvé une clairière parfaitement carrée couverte de mousse rouge avec un trou au milieu pis après quelques blagues à propos de mon nom y’a été décidé qu’on irait voir le trou le lendemain
cette nuit-là j’ai eu d’la misère à dormir pis je me suis finalement levé pour enlever ma cuirasse sauf que prudence était pu là fak je l’ai gardé pis j’ai marché vers la clairière avec mes sabres
prudence était assise dans le lichen à quelques mètres du trou, en silence
quand je me suis approché, elle m’a entendu pis s’est retournée vers moi avec un regard serein qui s’est rapidement transformé en terreur
c’est là qu’un puissant coup sur mon dos m’a projeté par-dessus prudence pis m’a fait échapper un de mes sabres dans le trou
je l’ai entendu cliquer sur de la pierre en me relevant avant de me retourner pour faire face à mon adversaire
difficile de décrire l’horreur que j’ai ressentie en voyant l’abomination qui se tenait de l’autre côté de prudence : une sorte de main qui faisait trois fois la taille de force pis qui se tenait sur ses cinq doigts – pouce en avant
comme si on avait déposé un mouchoir dessus, la chose portait une sorte de tunique ample qui couvrait le haut de sa forme à l’exception d’un genre d’appendice au sommet duquel se trouvait un visage aux traits figés
le monstre est resté immobile quelques secondes à nous mesurer pis s’est jeté sur prudence en l’empoignant avant de rouler au sol jusque dans le trou
j’me suis pitché à sa rescousse, mais mon corps s’est fracassé sur le sol j’arrivais pu à trouver le trou
mes ongles se brisaient contre le roc quand j’essayais d’arracher le lichen pis force, qui m’entendait crier SIXTINE SIXTINE SIXTINE SIXTINE, m’a levé debout pis m’a sacré une claque dans’ face pis c’était déjà le jour
on est resté là deux jours à chercher une façon de faire apparaître le trou pis à monter la garde d’un coup que la main revienne
deux jours à attendre que Xlkjsdhaskjdf me mange sous le regard effrayé de force mais force est de constater que les noms des autres c’est correct fak Ana pis moi on a décidé de continuer en se promettant qu’on allait revenir chercher Sixtine un moment donné
là-bas dans l’ouest y’a plein d’affaires à voir
de merveilles à découvrir
d’horreurs qui attendent dans le noir
d’amitiés à construire
pis à déconstruire
fak c’est ça
signé : un mousse parmi tant d’autres
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Les fourmis rouges by Michel Jonasz Custom Mix Backing Track
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Sous ses narines et contre ses lèvres, l'air encore frais de cette première journée de printemps marie la nostalgie d'un hiver passé au repos à l'éclatant réveil d'une motivation naissante.
Fanny ferme les yeux, prend une grande inspiration, lente, intense. Assise sur une chaise dans le jardin, elle s'étend, bombe le torse, écarte les bras, puis les jambes, remue les pieds, puis les mains. Le bout de son nez est rouge, ses joues également. Quelques larmes se logent au bord de ses yeux. Elle sourit et lutte contre sa bouche qui s'ouvre malgré elle.
Quant enfin, ses dents apparaissent c'est accompagnées du plus long des bâillements. Il ne lui manque que la crinière, qui à cette heure, est encore à l'abri sous son bonnet.
C'est presque devenu un rituel, après son infusion. Fanny se lève, elle sait où elle va, et elle y va d'un pas déterminé. Sur le chemin, elle croise parfois la voisine avec qui elle discute, mais pas aujourd'hui. Sous l'allée de noisetiers après son jardin, ses yeux se balades en hauteur. Elle se régale d'avance des futures noisettes, esquisse un sourire. Après les noisetiers, il y a une clairière relativement vaste. Elle l'aime beaucoup car d'un coté, il y a un petit étang, et de l'autre, un grand chêne.
Quand Fanny était plus jeune, ses frères et elle jouait autour. En y repassant le matin, elle les revoit jouer à cache cache, faire des cabanes, observer les fourmis, inventer des histoires.
Aujourd'hui, c'est elle qui les invente. En partie au moins. Après avoir traversé la clairière, c'est le bois de Trois-Fontaines. Avec les enfants qu'elle encadre, ils en réinvente l'histoire à chaque fois un peu plus.
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FORMICA RUFA POLYCTENA -Trophallaxie
Taxonomie:
Règne: Animalia
Embranchement: Arthropoda
Classe: Insecta
Ordre: Hymenoptera
Famille: Formicidae
Genre: Formica
Sous-genre: Formica (Formica)
Espèce: Formica rufa
Sous-espèce: Formica rufa polyctena
Cette photo met en lumière un comportement fascinant chez les fourmis des bois: la trophallaxie.
Ce terme scientifique désigne l'échange de nourriture liquide entre individus, souvent observé chez les membres d'une même colonie. Ce processus permet non seulement le partage de nutriments mais aussi la communication chimique, essentielle à la cohésion sociale de la colonie.
Les individus de la sous-espèce Formica rufa polyctena sont reconnaissables à leur taille impressionnante par rapport à d'autres fourmis, avec des ouvrières pouvant mesurer jusqu'à 9 mm de long. Leur couleur varie du rouge au brun-noir, avec un abdomen souvent plus sombre que le reste du corps.
La fourmi des bois est particulièrement remarquable pour sa capacité à construire des fourmilières complexes, qui peuvent atteindre plusieurs mètres de hauteur. Ces structures sont non seulement des chefs-d'œuvre d'ingénierie insectoïde, mais elles jouent également un rôle crucial dans l'écosystème forestier, en aérant le sol et en contribuant à la décomposition de la matière organique.
Ces fourmis sont également connues pour leur rôle de "jardiniers de la forêt", car elles protègent activement les pucerons dont elles "récoltent" le miellat. Cette relation mutualiste est un exemple parfait de la symbiose dans le monde naturel.
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Elles ne sont toujours pas dans l'ordre?
Nous avons une liste ou elles le sont Professeur
Cela ira!
Première série
1. L’Affaire du Régent
2. Herr X
3. Le Châtiment de Pharaon
4. Le Mystère de L’Aiguille Creuse
5. Mitsuhirato a Tanger
6. Vol 747
7. Abdallah en Amérique
8. Tintin sur l’Ile-X
9. Operation Crépuscule
10. L’Affaire des Catacombes
11. L’Ascenseur
12. SIRIUS
Deuxième série
13. KARABOUDJAN
14. La Veuve Noire
15. Le Scénariste
16. Le Port des Ombres
17. L’Abominable Homme des Neiges
18. La Citée Perdue
19. Grantley Hall
20. L'Ombre Jaune
21. Cuba Libre!
22. L’Atlantide
23. Tintin au Japon
24. Le Marquis de Gorgonzola
C'est un travail conséquent tout cela
Très, cela prendra des années, de notre coté on avance c'est toujours cela de pris
Il faut continuer a étoffer ces albums!
C'est l'objet de Ionosphere 9 apparemment Professeur, au moins la trame de ces albums, des détails quand cela est possible, des caractères et des intrigues
Quand est il de Cuba Libre! Le calme souverain des profondeurs océanes
Pas avec Abdallah a bord Professeur
C'est un tour du monde a bord de ce soumarin révolutionnaire n'est ce pas?
Avec des péripéties, Haddock qui refuse de quitter une île idyllique, ou qui s'oublie dans un bar de marins a trinquer
Quand est il de Cuba?
Alcazar est la, a essayer d'obtenir des armes de Castro pour sa révolution a San Theodoros, Castro d'ailleurs qui vous trouve bien sympathique Professeur et qui tente de vous kidnapper pour lui fabriquer des missiles, des fusées patriotiques selon lui
Donc dans l'ensemble nous avons une histoire pour chaque album?
Oui mais, car Hergé ne s’arrêtait pas la, il y a plusieurs niveaux de lecture, il y a nombre de personnages, et des liens entre chaque album et entre chaque personnage
Nous allons c'est le but utiliser les personnages que Hergé a créé autant que possible, cependant il faudra en créer d'autres, établir des liens avec l'existant, continuer la trame du travail d'Hergé, je pense que c'est SIRIUS qui concerne le Yémen et non KARABOUDJAN Professeur...
Et c'est cela l'oeuvre d'Hergé elle est tellement vaste que l'on oublie ce qui devient une occasion de redécouvrir chaque album, vous êtes sur la bonne voie!
Merci Professeur
Donc c'est notre planche que voila!
Bien vu Professeur, on y reviens de temps a autre, rajouter ici ou la selon, notre travail de fourmis
Mon Dieu! Les fourmis rouges!
Ah oui, dans La Cité Perdue, Haddock passe un sale moment a dormir a coté sans s'en rendre compte
On rêve de l'Eldorado dans cet album?
Dans toute sa splendeur, des rues pavées d'or, il faut vraiment tenter d'avoir un lieu spectaculaire dans chaque album, pour Le Marquis de Gorgonzola c'est le palais que Rastapopoulos a fait construire sur l’île, ou un spectacle naturel comme la chaîne de montagnes de L'Abominable Homme des Neiges
Certains on vu dans l'emblème de Bruno Le Magicien des 7 Boules de Cristal un symbole antisémite, vous en faites une couverture pour L'Ombre Jaune?
C'est catégoriquement faux, d'abord l'étoile jaune était pleine, celle ci ne l'est pas, Hergé nous a figuré le mystère en superposant cette étoile a 6 branches, un point d'interrogation et une chauve souris jaune
Hors Professeur j'ai le souvenir clair et distinct d'avoir découvert cette planche étant plus jeune, un souvenir d'intrigue et de mystère
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*Méditation du 05 Septembre 2023*
*Vous qui cherchez Dieu, votre cœur vivra.*
Psaume 69. 32
*Jésus lui dit : Moi, je suis le chemin, et la vérité et la vie ; personne ne vient au Père si ce n’est par moi.*
Jean 14. 6
*J’avais vraiment le désir de rencontrer Dieu*
“J’ai grandi en France dans une famille musulmane marquée par la violence. Je trouvais du réconfort à observer la nature, les fourmis, les papillons. J’y percevais une sorte de principe de vie, et je croyais en Dieu. Il avait tout créé, et je désirais le rencontrer…
À 22 ans, je me promenais sur la plage, seule, et je priais : “Toi que je ne vois pas mais que je perçois au travers de la nature et de la création, je m’adresse à toi. Où es-tu ? Quel est ton nom ? Comment puis-je te trouver ? Mon Créateur, si j’ai fait quelque chose de mal, dis-le moi.” Soudain, me voilà poussée à regarder le sol, et sur le sable, je vois un petit livre rouge. La réponse à ma prière ? C’était un évangile de Jean. Je l’ai ouvert, et la première parole que j’ai lue était celle de Jésus : “Je suis le chemin, et la vérité et la vie ; personne ne vient au Père si ce n’est par moi” (Jean 14. 6). Tout mon être criait : “C’est lui, ton Créateur !” Ce soir-là, je me suis mise à genoux et j’ai demandé à Jésus qu’il me fasse naître de nouveau, comme il l’avait dit à Nicodème (Jean 3). Une joie inconnue m’a inondée. J’étais enfin en paix. Je connaissais mon Créateur.
Les familles musulmanes sont très sensibles à l’honneur. Devenir chrétien est souvent vécu comme une trahison. J’ai beaucoup prié, mais je ne pouvais plus faire de compromis. Je l’ai annoncé à ma mère. Elle m’a dit qu’elle me reniait. Je lui ai dit qu’elle resterait ma mère, quelle que soit sa décision. Finalement, nous sommes restées en relation, j’en remercie Dieu !”
_Waria_
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