POST 1
L'aventure de madame Muir, Joseph L. Mankiewicz 1947
Une histoire d'amour entre une femme et un fantĂŽme, une vieille maison sur une falaise. Incontournable.
Mon oncle, Jacques Tati 1958
La rencontre poĂ©tique de deux mondes, l'ancien et le moderne. Des personnages attachants. Cela pourrait ĂȘtre un poĂšme de PrĂ©vert, mais c'est un film de Tati.
L'année derniÚre à Marienbad, Alain Resnais 1961
Un immense jardin à la française, un colossal escalier, Delphine Seyrig et Giorgio Albertazzi qui ne cessent de rejouer la scÚne d'un rendez-vous manqué. Un chef-d'oeuvre qui gardera son mystÚre à jamais.
Judex, Georges Franju, 1963
Digne des romans feuilletons du XIXe siĂšcle, un justicier mystĂ©rieux qui s'attaque au banquier malhonnĂȘte. Des combinaisons noires, des intrigues, des masques en forme d'oiseau.
Les lĂšvres rouges, Harry KĂŒmel, 1971
La suite vampirique de Marienbad, Delphine Seyrig en comtesse immortelle buvant le sang des pensionnaires d'un hĂŽtel d'Ostende.
La montagne sacrée, Alejandro Jodorowsky, 1973
Délire hypnotique et fou, conte alchimique dans lequel les maßtres des neufs planÚtes devront gravir la montagne sacrée pour trouver la réponse savoureuse au grand mystÚre de l'existence.
CĂ©line et Julie vont en bateau, Jacques Rivette, 1974
Deux sorciÚres solaires errant dans le Paris des années 70. Une maison mystérieuse, des numéros de magie. Un film à regarder à l'endroit ou à l'envers, éveillé ou endormi.
Complot de famille, Alfred Hitchcock, 1976
Le dernier film d'Hitchcock, une fausse voyante et un chauffeur de taxi à la recherche d'un diamant volé. Un film du dimanche soir.
Stalker, AndreĂŻ Tarkovski, 1979
Un voyage Ă travers des paysages de science fiction dĂ©labrĂ©s portĂ© par une musique sublime. Une sorte de rĂȘve.
The Fog, John Carpenter, 1980
Une malédiction s'abat sur une ville de Nouvelle-Angleterre. Un brouillard vert fluorescent duquel émerge des fantÎmes. Une animatrice de radio tente de sauver les habitants depuis un phare isolé. Un film glacial et génial.
Fitzcarraldo, Werner Herzog, 1982
Un homme passionné d'opéra entreprend de faire passer un bateau par dessus une montagne en pleine jungle amazonienne. On ne saurait le décrire autrement.
Et vogue le navire, Federico Fellini, 1983
Un film comme un roman, au début du XXe siÚcle, des personnages hauts en couleurs embarquent à bord d'un paquebot afin de rendre hommage à une célÚbre cantatrice.
Paris, Texas, Wim Wenders 1984
Un homme qu'on croyait mort sort du désert et retrouve peu à peu les vestiges de sa vie passée. Une sorte de mirage porté par une musique sublime.
Phenomena, Dario Argento, 1985
Un film d'horreur comme on n'en fait plus. Un adolescente qui parle aux insectes sur les traces d'un tueur en série. Jennifer Connelly invoquant une nuée de mouches, scÚne culte.
Les ailes du désir, Wim Wenders 1987
Un trÚs grand film de Wim Wenders. Un ange tombe amoureux d'une acrobate de cirque et décide de devenir mortel. Une promenade dans le Berlin des années 80. Peter Falk se frottant les mains dans la brume matinale. Incontournable.
Prince des ténÚbres, John Carpenter, 1987
Le film d'horreur le plus terrifiant. Un groupe de scientifiques découvre que l'Eglise a caché au monde le fait que Dieu n'existe pas. A sa place, une entité ténébreuse qui va bientÎt se libérer. Vous ne vous regarderez plus jamais dans un miroir sans penser à ce qui vous attend de l'autre cÎté...
Drugstore Cowboy, Gus Van Sant, 1989
Une petite bande de camés braque des pharmacies pour se défoncer. Leur chef décide de se ranger mais le passé ne s'oublie pas facilement. Un conte étonnamment léger. Une apparition de William Burroughs dans toute sa majesté.
Meurtre mystérieux à Manhattan, Woody Allen, 1993
Un couple farfelu mĂšne l'enquĂȘte sur la mort de leur voisine de palier. Le New York des annĂ©es 90, des rebondissements, et Anjelica Huston au faĂźte de sa gloire en auteur de romans policiers.
La cité des enfants perdus, Jean-Pierre Jeunet, 1995
Dans une citĂ© portuaire verdĂątre, des enfants disparaissent. Un savant fou tente vainement de voler leurs rĂȘves. Un film gĂ©nial, complĂštement glauque et immersif. Des costumes incroyables de Jean-Paul Gaultier. Un monde en soi.
Dead Man, Jim Jarmush, 1995
William Blake tue un homme par erreur et prend la fuite, accompagné de l'indien Nobody, qui le prend pour l'esprit du célÚbre poÚte anglais. Un récit initiatique tout bonnement génial, bercé par les improvisations de Neil Young à la guitare. Le meilleur rÎle de Johnny Depp. Une apparition éclair de Robert Mitchum dans son dernier rÎle.
The pillow book, Peter Greenaway, 1996
La fille d'un cĂ©lĂšbre calligraphe, devenue mannequin, recherche un homme capable de lui Ă©crire un compliment sur toute la peau. Elle finit par devenir elle-mĂȘme calligraphe et dĂ©cide d'Ă©crire un livre sur le corps de son amant. Un film sublime.
La légende du pianiste sur l'océan, Giuseppe Tornatore, 1998
Un bébé est retrouvé dans la cale d'un paquebot. Devenu adulte, ainsi qu'un pianiste légendaire, il se mesure aux plus grands musiciens de son temps mais n'a jamais posé le pied à terre. Un conte magistral et bouleversant.
Mulholland Drive, David Lynch, 2001
Un rĂȘve, un cauchemar. Une femme amnĂ©sique, aidĂ©e par une actrice en herbe, part Ă la recherche de son identitĂ©. Un film porteur d'un mystĂšre insondable. A voir et Ă revoir Ă l'infini.
La famille Tenenbaum, Wes Anderson, 2001
Une famille de génies, disloquée par des querelles intestines, tente de se retrouver. Un vrai poÚme visuel, drÎle et touchant. On aimerait vivre dedans.
Kill Bill, Quentin Tarantino, 2003
Un chef d'oeuvre absolu. Le personnage d'Uma Thurman en guerriĂšre vengeresse que rien ne pourra arrĂȘter, figure allĂ©gorique mue par une force supĂ©rieure. Les cinq points et la paume qui font exploser le coeur.
The Fall, Tarsem Singh, 2006
Un homme alitĂ© dans un hĂŽpital raconte une histoire Ă une petite fille. En Ă©change, elle dĂ©robe pour lui des ampoules de morphine. Et le conte se mĂȘle Ă la rĂ©alitĂ©. Visuellement grandiose et Ă©blouissant. Une scĂšne d'ouverture mĂ©morable.
The Fountain, Darren Aronovsky, 2006
Trois histoires entremĂȘlĂ©es pour n'en former qu'une seule, celle de la recherche de la vie Ă©ternelle. Des scĂšnes se dĂ©roulant dans le plan astral, toutes d'or en fusion et d'extase mystique. A couper le souffle.
Melancholia, Lars Von Trier, 2011
Une planĂšte s'approche dangereusement de la terre et s'apprĂȘte Ă l'engloutir. Deux soeurs, deux entitĂ©s contraires, se dirigent en silence vers la fin du monde. Une expĂ©rience totale portĂ©e par des symphonies sublimes et des tableaux de Bruegel.
Only Lovers Left Alive, Jim Jarmush, 2013
Un couple de vampires sublimes portent sur le monde un regard désabusé. Sur fond de rock indé lancinant, à travers Détroit ou Tanger, la décadence d'une communauté en train de disparaitre.
Les Garçons Sauvages, Bertrand Mandico, 2017
Un groupe de jeunes garçons commet un crime impardonnable. Ils sont condamnés à accompagner en mer un capitaine étrange et colérique. Un voyage vernien, totalement organique et sensuel. A la croisée de William Burroughs et de l'ßle au trésor, de Cronenberg et du club des cinq.
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AprĂšs le pĂšlerinage (2/2)
Ăglise contre GynĂ©cĂ©e
Cette photo nâest pas issue du pĂšlerinage Paris-Chartres, pas mĂȘme dâun pĂšlerinage dâEurope de lâOuest. Comment le savoir ? Les dames sont bien habillĂ©es. Il existe encore par chez nous des hommes suffisamment tartes pour sâenorgueillir de la « libertĂ© europĂ©enne » donnĂ©e aux femmes, modĂšle Ă dĂ©fendre coĂ»te que coĂ»te contre celui des Barbares disent-ils, mais avec les muscles des autres. La Civilisation rĂ©duite Ă la galanterie prĂ©pare sa mort comme jadis la Bretagne de 1913 Ă©tait rĂ©duite au « matriarcat psychologique » juste avant de pĂ©rir tout entiĂšre Ă Dixmude. La galanterie sâavĂšre toujours mondanitĂ©, servilitĂ©, recherche masquĂ©e de quelque gratification par voie oblique. Son salaire est la domestication des hommes, la fĂ©minisation des hommes, lâassujettissement des hommes.
Nous apprenons que nos voisins de palier imposent le voile Ă leurs femmes, filles, mĂšres, et que ces dames reçoivent une gifle lorsquâelles dĂ©passent les bornes. Jules Ferry, ce surmoi en nous inoculĂ© par injection obligatoire, juge que cela est fort barbare. Mais lorsque ces mĂȘmes voisins de palier apprennent que nos femmes, filles, mĂšres, par la « libertĂ© europĂ©enne », par la « galanterie », ont libertĂ© de mĆurs, ont droit de librement dĂ©shonorer leur famille, de ruiner par divorce leurs maris, ils jugeront que cela est fort barbare. Et qui des deux partis aura raison ? La perpĂ©tuation des gĂ©nĂ©rations, lâĂ©quilibre psychique des pĂšres (rĂ©duits par tribunaux au statut de payeurs de pension privĂ©s de droit), la stabilitĂ© des mĆurs, la transmission des gĂšnes, sont toutes quatre des fonctions vitales au corps social, mais tellement amoindries que le pronostic vital est engagĂ©...
Sommaire :
LâĂ©ducation
AprĂšs le pĂšlerinage, la marche sâarrĂȘte, on rentre chez soi et le culte devient statique. On fait quoi, maintenant ? Ă peine aurez-vous fait un mouvement dans le sens de lâidĂ©al chrĂ©tien que viendront jusque dans vos bras non pas les fĂ©roces soldats, prĂ©dateurs extĂ©rieurs connus et dĂ©clarĂ©s de la religion (eux se contentent de regarder et de ricaner), mais le phĂ©nomĂšne interne des grosses dames tartuffes de paroisse (GDT), les aide-curĂ© qui ont le doigt en lâair, les mĂšres furieuses en surpoids et leurs maris chapons empressĂ©s, les cantiniĂšres Ă deux quintaux trĂšs fiĂšre du rata de midi, les empotĂ©es de la rue dâUlm qui disent « maman » pour parler de leur mĂšre alors que leur mĂšre nâest pas dans la piĂšce. Câest lâĂ©norme et aberrant problĂšme ecclĂ©sial de fĂ©minisation, et la pire de toutes, une fĂ©minisation graisseuse, palabreuse, bordĂ©leuse, impotente mais cramponnĂ©e Ă tous les aspects clĂ©s : mise en relation, Ă©ducation, carnets dâadresses, recommandation pour un poste, examen de potentiel mondain, validation, placement de table. Dans chacun de ces domaines câest toujours quelque drĂŽlesse Ă©chappĂ©e de cure thermale qui commande, cela dans une jouissance des commĂ©rages dâembrasure, des « mises au point » et des leviers secrets dâune bassesse, dâune mesquinerie inimaginables.
Dans toute organisation, le relĂąchement des standards produit la mĂšre intrusive, la mĂšre intrusive produit des effĂ©minĂ©s passifs et des virils retirĂ©s du jeu, qui Ă leur tour mĂ©nagent davantage dâespace aux intrusions de la mĂšre intrusive. MĂ©canique souterraine qui provient de la Synagogue et qui nâa rien Ă faire dans lâĂglise. DĂ©faillance fatale dans un monde tout tournĂ© vers « celui qui sait sâaffirmer », arrĂȘt de mort de la gĂ©nĂ©ration.
Premier poste : la catastrophique Ă©ducation scolaire chrĂ©tienne, y compris la soi- disant Ă©cole privĂ©e hors-contrat, en rĂ©alitĂ© la planque des bourges trouillards qui fuient la racaille... mais bientĂŽt rattrapĂ©s par le rap qui lui traverse les murs et les classes sociales. Des Ă©coles ? Des concessions au GynĂ©cĂ©e. LâĂ©cole hors-contrat est la vĂ©ritĂ© en actes des idĂ©aux mondains. Tenue par dâimportantes dondons hurleuses et petits prĂ©cieux effĂ©minĂ©s, entiĂšrement dĂ©bilitante, rĂ©publicaine, africaine, gaffeuse, inoffensive, câest une Ă©cole autoritaire, oui, mais par procĂ©dĂ©, sans ce tact que confĂšre le vĂ©cu sensible (vibration que les enfants mĂȘme jeunes perçoivent trĂšs bien chez les adultes qui leur parlent). Une Ă©cole bienveillante, oui, mais par mondanitĂ©, maternante et castratrice et toujours nimbĂ©e de la lĂąche crainte du jugement des mĂšres, seules vĂ©ritables directrices (par proxy de leur enfant roi), les dĂ©sastreuses mĂšres quadras dĂ©musclĂ©es Ă©touffant des soupirs de porteur dâeau mĂȘme pour monter dans la voiture tant leur digestion perpĂ©tuelle pĂšse lourd son quintal dâinertie graisseuse. LâĂ©ducation chrĂ©tienne actuelle mĂȘme trĂšs-trĂšs-tratra est une maniĂšre de se raconter des histoires entre administrateurs « membres du haut conseil » chevaliers de la dĂźnette complĂštement cocufiĂ©s et fĂ©minisĂ©s. Ils ont trop lu, trop ressassĂ© le Moyen Ăge, trop visitĂ© de monastĂšres dĂ©truits en sâextasiant sur le plan alors que la guide devant eux avait des faux-cils, des faux ongles, des faux seins. Ils ne voient jamais, ces faux-culs, le concret des choses alors quâil est lĂ devant eux, lĂ en train de leur hurler en cinĂ©ma muet combien grossiers sont les trucages.
Nous nâaimons pas la maniĂšre dâenseigner actuelle. Ce nâest pas la religiositĂ© pĂ©pĂšre du mythique abbĂ© de Torcy, le rĂ©confortant « ça va aller » du CurĂ© de campagne aguerri et taiseux, trĂšs au courant de la condition humaine, surtout de la masculine. Câest lâestomac inquiet dâAmbricourt qui ne conçoit de puretĂ© que par souffrance « rĂ©demptrice » pendant que lâinvasion dĂ©contractĂ©e se goberge sur ses scrupules, câest le pathos effĂ©minĂ©, Ă©motionnel des talas cocufiĂ©s, contractĂ©s, heurtĂ©s, remplis de bibelots. Insensibles aux notions de circulation fluide des ondes, ils sont des aliĂ©nĂ©s de la beautĂ©, des Ă©trangers aux choses de lâintuition. Ils font des sermons quand il faut faire des enfants.
Leurs prises de parole inopportunes tombent mal Ă propos, gaffes inconscientes de lâincongru et faiblard « chef » qui ne sait pas gĂ©rer, qui veut gĂ©rer, qui veut ĂȘtre « respecté », lâhomme effĂ©minĂ©. AmenuisĂ©, il a jouĂ© de sa faiblesse comme dâune dispense « à titre trĂšs exceptionnel » pour monter dans les grades, puis une fois parvenu, se conduit en tyran. Cela trĂšs analogue avec le modus operandi de certains envahisseurs, qui ne sont aujourdâhui forts que de notre pitiĂ© dâhier et se croient arrivĂ©s par eux-mĂȘmes. Ainsi de la sociologie du quartier du TrocadĂ©ro. Ainsi des terrains de foot urbain. Canaille, racaille, mĂȘme combat.
Voulez-vous Ă©duquer les adolescents ? LâĂ©ducation des jeunes europĂ©ens en milieu multiculturel violent de Laurent Ozon, tout est dans ce fascicule de quatre pages. Ă lâopposĂ©, les dĂ©solantes dondons Ă©ducatives avec leur furie de vengeance inassouvie, avec leur stupĂ©fiante muflerie de poissonniĂšre hurleuse nâont pas leur pareil pour dĂ©molir Ă vie les jeunes filles et les jeunes garçons de bonne race qui leur sont confiĂ©s. Quelques annĂ©es scolaires de leur rĂ©gime et vous obtenez ces petits adolescents procĂ©duriers trouillards qui ne savent ni qui ils sont ni ce quâils doivent faire, ces maussades jeunes filles gĂątĂ©es qui apostasieront sans scrupule Ă la premiĂšre contrariĂ©tĂ©. Ils et elles nâauront connu de lâĂ©ducation religieuse quâune mise en conformitĂ© toute scolaire avec une sĂ©rie dâexigences sous la pression de « maĂźtresses » catastrophiques. LâĂ©ducation religieuse, la vraie, dure toute la vie, et lâĂ©pĂźtre aux Corinthiens prĂ©cise que les dames ne sont pas du tout qualifiĂ©es pour lâenseigner.
Quelle volontĂ© mĂąle peut subsister dans un enfant aprĂšs une dizaine dâannĂ©es scolaires Ă obĂ©ir Ă ces grasses dondons protestataires ? Quelle force, quelle radicalitĂ©, quelle Ă©nergie, quelle estime de soi, peuvent encore vivre dans un enfant psychologiquement abusĂ© par ces usurpatrices ? La rĂ©ponse arrive 10 ans plus tard lors des premiĂšres confrontations physiques Ă la racaille et Ă la gent fĂ©minine amatrice de racaille. Ce jour-lĂ , quand vient cette heure de vĂ©ritĂ©-lĂ , il nây a plus la maĂźtresse, « dame respectĂ©e » pour rendre les comptes des rĂ©sultats de sa formation, elle qui Ă©tait « trĂšs gentille ». On paie toujours trĂšs cher nous les hommes la dĂ©fĂ©rence mondaine envers les dames « trĂšs gentilles ». Il faut toujours se mĂ©fier des gens que lâon tolĂšre par gĂȘne et pitiĂ©. Ă la premiĂšre occasion, ils se vengeront de votre patience Ă leur Ă©gard sans gĂȘne ni pitiĂ©.
La chrĂ©tientĂ© câest le gymnase, pas le gynĂ©cĂ©e. Quant Ă la Vierge Marie, lâĂvangile nous enseigne quâelle Ă©tait voilĂ©e, calme, taiseuse, priante, soumise... et radieuse. Alors que veulent au juste tous ces pachydermes Ă prier Marie ? Quây a-t-il entre elles et Elle ? Entre la quantitĂ© (de kilos) et la qualitĂ©Â ? Puisque Marie Ă©tait mince, et pudique, et taiseuse, pourquoi invoquent-elles Dieu par son intercession ? Si Marie est leur modĂšle que ne modĂšlent-elles pas leur silhouette, vĂȘtement, langage, sur lâexemple dont elles se rĂ©clament ?
Pour rappel voici comment le Christ, notre modĂšle Ă imiter, sâadresse aux dames lorsque celles-ci prĂ©tendent sâimpatroniser dans sa vie : « Quây a-t-il entre toi et moi ? », ou « Va-t-en et ne pĂȘche plus », ou encore « Ne me touche pas ». VoilĂ un ton autrement plus sĂ»r que le cafouillage de « galanterie » de nos chefs tratras lorsquâils sâadressent Ă la bonne du curĂ©. Vous transigez sur la primautĂ© des hommes en religion ? Vous transigerez sur tout par rĂ©percussion, par dominos psychologiques. Toutes les rĂ©alitĂ©s visibles sont appuyĂ©es les unes sur les autres dans un monde invisible. Tout le monde comprend trĂšs bien les avertissements des lĂ©gendes : HĂ©lĂšne de Sparte, les Sabines. Mais trĂšs peu assument dâagir en consĂ©quence dâoĂč certains ennuis hĂ©las connus.
Nous avons grandi dans les annĂ©es 1990 sous une propagande venimeuse contre les pĂšres, dĂ©signĂ©s comme alcooliques, abusifs, distributeurs de coups de ceinture. Nous nâavons pourtant rien vu de tel, nulle part, en dix ans de travail en Ă©cole privĂ©e Ă tout connaĂźtre des familles inscrites. Nous nâavons vu partout et toujours que la mĂšre abusive, la mĂšre mauvaise, la mĂšre indigne, la mĂšre dĂ©shonorante, la mĂšre hurleuse, la mĂšre dĂ©gueulasse de manĆuvres, la mĂšre cinglĂ©e, profiteuse, destructrice, et qui se fout absolument des consĂ©quences de ses actes, entiĂšrement protĂ©gĂ©e par les tribunaux et cĂ©lĂ©brĂ©e par les mĂ©dias.
Les choses les plus sĂ©rieuses en matiĂšre dâĂ©ducation commencent exactement lorsque lâĂ©ducation scolaire vient de finir et que lâenfant devenu adulte construit son avenir seul dans un monde moitiĂ© indiffĂ©rent moitiĂ© hostile. Toutes ces Ă©coles Ă la con soi-disant tratra forment des intellectuels sur le modĂšle franc-maçon vieux de 150 ans, quand la seule voie porteuse, tracĂ©e par Thomas Arnold, consiste Ă Â forger le caractĂšre dans une stricte sĂ©paration garçons/filles, loin des dĂ©sastreuses mĂšres surtout, dans une ascĂšse de Grec ancien tranquille, dans une apologie de la Providence, de la famille nombreuse, de la xĂ©nĂ©lasie et de lâexcellence. Dans le chant, le sport, le discernement professionnel dĂšs 13 ans, dans la mise Ă lâĂ©preuve par « devoirs » comme dans la scĂšne Homework, dans Fight Club. Forger le caractĂšre signifie employer le tempĂ©rament naturel de lâenfant pour le bien commun : la Nature lui a donnĂ© de naĂźtre, Dieu lui a donnĂ© de vivre, la Tradition lui donnera de bien vivre.
En lâĂ©tat actuel des choses que feront ces gamins une fois leur Ă©ducation finie, une fois au pied du mur pour « choisir des Ă©tudes » aprĂšs des annĂ©es de crĂ©tinisation sous chapons et maĂźtresses ? Quelle est lâespĂ©rance de vie de lâĂąme chrĂ©tienne dâun garçon de 18 ans logĂ© en rĂ©sidence Ă©tudiante dâune ville lointaine pour y « faire une Ă©cole de commerce » ? Et dâune fille ?
LâĂ©cole privĂ©e tratra est comme le pĂšlerinage de Chartres, elle sâaligne sur les exigences des nouveaux entrants qui veulent sâasseoir Ă la table toute prĂȘte pour eux, se croyant lĂ©gitimes parce quâils ont seulement payĂ©. Ainsi en est-il des paysans envahis par les nĂ©oruraux, de la France par les squatteurs, des civilisĂ©s par les barbares. Le pĂšlerinage de Chartres est une mini-sociĂ©tĂ© sauvĂ©e des annĂ©es 60 noyĂ©es sous le DĂ©luge et qui est en train de recommencer les catastrophes des annĂ©es 60.
Nous sommes tellement pĂ©tris par Mammon que nous en avons oubliĂ© comme la Providence prend soin de nous. Nâest-ce pas une chose trĂšs angoissante que de voir des jeunes de bonne race mais sans gravitĂ©, sans religion, chercher en ESC [Ă©cole supĂ©rieure de commerce, NDLR] la voie la plus propice Ă leur faire vite « engranger du fric » ? Les aventures du cadre Berthier dans le film Une Ă©poque formidable disaient dĂ©jĂ tout. Lâimmense triche de « faire carriĂšre », de « viser les hauts salaires » lorsquâelle est Ă©tendue Ă une classe dâĂąge va forcĂ©ment dĂ©multiplier lâimmigration de bas salaires. La muflerie ESC de prĂ©tendre au titre de « cadre » pour encadrer, pour superviser ceux qui travaillent et jamais faire soi-mĂȘme le travail porte en germe la pompe aspirante par importation massive de profiteurs qui vont bĂącler le travail, Ă©cĆurer les travailleurs du sol par bas salaire et les clients du sol par bas travail. Un peuple ? Un troupeau de cadres. UniversitĂ©s remplies « dâĂ©tudiants Ă©trangers » aspirants cadres. Tous dâaccord pour cette attitude quasi mĂ©taphysique : faire faire le travail par dâautres et sâenorgueillir de cela.
Le travailleur Ă son compte, autonome, lâostrĂ©iculteur, le plombier, le carreleur, ces gens-lĂ sont les vrais crĂ©ateurs de richesse, les apporteurs utiles de valeur ajoutĂ©e. Et quelle misĂšre leur font la police, les normes, le stationnement, le fiscâŠ
Le juste chĂątiment pour avoir prĂ©tendu par des Ă©tudes encadrer les autres, câest de devenir soi-mĂȘme un prĂ©caire du tertiaire surdiplĂŽmĂ© incapable, nâencadrant personne, et doublĂ© dans la mĂ©chante compĂ©tition sociale par des ouvriers qualifiĂ©s bien payĂ©s dĂšs leurs 25 ans.
Le jeûne
Quelle est la plus belle pĂ©riode de lâannĂ©e liturgique ? Câest le CarĂȘme. On finit toujours par penser comme on vit. Nous pensons beaucoup plus clairement une fois dĂ©lestĂ©s de nos excĂ©dents graisseux par un salutaire effort de privation. Ă force dâaccommodement, dâadoucissement, dâenrobage fĂ©minin de toutes les prescriptions dâascĂšse que reste-t-il Ă cet effort religieux ? Le jeĂ»ne deux fois par an (lâAvent et le CarĂȘme) nâest plus quâun jeĂ»ne annuel. Ce jeĂ»ne est lui-mĂȘme rĂ©duit Ă deux ou trois jours dâobligation considĂ©rĂ©s jeĂ»nĂ©s sur quarante, et encore ces jours exceptionnels comprennent-ils chacun un repas et deux collations... Bref il nây a plus de jeĂ»ne Ă moins de se forcer un peu.
« La guerre spirituelle » ! Propice trouvaille de nos comtesses de lâimpossible qui ne tiennent pas la faim deux journĂ©es de suite. Lâesprit et les actes.
Le jeĂ»ne obligatoire est comme un tamis qui permet de trier le bon grain de lâivraie. Sagesse du calendrier catholique traditionnel : les jours maigres, les jours gras, nous donnent de manger un jour sur deux chaque semaine. Câest un objectif rĂ©aliste, offert chaque annĂ©e Ă qui veut lâatteindre. La pratique religieuse est une course de fond spirituelle, et pourtant trĂšs physique. Il y a ceux qui courent... Et il y a les « pĂšlerins non marcheurs », comme on dit. On verra bien si les Grosses Dames Tartuffes (GDT) de paroisse, toujours pressĂ©es de parler, auront perdu chacune leurs 30 kilos surnumĂ©raires entre le mercredi des Cendres et le samedi Saint pour mesurer en actes la ferveur dont elles se rĂ©clament... Et quâelles prĂȘchent aux autres ! Il faut cesser la servilitĂ©, la phrasĂ©ologie diplomatique effĂ©minĂ©e romagnole. Intimer le respect Ă ces Grosses Dames Extraverties (GDE) et si elles se prĂ©tendent dĂ©votes quand mĂȘme, on les autorisera Ă revenir le samedi matin munies dâĂ©chelles de 15 mĂštres pour enlever les toiles dâaraignĂ©es des vitraux afin de vĂ©rifier leur ferveur, ce ne sera pas du luxe vu lâĂ©tat dans lequel sont laissĂ©es les chapelles.
Ces deux moines remettent les idĂ©es en place et replacent les actes rĂ©els au bout des idĂ©es. Que leur dire Ă part un grand merci pour lâexemple quâils donnent ? (vidĂ©o en anglais non sous-titrĂ©e)
La dame du ressentiment
En matiĂšre de gestion de ses filles du sol avant mariage, un pays envahi dispose de deux options : le couvent ou le bar Ă putes. La majoritĂ© des envahis trouve la seconde option plus conforme Ă leur sens de lâhonneur, nous pas.
La nature nous avertit assez en la personne des jeunes filles : ravissantes Ă dix-huit ans, combien sont mĂ©connaissables dĂšs leurs vingt-cinq ans passĂ©s ? Et Ă trente ans, Ă quarante ans ?... La jeune fille tournĂ©e vieille fille est une saccageuse redoutable quâil faut tenir Ă distance par la technique des hommes de cour du XVIIe siĂšcle, hommes « polis et durs », sans quoi elle vous pourrira la vie.
Ce que lâon a pu nous tourmenter par le concept dâhomme du ressentiment ! Comme quoi nous serions « dans la haine », que le sous-homme sâagiterait peut-ĂȘtre en nous. Fabuleux cadenas de fermeture de gueule pour esclave Ă basse estime de soi inhibĂ© par philosophie du soupçon. Si ces esclaves veulent respirer Ă nouveau, je leur dirais dâĂȘtre impitoyables envers la dame du ressentiment. Ces jeunes filles tournĂ©es vieilles filles qui vivent pour se venger de leur propre sottise, ces corps dĂ©bilisĂ©s mais tyrans absolus, ces impotentes dâavoir bouffĂ© mais qui rebouffent encore, ces enfoncĂ©es dans le mur qui refusent de se rĂ©former, ces difformitĂ©s exemptĂ©es de sport par « dispense trĂšs exceptionnelle »⊠nâont pas Ă souiller mĂȘme une seule seconde la vie de la jeunesse chrĂ©tienne.
Nulle religion, nulle tradition nâest possible, nâest imaginable, qui ne commence par chĂątier sans pitiĂ© tous ces quinquagĂ©naires gynĂ©cĂ©es crasseux graisseux grotesques, qui ne commence par chasser loin, trĂšs loin, ces dangereux Majin-Bou Ă ventouse chercheuse, Ă bien rosser, Ă bien fouetter les prĂ©tentions de ces limaces mĂ©taphysiques rampant sur nos mansuĂ©tudes en pĂ©riode de chĂŽmage aggravĂ©, Ă bien rabattre le sale caquet preneur de confiance de ces trĂšs coĂ»teuses hurleuses bouches inutiles dĂ©voreuses de fric, rumineuses de seume, recracheuses de discordes inextinguibles sur braves gens qui ne remontent jamais la chronologie des Ă©vĂ©nements.
Pour retrouver la vie religieuse proprette, joviale et simple de notre enfance, quel strigile sera assez prĂ©cis pour racler les suints huileux exsudĂ©s des pores de ces oisives batraciennes sudoripares Ă©puisĂ©es dâagiter leur Ă©ventail ? Quel grattoir, quel papier de verre, quelle paille de fer sera assez rĂȘche pour poncer jusquâĂ lâarasement les dĂ©pĂŽts verdĂątres laissĂ©s par la crue de ces marĂ©cages putrĂ©fiĂ©s ? Quelle juste proportion de vinaigre et de soude produira une rĂ©action chimique assez effervescente pour dĂ©tartrer cet ignoble enduit, pour lisser ce crĂ©pi de studio marseillais hĂ©rissĂ© sur nos fresques de Giotto ? Pour quelle granulomĂ©trie de quelle pierre ponce rĂąpeuse, pour quel degrĂ© de rugositĂ© abrasive faudra-t-il opter lors du grand dĂ©capage qui nettoiera une fois pour toutes lâĂ©pandage solidifiĂ© des lisiers de porcherie projetĂ©s par ces truies hurleuses, bonnes quâĂ saccager, quâĂ bĂąfrer, quâĂ digĂ©rer des passe-droits exceptionnels, vautrĂ©es dans leur purin de certitudes ? Quel rinçage final, quelle purgation, quelle cure de lavement par eau de Vichy multipliĂ©e par Saint-Yorre-Chasseresse-dâimpuretĂ©s saura dĂ©boucher lâocclusion, dĂ©tacher ces mollusques fossilisĂ©s sur parois hospitaliĂšres, histoire que lâon chie ces corps Ă©trangers pĂȘle-mĂȘle aux ordures pour de bon, que lâon tire enfin la chasse, que lâon se relĂšve finalement soulagĂ©s dâune tonne, leur tonne qui vivait sur nous, et que lâon passe Ă autre chose ?
Nos jacasseurs sur Vatican Double, quand il cherchent les coupables, les dignitaires de la trĂšs compĂ©tente hiĂ©rarchie catholique, remontent toujours Ă Adam jamais Ă Ăve, ils voient Borgia, jamais Syna. Puis, quand ils comprennent tout de mĂȘme que câest de ce cĂŽtĂ©-lĂ que le mal est entrĂ© dans le monde, ils se rĂ©tractent apeurĂ©s : « Tout compte fait ne cherchons point de coupable ! Le mal est fait ? Tant pis ! DĂ©sormais il nous faut aller de lâavant, hardis petits boy-scouts ! », entendez en avant vers lâAfrique, le GynĂ©cĂ©e et le Wesh-Versaillais. « Ah ! tiens, toi tu es costaud tu vas nous aider, tiens ! ». Et la Grosse Dame Extravertie (GDE) dĂ©signe au gentil Thomas 100 kilos de brol Ă transporter, pour tester sâil sera lui aussi soluble dans le GynĂ©cĂ©e.
Le monde claque des dents ? Je prétends que le transsexualisme mondain est indexé sur le mélange des garçons et des filles dans les églises chrétiennes. Et sur les reprotoxiques ! Mais la mixité est un reprotoxique social, un perturbateur, un inhibiteur, un empoisonneur autant redoutable que le plastique alimentaire. La tradition consiste à séparer pour mieux préparer la rencontre. Le monde claque des dents ? Le monde est irrespirable à proportion des baissages de froc de tous ces sels de la terre affadis.
La place-de-la-femme
On connaĂźt les pĂ©chĂ©s de paresse, de gloutonnerie, les sept pĂ©chĂ©s capitaux. Eh bien il faut rajouter le pĂ©chĂ© de connerie, qui procĂšde par accumulation de superflu. Comme on meurt peu Ă peu dâasphyxie au monoxyde de carbone on peut pĂ©rir de brol, de graisse, de bavardage, de bibelots, de saccade, de heurts, de concession. La graisse câest lâaccumulation de fausse monnaie dans lâĂ©conomie du corps, câest lâinflation, câest la dĂ©valuation de soi-mĂȘme. Vive la politique dâaustĂ©ritĂ©Â ! Et honte au laisser-aller, honte publique.
Jeunes convertis, mĂ©fiez-vous des bobonnes du curĂ©. Vous horripilez, sans vous en douter, ces sacs Ă ressentiment. Elles ne peuvent avaler le reproche que vous leur faites Ă votre insu, ni le digĂ©rer, ni rien digĂ©rer dâailleurs dâoĂč leurs rumination de coups bas, leurs commĂ©rages gastro-Ćsophagiens par renvois acides, et leurs excĂ©dents inĂ©vacuĂ©s qui les contraignent Ă se porter elles-mĂȘmes deux fois en soufflant comme des vaches mĂ©thaniĂšres.
Aller Ă la messe nous est parfois pĂ©nible, nous nâaimons pas toujours cela, mais quâimportent nos Ă©tats dâĂąme passagers. Nous y allons par devoir, pour « rendre nos respects » au MaĂźtre de nos vies chaque semaine. Ces statues sont dĂ©sespĂ©rantes, ce carrelage noirĂątre est dĂ©sespĂ©rant, ce marron mobilier XIXe siĂšcle est dĂ©sespĂ©rant, ce sont lĂ des choses acquises, trĂšs bien. Complaisance dans la mĂ©diocritĂ©, dictature des gougnafiers sur les esthĂštes, chants dĂ©musclĂ©s dans les aigus, accompagnements bĂąclĂ©s, neurasthĂ©nie flottante, tout cela est connu, trĂšs bien. Pourtant, il faut accepter cet agenda, cet ordo, et il portera des fruits.
Mais en des temps de dĂ©natalitĂ© publique, la seule grande Ă©preuve en matiĂšre religieuse, et tous les dĂ©bats « RĂ©publique contre islam » lâont assez montrĂ© depuis les annĂ©es Dantec chez Ardisson, câest la place de la femme, la tenue de la femme, les droits de la femme. Tous nos divorcĂ©s, ruinĂ©s, cocufiĂ©s, porteurs de matrones, rĂ©ceptacles Ă hurlements, encaisseurs dâaffronts, Ă©pongeurs de dettes⊠ne savent se cabrer vraiment que sur un point (eux si douĂ©s pour transiger), ne savent rĂ©criminer contre IsmaĂ«l que sur une ultime ligne de dĂ©fense, et câest ?⊠Câest la place-de-la-femme, ah ! ah ! Le Tradi est accrochĂ© Ă lâomnipotence de sa cantiniĂšre « chrĂ©tienne » de 500 kilos en legging pĂ©rorant ses exigences, il y tient comme Ă la messe, beaucoup plus quâĂ la messe. Pour lui, il nâest de sociĂ©tĂ© chrĂ©tienne pensable que sous forme dâun gynĂ©cĂ©e de bavasseuses dans un dĂ©cor de bibelots et de fleurs en plastique, grignotant des biscuits sucrĂ©s avec le chauffage Ă fond et la buĂ©e sur les vitres, son esprit ne conçoit pas de rĂ©alisation plus aboutie de la chrĂ©tientĂ© triomphante.
Il est trĂšs normal que la question cruciale soit la femme en des temps dâapostasie et de stĂ©rilitĂ© massive puisque la religion est une ingĂ©nierie sociale de perpĂ©tuation dâun peuple et la femme la garante de la prodigalitĂ© du peuple, de lâhonneur du peuple, de la stabilitĂ© du peuple. Est-ce vraiment trop espĂ©rer pour nos jeunes : la jeune fille europĂ©enne Ă marier, chrĂ©tienne, bien Ă©levĂ©e, bien habillĂ©e, et câest tout.
Le sens du combat, câest la continuitĂ© du peuple français de souche. Il suppose lâhonneur du peuple par la vertu des jeunes filles ; la catastrophe a commencĂ© lorsque les FDS ont rejetĂ© ces protections de leur identitĂ© par esprit de rĂ©pulsion envers une pudeur traditionnelle soudain vendue comme expression dâarriĂ©ration orientale.
La putification tranquille nâest pas europĂ©enne mais anti-europĂ©enne et mise en place comme telle, câest du miel attracteur de mouches, excitateur dâagressions, pour le pillage dâun peuple qui ne comprend rien parce quâil persiste Ă vivre envahi aussi libĂ©ralement que lorsquâil vivait libre.
Il y a davantage que lâhonneur de la jeune fille dans sa pudeur vestimentaire, câest lâhonneur de son nom de famille, et au-dessus encore se trouve lâhonneur du peuple câest-Ă -dire la continuitĂ© incorrompue des gĂ©nĂ©rations du peuple dans le temps. Nous aimons regarder les filles mais entre hommes civilisĂ©s, de la mĂȘme race que les filles regardĂ©es, et souverains sur un territoire.
Les jeunes Français chrĂ©tiens idĂ©alistes, privĂ©s de leur alter-Ă©gale, se jettent dans le sĂ©minaire et câest une catastrophe pour les gĂ©nĂ©rations futures. Il est beaucoup plus crucial par les temps qui courent de devenir pĂšre de famille de douze enfants.
DĂšs lors quâune religion admet que la femme religieuse puisse jacasser tĂȘte dĂ©couverte en public, faire carriĂšre, engueuler lâhomme « dâĂ©gal Ă Ă©gal », câest que tout est fini. Quelle que soit la prĂ©tendue croissance du nombre dâinscrits, ce sera une croissance par la honte. Une telle faute Ă un tel endroit en une telle Ă©poque, aprĂšs tous les vivants avertissements reçus depuis mille ans, aprĂšs tous les traitĂ©s de philosophie pratique qui ont tant insistĂ© sur ce point (Plutarque, Ovide, Aristophane, JuvĂ©nal, Tertullien, Chrysostome)... est une transgression qui engage lâintĂ©gritĂ© mĂȘme des souches raciales du peuple emmenĂ© dans le ravin par mauvais bergers.
La femme religieuse de 25 ans qui « sâinterroge sur sa foi » avec des mots de vidĂ©o TikTok (« comment se rebooster sa foi ? »)⊠nâa rien compris, nâa rien Ă faire dans un pĂšlerinage religieux traditionnel et ceux qui lây tolĂšrent, vendent Ă crĂ©dit ce pĂšlerinage au monde avant de se faire racheter Ă bas prix et ficher dehors Ă leur tour.
Quâest-ce donc que la place-de-la-femme, si lâon ĂŽte lâĂ©criteau sous la peinture dâart abstrait ? Quel rĂ©sidu Ă sec demeure aprĂšs Ă©vaporation des mots dâexplication ? Probablement le pĂšlerinage 2024. Comment alors « rĂ©pondre de lâespĂ©rance qui est en nous » (1Pi3:15) face aux Mormons, aux Amish, aux tĂ©moins de JĂ©hovah, et mĂȘme aux religions non chrĂ©tiennes qui en matiĂšre de vĂȘtement se tiennent cent fois mieux que nous ? Tout ce chemin tradi pour se conformer finalement au degrĂ© dâĂ©lĂ©gance dâune prĂ©sentatrice de KTO TV, avec pour doctrine une page du journal La Croix. Les dondons de paroisse, ces excellents Ă©pouvantails placĂ©s devant les baptistĂšres pour en interdire lâaccĂšs aux convertis sĂ©rieux, si elles sont laissĂ©es en paix, Ă©gareront par leur seule prĂ©sence les derniers dĂ©sirs de conversion.
La honte⊠la honte. Jâai honte. Quel spectacle Ă vous faire rentrer sous terre de honte que la sans-gĂȘne dame palabreuse et sa version jeune ,la « tradi en jean » donnĂ©e en pĂąture au monde. Si telle est la tradi, que sera la moyenne ? Câest dĂ©shonorer la vraie foi, câest se dĂ©shonorer soi-mĂȘme, câest dĂ©shonorer les hommes religieux. ZĂ©ro conscience de soi, zĂ©ro sens du groupe. Cette honte absolue : lorsque les moines tonsurĂ©s du Barroux, ces saints hommes, sont forcĂ©s de cĂŽtoyer trois jours durant cette pouillerie de hurleuses en sueur beuglant des chansons de colo, sans personne pour oser formuler une objection.
Personne nâoblige ces futures GDE Ă venir dans un pĂšlerinage religieux traditionnel. Ceux qui les y admettent sont les vrais salopards de lâaffaire, il est vrai. Si ces « chefs » avaient un tout petit peu de courage face au monde, ils restreindraient le pĂšlerinage Ă 5 000 personnes propres plutĂŽt quâĂ 15 000 touristes. Câest toujours le nombre et « lâouverture » aux bas standards qui perdent les causes nobles. Voulez-vous retrouver le fameux sens du sacrĂ©Â ? Câest simple. Commencez par parler comme Ă lâentrĂ©e dâune Ă©glise orthodoxe. « Pas de voile ? Pas de jupe longue ? Tu nâentres pas ici ». Cela calmera les ardeurs de plus dâune instagrameuse.
Incapables de faire respecter les apparences extĂ©rieures mĂȘme pour soixante minutes dans lâenceinte sacrĂ©e dâune Ă©glise lors de lâoffice le plus saint de la semaine, ces « chefs » seraient les dirigeants lĂ©gitimes de milliers de jeunes chrĂ©tiens ? MĂȘme sĂ©parer les hommes des femmes Ă lâĂ©glise, ce tout petit signe vĂ©rifiable de respect du sacrĂ© qui permet Ă un adolescent de voir lâautel devant lui quand il prie et non le cul dâune dinde, cela aussi ils lâont laissĂ© gĂącher dans le pĂȘle-mĂȘle foutoir « évolué » de leurs goĂ»ts invertis. Et quand sonnera lâheure des comptes, invertis et divertis, oĂč seront vos convertis ?
Tout ce trop connu foutoir de bourgeois-bordel antiphysique « pas fixĂ© sur le matĂ©riel » doit ĂȘtre dĂ©mantelĂ© intĂ©gralement avec ses pourvoyeurs. Six dĂ©cennies de palabres vaticandaires sur la liturgie comme ci ou comme ça ont fait diversion : Ă force de regarder lâautel on ne voyait plus la dĂ©gradation de lâassistance.
Notre idĂ©al esthĂ©tique religieux ? Des corps minces sous des vĂȘtures nettes, des visages graves, trĂšs au courant du tragique de la vie et de la condition de lâhomme français en France, des personnes frugales sur lesquelles un parasite ne trouvera rien Ă manger, des vies sobres toutes de rusticitĂ© avec lâextĂ©rieur, toute de douceur avec lâintĂ©rieur.
La forme
Tout ce qui est frugalitĂ© diĂ©tĂ©tique, soin et restriction du langage, voile, modestie du vĂȘtement, ascĂšse de lâemploi du temps sont des standards dâintelligence de la vie quotidienne, des techniques de contention de la forme pour la maintenir, la muscler, la former Ă subsister beaucoup avec peu dâapport. La rusticitĂ© rĂ©vulse nos tendances naturelles au plaisir, mais le plaisir est un dissolvant puissant, alors que le travail lorsquâil est bien menĂ©, est encore plus agrĂ©able que le plaisir. Moyens de supporter la rusticitĂ©Â ? Dâabord lâĂ©tat dâesprit du zĂšle religieux, la conscience de lâinvasion, le fanatisme pour un idĂ©al de beautĂ©. Puis investir ou dĂ©penser lâargent mais ne pas le thĂ©sauriser, pratiquer le chant, les travaux physiques, la crĂ©ation, lâaction concrĂšte sur les choses, le sport, la baignade, le massage. Se parfumer, porter des vĂȘtements choisis, manger moins mais mieux, avec un service parfait Ă table. Petites rĂ©crĂ©ations.
Si vous transigez sur la form,e peut-ĂȘtre garderez-vous dans certains cas la foi en vous-mĂȘmes, mais au-dehors de vous, lâexemple vivant que vous rendez portera tĂ©moignage contre votre foi, abaissĂ©e Ă proportion de lâabaissement de vos standards. « Fi du regard des gens ! », direz-vous... Pardon ce nâest pas vous qui serez souillĂ© mais lâhonneur de la foi que vous croyez reprĂ©senter correctement. Lâexemple catastrophique des matrones de paroisse et autres dĂ©jetĂ©s a six dĂ©cennies dâĂ©loquence derriĂšre lui : ce ne sont pas eux-mĂȘmes quâils minent mais lâĂȘtre collectif et le rayonnement extĂ©rieur de lâĂȘtre collectif. Ils nâont quâĂ paraĂźtre pour repousser les indĂ©cis, fatiguer les candidats, inhiber les convertis, Ă©cĆurer les braves gens, confirmer les infidĂšles, rassurer les athĂ©es, et, comble de la catastrophe, retourner les jeunes qui pourraient faire de belles familles chrĂ©tiennes pour les pousser dans la stĂ©rilitĂ© eux aussi, dans lâinversion, dans lâapologĂ©tique adverse, etc.
La forme sans ascĂšse se dĂ©grade ; qui ne se rĂ©forme pas en permanence se dĂ©forme. Le combat spirituel consiste Ă se rĂ©former soi-mĂȘme chaque jour toute la vie.
DĂšs lors lâĂglise se dĂ©peuple, la dĂ©mographie française baisse, lâinvasion se rĂ©pand. LâascĂšse et la rusticitĂ©, le voile et le clanisme, bref lâesprit de clĂŽture sont les seuls rapports au monde fructueux en temps dâinvasion. Ceux qui ne comprennent pas cela se condamnent Ă dispersion, Ă dilatation de mousse expansive : aprĂšs lâillusion de lâivresse vient la dĂ©pression du rĂ©veil et de la casse Ă rembourser, des embrouilles Ă rĂ©gler.
Plus de frontiĂšres ? ClĂŽture. En pĂ©riode de frontiĂšre sĂ»re point besoin de clĂŽture. Or les vingt millions de vrais Français qui restent dans le pays vivent dans leur majoritĂ© encore comme sâils Ă©taient protĂ©gĂ©s par une frontiĂšre, dâoĂč leurs ennuis, hĂ©las : filles menacĂ©es ou « consentantes » (pire), pĂšres dĂ©shonorĂ©s, garçons isolĂ©s, personnes ĂągĂ©es recluses, enfants maternĂ©s, etc.
1660 : lâEurope catholique sombre dans le bibelot, lâangelot, le mobilier Contre- RĂ©forme pendant que lâAmĂ©rique, sobre et vĂȘtue de noir commence son essor. Dans lâĂglise, seule la longue tradition est restĂ©e sobre. La tonsure des moines du Barroux. Les Beaux chants dans les graves (Credo III, Gloria IX, Lauda Sion, Veni Sancte), la liturgie, lâĂ©tiquette, un restant dâordre. Et pour lâavenir ? Le vĂȘtement hiĂ©ratique dont le scoutisme de notre jeunesse a fourni les standards intemporels nous aide Ă concevoir un vĂȘtement laĂŻc rĂ©gi par les critĂšres dâun uniforme. Quittez cet habit et dâautres le revĂȘtiront selon leur culture.
Patrick Buisson Ă©tait lâun de ceux qui avait le mieux compris lâingĂ©nierie sociale de la religion de lâAlcoran. LâismaĂ©lisme est lâimpression en creux des vices blancs : fanatisme contre neurasthĂ©nie, honneur par les femmes contre soumission par les femmes, cocufieur contre cocufiĂ©, prolifĂ©ration contre stĂ©rilitĂ©, tranquillitĂ© contre anxiĂ©tĂ©, famille contre individu, etc. LâismaĂ©lisme est un signe que personne ne veut lire. La rĂ©action dâorgueil athĂ©e Ă lâismaĂ©lisme accentue les vices des Blancs : « Eux pas dâalcool ? Eh bah nous, alcoolisme, ah ah ! Eux pas de porc ? Eh bah nous, charcuterie industrielle nitritĂ©e, ah ah ! Eux pas dâĂ©rotisme ? Eh bah nous, filles ouvertes et pornographie, ah ah ! Eux familles nombreuses ? Eh bah nous stĂ©rilité », etc. Tout faux.
Revenons Ă nos chefs tratras. Ont-ils obtenu sur le plan de la diplomatie clĂ©ricale interne, en quarante ans, une seule victoire sur les modernos ? OĂč sont les miracles promis ? OĂč en est la « lame de fond », la reprise en main promise par les nouveaux contingents de « prĂȘtres pour lâĂglise » des paroisses dĂ©peuplĂ©es ? Les pires saccageurs archĂ©o-maçons ont tout dĂ©truit devant vous jour aprĂšs jour et vous nâavez rien fait. Pas une seule fois vous nâavez organisĂ© de rendez-vous surprise avec un « évĂȘque » attendu en bas de son local, ou seulement sa confrontation avec les fidĂšles Ă©cĆurĂ©s, pour quâil assume en pleine lumiĂšre cette fois.
Toujours, câĂ©taient ces « textes », ces « documents produits en rĂ©ponse Ă âŠÂ », le dĂ©troussage par le prestige du baratin et des « procĂ©dures prĂ©vues » quand la conduite des brebis est une chose physique trĂšs concrĂšte, dans laquelle les points de droit canon ne servent quâĂ occuper lâadversaire courbĂ© sur des paperasses pendant quâil se fait rafler tout le terrain, lĂ , devant lui, autour de lui. Dâimmenses lacunes de la clĂ©ricature en temps dâinvasion la laisse toute hĂ©bĂ©tĂ©e : quâest-ce que la race ? Quâest-ce que la race blanche surtout, et dâoĂč vient-elle ? Le caractĂšre rĂ©cessif des gĂšnes clairs est-il une thĂ©ophanie des dogmes du pĂ©chĂ© originel et de lâimmaculĂ©e conception ? Quels sont les droits particuliers des Blancs, notamment français, au sein dâune Ăglise quâils ont plus que largement contribuĂ© Ă bĂątir ?
Mais le docteur en droit canon Ă©tait, je mâen souviens, tout enorgueilli dâĂȘtre invitĂ© par lâhistoire Ă se prononcer sur la validitĂ© de tel sous-synode, sur la teneur, sur la valeur hors-cathĂšdre de tel clin dâĆil... Il Ă©tait gras, et lent, il allait de plus en plus vers le gras et le lent, champion des bonnes maniĂšres Ă table, aux solennels dĂźners de trĂšs sĂ©rieux manieurs de dĂźnette, il Ă©tonnait les convives grosses dames par sa vertu de patience, dâobĂ©issance, il devait lâemporter, câĂ©tait certain, au nom de lâavenir de lâintelligence, lui le trĂšs savant, trĂšs lent, trĂšs tratra prĂ©lat. Quinze annĂ©es ont passĂ© qui ont digĂ©rĂ©, oubliĂ© ces cabotinages.
Quant Ă ce tratra directeur dâĂ©cole, par exemple, il « ne voyait pas le problĂšme » dâaffubler son Ă©tablissement dâune Ă©quipe pastorale entiĂšrement africaine. En apparence, monsieur le directeur restaurait hardiment lâenseignement chrĂ©tien viril. En rĂ©alitĂ©, la jeunesse europĂ©enne sous sa responsabilitĂ© apprenait en toute confiance Ă sâagenouiller devant des Noirs et Ă ouvrir la bouche pour communier, point, et monsieur le directeur nây voyait nulle bizarrerie, ceci malgrĂ© cinquante ans dâinvasion, agression, colonisation, aprĂšs quarante ans de mĂ©tissage industriel sous propagande de guerre, aprĂšs trente ans de pornographie ciblĂ©e, aprĂšs trente ans de hagra sur les babtous, ceci en pleine affaire Black Lives Matter, mais vraiment aucune obscĂ©nitĂ© ne pouvait Ă©veiller de sursaut vitaliste chez ce membre sec de la confrĂ©rie des bĂ»ches. Lui et tant dâautres chefaillons sont intrinsĂšquement des bourgeois pĂ©pĂšres, des puceaux de la rue qui mĂ©prisent le terrain rĂ©el. DâoĂč leurs gaffes grossiĂšres, dâoĂč le panneau en grands caractĂšres dans lâentrĂ©e, « PROGRAMME DE LA TOURNANTE DES SERVICES », agrĂ©mentĂ© dâun supplĂ©ment « SAMEDI ĂRECTION DU PILASTRE DE CALVAIRE ».
Les générations futures
DerniĂšres choses. « Les AmĂ©ricains ceci, les AmĂ©ricains cela », disent-ils⊠Dâabord, lâAmĂ©rique, ils nây sont jamais allĂ©s. Une seule paroisse amĂ©ricaine recĂšle dix fois plus de saints inconnus que lâensemble de nos crasseux palabreurs ceinture noire de casuistique. Et puis dâune maniĂšre Ă©clatante, irrĂ©futable, les catholiques amĂ©ricains sont les plus consĂ©quents, les mieux Ă©duquĂ©s, les mieux habillĂ©s, ils engendrent les familles les plus jolies, les plus proprettes, les plus capables de toute lâĂglise universelle. Cherchez-vous un modĂšle de sociĂ©tĂ©, une ingĂ©nierie sociale catholique qui ait connu quelques succĂšs, une Ă©ducation du caractĂšre qui sache former des chrĂ©tiens forts et des chrĂ©tiennes gracieuses ? Cherchez en AmĂ©rique, lieu des erreurs mondaines, donc lieu des exemples chrĂ©tiens rĂ©gĂ©nĂ©rants.
La religion est le vĂ©hicule dâun peuple Ă travers le temps. Un peuple a donc un intĂ©rĂȘt Ă garder sa religion. Les vertus sont invisibles, les formes sont visibles, ensemble elles garantissent la soliditĂ© du vĂ©hicule Ă travers le temps. La religion relie la crĂ©ature Ă son CrĂ©ateur et propose dâatteindre un idĂ©al cĂ©leste par un idĂ©al terrestre.
Les hommes peuvent bien se faire autant quâils le veulent des prĂ©dicateurs Ă©rudits, des exĂ©gĂštes, des docteurs, des « hommes de science », des savants, des frĂšres prĂȘcheurs⊠Les hommes peuvent sâagiter autant quâils le veulent, sâils sont cĂ©libataires, le vĂ©hicule nâavance pas. Seule lâunion avec une femme permet au vĂ©hicule de traverser le temps, par la naissance des enfants. Câest cela qui a aiguillĂ© certains thĂ©ologiens vers une comparaison de la rencontre de lâhomme et de Dieu avec la rencontre de la femme et de lâhomme : en somme, lâAlliance, câest le mariage monogame et monothĂ©iste ; la femme, lorsquâelle est la bonne, câest Dieu, puisquâelle vous choisit, vous sauve, quâelle connaĂźt vos secrets, que vous travaillez pour elle, quâelle vous juge, et que par la maternitĂ© elle vous ressuscite.
Mais trĂȘve dâhypothĂšses romantiques. En sociĂ©tĂ© multiculturelle, la « guerre des berceaux » est le vrai nom de la sociĂ©tĂ©, guerre dont lâissue repose sur lâingĂ©nierie sociale que dĂ©veloppe telle ou telle religion et lâon sait depuis les annĂ©es 60 libanaises que la religion chrĂ©tienne entretient dans ce domaine une lĂ©gĂšretĂ© catastrophique : chastetĂ© des hommes et libertĂ© des femmes, indiffĂ©rence dĂ©vorĂ©e par lâathĂ©isme et le sunnisme, manipulĂ©e par le talmudisme, massacrĂ©e par la loge, la fĂ©conditĂ© chrĂ©tienne parvenait bientĂŽt Ă peine au renouvellement des gĂ©nĂ©rations. LâaccĂšs Ă la bourgeoisie qui suppose une prĂ©Ă©minence de la carriĂšre sur la famille achevait de tout dĂ©truire.
Les enfants appartiennent aux seuls pĂšres. Ils sont portĂ©s par les mĂšres, confiĂ©s aux mĂšres, parfois Ă©levĂ©s en partie par elles mais nâappartiennent ni Ă lâĂtat ni Ă la mĂšre, ni aux tribunaux, ni aux francs-maçons, ils appartiennent aux pĂšres seuls jusquâĂ leur majoritĂ©.
Nous goĂ»tons au suprĂȘme, la beautĂ© physique. Lâexcellence de la crĂ©ature est lâindice de lâexcellence du CrĂ©ateur. Mais cette beautĂ© physique est pour nous ; câest-Ă -dire que monsieur Durand Ă©pouse mademoiselle Dupuis, quâil nây a pas de « marchĂ© ouvert » au tout-venant, pas de rencontre laissĂ©e au hasard de prĂ©dations externes et de libĂ©ral haussement dâĂ©paules alors que câest le point le plus capital dâune vie, dans la chaĂźne des vies, dans le temps. Et pour que monsieur Durand Ă©pouse Ă 18 ans mademoiselle Dupuis et lui fasse vingt enfants, nous ne reculons devant aucun moyen, nous les prenons tous, surtout ceux qui font sursauter nos « cathos » tranquilles : zĂ©ro Ă©cran, vĂȘture de mormon pour les filles et rĂ©gime de spartiate pour les garçons, habitat modĂšle Orania et enseignement modĂšle Martinerie multipliĂ© par internat de Sarlat 1920. Garde du langage, cours de dialectique, de langues Ă©trangĂšres, de lutte et de boxe, dâathlĂ©tisme, de bricolage et dâesthĂ©tique fonctionnelle de lâhabitat. Les enfants aiment lâĂ©ducation exigeante car ils aiment ĂȘtre pris pour des adultes, mais pour cela il faut les dĂ©barrasser de leurs catastrophiques mĂšres.
Nos plus beaux souvenirs de vacances, enfant ? Le scoutisme, loin de tout, sur les routes et par les champs, en France, il y a longtemps, quand on chantait Les Cosaques. Câest suffisant pour demeurer fidĂšle toute une vie ? Si Dieu veut ! Et avec ces lignes de Gustave Thibon, nous nâaurons plus rien Ă craindre.
« Restez Ă jamais fidĂšle â contre lâunivers entier et surtout contre vous-mĂȘmes â Ă ce que vous avez entrevu et dĂ©sirĂ© durant les heures les plus pures de votre vie. »
LounĂšs Darbois
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