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#famille oiseaux
jaimelire-france · 1 month
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Les Oiseaux de proie est un roman captivant à grand succès de la romancière anglaise Mary Elizabeth Braddon.
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difunttichronicles · 10 months
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La Gloire de Mon Père
La Gloire de Mon Père, Marcel Pagnol PrésentationUn petit Marseillais d’il y a un siècle : l’école primaire ; le cocon familial ; les premières vacances dans les collines, à La Treille ; la première chasse avec son père…  Lorsqu’il commence à rédiger ses Souvenirs d’enfance, au milieu des années cinquante, Marcel Pagnol est en train de s’éloigner du cinéma, et le théâtre ne lui sourit plus. La…
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hcdahlem · 2 years
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L'heure des oiseaux
Maud Simonnot confirme son talent avec ce second roman qui revient sur l’affaire de l’orphelinat de Jersey. On y suit d’une part deux des pensionnaires qui essaient de ses soustraire aux mauvais traitements et d’autre part l'enquêtrice, 60 ans après.
    Finaliste du Prix Jean Giono 2022 En lice pour Le Prix Le Temps Retrouvé En deux mots À la fin des années 1950 deux orphelins sont confiés à un orphelinat situé à Jersey. Comme tous les autres pensionnaires, ils vont être maltraités et victimes de sévices sexuels. Plus d’un demi-siècle a passé quand la narratrice débarque sur l’île pour enquêter à la demande de son père qui y fut…
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Comment fabriquer une mangeoire pour les oiseaux ?
Comment fabriquer une mangeoire pour les oiseaux ?
Coucou tout le monde 👋, j’espère que vous allez tous très bien et que vous avez passé une bonne semaine. Nous ça été petit départ en voyage d’intégration de mercredi à vendredi dernier. Le week-end a été productif j’ai clôturé déjà 4 chapitres dans le module Photoshop, c’est passionnant donc je vais me dépêcher de vous écrire cet article pour que je puisse m’y remettre. Va pas falloir prendre de…
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prepolyglot · 1 year
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Making Nouns Plural in French
Most nouns in French are made plural by simply adding a silent -s to the singular form:
la famille -> les familles un élèves -> les élèves
Nouns ending in -s, -x, or -z remain unchanged in its plural form:
le corps -> les corps le prix -> les prix le nez -> les nez
Nouns ending in -eau add -x to the plural form:
le bateau -> les bateaux l'oiseau -> les oiseaux
Nouns ending in -eu add -x to the plural form:
le jeu -> les jeux le lieu -> les lieux
Exception: le pneu -> les pneus
Nouns ending in -al change to -aux in the plural:
l'animal -> les animaux le journal -> les journaux
Exceptions: le bal -> les bals, le festival -> les festivals
Nouns ending in -ou add -x to the plural:
le bijou -> les bijoux le genou -> les genoux
Some nouns are always plural (such as les ciseaux, les gens, les lunettes).
Some nouns are singular but refer to a group of people (le public, tout le monde, le groupe). Singular verbs need to be used for agreement.
In French, last names do not add an -s in the plural unlike in English
Les Renard (The Renards) Les Lescaut (The Lescauts)
Some useful irregular plurals:
l'oeil -> les yeux le travail -> les travaux madame -> mesdames monsieur -> messieurs
Please let me know if there are any mistakes. Information gathered from here.
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ernestinee · 8 months
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Mon voisin c'est un grand type avec une grande baraque (le terrain fait presque 1km de long sur un bon 100m de large, un grand chien (dogue allemand), une grande famille (4 garçons de 8 à 14 ans). Il est fou de travaux. Il aime le chantier, les machines, les tracteurs, les grues, il sort une machine pour le moindre truc qu'il fait chez lui. Il est prof dans l'enseignement technique pour je ne sais quel emploi mais il a accès aux machines tant qu'il veut.
Il a fait une plage pour ses gamins. Pas un bac à sable, une plage, avec un camion benne qui est rentré dans son jardin par l'immense portail et qui a déversé des tonnes de sable. Les enfants n'ont pas une balançoire, ils ont un triple module qui communique avec une cabane dans un arbre immense. Ils n'y sont jamais, et la plage sert de bac à crottes à l'immense chien.
Il n'a probablement pas eu l'enfance qu'il désirait et il veut mettre ses enfants à l'abri des frustrations, ce n'est ni bien ni mal. C'est leur truc.
Mes voisins sont envahissants. La place qu'ils prennent, le bruit qu'ils font. Les machines quand il y en a. Parler fort sur le chemin avec les autres voisins. Les gamins lorsqu'ils jouent dans leur parc avec leurs quads, leurs potes, les balles de rugby qui volent. J'adore ces gamins, ils sont très polis, le bruit des enfants ne me dérangera jamais. Le bruit de la moto du type, qu'il fait aller fort et longtemps avant de partir de chez lui. Le bruit des graviers quand il utilise l'une de ses trois voitures en faisant des dérapages devant chez lui. Sa façon d'accélérer et de rouler, qu'on entend encore quand il est au bout de la rue.
L'immense chien qui est incroyablement peureux et qui donc aboie sur tout ce qui bouge. Les oiseaux, les poules, les pintades, les oies, son ombre, moi quand je suis dans la maison et que ma fenêtre est ouverte et que je tousse, vide le lave-vaisselle, appelle mon fils, écoute de la musique. Moi quand je vais jongler dans le jardin. Moi quand il fait nuit et qu'il voit ma silhouette monter ou descendre les escaliers derrière le rideau... Etc etc etc ce chien est une plaie et j'ai peur des chiens qui aboient, je n'exagère pas quand je dis que ça m'empêche de me concentrer, d'être sereine, de m'occuper du jardin...
Bref tout ça pour dire qu'en ce moment on fait des gros travaux chez moi et pas chez lui. Il y a des palettes de matériel le long du chemin devant chez moi, la camionnette des types qui bossent reste garée toute la journée devant chez moi et pas devant chez lui.
Du coup, ce matin il a sorti sa voiture avec sa remorque à double essieux, il n'en n'a rien fait, elle est restée garée devant chez lui toute la journée (je ne suis pas sortie de la maison aujourd'hui, j'ai tout vu), et là il vient de la rentrer pour la nuit 🤷‍♀️
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icariebzh · 2 months
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 « Deir al-Balah, Gaza, 11 mars 2024, Chère Michelle, Ton nom est la seule chose que je connais de toi pour l’instant. Moi, je m’appelle Tala. Jamais je n’ai imaginé parler un jour à une Israélienne. Encore moins faire ta connaissance alors qu’une guerre est en cours contre mon peuple. Lorsqu’on m’a proposé de t’écrire une lettre, je me suis sentie mal sur le moment, effrayée par l’idée de coopérer inconsciemment avec l’ennemi et de trahir les miens. J’ai peur que cette conversation me mette en danger ainsi que ma famille.  Mais j’ai quand même décidé de t’écrire. D’abord, pour te raconter ce que je vis depuis six mois maintenant. Et surtout pour honorer mon ami Yousif Dawas, tué le 14 octobre par une bombe israélienne. Il n’avait que 20 ans et rêvait de devenir thérapeute. C’était mon camarade d’université. Nous nous retrouvions régulièrement devant l’hôpital Al-Shifa pour aller ensemble à l’université.  
Je suis née à Gaza City il y a vingt ans. Je n’ai jamais quitté l’enclave, qui est une vraie prison à ciel ouvert, tu sais. A l’université, j’étudie le droit. Pendant mon temps libre, j’écris. Les gens disent de moi que je suis un vrai rat de bibliothèque. Avant la guerre, je travaillais du matin jusqu’au soir. Puis, une fois rentréechez moi, j’adorais dévorer un énième livre de ma bibliothèque tout en buvant du thé vert, ma boisson préférée. Je pourrais te parler des heures de mon université. Elle est si belle : on y entend le chant des oiseaux, le bruissement des arbres, on y respire l’air frais et on y trouve des espaces agréables où se reposer. Maintenant, il faudrait que j’écrive ces mots au passé. Car il n’en reste qu’un tas de ruines. Quant à mon diplôme, que j’étais censée obtenir l’an prochain, je ne sais pas quand je pourrai le décrocher.
Désormais, je suis réfugiée à Deir al-Balah, après avoir fui le nord de Gaza, en passant par Khan Younès, où je suis restée quarante jours sans mes parents et mes petites sœurs, qui étaient restés dans le Nord pour garder notre maison. Ils ont fini par partir eux aussi, et on s’est retrouvés en décembre. Nous avons la chance d’avoir trouvé un abri, un toit, des murs. Même s’il me paraît toujours étrange d’appeler ça un abri, étant donné que nous ne sommes protégés ni des bombes ni d’une famine ou d’une épidémie. 
Ce n’est pas courant de parler avec une Israélienne comme toi, Michelle. Personne n’est ami avec des Israéliens ici. D’ailleurs, je ne connais pas grand-chose de votre culture, de vos traditions. A Gaza, on est élevés pour vous haïr. Vous n’êtes rien d’autre que des voleurs de maisons, des auteurs de massacres innombrables qui visent à nous expulser de force ou nous exterminer.
Mais, dans ma famille, on pense qu’il est impossible de tout résoudre par la force. Je partage ce point de vue. Je crois qu’apprendre à connaître les personnes qui revendiquent leur droit à cette terre peut servir notre cause. Et toi, qu’en penses-tu ? Pourquoi as-tu accepté d’entamer cette conversation avec moi ?
Malgré notre adversité, je reste ouverte d’esprit et curieuse d’écouter et de comprendre ton opinion. Peut-être que nous ne pensons pas si différemment finalement, et que nous avons même des choses en commun. Où habites-tu ? Etudies-tu ? Connais-tu des Palestiniens ? 
Ecrire cette lettre me demande un effort colossal. Ces derniers jours, j’ai été incapable de m’exprimer correctement. J’aimerais partager ce que je vis. Ça pourrait me soulager, me faire sortir un peu du chagrin. Je n’ai plus de projet, plus de vie depuis le 7 octobre. Je commence même à me désintéresser de mes activités favorites comme la broderie palestinienne. Mes amis sont morts ou ont fui. Tous sont partis sans dire au revoir. Beaucoup de Palestiniens meurent de malnutrition, des femmes, des nourrissons. Imagines-tu que des enfants font la queue pour remplir une gamelle de soupe ? Nous avons du mal à trouver des légumes, tout est cher ou inexistant. Je déteste voir les rues inondées d’ordures et d’eau sale, les écoles et universités bombardées ou fermées. Je suis fatiguée de sentir la fumée de notre four en argile qui s’incruste dans tous nos vêtements. Et de devoir me déplacer en âne ou en charrette. La ville où j’ai grandi a été ravagée. Mes souvenirs ont disparu. Ma bibliothèque aussi. J’ai vu une photo de ma rue à Gaza City, elle est méconnaissable. C’est devenue une ville fantôme. Michelle, que fais-tu pendant que mon peuple meurt sous les bombes ? Est-ce que ça te fait de la peine ?
Notre situation est indescriptible. Nous avons perdu toute forme de vie sensée. Nous installons des tentes sur les ruines de maisons détruites. Très peu de centres de santé peuvent aider les femmes enceintes. Le taux de fausses couches a augmenté, tout comme les accouchements précoces en raison des bombardements violents. Je hais de voir comment la vie est en train de quitter nos corps. Soutiens-tu cette agression ? Pourquoi rien ne marche dès qu’il s’agit du sort de la Palestine ? Quelle offense avons-nous commise, nous Gazaouis, pour vivre de telles horreurs ? 
Michelle, je me demande si tu as déjà questionné la légitimité de ton Etat, ses lois ou ses actions. Personne ne se soucie de la discrimination que nous subissons depuis cent ans. Et le monde est aveugle face à l’apartheid que nous vivons. Comment l’Etat d’Israël peut-il se qualifier d’Etat démocratique ? Crois-tu que nous pourrons un jour vivre en paix ?
Je suis sûre que tu es, comme tous les êtres humains, dotée de sentiments. Tu ressens l’amour, la haine, la colère, la compassion. S’il te plaît, prends pitié de nous. Dis à ton peuple de cesser de nous priver de notre humanité. Notre destin, c’est nous qui devons le choisir.
Respectueusement, Tala » 
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 « Zoran, centre d’Israël, 25 mars 2024, Chère Tala, Je te remercie pour ta lettre. Bien que je n’habite qu’à quelques kilomètres de Gaza, je n’ai jamais parlé à quelqu’un de là-bas. Premièrement, je souhaiterais te dire que je suis désolée de ce que tu vis et t’exprimer mes plus sincères condoléances pour la perte de ton ami Yousif Dawas. Que sa mémoire soit honorée.
 Permets-moi tout d’abord de me présenter. J’ai 24 ans et, comme toi, je suis étudiante en droit. Je m’intéresse au droit pénal et au droit international. J’aime également faire du bénévolat. Avant la guerre, j’aidais les habitants de ma ville qui avaient besoin d’une assistance pour trouver un logement ou obtenir une aide financière de la part de l’Etat. Désormais, ma ville, Sdérot, comme toute la région limitrophe de Gaza, s’est vidée de ses habitants. 
 J’ai quitté ma maison depuis l’attaque du 7 octobre. Depuis, je suis hébergée par la famille de mon petit ami à Zoran, dans le centre d’Israël. C’est plus calme ici, contrairement à ce qui se passe dans le nord ou le sud du pays. Ma maison me manque beaucoup. Je crains que les missiles lancés quotidiennement de Gaza sur le sud d’Israël détruisent tout ce que j’ai. Mon université est fermée, mais nous pouvons suivre nos cours à distance, en visio. 
Je suis née et j’ai grandi à Jérusalem. J’étais scolarisée à l’école “Hand in Hand” [“main dans la main”], où la moitié des élèves sont des Israéliens juifs et l’autre moitié des Palestiniens citoyens d’Israël ou résidents de Jérusalem-Est. Oui, je connais donc des Palestiniens. J’ai fréquenté cet établissement jusqu’à la fin des études secondaires. C’est le seul lycée mixte en Israël où enfants juifs et palestiniens étudient ensemble.
Mon éducation était donc très différente des autres enfants de Jérusalem. Je parlais quotidiennement à des Palestiniens, des Arabes. Les mêmes que la société nous apprend à haïr. Je me souviens que des enfants de mon quartier ne voulaient pas me fréquenter, m’affirmaient que j’étais devenue amie avec des Arabes qui, une fois adultes, viendraient me tuer. Lorsque j’avais 14 ans, des suprémacistes israéliens ont même mis le feu à mon école. Ces années ont fait évoluer ma vision de la société israélienne.
Le 7 octobre au matin, j’ai appris que des terroristes palestiniens s’étaient infiltrés en Israël. Avec mon petit ami, nous nous sommes précipités dans notre abri antimissiles. Nous y sommes restés enfermés pendant près de deux jours, sans électricité ni réseau téléphonique. Nous entendions des coups de feu et des roquettes à l’extérieur, sans pouvoir ni voir ni comprendre ce qui se passait. Le père et la sœur de mon petit ami sont finalement venus nous chercher et nous ont mis en sécurité, dans le centre d’Israël. Quand je suis sortie de chez moi, j’ai vu des corps sur le sol. J’étais horrifiée. As-tu entendu parler de ce qui s’est passé en Israël ce jour-là ? Qu’as-tu ressenti ? 
Des Israéliens ont terriblement souffert ce jour-là. Nous n’en sommes toujours pas remis. Des familles ont été brutalement tuées, kidnappées. Et il y a encore des otages israéliens à Gaza dont on ne connaît pas l’état. Je connais personnellement l’un d’entre eux et je prie tous les jours pour qu’il revienne sain et sauf [130 personnes – dont 34 seraient mortes – sont encore détenues à Gaza, selon les autorités israéliennes]. Dans mon quartier, les premières victimes des massacres du 7 octobre sont un groupe de personnes âgées d’une maison de retraite. Près de chez moi [au kibboutz Be’eri], Vivian Silver, qui était pourtant une militante pacifiste de longue date, a été tuée. Peux-tu me dire ce que les habitants de Gaza pensent de ces victimes innocentes, prises dans une guerre qu’elles n’ont jamais voulue ? Je ne comprends pas que des personnes utilisent les actions et les décisions du gouvernement israélien pour justifier la violence à l’égard des civils. Ce mode d’action ne peut être une réponse à l’occupation. Si je comprends la nécessité de la résistance palestinienne, j’estime qu’elle ne doit pas viser des innocents.
Il est aussi vrai que de nombreuses personnes en Israël sont, depuis le 7 octobre, incapables de voir au-delà de leur propre douleur et de comprendre ce qui se passe à Gaza. Il leur est difficile d’éprouver de la compassion pour les habitants de Gaza, surtout après avoir vu des vidéos dans lesquelles des Palestiniens célébraient l’attaque du 7 octobre. 
Moi, je ne crois pas que nous soyons ennemis. Je m’opposerai toujours à la violence et à la cruauté, quels qu’en soient les auteurs. Les innombrables atrocités commises par Israël contre les Palestiniens au fil des années, de même que la violence subie par les Israéliens, sont également condamnables. La violence ne fait qu’engendrer plus de violence. La guerre menée actuellement par l’armée israélienne nous le prouve. Serais-tu d’accord pour dire qu’il existe de meilleurs moyens pour obtenir justice ? Y a-t-il encore des personnes à Gaza qui croient en une solution pacifique ?
Tala, tu m’as demandé si j’avais déjà remis en question la légitimité de mon pays. Tu sais, mon peuple, le peuple juif, a une longue histoire de persécution à travers le monde. Que ce soit les ancêtres de mon petit ami en Pologne ou les parents de ma mère au Maroc, ils ont été persécutés parce qu’ils étaient juifs. Cette histoire ne justifie en rien les souffrances des Palestiniens ou la Nakba [“catastrophe” en arabe, désignant l’exode en 1948, à la création de l’Etat d’Israël, de 700 000 Palestiniens, contraints de fuir des massacres ou expulsés par les nouvelles autorités]. Mais il est important pour moi de te rappeler le désir profond et l’urgence qu’il y a eu pour nous, Juifs, d’obtenir un Etat en Terre sainte. 
Toutefois, il m’est arrivé de remettre en question la politique et les lois de mon pays. Quand j’avais 14 ans, j’ai rencontré un groupe d’hommes druzes qui refusaient de servir dans les forces de défense israéliennes, alors qu’ils ont l’obligation de le faire. Ces druzes se sentaient Palestiniens et avaient le sentiment qu’Israël tentait de les assimiler pour les affaiblir et les séparer des autres Arabes israéliens. Ça m’a fait réfléchir. Personnellement, j’ai eu la chance d’être exemptée de service militaire pour raison médicale, mais mon petit ami, qui a refusé de servir, a passé six mois dans une prison militaire israélienne.
Nous sommes une minorité en Israël à questionner la guerre actuelle. Les gens ont peur de s’exprimer. Beaucoup ont été arrêtés pour avoir manifesté ces derniers mois. Parfois, j’ai l’impression que la meilleure chose à faire serait de partir, d’aller quelque part où des horreurs ne sont pas commises en mon nom. Mais partir, ce serait égoïste. Je ne peux pas abandonner mon peuple qui souffre. Je m’inquiète de ce qu’Israël deviendra si toutes les personnes qui se battent pour la paix partent. Parfois, j’ai l’impression que nous sommes si peu nombreux que personne ne remarquerait notre absence.
Et puis, j’aime cette terre. Ma famille a vécu en Palestine parmi des musulmans et d’autres juifs pendant de nombreuses générations avant la création de l’Etat d’Israël. J’espère que nous pourrons un jour être tous égaux et libres. C’est d’ailleurs ce qui m’a poussée à étudier le droit international : ne plus être impuissante face à l’injustice. 
Tu m’as dit que tu lisais beaucoup, j’aime aussi lire. J’aime la littérature russe classique, comme Dostoïevski ou Tolstoï. Mon livre préféré est “Anna Karénine”. Quel genre de livres aimes-tu ? Je suis curieuse de savoir ce qui t’a poussée à étudier le droit.
J’aimerais aussi en savoir plus sur l’histoire de ta famille. Comment était ta vie avant la guerre ? Où vivait ta famille avant 1948 ?
Je suis heureuse de pouvoir t’écrire. J’imagine à quel point cela doit être difficile pour toi. Je me réjouis d’avoir de tes nouvelles et te souhaite un bon ramadan.
Sincèrement, Michelle »
Lettres et Photos- source: Le Nouvel Obs
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sous-le-saule · 9 months
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Corbeaux
Saletés de piafs !
Le jour de la mort de sa femme, il n’a pas particulièrement prêté attention au corbeau perché dans le pommier dégarni par l’automne. Le choc, les appels à passer. Il se souvient juste avoir pesté contre les croassements incessants alors qu’il tentait de fournir des explications aux amis et aux membres de la famille en larmes à l’autre bout du fil. Un stupide accident. La pluie. Un camion. On ne sait pas ce qui s’est passé au juste.
Le lendemain, il a fallu commencer à organiser les funérailles et il avait autre chose à faire qu’à penser aux deux corbeaux qui poussaient des cris chaque fois qu’ils le voyaient à travers la fenêtre de la cuisine. Voilà ce que sa femme en avait faits, à force de les nourrir et de les abreuver quotidiennement : des parasites incapables de trouver leur pitance tout seuls. Oh, ils pouvaient bien réclamer, il n’avait aucune intention de reprendre à sa charge le culte des corbeaux que sa femme entretenait. S’ils voulaient de l’eau dans leur stupide petite baignoire de pierre, ils n’avaient qu’à attendre qu’il pleuve.
Les jours qui ont suivi, il avait beau être tracassé par la conclusion de l’expert – pas de trace de freinage, un problème technique à la voiture -, il n’a pas manqué de remarquer que c’étaient à présent trois puis quatre corbeaux qui le lorgnaient d’un œil torve depuis les branches nues.
Aujourd’hui, à son retour du cimetière, il fulmine. L’autre, les paupières rouges et gonflées, a eu l’audace de venir à l’enterrement. Il est resté dans le fond de l’église, puis quelques tombes plus loin au moment de la mise en terre, comme un lâche. Croyant sans doute qu’il ignorait l’aventure de sa femme et le visage de son amant.
Il doit avoir épuisé sa réserve de sang-froid en se retenant d’aller casser la gueule de ce salopard. C’est la seule explication à la peur irrationnelle qui l’envahit face aux cinq corbeaux qui font comme une haie d’honneur de part et d’autre de l’allée et le fixent en silence tandis qu’il introduit en tremblant la clé dans la serrure. Saletés, saletés de piafs !
Il entre précipitamment dans la maison, claque la porte et la verrouille. C’est ridicule. Comme si de bêtes oiseaux allaient parvenir à le suivre à l’intérieur. Il ne peut pas s’empêcher d’aller à la fenêtre de la cuisine, se cachant derrière le rideau qu’il écarte un peu pour jeter un œil au pommier. Ils sont là. Leur cinq petits regards noirs tournés vers lui. Il ne peut retenir un glapissement et lâche le rideau dans un mouvement de panique.
Demain, ils seront six. Il en est persuadé. Tout comme il est persuadé, de façon aussi absurde qu’incontestable, que les corbeaux savent.
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presentslointains · 1 month
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L'adenia perrieri de Madagascar
Adenia perrieri est une plante fascinante endémique de Madagascar, appartenant à la famille des Passifloraceae. Ce spécimen végétal, souvent méconnu en dehors des cercles botaniques, joue un rôle essentiel dans l'écosystème unique de l'île rouge.
D'un point de vue taxonomique, Adenia perrieri se distingue par ses caractéristiques morphologiques distinctives. Cette plante grimpante présente des tiges succulentes, parfois appelées "caudex", qui lui confèrent une capacité d'adaptation remarquable aux environnements arides et rocailleux du sud de Madagascar. Ses feuilles, vertes et charnues, sont généralement palmées et dotées de folioles distinctes, offrant une apparence esthétique et une adaptation efficace à la photosynthèse dans des conditions variables.
L'Adenia perrieri est souvent observée dans les zones semi-arides et les forêts sèches de l'ouest et du sud-ouest de Madagascar, où elle trouve refuge dans les crevasses des rochers et s'accroche aux troncs d'arbres grâce à ses vrilles spiralées. Cette stratégie d'escalade lui permet d'atteindre la lumière du soleil nécessaire à sa croissance et à sa reproduction.
En outre, cette plante présente un intérêt particulier pour la recherche botanique en raison de ses propriétés phytochimiques uniques. Des études préliminaires suggèrent la présence de composés potentiellement bénéfiques pour la médecine traditionnelle et la pharmacologie moderne. Cependant, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour explorer pleinement le potentiel médicinal de cette espèce et pour identifier les voies thérapeutiques prometteuses.
Sur le plan écologique, l'Adenia perrieri joue un rôle crucial dans la préservation de la biodiversité de Madagascar. En tant que plante endémique, elle contribue à l'équilibre fragile des écosystèmes locaux en fournissant un habitat et une source de nourriture pour de nombreuses espèces de la faune et de la flore, y compris les lézards, les insectes pollinisateurs et les oiseaux.
Cependant, malgré son importance écologique et son potentiel scientifique, l'Adenia perrieri est confrontée à des menaces croissantes telles que la perte d'habitat due à l'exploitation humaine et au changement climatique. Des mesures de conservation efficaces sont nécessaires pour protéger cette espèce précieuse et préserver son rôle vital dans l'écosystème fragile de Madagascar.
En conclusion, l'Adenia perrieri incarne la diversité botanique et la richesse écologique uniques de Madagascar. En tant que plante emblématique de l'île, elle suscite l'intérêt des scientifiques, des écologistes et des amateurs de nature, et mérite une attention particulière pour sa préservation et son étude continue. https://presentslointains-madagascar.com/pages/ladenia-perrieri-de-madagascar
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tournesolaire · 2 months
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Le soleil a chauffé ma peau doré
Ça sent l'été
"Ça sent l'été, le vrai, celui qui répare"
Ce midi on a fait un barbecue en famille, on a mangé sur la terrasse et le cerisier faisait pleuvoir de la neige sous forme de pétales roses
Tout est si beau
Je n'ai jamais autant aimé ma campagne, avec toutes ses fleurs, ses nuages, ses arbres-maison, son herbe fraîche, le chant des oiseaux et son beau soleil que depuis que c'est devenu mon refuge de la ville
Je veux vivre ici toute ma vie
Je veux sentir toute ma vie la brise tiède
L'odeur de frais dans ma chambre quand les rideaux dansent contre mon lit jaune
J'aime cette vie
J'aime mes racines
J'aime le soleil, la lumière et les fraises sucrées qui tâchent les lèvres
J'aime lire dans le jardin avec une infusion à la mangue et des carambars
J'aime prendre ma maman dans les bras
J'aime discuter avec mon papa
J'aime embrasser les joues de mon amoureux
J'aime grimper dans les arbres
☀️🌼☀️
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le village de Kintzheim en Alsace 🥨
Kintzheim, un village au cœur de l'Alsace
Niché au sud du département du Bas-Rhin, à quelques encablures de Sélestat et d'Orschwiller, le village de Kintzheim vous plonge immédiatement dans un paysage typiquement alsacien. Avec son château, ses maisons à colombages, ses magnifiques forêts de sapins et ses vignes à perte de vue, le décor est planté.
Surplombé par les coteaux du Hahnenberg et les collines du grand cru Praelatenberg, la commune est au centre d'une grande terre viticole.
Levez la tête et admirez le spectacle d'un vol de cigognes. Ces oiseaux migrateurs ne s'y sont pas trompés et élisent chaque année domicile sur les cheminées du bourg.
Les nombreuses activités à faire en famille à Kintzheim
Impossible de s'ennuyer à Kintzheim ! Dans un rayon de quelques kilomètres vous avez accès à une multitude de sites exceptionnels à visiter en couple, en famille ou entre amis.
La Montagne des Singes
L'Alsace n'est pas connue pour être un territoire des singes !
Pourtant plus de 200 macaques de barbarie batifolent en semi-liberté au cœur de la forêt de Kintzheim. Plus précisément dans les 24 hectares du parc de la Montagne des Singes.
Cette espèce de primates issue des montagnes d'Afrique s'est parfaitement adaptée aux rudes hivers alsaciens.
Dans ce parc animalier vos enfants seront ravis de nourrir ces singes friands de pop-corn !
Le Château de Kintzheim et sa Volerie des Aigles
Dans son écrin majestueux, la Volerie des Aigles du Château de Kintzheim est née il y a plus de 50 ans. Depuis l'origine son objectif est de contribuer à la sauvegarde des espèces en danger. En outre, elle souhaite réhabiliter l'image des rapaces aux yeux du grand public.
Aujourd'hui ce parc accueille petits et grands pour des visites et des animations avec des spectacles et des animaux en vol libre.
Le Château du Haut-Koenigsbourg
Ce n'est pas un hasard si le Château du Haut-Koenigsbourg a souvent servi de décor pour le cinéma.
Plantée à 757 mètres d'altitude, cette forteresse patiemment restaurée domine par l'ouest le village de Kintzheim.
C'est incontestablement l'un des plus beaux sites d'Alsace. Cela fait de lui un lieu incontournable à visiter.
Son superbe panorama sur la plaine d'Alsace, la Forêt Noire, les Vosges et même les Alpes vaut à lui seul le détour.
Cigoland, le parc à cigognes de Kintzheim
Vous voulez passer une excellente journée de détente avec vos enfants ? Un parc à taille humaine dédié à la préservation de la cigogne blanche existe depuis plus de 40 ans.
L'objectif pédagogique initial de Cigoland a depuis été complété par l'installation d'une vingtaine d'attractions.
Vous assisterez également à des animations adaptées à tous les âges pour tout savoir sur l'emblématique échassier d'Alsace.
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heavenforsims · 2 months
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14.11 Chère journal, ça fait longtemps que je ne t'ai pas écrit. Je me suis caché dans les toilettes de l'église pour t'écrire ces quelques mots. Aujourd'hui, je vais me marier. On a décidé d'inviter seulement quelques amis et notre famille proche, puisque Selvadorada est loin. Ah oui ! Journal nous avons décidé de nous marier dans un lieu magnifique, vert et bruyant des chants des oiseaux. L'église est très traditionnelle, nous sommes tombés sur le charme lors d'une visite en ligne.
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Dans ma robe classique, je me suis assise avec Sylver à la fin de la cérémonie. Je voulais lui dire que j'ai apprécié nos moments ensemble et que je lui souhaite de trouver son égale comme j'ai pu le faire. En s'avançant dans l'allée, je dis au revoir à mes coups de cœur du passé. Journal, sache que j'ai trouvé la personne avec qui je veux vivre le reste de mes jours, jusqu'à ce que la mort nous sépare.
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19.11 Avec Kai, nous avons décidé de rester un peu à Selvadorada. Le pays est magnifique, il serait regrettable de rater une nouvelle aventure n'est-ce pas. Alors, nous avons commencé à explorer la jungle, c'est clairement différent du Mont Komorebi, toutes la faune et flore grouille de partout. Il a plu une bonne partie du temps, mais cela ne nous a pas empêché d'apprécier notre voyage. Les locaux sont adorables, ils sont gentils et accueillants, la nourriture n'est pas trop mon style, mais Kai a adoré. 
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Depuis l'ascension jusqu'au mariage de Rachel et Kai, il s'est passé beaucoup de chose. Je vous invite à lire Lovestory Act VII pour plus précisions.
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nouveau-blog · 3 months
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Se planter, une exposition qui mêle technologie et écologie.
L’écologie est une thématique très souvent utilisée dans le monde de l’art d’autant plus ces dernières années avec la problématique du réchauffement climatique. Tout comme Marylou dont on a pu voir le travail dans notre article précédent Karine Bonneval ont utilisé l’écologie et la technologie faire ces œuvres d’art dans son exposition « se planter ».
Pour son exposition Karine Bonneval à réaliser plusieurs œuvre nous n'allons vous parler que de quelques-unes d’antre elle.
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https://www.artshebdomedias.com/agenda/karine-bonneval-se-planter-recolter-le-soleil-et-cultiver-la-pluie/
Sur l’image ci-dessus, on peut voir un tapis qui relie une plante à deux personnes qui doive se planter dans les deux trous une fois placés un courant électrique vas traverser les deux personnes et la plante fessent ressentir les vibrations que ressentent les plants. Cela permet de pouvoir se mettre à la place de la plante selon nous, cette œuvre est très semblable à l’exposition de Marylou qui avait besoin d’une présence humaine pour avoir un intérêt plus que visuel.
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https://www.le-republicain.fr/a-la-une/essonne-une-expo-a-experimenter-en-famille-au-domaine-de-chamarande
Pour finir voilà un autre de ces œuvres qui s’appelle « Saccharomania, » il s’agit d’une bulle de conservation qui a été créée pendant la colonisation pour pouvoir transporter des plants dans des conditions difficiles sans pour autant les abîmer à l’intérieur de ces bulles, on a des plantes carnivores qui ont probablement donné le nom, car ces plantes produisent un nectar pour attirer ses proies et le saccharose est un dérivé du glucose (le sucre). Cet œuvre mette aussi en avent la manie que l’on a vouloir collectionner tout ce qui est exotique sans penser au conséquence sur la nature.
Pour conclure, les liens entent ces deux artistes sont évident, car elle met en œuvre la technologie pour sensibiliser à la question environnementale Marylou avec les oiseaux et Karine Bonneval avec les plantes.
GUL Enzo
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aisakalegacy · 10 months
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Printemps 1906, Hylewood, Canada (4/5)
J’ai dû partager le récit de mes aventures à toutes les personnes que je connais, d’autant plus que mon retour - et la cicatrice - a provoqué la visite de nombreuses familles de l’île venues s’enquérir de ma santé. Pendant une semaine, notre salon ne s’est pas désempli. L’autre jour, nous recevions ma sœur, Françoise, venue tuer deux oiseaux d’un coup, puisqu’il s’agissait également pour elle de l’occasion de nous inviter au mariage de ma nièce Winifred. J’aurais préféré qu’elle se contente de nous envoyer un faire-part, parce que sa visite fut des plus déplaisantes, et, à demi-mots, elle m’accusa de dilapider la fortune de notre père, tout en me reprochant d’avoir laissé notre oncle Joseph vendre les élevages Le Bris - or cette vente a justement été une source de rentrée d’argent non négligeable ! Avec son ton froid, elle me laissa entendre toute la source de ses reproches : qu’elle aurait fait une meilleure héritière que moi. Je le reconnais bien volontiers. Elle a toujours été douée en logique et en arithmétique. De ma fratrie, elle est sans doute la plus intelligente, et cette intelligence a sans doute été encore affinée par son éducation : école, pensionnat, précepteur, elle a tout fait, là où la mienne a été plus rudimentaire du fait de mes nombreuses hospitalisations quand j’étais enfant. Je ne rougis pas d’admettre qu’elle aurait certainement fait une meilleure gestionnaire que moi. Mais je crois que notre père - dont elle comme moi reconnaissons la fiabilité du jugement - avait ses motivations en me faisant son héritier à sa place, et qu’il n’est ni de son ressort, ni du mien, de les contester.
[Transcription] Jules Le Bris : … et c’est comme cela que j’ai survécu à l’attaque d’ours. Françoise Simmon : Et combien t’a coûté cette… aventure ? Jules Le Bris : Son coût ? Mais quelle importance ! Ce qu’elle m’a apporté est inestimable ! Françoise Simmon : Ah oui, une balafre en échange du gaspillage de la fortune de Papa, quelle affaire.
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mmepastel · 3 months
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Très joli livre finlandais (de langue suédoise).
Évidemment, en lisant la quatrième de couverture, je ne pouvais pas lutter.
La lecture a été étrangement à la fois plaisante et lénifiante. Un peu longue, un peu languissante donc. Et pourtant, c’est très beau, très joliment écrit. Assez poignant. Le destin d’une famille (où on se perd sans cesse) qui a vécu à Nevabacka, une ferme construite au XVIIe siècle en pleine forêt finlandaise par un soldat récompensé. Ferme qui finit par posséder ses habitants successifs, jusqu’au XXIe siècle, leur offrant tout à tour réconfort et dénuement.
Des personnalités se succèdent, des caractères, différents, des destins, souvent tragiques, qui épousent les remous de l’Histoire, et qui -pour ce qui est du début du XXe-, m’ont rappelé le fabuleux roman Gorge d’or.
Ce qui est crucial je pense, au-delà de ce défilé de destins, c’est l’attention permanente à la nature et le clivage permanent entre religion chrétienne et animisme primitif. L’autrice s’interroge dans une interview : que se serait-il passé, où en serions-nous en Finlande, si le christianisme ne s’était pas imposé ? Là j’ai pensé au livre estonien L’homme qui savait la langue de serpents. Le sujet est finalement très proche même si le traitement est très différent.
Certains personnages honorent les trolls et elfes de la forêt, notamment ceux de la fameuse Tourbière magique, d’autres se signent et referment vite leurs volets. Certains personnages parlent aux oiseaux, d’autres les craignent, d’autres les admirent mais les momifient. Les frontières se brouillent. Les deux royaumes de croyances ne sont pas totalement étanches. C’est tout l’intérêt du livre, ainsi que son attention à la vivacité des enfants comme à la lenteur inquiète des personnes âgées.
De belles pages pleines d’humanité dans un décor qui se fait personnage à part entière, vivant, complexe, enchanteur et inquiétant.
Un livre lent mais envoûtant.
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photoriadoc · 4 months
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Plage de Querqueville - Cherbourg-en-Cotentin - Avril 2023
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Dès votre arrivée sur la plage, vous serez séduit par le panorama exceptionnel qui s'offre à vous. La rade de Cherbourg, protégée par la digue du large, s'ouvre devant vous, avec ses nombreux navires. La plage de Querqueville est une plage familiale qui convient à tous les âges. Les enfants pourront profiter des jeux d'extérieur et de la pataugeoire à marée basse, tandis que les plus grands pourront se détendre sur le sable fin ou pratiquer des activités nautiques. La plage est surveillée en été, ce qui permet de profiter des baignades en toute sécurité. La plage de Querqueville est située dans un environnement naturel préservé. Les dunes et les rochers qui bordent la plage abritent une faune et une flore riches et variées. Vous pourrez observer des oiseaux marins, des crustacés et des algues lors de vos promenades sur la plage. La plage de Querqueville est un lieu idéal pour se détendre et profiter du calme de la nature. Vous pourrez vous installer sur le sable fin, lire un livre ou simplement profiter de la vue. La plage est également un endroit idéal pour pique-niquer en famille ou entre amis. Camera: Panasonic Lumix DMC-GF6 Objectif: Panasonic Lumix G Vario 14-42mm f/3.5-5.6 ASPH Mega OIS Post-production avec Skylum Luminar AI Read the full article
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