Tumgik
#oui je suis une fouine
je-suis-ronflex · 1 year
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Il y a les pompiers qui viennent de rentrer dans mon immeuble je veux absolument savoir ce qu'il se passe
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bourbon-ontherocks · 2 years
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(Précédemment, dans le Cœur a ses Raisons HPI rewatch...)
Bon alors, pour pleins de raisons cet épisode est l’un de mes préférés de la saison 1, c’est parti ?
“Allergique aux fouines, aux furets, aux belettes... Aux cochons d’inde. Et aux hamsters aussi.” Outre le fait que cette réplique est magique, c’est moi ou Gilles en sait beaucoup trop sur le dossier médical de Karadec ?
Déjà Morgane qui commence par sauver la vie de Karadec dès les cinq premières minutes, I -- I need to lie down 😱
Bigre, Morgane s’y connaît bien en grenouilles dites-moi, bon, elle on sait pourquoi, mais quelqu’un peut m’expliquer pourquoi Bonnemain reconnaît une phyllobates terribilis comme ça, à l’oeil nu ? Ils ont ça dans la formation de médecine légale ?
La tension sexuelle entre Morgane et Bonnemain quand il lui décrit les effets du poison, mais je meurs 😅
Fondamentalement, la raison pour laquelle j’adore cet épisode, c’est parce que chaque seconde de coltar!Karadec est un pur délice. 🤩
Comment Gillles est dix fois plus inquiet que Morgane au sujet de l’état de Karadec... Il a un méga crush sur lui, en fait, c’est pas possible....
Ah. Le fameux trope de la Copine du Yoga™. Serait-ce donc une référence à Friends ? 🤔
“Un monsieur qui s’est fort disputé avec elle”, mais quel enfant de douze ans parle comme ça, sérieusement ? Qui a écrit ces dialogues ?
“Ça va ta fesse ? Je peux voir ?” *lui refait son noeud de cravate même pas deux minutes plus tard* heu, Céline, tu veux qu’on en parle de cette tension monstre entre Adam et toi ou ça va aller ? #Hadam
Putain je viens de réaliser que c’est les parents de la victime en mode “notre fille a renoué avec son mec de jeunesse” qui trigger le fait que Morgane aille “en urgence” parler de Romain à sa mère, je -- 😭😭 
En parlant d’Agnès, justement, revoir cette scène en sachant qu’elle sait c’est un coup de poignard. Et finalement son “Romain t’a quittée”, elle essayait de lui dire la vérité en fait.... 😩
J’adore comment à chaque fois que Karadec fait une remarque du style “vous avez remarqué ? C’est calme aujourd’hui”/”ça me fait du bien de bosser tranquille”/etc, ça conjure Morgane et elle apparaît ? 👻
“Vous voulez qu’on planque ensemble ?” asjksjkaksjajks 😂
Franchement la scène complètement chaotique du coup de fil avec les aller-retours sur le haut parleur et Morgane qui déballe son repas de la façon la plus messy possible, c’est du peak comedy
C’est quand même fucked up de se taper la mère adoptive de son enfant biologique, non ? (sauf si la partie adoption intervient après la partie tapage, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit lol)
“Elle ne l’aurait pas fait.” “Boh, y’avait des chances quand même” 😆 😆
Cette juxtaposition de Gilles et Daphné qui du coup se retrouvent à prendre un verre en tête-à-tête pendant que Morgane et Adam restent tout seuls au bureau à la nuit tombée, comment ça sent le multi-shipping à plein nez... 🔥
D’ailleurs. La. Déception. De. Karadec. Quand Morgane rentre chez elle. He’s pining already, c’est fou ! 🥵
Morgane qui s’incruste dans ce que je suis obligée d’appeler le Karadate ! Le fake dating ! La facial journey d’Adam !! Morgane, my love, read the room ! 😅
Quand on y réfléchit, c’est quand même une des affaires les plus tristes de la série, ce pauvre gamin avait deux mamans, bah maintenant il en a zéro, et puis la scène où l’ex-taulard rencontre son fils pour la première fois, mais c’est tellement triiiiiste bordel 😰
Ok. Bon. Compte-tenu de ce qu’on apprend en saison 2, on est d’accord que Céline a un dossier pipeauté entre les mains. Du coup, pourquoi il y a les photos du repêchage d’un corps ? Romain a fait un petit shooting en bord de Deûle avec le vil Facchin ?📷  Quelqu’un dans le gang des Branquignols s’y connaît en Photoshop ? Ou alors ils ont pris la photo d’un autre corps, mais qui, et sachant qu’il fallait qu’il ressemble un minimum à la description, ça paraît galère non ?
Oui, je sais, je sais, je réfléchis trop, mais c’est surtout pour me concentrer sur des faits et ne pas penser AU JEU D’AUDREY QUAND CÉLINE LUI ANNONCE QU’ILS PENSENT QUE C’EST ROMAIN ET QU’IL EST MORT NI AU REGARD INQUIET DE KARADEC QUI CONCLUT L’ÉPISODE  💔 😭 😱
Bonus : Je veux ce T-shirt chat 😻
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chezledawson · 2 years
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Saison 4 épisode 20: Promicide
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C’est ENCORE le bal de promo, mais là c’est senior year ça a l’air d’être un gros big deal (je viens de comprendre pourquoi le nom du jeu télévisé “bigdil” 20 ans après, quelle vie).
Joer y va avec Péci bien sûr, mais il a pas l’air dans son assiette, il déchire la robe de joer par mégadre, il laisse sécher les fleurs, il commande la limo: elle est toute pourrie. Bref c’est pas la St Pacey. 
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Dosson lui y va avec Gretchen qui est un peu déprimée vu qu’elle a déjà fait sa prom night de fin de lycée y’a 4 ans et qu’elle est toujours là. 
Jen monte un peu des mythos pour que Jack et Tobey aillent au bal ensemble. 
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  Alors, pour se venger, Jack paie DROU pour qu’il emmène Jen.
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Il se pointe chez les Leery qui font les traditionnelles photos:
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(Gretchen est vraiment canon dans cette robe, Joey a l’air de sortir d’un spectacle fin d’année de classe de primaire à côté)
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  Drou arrive et franchement MDR:
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peut-être le seul moment drôle de la série?
 Joey montre qu’elle A DES DENTS
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 C’est pas donné à tout le monde.
  Jen ça n’a pas l’air d’être la grande forme, elle picole
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DAT HAIR
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(MAIS REGARDEZ MOI SES CHEVEUX OLALA)
on revient de loin quand même:
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(tiens Xavier était à Capeside pendant tout ce temps). 
Bref, tout le monde part au bal, ils s’arrêtent en chemin à la station service et BIEN SUR, DOSSONNE en profite pour acheter des préservatifs. GENRE IL POUVAIT PAS FAIRE CA AVANT? ET QUAND ILS ETAIENT SUR LA PLAGES ALORS A DEUX DOIGTS DE PLANTER LE DRAPEAU IL N’EN AVAIT PAS??
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BREF EVIDEMMENT IL BUMPE DANS JOER AVEC SA BOITE DE CAPOTE ET TOUT LE MONDE EST GÊNÉ OUI JE SUIS BLOQUÉE EN MAJUSCULE ILS M’ÉNERVENT.
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    Ils arrivent au bal et c’est sur UN BATEAU!
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Tout le monde est conteng, mais Drou est inquiet pour Jen, sans rire il est presque mignon et sympa dans cet épisode. C’est peut-être le noeud pap.
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à un moment ils nous font un remake de Titanic, Jen bourrée et déprimée manque de se foutre à l’eau, Drou la rattrape. 
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   Puis, vient LE DRAME, le VRAI
Pacey qui a vraiment l’air fouin fouin (Joey a dit à Jen qu’il la “touchait plus”, gens ça fait 3j que vous couchez ensemble et c’est déjà retombé? mais ptn), il se planque, veut voir personne, évite sa meuf et rumine qu’il n’est “pas assez bien pour Joey”. 
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   Dawson voyant Joer toute seule et fouifouine l’invite à danser, c’est là que Pacey revient et les voit danser ensemble et visiblement c’est le déclic il balance tout ce qu’il a sur le cœur à Joer. 
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Ouh bien envoyé Joer. 
Mais franchement c’est rude quoi, Pacey. 
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  Et tant qu’on est sur la lancée, Gretchen largue Dosson en lui disant que la soirée lui a fait prendre conscience qu’elle devait reprendre sa vie en main et pas rester bloquer au senior prom night de Capeside 4 ans plus tard. 
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(toujours superbe cette robe)
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Enfin bon voilà y’a pas une grosse grosse ambiance dans la limo sur le retour:
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  Y’a que Jack et Tobey qui se sont avoués finalement qu’ils se kiffaient qui sont contengs
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galit27 · 3 years
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Imagine Harry Potter | Draco Malfoy
Demandes : 
1-Je voudrais bien du genre histoire d'amour avec Drago la maison Gryffondor, meilleure amie Hermione granger et Harry Potter, pire ennemi Ginny, fille sang mêlé et brune avec les yeux marrons et pour le nom Chaïma Watson.
2- Draco affectionne cette sang de bourbe alors qu'il n'est pas sensé en aimer
Je t'aime malgré tout dit par Drago
Le personnage est à Serdaigle elle s'appelle Emma et après la rencontre comme tu veux mais j'aimerais bien que une fois qu'il soit ensemble ça soit en secret puis quelqu'un le découvre et cafte mais il reste quand même ensemble à la fin voila
  Je m’appelle Emma je suis en cinquième année et j’ai 16 ans. Malgré ma maison qui est Serdaigle, mes véritables amis sont à Gryffondor, Harry Potter et surtout Hermione avec qui je partage de nombreux points communs dont mon origine moldu. Si elle a décidé de ne pas le cacher aux autres, moi je préfère demeurer à l’abri des insultes sur mon sang. Cette année est étrange, cela fait depuis plusieurs années que je sens qu’ils me cachent quelques choses, je sais que ça a un rapport avec Voldemort. Je suis une élève studieuse, je ne veux pas donner raison aux stéréotypes sur la valeur du sang qui disent que les sangs de bourbe sont plus faibles. Un seul cours me pose problème, il s’agit des cours de Défense contre les forces du mal, c’est comme si cette vieille chouette avait vu sur mon front une cible à visé.
-             Mademoiselle Gray, vous semblez ailleurs pouvez-vous revenir parmi nous et répondre à la question ?
-             Excusez-moi, je prenais notes je n’ai… Je n’ai pas entendu votre question.
-             (Elle sourit comme l’hypocrite qu’elle était) Vos bonnes notes ne vous dispensent pas d’écouter, avoir de bons résultats ne veut pas dire que vous êtes au-dessus de tout le monde.
-             Je n’ai jamais prétendu être au-dessus de qui que ce soit. Je me suis égarée dans mes pensées et je m’en excuse.
-             Vous semblez penser que c’est en vous faisant passer pour ce que vous n’êtes pas que vous réussirez-
-             Quoi ?! Comment … Qu’insinuez-vous ?!
-             ASSEZ ! Dix points en moins pour Serdaigle et je vous conseille de baisser d’un ton.
Elle s’approcha de moi, et dans un murmure qui m’étais à peine audible :
-             Sale sang de bourbe…
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Je mangeais lorsque je vis Hermione me faire signe de la suivre dans les couloirs. Nous nous sommes éloignés de la Grande salle avant qu’elle ne me parle. :
-             C’est vrai ce que Luna m’a dit ? Dolores s’en ai pris à toi ?
-             Elle s’en prend à tout le monde, elle ne m’atteindra pas, et elle ne doit pas t’atteindre non plus.
Des personnes approchaient et je reconnus au loin Draco Malfoy et ses chiens. Avec sa tête de prétentieux et son air suffisant. Et dire que j’avais eu un crush sur lui en début de quatrième année.
-             Tu devrais faire attention à qui tu fréquentes Gray sinon tu seras une traite à ton sang.
Et alors qu’il allait partir, je ne pus laisser son commentaire blessant sans réponse.
-             Au cas où tu ne te serais jamais écorché la peau de toute ta douce jeunesse passer près de ton misérable père, je t’apprends aujourd’hui qu’il n’existe qu’une seule couleur de sang et que le seul traite c’est toi, tu fais honte a toute forme d’humanité, misérable reptile.
Il semblait blesser car il se retourna et s’approcha de moi, il resta à bonne distance de moi.
-             Il n’y a que les faibles pour répondre qu’il n’existe aucun classement. Je t’ai peut-être surestimé Emma, finalement ton côté moldu semble plus marqué que ton sang noble.
Alors que j’avais attrapé ma baguette et que j’étais prête à jeter un sort, lorsque la voix de la vieille harpie, Dolores Ombrage se fit entendre :
-             Que se passe t’il ici ?
Je la dévisageai avec haine :
-             Eh bien ?
-             De toute façon, vous avez déjà décidé qui vous punirez n’est-ce pas ?
-             Mademoiselle Gray, vous devriez vous taire avant de faire perdre plus de points. Pourquoi cela ne m’étonne pas que vous trainiez avec Mademoiselle Granger ? Surement car les né-moldus comme vous, chercher toujours à vous réunir comme des insectes.
-             Aguamenti !
Ce fut le plus beau de tous les spectacles qui me fut donner de voir. Même les pires punitions ne pouvaient me faire regretter la scène qui se dérouler devant moi. Ombrage gesticulant pendant que l’eau se déverser sur elle. Profitant de cette distraction je dis à Hermione de retourner dans son dortoir comme ça lorsque Ombrage sera calmé elle ne punira que moi.
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Le lendemain lorsque je retrouvai Hermione, Harry, Ron et Ginny à Pré au lard, je ne pouvais m’empêcher de gratter la phrase gravée littéralement sur mon avant-bras : J’arrêterai de me prendre pour ce que je ne suis pas. J’ignorai le regard noir de la jeune Weasley, entre elle et moi ce n’était pas l’amour fou, pour cause, elle voyait en moi une adversaire pour gagner le cœur d’Harry. Hermione me sourit de façon compatissante, et Harry souleva sa manche pour me montrer sa cicatrice-phrase :
Harry : - Tu étais jalouse de pas avoir la même que moi ?
Hermione : - Par Merlin, j’ai cru qu’elle allait te tuer.
Ron : - Dommage que j’ai loupé ça.
Emma : - Tu aurais dû voir sa tête ça valait largement la punition !
Ginny : - Et qu’est ce que tu comptes raconter à ta famille d’accueil ?
Emma : - Sale garce ! Qui t’as dit ses bêtises ?
Ginny : - Donc c’est vrai ?
Hermione : - Qu’est ce que ça veut dire Emma ?
Ginny : - Meilleurs amis, pas de secret c’est ça ?
Et sur ses mots de peste elle s’en alla.
Emma : - Je suis désolée je ne savais pas comment vous le dire, je suis orpheline.
Ron : - Pourquoi tu ne nous l’as pas dit ? Ça n’aurait rien changé ?
Emma : - Tu sais que lors de la Répartition dans les maisons, j’ai failli aller à Serpentard ?
Harry : - Oui comme moi, je ne vois toujours pas le problème ?
Hermione compris :
Hermione : - Tu es orpheline, tu as failli être répartie à Serpentard …
Emma : - Et comme tout le monde le sait, j’adore faire des farces, des bêtises ; je travaille dure et n’hésite pas à apprendre des sortilèges non enseignés, comme le sortilège Aguamenti que l’on apprend qu’en sixième année. J’ai peur que l’on me voit comme Tom Jedusor, comme Voldemort. Je suis désolée.
Je partie avant que l’on ne me dise quelque chose sur le ton de la pitié. Je me baladais au bord de la forêt, lorsque Draco s’approcha, seule, de moi.
Emma : - S’il te plait, je ne suis pas d’humeur.
Draco : - Je suis venue m’excuser.
Je le regardais dubitative :
Emma : - Toi ? Venir t’excuser ? Où est le piège ?
Draco : - Pourquoi il y aurait un piège ?
Emma : - Quelqu’un t’as lancé le sortilège de l’imperium ?
Draco : - Arrête un peu avec ton sarcasme ! Je ne peux pas venir simplement m’excuser.
Je me sentis un peu honteuse lorsque je le vis s’éloigner.
Emma : - Ecoute je suis désolée, je ne voulais pas être aussi énervante, c’est juste que généralement, les gens ne s’excusent pas. Tu devrais t’excuser auprès d’Hermione, moi, j’ai l’habitude, je sais encaisser.
Draco : - Tu sais encaisser ? Je ne pense pas vu comment Ombrage a crié après que tu l’ais arrosé. Je présenterais mes excuses à Hermione si c’est ce que tu veux.
Je ris nerveusement :
Emma : - Depuis quand mon avis compte ?
Draco : - Depuis toujours Emma.
Je le regardai complètement perdu. Il s’approchait doucement et pris ma main.
Draco : - Je… J’ai du mal à exprimer mes sentiments mais… depuis que je t’ai vue, j’ai ressenti quelque chose, de l’attirance. Mais lorsque j’ai vu qui tu étais vraiment lors des quelques cours que l’on partage, je suis tombé amoureux de toi et je sais que tu ressens quelque chose pour moi, je ne sais pas quoi mais je sais que tu ressens quelque chose ; car si ce n’était pas le cas tu ne m’aurais pas retenue tout à l’heure, j’ai plein d’autres exemples si tu veux.
Je ris avant de le stopper
Emma : - Non s’il te plait laisse moi croire que mes émotions ne sont pas si… Facile à lire.
Il rit à son tour :
Emma : - Ok, tu as raison je ne suis pas la personne la plus subtile. Mais…
Il m’interrompu en m’embrassant. Après quelques temps, je l’éloignai et le regardais choquer :
Emma : - Et ton père ? Je suis … Enfin je ne sais pas ce que je suis.
Il sourit avant de me répondre :
Draco : - Je croyais que mon père était misérable ?
Emma : - Oui mais je sais que son avis compte pour toi.
Draco : - Que tu sois une née moldu, ou un sang-pur… Je m’en fous. L’autre soir, lorsque j’ai appris que tu étais une née moldu, au début, j’ai cru que j’allais te détester et puis, je me suis rendu compte que rien n’avait changé.
Je souris :
Emma : - Personne ne m’avait jamais dit quelque chose d’aussi gentil.
Draco : - Donc, si je te demande de sortir avec moi, tu répondrais oui ?
Emma : - Être ta petite amie ?
Draco : - Tout ce que tu veux tant que je suis avec toi.
Emma : - Ok, oui, une seule condition.
Draco : - Je t’écoute.
Emma : - Il faut que ça reste entre nous pour le moment.
Draco : - Si tu as peur de mes amis, tu n’as rien à craindre d’eux.
Emma : - Non, enfin ça me rassure, mais c’est surtout que je ne me vois pas aller voir mes amis et leur dire que je sors avec toi alors que je viens juste de leur apprendre que j’étais orpheline.
Draco : - Tu es orpheline ?
Emma : - Oui… On devrait rentrer avant de dépasser le couvre feu.
Draco : - D’accord mais d’abord…
Il m’embrassa avant de me prendre dans ses bras.
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Plusieurs semaines étaient passées, Draco et moi avions réussi à garder le secret. Nous étions à Pré-au-Lard près de la Cabane Hurlante en train de nous embrasser lorsque nous avons entendus des gens se rapprocher, puis s’éloigner. Alors que nous pensions être enfin seul, et que l’on se re embrassa. J’entendit un halètement de choque et mon prénom, lorsque je me retournai je vis Ginny et son regard de fouine. Alors que j’allais l’arrêter, elle se mit à courir vers Pré-au-Lard.
Emma : - Merde ! Fais chier ! Ils vont croire que je les ai trahis.
Draco : - Tu n’as qu’à dire que je t’ai surpris en t’embrassant.
Emma :- Quoi ?!
Draco : - Je ne veux pas te forcer à choisir entre tes amis et moi. Je sais qu’il compte pour toi, comme une famille.
Emma : - Draco… Les semaines que j’ai passé avec toi m’ont permis de ressentir un sentiment que je n’avais jamais eu, l’amour. Je ne veux pas perdre mes amis, et encore moins toi.
Draco : - On n’est même pas sûre que Ginny va aller leurs dire.
Emma : - Crois moi, elle le fera.
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fallenrazziel · 5 years
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Les Chroniques de Livaï #406 ~ ÊTRE POLI COÛTE PEU ET ACHETE TOUT (octobre 845) Gisbert Fritz
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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Tout cela pour ça ! Cette soirée n'a pas été si intéressante que je l'imaginais. Tous ces individus si médiocres, sans envergure, ne devraient même pas se trouver si près de moi... J'ai eu la bonne idée de venir accompagné de mon groupe d'amis ; Zackley n'a été prévenu qu'au dernier moment, mais en tant que chef des armées, il doit savoir faire face aux imprévus, non ?
Le dîner n'était pas très haut de gamme mais cela reste passable. Le vin est à la hauteur, par contre. Cette fouine de généralissime a eu la bonne idée de laisser ses domestiques traîner dans les parages dans l'espoir que je lâcherai quelques secrets de famille. L'imbécile... il me prend pour un amateur ; la dissimulation est un art dans lequel j'excelle au plus haut degré. Il le faut avec la vie que je mène.
Ces ignorants... tous sous le pouvoir du Titan originel... Aucun n'a ma connaissance du passé, tout ce qui se déroule ici n'est que vanité. C'est parce que je sais tout cela que je compte en profiter le plus possible. On ne découvrira jamais la vérité au sujet de ma famille tant que les Reiss seront de notre côté, et c'est pourquoi j'ai à coeur de préserver leur anonymat. Certains - dont notre hôte de ce soir - mettent leur nez un peu partout. La chasse aux hérétiques a permis de nous débarrasser de nombre de gêneurs, mais il faudrait la relancer au plus vite. D'autres fouines risquent de faire leur apparition...
Le major Erwin Smith... c'est un homme brillant, sans aucun doute. J'ai appris qu'il avait posé des questions brûlantes au Révérend Nick, sur les Murs et leur origine ; le curé n'a pas parlé bien sûr, mais il lui a fait une forte impression ce jour-là. Ces questions n'étaient pas posées en l'air. Le bataillon a toujours été une épine dans le pied des Fritz, et si Smith en est devenu le leader, il y a une bonne raison. Cet homme pourrait réellement devenir dangereux, il faut le surveiller, lui et ses subordonnés. Ce régiment est un nid à ennuis, et même si mon oncle accepte son existence afin de donner le change, il faut garder à l'esprit qu'il risque d'aller trop loin.
Je ne sais pas si la chute de Maria est une bonne nouvelle ou pas. Et j'aimerais savoir exactement ce qui s'est passé là-bas. Même si je suis dispensé du contrôle mémoriel de l'Originel, je n'ai pas accès à tous ces détails. Seul l'héritier des Reiss - le détenteur du Titan - doit tout savoir. Des membres de la famille Reiss ont été tués récemment, et j'ignore si cela a un lien avec l'attaque du Mur. C'est à se demander ce que font les brigades centrales, ils sont censés les protéger, non ? Aucune rumeur n'a filtré sur l'identité de l'actuel détenteur de l'Originel, ni sur l’agresseur, espérons seulement qu'il est toujours entre leurs mains, sinon cela serait problématique...
Tout doit rester comme cela a toujours été. Et pour m'en assurer, je m'occuperai personnellement de la surveillance des explorateurs. En attendant, j'ai eu tout le loisir d'observer les deux spécimens de ce soir. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils forment un duo insolite, pas du tout assorti.
Tout ceci doit rester comme cela. Et pour m'en assurer, je m'occuperai personnellement de la surveillance des explorateurs. En attendant, j'ai eu tout le loisir d'observer les deux spécimens de ce soir. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils forment un duo insolite, pas du tout assorti.
Smith passe facilement pour un aristocrate, mais le caporal est un animal d'une toute autre espèce. On le croirait prêt à sauter à la gorge du premier venu, ou à se cacher sous les tables ! J'ai bien vite remarqué que son comportement n'était pas naturel du tout, il suffirait d'un rien pour le déstabiliser. J'avoue voir d'un très mauvais oeil ce satané Karlmann se rapprocher ainsi de Smith. Il n'a pas accès à des secrets importants heureusement. Mais s'il continue à provoquer ouvertement le pouvoir royal, je devrais me charger de son cas ; enfin les brigades centrales. Leur commandant risque d'adorer ça...
Je suis en train d'observer mon jeu en déplorant une mauvaise main quand on tapote sur mon épaule de façon familière. Mon fidèle Reto. Il n'est pas censé m'interpeller dans ce genre de situation mais s'il le fait c'est qu'il a une urgence à me communiquer. Il me glisse à l'oreille qu'il doit me parler en privé, et je bénis presque son intervention de m'avoir épargné une défaite aux cartes ; je déteste perdre. Aussi, je m'excuse auprès du cercle et me retire du jeu dignement le temps de prendre connaissance de ce qu'il a à me dire.
Reto est un chien fidèle. On peut lier les chiens de bien des façons : par la menace, l'argent, ou simplement une affinité réciproque. C'est surtout la dernière qui nous attache. Il aime particulièrement la vie facile que je lui procure et prend aussi du plaisir aux quelques divertissements que j'organise dans le secret le plus absolu. Mes goûts en la matière ne l'ont jamais dérangé et je sais qu'il fera ce qu'il faut pour que toute personne capable de me nuire n'en sache jamais rien. Ses contacts avec la pègre sont très utiles, son incroyable mémoire aussi. Que vient-il me rapporter à présent ?
Il ne s'embarrasse jamais de détails inutiles et, après s'être assuré que personne ne pouvait nous entendre, il m'informe qu'il a des choses à me dire au sujet du caporal Livaï. Ah ? Si tu comptes me révéler que c'est un nabot sans éducation au regard de tueur, je le sais déjà.  Tu as autre chose ? Il me parle des bas-fonds, d'une affaire qui a tourné court auprès des trafiquants d'humains il y a des années, et j'ai un peu de mal à resituer tout ça dans ma mémoire. Oui, je me rappelle maintenant. Tu es toujours vexé à cause de ça ? C'est de l'histoire ancienne. Même si j'ai dû m'abstenir de spectacles de lutte pendant une saison entière faute de champion... Il enchaîne très vite et me dit que tout ceci est de la faute du caporal. Comment ça, c'est le bataillon qui a démantelé le réseau ? C'est stupide puisqu'il existe encore. Non, non, me rétorque-t-il, à l'époque le caporal n'était pas soldat, ce n'était qu'un vaurien puant et pouilleux qui cherchait les ennuis et un certain "Kenny l'Egorgeur".
Kenny le... ? Attends, cela me dit quelque chose... Mais redonne-moi les détails, qu'a-t-il fait exactement ? Reto me répète ce qu'il m'avait dit à l'époque : ce type est sorti de nulle part et a repéré le trafic, alors les esclavagistes ont essayé de le capturer pour le faire taire. Mais il a réussi à mettre tout le monde hors de combat, et même à en tuer quelques-uns. Reto a échappé à la mort en restant neutre ; il lui a même proposé de devenir mon champion mais le type s'est tiré sans demander son reste.
Je lui désigne le caporal du menton. Tu es sûr que c'était lui ? Cet avorton ? Il répond que c'est bien lui, qu'un trafiquant lui avait donné son nom car il était assez connu en tant que voleur à cette époque, et qu'il ne faut pas se fier à son apparence, c'est une machine à tuer, qui est même capable d'arracher des oreilles avec ses dents ! Fascinant, tu sais que j'adore les monstres ! Mon intérêt pour ce Livaï vient de monter de plusieurs crans... Alors, d'après toi, il serait réellement un tueur de titans héroïque ? Ce ne sont pas des racontars ? Il me dit que cela se pourrait.
Ecoute, Reto, tes informations peuvent m'être utiles pour ce soir, mais il faut que tu sois absolument sûr de toi. J'ai lu dans certains journaux que le caporal avait des origines floues, voire louches, mais si tu peux réellement m'assurer qu'il vient des bas-fonds et a vécu comme un paria, sûrement doublé d'un malfrat, cela m'arrangerai. Il jure sur la tête de ses enfants qu'il ne ment pas. Tu n'as pas d'enfants, idiot. Il rétorque qu'il est encore jeune et que je dois lui laisser le temps. Très bien. J'aimerai ne pas avoir l'air d'un imbécile quand je lui cracherai mon discours au visage.
Quel discours ? Reto, j'ai tout intérêt à couler la réputation de ce héros en carton. Regarde-le, entouré de ses admirateurs qui le reluquent. Ils sont tous prêts à se laisser convaincre que lui et son major Smith peuvent changer le monde et éradiquer les titans jusqu'aux derniers. Il est hors de question qu'ils y arrivent, même si je n'ai aucun doute sur le fait que c'est impossible. Alors regarde-moi bien.
Je me détache de la fenêtre, dépasse mon groupe d'amis qui me regardent sans comprendre ce que je m'apprête à faire et avance très lentement vers l'autre côté de la pièce. Smith est très occupé à parler avec ses interlocuteurs et Livaï me tourne le dos. Un très bon effet de surprise, mais je vais devoir en rajouter un peu.
Ah, quelle pitié que Zackley ait invité des individus de si peu de noblesse ! Je n'imaginais pas qu'il pu s'abaisser à se faire l'hôte de la lie de la société ! Quelle déception ! Ce n'est que par politesse que je consens à rester dans cette pièce ! Elle sent les ordures et les excréments, ne trouvez-vous pas ?
Les invités se retournent pour me regarder, les conversations cessent. Ma petite tirade a fait son effet mais je dois renchérir. Major Smith, vous me décevez. Depuis le temps que le bataillon traîne la réputation de recruter les pires énergumènes des Trois Murs, je ne pensais pas que vous iriez si loin ! Enrôler dans les bas-fonds les pires exemplaires de ce que l'humanité a produit de plus vil et de plus sale !
A ces mots, Livaï se décide à me faire face, enfin. Ses iris se sont rétrécies, ses sourcils noirs sont contractés dans tous les sens... Cette réaction me révèle que Reto a vu juste. Je continue sur ma lancée.
Eh bien, "caporal"... Je ne peux même pas me résoudre à vous donner ce titre car vous n'êtes finalement que le pire des brigands ! Un malfrat, un va-nu-pied, qui tente de se faire passer pour un humain respectable. Mais j'ai vu clair en vous et je sais de source sûre que vous n'êtes rien de ce que vous paraissez. Comment était la vie en bas ? Patauger dans la boue et le vice devait vous plaire quand on constate avec quel dégoût vous considérez les salons de la capitale ! Votre vraie demeure est juste en bas, sous vos pieds, il serait facile d'y retourner, non ? Pourquoi ne pas vous en donner la peine ? Le goût des oreilles humaines ne vous manque pas ? Ha ha !
Livaï laisse tomber son verre qui rebondit sur la moquette, aspergeant de vin ses souliers brillants. Ses doigts se contractent, il serre les lèvres pour se retenir de me répondre, et c'est Smith qui vient à son secours. Il rétorque que rien de tout cela n'est vrai, et que la valeur d'une personne ne peut être jugée que par ses actes, non sa naissance. Vous venez de confirmer que je dis vrai. Le caporal Livaï est un miséreux, un criminel sans doute qui aurait fini à l'échafaud si vous ne l'aviez pas sorti de sa porcherie, toiletté et dressé pour qu'il puisse nous être présenté. On ne me la fait pas, à moi, je flaire les escroqueries. Vous et votre bâtard, vous pensez pouvoir apporter l'espoir et la gloire au genre humain ? Vous en êtes les pires représentants, et j'espère avec ferveur que toutes les personnes ici présentes s'en rendront compte avant de vous confier leur honnête argent.
Je remarque que les invités qui discutaient avec Smith quelques minutes auparavant commencent à s'éloigner en fronçant le nez ; même ce stupide Karlmann semble déboussolé. Je baisse les yeux et reste fixé sur les iris d'acier du caporal. Pendant une courte minute, il me fait presque peur. Il fait un pas vers moi et tend ses mains pour essayer de m'attraper mais le major le retient. C'est ça, gardez donc votre bâtard en laisse. Ce bâtard sans nom ! Votre mère n'en avait pas sans doute, elle devait être une bâtarde comme vous !
Le caporal se débat pour essayer de se dégager de Smith, tandis qu'une autre main vient se poser sur ma poitrine. Commandant Dork, quelle délicieuse soirée, n'est-ce pas ? Il me semblait que quelques vérités méritaient d'être dévoilées. Il me dit que je devrais cesser de perturber la quiétude de la réception et laisser les explorateurs tranquilles. Qu'allez-vous faire, me dénoncer, moi ? Je suis prince du sang et vous savez que je jouis de l'immunité. Mais essayez. Portez plainte pour diffamation, alors que tout ce que je viens de dire est vrai.
Dork essaie de me repousser loin des explorateurs et je me laisse faire, afin de montrer que je suis de bonne volonté. Par-dessus son épaule, je distingue le caporal qui parvient enfin à se libérer de l'emprise du major, mais qui se contente de rester là, sans bouger, le souffle court. Puis il tourne les talons vers la sortie du fumoir et disparaît dans le couloir. Smith ne tarde pas à le rejoindre après s'être excusé platement de ce qui vient de se passer. Bon débarras. Aah, l'air est soudain plus pur !
Des murmures effrayés ou indignés se mettent à envahir le salon. Je ne suis pas peu fier de mon coup d'éclat. Reto m'applaudit silencieusement près de la fenêtre. Tu as eu raison de me dire tout ça. J'ai pu ruiner leur réputation et aussi me venger de ce sale coup qu'il m'a porté autrefois ! J'aime les revanches bien menées !
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cquadavre-debil · 5 years
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Chapitre second
II
            « Téléphone pour toi ! dit une voix sur le seuil.
            – Merci ! J’y vais. »
            Le commissionnaire ajouta, d’un air fouine et rapace, en avançant le bout du nez dans la pièce : « Ça sent bon ici !... Me vendrais-tu un demi-gramme pour cinq piastres ? Je te payerais vendredi.
            – Il m’en reste plus beaucoup, mais… Je te reviens avec ça tantôt.
            – Cool ! »
            Pierre descendit à la cuisine afin d’y répondre à son appel. Dans la chambre, l’électrophone se tut, ne laissant plus entendre que les cliquetis du radiateur et les crépitations de l’album terminé – comme l’était la querelle du ménage dont la réconciliation nous était rendue audible par de métronomiques grincements de lit. À son retour, Bouchard était pâle et nerveux. Il mesura dans sa balance la dose quémandée par son voisin de l’autre côté de la maison, la lui apporta, puis revint, livide.
            « Ça va ? s’enquêta Simon. T’es vert !
            – Oui… Oui… », balbutia notre blême ami.
            Il s’assit et grilla une « aiguille » de cannabis. Depuis quelques minutes, j’avais noté qu’il lorgnait régulièrement sa montre et j’en avais déduit qu’il attendait quelque chose : le coup de fil qui venait de troubler sa quiétude.
            « Au téléphone, c’était une fille à qui j’écris des poèmes depuis des années… Elle est barmaid chez Junior, la taverne de mon oncle. On s’est connus dans mes pires moments, quand j’étais en train de perdre Marie-Stella.
           – En même temps que la boule ! pensai-je en me souvenant de la réclusion psychiatrique où l’avait conduit sa délirante obsession pour une étoile vierge et le chagrin d’avoir été quitté par celle qu’il croyait l’unique jusqu’à ce qu’un autre astre le fit dévier de son orbite initiale.
            « J’ai une première date avec elle à soir à l’Assommoir. »
            Pierre sortit de son portefeuille un portrait en noir et blanc au verso duquel était signé, d’une calligraphie bouclée, un autographe avec un numéro commençant par 418, et le montra à Simon qui, sans mot dire, me passa la photographie monochrome où je reconnus la jolie Montagnaise à la main tatouée du huitième signe du Zodiaque aperçue dans le hall de la boutique rock une semaine auparavant. En l’examinant, je fus ému par l’expression d’orgueil et de douleur qui rehaussait, plus encore que le rimmel dont elle était parée, l’obscur éclat de son regard troublant d’inquiétude et de force magnétique. La dureté de son sourire tordu posait une lancinante énigme.
            « On l’a croisée en sortant du café, l’autre jour », précisai-je en rendant l’image à Pierre qui me confirma qu’elle aimait bien déjeuner à cet endroit et qu’il l’y accompagnait parfois.
            « Tu n’es pas le seul…, notai-je en aparté.
            – Romantique ! lança Simon.
            – Quand j’aime une femme, je me détache de toutes les autres… Je suis pas un don Juan… Quand j’aime, c’est pour vrai. »
            Tremblay, que cette pointe envenimée d’une ancienne rancœur visait, ne s’en formalisa point ; il n’avait rien à se reprocher : lorsque Marie-Stella était devenue sa ixième maîtresse, elle n’était plus avec celui qui l’idolâtrait.
            « Jusqu’à la folie…, soufflai-je.
            – Pourquoi pas ! s’écria le ménestrel sans guitare. J’aime mieux brûler que m’éteindre avant l’heure ! Être un des ‘‘beaucoup-trop-nombreux’’ qui meurent toute leur vie, non merci ! très peu pour moi ! »
            L’emphase avec laquelle il avait déclaré cela me le fit sentir voué à un nouvel esclavage sentimental identique à celui qu’il avait jadis enduré pour Marie-Stella, dont il ne s’était libéré qu’après un mois d’internement au Pavillon Roland-Saucier. Le discours qu’il nous tint en ce lundi de Pâques, cinq ans après l’asile, debout tel un tribun enflammé par son idéal, était un écho d’autrefois ; il se targuait de ne pas être assis, fustigeait tout compromis, s’emportait contre l’hypocrisie de la majorité, convaincu de l’extraordinaire singularité de son adoration…
            « Moi, c’est ta cousine Anne-Sophie qui m’intéresse, glissa Simon.
            – Achète une de ses toiles, conseilla Pierre. Ça te donnera l’occasion de lui parler.
            – Pas bête, comme idée… Mais impliquer l’argent dans la séduction, c’est contre mes principes – eh oui ! j’en ai.
            – Tu as sûrement les moyens de l’inviter au resto… Elle apprécie ce genre de galanterie. Tu seras jamais aussi pauvre que celui à qui je viens de vendre un peu de weed ; je l’ai vu partager une patate avec un autre chambreur, tellement ils sont cassés. Sans la soupe populaire et les repas de la maison des sans-abri, je sais pas comment ils feraient pour survivre – quoiqu’ils sont débrouillards ; ils m’ont appris un truc pour les budgets serrés de fins de mois : couper la bière avec du Clamato. »
*
            Nous discutâmes du scrutin fédéral qui devait avoir lieu le lundi suivant ; j’allais appuyer le Bloc québécois, Simon ferait de même (par stratégie contre les « fascistes » conservateurs, malgré son inclination néo-démocrate) et Pierre, anarchiste ou indifférent, s’abstiendrait. La conversation dévia sur la philosophie après que j’eus demandé à Bouchard où il en était dans ses lectures et que ce dernier m’eut répondu qu’il traduisait le Zarathoustra de Nietzsche de l’allemand au français.
            « Tu travailles encore là-dessus ? Je pensais que tu avais lâché prise depuis que…
            – Depuis quoi ?
            – Avec les bad trips de mush et de buvard que tu faisais dans le temps de Marie-Stella, les paraboles du Dionysos crucifié, ça n’a sûrement pas aidé… Tu devrais lire Kierkegaard, à la place. Sa vision est plus saine, plus concrète. Tu l’apprécierais sûrement : il dénonce les systèmes philosophiques abstraits qu’il appelle des ‘‘palais vides’’ que personne n’habite.
            – Un auteur chrétien ! » répliqua Pierre en appuyant avec hargne sur le mot « chrétien ».
            À la moindre évocation de la foi qu’il avait apostasiée pour ne plus se casser la tête avec le Dieu que ses parents lui avaient imposé dès son enfance, il se hérissait, rébarbatif à toute religion. Je défendis le théologien danois.
            « Il était protestant comme Barbey d’Aurevilly était catholique ou comme Dostoïevski était orthodoxe : en individu libre !
            – Parlant de Dostoïevski, dit Simon en me désignant, monsieur ici présent est en train de se taper ses œuvres complètes. »
            J’étais à la fois flatté et ennuyé que l’on s’intéressât à mon projet. Tremblay louangea le pastiche que j’étais en train d’écrire ; Bouchard se montra curieux ; je demeurai modeste, en révélant aussi peu que possible. Après l’inévitable exaltation du génie dostoïevskien pour lequel nous nous enthousiasmâmes durant un quart d’heure, notre hôte nous prévint qu’il devrait bientôt se préparer à partir pour son rendez-vous. Lui ayant souhaité bonne chance, nous allâmes boire chez Tremblay, qui habitait à deux rues de là, après nous être arrêtés au dépanneur en chemin.
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fandomsissues · 6 years
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Être professeure à Poudlard
Masterlist (English/French texts)
Fandom : Harry Potter, Fantastic Beasts and Where to Find Them, His Dark Materials (la croisée des mondes)
Rating : G
Language : French
Words : 8k
Summary : Isobel Norton et son deamon lézard Iserith viennent de quitter le département des mystères du ministère de la magie suite à la demande de McGonagall, nouvelle directrice de Poudlard. Isobel reprend le poste de professeure de défense contre les forces du mal. Mais c'est bien connu, on ne peut jamais avoir la paix à ce poste là !
English version would be available if you ask !
           Étendue sur le sol dans mon nouveau bureau, je gardais les yeux fermés et essayais de repérer chaque odeur, chaque son, chaque mouvement d’air. Je ne sais pas vraiment combien de temps je suis restée là, sans bouger, sentant le sol froid dans mon dos, mais quand on toqua à ma porte la nuit gagnait le combat face au Soleil.
 - Mlle Norton ? C’est le professeur McGonagall, je peux entrer ?
 - Oui, bien sûr, je répondis.
        La lourde porte de bois s’ouvrit, dévoilant la sorcière marquée par les années, dégageant une autorité sans pareil. Elle ne sembla pas étonnée de me trouver sur le sol. Me laissant à ma médiation elle alluma un feu d’un coup de baguette dans la – ma – cheminée et me demanda tout de même de m’asseoir près de l’âtre pour parler. Me levant, je passais par le coin terrarium improvisé pour récupérer Iserith, mon daemon, qui avait pris la forme définitive d’un pogona, un fier égard d’Australie. Le félin noir qui avait accompagné le professeur le regardait avec des yeux ronds, ne sachant apparemment pas si un saurien représentait une menace, un allié ou une proie.
- Vous êtes à votre aise ici, il ne vous manque rien ?
        Caressant distraitement les écailles froides du reptile qui prenait ma jambe droite pour un trône, je regardais autour de moi pour m’assurer que rien ne manquait. Les étagères pliaient sous le poids de livres venus de tous les coins du monde – sorciers ou moldus –, des figurines de tous les univers trônaient dans tous les recoins un peu vides - allant de la représentation d’un roi lointain jusqu’à celle d’un méchant de série -, près du feu avait été aménagé un petit coin avec des bouts de bois flottés et des plantes suspendues, et enfin la porte menant aux appartements avait soigneusement été décorée de sorte à ce qu’on ne puisse la distinguer si on ne savait pas déjà où elle est.
- Non, j’ai tout ce qu’il me faut, merci, répondis-je distraitement.
        Minerva McGonagall me fixa de ses yeux perçants, tout comme son chat. Ne sachant que faire, je pris ma baguette et jeta un sort rapide au service à thé pour que deux tasses fumantes prennent place sur la petite table nous séparant.
- Je suis contente que vous ayez repris le poste de professeur de défense contre les forces du mal. De toutes les candidatures que j’ai pu recevoir, aucune ne tenait la route. Vous n’avez pas eu d’ennuis avec le ministère pour quitter votre emploi ?
 - Mon chef de service a été quelque peu réticent à l’idée, mais la ministre a insisté et a facilité la procédure pour que je puisse être là le plus vite possible.
        La pièce retomba dans le silence, mais je sentais que la nouvelle directrice de Poudlard n’en avait pas encore fini avec moi. Quand enfin elle posa sa tasse, je sentis Iserith resserrer ses griffes autour de mon genou.
 - Mlle Norton… s’enquit-elle, hésitante, vous vous rappelez sûrement de la proposition que je vous avais faite avant que vous n’emménagiez ici.
        Je serrais les dents le plus discrètement possible, et je sentis sous ma paume les pics d’Iserith se dresser.
 - Je vous le redis professeur, le poste de directrice de la maison Serpentard ne m’intéresse pas. Je n’ai même pas encore commencé à travailler en tant que simple professeur !  Et Serpentard a déjà un directeur, ajoutais-je enfin, fermement.
 - Un directeur qui a déjà failli à son devoir, maugréa-t-elle doucement.
 - C’était sa première année à ce poste, forcément il ne pouvait avoir le talent du professeur Rogue.
        Elle pinça les lèvres.
 - Une élève née moldu se faisant ainsi attaquer par des élèves de Serpentard, ce n’est pas admissible, commença à s’emporter McGonagall.
 - Ont-ils été convenablement punis ?
 - Bien entendu, mais j’aurais aimé ne pas avoir à le faire à la place de Mr Malfoy.
 - Il ne leur a donné aucune sanction ? Lui demandais-je, plus intriguée qu’autre chose.
        Elle me répondit par la négative, et je plongeais dans mes réflexions.
- Je préfère attendre que passe le début de l’année, commençais-je, et elle soupira sa désapprobation. Je garderai un œil sur lui et sur la maison, repris-je. Tous les serpents ne sont pas mauvais, je pense bien en être la preuve vivante, mais si je repère une activité suspecte et que lui ferme les yeux je vous en informerai tout de suite et, effectivement, il faudra sûrement que je redescende aux cachots, mais en attendant je reste ici et je n’occupe que mon poste de professeur de défense contre les forces du mal.
        La directrice réfléchit de longues minutes, et je dû raviver le feu d’un coup de baguette pour empêcher qu’il ne s’éteigne.
- Bien. C’est d’accord. Mais je compte sur vous pour ouvrir l’œil. Je ne veux pas d’un autre incident de ce genre. L’école n’a pas besoin de ça.
        Après m’avoir rappelé le festin de rentrée du lendemain et m’avoir interdit formellement de rester enfermée dans mon bureau au lieu de descendre manger – il en était de même pour ce soir où il n’y avait pas d’élèves –, elle partit. Iserith s’était allongé devant le feu, réchauffant son corps, et n’avait même pas pris la peine de lever la tête quand le chat du professeure était venu s’asseoir à côté de lui – ce qui semblait avoir vexé le félin. Voyant que l’heure du repas allait bientôt s’achever, je mis mon long manteau bleu pour lutter contre le froid des couloirs, et moi et Iserith nous dirigeâmes vers la grande salle.
 - Qui aurait cru qu’un jour on te choisirait comme professeur…
        Je lançais un petit regard amusé au reptile qui essayait de suivre la cadence.
- Si tous les prétendants au poste étaient les mêmes que ceux qui voulaient s’immiscer au département des mystères, ce n’est pas si étonnant, lui répondis-je en riant.
- Cela faisait longtemps que nous n’avions pas parcouru les couloirs de Poudlard, soupira le saurien d’un air nostalgique. Je crois que ça m’avait manqué.
        Alors que je laissais Iserith prendre de l’avance, je nous revoyais, enfants, à déambuler dans les couloirs. J’étais plus petite et lui n’était pas encore stabilisé. Il s’amusait à prendre la forme de toutes sortes de reptiles, du dragon menaçant au petit lézard le plus mignon. C’est à partir de la troisième année qu’il avait commencé à prendre de plus en plus régulièrement l’apparence d’un pogona pour finalement la garder à jamais au début de la quatrième année, étonnant par là même mes professeurs ayant rarement vu un démon se fixer aussi tôt.
       Sentant la nostalgie me saisir, Iserith fit demi-tour, et je le mis sur mon épaule comme nous le faisions autrefois – même s’il faisait quinze centimètres à l’époque et une bonne cinquantaine aujourd’hui.
C’est vêtue de mon vieux trench bleu et avec Iserith se lovant dans mon cou que je franchis pour la première fois les portes de la grande salle en tant que professeure. Les élèves n’arrivant que le lendemain, une seule table avait été aménagée au centre de la salle ou les professeurs se faisaient face, discutant avec animation. La directrice fut la première à me remarquer.
- Professeure Norton ! J’ai bien cru que vous n’alliez pas nous honorer de votre présence !
        A son image, tous se tournèrent vers moi. Quelques professeurs étaient restés depuis le temps où j’avais quitté ces murs, comme le professeur Flitwik ou le professeure Trelawney, mais il y avait également de nouveaux visages, comme une jeune femme ayant un deamon renard sur les genoux, que je devinais être en charge de la métamorphose, un jeune homme avec un niffleur dans la poche de sa veste qui semblait être chargé des cours de soin aux créatures magiques, et enfin une tête blonde, bien trop connue, avec une fouine blanche endormie sur les genoux, Draco Malfoy, professeur de potion, directeur de la maison Serpentard. Les présentations furent rapides – nous aurions tout le temps de nous connaître dans la salle des profs quand nous nous plaindrons de nos élèves – et chacun retourna à son assiette.
        Assise à côté du professeure Trelawney et en face de Malfoy, je me contentais de manger distraitement la meilleure escalope de poulet de ma vie, veillant à en donner quelques bouts à Iserith pour éviter son courroux éternel. Quand la voyante sembla s’apercevoir de ma présence elle commença à partir dans un soliloque concernant « la meilleure élève qu’elle n’ait jamais eu » - ce n’est pas mes mots mais les siens. Rapidement je feignis la fatigue pour regagner la chaleur réconfortante de mes appartements.
        Une fois de nouveau enfermée seule, je remis un peu d’ordre sur mon bureau et raviva le feu pour qu’il diffuse sa chaleur dans toute la salle. Teintant légèrement les flammes d’un dernier coup de baguette pour diminuer la lumière émise par le foyer, je pris mon énorme couette dans ma chambre et alla m’installer confortablement devant la cheminée, en boule. Iserith rejoignit sa branche et je le sentis s’endormir rapidement. Quelques minutes plus tard, je fis de même.
        Le lendemain une agitation sans pareil remuait tout le château. Les professeurs ne cessaient de se questionner sur la tenue la plus appropriée pour faire la meilleure impression aux élèves sans toutefois avoir l’air trop décontracté, quelle coiffure adopter… D’autres encore faisaient des paris sur le vainqueur de la coupe des maisons – j’ai vu le professeur Flitwick parier un sac de galions sur Serdaigle, très sûr de lui.
        Fuyant la table du petit déjeuner – le professeure McGonagall ayant insisté pour que j’assiste à tous les repas – je me mis à déambuler dans les couloirs au hasard. J’atterris d’abord aux cuisines, que je quittais aussitôt en voyant des ustensiles voler dans tous les sens, puis je croisais la salle sur demande, la volière, la bibliothèque… C’est quand un profond frisson parcourut ma colonne que je me rendis compte que j’étais arrivée aux cachots. Avant que je n’ai eu le temps de faire demi-tour le baron sanglant me barra la route. En le voyant, je sentis Iserith resserrer ses griffes sur mon épaule, et il se glissa du mieux qu’il put sous mes cheveux de sorte à ce que seule sa tête ne dépasse.
 - Isobel Norton ! Voilà bien des années que je ne t’avais pas vue en ces murs. J’ai entendu dire que tu étais la nouvelle professeure de défense contre les forces du mal ?
 - En effet.
 Ma sobre réponse ne sembla pas le satisfaire.
 - Pourquoi n’es-tu pas revenue vivre dans les cachots ? Tu aurais très bien pu faire déplacer ta salle de cours. Je croyais que tu te plaisais, ici, parmi les tiens, déclara-t-il d’un ton sadique.
        Avalant difficilement ma salive, je sentais la peur d’Iserith se mêler à la mienne. Le fantôme de Serpentard nous avait toujours effrayé, et il le savait. Je m’empressais de prendre un masque impassible pour lui cacher mon désarroi.
 - Ces cachots sont le domaine de Malfoy. Je suis bien mieux dans mon propre coin du château, ça nous évite une confrontation inutile, répliquais-je avec une bravoure feinte.
 - Inutile, en effet… J’ai cru comprendre que la directrice avait d’autres projets pour toi ?
 - Quels genres de projets ? lança une voix glaciale au bout du couloir.
 Draco Malfoy s’avança vers nous d’une démarche qui se voulait décontractée, son deamon fouine couleur neige sur l’épaule.
 - Elle te donne finalement les soins aux créatures magiques ? Il est vrai que c’est plus ta place, sans oublier que Collins est un vrai incapable, cracha Malfoy comme si c’était du poison.
 - Au contraire, je trouve que le professeur Carlton est très impliqué dans sa matière, et de ce que j’ai pu lire sur ses travaux concernant les hippogriffes il pourrait très bien recevoir un prix du ministère. D’ailleurs, où en sont tes travaux en potions ? Répliquais-je du tac-o-tac.
        Ma répartie sembla plaire au fantôme car le baron questionna longtemps Malfoy à ce propos, si bien que je pu m’éclipser au milieu de l’interrogatoire où j’appris qu’il se contentait d’apprendre sa matière aux élèves sans pour autant vouloir l’approfondir de son côté.
 Ces tours et ces détours m’avaient en vérité pris toute la matinée, mais alors que j’essayais de rejoindre ma salle de classe discrètement le professeure McGonagall m’aperçut et me traîna de force jusqu’à la grande salle. Les bancs étant encore presque vides je m’assis face au professeur de soins aux créatures magiques qui était en grande discussion avec son deamon niffleur, si bien qu’aucun des deux ne sembla remarquer ma présence.
 - Tu ne peux pas continuer à voler tout ce qui te passe sous la main, Blier ! Surtout en sachant que les élèves ne vont pas tarder à arriver ! Tu as de la chance qu’on ne se soit pas fait renvoyer !
 - Comment veux-tu que je résiste à tous ces éclats ? Tu as vu comment elle brillait ? C’était de la provocation !
 - Hors de question que tu me ressortes le coup de la victime. Je ne veux plus que tu me fasses de coup comme ça.
 - D’accord…
        Et le niffleur alla s’asseoir tout penaud à la droite de son sorcier, qui leva les yeux vers moi et remarqua enfin ma présence.
 - Ah ! Euh… Vous… Passez une bonne journée ?
        Les quatre yeux braqués sur lui sembla quelque peu le déboussoler vu l’agitation soudaine qui le prit.
 - Des problèmes avec votre deamon ? demandais-je.
 - Eh bien…
        C’est à ce moment que le niffleur en question leva la tête et me regarda d’un air blasé.
 - Il se trouve que Collins n’a pas aimé que je prenne discrètement la chaîne en or de la directrice, déclara-t-il d’un ton supérieur avec une petite voix couinante.
        Alors que je me retenais de rire, Iserith lâcha à mon oreille un petit pamphlet contre les deamons qui ne savaient pas se tenir.
 - Dès que je m’en suis rendu compte je lui ai rendu bien sûr ! Jamais je n’aurai cru que Blier recommencerait, se défendit le sorcier.
 - C’est pas ma faute ! C’est l’or ! Il m’appelle ! S'exclama la petite boule de poile.
        Collins me lança un regard désespéré, et alors que je n’arrivais plus à retenir mon rire, une tête blonde de mauvais poil arriva dans la salle pour se mettre à la place la plus éloignée de nous et notre bonne humeur.
        On passa le déjeuner à discuter et à rire, à faire des prédictions sur les futures erreurs idiotes de nos élèves et à tergiverser sur l’utilité ou non d’une alliance entre le ministère de la magie et le Magisterium – l’organisation qui avait petit à petit pris possession du gouvernement moldu.
 - Nous avions bien des accords avec l’ancien gouvernement, alors pourquoi pas avec celui-ci ? m’avait-il dit.
 - Le problème n’est pas tant de passer des accords avec le nouveau gouvernement moldu, mais plutôt : qu’est-ce que le Magisterium compte faire une fois les accords passés ? On a bien pu voir comment ils ont totalement absorbé le précédent gouvernement moldu ! Il ne manquerait plus qu’ils veulent faire la même chose avec nous ! Avais-je répondu d’un air animé.
 - Comment des moldus pourraient-ils prendre possession du monde sorcier ?
 - Ne croit pas que ce sont de simples moldus. J’ai vu des choses quand je travaillais encore au ministère… - les souvenirs que cela évoquait me fit frissonner. Ils ont récupéré de vieux artéfacts sorciers et la plupart des moldus reconnaissent déjà qu’une forme de magie existe !
 - Alors le secret risquerait d’être brisé ? demande-t-il, inquiet.
        Alors que je hochais de la tête d’un air grave, la professeure de divination entra dans la salle d’une démarche des plus mélodramatique. Elle vint s’asseoir à côté de moi, mettant fin à la conversation.
- Mon enfant… Mon troisième oeil m’a guidé jusqu’ici pour vous trouver… Apparemment il se plaît à vos côtés… Il aime admirer vos pouvoirs…
        Alors que j’essayais par tous les moyens de changer de sujet, Iserith sauta sur la table, quelque peu énervé d’avoir à se nourrir lui-même. Malheureusement pour moi, la professeure Trelawney n’en démordait pas.
 - En rien nous ne devrions être étonnés de vos incroyables aptitudes, dès lors que l’on connaît le talent inné qu’avait votre mère pour la divination ! Quelle mort tragique que fut la sienne… Heureusement elle l’avait vu venir et vous avait mise à l’abri dans cette famille de moldus ! Quel talent elle avait…
        Alors que Sibylle commençait à me faire des propositions concernant des apparitions dans ses cours, Collins vint à ma rescousse.
 - Isobel, il me semble que vous vouliez me montrer quelques reptiles moldus que vous avez pu amener avec vous au château ?
Il me fallut quelques instants pour réaliser qu’il m’avait appelé par mon prénom, mais je décidais vite de sauter sur l’occasion.
 - Exactement ! Il est vrai qu’il est très intéressant d’observer leurs similitudes avec les dragons.
 - Pourrions y regarder dès maintenant ? Demanda-t-il avec un grand sourire. J’ai peur qu’un fois les élèves arrivés je n’aurais plus le temps d’étudier ces créatures magnifiques.
 - Bien sûr Collins. Veuillez m’excuser professeure Trelawney, mais je vais devoir vous fausser compagnie.
 - Faite donc ma chère, faite donc… Mon troisième œil prévoit un grand danger, mais seulement pour dans quelques mois…
        Alors que nous fuyions la grande salle, Iserith me glissa à l’oreille que Collins ne cessait de me lancer des regards en coin.
 - Vous devez sûrement avoir des questions, Collins, dis-je.
        Il parut gêné, mais répondit néanmoins.
- Ainsi donc… Votre mère était voyante ?
- Oui. Bon nombre des prophéties résidant au département des mystères sont les siennes. C’était une des rares voyantes à être prise au sérieux.
 - Et… Que lui est-il arrivé ? Demanda-t-il timidement.
 - Nous sommes arrivés.
        Trop heureuse d’avoir pu éviter le sujet de ma mère, j’ouvris les portes de ma salle de classe d’un claquement de doigt et me dirigeai rapidement vers mon bureau où se trouvait mon zoo miniature improvisé. Et dès que j’en déverrouillais la porte, je remarquais que Collins était planté au milieu de la salle, tournant sur lui-même comme s’il voulait en enregistrer chaque détail.
 - Votre salle est… Mais combien de temps cela vous a pris ?
        Après avoir ouvert la porte du bureau, je fouillais dans mes souvenirs pour me remémorer le temps consacré à la décoration. Je contemplais les différents les différents quoi? suspendus par des câbles au plafond, les branches de bois flottés traversant toute la salle de part en part – Iserith y avait veillé –, la malle qui bougeait sous les coups d’un épouvantard y étant piégé, tous les tableaux à craie recouvrant une bonne partie des murs et les croquis de détraqueurs et de loup garou accrochés entre les fenêtres.
 - J’y ai consacré le temps qu’il a fallu, je finis par répondre en haussant les épaules.
        Il s’avança tout en continuant de regarder tout autour de lui, et finit par me suivre.
        Une fois dans mon bureau il parut d’abord étonné de me voir sortir une vieille valise du placard, puis il ouvrit et ferma la bouche plusieurs fois, par stupéfaction. Pendant ce temps je riais intérieurement, et pris soin de verrouiller la porte derrière nous.
 - Bien sûr il y va de soi que j’attends de vous la plus entière discrétion à propos de cette valise, car je doute que notre chère directrice approuve que je l’ai amenée entre ces murs.
        Il hocha vigoureusement de la tête. Je posai la valise au sol, l’ouvrais entièrement et descendit l’échelle. J’allumais quelques lumières dans l’atelier pendant qu’Iserith partait déjà se dégourdir les jambes, puis Collins entra à son tour.
 - Mais du coup, vous… Enfin vous… Vous êtes…
- La petite-fille de Newt Scamander. Je tiens sa valise de ma mère. Bien sûr elle ne contient plus les animaux qui ont pu y vivre auparavant. J’ai pris l’habitude de récupérer des animaux abandonnés et de les loger ici pour en prendre soin. Il n’y a presque que des animaux moldus. J’ai plus l’habitude de traîner dans leur monde.
        Je lui fit signe d’avancer en premier, et je fus ravie de voir son air béat devant les serpents et les lézards qui vivaient ici. Il fit son petit tour pendant que je veillais à l’alimentation de tout le monde. Quand il revint, il sembla tout de même préoccupé.
 - Pourquoi avoir choisi le département des mystères et la défense contre les forces du mal ? Tout me porte à croire qu’une place au département des créatures magiques vous conviendrait plus.
        Je souris discrètement à la remarque.
 - M’occuper de tous ces animaux est plus un hobby. Et quand j’ai dû trouver un emploi le département des mystères avait bien plus besoin d’un nouveau membre que celui des créatures magiques.
 - C’est donc par pur altruisme que vous avez pris cette voie ?
 - … Disons que j’avais des aptitudes recherchées.
 - Un talent prononcé pour l’occlumancie, je suppose ?
        Je hochais distraitement de la tête alors qu’un python albinos s’enroulait autour de mon bras.
 - Ce qui se passe au département des mystères reste au département des mystères. Il est important que chaque employé soit imperméable à toutes tentatives visant à lire leur esprit.
 - Et vous vous plaisiez là-bas ?
 - A votre avis, pourquoi suis-je venue travailler ici ?
        On commença à rire et à dire des idioties pendant que je lui montrais les spécimens que j’avais abrité jusque-là, puis il fut l’heure de se préparer pour l’arrivée des élèves.
        Il pleuvait ce soir-là, et la fumée s’échappant du Poudlard Express se mêlait au brouillard qui commençait à se lever. Une flopée d’enfants plus ou moins grands entra dans la grande salle, où nous les attendions derrière la grande table réservée au corps enseignant. Le Choixpeau magique pris soin de la répartition des premières années, la nouvelle directrice fit un discours d’encouragement, et c’est à ce moment que je sentis la tristesse m’envahir. Les discours de Dumbledore me manquaient. J’avais beau avoir vu son cadavre au pied de la tour d’astronomie et avoir subi le régime des Carrow l’an d’après, je ne m’étais toujours pas faite à l’idée.
        Collins, sentant le désarroi qui venait de m’envahir, prit discrètement ma main sous la table.
- Je sais ce que tu ressens, me murmura-t-il tout bas. Avec le temps on s’y fait.
        Les plats apparurent sur les tables et une exclamation d’impatience parcourut la salle. Les élèves se jetèrent dessus comme s’il n’avaient pas mangés depuis deux mois, et bon nombre de professeurs firent de même. Je picorais distraitement, mais me servit une assiette entière quand McGonagall me lança un regard à faire fuir un magyar à pointes.
        Le repas fini, les préfets conduisirent les premières années dans leurs dortoirs et les professeurs soupirèrent de soulagement, les oreilles quelque peu sifflotantes. Alors que les professeurs quittaient peu à peu la salle, Collins proposa de me raccompagner, mes appartements se trouvant sur le chemin des siens. Laissant nos deamons nous devancer, nous prenions notre temps, congédiant dans leur dortoir les élèves récalcitrants.
- Depuis combien de temps enseignez-vous à Poudlard, d’ailleurs ? Lui demandais-je.
- J’entame ma sixième année. Le professeur McGonagall est venue me débaucher du ministère.
 - C’est une manie chez elle, apparemment, riais-je.
        Nous traversâmes le dernier couloir en silence. Ce n’est qu’une fois devant ma porte qu’il repris la parole.
 - Tu ne te souviens vraiment pas de moi, alors ? dit-il avec un faux sourire.
        Confuse, je ne sus que répondre. Il ne me quitta pas des yeux, attendant une réponse qui ne vint pas, et je sentis la gêne monter entre nous.
 - Ce n’est rien, oublie. Je sais pas à quoi je m’attendais.
        Et avant que je n’ai pu répondre quoi que ce soit, il était déjà parti, son niffleur sur l’épaule me lançant des regards noirs.
        Un peu perdue, j’ouvris la porte et la referma derrière moi d’un coup de baguette, traversa la salle de cours comme un fantôme, grimpais les escaliers pour rejoindre mon bureau, raviva le feu d’un sort et me roula en boule dans ma couette abandonnée là la veille.
***
        Premier vrai jour de travail. Toute une classe de septièmes années me faisait face. Il ne me semblait pas qu’on était si menaçant à l’époque.
 - Bonjour à tous, je suis le professeur Norton, c’est moi qui m’occuperai de vous enseigner la défense contre les forces du mal pour votre dernière année à Poudlard. Ne tournons pas autour du pot, si vous êtes ici c’est pour être au point pour vos ASPIC de fin d’année. Etant donnée l’ampleur de votre programme – plaignez-vous auprès du ministère, pas à moi – vous aurez chaque premier du mois un contrôle sur tout ce que vous aurez appris jusqu’ici, et je précise qu’une connaissance portant uniquement sur cette septième année ne sera pas suffisante, ainsi je vous conseille de déterrer vos livres précédents ou de consulter la bibliothèque si vous les avez déjà brûlés. Nous commencerons l’année par une étude de l’occlumancie et de la légilimancie. Quelqu’un a-t-il une idée de ce en quoi ces deux disciplines consistent ?
        Un long silence de mort s’abattit sur la salle. J’aperçus Iserith sur une des branches juger tous les élèves et deamons correspondant en dessous de lui.
- Personne ? Quelle dommage… Ouvrez vos livres page 394 et lisez. Je vous conseille de prendre quelques notes à côté.
        Tout un tas de regards inquiets se levèrent vers moi.
- Rassurez-vous, je ne vais vous faire une interrogation tout de suite. Si vous prenez des notes pendant votre lecture ça vous obligera à vous focaliser sur les données importantes et ça vous facilitera la vie pendant vos révisions.
        Le reste du cours se passa sans trop de problèmes, tout comme le cours de troisièmes années qui suivit, et ce fut l’heure de manger.
        Je croisais Collins sur le chemin de la grande salle, mais notre traversée du château se fit dans un silence pesant, que seules nos salutations sommaires avaient interrompu. Son deamon ne cessait de me toiser avec une certaine haine qui détonnait avec ses 17cm de haut et son pelage de peluche. De temps en temps il se penchait vers l’oreille de son sorcier pour lui faire des messes basses que je faisais mine d’ignorer. Nous montâmes chacun d’un côté de l’estrade de la table des professeurs, et c’est avec peine que je dû m’asseoir à côté de l’égocentrique qui se faisait autrefois appeler « Le Prince de Serpentard ».
 - Bonjour Isobel.
- Bonjour Draco.
        On mangea dans un silence – décidément – des plus pesants, et je mis mes derniers cookies dans ma poche pour ne pas avoir à rester ici une seconde de plus. Je vis du coin de l’œil Collins qui se levait en même temps, et qui se rassit aussitôt après m’avoir vue. Mon deamon sur l’épaule, je quittai la salle.
 - Tu ne trouves pas qu’il en fait un peu trop ? Demanda la voix sifflante du lézard.
 - Iserith, ne soit pas si méprisant.
 - Il ne veut même pas que vous vous expliquiez. Il a beau être professeur, au fond c’est encore un enfant.
 - N’en parlons plus, veux-tu ?
        Le pogona se contenta d’un vague hochement de tête désespéré.
        Les jours et les semaines passèrent de plus en plus vite à chaque heure sonnée. Mes cours avançaient bien, la plupart de mes élèves réussissaient avec succès mes contrôles mensuels, j’étais un professeur reconnu et respecté. Malgré ces réussites professionnelles, nous n’avions pas progressé dans la discussion avec Collins, et cela intrigua le professeur McGonagall au point qu’un soir elle me convoqua dans son bureau.
 - Mlle Norton, j’aurais une question à vous poser.
- Allez-y, professeure.
 - Et bien… Disons que c’est quelque peu indiscret… Je n’ai pu m’empêcher de remarquer que depuis la rentrée vous semblez être en froid, vous le professeur Carlton.
        Entendant ricaner Iserith de cet euphémisme, j’eus toutes les peines du monde à répondre sérieusement à la question.
- Effectivement, nous avons eu un désaccord. Mais rien de bien gênant pour notre travail.
        Elle me regarda avec suspicion.
 - Vous êtes sûre qu’il n’a rien d’autre dont vous voudriez me parler ?
        Hésitant longuement, je préférais le silence plutôt que de lui déballer mes petits problèmes personnels.
 - Rien, professeure.
        Encore plus suspicieuse, elle me proposa du thé, mais je partis en prétextant un paquet de copies à corriger.
        Un autre individu avait également décidé de me compliquer les choses : Draco Malefoy. Il s’amusait à venir interrompre mes cours pour une raison quelconque, mangeait mes gâteaux préférés avant que je n’ai eu le temps d’en goûter ne serait-ce qu’un seul… Je commençais à avoir des soupçons, et à me demander si le baron sanglant n’avait pas laissé échapper quelques informations.
        Quatre mois environs après la rentrée, lors d’une réunion de professeurs, j’entendis quelque chose qui attira mon intention.
- Vous voyez qui est Maisie Greenwood, une Serpentard de sixième année ? Malgré le fait qu’elle aura la majorité d’ici quelques mois, j’ai bien pu observer pendant mon cours de sortilège de ce matin que son deamon ne semble toujours pas décidé à se fixer, dévoila le professeur Flitwick, qui se tourna vers Malefoy. Ne l’aviez-vous pas remarqué ?
 - Si, évidemment, dit-il d’un ton qui se voulait assuré.
        Plusieurs sourcils se levèrent.
- Mais je ne m’inquiète pas pour elle. La fixation viendra. Il suffit d’attendre.
- Il suffit d’attendre ? Assumez-vous vos propos, professeur Malefoy ? Car il ne me sembla pas que vous vous y connaissiez très bien en ce qui est la science des deamons. Professeur Carlton, un avis ?
        Collins, assis non loin de moi, se dandina un peu sur sa chaise avant de trouver le courage de prendre la parole.
- Et bien… C’est vrai que d’ordinaire les deamons prennent leurs formes fixes aux alentours de 15 ans…
 - Et vous, professeure Norton ? Auriez-vous des informations supplémentaires ?
        Ignorant le regard noir que me lançait le professeur de soin aux créatures magiques, je m’avançais sur ma chaise afin de pouvoir parler à tout mon auditoire.
- Comme l’a dit le professeur Carlton, on s’attend normalement à ce que le deamon commence à prendre sa forme fixe une fois le 15ème anniversaire passé et de se fixer définitivement vers l’anniversaire des 16 ans. Il est peu courant voire même extrêmement rare que la fixation n’est pas encore débutée à son âge.
        Tous les professeurs autour de la table semblèrent se plonger dans une intense réflexion.
- Cela pourrait-il être dangereux ?
        La gorge sèche, je répondis.
- Ca ne l’est pas forcément.
- Je garderai un œil sur elle.
        Surpris, nous nous retournâmes tous vers Draco.
- Vous en êtes sûr, professeur Malefoy ?
- Vous me faites assez confiance pour leur enseigner l’art des potions, madame la directrice. Vous pouvez bien me faire confiance pour la surveillance d’un élève.
        Les lèvres pincées, McGonagall accepta, me lançant tout de fois une œillade me rappelant ma promesse de début d’année de surveiller ma maison d’origine, et la réunion pris fin.
        Week-end de libre, je corrigeais les copies que j’aurais dû rendre il y a trois jours, Iserith à mes côtés s’amusant de la bêtise de certains élèves. Alors que j’apprenais avec étonnement qu’un épouvantard était une invention des jumeaux Weasley, on toqua à la porte.
- Entrez !
        Collins Carlton passa le seuil.
- Puis-je m’entretenir avec vous ?
- Bien sûr, répondis-je distraitement en découvrant que l’occlumancie permettait de communiquer avec les animaux.
        Rangeant la copie sur la pile des déceptions du mois, je fis enfin face à l’intrus du jour.
- Professeur Carlton, que puis-je faire pour vous ?
- Il me semble que vous vous y connaissez en reptiles ?
        Intriguée, je levai un sourcil.
- Quel genre de reptile ?
- Du genre ailé.
        Les mots ne suffisaient pas à exprimer toutes les interrogations qui me passaient par la tête. Il le remarqua et me tendit la main.
- Je crois que vous devriez venir.
        Le néant de mon cerveau ne m’empêchant de refuser, je le suivis jusqu’à une salle cachée par un tableau dans un des sous-sols du château. Placé au centre d’un âtre rougeoyant se trouvait un œuf.
 - Mais… C’est impossible…
 - Je l’ai trouvé dans une vente aux enchères, je me suis dit qu’il serait mieux ici pour éclore.
        Incrédule, je me tournai vers lui.
- Mais bien sûre je ne compte pas le garder ici indéfiniment. J’ai déjà pris contact avec un ami en Roumanie pour qu’ils le récupèrent quand il pourra supporter le voyage.
        Alors que je contemplais l’œuf avec fascination et qu’Iserith se plaça à proximité du feu pour se réchauffer, Collins se rapprocha pour être à côté de moi.
- On pourrait s’en occuper ensemble.
        Je me tournai vers lui, partagé entre le choc, la surprise, la joie, et tout un tas d’autres sentiments.
- Je crois me souvenir que c’était ton rêve à l’époque, reprit-il.
- C’était le tien aussi, dis-je après de longues minutes. Ca, et un élevage d’occamy.
- Alors… Tu te rappelles… dit-il avec stupéfaction.
- Oui. Ca m’est revenu.
        Un silence gêné s’installa.
- En fait… McGonagall est venue me parler, déclara-t-il. A propos de…
- Du sortilège d’amnésie, dis-je, le regard vide.
- Oui. Je sais que ce n’était pas vraiment à elle de le faire mais… Enfin… Si tu veux en parler…
- Des mangemorts m’ont jeté un sortilège d’amnésie dans l’espoir que je les rejoigne après, commençais-je d’un voix blanche. Mais ça n’a pas suffi. Alors ils m’ont enfermé et se sont servis de moi comme cobaye pour des doloris, cependant je m’en suis remise, j’ai fait la bataille de Poudlard, j’ai fait des études, j’ai travaillé au ministère et maintenant je suis professeure. Pas de quoi s’apitoyer sur mon sort.
 - Il paraît qu’un des moldus avec qui tu as grandi est mort.
        La gorge serrée, j’eus du mal à articuler ma réponse.
- Oui. Mais ça n’a rien à voir avec Voldemort. Tu as estimé la date d’éclosion ?
- Euh… Hum. Ca devrait être d’ici un mois. Mais étant donné que l’œuf a dû être trimballé sans aucun soin il se peut qu’il mette une à deux semaines de plus.
 - Alors on s’en occupera comme il faudra. McGonagall est au courant ?
- Elle ferme les yeux tant qu’il reste ici et que personne n’est au courant.
        Souriant bêtement à cause d’une source de bonheur inespérée – j’avais toujours rêvé d’être la maman d’un dragon – je pris la main de Collins dans la mienne et posai ma tête sur son épaule. On resta à contempler l’œuf jusqu’à ce que la faim nous saisisse.
***
        Maisie Greenwood, serpentarde en 6e année, me donnait bien du fil à retordre. Je l’observais dans ma classe, dans la grande salle, dans les couloirs, et plus je passais de temps à la surveiller et plus elle m’intriguait. Elle n’avait pas de véritable amis, se contentant de maintenir des relations polies avec ses camarades. Elle était majoritairement végétarienne et ne partageait jamais ses repas avec son deamon, qui changeait de forme de manière frénétique.
- Et donc… Vous ne pouvez pas m’en dire plus à son sujet ? demanda le professeure McGonagall qui m’avait conviée pour le thé et me donnait des biscuits en échanges d’informations.
- Mise à part qu’elle me met extrêmement mal à l’aise dans sa manière de vivre ? Je ne veux pas être trop alarmante, mais son deamon m’inquiète vraiment. On dirait qu’il a comme… des… « convulsions » de transformations incessantes.
- Hum…
        Nous finîmes nos tasses le temps de sa réflexion.
- Et Malfoy ? Il vous a transmis des informations ?
- S’il a veillé sur Mlle Greenwood, il n’a rien remarqué ou il ne m’a rien rapporté. Vous savez que ma proposition tient toujours ?
        Je ne lui apportais pas de réponses.
        Les jours passèrent. Maisie me sembla de plus en plus instable, allant jusqu’à s’énerver brutalement de façon régulière.
Dès que moi ou Collins avions une heure de libre, nous descendions dans les sous-sols pour veiller l’œuf, allant jusqu’à se faire livrer nos repas par les elfes de maison afin de ne pas avoir à remonter dans la grande salle.
        Enfin vint le temps de Noël.
- Professeure Norton, pourrais-je vous parler un moment, s’il-vous-plaît ?
        Quelques têtes se levèrent et des sourires narquois apparurent à la vue de l’homme passant la tête par la porte.
- J’arrive, professeur Carlton. Ouvrez vos livres à la page 217 et prenez des notes sur les détraqueurs et sur la possibilité qu’ont les deamons à servir de patronus corporel. Certains d’entre vous seront interrogés à l’oral et, si j’entends le moindre son, l’oral sera noté.
        Sur ce je quittai la salle en ricanant de la tête de mes élèves.
- Qu’est-ce qu’il y a, Collins ?
- Désolé de t’interrompre en plein cours mais j’avais quelque chose d’important à te dire…
        Attendant sa réponse, je n’entendis que le silence.
- … Et c’est quoi cette chose importante ?
- Est-ce que… Est-ce que ça te dirait de…Venir au bal de Noël avec moi ?
        J’explosai de rire, mais pas trop non plus, sinon les élèves risqueraient d’entendre. Ma réaction fit apparaître le désarroi sur le visage de Collins.
- Alors… C’est un…
- Un oui, Collins. C’est un oui, rais-je à son air désemparé.
- Vraiment ?
        Son air étonné me fit sourire tendrement. Me penchant vers lui, je lui déposai un baiser sur la joue.
- Oui, Collins. Je veux venir avec toi au bal de Noël, je lui murmurai à l’oreille.
        Je le sentis frissonner, ce qui étira d’autant mon sourire.
- C’est tout ce que tu voulais me dire ? Je peux retourner en cours ?
- Hum… Et bien… Eh… Oui. Oui, c’était tout.
 - Et bien je vais retourner voir mes élèves, lui dis-je avec un clin d’oeil avant de retourner à mes élèves intrigués.
        Le reste du cours se passa certes silencieusement, mais je remarquai bien les œillades amusées des étudiants me faisant face.
        Le bal arriva bien vite. J’avais pour l’occasion revêtu ma plus belle robe d’un bleu TARDIS. Collins était venu me rejoindre le soir à mon bureau, et nous entrâmes ensembles dans la grande salle. Les elfes de la cuisine s’étaient surpassés pour le festin. Même à Poudlard, je n’avais jamais aussi bien mangé. Vint ensuite le moment de la danse. Les préfets ouvrirent le bal, puis ce fut le tour des professeurs. Collins prit ma main gauche de sa droite, et passa son autre bras autour de ma taille. On commença à valser lentement sur la musique. Au fil de la danse je posai ma tête sur son épaule. Nos deux corps se rapprochèrent jusqu’à être collés l’un à l’autre. Au final on resta parmi les derniers sur la piste. Il fallut finalement quitter la salle, et j’eus du mal à me séparer de lui. Il me ramena à mon bureau, me tenant la main, et finalement nous dûmes nous séparer devant ma porte
- Je sais pas pour toi mais… J’ai passé une super soirée, bégueya-t-il.
 - Moi aussi j’ai passé une super soirée, lui répondis-je en souriant.
        Nous nous sourîmes bêtement un long moment, puis finalement j’ouvris la porte. Me tournant vers lui une dernière fois, je déposai un baiser chaste sur ses lèvres avant de fermer le battant.
- C’était d’un niais !
- Ferma la, Iserith.
        Les vacances de Noël furent beaucoup plus calmes. Seuls quelques élèves étaient restés, ainsi que peu de professeurs. Collins était parti par le train le lendemain du bal. Il devait passer les fêtes avec sa famille. J’étais donc seule pour veiller sur l’œuf.
- Tiens, tiens, tiens… Professeure Norton. Puis-je savoir ce que vous faites aussi profondément enfouie dans les sous-sols du château ?
        Draco Malfoy, appuyé nonchalamment contre un mur, me faisait face.
- N’ai-je donc pas le droit de déambuler ?
- Tu crois qu’il se doute de quelque chose pour l’œuf ? me murmura Iserith à l’oreille.
- Des messes basses ? Tu aurais quelque chose à cacher ? Demanda l’albinos avec un air suffisant.
- En vérité je venais te voir, répliquais-je. Je me demandais où tu en étais avec la surveillance de Maisie Greenwood.
        Il devint aussi pâle que la fouine qui lui sert de démon.
- Ca ne te regarde pas.
        Au même moment, la directrice arriva.
- Ah ! Vous voilà enfin, vous deux ! Dans mon bureau ! Immédiatement !
        Face à cette avalanche de points d’exclamation nous ne pûmes qu’optempérer.
        Une fois à l’abri des regards, elle prit un air grave.
- Un élève manque à l’appel. Nathan Friskey. Ses parents devaient le récupérer à la gare de Kings Cross, mais il n’était pas là. Ces amis disent ne pas l’avoir vu dans le train. Il est donc dans le château. Tous les deux, je vous charge de le retrouver le plus vite possible et de trouver également des explications. Maintenant du vent.
        Et aussi vite qu’on était entré, on fut mis à la porte. Nous partîmes chacun dans notre coin. J’irai voir l’œuf plus tard.
        Deux jours après que McGonagall  nous ait donné notre mission, je retrouvais le corps de Nathan placé à l’intérieur d’une armure d’un couloir du deuxième étage. Mme Pomfresh fit tout son possible pour le ramener, mais elle ne le put. Son coeur battait encore, ses fonctions vitales étaient intactes, mais une chose manquait au tableau : Nathan Friskey, élève en troisième année à Serdaigle, avait été destitué de son âme.
- Je croyais que seul un baiser de détraqueur pouvait retirer l’âme d’un corps, s’énerva Draco, étalé sur un des lits de la pharmacie.
- Seul les détraqueurs peuvent infliger ça, lui répondis-je.
        La directrice ne tarda pas à arriver, et pendant un instant on pouvait voir la panique percer sur son visage.
- Que tout le château soit fouillé. Que tous les élèves soient réunis dans la Grande Salle. Isobel, Draco, cherchez tous les élèves que vous pourriez trouver. Je vous fais confiance.
        Deux bonnes heures de chasse aux élèves plus tard, j’avais envoyé presque tous les élèves qui étaient restés ici pour les vacances dans la Grande Salle. Au détour d’un couloir j’aperçus une forme sombre avec une tête blanche.
- Draco !
        Aucune réaction.
- Draco ? Draco ?!
        J’accourus vers lui.
- Oh mon dieu, Draco…
Il semblait évanoui. Son souffle était court, les battements de son cœur étaient irréguliers, et il me semblait encore plus pâle que d’ordinaire. Son deamon était dans le même état. D’un sort je m’empressais de le soulever, n’oubliant pas de prendre sa baguette qui était tombée à côté de lui. Alors que j’allais prendre le chemin de l’infirmerie, une silhouette sombre arriva au bout du couloir. La silhouette effrayante glissa vers moi, sortant de sous sa cape une main noire de pourriture.
        Je sortis ma baguette, m’apprêtant un lancer le sortilège du patronus, mais avant d’avoir prononcé le moindre mot une fille arriva à sa suite.
- Maisie ?!
        Maisie Greenwood, pâle, en pleurs, avançait à la suite du détraqueur.
- Je suis désolée. Il ne veut pas m’écouter. J’ai essayé. J’ai vraiment essayé. Mais il ne veut pas obéir, me dit-elle en pleurant.
- Maisie ?... Ne me dis pas que ?... Non. Maisie. Dis-moi que non. S’il-te-plaît.
        Maisie se contenta de retenir une vague de sanglot tandis que le détraqueur que je devinais être son deamon continua d’avancer. Tout devenait de plus en plus froid. Toutes idées de bonheur me quittèrent. Et il continuait d’avancer.
        Me détachant de la cagoule relevée, je pris ma baguette.
- Spero Patronum !
- AAAAAAAAAAHH !!!
        Maisie tomba à terre en hurlant, s’arrachant les cheveux de douleur. Son deamon tenta de percer un trou dans ma défense. Iserith s’avança vers lui, et une lumière blanche l’enroba. Il décolla du sol vola au-devant du détraqueur.
- Non Iserith ! Arrête ! criais-je.
        Plus il avançait, et plus Maisie se tordait de douleur, poussant des cris glaçants.
- Hors de question que je te laisse te faire tuer par ce deamon ! me répondit le reptile.
- En le blessant, tu la blesses ! répliquais-je.
        Ignorant mes supplications, Iserith continua d’avancer. Alors que les supplications de Maisie augmentaient de volume, le détraqueur avança brusquement sa main et se saisit d’Iserith, le serra de plus en plus fort. Cette fois c’est moi qui criais. Je criais comme jamais auparavant, sentant les doigts froids et putrides écraser nos corps. Le contact direct entre nos deux deamons créa une vague de douleur supplémentaire.
        Il fallait agir. Il fallait agir vite. Maisie et son démon avaient tué une personne, si on ne comptait pas Draco qui était dans un état critique. Rares avaient été les cas de démon détraqueur, et chaque fois cela se finissait en massacre, d’autant plus que celui-ci était assez puissant pour pouvoir se saisir d’un deamon-patronus. C’était un sujet d’étude, au département des mystères, car personne n’avait encore trouvé une solution viable à ce problème. Aucun remède. Seulement une solution finale.
        Il fallait arrêter Maisie. Je pris donc ma baguette pour faire ce qu’on nous avait enseigné au ministère.
- Avada…
- Avada Kedavra !
        Un éclair vert jaillit de derrière moi. Draco Malfoy s’appuyait sur un bras, l’autre tendu, tenant sa baguette. Il était à bout de souffle.
        Face à moi les cris de Maisie s’étaient tus. Le détraqueur était immobile, et il ne lui fallut que quelques secondes pour lâcher Iserith qui tomba brutalement au sol, puis disparaître en poussières. Au moment du choc nous poussâmes tous deux un hurlement.
        Le professeure McGonagall arriva, suivie de tous les professeurs.
        Ensuite, tout devint noir.
        Quand je rouvris les yeux, j’étais à l’infirmerie, recouverte de bandages, comme une momie. Iserith avait été installé dans un petit lit à ma droite, et si j’étais aussi amochée que lui – ce qui était le cas à coup sûr – la situation était vraiment critique. Mme Pomfresh m’expliqua que le détraqueur nous avait infligé de graves lésions internes. Draco s’était réveillé quelques heures plus tôt et avait été emmené par le ministère. Bien que Maisie représentait un grand danger, son meurtre combiné à son passé de collaboration avec les mangemorts lui avait valu un aller simple pour Azkaban.
        Je restais encore une petite semaine à l’infirmerie, le temps de me remettre pleinement et de me faire avaler des potions plus horribles les unes que les autres.
        Deux jours avant la rentrée, les professeurs partis célébrer Noël en famille revinrent et furent immédiatement mis au courant. De mon côté je passais mon temps enfermée dans mon bureau. Iserith ne quittait plus mon épaule. J’essayais de reprendre un semblant de vie normale, mais je ne me remettais pas ce que j’avais vécu.
        Alors que je finissais de corriger des copies, on toqua à ma porte.
- Qui est-ce ?
- C’est Collins, entendis-je d’une voix étouffée par l’épaisseur de la porte.
        Prenant ma baguette, je déverrouillai la porte d’un sort complexe de mon invention.
- Bonjour Collins. Je ne m’attendais pas à te voir, dis-je d’une petite voix.
- En fait, je voudrais t’emmener quelque part, me dis-t-il avec un sourire.
        Une légère vague de panique commença à monter en moi.
- Quelque part ?
- J’ai quelque chose à te montrer.
        Malgré son ton rassurant, la peur ne voulait pas me quitter.
- Je reste avec toi quoi qu’il arrive, me murmura-t-il.
        Je pris la main qu’il me tendit et le suivit à travers les couloirs du château. On descendit aux cachots. Après cinq minutes de marche, on arriva face à un tableau, qu’il ouvrit d’un mot de passe. A l’intérieur de la pièce, un brasier ardent tenait chaud à un énorme œuf qui se balançait régulièrement.
        Soudain, une fissure apparut, puis deux, puis trois. Enfin, une petite tête sortit de la coquille, puis un corps entier s’en extirpa. Je m’avançai lentement vers la créature qui venait de naître. Le dragon juvénile se tourna vers moi et posa doucement sa tête sur la main que je lui tendis.
        Collins arriva lentement vers nous, répéta le même processus avec le jeune dragon, puis passa un bras autour de ma taille.
- J’ai pensé qu’on pourrait l’appeler Newt, chuchocha-t-il avant de poser un baiser son mon front.
- Oui. C’est bien, Newt.
        On se sourit, et il me ramena en haut.
        Le lendemain, les élèves arrivèrent. Avant le banquet, la directrice fit son discours. Elle annonça le décès de Nathan Friskey et de Maisie Greenwood. Elle annonça également le renvoi forcé de Draco, et présenta brièvement le remplaçant qu’elle avait trouvé en quelques jours. Enfin, elle appela à se lever la nouvelle directrice de Serpentard.
C’est sous les applaudissements des élèves que je répondis à l’invitation de la directrice.
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cestmoiquand · 7 years
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Les nombres premiers (soyons fous).
1. Had sex? oui2. Bought condoms? oui3. Gotten pregnant? je n'espère pas 5. Kissed a boy? oui, bcp huhu7. Used a little paper bag for lunch? pour que mon repas ne tombe pas dans mon sac oui 11. Missed the school bus? J'ai eu la chance d'avoir tjrs vécu à proximité des écoles que j'ai fréquenté, mais pour l'uni ça dépend13. Sexted? oui et ça me manque un peu17. Smoked cigarettes? oui, en soirée, jamais eu de paquets à moi19. Drank alcohol? pas plus tard qu'hier23. Had an eating disorder? nope, juste que je dois perdre du poids...29. Been late for school? yep, plus d'une fois31. Showered with someone else? oui avec l'ex et avec des copines (rien de sexuel)37. Gotten my heart broken? oui41. Been unhappy about my weight? for sure...43. Cut myself? non, sauf si enlever les peaux autour des ongles est considéré comme...47. Tried out to be on a TV show? euh...non53. Had a three-some? déjà avec une personne c'est compliqué, alors avec 2...59. Been at a yard sale? quesako?61. Wore make up ? yep, quand j'en ai envie67. Bought porn? nope71. Gone skinny dipping? hum, si j'ai grandi rapidement? pas vraiment73. Wore someone else's clothes? yep, celle de mon frère79. Met someone famous? Cyril Hanouna, mais c'est pas une référence et sinon oui83. Broken something expensive? mon ordi, l'écran de mon ancien tel, une lampe89. Stalked someone on a social network? Je suis une fouine niveau expert, je retrouve n'importe qui avec un minimum d'information... (je me fais peur des fois)97. Taken a pregnancy test? nope
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lapsang-lisait · 7 years
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Nous rêvions juste de liberté, Henri Lœvenbruck
Merde, y'a des livres t'as pas envie qu'ils se terminent, quand t'as plus de pages dans la pile de gauche que dans la pile de droite c'est mauvais signe, tu vois venir la fin et t'as bien les boules. Du coup tu traînes, tu fais des pauses, mais rien n'y fait, t'arrives au bout quand même… Vous avez deviné, c'est précisément ce qui s'est passé avec ce roman, punaise rien que d'y penser ça me fiche le bourdon ! C'est vrai quoi, j'avais encore envie de faire deux ou trois fois le tour du monde avec Bohem, à l'arrière de sa bécane, cheveux au vent… ou même seulement un tour, ou alors juste le tour du pâté de maisons, n'importe quoi mais pas s'arrêter…(boule dans la gorge). Nous rêvions juste de liberté. Rien que le titre déjà, ça me donne la chair de poule et les larmes aux yeux. Je vous jure !
C'est peut-être parce que moi aussi, toute enfermée dans ma vie que je suis, je rêve juste de liberté. Il est peut-être temps de passer à l'acte me direz vous. Certes. Mais suis-je prête à en payer le prix ? Pas sûr. Parce que ça coûte un bras, même plus, ça coûte le plus cher des prix. Pour chacun. Henri Lœvenbruck nous en donne la preuve en 490 pages environ. Mais on le sait depuis le début, qu’on va payer plein pot, n'empêche, on ne peut pas s'empêcher de se dire que ça en vaut la peine…
Une chose est sûre, si je devais choisir entre la vie de Bohem ou la vie d’Alex (la Fouine) et celle des autres Spitfire, sans hésitation, c’est Bohem sinon rien ! Loyauté Honneur Respect. Et Liberté. Surtout. Avant tout. Après tout. Liberté et puis le reste on verra. À ce propos, j'ai bien envie de corriger une erreur dans le titre du livre : “Il rêvait juste de liberté” serait plus juste. En effet, certains ont d'autres rêves, devenir le maître du monde par exemple, puissant et riche, et justement il s'avère que c'est tout le contraire de la liberté ça. Le pouvoir emprisonne, l'argent emprisonne, si si, même s'ils peuvent donner (de loin) une illusion de liberté. En réalité, pour être libre, au lieu d'essayer d'être le maître du monde, il faut essayer d'être le maître de soi. Et c’est beaucoup plus difficile au final. Parce que le monde n’est pas fait pour ça, parce que la société, l’éducation, la loi, rien ne nous entraîne à ça. Bref, Bohem est le seul véritable 1% de sa bande. Si vous voulez savoir ce que ça veut dire, lisez le livre. D’ailleurs, de toutes façons, lisez le livre !
Voilà, j’ai adoré cette sublime épopée métallique et solitaire, ces bruits de moteurs, ces odeurs de gazole, ces routes qui défilent, ces rires et ces cris de joie...oui, c’est clair,  je suis déjà en manque. Je crois que je vais me refaire l’intégrale des Sons of Anarchy (une de mes séries préférées) même si dans la série le MC (motorcycle club) ressemble davantage à ce qu’en fait Alex parce que souvenez-vous bien de ceci : dès que tu prends un local, dès que tu fais du business (dès que t’es plus que un en fait), t’arrête d’être libre. C’est aussi simple que ça.
Ah oui, je veux juste encore dire quelque chose avant de finir : il y a un passage dans ce roman qui m'a fait penser à un livre lu il y a trois ou quatre ans, le passage avec le journaliste qui suit Bohem pendant quelques mois sur la route avec sa bécane anglaise de frimeur. Le livre auquel je pense c'est exactement ça mais du point de vue du journaliste. Il s'agit de Hell's Angels de Hunter S. Thompson, ouvrage emblématique du journalisme gonzo (ça, ça veut dire que le mec s'immerge dans son sujet pendant une période plus ou moins longue avant de pondre son papier, il écrit à la première personne, c'est ultra subjectif et le lecteur doit faire appel à son sens critique pour recomposer une image plus vraisemblable de la réalité.) Thompson a passé un an à côtoyer ces vilains barbus en Harley Davidson en écrivant au jour le jour avant de sortir ce bouquin. Lisez-le, c'est très instructif et c'est en partie grâce à ça que le mythe des MC a été forgé. Incontournable.
NB : Ce rêve de liberté se classe directement N°1 des 46 livres que j’ai lu depuis le début de cette année, et directement aussi parmi mes livres préférés depuis longtemps. Je suis bien contente de l’avoir rencontré :)
Quatrième de couverture : "Nous avions à peine vingt ans, et nous rêvions juste de liberté." Ce rêve, la bande d’Hugo va l’exaucer en fuyant la petite ville de Providence pour traverser le pays à moto. Ensemble, ils vont former un clan où l’indépendance et l’amitié règnent en maîtres. Ensemble ils vont, pour le meilleur et pour le pire, découvrir que la liberté se paye cher. Nous rêvions juste de liberté réussit le tour de force d’être à la fois un roman initiatique, une fable sur l’amitié en même temps que le récit d’une aventure. Avec ce livre d’un nouveau genre, Henri Lœvenbruck met toute la vitalité de son écriture au service de ce road movie fraternel et exalté.
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myiamoon-blog · 7 years
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Sans oublier, les solutions existentielles
Le harcèlement est une épreuve très dure à vivre que l'on traverse malheureusement souvent seul(e). En effet, on a beau avoir des parents, une famille aimante autour de nous, bien souvent on ose pas en parler. Que ce soit par peur de la réaction de notre interlocuteur ou bien de peur des répercussions que cela pourrait avoir au collège ou lycée, on préfère le silence à la parole même si l'on sait que ça n'est pas bon pour nous. On se retrouve donc seul(e) face à cette période de notre vie qui nous paraît insurmontable. Le message que nous voulons faire passer ici -sûrement- le plus important est que vous n'êtes pas seul(e). Tout d'abord vous n'êtes pas les seuls à traverser cette épreuve même si cela peut sembler futile ou facile à dire, nous pensons que c'est très important de le savoir, d'en prendre conscience. Lorsque l'on sait qu'une autre personne, peut importe où elle se trouve dans le monde ressent ou a déjà ressenti la même chose que nous, cela peut nous libérer. Les victimes du harcèlement pensent souvent que si ça leur est arrivés à eux, c'est pour une bonne raison parce qu'ils sont trop grands, trop petits, trop introverti, trop différent et donc savoir que quelqu'un de totalement différent de nous a lui aussi vécu ça peut réellement nous enlever un premier poids.
Dans cette partie, nous allons vous donner, vous proposer les solutions qui nous semblent les meilleures. Bien sûr, nous ne prétendons pas tout connaître et chaque personne perçoit et ressent les choses différemment, mais les propositions que nous allons vous faire sont celles qui nous paraissent les plus adaptées et susceptibles de vous aider. D'expériences personnelles, nous pouvons vous assurer qu'une fois vôtre « point d’accroche » trouvé vous commencerez à retrouver un peu d'espoir.
Commençons tout d'abord avec la solution non classique dont on ne parle pas assez : l'Art. Peut-être le savez-vous, peut-être pas mais l'Art est un échappatoire énorme et un moyen d'expression intense. Ne vous contentez pas de ce qui pourrait être appelé “ l'Art classique”  c'est-à-dire ce à quoi les personnes pensent en premier la peinture, le dessin, les expositions… Au contraire voyez plus loin ! Pour les passionnés des arts cités plus haut ne vous inquiétez pas nous ne les pensons pas inférieurs, nous connaissons leur pouvoir et allons bien sûr en parler ici.
Commençons avec le dessin. C'est un moyen important d'expression conséquent. Celui-ci nous permet d'une façon comme d'une autre d'exprimer nos sentiments. Il nous permet de montrer ce que l'on ressent et de le faire comprendre bien que nous même n’arrivons pas forcément à mettre des mots sur ces émotions.  
Lorsque, moi, Moon, petite fille inconsciente et naïve, je fus harcelé, le dessin était un moyen pour moi d’évacuer, de me libérer. A l’époque, je ne prenais pas conscience de ce qu’il m’arrivait. Je me disais que c’était normal de recevoir des critiques, des insultes, je prenais cette violence à travers les mots comme une manière d’affirmer qu’ils avaient raison, qu’ils essayaient simplement de me montrer qui j’étais, à quel point j’étais ridicule, stupide, que je ne méritais pas vraiment de vivre, je n’avais pas ma place parmi eux. Vous savez durant toutes ces périodes, la chose qui m’a aidé le plus à évacuer, ce fut le dessin et l’écriture.
-> Comme pour le dessin, l’écriture permet de nous exprimer. Malgré tout, c’est un peu plus “compliquée” si on peux dire puisqu'il faut être capable de mettre des mots sur ce que l'on vit, ce que l'on ressent et ça n'est pas toujours facile. L'écriture peut nous permettre de nous libérer de nos pensées en ayant un journal, un agenda, un carnet peut importe le support où on raconte ce que l'on vit. Seulement, cela peut aussi procurer un effet de libération si on utilise l'art de manier les mots pour se créer son propre univers, s'inventer un monde meilleur (ou pas), créer une histoire avec son monde, ses personnages, son intrigue. Cette méthode peut nous permettre de nous évader de ce monde qui nous parait trop dur et mauvais pour un monde où nous sommes libres de faire tout ce que nous voulons.
Pour moi, la petite Moon qui se sentait souvent exclue, l’écriture m’a permis une libération radicale. C’est ainsi qu’est né ma passion. D’abord sous forme de carnet à croquis avec des petits textes, j’ai commencé à écrire des histoires. J’écrivais alors des petites histoires, jamais abouties certes, mais qui m’aidaient à me libérer. Aujourd’hui, je tiens un carnet où j’y transpose des citations, des petits textes, des croquis, des dessins, des paroles de chansons. Comme Mya, la musique m’a aussi aidé. Les mots m’ont aidés, mais la musique m’aide aussi à évacuer mes émotions à travers leur paroles, leur rythme. Eminem qui a d’ailleurs subi le harcèlement comme j’en parlais plus haut, fut aussi celui que j’écoutais le plus. Sa manière de rapper, d’exprimer sa colère, ses sentiments, tout ceci me permettait de me libérer à travers sa rage. J’avais cette impression qu’il parlait à ma place, qu’il exprimait lui-même ma colère, c’était celui qui se défoulait comme j’aurais aimé le faire. Dans mon carnet, j’ai beaucoup de paroles, d’extraits de paroles, de ces chansons. Parfois quand je ne vais pas bien, je relis tout ceci et cela me fait un bien fou de me dire que oui j’ai vécu des moments difficiles, mais aujourd’hui je ne suis pas seule, je suis ce que je suis, et dorénavant, je suis encore vivante, j’essaye de reprendre confiance en moi, d’être plus forte et de vivre au jour le jour. Il est important d’apprendre à relativiser et à positiver dans la vie, ne l’oublions jamais. La musique est un excellent moyen d’extérioriser.
-> La solution qui me touche le plus en tant que Mya est la musique. Elle a une grande place dans ma vie et m'a beaucoup aidé et je voulais donc partager ses bienfaits avec vous. Que ce soit lorsque vous jouez d'un instrument, lorsque vous écrivez vos propres chansons ou lorsque vous écoutez une musique qui vous tient particulièrement à cœur, vous vous sentez libéré. La musique est un univers exceptionnel et riche en ressources si on se donne la peine d'aller voir plus loin que ce qui passe sur les ondes populaires. En effet, vous pourrez trouver des artistes qui ont vécu la même chose que vous et ont choisi de s'exprimer en musique. Ils ont décidés de faire passer un message d'espoir auprès des jeunes qui vivent ce qu'eux-même ont vécu et ressenti. De plus, si tu trouves réellement la bonne personne ou le bon groupe, tu t'attacheras à cette/ ces personne(s) ce qui est toujours une chose positive. Cette personne / ce groupe peut devenir ton attache, ton pilier et tu peux te fixer des “objectifs” à atteindre avec elle / eux. Quand je dis ça, c'est un peu comme une façon de te dire que si tu donne le défi de par exemple apprendre la chanson qui te parle le plus à la guitare et de ne pas lâcher avant, cela te donne sans le savoir un espoir d'avenir que tu ne vois ou ne veux pas voir. De plus, tu peux allier l'écriture et la musique puisque tu peux prendre cette personne / ce groupe pour leur parler. C'est-à-dire que si tu as réellement l'impression de n'avoir personne à qui parler, tu peux parler à cette personne comme si elle t'écoutait vraiment par le biais encore une fois d'un journal, d'un cahier, de lettres,… Tout ce qui peut te faire sourire au moins une fois par jour.
Pense aussi à essayer d’aller te promener, parfois cela fait du bien et tu fais parfois de drôles de découvertes ou de rencontres. Pense à te balader dans une forêt, un parc, sur la plage, sur le port, un endroit accessible près de chez toi où tu pourras te réfugier quand tu veux. Surtout le plus important est que ce soit un endroit où vraiment tu te sens bien. Peu importe qu’il y ait du monde ou non, le principal est que tu ne sentes plus oppressé(e).
Vous pouvez aussi vous lancer dans un sport comme le chanteur Liam Payne ou encore vous plongez dans une passion comme la photographie, la sculpture, la peinture ou quelque chose comme ça. De plus, dans le livre qu’a écrit Nora Fraisse, de nombreuses et bonnes solutions sont proposés pour améliorer les choses. Si un supérieur hiérarchique, un directeur, ou quelqu’un de haut placé passe sur notre blog, prenez en compte ses solutions car elles sont extrêmement importantes et très bien pour changer ce système instauré autour du silence, de la crainte et de la violence. Il pourrait donc y avoir du personnel spécialement instruit, qui tournerait dans les écoles. Comme une infirmière scolaire qui saurait susciter les confidences, percevoir le mal-être des enfants en détresse. De plus, les éducateurs pourraient être formés, quelle que soit leur spécialité, à la sensibilisation des problèmes, essayer de repérer les conflits trop inégaux, comme dans la chanson de Patrick Bruel avec La Fouine « Les Maux » qui repère, dans la vidéo mise en scène pour la chanson, une adolescente harcelée. Ensuite, l’organisation des cours devrait être changé et organisé de telle sorte que les enfants ne changent pas de classe, et passent leur journée dans la même salle. Ce serait donc les profs qui iraient d'une pièce à l'autre, ainsi cela éviterait les poursuites dans les couloirs, les prises à partie d'un élève isolé par un petit groupe comme dans le téléfilm « Marion, treize ans pour toujours », les retards en classe, les bousculades dans les escaliers et les déchaînements collectifs dans les couloirs. Aussi, les enseignants devraient se retrouver tous les quinze jours pour confronter leurs jugements, leurs impressions, il y aurait donc une chance de repérer un élève en détresse. Mais encore, il faudrait apporter une attention particulière aux redoublants pour les aider à mieux réussir leur deuxième année, puisque n'étant souvent pas pris en charge, ils cumulent des lacunes, finissent par être rejetés des autres et pour être acceptés, ils deviennent souvent des « caïds » qui sont souvent les leaders des groupes de harcèlement.
Dans d’autres pays, de nouveaux changements, de nouvelles politiques 
« la Finlande a divisé par trois le nombre de faits de harcèlement en quinze ans. La Suède et le Canada sont parvenus à réduire le taux de conduites à risques chez les jeunes. Dans les pays anglo-saxons, des chefs d’État comme Barack Obama ou David Cameron ont pris la parole sur ce sujet et des personnalités comme Kate Middleton sont sorties du silence, par militantisme, pour dire : « Moi aussi, j'ai été victime de harcèlement. » 
Nous pouvons donc constater que de petits changements, de petits témoignages, de petites actions résultent à de grandes constatations plus positives, c’est pour cela qu’il faut : Agir, en Parler et se Battre coûte que coûte !
Pour finir, comme nous avons évoqué le fait de n'avoir personne à qui se confier sur notre situation, je vais mettre ci-dessous les aides que propose l’État français, ainsi que certains conseils de spécialistes.
En France, un numéro vert existe, il est accessible de 9h à 18h du lundi au vendredi uniquement. Suite à une réforme, il a été raccourci à 3020 afin d'être plus facile à retenir. De plus, des psychologues sont présents dans ton établissement, tu peux aller les voir pour leur expliquer la situation, ton mal être et ils pourront t'aider non seulement à résoudre le problème mais aussi à t'aider à “atténuer” ces blessures psychologiques que tu as subit. Il ne faut surtout pas oublier de se faire suivre après avoir été victime de harcèlement car ce sont des blessures indélébiles qui peuvent restés cachés un an ou plus et remonter à la surface d'un coup sans que vous ne compreniez pourquoi et ne plus vous lâcher par la suite. Le message important est donc : Parlez-en et n’arrêtez jamais de créer ainsi vous pourrez vous libérer à votre façon !
Myia Moon♥
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holden-coffeeld · 7 years
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frenchpatate a dit : On dirait une chanson de la fouine frenchpatate a dit : Le rappeur, pas l'animal
J’étais super excité par ton premier message mais après j’ai perdu tout intérêt avec le second
petit-kiwi-rose a dit: Dragon blanc aux yeux bleu comme la carte yu-gi-oh ? .. Pardon, ça ne doit sans doute pas être cette référence dont tu parle :') (mais c'est le premier truc qui me viens a l'esprit! )
OUI comme la carte yugioh, je surnomme mes baes comme d’après un dessin animé/jeux de carte car je suis un ADULTE
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galit27 · 5 years
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Chapitre 1| Ana Cooper [FR]
Chapitre I.
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 « Riverdale, une ville où tout le monde se connaît, enfin c'est ce que tout le monde pensait jusqu'à ce jour. Le 4 juillet de l'été dernier mis fin au Riverdale où tout le monde était propre, sans crasses, sans aucun pêché a se reprocher... Car cette ville est un nœud de vieilles histoires, de secrets. Je m'appelle Ana, Ana Cooper, oui la fille de la redoutée Alice Cooper journaliste à temps plein au Register et à la maison horrible dragon dictateur. Dans ma famille je suis comme on pourrait dire un outsider, certes, j'habite dans cette maison, mais tout s'arrête là, je ne rentre que pour manger et dormir. Je ne m'identifie pas le moins du monde à ma mère et encore moins à mon père. Je suis la plus jeune enfant Cooper, âgée de 15 ans, je me suis déjà fait un nom à Riverdale hight. Dès mon plus jeune âge je bravais les règles ; commençant une bataille de nourriture à l'âge de 3 ans ; ma première bagarre et loin d'être la dernière à 6 ans ; mes premières fois à faire l'école buissonnière à 9 ans; ma première fugue à 10 ans. Je suis un petit gabarit, je suis plus petite que Betty, j'ai les cheveux blond foncé et mon éternelle mèche tressée de façon brésilienne, j'ai les yeux marron et la peau aussi claire qu'un cadavre, je sais cela peut paraître macabre mais j'aimais briser les attentes de la société. Tous les gens autour de moi me surnommer Snow ou Snow white. Je n'avais rien d'une princesse, la plupart me disaient timide mais je n'aimais simplement pas les gens, je n'étais pas non plus délicat, je pratique la boxe, et l'athlétisme.
Je n'ai jamais été ami avec Archie nous étions simplement des connaissances, à vrai dire il m'agace un peu. Au contraire Jugjug avait toujours été d'un grand ami, nous nous considérions comme frère et sœur. Nous ne passions pas toutes nos journées ensemble, mais lorsque nous nous retrouvions nous nous mettions à parler comme deux vieux amis qui se retrouver, il nous arrive même de partir enquêter sur les habitants de Riverdale.
Nous formions une équipe et c'est ainsi que nous commencèrent à enquêter sur la disparition de Jason Blossom, car au moins tout le monde, était d'accord sur le fait d'affirmer qu'il était mort, bien que personne ne l'évoquer haut et forts. Cependant une question subsistée, dans l'esprit des gens : Accident ou Assassinat . Tout ce que nous ... »
Je fus interrompue par la sonnerie de mon téléphone, agacé d'avoir été interrompu, je décrochai :
« -Oui ?!
-Oh ! Je te dérange .
- Ah ! C'est toi Jugjug, excuse-moi je commençais à écrire la préface de ton futur livre que tu n'as même pas commencé à écrire...
-Déjà ! Je t'en ai parlé il y à peine hier soir.
- Ne t'inquiète pas je vais la recommencer... J'ai peut-être un peu trop parlé de moi. Sinon pourquoi tu appelais ?
- Tu peux venir chez Pop's, j'ai commencé mon manuscrit et j'ai besoin de ta collaboration en tant que la fille, de la femme qui en un claquement de doigts peut détruire une réputation...
- En gros, tu me demandes d'être ta fouine .
- Non enfin ce n'est pas ça je veux...
- C'est d'accord ! J'arrive ! Dis à Pop de faire chauffer sa machine à milk-shake, Agatha Christie arrive ! »
Je ne lui laissai pas le temps de répondre, je raccrochai et pris mon blouson en cuir, enfila mon bonnet rouge bordeaux où était écrit « Queen of Milkshakes » et puis pris mon sac à dos et y glissa mon téléphone et mon petit cahier de notes ainsi que tous les articles évoquant la mort de Jason. Je descendis les escaliers à vive allure. J'attrapais un post-it et marquai un mot afin que mes parents ne lancent pas le FBI à ma recherche. 
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laviedeselky · 5 years
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Les vacances sont là, il faut occuper les ptisQ durant ces longues journéeéééééés durant lesquelles, non, le combo télé-tablette-télé-tablette n’est pas envisageable. Alors en plus des sorties en extérieur, des ploufs à la piscine ou à la mer, j’ai dégainé ma carte de Mamounette bricoleuse pour créer avec eux en partageant un bon moment
SELKY KIFFE HARRY POTTER
Les ptisQ grandissent (8 et 10,5 pour rappel)(oui je sais le collège c’est dans 1,5 mois Oo) et ils commencent à apprécier l’univers d’Harry Potter. On avait un peu repoussé le visionnage des films de la saga jusqu’à présent mais il semblerait qu’ils soient “prêts”. Pour rappel, j’avais dressé une liste des films kids friendly et je suis plutôt psychorigide dans le respect de l’âge minimum pour voir un film. Ils avaient vu le 1er l’an dernier, un poil impressionnés, mais nous réclamaient la suite depuis un moment…. (faille temporelle)… nous en sommes aujourd’hui au 4ème. Nous les regardons avec eux et ça se passe bien ! Ils veulent connaître la fin désormais…. D’autant plus que nous allons voir les Studios Harry Potter à Londres fin octobre. Au choix :  je suis faible – une vente privée a eu raison de moi – ni DD ni les ptisQ ne sont allés à Londres – j’avais trop envie aussi !!
Bref, les voilà depuis quelques semaines à se lancer des sortilèges de-ci de-là…. et moi d’avoir un déclic de type en voilà une idée qu’elle est bonne (pour le porte-monnaie aussi dans quelques mois) : mais il doit bien y avoir des tutos pour fabriquer sa propre baguette !!!!! Pinterest me voilà. Je fouine, je fais ma sélection, je mixe plusieurs DIY et voilà le mien !!!!!!!!!!! Enfin le nôtre car ils ont été moteurs dans le choix de la décorasssssion de la baguette !!
  Matériel
Pour réaliser ta baguette magique il te faudra :
De la baguette chinoise (la petite pique en bois que tu vois sur la photo ci dessous – mix entre un cure-dent et une pique à brochette n’a pas été retenue par la marmaille exigeante – la baguette est trop petite au final).
Un pistolet à colle et des bâtonnet de colle donc ;
De la peinture acrylique marron, noir, beige, brillant et argenté ;
Des pinceaux
Du vernis transparent en bombe ;
Deux mimines qui s’ennuient, un poil de patience et c’est parti !
STEP ONE – Le façonnage de la baguette
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C’est parti pour le façonnage de ladite baguette. Les motifs en relief se font avec la colle “chaude” qui sort du pistolet. Attention aux petites mimines, la colle est plutôt très très chaude de type 200°C à la sortie du pistolet ! Tu devras donc déposer de la colle tout autour de la baguette pour dessiner la forme de la baguette de sorcier choisie. Comme tu peux le constatasses sur la photo nous en avons réalisés de 3 sortes : – La beige avec décor de type serpentin tout le long (celle d’Hermione choisie par Minimi) > tu devras déposer un serpentin assez homogène qui tourne le long de la baguette. – La noire et argentée que Tininy a choisie (se rapproche de celle d’Harry) > tu devras déposer des “bagues” de colle à plusieurs niveaux. – La marron chocolat (ressemble à celle de Ginny WInsley) que tous les 2 ont voulu “en plus” > tu devras déposer négligemment de la colle tout le long pour donner un aspect irrégulier à la baguette. Pour les 3 sortes de baguettes, ne lésine pas sur la colle au niveau de l’extrémité – qui sera tenue par la main de l’enfant farceur – plus épaisse comme tu le vois avec ton œil affuté. Plusieurs couches sont nécessaires pour obtenir cet effet “poignée”. Laisse bien sécher le fourbi, 10 minutes environ. Une astuce que je n’ai pas testée mais qui semble être efficace, consiste à plonger la baguette “chaudement” collée dans un verre d’eau froide, pour figer la colle. (Si j’y sus ça avant, je l’aurais testasse).
STEP TWO – La finition peinturale de la baguette
Une fois les applets de colle secs, tu peux passer à la peinture, j’ai utilisé de l’acrylique pour sa couvrance et son séchage rapide. Une beige dorée pour Hermione. Une noire pour Harry. Les “bagues” seront peintes en argenté dans un deuxième temps. Une fois le noir sec quoi. La poignée est “nervurée” noir / argenté pour un effet vieilli. Une marron chocolat pour chacun. Ajouter tout en légèreté de la peinture or pour un effet vieilli. Laisser sécher. Appliquer du vernis incolore en bombe pour fixer les couleurs ! Une fois sec : have fun !
STEP trois – prends garde a toi minisorcier
Comme je suis sympa, je t’ai mis ci-dessous une petite liste des sortilèges les plus couramment utilisés par Harry et ses comparses pour que tes enfants s’envoient du sort à gogo. Bon j’ai mis les plus softs que les ptisQ répètent le plus souvent (mais si je préfèrerais qu’ils utilisent un poil le moins le Silencio ou Petrificus en mon encontre….. Bon c’est toujours mieux qu’un Avada kedavra, n’est ce pas !!)
Accio – Attirer un objet vers soi Amplificatum – Agrandir un objet Avada kedavra – Tuer quelqu’un (sortilège impardonnable) Crache limace – Faire cracher des limaces à quelqu’un Destructum – Détruire quelque chose Diffindo – Couper, trancher quelque chose Dissendium – Ouvrir un passage secret Elasticus – Sauter très haut Endoloris – Faire très mal (Sortilège Impardonnable) Evanesco – Faire disparaitre quelque chose Expelliarmus – Désarmer un adversaire, éjecter la baguette magique Impero – Se faire obéir de quelqu’un, contrôler une personne (sortilège impardonnable) Incendio – Mettre le feu Imobilis – Immobiliser quelqu’un Lumos – Illuminer le bout de la baguette Mutismus – Faire bégayer quelqu’un Nox – Éteindre le bout de la baguette magique Oubliettes – Faire tout oublier à quelqu’un Petrificus totalus – Pétrifier quelqu’un Protego – Se protéger d’un sort Reducto – Réduire un objet Reparo – Réparer un objet Silencio – Faire taire quelqu’un Expecto patronum – Faire apparaître un Patronus Stupéfix – Endormir quelqu’un Wingardium leviosa – Lever un objet, sortilège de lévitation
Et c’est partiiiiiiiiiiiiiii pour le lancement des sortilèges !!!!!!!!! A vos baguettes les ptisQsorciers !
Selky bricole la baguette d’Harry Potter #DIY Les vacances sont là, il faut occuper les ptisQ durant ces longues journéeéééééés durant lesquelles, non, le combo télé-tablette-télé-tablette n'est pas envisageable.
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alilou81 · 5 years
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Bonjour à toutes et à tous !
Eh non… Toujours pas de chronique sur Le printemps
J’ai une autre chose à partager et c’est plus important
J’ai fais cette vidéo pour changer du traditionnel long message/article, car il faut varier les plaisirs.
Cette vidéo et coupé en deux parties.
Dans la première je vous parle de tous mes projets initiés et actifs
Et dans la deuxième des projets à venir dans les mois ou années qui arrivent
Tous les liens sont dans la description
J’en profite aussi pour répondre à un certains nombre de questions que vous avez pu me poser
Bon visionnage
      Liens :
Les mots d’Ali Tome 1: Amazon.fr/Les mots-d Ali-L’Homme-sans C
Fnac: Les Mots d’Ali Tome 1
Les mots d’Ali Tome 2: Amazon.fr/Les mots d’Ali Son(t) simple
Fnac: Les Mots d’Ali Tome 2
Les mots d’Ali Tome 3 :Facebook events /Les mots d’Ali Tome 3/
Les Mots d’Ali – page Facebook : https://www.facebook.com/lesmotsdAliT/
La Plume à Bill: https://claplumeabilli.blog
Facebook : La Plume à Bill sur Facebook
La Minute Critique: https://laminutecinecritique.wordpress.com
Facebook:1 minute critique sur Facebook
Mon 1er roman (lien 1) Mon 1er roman
Lien 2:Mon premier roman (lien 2)
Article Selponie :Selponie 2.0 le podcast de La Plume à Bill
Texte de la vidéo
Premier projet : La minute critique
Appréciant très fortement le 7e art j’ai créé en 2015 un site de critique cinématographique.
L’idée de départ était d’écrire une critique à lire en moins d’une minute !
J’y ai publié 63 articles et vous êtes plus de 1100 visiteurs pour plus de 2400 visites à ce jour.
Je vous en remercie !
Et n’hésitez pas à aller y faire un tour si ce n’est pas déjà fait.
Si je suis moins (pour ne pas dire pas dire pas du tout) actif en ce moment c’est parce que je travaille sur un nouveau format, vidéo justement
Le principe restera le même, une critique à visionner en une minute ou moins de deux minutes.
C’est un peu compliqué à réaliser, surtout pour les films que l’on a apprécié donc ça prend un peu de temps.
Mais ce nouveau format devrait voir le jour en 2020, si tout va bien.
Selponie 2.0 :
A la base ça aurait dû être une webradio.
Mais ça me demandait beaucoup trop de temps pour la gérer correctement. Elle s’est donc transformé en podcast
Il m’a permis, entre autres d’assister à plusieurs festivals de musique tel que Grain de Sel, Pause Guitare ou encore Les Déferlantes.
Cette année je pense assister à certaines manifestations musicales, si le temps me le permet
Toujours actifs, il fait désormais partie intégrante de La Plume à Bill
J’ai d’ailleurs rédigé un article ou je vous explique les raisons du pourquoi du comment. Il vous suffit de cliquer sur l’image
  Comme tout est dans l’article on passe au projet suivant :
La Plume à Bill
J’ai créé en 2014 une site ou je publiai des articles humoristique.
Mais comme c’était un peu nul car brouillon et désorganisé j’ai mis ce projet de côté.
Je m’y suis réellement investit en 2017 et j’en ai profité pour le renommer : La Plume à Bill
Pourquoi La Plume à Bill ?
Pour deux raisons : Le jeu de mot (plume à Bill-Plume habille)
Et pourquoi Bill ? C’est un hommage à un oncle qui me surnommait affectueusement ainsi.
La Plume à Bill c’est quoi ?
C’est un blog ou je publie tous les vendredis une chronique ou une interview.
Les interviews sont fictives ou réels et les chroniques sont souvent humoristiques mais traitent parfois de sujet sérieux.
Merci pour ses stats !
  Voilà pour mes deux grosses activités sur le web.
Mais comme il n’y a pas qu’internet dans la vie je vais vous parler de trois autres gros projets concrétisés en 2017 et 2018.
Les Mots d’Ali
Avant d’être une page Facebook
Les Mots d’Ali ce sont 2 livres (et bientôt 3).
      Des recueils de textes, poétiques mais pas seulement.
Comme je l’écris dans l’intro de ces livres, je me livre et je me délivre.
J’écris depuis la 4e donc depuis mes 14 ans.
Mon 1er texte je l’ai écrit suite à une rupture et il s’appelait ”Reviens” (S’il te plaît)
A l’époque, au moment où j’ai écrit ce texte je me m’en était pas rendu compte. Mais lorsque je l’ai (re)trouvé un an plus tard, car finalement je ne l’ai pas donné à la fille en question, je me suis étonné.
Et c’est parti de la.
J’ai commencé à écrire sur un peu tout mais pas n’importe quoi.
J’essayai de mettre un rythme, une mélodie dans mes mots.
En 2017, suite à un enchaînement d’événements plus ou moins heureux j’ai décidé de regrouper tous mes textes, ou en tout cas ceux que j’avais conservé, dans un livre.
Je voulais le garder pour moi, en souvenir
Puis finalement je me suis dit que ça pourrait être bien de le proposer à un plus grand nombre parce que comme disait La Fouine
On est tous les mêmes
J’ai donc publié ; en auto-édition un livre qui contient des textes écris pour certains en 5e.
Le livre est toujours disponible au petit prix de 5€ sur la FNAC et Amazon, lien plus haut en description
1 an plus tard ! L’écriture, qui était déjà une occupation très prenante est maintenant une passion, ou presque et je suis en train d’écrire la suite des Mots d’Ali.
Pour ce deuxième tome je veux faire les choses bien. Et proposer un livre tout aussi personnel mais surtout plus travaillé, tant au niveau de la forme, que du fond.
Le résultat est un recueil de plus de 300 pages avec quelques illustrations et surtout une Plume plus mature.
Il est toujours en vente au prix de 20€ sur les mêmes sites cités plus haut.
    Pourquoi 20€ ? Parce que c’est le prix de la qualité
Et surtout ! C’est un prix que j’ai estimé juste au vu du temps et des nuits presque blanches que j’y ai passé.
Tant que je suis sur les livres, le tome 3 sortira le 10 février 2020 à 10h !
Notez bien la date. #savethedate
  Ce sera un livre particulier car ce sera le dernier de la série Les Mots d’Ali.
Il sera plus long que les précédents, environs 500 pages.
J’envisage aussi de faire des séances de dédicace car certaines personnes étaient intéressé.
La sortie de ce troisième et dernier tome serait une bonne occasion.
Je vous en reparlerai en temps voulu
Toujours dans la littérature poétique j’ai sorti en décembre dernier un recueil de texte en édition limitée.
Il s’appelle Idéiste et toutes les questions que vous vous posez à son sujet trouvent leurs réponses à l’intérieur.
Sinon quoi vous dire de plus si ce n’est que c’est un recueil participatif car j’ai fait appel à des amies pour écrire certains textes.
Ils/Elles me donnaient des thèmes et je devais écrire dessus.
Par conséquent, les textes sont un peu différent de ceux que j’ai pu écrire auparavant
Je sors un peu de ma zone de confort.
Il fait 176 et sa particularité ?
Il contient des explications et précisions pour tous les textes qu’il contient.
Vendu 10€ une parti des bénéfices servira à financer le tome 3
Les mots d’Ali – Facebook
Pour faire la promotion de mon 1er livre j’avais créé une page Facebook portant le même nom. La promo finie je m’en sers aujourd’hui pour publier des textes plus ou moins inédits.
Et aussi pour faire un peu de promo.
Je vous invite d’ailleurs à aimer et partager la page si vous voulez être tenu au courant de l’avancée du livre et aussi et surtout si vous êtes sensible à la poésie, au sens large
Au reste dans le domaine de la littérature mais on passe au rayon roman
Cette partie est un peu plus courte et elle me permet de revenir à la source, à l’origine de cette passion pour l’écriture et de faire une transition pour la suite.
En effet, avant d’écrire de belles poésies et avant même de vouloir devenir journaliste, je voulais être écrivain.
Et puis j’ai appris que, à moins d’être très populaire, très productifs ou un peu des deux, il était impossible de vivre sereinement de ce métier.
Né avec une imagination débordante, ma mère conteuse et mon père adepte de film d’action, science-fiction ont contribué à cultivé ce goût pour l’écriture de fiction.
L’une de mes plus grande fierté de l’époque, et aujourd’hui encore, c’est d’avoir vu l’une de mes rédactions de français publié dans le journal du collège.
Ce fut un élément déclencheur.
Car si vous l’ignorez
J’ai écrit mon 1er roman à 15 ans. Durant mon stage de 3e.
Il fait 60 pages et il est disponible gratuitement sur le lien en description.
Il est publié tel que je l’avais écrit en 3e. C’est le 1er jet.
L’histoire est très originale, c’est un jeune collégien qui devient du jour au lendemain un super-héros.
Non ce n’est pas Spider-man…
Blague à part, évidement qu’il y a des références à la pop-culture mais ça reste une histoire tout à fait originale écrite par un adolescent de 15 ans.
Je vous invite à le lire et à me faire un retour car…
Hop transition !
Ce sera l’un de mes prochains livres.
J’ai l’intention de reprendre le récit et de le finir. Le compléter, le corriger, le peaufiner.. bref le rendre éditable et publiable.
Mais avant, et on aborde une partie très importante, ci ce n’est la plus importante, deux livres sont en cours de rédactions !
Oui Deux livres
Je vous en ai parlé brièvement sur Facebook et Instagram et je vous en dirais plus prochainement.
Ce que je peux vous dire pour le moment.
Ce sont des romans, des fictions basé sur des faits réels
Le deuxième est la suite du premier
Ils traitent d’un sujet d’actualité
Ils sortiront en fin 2020 et en 2021
Une partie des bénéfices sera reversé à une association, je vous donnerai le nom et la raison en temps voulu
Ce sont deux livres qui me prennent énormément de temps, notamment en recherches factuelles, donc mes différents sites vont tourner à un rythme de croisière relativement tranquille dans les mois à venir.
Ce sont deux livres que je souhaite accessible à tous* du collégien au cadre supérieur, en passant par le bachelier et le salarié, sans oublier le chômeur.
Mais pour lesquels je veux être très précis dans ce que je raconte.
*tant d’un point de vu financier que littéraire
J’aurais l’occasion de vous en parler plus en détails dans une prochaine vidéo
En parlant de vidéo, et nous arrivons doucement à la conclusion de celle ci, le dernier projet qui verra le jour l’année prochaine se passera sur Youtube.
La Plume à Bill, l’atelier d’écriture
Deux des questions qui me reviennent souvent c’est pourquoi et comment tu fais pour écrire ?
Pourquoi ? Parce que j’aime ça. C’est un exercice agréable qui me plaît. Jouer avec les mots et leur sens. Faire passer des messages, faire rire, sourire ou émouvoir.
La langue française est tellement belle est riche que je trouve dommage de m’en priver.
L’écriture est aussi une thérapie qui me permet d’extérioriser certains /maux/
Il est plus facile pour moi de faire passer mes sentiments par l’écriture que par la voix.
Ensuite comment ?
Je vous copie-colle un texte issus de mon livre idéiste, qui contient la réponse.
Avalanche
Pour écrire j’ai besoin de calme Ou de bruit Pour me stimuler, De silence ou de la musique de Dosseh J’suis habitué à écrire un texte par jour Et une punch, par amour Ma source est toujours mon cerveau Mon inspiration, la musique, mes potos Personne me hais Personne me jalouse Personne me connaît J’écris, j’écris et je lis. Un peu J’écoute, j’écris et je juge. Peu J’suis fan Mais je l’exprime peu Mon amour pour toi est comme cette fleur, il fane T’étais en pôle position Ta décision t’a amené au pôle opposé à Ma direction J’baisse pas les bras, j’me gratte les mollets Je vérifie qu’ils ne soient pas trop enflés Suffisamment pour garder les pieds sur terre Pas au point de m’empêcher d’avancer J’traine pas des pieds, j’ai le poids de mes actions sur les épaules. Durs décisions Lourdes conséquences J’ai peur d’une chose.
L’Avalanche
Tout ça pour dire qu’il n’y a pas de recette secrète ou de formule magique, juste quelques techniques et un peu de talent.
Alors le talent je ne peux pas vous le transmettre, en revanche les techniques !
L’atelier d’écriture
18.
C’est le nombre d’atelier d’écriture que je vous proposerai à partir du 19 février 2020 et jusqu’au 24 juin, au rythme d’un atelier tous les mercredis.
Les ateliers d’écritures c’est quoi ? Ce sont des vidéos de 10 à 20mn dans lesquelles je vous donnes des astuces et techniques pour écrire des petits poèmes, des nouvelles, des articles…
Mais aussi des rédactions et pourquoi pas des thèses ou des mémoires…
Dans ces vidéos je vais vous apprendre à manier les mots pour créer des histoires à l’infini…
En toute modestie bien entendu
Je ne prétend pas être un prof, ni avoir des compétences ou un savoir particulier mais mes quelques années d’expérience et vos nombreuses questions m’ont incité à créer ce petit format.
Les vidéos sont prêtes donc je prendrai en compte vos retours mais je pourrai les appliquer seulement pour la saison 2 ou pour les hors-séries. Si je fais des hors-séries.
Voilà je crois avoir fait le tour !
J’espère avoir répondu à toutes vos questions et si vous en avez d’autres n’hésitez pas !
Je remercie celles et ceux qui sont la depuis le début, famille ou amies.
Et de manière plus générale je vous remercie d’être de plus en plus nombreux à me suivre, à me lire et à me soutenir dans mes différents projets.
Je sais que vous n’y êtes pas tous sensibles mais vos retours font toujours plaisirs.
J’ai pensé laissé tomber car vous ne pouvez pas vous rendre compte du ‘travail’ que tous ses projets représentent.
En fin d’année 2018 j’arrivai un peu à saturation et j’ai voulu tout mettre de côté.
Finalement quelques retours et surtout des messages d’amies proches m’ont fait reconsidérer les choses et je me suis rendu compte que c’était aussi une question d’organisation.
Comme je vous l’ai dit je vais être beaucoup moins productif ces prochains mois.
Car j’ai besoin de lâcher un peu et surtout de me concentrer pleinement sur mes livres.
Pour vous consoler sachez que La Plume à Bill proposera un article tous les vendredis jusqu’à la fin de l’année
C’est tout pour moi merci beaucoup et à la prochaine
Ali
A suivre…
Vidéo. Infos: La Plume à Bill, Les mots d’Ali… Bonjour à toutes et à tous ! Eh non... Toujours pas de chronique sur Le printemps…
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go-poirier · 6 years
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À minuit, je sucre des fraises J'ai la feuille de vigne embrasée Je me lève, je pèse mon pèze Rue Saint Denis, y a bon baiser
Pas besoin d'être une sorcière Pour avoir un manche à balai J'en ai un qui me dit : “ Poussière ! Tu iras où je veux aller 
"Il me nargue, il me tarabuste, M'enfournant dans ses réacteurs Ce relatif petit arbuste S'enracine au fond de mon cœur
Que désigne t il cet index Pointé toujours vers l'azimut Comme si le ciel avait un sexe Comme si Dieu même était en rut ?
Alors à minuit, moi je mange De la femme avec mon bec tendu Oui, j'en mange comme on se venge D'être un ange trop mal foutu
D'avoir là, sous cette ceinture, Ah non ! ça n'est pas élégant ! D'avoir là, qui dure, qui dure, Ce doigt borgne obsédé de gant
À minuit, je mange de l'homme C'est mon métier, c'est mon destin C'est comme du sucre de pomme C'est mon sentier, c'est mon festin
À minuit je mange du jouine Et du vieil, et de l'entredous, Je suis une groigne, une fouine, Un, un je les mangerai tous
À minuit, je mange mon fisse Et mon père et le chancelier Le sang tout blanc du maléfice A faim de se multiplier
Les hommes naissent sur les berges Du val des morts, dans tous les choux Rouges, dans le genou des vierges Comme du blé, comme des fous…
Alors à minuit, moi je mange De l'homme. Je croque grandes dents Je bouffe le ruban orange Et les souvenirs obsédants
Je mange la tête et le foie, Le jeu, le crime, le devoir J'ouvre bien ma gueule qu'on voie Que dedans nul ciel n'est à voir
Paroliers : Maurice VANDER / Claude NOUGARO / Jacques AUDIBERT
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lyrics-code · 6 years
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Feu Rouge Lyrics - La Fouine
Feu Rouge Lyrics – La Fouine
Yeaah des sentiments dans le réservoir Quand l’amour nous fait les pleins phares J’aimerais rouler rouler faire Le tour de la terre Ici la nuit tous les chats sont gris Alors pour nous tous les feux sont verts Ouvre la fenetre, laisse entrer l’horizon Laisse entrer un peu d’air Ce matin, ce matin, oui j’ai grille un feu rouge Ce matin, ce matin, oui j’ai grille un feu Je suis tellement bien dans…
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