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lecorbeauincapable · 4 years
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Palo Alto (2013)
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« I wish I didn't care about anything. But I do care. I care about everything too much. »
En plus d’être dirigé avec une maîtrise incroyable pour un premier long-métrage, Palo Alto offre une bonne réflexion sur la vie adolescente. C’est une période chaotique, pleine de changement, de craintes, de découvertes et de questionnements. Dans ce maelstrom d’émotions, c’est comme si le seul contrôle que l’on avait était sur notre propre autodestruction. Tout comme dans le film, on s’attend toujours au pire, à l’horrible figure en tournant le coin, mais ce n’est que temporaire. Les petits moments de clarté (pas nécessairement de sobriété) sont comme des oasis, des bouffées d’air frais durant lesquelles le monde n’est plus aussi terrifiant qu’il le paraissait. C’est un film très joli portant sur une période loin de toujours l’être.
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lecorbeauincapable · 4 years
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Harry Potter (2001-2011)
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« But you know, happiness can be found even in the darkest of times, if one only remembers to turn on the light. »
Ayant débuté au début de la quarantaine, je viens de terminer les huit films d’Harry Potter. Je tiens à dire que le troisième film, réalisé par Alfonso Cuarón, est pour ma part le meilleur de la série. La vision du réalisateur est particulièrement éthérique, et l’on voit le soin et l’amour qu’il a insufflé dans sa création. Sur un tout autre ordre d’idées, le récit écrit par J.K. Rowling a plusieurs lacunes. Plus je vieillis, plus je découvre des facettes discriminatoires à la série créée par l’auteure problématique. Si vous ne savez pas de quoi je parle, je pense qu’une recherche rapide vous fournira les réponses (sinon, un article de Corey Chichizola sur cinemablend résume bien la situation). En sachant tout ça, je me suis remis en question quant à mon opinion de la série, et je me suis forgé une opinion. Ce qu’a créé l’auteure britannique, c’est un univers qui la dépasse. Elle en a créé les fondations, mais Harry Potter dépasse son cadre narratif. Sans parler de l’interprétation des scénaristes, des directeurs et des acteurs, en chacun de nous, nous avons imaginé notre arrivée à Hogwarts et notre placement dans une maison. Dans un univers où l’intelligence et la bravoure valent plus que la force physique, nous avons imaginé nos cours de sorcellerie ainsi que nos aventures magiques sur le campus ainsi que dans la Forêt Interdite. Toute cette rêverie, elle nous appartient. À mon avis, Harry Potter ne se limite donc pas aux fautes de l’auteure. C’est à nous qu’appartient la responsabilité d’en faire un lieu magique où chacun peut s’imaginer et se représenter. 
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lecorbeauincapable · 4 years
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37 sekanzu (2019)
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« Well, I’ve just met with a new artist... and her work is really remarkable. »
J’aime beaucoup le personnage principal de 37 sekanzu. Son handicap, la paralysie cérébrale, fait partie de qui elle est, mais elle ne le laisse pas la définir. Durant le film, on montre que tout ce qu’elle obtient, c’est entièrement grâce à ses efforts et à son entêtement. La parole de l’éditrice suit cette attention. Parlant de Yuma, l’éditrice ne mentionne pas la condition de celle-ci, mais elle mentionne son talent. En effet, ce n’est pas qu’elle a pris de pitié Yuma, c’est qu’elle l’a reconnue en tant qu’artiste. Tout cela rend la protagoniste beaucoup plus forte et humaine, au lieu d’être un objet de pitié ou d’apitoiement. Le personnage est plutôt très bien écrit et un être complexe attachant. Si je ne me trompe pas, c’est le premier long-métrage de Hikari, la réalisatrice. Directrice de très grand talent, j’ai bien hâte de voir ses projets futurs dans son style méditatif et magnifique.
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lecorbeauincapable · 4 years
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Arrival (2016)
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« But now I'm not so sure I believe in beginnings and endings. »
« I forgot how good it felt to be held by you. »
Je suis épaté par l’utilisation du temps dans Arrival. Sans rien spoiler, le film parvient à parfaitement utiliser l’horizon d’attente du spectateur, à utiliser ses connaissances des règles cinématographiques. Les successions de plan, le son et la narration forment un ensemble en relais avec la conception du temps formée à la fin du film. L’architecture et la composition des plans, dans Arrival, sont également absolument géniales. J’encourage à lire l’article intitulé « Arrival : The Architecture of Future Past », rédigé par Nicola Fucigna, qui analyse très intelligemment comment l’architecture parvient à refléter les messages du film. Est-ce que le film a complètement exploré son potentiel ? Je ne pense pas. Mais il nous offre cependant une expérience immersive et une esthétique minimale, magnifique frôlant une terreur cosmique. Que je souhaiterais pouvoir le réécouter en cinéma IMAX ! 
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lecorbeauincapable · 4 years
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Blade Runner (1982)
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AVERTISSEMENT DE CONTENU.
« I'm not in the business. I am the business. »
Ébloui à mon premier visionnement par la trame sonore futuriste, les effets spéciaux impressionnants et le world building extraordinaire, j’ai décidé de replonger dans ledit univers de Blade Runner. Cette fois, avec un esprit plus critique et moins impressionnable. Je me suis plus particulièrement intéressé au personnage de Rachael, interprétée par Sean Young. L’univers présenté dans le film est rempli de femmes-objets. Cyborgs, poupées et hologrammes, les femmes dans Blade Runner sont crées par et pour les hommes. Au cours du film, le personnage de Rachael devient self aware de cette position. Les souvenirs de Rachael ne lui appartiennent pas, son identité lui est un mystère. Lorsqu’elle joue du piano, son art n’est que ce que le lead masculin veut entendre. C’est la scène qui suit celle du piano qui est probablement la plus difficile à regarder. Troublée, en crise existentielle, Rachael est alors confrontée à un Deckard se pressant contre elle. Je tiens à rappeler qu’il est une figure d’autorité dont l’unique tâche est d’éliminer les cyborgs comme elle. Ce qui suit n’est nul autre qu’une scène de viol, Rachael étant loin d’être consentante ou même en mesure de donner ledit consentement. Le plus troublant est que la scène est malheureusement extrêmement glorifiée et romanisée par beaucoup, ceux-ci prétendant que l’extrait montre l’attrait d’un homme dominant, ce qui est juste dégoûtant. En sortant du cinéma, ma date m’a dit qu’il avait été surpris par le film ; que celui-ci frôlait beaucoup plus le genre de l’horreur qu’il ne le pensait d’abord. Si cet univers futuriste est aussi terrifiant et malcommode, je pense que c’est parce qu’il est loin d’être étranger : basé dans un monde très glauque, Blade Runner reflète clairement une misogynie et xénophobie directement issue de notre propre société.
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lecorbeauincapable · 4 years
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Bojack Horseman (2014-2020)
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« You just flip over the nothing and underneath there's more nothing. Then you flip over that nothing and there's more nothing underneath that. So you just keep flipping over nothings, all your life, because you keep thinking under all that nothing there's gotta be something, but all you find is nothing. » 
 « In this terrifying world, all we have are the connections we make. »
J’avoue avoir pensé, avant de commencer la série, que Bojack Horseman n’était qu’une comédie d’animaux anthropomorphisés comme Zootopia mais avec des blagues pour adultes. Mais j’avais tort, c’est bien plus que ça. C’est une exploration de la psychologie et les gestes auto-destructeurs d’un être complexe tourmenté entouré de personnages tous aussi intéressants et dynamiques. Bon, Margo Martindale n’est peut-être pas le personnage le plus tri-dimensionnel, mais elle demeure incroyable ! Justement, ne serait-ce que par ses personnages, je crois que Bojack Horseman réussi à équilibrer avec perfection humour et drame. Autant je ressentais des émotions intenses en écoutant la série, autant je riais et enchaînais le prochain épisode. Je ne me sentais jamais face à quelque chose approchant le pathétique ou le over-dramatique. Cet équilibre est réalisé grâce aux scénaristes et aux animateurs, qui représentent très bien (parfois très créativement) à l’écran la maladie mentale et l’état émotif, mais aussi qui réussissent à incorporer (et parfois avec subtilité) l’humour et l’ironie nécessaire à Bojack Horseman. Je ne peux que conseiller cette petite perle de Netflix qui m’a grandement divertie durant ces derniers mois assez chaotiques.
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lecorbeauincapable · 4 years
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It Must Be Heaven (2019)
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J’ai été au cinéma voir ce film sans aucune idée de ce que c’était. Je ne pense pas avoir tout saisi, mes connaissances du conflit israélo-palestinien étant honnêtement très limitées, mais même moi a pu saisir les intéressants parallèles entre les villes qu’offrait le réalisateur. Je crois que, bien que parfois moqueur et absurde avec un humour morose, le film offre une note d’espoir. Je dis cela en toute retenue et sans aucune certitude, mais je crois qu’on nous montre finalement que la Palestine bat toujours dans le cœur de la jeunesse, au cœur des clubs et au rythme (très entraînant, je dois dire) du DJ. Elle existe plus en énergie qu’en réel, en quelque sorte... je pense ! C’est un film très joli et intelligent et, si vous êtes patients, je crois que vous l’apprécierez. Quoique vous l’apprécierez probablement encore plus si vous êtes plus informés que moi de la situation.
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lecorbeauincapable · 4 years
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100 kilos d’étoiles (2018)
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Une grande partie d’être magnifique, c’est d’accepter ses imperfections et de se laisser être aimé. Les quatre protagonistes de 100 kilos d’étoiles, en particulier le personnage principal, apprennent par l’amitié à reconnaître leur valeur et à se servir de leurs « faiblesses » comme puissance. Beaucoup de ce message passe par le non-dit, par les petits et les grands gestes. Réellement, c’est l’histoire de quatre outcasts qui se mettent dans l’objectif d’atteindre les étoiles, de s’envoler et rien de moins. Seuls, jamais ils n’auraient réussis, mais ensemble; même les lois de la gravité sont insuffisantes pour les arrêter.
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lecorbeauincapable · 4 years
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Hollywood (2020)
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« A Hollywood Ending. »
Après reconsidération, j’ai vraiment aimé Hollywood dans son ensemble. Initialement, après avoir terminé la série, je me sentais gâté ; j’avais l’impression que la série n’avait fait que de me fournir du fan service. Mais c’est là que j’ai réalisé. Je trouvais la fin très hollywoodienne, comme un conte de fée où tous les rêves se réalisent. Mais, encore là, pas la fin hollywoodienne typique. Oui, l’homme blanc et la femme blanche hétérosexuels terminent en couple, mais on voit aussi se développer un couple interracial, un couple homosexuel, un couple âgé et actif sexuellement, etc. Et tous ces personnages sont heureux à la fin. Aucune mort sur-tragique et défaitiste, aucun adieu déchirant ; un véritable hollywood ending. Je crois que ça m’a tellement surpris parce que c’est si précieux et rare, les happy end aussi heureux pour les minorités sexuelles et raciales au cinéma. La bonne représentation, je pense que ce n’est pas uniquement inclure des personnages divers, mais aussi de bien s’occuper d’eux. Qu’une série de la sorte sur Netflix présente une fin heureuse pour ces personnages, c’est très réconfortant. Si, en grandissant, j’avais écouté plus de fins comme celles-ci plutôt que comme Brokeback Mountain et Call me by your name, je ne peux pas m’empêcher de croire que je serais une personne plus optimiste et ambitieuse. Pour terminer, je pense que beaucoup de critiques sont très sévères dans leur critique de cette série, étant, quoique pas très profonde, en fait très amusante et bien réalisée.
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lecorbeauincapable · 4 years
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Les Nuits de la pleine lune (1984)
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« Je tire une carte, mauvais présage.    Que faire d'un si triste message?    L'horrible cri du fond des âges.    De cette épée le roi, la reine.    On nous balance dans l'arène.    Trop de violence, bébé, je freine. »
Peut-être mes scènes préférées dans les films, les scènes de danse me rendent toujours heureux. Dans Les Nuits de la pleine lune, cela ne fait pas exception. Dans un Paris nocturne qui me rappelle Montréal la nuit, Louise sort les soirs et insiste sur son indépendance. Elle se fait son petit nid, loin de son copain, et sort faire la fête quand elle veut. Dans son appartement, la distance lui permet d’apprécier ce qu’elle a. J’ai particulièrement aimé la discussion qu’elle a avec son meilleur ami citadin, qui insiste sur l’inspiration que lui procure la ville et ses habitants. Comme lui, pour créer, j’ai besoin du bruit. Comme si le silence nous étouffait, alors que l’on ne voudrait que danser.
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lecorbeauincapable · 4 years
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Haikyuu!!: To the Top (2020)
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Pour une autre saison encore, Haikuu!! me donne le goût de me dépasser, de tout faire pour m’améliorer. Comme d’habitude, mes meilleurs épisodes étaient ceux où un focus était mis sur les autres membres de l’équipe, en particulier l’épisode centré sur Kiyoko. Rien qui dépasse mes attentes, mais une saison offrant cependant du character development nécessaire à ses protagonistes pour progresser dans le futur. La prochaine saison promet un match très intense, j’ai bien hâte!
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lecorbeauincapable · 4 years
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City Dreamers (2018)
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« People whose lives are involved are very very good judges of what’s good for them and what isn’t. »
Laissées à sa conception ou par ses habitants, chaque bâtiment regorge d’histoires. Si on s’arrête un instant et qu’on observe attentivement, on peut en trouver des traces. Depuis que j’ai écouté City Dreamers, ma façon de contempler les édifices de Montréal a changée. Je remarque et valorise beaucoup plus de détails, pour commencer. Pourquoi cette fenêtre-ci est-elle différente des autres? Qu’est-ce que ce graffiti exprime? Est-il en harmonie ou disharmonie avec son emplacement? Ou par exemple, les formes des lucarnes ou d’un balcon, les matériaux, le lien avec le quartier, etc. Ça m’a réellement donné le goût de me renseigner, d’apprendre un peu plus sur ma ville. Et ça, c’est une très bonne chose.
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lecorbeauincapable · 4 years
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Queen & Slim (2019)
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« - I swear to God.    - Swear on something you believe in.    - Okay, fine. I swear on you. »
Dans un monde aussi vil, on a tous besoin de quelqu’un sur qui l’on peut compter. Queen & Slim n’est pas un film parfait. Bien des points auraient pu être mieux exécutés (le message confus et certaines scènes, par exemple), mais s’il y a une chose que le film accomplit admirablement, c’est la construction de liens. Interprétés avec perfection, les deux protagonistes d’abord fondamentalement opposés finissent par devenir un ensemble inséparable. Même quand le monde est contre eux et leur hurle de s’agenouiller, ils n’ont d’yeux et d’oreilles que pour l’un et l’autre. Dans un sens, c’est plus un Roméo et Juliette moderne qu’un Bonnie and Clyde, où deux jeunes gens innocents sont prêts à mourir pour se tenir côtes à côtes. Ce qui tente de les séparer, c’est un monde violent, injuste, contrôlant et abusif faisant régner la peur sur l’amour et la liberté. Mais il est important de tenir bon. Il faut se battre non pas que pour vivre, mais aussi pour aimer.
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lecorbeauincapable · 4 years
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Lost in Translation (2003)
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« I just don't know what I'm supposed to be. »
C’est la deuxième fois que j’écoute Lost in Translation. J’avais besoin de le réécouter. De retour à la ville après avoir demeuré en campagne avec ma famille, avec plusieurs mois de solitude presque complète devant moi (gracieuseté de l’infâme virus antagoniste de 2020), j’avais besoin de personnages auxquels je pouvais m’identifier. Les deux protagonistes de Lost in Translation sont seuls. Ils sont entourés de « bruit », bruit si puissant qu’il les englobe, les avale tous ronds. Ils ne peuvent qu’accepter leur état en silence. Ils sont complètement perdus, ils sont dans l’ignorance de qui ils sont et de ce que le futur leur réserve. Les deux individus avancent à l’aveugle. Tout ce qu’ils ont, ce sont l’un et l’autre. Et moi, pour le moment, sans paraitre dramatique, tout ce que j’ai, ce sont eux. Eux ainsi qu’un questionnement constant : « Qui suis-je sensé être ? »
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lecorbeauincapable · 4 years
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Moonlight (2016)
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« You the only man that's ever touched me. You're the only one. I haven't really touched anyone since. »
Moonlight est une exploration magistrale de la masculinité, de la vulnérabilité et de l’acceptation et la découverte de soi. Avec une cinématographie soignée et un jeu d’acteur précis, le langage corporel, que ce soit le regard ou l’orientation d’un corps, parle souvent beaucoup plus que les mots. De la même façon, les espaces, les distances, deviennent très importants pour convoyer les émotions des personnages. Dans la scène montrée plus haut, après plusieurs plans rapprochés ne montrant que le visage des deux hommes, en réponse à la déclaration de Chiron, Kevin se tourne vers lui, l’espace s’ouvre et les deux corps se rencontrent comme pour la première fois. Durant tout le film, le jeu de couleur et de luminosité, notamment avec le bleu et le rose, est très adroit. Je crois que son Oscar est très bien mérité, même contre un film aussi magnifique que La La Land. L’eau, synonyme d’émotions, est toujours présente et symbolique, que ce soit en larmes, en océan, en sang ou en verre de vin à partager avec son amant. C’est un film qui coule d’ailleurs très bien et ne se fait jamais sentir trop lent, malgré sa durée de presque deux heures. Je ne connais pas les autres œuvres de Barry Jenkins, mais il est évident que je vais garder un œil sur ses prochains projets.
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lecorbeauincapable · 4 years
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Eve’s Bayou (1997)
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« Memory is a selection of images, some elusive, others imprinted indelibly on the brain. The summer I killed my father I was 10 years old. My brother Poe was 9, and my sister Cisely has just turned 14. »
Eve’s Bayou est un film de très grande qualité. Artistique, sensible, parfois amusant, mais aussi très sérieux et perturbant, le film s’ancre dans la culture voodoo et cajun pour offrir un produit final raffiné et terriblement bien acté. La distribution entière offre ainsi des performances incroyables, très bien soutenues par des plans superbes et imaginatifs. Plus particulièrement, les personnages d’Eve et de Cisely étaient bien écrits et crédibles. Même que le film, un souvenir subjectif majoritairement de la perspective d’Eve, nous emmenait à voir et à penser comme un enfant le fait. De croire en la magie, de voir ce qu’on imagine, de ne pas avoir de contrôle. Film doté d’une distribution entièrement noire, Eve’s Bayou est sans aucun doute une gemme méconnue et sous-estimée.
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lecorbeauincapable · 4 years
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Suspiria (1977)
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« Susie, do you know anything about... witches? »
De l’excellent et visionnaire Dario Argento, Suspiria (1977) est un film onirique créatif et iconique. Contrairement à son remake, l’original met de côté la richesse du récit pour prioriser des visuels saisissants colorés de manière ingénieuse. C’est par l’éclairage et le jeu de perspective que l’architecture du couvent devient vivante, elle respire et, par les tonalités, montre ses émotions. Les scares, eux, sont réussis, violents. Ce n’est pas qu’une œuvre d’art, mais aussi un film d’horreur efficace. La trame sonore de Goblin ajoute énormément aux scènes pour les rendre encore plus palpitantes qu’elles le sont déjà ; elle a très vite rejoint ma playlist d’Halloween. Bien que montrant très peu de séquences de danse, centrales au remake, l’original manie et associe très habilement le son et l’image. En somme, c’est un excellent film autant superficiellement, pour se divertir, que techniquement, pour les plus cinéphiles. Un must see des classiques de l’horreur.
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