Tumgik
#petite histoire poétique de l'architecture
Text
Tumblr media
source : @cheminer-poesie-cressant
la cathédrale doublée par sa propre lumière devient un enjeu permanent de reconstruction où des fondations se cherchent continuellement pour faire tenir le jour à l’intérieur entre les mains de ses pierres ; dans ce travail qui repousse l'impossible l’existence à l’air presque hors de portée
© Pierre Cressant
(samedi 9 septembre 2023)
19 notes · View notes
benoit-marie-lecoin · 6 months
Text
Critique Babélio du roman Ikiro de Benoit Marie Lecoin
Dans la plus pure tradition des anime japonais, IKIRO de Benoît Marie Lecoin aux @auxforgesdevulcain est une histoire d'amour poétique et délicate qui vous transportera dans un Japon moderne où les chats parlent et les cerisiers sont en fleur.  IKIRO, un jeune orphelin élevé par sa grand-mère, Sobo, quitte son village pour étudier l'architecture à Tokyo, chez son oncle et sa tante et auprès de sa petite cousine. Il va alors tomber amoureux fou de Midori, une autre étudiante du club de journalisme.  Quand la magie se charge des destins, le chat de la maison va faire un voeu pour aider IKIRO. Tout est magique, lyrique dans la narration subtile de l'auteur. Chaque scène se découpe dans un scénario orchestré d'une main de maître, oú se content la beauté et l'éphémèrité des moments. Les panoramas typiques. La découverte de Tokyo, du célèbre quartier de Shibuya, les bains publics les peintures des bouches d'égouts, les fluffy pancakes, les salles de jeux,  les kombini. Tout est présent dans une ode véritable au Japon romantique.  Dans les pérégrinations du Héros, l'histoire scintille sous la lueur de la lune et on s'éprend du fougueux IKIRO dans le merveilleux de sa quête.  Maladroit, timide, amoureux  transi de Midori, inaccessible, et c'est toute la fragilité de sa situation qui offre une belle émotion. IKIRO est un roman frais, léger qui se lit d'une traite et, pour qui est amoureux du Japon, vous penserez inévitablement au Royaume des Chats ou même, pour parler de créateur plus moderne, à  Makoto Shinkai et Your Name, son chef d'oeuvre de 2016. IKIRO de Benoît Marie Lecoin est un roman tendre  et délicat qui vous fera aimer davantage ce beau Japon  aux allures merveilleuses dont nous rêvons tous. Merci pour cet enchantement
LaurenceORSINI
0 notes
antonomase · 4 years
Text
@characterfromthebook, je suis désolée, j'ai mis un temps fou à faire ce tag, pardon ! (À mi-chemin, je me rendue compte que c'était "romans", donc j'ai dû enlever la moitié.) Et en plus, j'ai passé une éternité à tergiverser pour savoir où était la différence entre "aimer bien" et "préférer aux autres".
Dix (de mes) romans préférés
Dans l'ordre chronologique :
(Bonus : Le Contre l'Inculte de Lucien. Parce que je l'aime d'amour, ce texte.) On n'est pas sur de la grande littérature et mes justifications sont un peu nulles.
Yvain ou Le Chevalier au lion, Chrétien de Troyes :
Cliché, mais : amour pour la légende athurienne + souvenirs d'agreg + passer deux mois à le relire et à l'apprendre en ancien français...
Les Liaisons dangereuses, Choderlos de Laclos
J'ai l'impression que c'est encore un peu cliché. Mais ce roman épistolaire est à l'origine de ma passion pour les personnages qui complotent et l'exposé de ces manigances.
Les Mystères de Paris, Eugène Sue
À nouveau, on est sur une justification sentimentale : c'est encore à ce jour le livre le plus long que j'aie jamais lu. Un roman feuilleton tout ce qu'il y a de traditionnel, avec des rebondissements, une myriade de personnages dans les bas-fonds de Paris. Je me souviens que l'été où je l'ai lu, je me suis retrouvée clouée au lit une journée et que j'avais passé mon temps à lire pour m'occuper.
Les Misérables, Victor Hugo
Je sais, c'est cliché. Jugez-moi autant que les membres de ma famille m'ont jugée l'année où j'ai été hyper contente et émue de recevoir le Pléiade pour Noël.
Les Piliers de terre, Ken Follett
L'histoire s'étale durant toute la construction de la cathédrale de Kingsbride dans l'Angleterre du XIIe siècle. Je ne m'y connais pas assez en histoire de l'Angleterre médiévale pour repérer les inexactitudes. On se laisse emporter par l'histoire et la galerie de personnages. Mais je regretterai toujours que la fin soit aussi précipitée. La Colonne de feu est peut-être l'un des rares romans de Ken Follett où ce n'est pas le cas.
La série Artemis Fowl d'Eoin Colfer
Je ne parle pas assez de cette série arrivée après Harry Potter mais avant Percy Jackson. C'est la série de mon collège. Dans le premier tome, Artemis, 12 ans, est un petit génie du crime qui kidnappe une elfe afin d'obtenir l'or des Fées. Encore une fois, on voit mon goût prononcé pour les personnages à la malveillante brillance.
La triologie Mistborn de Brandon Sanderson
Y a un peu tout ce que j'aime dedans (même si on aimerait avoir plus qu'un seul personnage féminin correctement traité). Le tome deux réussit à être aussi bien que le premier, ce qui est rare. Le système de magie est réfléchi, cohérent, justifié dans le récit. Il y a de l'intrigue, du complot politique, des retournements de situation. En un mot : une trilogie vraiment très chouette que je recommande régulièrement. Pour la petite histoire, le premier tome a longtemps traîné sur ma PAL avant que Le Moment de la lecture vienne, cette rencontre un peu magique avec un livre.
Le Cœur cousu de Carole Martinez
Je trouve ce roman très poétique. On suit le personnage de Frasquita, dont l'histoire nous est racontée par l'une de ses filles. Les vêtements que coud Frasquita semblent avoir des propriétés magiques, tous ses enfants, des dons surnaturels. Attention, ce roman s'inscrit plus dans le magical realism que dans la fantasy.
Le Chardonneret, Donna Tartt
J'ai longtemps hésité sur le dixième livre à mettre. J'ai beaucoup aimé le principe du début in medias res et le fait que le roman soit une longue enquête pour essayer de comprendre comment Theo se retrouve caché dans cette chambre d'hôtel à Amsterdam. C'est un roman d'éducation, j'aime ce genre de romans. (Middlesex de Jeffrey Eugenides m'a aussi beaucoup touchée.)
La Passe-Miroir de Christelle Dabos
Je ne pouvais pas finir sans enfoncer encore le clou avec La Passe-Miroir. J'ai commencé la lecture en étant très sceptique car tout le monde semblait adorer l'histoire d'Ophélie, des arches et des Esprits de famille. La série a pris mon cerveau et mon petit cœur, les ont secoués, retournés dans tous les sens. Contrairement à la plupart des gens, mes romans préférés de tétralogie sont plutôt les deux derniers, parce qu'on touche au mystère qui sous-tend la série. Même s'il y a quelques trucs qui sortent de nulle part dans le quatrième tome, l'architecture de cette série est impressionnante.
Je tagge @sans-rancune-sans-regrets, @jasministheb, @street-light-phenomenology, @nessajana, @crocordile, @theborhapboysawakenedmywhatever and @thattheodoranbadassery (the game is selecting 10 of your favourite novels and explaining why in a few words). Et comme d'hab', si j'ai oublié des gens et que vous voulez nous partager vos lectures...
(Note : Au fur et à mesure que j'écris les justifications, plein d'autres romans me viennent en tête, je suis tout bonnement insupportable.)
13 notes · View notes
asnobbishcat · 7 years
Text
                                   TROIS ARTISTES, TROIS OEUVRES / ÉPISODE SECOND
03.09.17 / MANG Lolita
 Trois artistes, trois oeuvres, c’est le titre simple et direct d’une série d’articles centrés sur des êtres humains dont la faculté créatrice surprend autant qu’elle fascine. Trois personnalités et sensibilités différentes. Trois nationalités différentes, trois matériaux différents. En somme, trois visions distinctes sur le monde et ses mystères, qu’elles soient engagées, pessimistes, révolutionnaires ou désabusées.
FRANK GEHRY DONNER FORME AU RÊVE
 Artiste américano-canadien, Frank Gehry n’est plus à présenter. Il appartient en effet aujourd’hui au cercle très fermé des architectes les plus connus et influents de son époque — on ne devient sans doute pas professeur à l’université de Yale par hasard. Formé entre l’USC (University of South California) et Harvard, il a produit depuis les années 1970 pas moins d’une douzaine d’oeuvres architecturales, dont l’originalité et l’onirisme ont fait la renommée de leur créateur. La patte si distinctive de Gehry se cache en effet dans son « angoisse de la ligne droite ». Ainsi, ses bâtiments apparaissent comme des anomalies au sein des paysages qu’elles investissent. Je l’avoue, j’ai un faible pour ceux qui rejettent les conventions, qui ont l’audace de chercher, de créer, d’innover. J’admire ceux qui construisent leur propre univers et parviennent à lui donner forme, à le faire évoluer. Gehry est passé maître dans cette discipline, comme en témoignent ses nombreux trésors, dont le musée du Guggenheim à Bilbao (surpris ?), la Maison Dansante à Prague ou le Walt Disney Concert Hall à Los Angeles.
« Je me réveille chaque matin avec l'envie d'inventer et de voir les choses avancer. L'architecture s'apparente à un monde que l'on se crée soi-même et qui englobe la littérature, l'art, la musique et... la vie. »
 Pensiez-vous que j’allai jouer les prévisibles et présenter comme oeuvre pour l’architecte, son Guggenheim espagnol ? C’est mal me connaître. En effet, en juin dernier, j’ai eu la chance de visiter pour la première fois la fondation Louis Vuitton, au bois de Boulogne. Je suis tombée sous le charme de ce vaisseau spatial échoué en pleine forêt, dont les courbes tranchent avec la végétation dans laquelle elles baignent. Pour ce bâtiment, Gehry puise directement dans la tradition parisienne du verre, en s’inspirant notamment du Grand Palais. Les courbes de la Fondation ressemblent à des voiles se reflétant dans le bassin sur lequel l’édifice est posé. Il était primordial pour l’architecte de prendre en compte l’environnement apaisant du bois de Boulogne, de ne pas construire un monstre qui viendrait envahir la verdure, mais plutôt d’engager un dialogue sensible et poétique avec le jardin et le bois alentour.
Tumblr media
© Fondation Louis Vuitton / Ces photographies m’appartiennent et ne sont pas libres de droit.
MARJANE SATRAPI REPRÉSENTER L’HISTOIRE, REPRÉSENTER MON HISTOIRE
   Marjane Satrapi, tout comme Frank Gehry, est mondialement connue, depuis le succès fulgurant de sa bande dessinée publiée en 4 tomes, Persepolis. Au fil des pages, Satrapi embarque son lecteur à travers l’Iran des années 1980, pour un voyage éducatif qui couvre majoritairement la vie après la révolution (1989)  qui met fin au régime du Shah Mohammad Reza Pahlavi et permet l’instauration de la République Islamique. D’auteure de bande dessinée, elle s’est aujourd’hui prêtée à d’autres jeux, comme ceux de réalisatrice et de scénariste, mais aussi de peintre. Artiste complète donc, formée entre l’Iran, l’Autriche et la France, explorant des cultures et des vies différentes, en une quarantaine d’années. Bien que l’Iran et ses liens avec son pays natal forment la genèse de sa vie de créatrice, Satrapi s’est, depuis le succès de la saga Persepolis, adonnée à d’autres formes de création, ainsi qu’à des genres éclectiques : The Voices (2014, comédie horrifique), Radioactive (2018, biopic consacré à Marie Curie).
 « Là-bas, j'avais un foulard sur la tête, une clope au bec, et je conduisais une jeep de la Seconde Guerre mondiale. J'ai mis des baffes à des hommes, j'ai écouté les Rolling Stones. Personne ne m'a empêchée de faire ça. »
 C’est en 2007 que Satrapi adapte au grand écran son oeuvre déjà connue et reconnue. Du papier à l’écran, les codes restent les mêmes. Le contraste du noir et du blanc comme fil rouge, pour créer des ambiances plus ou moins anxiogènes, selon l’état d’esprit de l’héroïne, que le spectateur suit depuis l’enfance jusqu’à l’âge adulte, en Iran comme en Autriche — accompagnée de la douce voix de Catherine Deneuve en grand-mère aux paroles aussi crues qu’elles sont emplies de sagesse. L’intérêt de l’œuvre de Satrapi réside dans ce double récit, entre les aventures et mésaventures d’une vie de femme au Moyen-Orient, ancrées dans le cadre de l’Histoire, un récit historique éclairé et éclairant — de fait, Persepolis me rappelle, dans une certaine mesure, le travail d’Annie Ernaux*, qui semble avoir abordé une approche similaire de sa propre histoire, entremêlée avec l’Histoire. Récompensé à Cannes par l’honorifique Prix du Jury, Persepolis a su séduire grâce à la pertinence et l’impertinence de ses dialogues, propres à la répartie croustillante de leur auteure.
* Professeure de lettres et auteure de plus d’une vingtaine de romans autobiographiques dont Les Années (2008, Gallimard)
Tumblr media
© Persepolis, 2007 / Marjane Satrapie et Vincent Paronnaud
GABRIEL DAWE RENFORCER LA COULEUR
 Pour clôturer ce deuxième épisode, concentrons notre regard autour d’une figure bien moins célèbre que les deux précédentes. Installé à Dallas au Texas, Gabriel Dawe est un artiste mexicain dont le travail s’organise autour des couleurs, de l’espace et de l’illusion d’optique. Titulaire d’un master aux Beaux-Arts de Dallas et diplômé de graphisme, Dawe sait manier les matériaux comme les époques, qu’ils confrontent à travers ses oeuvres. Graphiste de formation, il a préféré s’orienter vers la peinture, puis les installations dans l’espace, afin de se libérer des contraintes imposées et de devenir un réel artiste indépendant. Le fil coloré est son outil de travail primaire, qu’il associe avec des jeux de lumières spécifiques afin de construire des installations hypnotiques — sous la forme de prismes. Ses structures, connues sous le nom de Plexus, sont intégrées dans différentes types d’environnements quotidiens ou non, modernes ou non, déserts ou non — entre autres : aéroports, centres commerciaux et musées.
« Je veux que les gens dialoguent avec la structure et l’espace qui leur sont proposés, et qu’ils soient conscients de ce dialogue lorsqu’ils naviguent à travers l’oeuvre. »
 Parmi ses nombreuses installations éphémères, celle qui a su retenir mon attention est Plexus n°19. Se situant à la Villa Olmo, sur le lac de Côme en Italie, elle se démarque, selon moi, par sa parfaite intégration à un milieu qui lui est contraire. Les structures de Dawe sont colorées, comme des apparitions, arc-en-ciels ou mirages. Elles n’en sont pas moins des lignes droites et organisées méthodiquement, presque mécaniquement — aucun détail n’est laissé au hasard, chaque millimètre est calculé. Ces installations portent sur elles une image très moderne, presque futuriste, qui rappelle parfois certains films de science-fiction psychédélique des années 1970. A contrario, la Villa Olmo est un palais néo-classique du XVIIIeme siècle, mouvement architectural puissant son inspiration directement dans les formes grecques et romaines telles que les colonnes, les proportions harmonieuses, les portiques. Le mariage entre ces deux genres antonymes donne lieu à une vision onirique qui, non seulement surprend de par sa présence incongrue, mais sublime les lieux, grâce à un jeu de lumières habile.
Tumblr media
© Plexus n°19 (fil gütermann, bois peint et crochets), 2012 / Gabriel Dawe
CONCLUSION
 Il aura fallu du temps — plus de deux mois, pour que je prenne enfin l’initiative de continuer cette série. Et c’est justement par le biais d’un retour à son inspiration originelle, mon musée favori de Bilbao — j’utilise la métonymie par peur de répéter jusqu’au dégoût le nom de cet endroit. Je suppose que l’irrégularité de cette série, de mes écrits, est tout aussi irrémédiable qu’elle la rend digne d’être lue. Je ne voulais pas me donner de limites temporelles. Prendre le temps, laisser l’inspiration venir au bout moment. Ma liste d’artistes est prête et regorge de petits comme de grands noms. Je vais à leur rencontre quand je sens qu’il est temps, que j’en ai l’envie et le besoin. L’écriture et le temps sont deux notions distinctes qui ne peuvent s’associer. Écrire c’est jouer avec le temps, l’arrêter, le moduler à son envie. L’inverse n’est pas vrai, et il ne faut pas réguler son écriture en fonction d’un calendrier autoritaire — au risque de se rapprocher de la machine, de s’éloigner de l’écrivain.
SOURCES
— FRANK GEHRY
http://www.fondationlouisvuitton.fr/la-fondation/frank-gehry.html
http://www.lexpress.fr/culture/art/frank-o-gehry-je-cherche-a-humaniser-la-modernite_849534.html
— MARJANE SATRAPI
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18664098.html
https://www.youtube.com/watch?v=X4g8SOLa0E4
https://www.youtube.com/watch?v=7jhHUb2Lk0w
— GABRIEL DAWE
http://gabrieldawe.com
https://www.instagram.com/gabrieldawe
https://vimeo.com/31383293
0 notes
Text
Tumblr media
le soutien est parfois une grande consolation qui devient un art, un élément du décor ; celui prodigué aux murs pour qu’ils ne se fissurent ni ne se désolent davantage, maintenant des nefs de pierre comme la lumière étaye insensiblement ses ciels, est de cela ; humanité des cathédrales
© Pierre Cressant
(samedi 2 octobre 2022)
15 notes · View notes
Text
églises gothiques, comme des vaisseaux du temps élargi au milieu de la ville-instant aux voiles de pierre larges et flottantes ; le déployé est la figure d’un siècle, le vent qui s’y engouffre, celui de l’histoire que l’on vient chercher dans le travail de l’image, l’histoire qui dans l’espace d’un souffle à quitter les livres ; il fut un temps où elles vibraient comme des soleils, éblouissant toutes les rues et les regards qui y menaient
© Pierre Cressant
(lundi 17 juillet 2006 - dimanche 18 juin 2023)
23 notes · View notes
Text
Tumblr media
.
près de moi s'envole ton chant, résonances d’arcs ; soudain cet autre monde, l’autre versant du berceau ; petites églises humbles et romanes édifiées pour élever les voix du silence qui s’élèvent aussi pour porter les voix chantantes vers d’autres royaumes ; leurs voûtes porteuses de pierres en plein-cintre se dressent à l’abri des saisons séculaires du soleil pour déployer dans la plus stricte intimité la prononciation de l’infini, pour entendre tout un phrasé d’outre-ciel, aux limites de notre langage ; elles ne sont pas là seulement pour maintenir droit
© Pierre Cressant
(mercredi 12 juillet 2006 - mardi 13 juin 2023)
20 notes · View notes
Text
temple, établissement d'une lumière éternelle soutenue par tant de piliers ; lumière qui se préserve, lumière à l'écart de celle du monde ; lumière comme une réserve de prières prêtes à engager un temps par dessus tous les instants, un temps par dessus les hommes ; temple pour engendrer l'architecture de l'invisible
© Pierre Cressant
(mercredi 26 juillet 2006 - dimanche 13 août 2023)
10 notes · View notes
Text
Tumblr media
source : @cheminer-poesie-cressant
la frise rompue - mon amour, légère au grand palais, se prolongera peut-être ; cette nuit, mon rêve, cette frise qui semble danser, vouloir s'exprimer, aller plus loin que sa parole, aller plus loin que son appui, dans une imprécision sereine et fondamentale ; l’image de l'architecture subit souvent les contrecoups de nos sentiments les plus intenses ; la façade durant la nuit qui était devenue l'image d'un espoir posé sur la fin
© Pierre Cressant
(mardi 29 août 2006 - lundi 4 septembre 2023)
9 notes · View notes
Text
Tumblr media Tumblr media
source : @cheminer-poesie-cressant​
.
clés de voute stellaires
croisées aux pierres lactées
nuages de vertiges qui obscurcissent  
l’infini du ciel de pierre
qui mène vers des bleus impossibles
jusqu’aux jamais qui y règnent en silence              
réseaux réguliers qui tissent et retendent l’incertain  
l'infiniment vertical qui dénoue la lumière
pour atteindre les sommets de l’astre gothique
cathédral par élancement, cathédral par radiation
.
© Pierre Cressant
(samedi 16 juin 2012 - samedi 10 décembre 2022)
24 notes · View notes
Text
Tumblr media
source : @cheminer-poesie-cressant​
.
angle de pierre et de verre
corniche qui rejoint le vide
charpente à ciel ouvert
radiation par élancement
de l’équilibre impossible
élans brisés, côte après côte
pour croire en une lumière ponctuelle  
faillible et fondatrice
.
© Pierre Cressant
(samedi 16 juin 2012 - samedi 10 décembre 2022)
20 notes · View notes
Text
Tumblr media
(Gustave Caillebotte, Rue de Paris - temps de pluie, 1877, Art Institute of Chicago)
réalisé que les vrais immeubles d'Haussmann sont ceux qui s'alignent de façon presque parfaite, en tout point pareils sans aucune variation de l'un à l'autre, le long entier de boulevard créé à cet effet par le préfet ; ici règne la même hauteur, la simplicité des lignes, l’équilibre, sans décor ostentatoire ; aussi ceux dispersés ailleurs que l'on qualifie facilement d'haussmannien, assimilables à la même période, ne sont en réalité que des copies bien ultérieures ; ils sont tous différents, chacun essayant de rayonner davantage sur l'autre au moyen de sculptures parfois extraordinaires voir extravagantes, immeubles qui côtoient souvent de plus anciens, les alignements alors improbables selon les irrégularités des différentes époques ; le décor haussmannien qui est en plus d'être un style est aussi un ordre, l'égal des ordres corinthien ou dorique  
© Pierre Cressant
(mercredi 16 février 2011)
Tumblr media
19 notes · View notes
Text
les villes sont faites de morceaux que le regard oublie pour se souvenir ensuite d’une unité possible ; modernisme contre renaissance, cubisme contre classicisme, qui tentent de dissimuler leur ordre malgré leur temps différent ; et c’est cet oubli qui fait naître une petite musique, un petit air doux et coloré où une humble poésie du collage se forme 
© Pierre Cressant
(jeudi 21 janvier 2010)
25 notes · View notes
Photo
Tumblr media
(source : @cheminer-poesie-cressant)
massive en sa courbe fondatrice, son sommet s’est perdu dans le ciel de trop d’élan ; l’architecture qui mène au ciel est de celle qui ne s’oublie pas  
© Pierre Cressant
(dimanche 28 mars 2021)
17 notes · View notes
Text
l’orgue, organe vivant suspendu à même la pierre, coquille peut-être, tapis à l'intérieur, à l’ombre des grandes voûtes, parmi les tremblements de la grande architecture, est devenu cathédrale (l'orgue qui serait cette vie que la carapace gothique cacherait, qui la ferait vibrer pour qu’à son tour elle rejoigne le monde de la vie)
© Pierre Cressant
(dimanche 13 décembre 2009)
30 notes · View notes
Text
des composés d'architecture pour engager de nouveaux espaces, des composés d’architecture comme des clés pour ouvrir des formes secrètes ; la pierre en prière le long des parois, la pierre qui s’élève vers la lumière ; méditation pour le regard
© Pierre Cressant
(samedi 23 janvier 2010)
35 notes · View notes