Tumgik
#poésie francophone
iphianasssa · 4 months
Text
Tumblr media
Une infinité de points, étoiles comme des bubons.
11 notes · View notes
show me a more poetic way to talk about making love than "elle a bâtit des ponts, entre nous et le ciel, et nous les traversons, à chaque fois qu'elle, ne veut pas dormir, ne veut pas dormir, je l'aime à mourir" (Je l'aime à mourir, Francis Cabrel) ("she has built bridges between the sky and us, and we cross them every time she doesn't want to sleep, doesn't want to sleep, i love her to death")
81 notes · View notes
givreencres · 10 months
Text
Jazzy Night (french version)
Le son des cuivres
Lent, envoûtant
Un éclairage tamisé
Une table collée à un mur
Des ombres mouvantes
Certaines seules
Certaines collées entre elles
Toutes suivant le rythme du saxophone
Puis accélération de la trompette
Les ombres deviennent tentatrices
Des rires fusent
Des éclats de voix retentissent lors des moments d’accalmie.
La table, un havre de paix
Seules des mains y sont visibles
Quelques verres vides y sont parsemés
Impossible de deviner la liqueur qui les remplissait
Le lieu est vivant
Même la plus calme des ombres respire la musique
Nuit après nuit la magie opère
Des ombres arrivent lessivées
Des âmes repartent revigorées
Seules
A deux
A plusieurs
Plus vivantes qu’elles ne le sont le jour
Quand les dernières notes s’éteignent
La salle s’endort
Attendant le lendemain
Que le son des cuivres
Tonnent à nouveau
11 notes · View notes
shingyou · 5 months
Text
Suis-je les rites mortuaires ?
Chaque jour, je me souviens encore un peu plus de ce que j’ai subi
Chaque jour, je comprends un peu mieux ce qu’a été ma vie
Je n’ai connu ni les fêtes de chez moi, ni la mort, seulement l’assassinat
Enfermé bien au-dessus des autres, et en réalité enterré ici-bas
J’apprends à crier, à chanter, à mettre le feu à leurs rêves
Amour destructeur et colère créative valent mille fois leurs fausses trêves
On souffre, et qui est ce « on », si ce n’est leur version du « vous » ?
Tristes menteurs qui déversent du poison dans nos deux joues
Mais je ne veux plus être ces funestes célébrations
Elles m’ont été imposées jusque dans ma maison
Rites mortuaires, laissez-moi devenir les transes de la naissance
Qui renaît, qui grandit, qui forge notre essence
Vocalises et chants, rythmes et pas, ça sonne bien comme ça sonne mal
Brillent ceux dont la vue les rend pâles
3 notes · View notes
mamaasawriter · 1 year
Text
il n'y a pas d'expérience en amour seulement des tremblements soudains
Cécile Coulon, Les Ronces
20 notes · View notes
postec · 5 months
Text
Gardez le votre anglais!
6 notes · View notes
ecrisettaistoi · 4 months
Text
De la plume
.
.
.
Peser les mots posés
gramme par gramme
ni trop lourd ni trop léger
ne rien regretter
de ce qui se trame
ligne par ligne
sur la page blanche
qui se grise
au gré
de l'écume des pensées
des vagues d'émotion
des lames de fond
du clapotis
dans le shaker
de ma vie
.
.
.
3 notes · View notes
didierleclair · 6 months
Text
Poesiede Gabriel Osson, poète haïtien et canadien.
2 notes · View notes
Un tel pressentiment frôle par l’esprit, que j’ai ni le pouvoir ni l’effort d’affronter son état intangible. Tantôt présent, tantôt immobile, ce sentiment assombrit le cœur et fait ébranler le corps et me rend inutile à tel point, que moi, je n’arrive plus à vaquer à mes occupations nécessaires. La honte et la peur me mettent entre eux et amorcent à m’écraser. Je n’ai point l’effort d’aborder la profondeur de ces sentiments; sonder ne sert à rien, tout ce que je suis capable de faire, c’est de supplicier, dans l’espérance que Dieu entendra mes cris de lamentation.
Une honte qui s’accroche au bat du cœur, Sami.
3 notes · View notes
lxa950 · 1 year
Text
peut-être que je devrais plus être là;
peut-être que je suis trop déconnectée;
j'ai jamais pas pu te comprendre,
mais je te regretterais quand même.
ce que je veux est si proche,
mais je peux pas le toucher.
qu'est-ce que t'en dirais
si maintenant je pleurais,
pendant que tu t’enfuis encore,
encore.
tu devrais commencer à chercher
d’autres corps à piétiner.
je voudrais sentir que tu me manques
mais t’as foutu mon cœur
profond sous terre.
comment pourrais-tu savoir ?
je veux pas avoir à me battre
je veux pas avoir à t’oublier.
j’ai allumé quelques bougies pour toi
cette nuit, je voulais que tu disparaisses.
peut-être qu’on a brûlé les étoiles trop vite,
je sens encore ta présence.
tu étais là, mais pas vraiment.
j’imagine qu’on s’est perdues en chemin,
on a juste oublié le chemin.
je crois savoir comment te garder à distance;
et je sais comment te remplacer.
pourtant tu pensais impossible,
que je puisse te repousser.
tu as oublié
on se l'était promis,
je voulais pas qu’on se retrouve là
mais j’étais épuisée de courir,
courir après un fantôme
qui était déjà passé à autre chose.
je suppose qu’on s’est juste égarés en chemin,
on a juste oublié le chemin.
impossible de t’entendre,
je sais plus ce que tu veux
et je veux pas tout recommencer.
j’avais peur, mais t’étais déjà plus là,
t’as embrassé la mort, et tout rejeté sur moi.
je sens ton souffle pas loin,
sûrement que tu hantes la pièce.
3 notes · View notes
secicrexe · 5 years
Photo
Tumblr media Tumblr media
https://www.poesie-en-liberte.fr/alzheimer/
Alzheimer / KHALID EL MORABETHI
4 notes · View notes
eleonor-b · 2 years
Text
Sais-tu seulement que,
Dans mon cerveau
Malade, j’érige, malheureux,
Un autel de neurones
Déviants, à tes yeux
À tes mains, à ton corps,
À tout ce
Qui sans cesse de toi
M’échappera encore
2 notes · View notes
Text
Une bouteille
À la mer
Qui est belle
Comme toi
°
Mes espoirs
Qui sommeillent
Dans le verre
Qui s'en va
°
Car la nuit
Qui s'éveille
N'a pas pitié de moi
°
Mon Angie
Je ne rêve
Que lorsque tu es là
°
Et je crains
Mon soleil
Que tu ne reviennes pas
°
[Les vagues splendides cruelles emportent mon appel à l'aide qui j'espère te trouvera]
°
Une dernière
Feuille déchirée
Angie
T'ai-je seulement imaginée
°
L'encre noire
Ne tâche plus mes doigts
Angie
As-tu seulement un jour été là
°
Ta lumière
Toujours éteinte
Si tu savais
Angie
Combien me manquent tes étreintes
°
Ta peau contre ma peau
Angie
Semblait être évidence
Angie
Sais-tu au moins ma souffrance
°
Un dernier
Compte à rebours
Angie
Je t'attendrais toujours
°
Même si le temps
Angie
N'a plus le temps
De nous attendre...
°
[ Et si ma bouteille à la mer
parvient à te trouver
Angie
J'espère à nouveau t'embrasser]
4 notes · View notes
shingyou · 4 months
Text
Suis-je un sentiment ?
Lorsque la nuit tombe à la fin de l’année, je me dois de voir que plus de trois sont passées Un ciel sombre, un croissant de lune qui se lève à l’horizon, comme celui qui, de ce recueil, est la raison Les écrits qui me précèdent ne sont pas mal faits, mais ils ne font que prétendre, où peut-être que cet autre moi était mauvais Je me libère du miroir, parce que je n’ai plus à vivre en parallèle d’anciens espoirs Et je le libère aussi, va-t’en, toi et ta tristesse, toi et ton cynisme, toi et ton suicide Mais avant tout, oui, surtout, va-t’en avec tous tes meurtres dont je reprends la responsabilité
De quelle empathie tu parles ? Ne te bats pas pour ce que tu n’es pas Des sentiments, des émotions, évidemment, je ne suis pas supérieur à ce qui existe ici-bas Ce soir, je poste une lettre et je m’en vais, parce que le soleil se lève Nous vivrons ensemble, parce qu’une nouvelle fleur est née, d’une graine qui n’aurait jamais cru voir le bleu du ciel Il n’y a aucun moyen de capturer mon essence, même si j’ai pu essayer
L’art se mouve et l’artiste bouge À demain
6 notes · View notes
mamaasawriter · 1 year
Text
Me voici dans un coin de mon âme si l'on considère l'âme comme une pièce semblable à mille autres pièces. je prends peu d'espace, devant la vitre qu'effleurent à l'aube des oiseaux aux ailes si larges que les yeux d'un enfant à qui l'on ment et qui s'en aperçoit sans rien dire
Cécile Coulon, Les Ronces
6 notes · View notes
ecrisettaistoi · 6 months
Text
L'adieu au noyer
.
.
.
Lentement,
les outrages du temps
ont creusé sa peau
de rides élargies.
Son cœur-crevasse mis à nu
n'était plus
qu'une plaie ouverte
aux quatre vents,
Sève envolée depuis longtemps,
il s'est affaissé
cette nuit
presque sans un bruit
avec la sérénité des grands de ce monde.
.
.
.
6 notes · View notes