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#poètes français
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source : @cheminer-poesie-cressant
vivre dans la douceur disparue ; le soleil a trouvé une voie parmi le ciel ; ses rayons qui sont entrés un instant jusqu’ici pour me dire de recroire ; le plus simple arrive encore à me pousser vers ta vie qui vacille ; je me dis encore que tout est possible l’espace de cette lumière
© Pierre Cressant
(samedi 29 octobre 2022)
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ecrisettaistoi · 6 months
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Triste quadrupède
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Une chaise sous la pluie
se languit
de son sort établi.
Le bois est noble,
la facture, rustre,
son cannage se fait la malle,
elle boite irrémédiablement
et sait
que les encombrants
viendront bientôt la chercher.
Plus personne à soutenir,
à porter, son règne est achevé.
Le salut ne viendra pas
et c'est à croire que ces gouttes
sont aussi ses larmes
en attendant
d'être débitée en copeaux,
réhabilitée en aggloméré
ou juste brûlée avec tous
les souvenirs qu'elle porte
en elle, dans chaque veine
de ce bois de chêne.
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annajojanisz · 5 months
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✍🏻Adopte un Écrivain (Vidéo Sketch)
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Ce qu’on peut dire de sûr en tout cas, c’est qu’avec Annajo Janisz, on ne s’emmerde pas. Ici on rigole, et avant tout pour des conneries. Alors si tu n’es pas vraiment second degré, il vaut mieux t’en aller. Sinon, assieds-toi confortablement et prépare-toi à bien te marrer !
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basilepesso · 10 months
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Remarquable, ça nous change des haïkus débilitants et de la poésie femelle. Pour apprécier réellement ce poème il faut connaître les règles de poésie, notamment la diérèse et la synérèse, la diérèse étant remarquablement utilisée ici plusieurs fois, exemple : "persUadées" - règles que personne ou presque ne connaît plus, et personne ne veut apprendre. J'ai régulièrement essayé ici et là, c'est comme pisser dans un violon... Conséquemment, les gens qui s'essayent à la poésie, ne voulant pas apprendre les règles, reproduisent leurs poèmes idiots, balourds, futiles. Basile Pesso, 9 juillet 2 023 (Fb) Avec poème de Julien Schricke : “Couvrir les Reflets”
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francepittoresque · 4 months
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27 décembre 1585 : mort du poète Pierre de Ronsard ➽ http://bit.ly/Pierre-Ronsard Placé au premier rang des poètes français par les savants les plus distingués, Pierre de Ronsard, figure majeure de la littérature poétique de la Renaissance, s’attira l’affection et suscita les éloges de plusieurs souverains, parmi lesquels Charles IX qui ne voulait pas voyager sans l’avoir à ses côtés
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enoramenguy · 5 months
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Je ferai de notre relation un foyer Où tu pourras écouter ta chanson préférée.
Un lieu sûr ou noyer ta solitude; Immergées sous l'eau de l'amour Personne ne peut entendre nos échanges.
S'ils t'ont promis la même chose, jadis Alors, avec une douceur, peu connue des hommes Je te montrerai.
Adieu Hercule et autres Héraclès Le vrai héro, c'est moi Dans toute sa féminité. Enora Menguy
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show me a more poetic way to talk about making love than "elle a bâtit des ponts, entre nous et le ciel, et nous les traversons, à chaque fois qu'elle, ne veut pas dormir, ne veut pas dormir, je l'aime à mourir" (Je l'aime à mourir, Francis Cabrel) ("she has built bridges between the sky and us, and we cross them every time she doesn't want to sleep, doesn't want to sleep, i love her to death")
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beautyinyourbeast · 5 months
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˗ˏˋ 🤎 ˎˊ˗
[...] dussent les éléments faire foi de ma vertue, dussé-je être déesse / sombrer dans l'engouffrement des flots céruléens / braver l'igné à la danse endiablée; la fatalité ne cesse / de disperser nos cendres à ce même vent léthéen.
⚖️🌪🗡🏛⌛️📜
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Ho Ho Off To The Sabboth, 1926 - William Mortensen.
Wind Fire; Thérèse Duncan on the Acropolis, 1921 - Edward Steichen.
Season of the Witch; The Bubble, 1909 - Anne Brigman.
[autres extraits]
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finlands-world · 3 months
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Mots d'une illusion
(TW: body image issues, referenced self-harm)
Il y a quelque chose d’incroyablement violent
dans le regard que tu pose sur ton reflet.
J’ai du mal à comprendre pourquoi, d’ailleurs.
Ton sourire illumine les espoirs et tes yeux ont cet éclat penseur,
comme si une fascinante question flânait constamment à la lisière de tes lèvres,
comme si tu n’étais que rarement conscient du décors.
J’essaie, tu sais. 
Te renvoyer un regard aimant, un sourire sincère, 
j’y mets tout mes efforts.
Mais je ne suis capable de porter
que les accusations infondées de ton visage froid.
Je suis là chaque fois que tu pleure
que tu blesse, que tu néglige
ce corps qui pourtant ne fait que de son mieux.
Ce corps qui te permet de vivre chaque instant
dans toute son infinie beauté, dans sa tranquillité.
Et je serai là chaque fois que tu croisera ton reflet
dans les fenêtres de bâtiments obscures, 
dans le miroir de ta salle de bain,
contre la carrosserie d’une trop propre voiture,
ou même dans l’éclat de ta poignée de porte.
Que ce soit tôt ou tard,
délibéré ou accidentel,
méticuleux ou du coin de l’oeil.
Je ne suis que l’écho involontaire de tes pensées.
J’aimerais que tu te voies comme je te vois.
J’aimerais que tu me voies comme je te vois
Je ne mérite pas ces regards violents.
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prosedumonde · 1 year
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Tout ce qui nous effraie est peut-être, au plus profond, une chose sans secours qui attend notre secours.
Rainer Maria Rilke, Lettres à un jeune poète
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damagedsouul · 1 year
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source : @cheminer-poesie-cressant
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passer par l’année
laisser la main se tendre
à l’amitié du jour
qui prend le rôle
d’un début
par cet écart se construit
l’avenir qui se dicte
là où le souhait se veut
le temps nous enveloppe
et nous guide
la rive est sa construction
qui nous rassure et nous pousse
une barque de soutien
la petite lumière au lointain
et nous passons nous et les autres
nous passons pour le plaisir de passer
le plaisir de regarder accouder en arrière
le déroulé possible des jours d’après
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Meilleurs voeux pour cette nouvelle année 2024.
Laissons-nous guider par la poésie.
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© Pierre Cressant
(1 janvier 2024)
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ecrisettaistoi · 2 years
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Allez, viens
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Allez viens, on se fait du bien,
oublions tout ça jusqu'à demain,
laissons le monde se démerder, loin
pensons à nous, à nous deux, à rien,
on en a besoin, prends ma main,
pose-la lentement sur ton sein
laisse-moi palper ton cœur marmoréen
tes battements lents, denses, succincts,
donne-moi ta bouche, tes lèvres carmin,
serre-moi comme je te serre, soyons un,
indivisible, ombre et lumière en commun,
jouissons de nos corps, de ce lien
qui nous unit comme les doigts de la main
depuis si longtemps et si tout va bien,
encore aujourd'hui et au plus loin
que nous pourrons aller demain
et les jours suivants si le destin
nous est favorable, enfin.
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apothepoet · 10 days
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Les Étoiles
Tu aimes observer les étoiles qui brillent dans le ciel, des tâches dans l'espace infini. Il y a longtemps, tu m'as dit, que tu voudrais y aller. J'ai souri, rit, « Un jour, peut-être. »
Tu ne m'as pas vu, quand je t'ai dit « Salut ! » l'autre jour. Tes yeux regardaient fixement à travers moi. J'ai souri encore, répétais le mot. Rien. Je me demandais si tous mes nouveaux yeux ressemblaient aux étoiles que tu adores.
Tu regardes les photos que tu trouves partout chez ta maison, où je n'ai jamais été, sauf dans les photographies. L'aire triste autour de toi est brisé seulement par le sourire sur tes lèvres, quand tu chuchotes, « J'espère que tu aimes les étoiles, et que tu es là quand je te rejoins un jour. »
Tu n'entends pas ma réponse, « Je suis les étoiles maintenant. » Tous mes yeux clignent. « On se verra. »
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secicrexe · 24 days
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[ SERVIR ]
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Khalid EL Morabethi
lecture : Stephanie
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francepittoresque · 16 days
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13 avril 1695 : mort du fabuliste et poète Jean de La Fontaine ➽ http://bit.ly/Jean-La-Fontaine L’inimitable fabuliste ne se fit remarquer, jusqu’à l’âge de 19 ans, que par une extrême insouciance. Son éducation, d’abord confiée d’abord à de simples maîtres de village, ne lui inspira que le plus grand mépris pour les pédants, et ne fit pas soupçonner son génie
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